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[RP] La cérémonie à la Basilique de Chambery

Fanny_de_ruaire
Trois jours de voyage aller, trois pour le retour...

Ralalala quelle histoire pour Fanny de quitter son atelier et Argentan!

D'une qui resterait sur place pour veiller sur l'attachiante dont on lui a confié la garde, de deux quelle sottise allait elle encore pondre en son absence?

Mais non non non et non! Fanny avait promis à Nerval et Victoire ! Elle y serait!

Après avoir bouclé son atelier de couture et d'enluminure car on ne sait jamais! Et non on ne pose pas ses pattes sur les affaires de Fanny! Nanmého!


Allez fouette cocher! Et fais vite!

Non la patience ne fait pas partie non plus des vertus de Fanny...

Et elle a bien raison... parce c'est qu'elle serait presque en retard en finalité
!

Hop hop changement de tenue...



Et entrée discrète dans le fond de la basilique... Pour profiter de la vue du défilé des toilettes de ces dames et damoiselles et s'amuser à reconnaitre la griffe des différents Maistres couturiers du Royaume.
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Leonin
Et encore une invitation ! C'était la saison, mais il ne risquait pas de s'en plaindre, loin de là, surtout pour un tel évènement. C'était son vieil ami, enfin, ami de longue date, non qu'il n'était pas vieux, comme lui, tous les deux étant dans la fleur de l'âge. Endossant sa tenue qu'il avait prévue pour ce mariage, il était fin prêt. Il n'attendait que sa chère et tendre, impatient, se demandant quelle tenue elle avait décidé de mettre.



L'un comme l'autre, fins prêts, ils se rendirent à la basilique de Chambéry. Evidemment, ils étaient un peu en retard et Léonin en profitait pour ronchonner allègrement. Mais en réalité, le chemin fut bien court et il y avait du monde qui étaient arrivés avant eux. Ici ou là, quelques personnes qu'il connaissait au moins de vue, d'autres qu'il n'avait pas vu depuis si longtemps. Evidemment, dans le lot, il ne pouvait y avoir que sa vassale Anaïs, oui, une Vandimion, mais une de ses vassales.

Wendoline, toujours accrochée à son bras, ils s'approchèrent d'elle. Léonin, souvent mal à l'aise lorsqu'il y avait trop de monde, préférait souvent, soit se mettre dans un coin où il pouvait tout voir ou se rapprocher de quelque tête connue.


Coucou Anaïs ! Quelle joie de te revoir, depuis le temps ! Je te présente Wendoline de Sisley, ma compagne, qui réussit à me supporter. Wendoline, je te présente Anaïs de Vandimion, une de mes vassales.

Mais à cet instant, il venait d'apercevoir son vassal, l'empereur ! Oui, un de ses vassaux était l'Empereur et il n'arrivait toujours pas à s'y faire. Il fallait absolument qu'il aille au moins lui dire un petit bonjour.

Hum ... Excuse-moi, on se reparlera un peu si ça ne t'ennuie pas, je voulais te présenter au moins ma Wendy.

Et il attire Wendy, toujours accrochée à son bras vers Elias.

Bonjour Votre Altesse Impériale. Il n'y arriverait surtout pas à s'y faire à ce prédicat et surtout à le vouvoyer en public. Comment allez-vous ? J'espère que vous avez fait un bon voyage.
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Guillaume_de_jeneffe
Après son absence de la vie des Giffard – oh, en tout bien tout honneur, rassurez-vous, vous ne trouverez là nulle cause pour invalider le mariage –, Guillaume avait reparu dans le lieu qui, d'habitude, les réunissait. Mais celui-ci était bien morne. Malheureusement. Et les quelques mots échangés n'avaient guère réveillé ce qu'il ressentait précédemment. Aussi, quand il avait appris – par invitation indirecte – que la chevalier se mariait, il fut déçu. De ne pas être l'heureux pendu, peut-être, car malgré son âge il aimait à penser pouvoir encore séduire, d'être devenu de son fait si étranger qu'il ne l'avait pas ouï de vive voix, surtout.

