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[RP]Reconstruction du comptoir du maïs de La Trémouille

Bertal
Voilà que le maire de la ville me demande d'ordonner aux cultivateurs de vendre leur maïs à 3,20 écus !
Il n'y à que moi que ça révolte ?
Guyart
Les salaires proposés sont sensiblement les même qu'à Tulle donc je puis maintenant l'affirmer, ce prix est trop faible pour permettre un niveau de vie décent.

Pour ce qui est de ton action : mettre la mairie devant ses responsabilités me semble être une bonne chose. Demande lui de s'expliquer sur ce prix et préciser lui qu'il risque de conduire à la reconversion de nombreux champs car à ce prix les cultivateurs ne peuvent s'en sortir.

Bon courage en tout cas et Joyeux Noël quand même
Bertal
Merci de vos précieux conseils.
Comme le maire se contentait de me dire que les cultivateurs de maïs avaient simplement intérêt à vendre leur maïs à 3,20 écus, j'ai posé la question différemment:

Bertal a écrit:
C'est que je connais mes confrères, si on leur dit juste que c'est plus intelligent de vendre moins cher... ce n'est pas sûr que ça les atteigne ^^
Par contre si on leur dit qu'ils pourront avoir de la viande moins cher, ils seront peut-être intéressés. Il ne faut pas oublier que le maïs est une matière première, s'ils n'arrivent pas à vendre leurs sacs, ils peuvent aussi préférer manger leur récolte plutôt que de la brader, en plus ça fait des économies, et puis c'est bon le maïs grillé à Noël.

Au fait, tant que j'y suis, le comté rachète le maïs à combien ?


Et voilà ce qu'il m'a répondu:
Le Maire a écrit:

En mangeant ses 22 sacs sur 11 jours, ça ne coûte rien au producteur de maïs.
Economies je ne sais pas trop car le pain est à 6.30 écus et 6.35 dans les tavernes.
11 jours à 6.30 coûte 69.30 écus.
Mais en revendant les 22 sacs à 3.20 = 70.40
gain = 1.10 écu

Pour commencer, un cultivateur ne peut disposer au maximum que de 21 sacs, et encore, s'il à au moins 16 points de force, puisqu'il en utilise un pour les semailles suivantes. Ensuite, un cultivateur qui n'a pas de forces, ne récolte que 18 sacs.
Si on refait le calcul : Avec 18 sacs on fait 9 jours. 9 jours à 6,30 coûtent 56,7 écus. En vendant 18 sacs à 3,20 écus on récupère 57,6. Soit un gain de 90 deniers sur 9 jours, soit 10 deniers par jour... Avec ça c'est sûr les cultivateurs vont être charmés. D'autant que si jamais ils n'arrivent pas à prendre du pain à 3,30 écus à la taverne municipale, il leur faudra acheter une miche à 3,50, et là ça ne sera pas du bénéfice qu'ils feront.
Franchement, moi je mangerais ma récolte, au moins pendant 9 jours, j'aurais pas besoin de courir après les miches... de pain !

Le Maire a écrit:
Mon objectif n'est pas de leur faire descendre à 3.20 ou 3.30 juste pour le plaisir et sans contre partie.
La contre partie c'est d'avoir de la viande moins cher pour tout le monde
D'où la nécessité d'une négociation entre les 2 filières.

Ca fait quelques mois que j'essaie de mettre en place une collaboration avec la filière du cochon et celle des bouchers... sans grand succès.
Cela fait depuis presque un mois que l'on peut trouver du maïs à 3,30 écus sur le marché pratiquement tous les jours. Si c'était le prix trop élevé du maïs qui empêchait la viande de baisser aussi, pourquoi alors la viande n'est-elle toujours pas descendue en dessous de 18 écus ?
D'autre part, voilà un moment déjà qu'il n'y a plus de carcasses de cochon sur le marché, or le maïs n'a d'influence que sur l'élevage porcin, comment baisser les prix du maïs pourrait-il avoir un effet sur les prix des carcasses de vache ?

