Taliesyn_de_montfort
Plus mon rang a d'éclat, plus l'affront est sanglant.
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- Je sens son genou venir m'écraser une vigueur naissante, comme pour contrer ce qui l'attendait dans les très proches instants. Elle saisit mes cheveux, avec une certaine arrogance à l'image de son tutoiement mal habille. Mon cuir chevelu résiste, cette douleur est loin de celle déjà perçue, ne serais-que lorsque lors d'un duel on vint me labourer le dos du tranchant d'une épée.
- Votre...
Mon regard, se durcit, une nouvelle fois, elle oublie son rang et à l'image de son genou sur mes parties, elle oublie que son équilibre ne tient que du fait que je la laisse reposer sur moi. Après avoir pensé que d'être dans un bordel signifiait une sorte de frontière avec le monde réel qui existait une fois passer la porte.
- Votre altesse... Ne sois pas vulgaire.
Et d'agripper le céans de mes deux mains pour la soulever, mettant un terme à cette menace. je me lève dans un même temps et viens à placer ses hanches sous mon bras, une humiliation de plus. Je regarde en direction de la vieille mégère, il n'y a pas besoin de plus qu'un regard pour qu'elle me désigne la chambre libre. Un paquet sous le bras, la gamine nue, ne pèse pas lourd. Je prends le temps pour aller jusqu'à cette chambre, pour qu'elle ait le temps d'appréhender la prochaine étape, mais aussi pour que cet itinéraire lui revienne en mémoire à chaque fois qu'elle sera dans cette pièce. Que son rang de princesse du bordel soit déchu, que son caractère soit brisée.
Assez rit, maintenant, on va voir ce que tu vaux.
Le jeu était terminé, j'étais venu à bout de certaines résistances, avait affichée devant toutes les catins qu'elle n'était rien qu'une des leurs qui avait tenté de résister, sans réussite. Et il fallait maintenant que cette résistance soit punie, que l'ordre des choses soient respectées. Dans un bordel, il n'y a qu'homme qui jouit, femme subit, et toute résistance doit être plus douloureuse pour celle qui la tente que pour celui qui voit s'offrir cette résistance. Il fallait qu'elle comprenne, que plus que la liaison charnelle douloureuse qui allait s'opérer, j'allais lui prendre plus qu'une virginité je lui laisserai ma marque. J'ouvre la porte d'un coup de pied et balance la gamine sur le lit, refermant la porte à double tour. Je balance mes chausses qui étaient déjà délacés, souvenez-vous, de coups de pieds dans le vide pour les envoyer à l'autre bout de la pièce. J'enlève ma chemise par le haut, laissant les cicatrices de mon dos apparaître. Puis je me tourne vers elle.
Prête ou pas, c'est ton heure.
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