Aussi mit-il les petits plats dans les grands. De Bruges, il s'embarqua en direction du Piémont, qu'il traversa ensuite d'une traite, accompagnée d'un large sac de cuir qui brinquebala sans cesse. Heureusement qu'il n'avait pas prévu d'offrir des œufs ou des pierreries aux heureux époux ! Non, ce qu'il avait prévu était tout autre. Et on le découvrirait bien assez tôt. Pour le moment, le chevalier se changeait, dans une chambre d'auberge, abandonnant sa protection de cuir bouilli et sa cape de voyage pour un étonnant pourpoint de... sinople ! Que rehaussait quelques fils de gueules. C'était une première depuis bien années, voire une première tout court mais le narrateur avoue confusément – en fait non même pas – ne pas se souvenir de tous les artifices dont il affubla sa pauvre marionette. Pour le reste, tout disait son obédience chevaleresque puisque cape d'azur, épée au flanc et collier étaient ceux de la Licorne.

Arrivant sur place, il avisa la foule, y cherchant sa sœur d'armes qui lui avaient dit se rendre elle aussi en Savoie.

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Wendoline
Le couple fraîchement arrivé de Strasbourg où s'était déroulé le couronnement du nouvel Empereur Impérial, avait pris pension dans une auberge confortable afin d'y prendre quelque repos avant de se rendre à la Basilique. Promenade dans le parc, bains parfumés, tenues revêtues et c'est l'heure de rejoindre l'édifice. Tout à coup elle s'arrête, moment de panique, son étole !!! Heureusement, elle met rapidement la main dessus, du moins l'oeil en premier et s'en saisit. Pas d'esclandre à l'église, ses épaules seront recouvertes.
Ils devaient assister aux noces d'un ami de longue date de son Léo et si par pur hasard elle avait par le passé croisé une ou deux fois la jeune mariée, le futur époux était pour elle, un pur étranger.
A voir le visage radieux de son compagnon un sourire se dessina sur ses lèvres. Il évoluait au milieu de connaissances plus ou moins perdues de vue quand il s'approcha d'une jolie rousse qu'il lui présenta.


Enchantée Damoiselle, c'est un plaisir de rencontrer une vassale de mon Léo

Autour d"eux les couples échangent entre eux, un sourire par-ci, un signe de tête par là. Et un Léo qui aperçoit un autre de ses vassaux et l'entraine. Amusée elle presse un peu son bras, elle aime le voir ainsi détendu et elle espère être présentée au couple de mariés. Toutefois, il arrête sa course devant Elias de Cheroy.

Une gracieuse révérence


Votre Majesté Impériale, c'est un plaisir de vous revoir



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Bastian..
Les roues du carrosse continuèrent à se marteler sur le chemin qui mena à la capitale de Savoie, Chambéry. Cette ville fortifiée, l’Impérial, ne la connaissait que très peu, peut-être une, voire deux visites maximales dans toute sa vie. Mais pour cette occasion, où il assisterait à une union de la haute noblesse, l’ex franc comte était bien accompagné. Et pour cause, depuis de longs mois, il n’avait pas quitté les terres comtoises, par devoir au sein de la province en tant que politicien et noble. Mais cette fois-ci, il pouvait souffler, se détendre et profiter.
Quoi de mieux que de profiter de la présence de son épouse, pour s’occuper pendant ce long trajet, à l’abri des regards pour un moment intime, et prendre plaisir des bienfaits de la grossesse pour se divertir dans une danse de chair.

[Un peu plus tard]

Le son des cloches se fit entendre, alors qu’ils arrivèrent en bas des escaliers de la Basilique de la capitale. L’air de rien, quelques minutes pour s’assurer que sa tenue était bien ajustée, que tout était bien en place et l’oriflamme baissée, Bastian descendit le premier et tendit sa main pour aider son Impérieuse à sortir en toute sécurité.


.

