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[RP] La cérémonie à la Basilique de Chambery

Coleen_de_colmarker
Sur la route


[Parce qu'il faut avancer...]


Installé confortablement dans le coche avec Saku et le fils de Julien, nous nous éloignons de Vincennes.
Le GEF, avait osé nous confier son chiard. Si si il l'avait fait. Je commençais à en avoir l'habitude, chaque fois qui y avait des gosses c'était pour ma trogne. Ca me servait à quoi d'être géant vu que je faisais même pas peur aux gamins?
Bref on était donc coincé qui plus est dans un carrosse alors qu'on aurait préféré galopé. Mais bon il fallait bien rendre service aux amis quand c'était nécessaire.


Donc on emprunta une chaussée bien droite ce qui évitait de nous faire secouer dans tous les sens, en direction de Chambéry où devait avoir lieu les noces de Victoire Giffard et Nerval de vandimion.
Je n'avais pas la chance de connaître grand monde, ce n'était pas vraiment mon milieu, mais ces derniers mois j'avais appris à découvrir Julien et j'appréciais l'homme. Comme quoi il fallait toujours se faire sa propre opinion et pas écouter les on dit à la con. Ca évitait bien des désillusions. Et elles n'avaient pas manqué dans ma vie ces dernières durant l'année écoulé. Un bien pour un mal d'ouvrir les yeux sur les gens à qui j'avais voulu faire confiance. Une leçon de vie. Vous avez des gens qui rentrent dans votre vie en tant que bénédiction d'autre en sorte en tant que leçon.


Bref, cette route était en bien meilleur état que beaucoup d'autres, inondées ou boueuses. Sous nos yeux s'étalait un paysage de verdure et de début d'automne ou ça et là quelques touches rouilles commençaient à pointer leurs nez.
On pu apercevoir les silhouettes rassurantes de moulins à vent ce qui nous donnèrent matière a expliquer au gamin comment cela fonctionnait.
On longea des bois denses et on prit bien garde de ne pas s'y aventurer, les coquins et autres cafards y proliférant comme la mauvaise herbe.


On ne fit aucune mauvaise rencontre, mais le temps s'était singulièrement rafraîchi en approchant de notre destination. Plus nous approchions et plus des éclats de voix et mille autres petits échos d'une grande animation nous parvenait.
Le castel de leur ami était en vue et nous avons pu enfin rendre cette enfant à sa famille. le pauvre avait du se demander qui étaient ses deux vieux à qui on l'avait confié.



[Le grand jour....]


Mariageeeeeeee

Et une nuit de repos plus tard, dans la chambre qu'on a gentillement mit à notre disposition nous en sommes à nous préparer.
Les femmes et leur toilette ce n'était pas une sinécure pour nous pauvres hommes.
Alors que j'étais déjà prêt depuis des heures, attendant, un verre à la main, que Saku daigne se magner le popotin, elle finit enfin par apparaître.



Hum... Tu es enfin prête?

Et là là horreur, malheur je vis rapidement qu'elle avait la coiffure de la fille à Hagrid, donc qu'il y en avait encore pour un petit moment pour que ça ressemble à quelque chose.
Prenant une longue inspiration et le plus calmement du monde je lui dis :


Prend tout ton temps, autant que tu désires, mais fais vite quand même. Ta coiffure te vas à ravire tu ne devrais rien changer.

Et la je partis dans un fou rire alors qu'elle claquait la porte pour aller se faire coiffer, faute de pouvoir me claquer le groin comme elle aurait tant aimer le faire...

Ben oui avec les femmes il fallait un certain  doigté, tout un  art que je maitrisais pas trop mal. J'étais doué pour leur parler. Enfin comme tout homme c'est ce que j'imaginais.


Et enfin elle apparut. Coiffé, paré, et en beauté. Je lui souris et lui tendis mon bras.
C'est ainsi qu'on fit notre entrée dans la cathédrale et que nous allions nous poser discrètement dans un coin de banc.



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Aelia.d.irissarri
Aelia adressa un sourire éblouissant à son père, absolument sûre qu'il trouverait la solution pour sauver sa mère du gouffre dans lequel elle s'enfonçait. Alors son esprit d'enfant passa spontanément à autre chose, c'est à dire au maigre à venir. Elle avait le rôle d'introduire les mariées, en mettant des pétales dans l'allée, et elle prenait son rôle très au sérieux. Une fois arrivé à la Cathédrale, la fillette laissa son père l'aider à descendre, sautillant presque sur place d'impatience. Mais elle se contint, essayant d'afficher le même sérieux de son Ange maternelle.

Avec un succès mitigé...

Lorsque Victoire arriva, radieuse dans sa robe, l'enfant ne put s'empêcher de courir vers elle, manquant perdre le contenu de son panier au passage. Prenant garde à ne pas froisser la jolie robe de la mariée, elle alla déposer un baiser sur la joue de l'adulte qui malgré sa coiffe prit la peine de se pencher vers elle pour la saluer. Presque comme une maman on vous l'a dis. Revenant à sa place aux côtés d'Elizabelle, la petite fille fit un petit signe de la main pour saluer les autres personnes présentes, qu'elle ne connaissait pas. Parait que l'un d'eux était l'Empereur... Même si elle ne savait pas trop ce que ça voulait dire. Après tout, à ses yeux, c'était son père le plus haut dans la hiérarchie.