Le Maire a écrit:
Avant sur le marché il y a surproduction de fruits.... à 9.90 écus et personne ne voulait baisser...
Or le les prix ont chuté à 9.80 et même moins.... on a pu acheter et exporter à l'étranger.
En contre partie, dans la taverne de la mairie on pourra vendre moins cher le pain (il est à 6.35 c'est déjà pas mal).
Pub : la viande est à 17.85 à la mairie.

Le marché comtal achète à 3.40 écus seulement.

Seulement ? Le prix de rachat de la mairie est de 3,15 écus le sacs, ce qui veut dire que les caisses se voient gratifiées de 25 deniers par sacs. Comme on raisonne facilement en centaines de sacs au niveau comtal, ça fait un revenu de 25 écus pour 100 sacs sur le dos des cultivateurs (qui sont les seuls avec les cultivateurs de blé qui vendent eux aussi au comté). La mairie se remplit les poches en exhortant les cultivateurs à brader leur récoltes, et ne rachète même pas les autres denrées qui pourrissent sur le marché. Elle pourrait au moins racheter les quelques sacs à 3,30 et 3,35 écus, non ?

Le Maire a écrit:
Vaut-il vendre à 3.35 écus le sac de maïs et acheter sa viande à 18.05 écus?
ou vendre à 3.20 ou 3.25 et acheter sa viande à 17.50 ?

Et il y a toujours ce phénomène de l'offre et de la demande..... s'il y a trop d'offres ....... les prix diminuent.... le cours maïs montera lorsque ce dernier sera rare ou lorsqu'il y aura plus d'éleveurs de cochon ^^.


Il est vrai que le pain n'est pas cher, mais un cultivateur qui mange sa récolte se moque bien du prix du pain, m'est avis. La seule chose qui intéresse vraiment les cultivateurs c'est à mon avis leur profit d'une part, et à la limite le prix de la viande d'autre part.
Maintenant que la surproduction s'est installée sur le marché (avec plus de 700 sacs hier), les producteurs vont à mon avis mettre leur récolte de côté pour les plus aisés, ou bien la laisser tout simplement encombrer le marché pour qu'elle ne le fasse pas dans leur grenier. Ce qui veut dire en fait que seuls ceux qui auront immédiatement besoin d'argent, c'est à dire les niveaux 1 surtout, seront obligés de vendre à 3,20 voire 3,15 écus pour pouvoir acheter à manger. Et vous l'avez dit, un tel prix de vente ne permet pas un niveau de vie décent.

Je pensais dans mon prochain courrier aux cultivateurs, leur conseiller d'ôter les récoltes qui ne se vendent pas du marché, et de le mettre soit à 3,30 - car le maïs se vend encore à 3,30 - si le besoin s'en fait ressentir, soit de le garder chez eux pour le vendre plus tard quand les prix auront remontés. Et ensuite, leur dire que le maire souhaite que le prix de vente soit de 3,20 en leur demandant ce qu'ils en pensent.
Même s'ils ne me répondent pas, j'imagine qu'ils se poseront au moins la question (pour ceux qui liront ^^).
Bertal
Courrier du comptoir n°7:

Citation:
Mes amis,
Je vais faire court, une fois n'est pas coutume !

Pour commencer toute l'équipe du comptoir vous souhaite avec un peu d'avance une bonne et heureuse année 1457.

Ensuite, je pense qu'il n'est pas utile de vous faire remarquer que le maïs pourrit sur le marché. Mangez vos récoltes, ou gardez-les dans votre propriété, il ne sert à rien d'encombrer le marché. Et surtout, ne vendez pas toute votre récolte à 3,15 écus, vous perdriez de l'argent. D'une manière générale, on perd de l'argent en vendant sa récolte en dessous de 3,25 écus.