Ensemble, ils gravirent les marches menant aux portes du parvis et pénétrèrent silencieusement dans l’édifice pour assister à la cérémonie. Un petit regard vers l’Empereur qu’il salua d’un mouvement de tête, l’Impérial, resserra son étreinte au bras de sa femme et se pencha vers elle :


Si jamais la cérémonie dure, j’ai bien une idée en tête ma mie.
Bertrand
Bertrand avait reçu par pigeon hypersonique une invitation pour le mariage où il fallait être....
En effet ce n'est pas tous les jours que les mariés ont pour témoins un empereur....
Bon certes quand il avait dis oui il n'étais pas encore élu.....
En plus un mariage qui sonne comme un pacte entre le royaume de France et l'empire dont l'un et l'autre des protagonistes sont issus.

Bertrand avait chevauché une grande partie de la semaine pour arriver a temps en Savoie, là encore une découverte car Bertrand n'avait jamais mis les pieds dans ce comté et pourtant il y avait des paysages et sites dignes d'intérêts a n'en point douter.

Bertrand malgré tout arriva un peu en retard, lui qui n'aimait pas se faire remarquer.... pour ce coup là c'était loupé!!!

Bertrand se glissa dans l'imposant bâtiment où nombre de têtes connues, et inconnues se pressaient pour accompagner les tourtereaux.

Il scruta rapidement la foule et ne tarda a remarquer la duchesse blonde qu'il cherchait, une place semblait lui tendre les bras juste a coté d'elle .... aussi s'approcha t-il a pas de velours autant pour ne pas déranger que pour surprendre la blanche...

Puis lui glissant à l'oreille...


C'est une bien jolie serpillère que vous portez là !!! ..... heu .... robe pardon!!!
Verrazzano
[Dans la chambre à Chambery]

Installé confortablement dans son fauteuil alors qu'il était prêt à se mettre en route depuis un certain moment, le Gouape n'avait d'autre chose à faire que de prendre plaisir à se rincer allègrement les yeux sur ce qui se passait en face de lui dans l'autre pièce. Et quand bien même elle prenait un temps fou à s'habiller, l'étalage impudique de son corps alluma si bien ses ardeurs que les minutes s'écoulèrent pour lui à un rythme démentiel. Pour sûr, la voir arborer une robe orangée rappelant la chair juteuse d'une mandarine, si bien qu'on voudrait y mordre, valait sans aucun doute toutes les emmerdes qu’occasionnait le mariage du frère et de la marraine de cette dernière. Quoiqu'en y repensant, c'était surtout une bonne occasion pour lui de goûter aux victuailles de la haute société, il espérait très fort y voir un immense buffet sur lequel il se jetterait sans aucune hésitation. Dans le pire des cas, il s'amuserait un peu avec son insatiable rouquine. Héhé.

« Verra t'es prêt ? »

Bien sûr qu'il l'était, car contrairement à elle, il ne mettait pas autant d'énergie à peaufiner le moindre détail de son accoutrement. D'ailleurs si ça n'avait été que de lui, il se serait présenté dans ses défroques de tous les jours. Mais bon, apparemment il était hors de question qu'elle présente son amant en le laissant paraître comme de la simple gueusaille. Ainsi donc, il avait revêtu les vêtements de son choix malgré l'inconfort ressenti à afficher une allure si propre.



« Ouais, j'suis prêt ! »

Tiré de sa torpeur, il lui sourit en retour histoire de montrer qu'il n'était pas complètement obnubilé par ses préparatifs, même si le contraire lui aurait fait grandement plaisir la connaissant.

« J'imagine qu'il va y avoir du monde, pis du beau monde en plus, ils vont tous être coincés, ça me fatigue d'avance hein. Je vais devoir faire des courbettes et des ronds de jambes piouff..je crois qu'en vrai ça me fatigue un peu tout ce manège. Tu crois que je suis obligée dis ? Après tout, personne me connait..si je me fiche dans un coin, à l'abris de tout le monde, personne me verra et j'aurais besoin de parler à personne, juste faire acte de présence pour Nerval et Victoire. »

C'est à ce moment que l’horreur le frappe, si elle devait s'obliger à faire tout un tas de courbettes, le devait-il aussi? L'enthousiasme qu'il avait au départ fît place à un écœurement certain, l'idée de se rabaisser par politesse était contraire à tous ses principes, sauf si ça en valait vraiment le coup.

