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[RP] Sacre du Grand Duc

Veneny
Il hausse les sourcils, étonné par ce qu'il venait de voir. Avait-il vu un chien se promener au beau milieu de la Cathédrale ou bien avait-il trop forcé sur la prune avant de venir à cette cérémonie ? Il sourit, touché par le petit chien, jusqu’à ce qu'un sifflement, résonnant dans la Cathédrale, le fasse sursauter. Son pauvre petit cœur avait bien failli lâcher. Il s'avança au milieu de la nef alors qu'un brouhaha commençait à s'installer. En vérité, les regards étaient tellement porté sur le petit chien que la présence du Vicaire était presque transparente. Il prit la parole, furieux.

Qui ose interrompre une Cérémonie Sacrée ?

Il scrutait l'assemblée afin de voir un quelconque visage noyé sous la culpabilité. A peine avait-il eu le temps de lever les yeux qu'il perdit le chien de vue. Mais que foutait les soldats ? Il se tourna vers des garde qui ne glandaient rien.

Gardes ! Trouvez le responsable ! Et trouvez-moi ce chien !

Il savait bien que les chances de trouver le coupable étaient minces voir nulles. Les gardes avaient l'air paumé et firent mine de chercher. Ils avaient même l'air de cacher quelque chose. Bande d'incapable. Veneny partit dans la fameuse petite pièce afin de chercher le "matériel" nécessaire pour la suite du Sacre.
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Coldtracker
Le Duc De Rhuys sourit, il avait repéré d'où cela venait mais il n'y avait nul danger et il n'était là que pour la sécurité et il ne voyait pas de tracas à l'horizon....

Comme dirait un Prince Montfort, il laissa pisser...

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https://www.youtube.com/watch?list=PL01C9D3CD185686B8&feature=player_embedded&v=6yj49byt7h8
Equemont
Pour une rare fois de sa vie, Equemont se laissait faire. Il se laissa passer l'anneau à la main droit, qui signifiait son pouvoir. Il n'arrivait pas à connecter toutes les paroles dites par les clercs, mais il ne doutait pas de leur effet.

On vint lui déposer un manteau d'hermine sur les épaules, augmentant considérablement son volume. Un ours polaire, vu de dos. Peut-être d'ailleurs cela attira-t-il Atila le Un, qui voulu montrer sa toute puissance au montre des glaces. Mais Equemont ne perçut pas vraiment le ramdam que ses amis les Trégorois faisaient. Un Atila dans un jeu de quilles ces bas-Bretons !

Il regarda du coin de l'oeil le Vicaire qui piquait une petite crise. C'est à cet instant qu'Equemont vit derrière son affabilité une propension à allumer des brasier pour expurger le monde du mal.

Et le Sacre suivait son cours.

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Ysil
Ysil écoutait religieusement le discours de Cathelineau. Soudain elle se demanda quelle mouche piquait le Vicaire ....
Elle regarda autour d'elle et s'aperçut que les gardes du Grand Duc ne bronchaient pas .... un chien, un malheureux chien divaguait dans l'édifice ... Lui aussi était une Créature du Seigneur !
Elle secoua la tête et reporta son attention sur Equemont du Salar.

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Esmylady
Elle avait besoin de prendre l’air la Esmy. Les murs de l’université semblaient se refermer sur elle et cela n’était pas bon signe.

De ce fait, pour voir du monde en ébullition, entendre les commentaires, les hourras, les «à bas», les rires, quoi de mieux que la primatiale un jour de couronnement d’un grand duc, et de nouveau un grand duc trégorrois, Tréguier était une manne et la cité en était fière.

Elle faisait partie du peuple et ne pouvait donc pas entrer dans la primatiale. Et elle n’avait pas reçue d’invitation pour cela, un oubli sûrement.
Pour essayer de se faufiler, il valait mieux ne pas essayer car la compagnie chargée de la sécurité était imparable et tant mieux quelque part, on avait au moins ça en Bretagne.

Elle se trouva donc une place sur un muret après avoir joué des coudes et écoutait le brouhaha ambiant.

Et d’entendre l’un.


Tu le connais toi ce grand duc trégorrois qu'ils disent ? C'est quel patelin ça d'où qu'il sort ? C'est en Bretagne ?

Et celui ci de répondre.

Un très gros roi ? Oui c’est ben vrai que vu d’ici, il a l’air enveloppé et rubicond, bon c’est vrai le temps est lourd et orageux, ça n’aide pas. Se mettre une fourrure avec ce temps là, on a pas idée ma doué !

Et l’autre d’entendre la moitié des mots avec le bruit.

Enveloppé, j’sais point, mais con, j’le connaissions point pour en juger. J’fréquentions point la haute moué !