Finalement, il était temps d'entrer et de commencer. Après avoir eut l'autorisation de sa mère, Aelia s'engagea dans l'allée en fredonnant un peu un air joyeux, répendant des pétales sur son chemin, pas forcément de manière uniforme, mais c'était l'intention qui compte non ? Puis elle se posta à côté de l'autel en attendant les mariées... A peu près sagement... Bon, on ne lui en voudra pas trop de jouer avec les plis de sa robe non ? Faut dire qu'elle était tellement mignonne....


Sofja
    La Jagellon avait été surprise de recevoir une invitation. Enfin, à demi, avouons le, car son fils chéri s'était épris de la fille de Victoire. Il lui faisait quelques confidences dans ses missives et il avait l'air de se faire de plus en plus apprécier par la future belle famille. Il était donc temps que les deux familles se rencontre autour de belles festivités. Sofja avait donc demandé à la Reyne de France une autorisation pour quitter le royaume de France pour quelques jours. En tant que Dame d'honneur de la Maison Royale, elle ne pouvait pas s'absenter comme cela.

    Durant le trajet, elle pensa aux futurs mariés. Le marié, elle ne le connaissait pas trop, juste un briseur de cœur du côté de sa tendre amie Elizabelle et également, de la Princesse Melissandre. Pour la mariée, une Limousine de souche, tout comme elle, mais aussi le Grand Maître des Hospitaliers. Un ordre qu'elle ne pouvait que porter dans son coeur puisque sa propre mère y fut membre. Elle avait grandit avec eux.
    Mais aujourd'hui, c'était une toute autre image qu'elle devait leur offrir, de part les actes, décisions de leurs enfants.

    Son arrivée en Empire provoqua un gros pincement au cœur. Inévitablement, elle ne put que penser aux mois passés en compagnie de son frère en Savoie. Certains grinceront des dents en la revoyant mais peut importe, aujourd'hui, c'était l’excitation de revoir Adrian qui la fit avancer. Des mois sans le voir, dieu que la distance est douloureuse mais ce n'était qu'une question d'habitude chez elle. L'amour ne la faisait que souffrir.

    Le jour J, elle s'était levée à l'aube afin de faire de longues ablutions, se préparer convenablement. Sa camériste l'avait habillé, coiffé, tel ses désirs. Une fois parée, elle grimpa dans sa calèche pour prendre la direction de la Basilique. C'était un jour de fête, mettons le masque et sourions.





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Victoire.
        Y a pas de quoi casser trois pattes à un canard.
        Sauf celui du Cardinal peut-être....

        V.



D'un œil attentif elle observa durant quelques minutes le Cardinal, sa robe, et surtout l'anneau cardinalice qu'elle aurait peut-être du embrasser. Or destabilisée un brin par la présence de la bête à palmes, elle ne respira plus, après non plus d'ailleurs, mais elle préféra se concentrer pour le moment sur cette première partie de la cérémonie qui n'était pas réellement commencée, pourtant la messe était dite.

Vrillant les pupilles en direction de son fiancé, se permettant de promener un instant son regard sur lui, Victoire lui offrit son plus beau sourire, ce genre de mimique un peu coincée parce que bon mettez-vous à sa place...Genre, on sauve la face comme on peut.
Parce que Dieu qu'il était beau quand même, encore bien plus beau que l'Empereur et la Reyne réunis le jour de leurs sacres !
Un nouveau sourire, mais qui se révéla bien moins coincé, ajouté à cela cet engouement grandissant elle se contorsionna pour embrasser la jeune Aelia, puis ayant réussi une nouvelle fois l'épreuve de la coiffe, elle sentit son cœur battre à tout rompre, et dut déglutir un instant pour reprendre son souffle et contenir les battements agitant sa poitrine. Avant d'avoir recours au défibrillateur fallait que le Cardinal les jette dans le grand bain.....Fissa.
Avec le canard peut-être...

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Hersent
Une pierre / deux maisons / trois ruines / quatre fossoyeurs / un jardin / des fleurs /un raton laveur... Jacques Prévert


Toujours au bras de Jason, sur le parvis de la cathédrale, Hersent assista à l'arrivée des futures mariés.
D'abord Nerval, toujours aussi calme, du moins en apparence, avec cependant une inquiétude. D'où pouvait-elle venir? Victoire était en chemin, le coursier qui était allé porter le ruban bleu dans les appartements de Victoire lui avait dit qu'elle était prête à partir.
Qui ou qu'est-ce qui pouvait turlupiner Nerval?
Son regard balaya le parvis et elle aperçut... Hector le Magnifique. Plus loin, elle crut d'ailleurs avoir la berlue, un volatile se dandinait et semblait accompagner... quoi? Le Cardinal himself??? Foutre dieu, ça valait bien tous les baudets du monde!
Elle comprenait mieux la légère inquiétude nervalienne... c'est que ça pince sacrément un canard!
Elle reprend son inventaire... un Nerval... un Cardinal... un Hector au collier rutilant... des invités par centaines...un arbre... un raton laveur canard...

Une voiture arrive... ça y est, c'est elle! Oui, c'est elle, elle est MA-GNI-FI-QUE! C'est Arthur qui doit être ébloui. Au fait, où est-il? Et Laure Victoire? Il y a tellement de monde que chercher un visage connu tient de la gageure, aussi tenter de repérer un Crapaud ducal et sa Demoiselle de compagnie, est-ce s'escrimer à récupérer une aiguille dans une botte de foin.

Hersent admire son Chevalier descendre de son carrosse, sublimée par sa tenue d'épousée en devenir, elle sautille pour que Victoire l'aperçoit. Pas le moment qu'elle s'angoisse plus que nécessaire en se demandant si ses témoins sont présentes.
En désespoir de cause, la duchesse fait un signe de la main tout en continuant ses sautillements, quitte à donner le tournis à Jason.
Elle a envie de crier:


Victoire, nous sommes là, Ellsya et moi! Nous sommes prêtes à t'accompagner vers le bonheur.