« Y'a qu'à s'trouver un coin tranquille, on pourra s'amuser un peu à c'mariage. Héhé. »

Par s'amuser, il entendait bien sûr à s'isoler des autres convives pour retirer la robe de sa bien aimée et faire plus encore. Au diable si cela venait à choquer les principaux acteurs de l'événement, il estimait avoir le droit de s'amuser autant qu'il en avait envie. Et pour le reste, il s'en fichait complètement que les futurs mariés aient vécu des moments difficile, ça ne pouvait aucunement être comparable à ceux vécus par un homme qui s'est extirpé de la fange qu'à la force de ses bras et une bonne dose de charme exercée auprès des dames. Le rire de la rouquine réussit néanmoins à soigner son humeur maussade et c'est avec un sourire charmeur qu'il accueillit ses lèvres si appétissantes. Elle était belle et il la désirait plus que tout au monde à défaut de pouvoir posséder celle là même qui lui ordonnait de se salir les mains. Mais soit, son bonheur s'était finalement présenté avec la rencontre d'Anaïs.


[Sur le parvis]


Afin de conserver les apparences, au moins le temps de leur arrivée, il se jeta en premier hors du carrosse et accepta d'aider sa belle à en descendre comme un parfait gentilhomme après qu'elle lui en ait fait la demande. Sans cela, l'idée ne lui aurait jamais traversé l'esprit tant les bonnes manières lui sont étrangères. Il jeta ensuite son attention à l'entrée de la Basilique tandis que sa futur fiancée s'attardait à donner des consignes au cocher. Au loin, quelque chose avait attiré son regard par de vifs reflets lumineux. S'en était complètement surréaliste, devant les portes du lieu saint se trouvait carrément un cabot qui exposait à son cou ce qui semblait être un collier de pierres précieuses. Comme si le chien en personne lui disait « C'est pour toi! Viens m'attraper! ». Ce qui éveilla aussitôt une tentation vile dans le cœur du truand.

« Tu te tiens bien hein.. »


Malgré la marque d'affection, il n'avait même pas remarqué que son bras ne lui appartenait plus tant il avançait machinalement vers l'objet de sa convoitise.

« Ouais... J'vais aller voir l'chien moi... »

L'excitation qu'il ressentait devant une telle occasion était palpable, il devait juste trouver un moyen de subtiliser la parure sans que personne le remarque.
Liz52
Si il y avait bien une personne qu'elle ne s’était pas attendue à revoir après toutes ces années c’était bien Nerval !
Quelle n'avait pas été sa surprise durant son séjour en Savoie de tomber sur celui qui avait failli être son beau fils !!
Mais tout comme pour lui cette époque douloureuse appartenait au passé et visiblement il s'en était bien remis puisqu’il s’apprêtait à convoler en justes noces avec une jeune femme délicieuse.
L'invitation avait été reçue et acceptée avec une grande joie et c’était en retard comme à son habitude lors de ces cérémonies, qu'elle se présenta devant le parvis de l’édifice qui allait recevoir les serments des amoureux du jour.




Elle était finalement venue seule, de toute façon les personnes qui l'accompagnaient durant son voyage ne connaissait pas Nerval et encore moins sa promise. Liz avait jugé préférable de ne pas leur imposer la chose les sachant peu friands des mondanités.
La Marquise de Malville regarda dans les personnes déjà présente si il y avait par hasard des connaissances mais .... visiblement non où alors elle ne les avait encore pas aperçue. Se faisant discrète, elle attendit la suite des évenements.