Et d’y aller de rire gras et la Esmy de sourire en attendant la sortie du presque grand duc trégorrois, tout en leur précisant pour ne pas les laisser inculte.

Oui il est breton bien sûr, de Tréguier ou Landreger si vous préférez, ville des trégorrois, ma ville.

Et les trois de la regarder avec un air de lui dire, "namého, de quoi elle se mêle celle ci ?". Elle les regarda en souriant sans rien ajouter, les laissant à leur conversation approximative.

Elle entendit également des cris et du barouf venant de l'intérieur de l'édifice. Tiens se dit elle, ils doivent l'acclamer, il doit être grand duc.

Et de se lever de son mur pour mieux voir la sortie.

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Veneny
Décidément, si l'on pouvait siffler comme un gougnafier dans un lieu Saint rompant ainsi le silence qui est censé y régner et laisser son chien se promener dans la nef durant une cérémonie sacrée mais qu'on ne dise rien parce que c'est un "chien trop choupinou", alors Veneny ne comprenait plus rien à la Discipline. L'argument de la Créature de Dieu ne marche pas à chaque fois. Le respect se perd, il faut croire.

Revenant de la petite salle, il se place à l'entrée de la Cathédrale en portant un coussin en velours sur lequel reposait un magnifique sceptre qui luisait et était fort bien décoré. Encore irrité par la réaction des gardes dont il finirait bien par se venger, il s'avance à travers la nef, prenant garde de ne pas se prendre les pieds dans sa soutane ou encore de renverser l’instrument régalien.

S'approchant du Grand-Duc, il s'agenouille et lui tend le coussin des deux mains, récitant des prières.

Prenez le Sceptre, enseigne de la puissance, assavoir, la droite verge du Grand Duché, verge de vertu, par laquelle vous gouverniez vous même, défendiez contre les méchants par royale puissance la sainte Eglise, qui est le peuple Breton Aristotélicien à vous commis de Dieu : corrigiez les mauvais, pacifiez les droituriers, et les veillez, à ce qu’ils puissent par votre aide tenir la droite voie : afin que du Royaume temporel vous parveniez au Royaume éternel, aidant celui duquel le règne et empire est sans fin permanent aux siècles des siècles.

Seigneur, fontaine de tous biens, Dieu auteur de tous bons effets, donnez, nous vous supplions, à votre serviteur de bien gouverner celle dignité qui a acquise : vous plaise lui corroborer l’honneur auquel vous lavez constitué, honorez-le par dessus tous les Rois de la terre, enrichissez-le de bénédiction abondante, consolidez-le de ferme stabilité au trône du Grand Duché. Visitez-le en lignée, donnez lui longue vie, en ses jours naisse toujours justice, enfin qu’en joie et liesse il ait gloire au Royaume éternel. Par le Très Haut.


Il attendait, toujours à genoux, que le Grand-Duc prenne le Sceptre afin de poursuivre la cérémonie qui avait pris des tournures d'une énième fête de la bière.
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Indri
C’est long et je me fais chier. Royalement peut-être, mais bon … alors je baille aux corneilles. Et quand l’ennui guette, les petites voix de la conscience s’enclenchent.
Qu’est-ce qui m’a pris de venir à cette cérémonie ?
Peut-être y étais-tu invitée ?
Mouais. Mais de là à s’installer au second rang … y’a des limites !

Et les sièges des cathédrales, aussi majestueuses soient-elles, n’étant pas réputés pour leur confort, j’ai mal au derche et gigote donc sans cesse. Ce n’est pas mon voisin péteur qui oserait s’en plaindre.
Pour éviter que les gens ne s’endorment sans doute …
Certes, mais ça ne leur évitera pas de mourir … d’ennui !
Pas faux. Mais un cadavre fait bien souvent moins de bruit qu’un endormi.

J’essaye vainement de trouver une position confortable. Et me retrouve finalement, tête baissée, pour ne pas dire avachie, mains jointes et posées sur les genoux, yeux fermés … la position d’une pieuse coincée, appropriée aux circonstances. Je me laisse simplement bercer par la litanie des intervenants et vu de dos, cela devait être cocasse. Une tête dodelinant de gauche à droite puis se redressant d’un coup, droite comme un i ; rebelotte ;un tronc accompagnant la manœuvre et penchant dangereusement du côté où il voulait tomber ; … … Avez-vous déjà remarqué combien il était difficile de lutter contre cet état lorsque l’on est supposé rester immobile et concentré ?

Hélas, ce qui devait arriver, arriva. Et doucement, je ne manque pas de sombrer dans les bras de Morphée. Jusqu’à ce qu’un sifflement strident ne résonne dans la bâtisse et me réveille en sursaut. C’est alors que, conditionnée par des mois de vadrouille en tout genre, je me redresse sur mes pieds, me tourne vers l’origine du brouhaha et dégaine ma lame (précautionneusement cachée sous le mantel emprunté pour l’occasion à mon père).
Vas y. Embroche-le !

