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[RP] La cérémonie à la Basilique de Chambery

Nerval
Nous allâmes ainsi jusqu'à la lumière
en causant de choses qu'il est beau de taire,
comme il était beau d'en parler alors.

Dante Alighieri



Il s’apprêtait à déverser, de manière sage bien entendu, sa haine de ces sales bêtes. Cardinal ou pas il ne voulait risquer un incident sur sa tenue surtout que le sac à puces de sa future femme devait être dans le coin. Quand elle apparut... enfin... Elle... son unique Elle, son inimitable Elle. Une longue inspiration après elle s'approchait. Totalement en décalage avec la réalité, il la regardait comme s'il ne l'avait jamais vu auparavant. Et lorsque son regard croisa le sien il oublia quelques instants les sales bêtes dont il était entouré pour se murmurer avec sérénité... oui c'est Elle.

Nul besoin de mots entre eux, un simple croisement de regard suffisait amplement à ce moment là. La cérémonie n'était pas encore entamée, l’Éminence semblait bloquer avec son canard alors que lui il avait envie d'hurler aux invités qu'elle était sienne. Il secoua légèrement la tête, cela sera pour plus tard et avec d'autres mots. Le Poète fut sorti de ses hurlements de l'âme par une douce voix l'invitant à rentrer dans la basilique. Qui était-elle? Il n'en savait fichtrement rien au premier coup d'oeil. Sa belle tenue lui indiquait qu'elle était tout d'abord une invitée et quand il posa son regard curieux mais non inquiet sur elle il sut enfin où il l'avait vue, celle qui récemment avait magnifiquement officié le mariage d'Hersent

Sans réfléchir un seul instant, il suivit Ariana gardant précieusement ses deux témoins tout proches de lui. Il aurait aimé pouvoir l'accompagner dans ce magnifique chant mais le stress refaisait surface bien plus vite que prévu. Il savait que Victoire cheminait non loin derrière lui, un pas, deux pas, dix pas, il n'en savait fichtrement rien mais elle était bel et bien là. N'y avait-il pas un pli de trop dans sa tenue ? Il chercha du regard un miroir mais forcément n'en trouva pas. Si la tenue n'était pas en adequation avec ses attentes, ses témoins se devaient de lui le faire remarquer mais ils restèrent muets.




Montant les quelques marches il attendit là et posa son regard une nouvelle fois sur elle. La basilique aurait pu s'effondrer qu'il n'aurait pu décrocher son regard du sien. Alors que ces quelques secondes, avant que la cérémonie ne débute, semblait une éternité, il retourna son poignet et leva légèrement le bras laissant entrevoir les fameuses stigmates. Ils se l'étaient dit ce jour là, et ils le seraient dans quelques instants.
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Sofja
    La Jagellon s'était installée un peu à l'écart laissant les meilleures places à la famille. Rien de plus normal. Plusieurs têtes passèrent, elle en connaissait quelques uns, dont des Français. Ouf, elle se sentirait un peu moins perdue durant la soirée. Mais ce n'était pas le moment de papoter, les mariés allaient arriver d'un moment à l'autre. Toute la nuit s'offrirait à eux.

    En attendant, elle regardait les toilettes des femmes, comme des hommes. Il allait falloir qu'elle mène son enquête pour avoir le nom des couturiers. Quant soudain, une blonde et une rousse s'installèrent à ses côtés. Ses yeux se posèrent sur le lumineux visage de l'Ozéra.


      Oooo Marion !! Quel plaisir de vous voir ici. Ça change du Limousin et de la Bourgogne. Je suis partie me cacher au Louvre.


    Cacher, cacher, un grand mot. Elle n'avait jamais aussi festoyé de sa vie. La Vicomtesse salua en même temps la Rousse. Qu'elle l'avait vu aussi au fameux bal de l'Ozéra. Mais aussi en taverne ? Un doute... Elle se souvenait d'une très jeune rousse au tempérament bouillonnant qui l'avait plus ou moins insulté alors qu'elle "roucoulait" avec son fiancé. En tout bien, tout honneur. Mais pas assez au goût de la demoiselle. Cela l'avait bien amusé de voir cette vierge effarouchée. Et il lui semblait, que cette dame était une tante, une cousine, ou quelque chose du genre.

      Enchantée Madame, Sofja Jagellon. Installez vous. Y a de la place pour tous le monde.


    Quelques secondes après, les MARIES arrivèrent et dans leurs sublimes tenues. Oui oui, Sofja ne voyait que ça. On ne change pas une accro de la mode. Mais elle remarqua aussi ses visages gracieux, heureux.

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