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Mini.
A missive reçue, missive répondue. Le jour J était venu. Jour où l'on célèbrerait l'amour et le bonheur. Du moins était-ce là, tout le mal qu'elle souhaitait à son ami, son altesse sérénissime, ce cher Nerval. Jehanne n'était plus qu'un beau souvenir. Les émeraudes se brouillèrent un peu, le coeur était un peu lourd aussi mais la vie ne continuait-elle pas ? Le poète burgien avait lui aussi, droit au bonheur. Droit de refaire sa vie avec une femme qui prendrait soin de lui. Maia se prit à sourire en pensant au bonheur qu'elle partageait depuis quelques années avec un homme fabuleux qui avait traversé les royaumes pour la rejoindre dans ses montagnes. La Vicomtesse, à cet instant, eu un sourire des plus niais, il faut bien le dire. Mais l'heure n'était pas aux souvenirs, il s'agissait de se préparer fissa. Elle se secoua les puces (façon de parler hein, la Vicomtesse se lave, n'allez pas croire) et hurla à qui voulait l'entendre, en entrant comme une furie, dans la demeure familiale :

- Loooooooooooooocke, mon ange, magne-toi le train, on est en retard !! Encore !!
- Liiiiiiiiiiily, as-tu enfilé ta tenue ? Par pitié, seigneur, dites-moi qu'elle en est à la coiffure sinon demain, nous serons encore là !
- Liaaaaaaaaaaaaam, pose-moi cette épée, tu as passé l'âge ! Vas te laver la frimousse et les mains et enfile ta tenue dominicale, nous partons incessemment, sous peu ...


... Ou pas, au train où vont les choses !

- Aaaaaaaaaaaaaambre !!! Où sont tes rubans ? Les aurais-tu manger ?!


... Seigneur, venez-moi en aide !

- Pierre ! Walter ! Vous me ferez le plaisir de ne pas mettre vos doigts dans vos nez hein !! On se tient droit et on ne fait pas les pitres hein ... Sinon ... Je vous assommerais moi-même ou vous étriperais, je ne sais pas encore ...

... Mère indigne ! Et les jumeaux de répondre en choeur :

- Oui môman !

Bien. Elle pouvait enfin se consacrer à ses effets, Alia à sa suite. Elle resta sur le seuil, le temps que sa maîtresse choisisse sa tenue. Les jupons volèrent, les robes aussi d'ailleurs. Jusqu'à ce qu'elle trouve enfin, la houppelande i-dé-ale ! Euréka !

- Je vais mettre celle-là, et puis ça et tu me coifferas comme ci ...

Les jacassements de la Vicomtesse se perdirent dans les méandres de la cervelle de cette pauvre Alia. Et de répondre avec lassitude :

- Bien, Madame. Comme il vous plaira, Madame.


Maia la regarda, stupéfaite. Mais toute à son euphorie, elle se prépara en vitesse. Son Vicomte allait encore râler qu'elle mettait un temps fou à se préparer. Remarquez que sur ce coup-là, il n'aurait pas vraiment eu tort. Au bout de quelques minutes, elle était prête, même sa tignasse d'ordinaire assez désordonnée, y avait mis du sien. La couronne vicomtale, comme vissée sur le haut du crâne, Maia descendit le grand escalier à la course. Autrefois, elle se serait laissé glisser sur la rambarde mais disons qu'aujourd'hui, ce n'était pas le jour à se rompre le cou. Une fois en bas, elle inspecta ses troupes et ensemble, dans le coche familiale, ils prirent la route de Chambéry.

Une fois, sur le parvis, Locke fit descendre chacun et chacune tout en faisant ses recommandations :

- Pas de bruit en entrant, la cérémonie a probablement déjà commencé. Ne vous faites pas remarquer hein. Le dernier banc tout au fond et vous vous asseyez, D'accord ?

Et en choeur :

- Oui, Père.


Puis il aida la Vicomtesse à descendre et dans un souffle, à son oreille :

- Tu es sublime, mon ange. Vivement ce soir, que je puisse te montrer à quel point.


C'est avec les pommettes plus roses que d'ordinaire, que Maia prit place au fond de l'église, aux côtés des siens, les doigts emmêlés à ceux de son époux, se remémorant tous ces jours heureux qu'ils avaient partagé. Ils iraient saluer les mariés plus tard, probablement, en même temps qu'ils les féliciteraient ...

