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[RP] Sacre du Grand Duc

Lemerco
Lemerco fait acte de présence.
Au moins pour faire mentir Taliesyn dont le regard semble dire "les hauts nobles ne sont pas venus".

Bon faut dire que quand on regarde de plus près la liste des hauts nobles, c'est soit la maudite engeance vannetaise qui ne se déplacera pas, soit de regrettés absents qui oscillent entre la vie et la mort, soit... des conseillers lobotomisés acquis à la cause du grand complot visant la destruction de la Bretagne que la première catégorie se plait à imaginer.

L'unique marquis de Bretagne, et là il vous tosse tous car c'est trop la classe, eh ouais! s'installe pépouse à la place qu'on lui indique, chille en écoutant les discours réchauffés de la veille des ecclésiastiques, puis au bout d'un certain temps sort sa pipe qu'il bourre d'herbe du Bigouden, pensant à l'après-primatiale.

Ca, c'est fait.

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Amarante.
Il n’était plus temps de palabrer et chacun devait prendre la place qui lui était assignée. La brune laissa donc ses amis le temps de la cérémonie. Quand Equemont remonta la Nef et passa à son niveau, elle s’inclina respectueusement, comme elle se devait de le faire devant son souverain. Une fois qu'il fut passé, elle reprit place sur son banc, observa et écouta, plus ou moins attentivement ce que disait le religieux, sur le Saint Radis …

Plutôt que d’écouter, elle laissa son regard vagabonder sur les présents. Il y avait beaucoup d’inconnu, mais elle savait qu’il y avait des dignitaires étrangers. Elle reconnut cependant la Dame Hersent d’Ar Sparfel qu’elle avait croisé déjà plusieurs fois lors de joutes … Elle vit passer Lemerco et le suivi de ses prunelles jusqu’à ce qu’il se posât à sa place. Un sourire étira ses lèvres à une certaine pensée. Pour une fois, le dicton disait vrai … « Heureuse aux jeux, malheureuse en amour » … Et elle avait gagné aux jeux …

La voix de Cathelineau se fit alors entendre et la brune se concentra de nouveau sur la cérémonie. Il ne manquerait plus qu’elle rata le couronnement …

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Annesolenn_wolback
Anne surveillait l'entrée du coin de l’œil, prête à aller au devant des représentants étrangers qui manifesteraient une certaine confusion et décideraient de rester au fond de l'église plutôt que de chercher la place qui leur était réservée.

Elle vit arriver le représentant de la Principauté de Catalogne, qui sans hésiter se dirigea vers le groupe de dignitaires étrangers déjà en place.

Puis ce fut le tour du Grand Ambassadeur Royal, qui s’engagea avec assurance dans une rangée déjà occupée par le représentant du Roi de Castille et Leon, la délégation bourguignonne et le récemment arrivé Marquis de Cadaquès.

La Duchesse, soulagée de voir que les diplomates étrangers ne rencontraient point de difficulté, reporta son attention sur le reliquaire, en écoutant d'une oreille distraite la voix ronronnante du Vicaire Veneny raconter l'histoire du fameux radis.

Soudain une odeur acre, qui pique la gorge, vint chatouiller désagréablement les narines fort sensibles de la Duchesse. Elle huma l'air quelques secondes pour trouver l'origine de la puanteur, et son regard tomba sur la massive carcasse du Marquis de Dol, qui, non loin d'elle, affalé sur son siège, avait allumé son infernale pipe.

Indignée, elle chuchota, en articulant bien chacune de ses paroles:


Marquis! Où avez-vous la tête? Éteignez donc votre cheminée, votre barbe va prendre feu!
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Aur..
Fils aîné, fils héritier, Aur se sentait malgré tout écrasé par la foule et la hauteur de l'édifice sous lequel il se tenait. Il avait pris place au premier rang. Son père était agenouillé sur le prie-Dieu tandis que la voix du clerc résonnait déjà sous les voûtes pour débuter officiellement la cérémonie...

Autour de lui, des hommes respirant la prestance et les hautes fonctions, le sang noble et l'assurance que cela leur donnait. Aur ne les connaissait pas. Il n'avait pas encore paru officiellement, étant donné son état de santé des mois précédents. Quelques coups d'oeils discrets lui servirent à collecter différents indices sur ces personnages, mais il ignorait totalement leur identité. Il faudrait se contenter des apparences pour le moment.