Alors, le Chevalier la voit-elle? Oui? Non? Peut-être? Sans doute? Mais certainement! L'inventaire prend forme... un Nerval... un Cardinal sans voix... un Hector au collier rutilant... des invités par centaines...un parvis...un carrosse...une Victoire... un autre raton laveur canard...ah mais c'est le même!
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Duchesse de Montivilliers, Vicomtesse de Cheylannes et de Vignory, Baronne de Vissac et Dame de Maizières
Laurevictoire
Si la surprise n'existait pas, la vie ne serait qu'un mauvais roman sur la médiocrité.
Un désir fou de danser de Elie Wiesel


Nous arrivons n'est-ce pas?

Cela faisait deux jours qu'elle voyageait en compagnie d'Arthur le plus jeune des fils de la duchesse. Oui oui, vous avez bien lu! pas dans le carosse de celle qu'elle sert, mais bien dans celui de son fils. Est-ce que cela avait surpris la jeune rouquine? je vous dirais que oui. Enfin, oui, Laure-Victoire voyait bien que depuis que Hersent était mariée, elle demandait moins souvent la présence de la jeune femme à ses côtés. Et Laure le comprenait. Que représentait elle aux yeux de la duchesse en comparaison d'un nouvel époux?


Mais la rouquine ne s'en inquitait plus. Elle savait maintenant que la Duchesse l'appréciait et la peur d'être rejeter ou remercier de ses services après le mariage comme elle l'avait été après le mariage de sa "demoiselle" avait disparu suite à une longue couversation qu'elles avaient eu à coeur ouvert. Hersent lui avait bien fait comprendre qu'elle faisait partie de cette mesnie qui était pratiquement une famille pour elle. Elle y avait une place... SA place. Et tant qu'elle serait heureuse auprès d'eux, personne ne pourra l'en déloger. Cela faisait plusieurs fois que la duchesse avait ses mots rassurant pour la jeune fille. Mais la peur viscéral d'être rejetée avait été difficile à calmer. Mais aujourd'hui, elle savait au plus profond d'elle même qu'elle n'avait plus rien à craindre. Ainsi, au final, elle n'avait pas détesté ce temps libre puisque cela lui avait permis de se confectionner une nouvelle robe pour le mariage auquel elle allait assister.


Mais faire la route avec Arthur l'avait tout de même un peu surprise car les deux femmes avaient pris l'habitude d'utiliser ces moments pour se confier l'une à l'autre. Mais Laure
étant Laure, la surprise fut rapidement relégué aux oubliettes et c'est ravie de passer du temps avec une jeune personne de son âge qu'elle fit le voyage. Ce sont il amusé? assurément que je vous dirais. Ce sont ils chamailler, à n'en pas douter que je vous répondrai! Était elle ravie au final du temps passé en sa compagnie! Tout à fait! Laure-Victoire appréciait la présence du jeune homme qui la faisait rire avec ses exclamations et son accent.


Leur carosse suivaient celui du duc et de la duchesse de quelques milles puisqu'ils accompagnaient les chariots contenant les nombreuses malles. Le premier soir, ils durent faire halte dans une auberge. Et encore là, Laure-Victoire fut surprise car la duchesse et le duc avait disparu. Bon on s'entend ici, pas disparu disparu!!! mais s'étaient enfermés dans leur chambre, où Hersent n'avait à aucun moment fait appel à sa demoiselle de compagnie, ni pour se joindre à eux pour le repas, ni pour l'aider à se dévêtir.

Assise à la table avec Arthur devant un repas de volaille, de fromages et de charcuterie, la rouquine eut un petit sourire taquin.


Monseigneur Arthur, je pense que le duc tente de prendre ma place de dame de compagnie, votre mère n'a plus besoin de mes services!


La rouquine éclata de rire, un rire joyeux. Elle était heureuse de se voyage. Elle ne connaissait pas l'empire et encore moins le lieu où ils se rendaient. Elle s,était donc extasier devant les nouveaux paysages et les accents des gens qu'elles découvrait. Elle avait qu'entrevue la nouvelle épousée et à aucune moment le futur marié. Elle était curieuse de les connaitre. Elle baissa alors le ton pour s'adresser au jeune homme dans un esprit de confidence.


Connaissez vous bien les gens qui se marieront bientôt? vous sembliez l'apprécier lors du mariage de votre mère. Est-ce une amie à vous?

Et c'est ainsi qu'au jour du mariage, Laure-Victoire reprit son rôle auprès de la duchesse. La rouquine avait sorti la tenue que Hersent avait choisi. Une bleu des plus magnifique. Même si Laure-Victoire devenait de mois en mois une couturière reconnue, elle savait apprécié voir même parfois admirer le travail de ses homologues. C'est donc surprise qu'elle la vit arriver avec une autre tenue.


Vous avez changer d'avis?

Après les explications et quelques sourires, la rouquine s'appliqua à vêtir et coiffer sa duchesse comme elle le faisait maintenant depuis 6 mois. Le regard sur Hersent à travers la glace qui reflétait leur image, Laure-Victoire ne put que murmurer

Vous êtes magnifiques, le duc Jason en sera ébloui.