Les brumes de sommeil envahissant mon cerveau s’évaporent petit à petit et je me rends compte de la situation. Je ,moi, toute seule, fait face à quasi toute la haute société bretonne et la menace. Ni plus, ni moins. Si la situation n’avait pas été aussi humiliante, j’aurais trouvé ça plutôt téméraire et classe. Je remets donc délicatement Cipic dans son fourreau, histoire de ne pas affoler tous les gardes présents, et sourit niaisement.
Je ne vais pas lui trouer la pense parce qu’il a eu l’outrecuidance de déranger la quiétude des lieux, tout de même.

Cependant, quand on porte un tel nom, il n’est pas très convenant de faire des vagues (*). Et je prie intérieurement pour que quelque chose ou quelqu’un détourne l’attention de l’assistance. À croire que Dieu existe car dans l’instant, le petit jeune se met à enguirlander l’assemblée et plus personne ne fait attention à moi. Je profite de ce répit pour me rasseoir calmement non sans jeter un regard de biais à mes voisins afin de leur expliquer le malentendu si nécessaire.


(*) waw … quel jeux de mot ! La narratrice s’auto congratule !
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Zakarine
Décidément, cette cérémonie virait vraiment à la farce. Zakarine n'avait pas eu le temps de répondre à Emeric qui lui demandait s'il devait sortir le chien que le Vicaire les rappelait à l'ordre. Il leur fit un sermon du tonnerre de D.ieu. Je ne vous raconte pas la honte que la rousse ressentait. Elle fit signe de la main à Emeric de vite s'asseoir afin de ne plus être vus. Si elle avait pu se cacher dans un minuscule trou de souris, elle l'aurait fait. Seulement, son attention fut vite attirée par l'attitude d'une femme, à peine éloignée d'eux.

Zakarine se mit à pouffer malgré elle, la main devant la bouche. Elle reconnut Indri de Guérande. L'arme à la main, elle menaçait on ne savait pas qui et se rassit aussitôt. La Trégorroise s'adressa à son compagnon en chuchotant.


Tu fais comme tu veux Eme. Mais je crois que Atila n'est pas le bienvenu ici.

Elle regardait la boule de poils qui recommençait à s'agiter dans les bras d'Emeric.

Il risquerait de recommencer, regarde-le. Il va aussi falloir qu'il fasse ses besoins. Il ne tiendra jamais jusqu'à la fin de la cérémonie. On aurait mieux fait de le laisser à quelqu'un pour nous le garder... pfff


Toujours cachée par la rangée de devant, Zakarine se pencha un instant pour faire des câlins au chiot. Depuis qu'il était entré dans leur maison, la rousse en était devenue complètement gaga. Elle se redressa ensuite et regarda la suite de la cérémonie qui se déroulait sous ses yeux. Elle donna la main à son amant et la serra dans la sienne, comme pour lui donner le feu vert. Elle se tourna ensuite vers lui et, le plus discrètement possible, lui souffla un da garan Mamour.
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Pachillou
À peine a-t-il mis un orteil à Rennes que Pachillou, Chambellan du Bourbonnais-Auvergne de son état mais actuellement en séjour en tant que touriste et amateur de vieilles pierres, a reçu quelques missives de la chancelière bretonne pour la saluer, de l'ambassadrice bretonne et grande amie pour l'inviter à venir au Sacre. Pour un voyage incognito, voilà qui est fichu.
Et comme il avait pris cette année un abonnement pour les sacres de Ducs bretons, il ne pouvait pas décliner cette invitation. De toute façon il aimait les mondanités, inutile de se voiler la face.

Il annonce à ses compagnons de voyage qu'il se rend au sacre et les invite à l'accompagner. Certains le suivront peut-être d'un peu plus loin, il ne le sait encore.

Il entre discrètement dans la cathédrale, alors que la cérémonie était en cour. Emmy apposait déjà le manteau ducal sur les épaules du Grand Duc. Il lui faudrait aussi croquer son visage à celui là, il prendra bien le temps de l'observer quand il sera assis... mais pour l'instant il faut chercher sa place. Heureusement, il connait le chemin, et s'en assure en repérant de loin Anne Solenn Wolback, entourée d'autres dignitaires.
Il s'avance en direction des bancs du premier rang et salue discrètement la chancelière bretonne, ainsi que son homologue bourguignonne qu'il reconnait aussitôt : Johanna Faust.


Adissiatz Eiçelenças. J'arrive tout juste à ce que je vois.