Comment sa vie à lui allait-elle évoluer après le couronnement de son père ? Comment seraient-ils jugés, tous les deux ? Equemont saurait-il être bénéfique pour la Bretagne, serait-il apprécié et respecté ou au contraire croulerait-il sous les reproches ? Aur avait l'intime conviction que son père était quelqu'un de droit et de fort, et qu'ainsi, voulant faire le bien, il ne ferait certainement pas le mal. Mais le jeune garçon ne connaissait pas un sou à la politique et à ses manoeuvres retorses, aussi son jugement était-il entièrement naïf et sans recul. Il avait confiance en son père, c'était un fait. Aurait-il la satisfaction de le voir devenir un bon souverain pour Breizh ?

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Equemont
Equemont s'était concentré sur le discours du père Vénény. Quelle relique étrange que ce Radis. Les religieux savaient mettre en valeur un objet dont l'apparence laissait à désirer. Il ferma un peu les yeux pour la première bénédiction, de toute façon, personne ne pouvait vraiment voir son visage puisqu'il était de dos sur ce prie-Dieu.

Vint ensuite le tour du Primat de le faire promettre sur le Libre des Vertus. Equemont étendit la dextre sur le Livre, laissant sa large main couvrir une page complète de l'objet sacré.


Avec la grâce du Très-Haut et le soutien de mes pairs, je le promets.

Il avait fait court, mais il ne voyait pas de formulation plus adéquate. Une fois le serment fait, il rejoignit les mains, paume contre paume, les doigts tendus vers le ciel.
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Chabada
Chabada était la depuis le début de la cérémonie, installé au plus prés du futur Grand Duc.
Drapé de son manteau blanc il scrutait l'assistance, surveillant les arrivées. Son regard survolait les personnes présentes essayant de deviner leur pensées.
Pour l'instant la cérémonie se passait normalement. Pourvu que cela dure.

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Roxane.
Je ne la quittais pas du regard, absorbée l'une envers l'autre quand le BONG retentit plusieurs fois
Je devais prendre ma place. Le Sacre commençait et le temps des retrouvailles se ferait plus tard.

J'écoutais le Primat debout comme toute l'assemblée jusqu'à ce qu'il fit signe et l'ensemble des présents s'installait posant séant à leur place correspondante
Veneny et le Saint Radis...je me demandais quel aspect devait avoir ce radis plus bien rose et sans trop comprendre ce qu'il racontait il me faisait sourire
La suite fut plus sérieuse quand le Primat reprit la parole alors qu'il planait un silence absolu dans la bâtisse quand Equemont prêta serment sous le regard du peuple breton.

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"Mon bras et mon âme sont à toi"
Jalna_d.albon
Tout nouvellement arrivée en Bretagne la rousse venait de retrouver ses racines. Installée dans la ville au centre du Duché elle s’y trouvait à l’aise. Elle avait repris son nom de famille. Elle avait plus de 10 ans à rattraper. Depuis deux jours elle se promenait à la découverte de son nouvel entourage. Elle remarqua qu’il se passait quelque chose d’inhabituel : des attelages, des montures et pleins de piétons se dirigeaient sur le même chemin.

Elle avait entendu parler que le Sacre du Grand Duc Equemont du Salar se déroulait dans la majestueuse Cathédrale de Nantes. Sa sœur lui en avait glissé un mot. Alors la nouvelle Bretonne décide de suivre le cortège depuis Rohan.

La Cathédrale se dresse maintenant devant elle, les gens entraient en grand nombre. Elle suit sur la pointe des pieds, examine les rangs. Chacun semble avoir une place bien défini. Un banc tout au fond n’est pas occupé. Il reste quelques places elle prend la plus discrète là où personne ne la remarquera.

La cérémonie était commencée. Le Grand Duc venait de faire son serment. Elle l’observa un long moment, puis son regard se posait avec attention partout dans la Cathédrale. Elle baissa la tête pour faire une prière pour le nouveau Grand Duc. Elle lui souhaitait d’être bien entouré et d’être bien éclairé dans ses décisions. Son nouveau rôle représentait une lourde tâche.