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Skip_lo_casalier
[Sur les routes - Entre Bourges et Chambery]


Une troupe à cheval avance à bonne allure sur le chemin humide de cet automne froid. Nous y comptons deux hommes en arme à l'avant, suivi de deux chevaux chargés de ce qui semble être tout le nécessaire au voyage d'une armée, puis d'un vieillard et d'une jeune femme, le premier sur un cheval du blanc le plus pur (miracle parmi la nature - aucune tache de boue malgré celle qui jonche le sol!), la seconde sur une jument ébouriffé et cherchant à éclabousser le cheval du premier. Ils sont suivit d'Aubernard qui ferme le cortège seigneurial.

Le chemin ce fait dans un silence seulement coupé par les haltes forcé pour les repas, les repos et les bains.

En fait, hormis les chevaux, personne ne semble avoir plaisir à être sur la route.

Les hommes d'armes passe leur temps a se plaindre que le temps est trop froid pour aller dans la montagne, le chemin est trop boueux, qu'il est impossible que Beau arrive a rester propre malgré tout, que le Languedoc n'est pas dans cette direction. Bref, à faire tout ce dont pourquoi Skip les a engagé: être parfaitement désagréable et ainsi perdre moins de temps avec les visiteurs inopportuns. Efficacité avant politesse.

Skip, de son côté, n'ose pas regarder la cavalière à sa droite. Il la sait là, mais ne sait si elle le regarde ou regarde devant elle. Il n'a pas à s'occuper de guider l'étalon, ce serait vain que d'essayer de le faire passer par le même chemin que les autres, alors il a tout son temps pour penser à ce qu'il pourrait dire, comment le dire, pourquoi le dire. Tant et si bien que Chambery est en vu et qu'il n'a pas dit un mot depuis qu'ils sont parti de Bourges.


[Chambery - Une Auberge qui n'est pas bourré de gens]


En y arrivant, Skip avait fait demander un baquet et de l'eau chaude. Il avait l'intention de prendre un bain rapidement, puis, il regarda son épouse. Il avait l'habitude, autre fois, de prendre son bain avec elle, d'y jouer, d'y rire, de s'y détendre avec sa douce, mais... Beaucoup de choses ont changés.

J'irai après toi, ma douce.

Car il ne pouvait s'imaginer être dans l'eau avec elle et ne pas pouvoir la toucher, il allait lui sacrifier le bain. Car il ne pouvait la faire attendre et lui faire subir l'affront de l'eau froide, il allait lui sacrifier le meilleur moment.

Je vais attendre dans la pièce à côté.

Sa voix est morne. Il l'aime tant! Il espère qu'elle l'invitera! Il prie pour que cela arrive, mais il ne se fait pas d'illusion non plus. Ce n'est qu'en publique qu'elle jouera le jeu, en privé, il est devenu un étranger.
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Octavesaintange
Il avait fallu quelques mots échangés à un mariage précédent, et une missive pour que le jeune Maréchal de France se rendisse au mariage de son amie en Savoie. C'était une terre où il n'avait jamais été, en Empire... Il appréhendait un peu ce mariage, ne voulant point commettre d'impair, et que tout se passe au mieux pour le mariage d'un membre du club des, non moins célèbres choux. C'est avec le sourire néanmoins qu'il fit affréter un carrosse sobre mais élégant à proximité de son appartement rémois. En effet, Saint-Ange se trouvait actuellement en Champagne, dans laquelle, il buvait avec délice force hectolitre de magnum millésimés.

Les lieues s’enchaînèrent jusqu'aux mont de Savoie. Le paysage défilait dans les émeraudes sombres du jeune homme, qui en admirait toute la beauté, puisqu'il était encore inconnu à ses yeux. L'automne doucement s'installait faisant prendre à la végétation ses couleurs fauves qu'il adorait. En quelque jours, il gagna la ville de Chambéry, se relayant avec Edgar, pour mener le carrosse, ne voulant souffrir d'aucuns retards.

C'est donc au matin, qu'il gagna Chambéry. La ville semblait être déjà tout à la fête. Il s'arrêta dans une auberge, pour se laver, et se changer, histoire d'être tout de même présentable pour le mariage de son amie Victoire.