Je vous conseille de cultiver vous-même, de garder 14 sacs pour la semaine, et de vendre le reste au prix qu'il vous plaira.
Si vous avez des gros bras (+ de 16 pts de force), pensez que d'embaucher des travailleurs sans grande force (0 pts de force pour 16 écus) vous fait gagner un point de réputation, faire des économies et moins de sacs à écouler.

Le comptoir recrute ! Si jamais vous souhaitez participer à la vie du comptoir de quelque façon que ce soit, n'hésitez pas, nous vous accueilleront à bras ouvert !

Voilà, c'est tout, au plaisir de vous voir prochainement au comptoir !

Chaleureusement,

Bertal, pour le comptoir de la Guilde du maïs
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=22856&start=195&sid=aYLqcPjmKnyebuRQ3djYtX3u9
Bertal
C'est actuellement plus de 660 sacs qui pourrissent le marché depuis plus d'un mois, allant jusqu'à dépasser les 700 sacs pendant une journée particulièrement chargée.

La mairie proposé une offre pour tenter de sauver la situation:
Citation:
Offre valable jusqu'à vendredi soir.

La Mairie achète 200 sacs de maîs à 3.20 écus le sac. Mettez-les sur le marché et tout partira.
Après cette date, le contrat sera caduque et notre partenaire achètera ailleurs.
Il y a 600 sacs sur le marché..... si vous voulez désengorger le marché, c'est le moment de vendre Smile

Dernier rajout :
La mairie relèvera les noms des vendeurs mais IL FAUT ENVOYER à forcehung ou Bertal un courrier pour l'avertir de votre vente.
Pourquoi ?
Pour 10 sacs de maïs à 3.20 la Mairie fait une remise sur une viande en la vendant à 17.60 écus !!!
N'est-ce pas magnifique??


Je pense que ça pourra aider à dégager le marché quelque peu. D'après mes calculs, les cultivateurs produisent 90 sacs par jours en moyenne. Etant donné que l'offre dure 2 jours 1/2, cette mesure permettra que seuls 25 sacs de plus soient mis en vente sur le marché, au lieu de 225 normalement.
Ce jour, il y a 25 sacs de moins qu'hier sur le marché. L'avenir confirmera ou non, si l'idée était bonne ou au moins efficace.

BONNE ANNEE 1457 A TOUS !
Guyart
Bon Bertal, même quand je m'absente personne ne te réponds ou ne réagit à tes posts.

Je dois reconnaitre que la situation de ton marché s'arrête. Pour moi il y a crise. Pour vendre, étant donné la quantité de sacs sur le marché, les producteurs sont obligés de casser leur prix et cela finit par ne plus assurer leur subsistance.

Selon moi il faut mettre un terme le plus vite possible à cette situation. Il faut résorber les stocks. Seules deux solutions te sont offertes : le marché municipal et l'exportation. Si la mairie n'arrive pas, malgré un prix si bas, à écouler la production, il faut que tu t'arranges avec les producteurs pour qu'ils cessent, au moins temporairement de vendre leurs sacs, ou même de produire s'ils préfèrent.

D'autre part, il serait peut être opportun d'attirer l'attention des futurs lvl 2 sur l'état du marché du maïs afin qu'ils choisissent une autre voie.

En résumé : il faut vendre les stocks. La meilleure solution serait que la mairie trouve des acheteurs extérieurs au village. S'il n'y a pas de conseiller au commerce qui s'occupe de ce point, propose peut-etre au maire de chercher toi-même (ou par l'intermédiaire d'un de tes assistants au comptoir) d'en trouver. Vous avez un très fort dynamisme, il serait dommage de devoir le brimer.

Bon courage
Bertal
Pour que ça en soit au point où les cultivateurs viennent au bureau du village, c'est la situation est plus que critique, j'en conviens.

Aujourd'hui, c'est plus de 660 qui étaient en vente pour un prix moyen de dont 69 sacs à 3,30 au plus bas.