Elle resta muette et très discrète, elle décida de quitter la Cathédrale. Elle ne savait pas si elle pouvait rester...


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Aloan
Il était rare que je me taise, mais depuis notre arrivée, c'était effectivement le cas. J'étais content de faire un nouveau voyage avec ma fratrie et Maman, de voir ce père que je commençait à apprivoiser. Finalement, de ce sujet, j'essaye de me détendre, de prendre cette nouvelle relation - ou cette relation future - comme elle vient, de profiter de ce paternel autant que possible, malgré son absence depuis ma naissance. Je comprends petit à petit que son rang est différent des autres et qu'il semble être très occupé, trop, en tout cas, pour sa progéniture et son épouse. Il semblerait que cela change et je compte bien découvrir ce que veut dire "avoir un papa".

En tout cas, depuis le début du sacrement, depuis notre arrivée tout court, je reste muet, abasourdi par tout ce monde et la beauté de l'événement. Je ne comprends pas tout, encore, à cause de mon jeune âge, mais j'observe attentivement, les mains collées à celles de Maman d'une part, et de ma sœur de l'autre. Je préfère rester dans ce cocon habituel que me mêler à la foule, même si je sais que j'aimerai ça plus tard. Chaque chose en son temps : la famille d'abord, le succès lorsque je serai grand.

Alors, en tant que fils du futur souverain, je profite du silence religieux de l'endroit pour admirer mon géniteur et pour enfoncer mon pouce dans ma bouche, tel un enfant sage, imaginant déjà me trouver à la place de Papa, plus tard. Futur souverain, futur Prince... Aloan, futur Roi ! Tu vois, Papa, si j'ai quelque chose de toi, en plus du physique, c'est ta volonté de réussir.

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Et son chien Barnabé
Cathelineau.
On apporte alors au Primat l'Anneau qu'il passe au doigt du Grand Duc.

Prenez l’Anneau, signe de la sainte foi, solidité du Royaume, augmentation de puissance, par lesquelles choses vous puissiez chasser les ennemis par puissance triomphale, exterminer les hérésies, réunir les sujets et les annexer à la persévérance de la foi .

Puis il reprit l'Oraison.


Seigneur Dieu, duquel est toute puissance et dignité, donne à ton serviteur l’heureux effet de sa dignité, en laquelle par ta grâce il soit permanent, te craigne toujours, et s’efforce de te complaire. Par notre créateur.


Puis il fait un signe à sa tante qui va maintenant remettre le Manteau.
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Emmy
Elle suit avec attention la cérémonie en jetant parfois des petits coups d'œil pour voir si son époux va venir , ce qui l'étonnerait beaucoup , mais sait on jamais!!

Le radis et tout ce qui peut y en avoir à dire ,Veneny , le fait très bien et quand on prononce le nom de "Anguillerusée " , des souvenirs lui reviennent en mémoire..

Elle écoute son neveu et elle est fière de lui, il a de la prestance, voilà qu'il lui fait le signe convenu pour remettre le manteau..

D'un petit signe de tête , le sourire aux lèvres , elle prend avec précaution le manteau pour qu'il soit béni et sanctifié en le présentant devant tous et toutes..

La voix haute et claire , elle prend la parole et s'adresse au Grand Duc....


Sire, soyez fortifié, et fait homme, et observez les veilles du Seigneur votre Dieu afin que vous cheminiez en ses voies, et gardiez ses cérémonies, ses commandements, ses témoignages et jugements : et qu’en quelconque lieu que vous soyez, Dieu vous donne force et puissance.

Puis elle fait sa demande au Très Haut

Octroyez lui, Seigneur Dieu tout-puissant, qu’il soit très fort protecteur du pais et consolateur des Eglises et saints Monastères, avec une piété et magnificence inégalée qu’il soit très fort entre les Prince, les Rois, les Empereurs, pour triompher de ses ennemis, pour réprimer les rebelles, et subjuguer les nations païennes et infidèles.