Puis fait silence, et admire, les yeux intensément fixés sur la cérémonie en cours.
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Annesolenn_wolback
Anne absorbée par la cérémonie avait cessé pendant un instant de surveiller l'entrée de la Cathédrale. Un chuchotement discret dans son oreille droite la fait légèrement sursauter.

Elle lève les yeux et rencontre le regard rieur du Chambellan du Bourbonnais-Auvergne: la "Bête"* du Gévaudan a répondu à l'invitation.

Le visage du chambellan de Bretagne se fend d'un large sourire et, dans un discret murmure pour ne pas perturber la cérémonie, elle lui souhaite la bienvenue.


Demat, Excellence, vous êtes venu, nous en sommes tous honorés. Soyez le bienvenu.

*Allusion à un déguisement porté par le chambellan lors d'un bal masqué.

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Equemont
Equemont ne sentait pas encore la douleur dans ses genoux malgré la durée de son agenouillement. Le coussin le protégeait plus qu'il ne l'avait espéré. Il conservait sa mine grave, tout en recevant le sceptre. On touchait à la fin de la cérémonie.

Equemont sentait une légère impatience gagner ceux qui étaient dans son dos. Lui ne le ressentait absolument pas, étant l'acteur principal de l'acte de son sacre.

Maintenant, la couronne.


Edit balises passionnantes
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Constant.de.navarre
Constant était discrètement venu assister à la cérémonie. Savant mélange de curiosité et d'interrogation. Placé derrière une pilasse, on pouvait difficilement s'apercevoir de sa présence. Un peu comme à l'habitude. Faste et sérieux tranchent avec la grandiloquence de certaines situations. Un sacre en somme.
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Cathelineau.
On apporte alors le coussin sur lequel est posé la couronne. Il n'y a que deux personnes qui peuvent officiellement la toucher en Bretagne, le Grand Duc bien sur et le Primat uniquement le jour du sacre.

Plaise à Dieu de vous couronner de gloire et justice, d’honneur et d’œuvre, de constance. Afin que par l’office de notre bénédiction avec droite foi et fruit multiplié de bonnes œuvres vous parveniez au Royaume perpétuel, par la largesse de celui duquel le règne et empire est permanent dans les siècles de siècles.

Il prend alors la couronne qu'il tient juste au dessus de la tête du Grand Duc et dit alors.

Prenez la couronne du Royaume au nom Au nom du Très-Haut, père de l'humanité, de ses archanges et de ses saints. Au nom de ses prophètes: Aristote et Christos.. Au nom des sept saints fondateurs de la Bretagne, St Brieg, St Tugdual, St Pol de Leon , St Patern, St Kaouritin, St Samsom et St Malo. Afin que méprisant l’ancien ennemi, et délaissant la contagion de tous vices, vous aimez justice, miséricorde et jugement. Et ainsi justement, miséricordieusement et pieusement vous viviez, afin que vous receviez de notre Créateur la couronne du Royaume éternel. Prenez, dis-je, la couronne, laquelle vous entendiez signifier gloire et honneur. Et que par celle-ci vous entendiez être participant de notre ministère. De façon, que comme nous sommes en l’intérieur pasteurs et recteurs des âmes, ainsi vous soyez toujours prêt pour défendre contre toutes adversités l’Eglise Aristotélicienne, et le Grand Duché de Bretagne que vous a été donné de Dieu.


Dieu d’éternité, Duc des vertus, visiteur de tous ennemis, bénissez votre serviteur, conservez-le en longue, sainte et prospère félicité. En quelqu’endroit qu’il invoque votre aide assistez-le aussitôt, gardez-le et défendez-le. Octroyez lui, nous vous en supplions Seigneur, les richesses de votre grâce. Accomplissez en bien son désir. Par notre Seigneur.


Il pose alors la couronne sur la tête du Grand Duc. Il invite ensuite le Grand Duc à se relever, recule de deux pas et prononce la phrase qui va clôturer le Sacre.

VIVE SA MAJESTE EQUEMONT GRAND DUC DE BRETAGNE !
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Mael.de.kerdraon
Et me voila dans l'ambiance du moment a reprendre après Cathelineau tout en applaudissant

VIVE SA MAJESTE EQUEMONT GRAND DUC DE BRETAGNE !
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Equemont
Alors que la couronne était posée sur sa blonde tête, Equemont était encore en train de songer aux paroles du Primat. Cette fois s'en était fait, et cela lui pesait sur le crâne. Habitué du heaume, il ne broncha pas et garda le cou bien droit.

En se tournant vers la foule, il détailla les présents et les absents. Quel spectacle ravissant que ces tenues de dame ou ces apparats de messire. Le sourire n'était toujours pas au rendez-vous, l'heure était grave !




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