Elle laissa donc le couple ducal prendre de l'avance puisqu'il était convenu qu'elle tenait compagnie à Arthur. Cela l'avait fait sourire d'aillleurs, était elle maintenant devenu la cavalière d'Arthur pour les sorties officielles maintenant que l'oncle avait une compagne que Laure adorait! Elle prit donc soin de revêtir la tenue qu'elle avait fini de broder la veille. La rouquine avait décidé de faire de nouvelles tenues pour l'automne et l'hiver qui arrivaient.




Une fois prête, elle alla rejoindre Arthur pour se rendre à la cathédrale. IL y avait grand monde et elle chercha du regard sa duchesse et le duc sans réellement les voir. Elle ignorait où Arthur souhaitait s'asseoir. Intimidée, elle se pencha vers lui.

Je vous suis monseigneur, je ne connais personne,

Et de s'aggriper à son bras. Il n'était pas question qu'elle se perde!
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Demoiselle de compagnie de la Vicomtesse Hersent D'Ar Sparfel et Hôtesse et couturière à la Boutique du Lys
Nepher
[Languedoc - Château de Montpellier - Quelques jours avant le mariage]


-Votre Grandeuuuuuuuuuuuuuu....

Et un raffut pas possible. Du style de celui qu'un serviteur arrivant au galop dans un couloir ferait en se cassant la figure avec le premier objet qui chercherait à lui mettre des bâtons dans les pattes et cela n'avait aps manqué. Alors que le Comte et la moitié voire la grande partie du château était calme, un boucan du tonnerre s'était déclaré lorsque le dit serviteur s'était pris les pieds dans un tapis, reculant faisant tomber un objet inconnu reculant et percutant un garde qui fit tomber sa lance sur un serviteur apportant une série de rafraichissements, le tout finissant sur la tête de l'une des dames de la cour languedocienne qui évidemment poussa la voix jusque dans les aiguës les plus insoupçonnés, ceux pour les grandes occasions.
En somme une catastrophe et ça criait dans tous les sens, presque plus fort que certains jours en salle des doléances, c'est pour dire que c'était un sacré boucan. Une journée presque normal au château comtal languedocien.

Se demandant ce qui se passait le comte s’apprêtait à un combat, une attaque, à un conseiller comtal partant avec les caisses tout droit en Béarn, quelque chose de gravissime, qui faisait remuer ciel et terre le château mais non, ce n'était qu'un enchainement de catastrophe et encore c'est ce qu'on lui résuma très vite lorsque le dit serviteur avait réussit à passer et à entrer dans le bureau du comte, les vêtements impeccable, la chevelure resplendissante à croire qu'il avait été presque le seul à en réchapper intact.

Prenant la missive qu'il venait apparemment de recevoir, il soupira tout de même face au récit dans le couloir de l'instant avant de se plonger dans la lecture du pli. Effectivement, cela méritait bien qu'on lui mette des bâtons dans les roues, il venait de recevoir une invitation pour un mariage... Un mariage et en plus accompagné.. Alors là, c'était le bouquet. Il se demanda bien ce qu'il avait fait au Très-Haut pour devoir se diriger vers Chambery mais en relisant bien la lettre, il se rendit compte de la personne se mariant et l'ayant convié à son mariage, une amie. Cela faisait longtemps qu'il n'avait reçu de nouvelle de Victoire et encore moins il aurait pu deviner qu'un mariage allait avoir lieu, c'est donc tout content qu'il se dit qu'il irait au mariage en question sachant qu'il y rencontrerait probablement une bonne partie de gens qu'il connaitrait.

Alors qu'il avait réquisitionné le serviteur devant lui pour préparer ses bagages, il fallait faire méthodiquement. Il fît mettre de côté tout ce qu'il n'avait pas besoin, au moins on serait plus embêté avec cela avant de passer aux choses nécessaires. Tout y était mai la question qui tue arriva :


-Votre Grandeur, si je puis me permettre, avec qui allez-vous assister à ce mariage ?


-...

-Votre Grandeur ?

-...

-Vot'..


-...

-...

Ah.. Il fallait croire que le silence avait finit par régner dans le bureau du comte alors qu'il se demandait bien avec qui il pourrait bien y aller. Il n'allait pas embarquer son fils adoptif avec lui, il aurait bien assez de temps pour assister plus tard à ce genre d'évènements, Luaine serait probablement occupée, pas de fiancée ou d'épouse, c'était le pompon pour Nepher de savoir avec qui il allait bien pouvoir y aller.
Mais d'un coup, l'illumination, en fait il savait avec qui il pouvait y aller, forcément. Il ne pouvait en être autrement et ça lui ferait en plus plaisir de venir et de partir pour Chambery.

Indiquant au serviteur d'aller prévenir Mélodie de leur départ pour Chambery et le mariage, ce dernier partit à vive allure. Manque de chance, quelques instants plus tard, un nouveau boucan venait de se produire, pauvre homme...



[Chambery - Le jour du mariage]


Voila, tout avait été chargé et ils étaient arrivés à Chambery pour le mariage. Le trajet dans le carrosse comtal avait été paisible. Moutons, vaches, champs de blés, ils n'avaient eu que l'embarras du choix durant le voyage avant de petit à petit voir le paysage changer au fur et à mesure qu'ils s'approchait de la ville d'arrivée.

L'instant du mariage arrivant, ils s'étaient dirigés avec Mélodie vers la basilique dans laquelle le mariage allait se dérouler pour ainsi y prendre place. Nepher se rendit compte qu'effectivement il y avait un certain nombre de personnes qu'il connaissait dont certains vassaux, une suzeraine/marraine et son époux, même l'une de ses conseillères comtales, des personnes avec qu'il s'entendait bien, d'autres qu'il connaissait de vu. Fallait pas dire, ce mariage ressemblait à une réunion de personnes se connaissant, après, tout le monde ne se connaissait pas forcément, il ne fallait pas non plus abuser.