J'ai d'ores et déjà conseillé aux cultivateurs de conserver un maximum de leur production, mais il leur faut bien à un moment où à un autre récupérer quelques écus de leur productions, et les voilà obligés de vendre au prix concurrentiel de 3,25 au mieux.

Du côté de la mairie une action à été mise en place de mercredi à hier, qui consistait à acheter tous le maïs mis en vente à 3,20 écus. Avec remise d'une viande à prix préférentiel pour 10 sacs vendus à la mairie. Je ne connais pas encore les résultats de ce geste gracieux de la mairie, mais à mon avis, il n'est pas des plus efficaces.

Je lui ai demandé s'il y avait moyen d'exporter notre maïs, mais je crains que la situation soit la même dans tout le comté. Je ne vois pas quoi faire d'autre étant donné que les cultivateurs n'en font qu'a leur tête, que le marché comtal est bouché, et que la mairie n'y met pas grande volonté.

Peut-être est-ce là l'occasion de lancer une campagne incitant les cultivateurs à se manifester plus activement ? Je pense essayer dans mon prochain courrier.
Bertal
Voici l'état du marché des deux premières semaines de l'année:



D'après ce que l'on peut voir sur ces deux dernières semaines, l'encombrement semble diminuer doucement, ne cessant cependant d'alterner des phase de décroissances avec des phases de croissances, cependant moins prononcées. Depuis le 30 décembre qui marque le plus grand nombre de sacs mis en vente, c'est quelques 120 sacs qui ont disparut du marché, soit 10 sacs par jour, ce qui permet de redonner un peu d'espoir.
Je ne sais pas encore quelle à été la portée de l'opération menée par la mairie, de rachat du maïs à 3,20 écus, mais après le nombre de sacs diminue depuis vendredi.
Espérons que cela se poursuive.
Je continue de conseiller aux cultivateurs de conserver au maximum leur production, en espérant que cela portera ses fruits.
du côté de la mairie, toujours aucunes réponses...
Chanie
Chanie ne put se retenir d'applaudir.
Woua, quel magnifique dessin ! Je vous félicite. Comment faites vous cela ?

Oups désolée, ce n'est pas le propos. Veuillez m'excuser.

Vous devez être bien nombreux dans votre village pour produire d'autant de mais ! A Tarbes, il n'y a jamais plus de 400 sacs...

Encore désolée, ce n'est toujours pas le propos. Je m'en vais, je vous laisser travailler. J'aurais voulu pouvoir vous aider...
Bertal
Mais non enfin, restez ! Parbleu, si vos propos ne sont pas sont pas de la question du comptoir au sein de la Guilde, alors à quoi sert-il ?

Pour le dessin, on m'a offert un matériel très performant pour les réaliser, qui se trouve être de plus manipulable par mes grosses paluches de forgeron !
J'utilise le logiciel Photofiltre, qui en plus d'être gratuit est assez facile à utiliser


Pour ce qui est de notre nombre, au dernier recencement des cultivateurs du village qui date d'il y a deux jours, nous étions 48 dont 35 actifs, ce qui représente 39 champs de maïs. Donc pas beaucoup plus que dans votre village. A mon avis, l'une des explications de l'encombrement du marché dans mon village, et le retour de campagne massifs des soldats. Ils embauchaient pour continuer à produire, et en rentrant on tout vendu d'un coup. Ce sont à mon avis les responsables de la présence des 140 sacs au dessus de 3,50. Mais la plus grande partie est un cumul de récoltes non vendues (300 sacs environ), mais laissées en vente à 3,40 dans l'espoir de les vendre un jour.

Mais l'heure est aux réjouissances, car la situation est en train de s'améliorer. Sans qu'il y ait de quoi sauter au plafond, le nombre de sacs ne fait que diminuer depuis vendredi dernier où il frôlait les 700 sacs, pour en arriver aujourd'hui aux environs de 500 sacs. Ce qui fait une disparition de 200 sacs en 3 jours. Ça redonne un brin d'espoir !