Qu’il soit aussi terrible et épouvantable à ses ennemis, à cause de la force et puissance de la dignité Grand Ducale qu’envers les Princes et Seigneurs de son Royaume il soit libéral, aimable, et plein de toute bonté : à ce qu’il soit craint et aimé de tous.

Faites lui aussi cette grâce, Seigneur Dieu, qu’il puisse heureusement gouverner tout ce Grand Duché, et après son temps glorieux, et heureuses joies de la vie présente, il mérite de jouir des plaisirs et félicité éternelle. Ce que vous plaise…

Tout puissant créateur, veuillez bénir et sanctifier ce manteau afin que quiconque étant Grand Duc qui avec humilité voudra s’en couvrir, votre miséricorde lui donne mondicité et netteté tant de cœur que de l’œuvre. Par notre Seigneur.


Avec émotion , la Diacre pose le manteau sur les épaules du Grand Duc.
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Ambassadrice de Bretagne en Guyenne
Consul des Provinces Françaises
Zakarine
C'était le jour J. En tant que Trégorroise et amie, Zakarine ne pouvait rater la cérémonie du sacre d'Equemont. Avec Emeric, ils s'étaient mis sur leur 31 pour y assister. Le voyage entre Tréguier et Rennes fut long mais joyeux. Un autre membre de la famille avait fait son apparition, pour le plus grand bonheur du couple. Atila jappait et courait de genoux en genoux, sautait ensuite sur le sol de la voiture qui les conduisait jusqu'à la cathédrale. Il avait fallu s'arrêter plusieurs fois pour que le chiot puisse faire ses besoins.

Ils arrivèrent finalement légèrement en retard. Le sacre était déjà commencé, aussi se glissèrent-ils discrètement vers les places qui leurs étaient réservées. C'était la toute première fois qu'elle assistait à ce genre de célébration. Elle ne savait même plus pourquoi elle n'était pas allée à celle de Pat, trop occupée sans doute et encore moins intéressée par ces rites de nobliaux. Mais là, elle avait évolué et elle avait tenue à être présente.

Emmy présidait de façon très solennelle la cérémonie et Equemont était très digne. Un silence religieux régnait dans le lieu saint. Zakarine trouvait que le manteau lui allait parfaitement bien. Atila, dont la patience avait ses limites, commença à aboyer de sa jeune voix de chiot joueur. La rousse faisait tout pour le retenir sur ses genoux, évitant qu'il fasse pipi partout dans la cathédrale. Seulement, la petite bête ne l'entendait pas de cette oreille. Il se mit à hurler et à bouger dans tous les sens. Il finit par glisser des bras de sa propriétaire et courut dans la travée centrale. Le visage de Zakarine devint pourpre. Ses mains devant la bouche pour étouffer un cri d'horreur et de honte, elle n'osait plus bouger. Elle chuchota d'une voix un peu plus forte que la normale afin d'appeler son jeune chien.


Atila! Atila! Pssssssssssss! Viens ici!! Atila!

Elle était pliée en deux derrière la rangée de devant pour se cacher mais c'était déjà trop tard, le mal était fait et bien fait. Atila se dirigeait vers Equemont, lorgnant sur le beau manteau. La cérémonie virait presque à la farce. Zakarine ne savait plus où se mettre, quel gâchis!
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Emericbr
Une bien belle tenue portée pour un grand évènement. Ce n'était pas tout les jours que Mounty était sacré Grand Duc. Ou Grand Trou Duc, comme dirait un certain tubercule. Enfin, je crois. Qu'importe. Voilà le troll avec sa belle tenue, accompagné de sa belle rousse, elle aussi dans une magnifique robe. Mais ils n'étaient pas venus qu'à deux. Atila, un petit Beagle d'à peine quelques semaines, accompagnait l'heureux couple. Et ce n'était pas sans faire d'histoire. Après les avoir retardé le couple à force de pause pipi, le chien était tout excité de sa sortie.

Bien sûr, ce qui devait arriver arriva. Alors que les deux amoureux étaient installés, la bête échappa au contrôle de sa maîtresse pour se faufiler sous les jambes des fidèles puis dans l'allée. Atila fonça vers le récipiendaire pour se faufiler dans son manteau.


Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi...