C'était donc bras dessus, bras dessous, qu'il était entré dans la basilique de Chambery aux côtés de Mélodie afin de trouver une place et de repérer dans l'assistance là ou c'était mis Luaine, autant papoter durant la cérémonie avec sa marraine, ce ne serait pas plus mal.
Jouant des coudes pour obtenir une place pour deux à côté d'elle et d'Heimdal, il dit tout bas.


-Bonjour Luaine, comment vas-tu ? Et le Languedoc alors, qui va veiller dessus si tu es ici et moi aussi ?

C'est avec un petit rire qu'il avait dit ça, il savait bien que le comté allait bien s'en sortir quelques jours sans eux, le temps d'un mariage. Et de se tourner vers Mélodie :

-Tout va bien pour toi ? Il y a tout de même pas mal de monde pour ce mariage dis donc.

Et d'attendre les réponses et que le mariage commence et se déroule petit à petit.
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Anya_de_puycharic

    Sa fille venait de retrouver sa soeur aînée et en moins de temps qu'il n'eut fallut pour ouvrir la bouche, la petite perle se retrouva avec elle.
    Anya la savait entre de bonnes mains et alors qu'elle allait saluer d'autres personnes de sa famille, une voix familière lui parvint aux oreilles.
    Depuis combien de temps ne s'étaient-ils pas vus ? Pendant combien de temps n'avait-il pas donné de nouvelles ? Elle avait même pensé que quelque chose de grave était arrivé à son ami.
    Oui, il méritait amplement de sacrés coups de serpi !! Même si là, elle avait plus envie de lui sauter au cou, tellement heureuse de le savoir là et apparemment en un seul bout. Mais elle se retint. Les mauvaises langues allaient déjà bon train, tellement leur vie était vide, au point d'en inventer une aux autres. Elle préférait toutefois ne pas en rajouter. D'autant que peu de personnes ici connaissaient le lien réel entre Bertrand et la blonde.
    Leurs vies étaient liées à un fil... de serpi.

    A sa phrase, elle sourit, et sur le même ton lui répondit :

    - Je savais qu'elle vous plairait... je l'ai choisie rien que pour vous...


    Haaaaaan, cépabodementir ! Elle ne savait même pas qu'il viendrait. D'ailleurs, si cela n'avait pas été le mariage d'un membre proche de sa famille, elle-même ne serait pas venue.
    Puis elle se retourna vers Bertrand, le sourire aux lèvres.

    - Je suis heureuse de te voir et de constater que tu es entier. Mhh... peut-être un peu plus vieux...


    Petite moue, rien que pour l'embêter. Il fallait en profiter car une fois la cérémonie terminée et les festivités emballées, la blonde retournerait au bercail auprès de son cher et tendre.

    - Comment vas-tu ? Et... que fais-tu de beau pour occuper tes journées ? Plans du donjon terminés ?

    Petit clin d'oeil taquin, pas sûr qu'il se souvienne, avec son grand âge !

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Maryane.
Le Duc du Piémont avait insisté, certes. Mais malgré le fait que ma fierté m'interdise de me l'avouer à voix haute, je lui dois tout de même de faire un effort aussi minime que l'accompagner jusqu'à Chambéry. Parce que sans ce cardinal déchu, que serait devenue la veuve de Prince que je suis? Je serais sans doute actuellement en train de me morfondre à Crest, ou bien en train de goûter à la solitude d'Oingt en l'absence de mon frère. Ou pire! En train de lutter encore et toujours pour récupérer ces chères terres de Brocéliande perdues depuis longtemps, condamnée à gâcher ma vie un peu plus longtemps pour une belle famille de toute façon disparue. Toujours est-il qu'à la place je squatte Turin aux côtés de son Duc et que je goûte à la douceur de cette vie là, en toute illégitimité et sans honneur aucun, mais qui pourrait me le reprocher? J'ai si bien tenu mon rang et mon rôle de Princesse par le passé que j'ai sans doute acquis le droit de vivre comme bon me semble à présent, insouciante de tous jugements, dans la mesure du possible.

Je ne sais pas ce qui m'agace le plus, le fait qu'il tienne à porter une capuche dans une cathédrale ou le fait qu'il a mis tellement de luxe et de clinquant dans sa tenue que tout le monde le reconnaîtra quoiqu'il en soit. Au final, après l'avoir observé dormir le long du trajet je la gratifie d'un sourire. C'est cet agacement quotidien qui finit par tant nous lier, autant accepter ses idées farfelues. Tandis que nous nous déplaçons le long de l'allée, je le laisse mener bien volontiers notre chemin et j'en profite pour observer les invités qui nous entourent. Je connais si peu de monde, c'est comme si je m'étais enfermée en quarantaine une petite dizaine d'années. C'est à peine si je reconnais le visage de quelques Dauphinois présents. Je finis par poser les yeux sur une figure familière, Liz est là. Et fringuée comme elle l'est, elle pourrait passer pour l'héritière des Brocéliande. Je m'amuse de ce constat, le confiant à Yut avant de reporter mon attention sur la cérémonie à venir. Lui frappé d'un interdit pontifical, moi entravée dans un mariage faux que je ne peux contester sans empirer le cas de l'ex cardinal, nous formons un drôle de duo qui à défaut d'avoir une quelconque possibilité de se marier assiste aux mariages des autres.