Fin prêt, il ajusta un peu son foulard, et recoiffa encore quelques mèches folles de ci de là. Puis il se dirigea hors de l'auberge, remerciant ses hôtes pour l'accueil, et entra dans le carrosse nettoyé lui aussi. En garant la voiture, il jeta un œil aux armoiries des invités. Des bretons, des impériaux se mêlaient à ceux bien connus des armes françaises. Qu'importe, se dit il, il était là pour faire honneur à son amie, et ici il n'y avait que des amis, personne ne chercherait querelle à personne.

Descendant de son carrosse, il se dirigea sur le parvis où une foule bigarrée était déjà là. Il reconnut certains visages, les salua d'un signe de tête et d'un sourire, en attendant le début de la cérémonie.

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Hoeldetrajan
Hoel, breton donc, le seul qui semblait être invité, enfin le seul vrai bretonnant, sourit lorsqu'il vu qu'Octave était des leurs. Un presque Lablanche était donc là, et même si l'histoire avec une de ses sœurs était loin derrière eux, il apprécié grandement cet homme. Assez pour ne pas lui manquer de respect et d'amitié.
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Hector1er




Mais elle fait quoi ? Pourquoi elle ne descend pas de ce carrosse ?
Pendant ce temps moi j'attends, et j'en ai marre de tout ce monde qui va et vient, en plus je reconnais pas grand monde.
Finalement je décide de m'occuper en marchant, d'abord faut que je trouve un arbre pour me soulager. Pas forcément un arbre mais au moins quelque chose de vertical, soyez rassurés j'ai jamais pissé pas sur les chausses des gens.
Je rase le mur et trottine jusqu'à la haie de buissons, je fais ce que j'ai à faire et de suite je me sens mieux, prêt à affronter tout le tralala qui ne saurait tarder.
De retour sur le parvis je vois un homme qui s'approche de moi, je vais peut-être me faire un nouvel ami en attendant de rencontrer le canard du cardinal.
Arnarion
Et voilà ! C'était toujours ainsi : à nouveau il allait finir par être en retard. C'est qu'il était bien occupé par les affaires romaines qui après celles de Besançon, le nécéssitaient toujours à intervalles régulières, si bien qu'il était devenu un habitué de la première classe Besançon-Rome sur les voyages de moyen-courrier des compagnies ecclésiastiques de transports de prélats.
Le cardinal venait de quitter Rome l'avant- veille au matin pour rouler de jour et de nuit à toute berzingue sur la route de la Savoie. L'itinéraire était simple : si toutes les routes menaient à Rome, au moins l'une d'elles menait à Chambéry. La coche frappée aux armes de Rome et de Besançon se fraya donc un chemin à vive allure à travers le Latium, la Toscane et le Piémont avant de faire une halte à Turin pour s'y ravitailler en chevaux et acheter des souvenirs puis de continuer tout droit vers Chambéry.
Enfin l'attelage gagna sa destination, et même pas (vraiment) en retard. On ne pourra pas ainsi dire que le curé ne donnait pas du sien. Au prix du foin et des péages qui avait augmenté sur les anciennes voies romaines, le voyage avait vidé les pauvres poches du cardinal.

Il descendit donc avec soulagement en pensant qu'il aurait dû vouer sa carrière à être routier, que ce n'était pas si différent de ce qu'il faisait quotidiemment. Il s'étendit douloureusement. Il observa un instant le parvis de la basilique, puis se fuma une pipe avant d'entrer. Au même instant, un petit bruit se fit entendre à l'arrière de la coche, semblable à un bruissement d'aile. C'est que le canard était aussi de la partie, Arnarion ne s'en défaisant que très rarement. Ce dernier ouvrit donc la porte et se trouva nez à nez avec un canard au regard réprobateur lançant un "coin" indigné avant de sortir par un petit bond en dehors du véhicule. Visiblement, il n'avait pas apprécié d'être laissé pour compte dans le coffre. Et le voilà qu'il faisait les cent pas autour d'Arnarion qui fumait tranquillement.