Peut-être que mes incessants courriers ont fini par porter leur fruits, conjointement à l'action de la mairie ?

Mais voilà que je m'emballe et que j'en oublie l'élémentaire politesse ! Voulez-vous vous asseoir ? Je peux vous offrir quelque chose à boire ? J'ai de l'eau chaude si une infusion poitevine vous intéresse !
Chanie
Chanie était plus rustique d'habitude, l'alcool était le seul liquide qu'elle avalait mais l'invitation était si amicale qu'elle ne put refuser :

Euh oui et bien, une infusion, pourquoi pas, merci bien messire.
Chanie prit place.
Sur le marché de Tarbes, le prix moyen augmente un peu. J'espère que ça va se stabiliser dans ces eaux là... Il y a encore des gens pour vendre à 3.25 mais de moins en moins.
Si ça se poursuit, faudra que j'envoie un courrier aux producteurs pour les féliciter d'avoir suivi nos conseils. Ça fait toujours plaisir de recevoir des encouragements... et puis, je ne les ait pas embêter depuis quelques jours. Faut bien aussi que notre préposé aux courriers ait quelque chose à faire !
Bertal
Bertal sourit à la réponse de Chanie, et s'affaira à préparer une infusion d'herbes poitevines. Comme à son habitude, il ajouta avant d'apporter les tasses, une petite lichette de liqueur. Il offrit sa tasse à son homologue tarbaise, avant de s'asseoir à son tour.

Vous avez raison, il est important de féliciter les cultivateurs quand il le faut, sinon ils vont penser qu'on n'est là que pour critiquer !

Je suis content d'apprendre que la situation de votre marché s'améliore ! Dans mon village, c'est aussi le cas. Depuis maintenant près d'une semaine, le nombre de sacs en vente ne fait que décroître, permettant aussi d'augmenter le prix moyen, qui est maintenant de 3,45 écus. Mais les sacs à 3,40 ne se vendent toujours.

Mais j'ai pu remarquer qu'il y a de braves gens qui n'achètent pas le maïs le moins cher afin de le laisser aux plus démunis.
Je pense qu'on pourrait faire quelque chose avec l'entraide entre les villageois et les cultivateurs.

Que représentent 2 écus pour un cultivateur aisé ? Pas grand chose vous en conviendrez ! Et bien si on achète 5 sacs de maïs à 3,60 (soit 18 écus d'investissement) et qu'on revend ces sacs à un prix concurrentiel pour le marché comtal, soit 3,15 ou 3,20, on ne perd que 2 écus ! (2,25 écus si on vend à 3,15). Si 10 personnes faisaient cela, c'est la moitié des sacs à 3,60 que nous pourrions éliminer !

Qu'en pensez-vous ?


Suite à sa grande tirade, le cultivateur but une gorgée de tisane améliorée.
Chanie
Je pense que votre tisane est fort gouleyante !

Vous pensez trouver des volontaires pour perdre de l'argent ?
Et bien pourquoi pas, ça existe peut être... Avec le concours de la Mairie qui ferait un appel aux habitants, en disant que c'est pour le bien de tout le monde... Ça pourrait fonctionner.

Mais pourquoi les gens mettent-ils leur maïs à 3.60 s'il ne se vend pas ?

Et puis, en rachetant ces sacs là, se seront les maïsculteurs les plus fortunés qui seront avantagés car seuls ceux-ci peuvent se permettre de laisser pourrir leur maïs sur le marché. Les producteurs les moins riches veulent vendre au plus vite et affichent des prix faibles afin d'y parvenir...
Bertal
Citation:
Je pense que votre tisane est fort gouleyante !


Merci bien, un petit secret de famille !^^


Citation:
Vous pensez trouver des volontaires pour perdre de l'argent ?
Et bien pourquoi pas, ça existe peut être... Avec le concours de la Mairie qui ferait un appel aux habitants, en disant que c'est pour le bien de tout le monde... Ça pourrait fonctionner.