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Bertrand
Son amie était arrivée avec la petite perle qui s'empressa de rejoindre sa sœur, laissa la blanche libre de ses mouvements?
Bertrand nota bien l'effet de surprise que sa présence déclencha chez anya, en effet cela faisait si longtemps qu'ils ne s'était plus croisé mais tout était comme si leur amitié n'avait point bougé et leur dernière rencontre remontait à hier.

Bertrand ne résista pas au fait de taquiner son amie, il fit tinter les colliers dont il avait l'habitude , pendant que la blanche recevait son compliment et lui répondait....


- Je savais qu'elle vous plairait... je l'ai choisie rien que pour vous...
.

- Je suis heureuse de te voir et de constater que tu es entier. Mhh... peut-être un peu plus vieux...



- Comment vas-tu ? Et... que fais-tu de beau pour occuper tes journées ? Plans du donjon terminés ?


La blanche le taquinait à son tour sur son supposé âge canonique....
Décidemment elle avait de la chance que l'on se trouve en public sinon Bertrand n'aurait surement pas laissé passé une réplique pareille!!

Anya était visiblement ravie de le revoir et leur complicité de jadis n'avait pas pris une ride, contrairement à son amie.


Je vais très bien très Chère, j'occupe mes journées avec l'office de l'archerie royale.
Puis en pensant au plans de donjon il envoya un clin do'eil a son amie!!
Orlagnia
orlagnia quitte ta Poitiers avec son âne car les chevaux c était vraiment pas c est amis.

Elle lui chuchota a l oreille: aller viens nous allons a nouveau voyager pendants des heures toi qui t ennuyait dans ce pré tu te centais abandonner c est vrais que ta maitresse est un peux déborder désoler .

Elle monta cru sur son âne mais elle avait mit c est affaire dans une grande peau de vache pour protéger sa robe au couleurs de l ordre des DB . Elle na que cette robe la pour la vie mondaine .ils prennent la directions du domaine de Vandimion

elle pensa

De puis que nous sommes plus mobilisée j en chaine les sorites mondaine cela me paret toujours aussi compliquer , mais cela me change les idées
.
Si je viens c est également parce que la GM des hospitalier a connu ma mère sous c est ordre mais moi je la croise la GM des hospitalier en mobilisation.
Marion_t.ozera

      [A la réception de l’invitation]


      Voila quelques temps déjà que la charmante Ozéra se passionnait pour cette nouvelle tendance qu’était la solitude. Vivant souvent recluse au fond d’un domaine ou d’un autre, elle avait par ailleurs réussi par un miracle, dont elle seule possédait sans doute le secret, à se perdre en forêt juste le temps d’une lune. Ce qui pour la blonde s’avérait finalement chose commune dans sa vie tourmentée par les caprices d’un destin frivole.

      Aussi, lorsque la bourgeoise s’installa de nouveau au Val, après son périple, elle eu la surprise de recevoir une missive particulière, dans le genre de celles qui font plaisir, voir même sourire. Voila une lettre avait fait un long chemin pour venir se nicher entre ses doigts soignés, un long chemin, mais pas aussi long et périlleux que celui parcouru par celle qui en écrivait les mots.


      - Madame à reçu de bonnes nouvelles ?


      Accoudée sur le bras du fauteuil, le menton niché sur la paume de sa main, l’héritière observait sans la voir, la gouvernante œuvrer pour la servir, remplissant une tasse thé, rajoutant quelques pâtisseries sur un plateau.

      - On peut dire cela, nous sommes invités au mariage de Victoire et Nerval, des mois que j’échappe à toute mondanité, et voila que je sortirais pour l’évènement de la décennie !


      Elle fit une pause, le temps que sa dextre se tende machinalement pour saisir un macaron, puis le temps qu’il faut pour celui-ci ne disparaisse pour nourrir l’esprit le saint esprit Macarion.

      - Au vu de l’évènement je ne peux me décemment pas me contenter de ma garde robe actuelle… Vous devrez passer à l’atelier pour leur demander de terminer mes robes beige d’ici la fin de la semaine. S’ils refusent, dites leur qu’ils perdront ma clientèle.

      - Il sera fait selon vos désirs Madame.



      Au vu de tout ce que la bourgeoise dépensait chez eux, l’argument était de taille. Mais nouvelle toilette allait bien souvent de paire avec nouveaux soulier, et là encore, il était hors de question de s’affubler d’une paire usagée, il faudrait donc également faire venir son cordonnier.

      - Faites également mander mon cordonnier dites lui que je dépenserais sans compter, cela devrait le rendre plus réactif.

      - La question sera réglée avant le souper Madame.

      - A la bonne heure. Et appelez mon chapelier, j’ai besoin d’un nouveau chapeau pour l’occasion, et je n’arrive pas à me décider.

      - Un chapeau à plume Madame ?

      - J’ai plutôt l’idée d’un chapeau à thé.

      - Comme il vous plaira Madame…




      [Jour du mariage]


      La bourgeoise avait donc naturellement enchainée les rendez-vous, essayé une multitude de chausses, déblatéré un langage étranger concernant la conception d’un chapeau large, et des procédés tout aussi absurdes pour inclure quelques fantaisies insolite. S’était ensuivi ensuite un flot incessant d’essayage en tout genre pour réaliser les dernières retouches, et finaliser ses commandes… Et tout fut prêt à temps.