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Nerval
Je suis né pour vous couvrir de fleurs
Monster - Joan - Naoki Urasawa




Son visage tendu s'éclaira en regardant sa jeune fille. Son petit visage d'ange le détendait. Il passa sa main sur ses cheveux en faisant attention à ne pas la décoiffer bien entendu. Peut être avait-elle hérité de son perfectionnisme au niveau de la tenue et exigerait-elle en cas de caresse trop appuyée sur sa chevelure un retour à Beuil. Et le Palatin n'avait pas le temps pour cela. Le murmure qui s'en suivit le fit hocher de la tête et en retour il souffla à la petite fille...

Je m'en occuperai, elle est présente pour le mariage ce qui est une belle chose.

Un dernier sourire avant de se retrouver aspiré par ses pensées et le stress de ce qui allait arriver dans quelques minutes. Serait-il à la hauteur de son Écrin? Lui dira-t-elle toujours oui? Il secoua la tête tout en restant concentré. Il récapitulait dans sa caboche : descendre et vérifier sa tenue, aider à sortir sa fille et sa vassale du carrosse et vérifier qu’aucun grain de poussière ne se soit incrusté sur ses vêtements, saluer les amis présents pour ce grand jour et vérifier le parallélisme, choper ses deux témoins pour les embarquer dans la Basilique et vérifier que ses chausses n'aient pas besoin d'un coup de brosse à reluire, lui dire oui en lissant correctement sa barbe et enfin lui transmettre ses sentiments sans oublier de vérifier les manches de sa chemise. Tout était clair dans sa tête.

Il ferma les yeux quelques instants pour se concentrer alors que ses mains tiraient sur ses manches pendant que le carrosse aux couleurs de Beuil s’arrêtait devant la basilique. Il y avait du monde, sans les voir ils les entendait parler. La porte s'ouvrit et il descendit en premier sans regarder autour de lui. Le Palatin aida la jeune fille à descendre puis sa vassale hochant la tête en guise de remerciement pour avoir été présentes pour lui. Avec sa lenteur habituelle il se retourna et fut submergé par les amis, les plus vieux amis, les nouveaux amis. Il s'inclina alors en guise de remerciement une nouvelle fois devant l'assemblée susurrant un merci que surement personne ne pouvait entendre.

Ses yeux se mouvèrent pour regarder avec plus d’intérêt. Il y avait bien ses suzerains, la jeune fille, sa vassale, sa famille était également la pour son plus grand plaisir, ses amis Savoyards et Impériaux sans oublier les Français. Ce jour le dénominateur commun serait seulement qu'ils étaient là pour Victoire et lui.

Dans ses pensées fusèrent ce qu'il devait faire alors que ses manches allaient finir par s'allonger à force de tirer dessus. Il aperçu Elias, pas l'Empereur non mais bel et bien Elias, qu'il vint prendre par le bras. Un simple regard qui voulait tout dire il l’entraîna dans la foule en saluant chaleureusement les gens jusqu'à trouver son autre témoin. Elisa, celle grâce à qui ce jour existait. Il réalisa la même opération en l'attirant contre son bras chuchotant à son homme un "pardon je vous l'emprunte".

Il cru rentrer dans la basilique mais les portes étaient fermées pour le moment. Il plissa les yeux foudroyé par un immense doute: s'était-il trompé de lieu pour la cérémonie? Un regard appuyé vers ses deux témoins avant de se tourner prêt à lancer à la foule : je pense que je me suis trompé d'endroit... avant de voir un homme habillé en cardinal. Cela ne pouvait être que lui l'homme qui allait rendre un rêve réalité. Entraînant toujours ses deux poids sur ses bras il s'avança vers lui.


Enchanté de vous voir Votre Eminence.

Il allait rajouter qu'il ne savait pas s'il devait entrer où pas quand il vit enfin un truc lui tourner autour, un truc à deux pattes prêt à tomber en avant à chaque pas et qui en plus n'avait pas de bras*. Il se recula instantanément. Le Palatin n'avait jamais aimé les sales bêtes et encore plus quand ceux ci dans un potentiel saut pourrait venir lui faire deux traces de palmes sur sa belle tenue. Mais cette bête dangereuse ne semblait pas déranger le Cardinal. N'osant bouger d'un cil prêt a esquiver une potentielle attaque Nerval se détendait enfin.





*Le Reine Guenievre kaamelott
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