Zak semblait rouge de honte et tenter tant bien que mal de rappeler la bête. Des murmures commençaient déjà à s'élever de la foule. Une situation plutôt embarrassante, vous en conviendrez. Le troll jeta alors un coup d'oeil autour de lui, avant de lâcher un sifflement fort et autoritaire qui retentit dans tout l'édifice, brisant ainsi le silence relatif qui y régnait encore. De nombreux visages se tournèrent dans sa direction, mais l'appel du maître eut raison de l'indiscipline de l'animal. Celui-ci revint alors d'un pas rapide et la queue entre les jambes et l'air coupable vers Emeric, qui, avec un regard inquisiteur, attrapa le chien.

Toi, tu vas devoir apprendre à te tenir tranquille. Tu bouges pas, tu ne gueules pas, ou je me fâche.

Si le jeune chiot ne comprenait certainement pas les mots de son maître, il pouvait sentir dans sa voix et son regard autoritaire qu'il venait de faire une grosse bêtise et qu'il ferait mieux de se faire oublier.

Après tout, il fallait bien que jeunesse se fasse. Même si l'animal était plus qu'adorable, il fallait lui inculquer une discipline dès son plus jeune âge. Emeric voulait un chien obéissant, bien dressé. Pas une bête qui voudrait faire sa loi à la maison. Il ne partait pas avec une longueur d'avance, il allait y avoir du travail...

Une fois la boule de poils rappelée à l'ordre, Emeric releva le nez pour constater tout l'attention qu'il avait attirée. Il pencha alors doucement la tête vers la rousse pour lui murmurer :


Tu crois que je devrais le sortir ?
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Melian.de.ventoux


Envoyée par le Comte du Béarn pour le représenter lui et leur province lors du Sacre, Melian avait donc fait le voyage jusqu'en la belle Bretagne. Accompagnée de deux de ses suivantes, Louison et la jeune Selene, elle avait pris un peu de repos et s'était changée avant de prendre la direction de la Cathédrale. Elle avait opté pour sa robe à tassel bleu et or avec escoffion et bijoux assortis, tant pour faire honneur à son pays qu'à celui qui les recevait en ce grand jour.



Entrant dans le lieu saint, la jeune Duchesse, puisqu'en ces terres l'entièreté de ses titres était reconnue, elle avisa la disposition des lieux et repéra les dignitaires étrangers tout au devant qu'elle s'en fut donc rejoindre accompagnée de ses suivantes.

L'on vit finalement le Grand Duc remonter la nef. Puis, Monseigneur Catelineau débuta la cérémonie, que la Chancelière du Béarn suivit avec la plus grande attention.

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Imagine
Elle aussi est là et depuis le tout début, dans l'intention d'avoir une place au plus près Mais tellement de monde, qu'elle est encore à l'extérieur au milieu de la foule. Impossible de s'approcher du parvis, ni même des escaliers.

Elle s'est apprêtée. Elle s'est dit que c'était le jour pour elle de porter une robe qui sortait un peu de l'ordinaire. Elle en couds de très jolies mais pour les autres. car sa vie ne lui offre pas d' occasions de se glisser dans les magnifiques robes que la noblesse se paye. Alors sans pour autant se déguiser en noble, car ce serait déplacé et limite ridicule eu égard sa condition, elle s'est rappliquée dans des tissus en peu plus couteux qu'à l'accoutumée pensant faire honneur à ce jour sacré.

Hélas, on ne verra que son nœud dans les cheveux et encore s'il tient jusqu'à la fin de la cérémonie. Serrée comme une sardine, au bon milieu de la masse Bretonne , elle est ballotée à droite et à gauche, emportée par les mouvements de la foule. Elle n'a rien vu de l'arrivée du Grand Duc, Equemont. Tout juste si elle a aperçu l'arrière de ses cheveux, en sautillant. . Et encore, elle suppose que c'était lui, sans en être totalement sure. Si ça se trouve elle a suivi des yeux , la tête d'un laquais.



Si à l'intérieur de la cathédrale régne un silence religieux, dehors, ça parle fort, ça crie, ça pousse. Elle ne voit rien, n'entend rien de la cérémonie. Elle pourra juste dire qu'elle y était.
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