      Si bien, que notre blonde, cahotée par la progression de son carrosse sur les chemins, tentait de tromper le mal des transports en examinant sa coiffure dans le miroir tenu par sa gouvernante. Ses cheveux tressés et relevés pour l’occasion, disparaissaient sous un chapeau large assorti à sa robe beige. La fantasque héritière avait exceptionnellement opté pour la sobriété, et arborait fièrement une robe beige simple, à col carré, offrant un décolleté pour ainsi dire inexistant, et glissant sobrement sur ses hanches pour masquer ses escarpins sous d’élégants jupons. Il ne fallait pas voler la vedette à la mariée… En aucune circonstance, même lorsque vous aviez un chapeau avec un service à thé sur la tête.

      Lorsque le fiacre s’arrêta enfin, libérant l’Ozéra sur le lieu de la cérémonie, cette dernière balaya s’assemblée du regard, cherchant les visages de ses amis parmi la foule d’inconnu. Elle repéra la duchesse, et armée de son ombrelle qu’elle tenait sous le bras, traversa la foule, tintant au rythme des entrechocs des tasses agrémentant sa coiffe, pour venir lui voler une bise et échanger quelques mots.

      - Duchesse, qu’elle plaisir de vous voir, vous êtes radieuse ! J’ai trouvé une excellente place, vous devriez me suivre.

      La blonde ne savait si son ami avait droit au premier rang pour la famille, après tout, n’était-elle pas parente avec Victoire, elle l’ignorait, elle avait jeté le voile sur la généalogie des Ambroise, trop compliqué, et sujet à d’innombrables migraines… Mais pour sa part, elle avait repéré une place libre à coté de la Jagellon, et après avoir compté les places sans doute nécessaire à sa famille, avait prit place à ses cotés.

      - Ma chère Sofja, je suis heureuse de vous croiser ici. Je n’ai pas eu la chance de vous croiser depuis la Bourgogne !

      Son ton affable, et le sourire franc qui étirait ses lippes, remémora à la bourgeoise à quel point elle avait put apprécier par la passé toutes ses mondanités, et à quel point il lui plaisait encore de rencontrer quelques visages connu avec qui converser quelques peu en attendant que la cérémonie ne commence.

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    Melodie871
    J'avais été surprise alors que je me dirigeais vers la mairie de voir arriver un serviteur de Nepher m'arrêter et s'adresser à moi , il m’explique alors que le Comte me demande de l'accompagner à un mariage dont la cérémonie se déroule à Chambery ,je le regarde l'air septique

    Heuuu , vous êtes sur que vous ne vous trompez pas de personne ?

    Non dame Mélodie , le Comte vous invite à l'accompagner à un mariage à Chambery

    Mais il me faut être prête pour dans combien de temps ?

    He bien le plus vite possible nous partons dans l'après midi

    Je le regarde horrifié

    Mais , je n'ai rien de prêt, je dois faire mes bagages , ralala ,comment je vais faire ,ce n'était pas prévu !!

    J'étais à la fois heureuse et paniquée , je n'avais même pas réfléchie et songé un seul instant à refuser la demande de Nepher mais maintenant il fallait que je fasse en sorte de ne pas le décevoir, c'était un honneur que d'être invitée à l'accompagner à une cérémonie qui je me doutait bien devait être somptueuse et dont bon nombres des invités devaient être de haute noblesse , je réfléchie rapidement , il me restait deux ou trois très belles robes que j'avais gardé de mon trousseau du temps ou j'étais baronne et que j'avais gardé en souvenir , elle sont rangées soigneusement dans la penderie de ma chambre , je regarde le serviteur de Nepher

    Vous serez t'il possible de m'aider à faire mes bagages afin d'être prête à temps

    L'homme semblait un peu embarrassé puis fini par accepté

    Je vous remercie , allons y donc

    Il nous fallu peu de temps pour rassembler mon nécessaire de voyage et choisir ma robe préférée , je me voulais jolie mais naturelle et sans fioriture , je voulais surtout me mettre à mon avantage aux yeux de Nepher et je savais qu'il aimait la discrétion
    Une foi mes bagages terminés , nous partons rejoindre le carrosse comtal , le serviteur charge les bagages et nous voila sur la route , le voyage fut des plus plaisant,nous discutons de choses et d'autres tout en admirant le paysage , il est vraie qu'on se connait depuis fort longtemps et les sujets de discutions ne manquent guère
    Nous voila enfin arrivé à Chambéry , nous nous arrêtons devant une belle auberge ou nous prenons chacun une chambre afin de faire un brun de toilette , après un si long voyage cela était plus que nécessaire et nous appéter pour nous rendre à la basilique afin d'assister à la cérémonie de mariage , je ne connais pas cette ville et je profite que nous nous dirigeons à pied vers l'édifice religieux pour admirer ce qui m'entoure et faire quelques commentaires , hé oui quand je suis nerveuse , je discute pour cacher ma nervosité , et voyager avec Nepher , participer à cette cérémonie à ses cotés, cela me rend nerveuse , je dois absolument cacher cela .
    Nous entrons dans la basilique et je m'amuse de voir le gentil Nepher pousser du coude et du genoux pour qu'on puisse s'approcher de Luaine et Heimdal


    Tout va bien pour toi ? Il y a tout de même pas mal de monde pour ce mariage dis donc.