Et bien, je crois ferment qu'il y a des bonnes âmes dans le village, j'en connais mêmes quelques une. Je ne pense pas que la mairie m'aidera sur ce coup là, mais parfois peu de personnes peuvent faire beaucoup pour peux qu'elles pensent à autre chose qu'à leur nombril.
Et puis plus ils seront à agir, moins ils auront à donner, la force du nombre !


Citation:
Mais pourquoi les gens mettent-ils leur maïs à 3.60 s'il ne se vend pas ?


Très bonne question !

Bertal haussa les épaules, montrant qu'il n'avait aucune réponse sensée à fournir en guise d'explication.

Citation:
Et puis, en rachetant ces sacs là, se seront les maïsculteurs les plus fortunés qui seront avantagés car seuls ceux-ci peuvent se permettre de laisser pourrir leur maïs sur le marché. Les producteurs les moins riches veulent vendre au plus vite et affichent des prix faibles afin d'y parvenir...


Je pense que pour freiner les cultivateurs qui auraient la même idée que vous, il pourrait être mis en place une amende pour ceux qui voudraient mettre leur sacs à 3,60. Mais surtout, il faut savoir que ces sacs pourrissent sur le marché depuis fort longtemps, avant même que la situation de surproduction ne se fasse clairement ressentir. Le marché est passé en l'espace d'à peine un mois, de la pénurie à la surabondance.

De plus, il n'y a eu qu'une modification dans le nombre de ces sacs à 3,60 depuis le début de cette période, avec l'ajout de 30 sacs à la fin du mois dernier. Comme ce nombre à changé d'un jour à l'autre, il semble improbable qu'il soit l'effet de différentes personnes, mais plutôt celui d'une personne revenue de voyage par exemple qui à mis toute sa production en vente d'un seul coup.

Dès lors, il y a trois options, soit il est reparti en voyage, ou pire en retraite, et ne prend pas la peine de lire les messages du comptoir, soit c'est, excusez-moi du terme, un sombre crétin, qui ne prend pas la peine de lire les messages du comptoir. La dernière options est que ce soit une personne extérieure au village, qui ne reçoit tout simplement pas mes messages (et ne lis pas non plus le forum, ou le panneau d'affichage de la mairie).

Dans tous les cas, je crois que je vais devoir ouvrir ma bourse et me décider à acheter un sac pour connaître l'identité d'un des vendeurs fous...

Décidément, quel bavard je fais ! Dites-moi plutôt, y a-t-il des nouveautés dans le comptoir de vote village ?


Bertal esquissa en bref sourire pour ponctuer sa question, et avala le reste de sa tasse d'un trait, complètement assoiffé d'avoir tant parlé.
Chanie
Chanie sourit aux propos de messire Bertal sur les sombres crétins. Elle en connaissait quelque uns qui rentraient très bien dans cette catégorie.

Chez nous, ça tourne plutôt bien. Il y a de moins en moins de sacs à 3.25, en fin de journée le prix du maïs le plus bas était de 3.35. Je ne sais pas si les gens lisent et prennent en compte les courriers qu'on envoie mais en tout cas, la situation semble s'améliorer et me parait plutôt acceptable.

En revanche, les travaux dans le Comptoir même prennent un peu de retard. Nous rencontrons quelques difficultés dirons nous...


Chanie se penche vers son interlocuteur et lui murmure presque :

Si vous voulez vraiment savoir, je pense que le lieu est comme qui dirait hanté !
Elle hoche la tête comme pour appuyer ses propos et poursuit, un peu plus fort :
Oui messire ! Vous avez bien entendu. Une sorte d'esprit farceur s'amuse à nous faire peur. Pourtant j'avais demandé à Dame Bourrike, la diaconesse de Tarbes, de venir dire une prière et mettre de l'encens, après qu'on est découvert le mort. Mais l'esprit semble coriace.

Petite pause.

En tout cas, il ne risque pas de m'empêcher de travailler !
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