    Je le regarde et ne peux empêcher mon regard de plonger le temps d'un éclair dans le sien , lui sourit avec douceur et je lui répond discrètement

    Oui ne t'en fait pas , je suis habituée à ce genre de cérémonie,j'ai fréquenté le monde de la noblesse pendant pas mal de temps et je me sent à l'aise même si il y a beaucoup de monde , de plus je ne connais pas grand monde ici

    Je me tourne ensuite vers Luaine et Heimdal et leur sourit

    Bonjour vous deux , contente de vous trouver ici , je me sentirai moins seule
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    En deuil de son tendre époux
    Ariana_anthea
    Elle aurait dû se douter que rien ne se passerait comme prévu. De fait, le Cardinal s'adressa discrètement à elle et elle manqua paniquer alors qu'elle secouait la tête en signe de dénégation. Il ne manquait plus que ça ! Elle allait devoir lancer la célébration quand elle avait espéré n'être que spectateur d'un bel office. Elle tourne la tête vers son époux, résignée, et son regard cherchant Onael se dit que parfois elle aimerait être le canard du Cardinal pour qu'on ne lui demande rien et qu'on lui offre tout. Elle finit par opiner du chef et même baisser la tête, puis, se tournant vers son époux...

    Je suis navrée, tu vas te retrouver seul...

    Autrefois, elle aurait déposé un baiser sur sa joue avant de le quitter, désormais elle se contenta d'un faible sourire et se pressa vers la porte de la Basilique afin de trouver la sacristie. Elle devait tout préparer, voir si des enfants de chœur étaient présents et trouver une étole. Elle franchit la lourde porte du Saint lieu, souleva le bas de sa vêture jusqu'à la décence autorisée et remonta l'allée centrale le plus vite possible. La porte de la sacristie trouvée, elle y entra et se mit à chercher fébrilement où les étoles pouvaient être rangées. Elle ouvre les portes des meubles présents dans la dite pièce et finit par tomber sur ce qu'elle cherchait. Elle prend l'une des étoles à disposition et, au moment de la passer, se rend compte que celle-ci va se retrouver coincée sous la fourrure ornant sa vêture. Elle lève les yeux au ciel et adresse une supplique silencieuse au Très-Haut, puis, arrange la fameuse étole finissant par abandonner de, pour une fois, paraître une femme normale sachant porter une belle robe. Il était dit qu'elle finirait par ne porter que de robes de bure sans forme, ce qui en soi ne la gênait pas mais s'avérait délicat dès lors que l'on était invitée en société. Sortant, enfin, de la petite pièce, où elle ne vit aucune enfant de chœur, elle alla déposer le Livre des Vertus sur le lutrin, alluma les grands cierges autour de l'autel, finit de déposer tout le nécessaire sur le dit autel et reprit le chemin inverse, à savoir, retourner sur le parvis afin de retrouver les promis. Elle lissa sa houppelande, prenant garde à n'éborgner personne avec sa coiffure et s'adressa aux futurs époux...


    Son Éminence m'a demandé de débuter la cérémonie pour cause de...euh...indisposition temporaire et fort brève.


    Elle préférait laisser à l’Éminence le soin de s'expliquer, ou non, avec les promis et se tournant, cette fois, vers la foule présente.

    J'invite les invités encore présents sur le parvis à nous suivre dans la Basilique. Ceux qui connaissent le chant que je m'apprête à entonner sont les bienvenus pour m'accompagner.

    Et de fait, elle en aurait besoin puisque, d'ordinaire, celui-ci se chantait à plusieurs voix. Pour autant, elle ne renoncerait pas tant elle le trouvait magnifique et approprié à la circonstance, parlant de l'Amour du Père et de ce qu'à travers Son Amour Il pouvait nous offrir. Prenant donc la tête du cortège, relevant d'une main sa vêture et baissant légèrement la tête, elle débuta...

    Elle n'avait pas précisé que le dit chant était en anglois ? Ah...vous êtes certains ?
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    Victoire.
            "Suis moi, et laisse donc parler les gens.
            Sois pareil à la tour rigide, dont la cime jamais ne se balance aux rafales de vents."

            Dante



    A cet instant précis Victoire n'eut qu'un regret, ne pas avoir le temps de détailler et remercier les personnes qui s'étaient déplacées jusqu'à Chambéry pour son mariage. Parce que là elle voyait beaucoup de monde mais ne distinguait personne.
    Elle aurait aimé aller leur parler, embrasser ses enfants, dire deux mots à ses témoins, faire un brin de causette quoi. Des retardataires rejoignaient encore le parvis, quoique pas si en retard que cela car officiellement la cérémonie n'avait pas débuté. Fichtre ces gens allaient finir par attraper la mort si on ne les faisait pas entrer.
    Et c'est Ariana qui lança les hostilités, sans doute s'étaient-ils mis d'accord avec le Cardinal, mais peu importe car il était grand temps d'entrer dans la Basilique. Pour la duchesse, le fait d'entrer dans un édifice religieux représentait le risque d'une chute. Faut dire que les pavement, glissant car trop usé, avait du en voir passer des paires de talons.  Mais lorsqu'Ariana entama le chant, un frémissement traversa son corps aussi elle inspira profondément et diligemment chemina, resserrant son étreinte sur le bras qui lui servait de reposoir pour enfin remonter l'allée centrale.
    La réalité est bien là, les rais de lumière dans les vitraux, les murmures enflant dans le cortège et les chants, grandioses et superbes, retentissant sous les voûtes de la Basilique, tout ce qui fait la pression de l'instant.




    Finalement elle avait atteint son but sans faire chuter sa coiffe ni perdre un talon.  Mais le gros morceau restait à venir et l'anxiété réapparut, le pli soucieux barrant son front aussi.
    Alors elle chercha du regard Ellesya et Hersent avant de plonger ses azurs dans les yeux de son presque bientôt époux.
    Tout va bien, tout ira bien....C'est toujours une belle journée pour l'épouser. C'est ce qu'elle se dit mentalement en esquissant un fin sourire.

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