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[RP] Cathédrale de la Création

Hagden
...Le Teutonique salua sa filleule, et Ibalam. Hagden avait vu aussi entrer Ody, se demandant ce qu'il pouvait bien venir faire en ce lieu. Le voyant ainsi se "lacher" près de lui, Hagden secoua la tête en la levant vers le ciel...

Mais bon, la fraternité aristotélicienne était telle qu'elle était, ouverte à tous. Le Teutonique espérait que l'homme apprenne de cette messe... Qu'il apprenne la politesse, la tempérance, qu'il oublie les insultes, envers ses semblables, qu'il cesse de berner son monde, et celui qui l'entoure...

Enfin bref, le Teutonique avait déjà vu des miracles, ou des choses supposés comme tels. Mais bon, avec Ody, y'avait du boulot...

Entendant le Sermon, Hagden pria pour que l'unité, la paix et la fraternité soit enfin là, en Rouergue, comme ailleurs... Mais Hagden avait comme un doute, quant à cette Utopie, car l'homme assis non loin, depuis son arrivée, n'avait cessé, malgré lui, enfin presque malgré lui, à diviser un peu plus le Rouergue, l'avait éloigner voire même couper du monde et de ses voisins, qui le voyaient comme ce pilleur d'antan...

Hagden espérait voir cet homme se repentir tout à fait, et non à moitié comme il l'avait fait fut un temps, où il avait claqué la Porte de l'Archevêché... et rit à la barbe de Rome, de ce fait... Mais ses réactions récentes et ces mots vifs envers le Comté voisin n'allaient pas en ce sens.

Le Teutonique savait que sa présence en ce lieu était certes louable, mais cachait certainement plus que celà...

M'enfin, il était quand même heureux de voir que même les pires canailles, même les plus vieilles et boiteuses, et les plus habiles dans l'art de la duperie, avaient besoin de venir à la messe, en ce lieu emplie de piété, de compassion...

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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Zoelie
Elle avait eu quelques instants d'inquiètude lorsque son brave ami curé lui avait annoncé qu'il allait un peu secouer le poil des politiciens rouergats. Elle qui s'apprêtait à rejoindre la salle des négociations entre les deux comtés fâchés, eut un instant d'inquiètude.
Par ma sainte virginité ! Qu'il ne me mette pas le feu au verre d'eau en son homélie !

Elle lui répondit doucement : Je vous en prie, mon frère, soyez prudents, restez diplom...puis fut surprise par un bruit choquant, provenant de son ventre et se tut brusquement.
Ijarkor la rassura sur la nourriture du corps qui viendrait plus tard et se dirigea vers le prechoir pour distribuer la nourriture de l'esprit.

Elle se tourna pour voir l'arrivée de plusieurs personnes ; puis écouta le père attentivement. Elle fut rassurée sur ses intentions et apprécia particulièrement le mot d'Aristote, qui tout premier prophète qu'il fût n'avait pas la langue dans sa poche. et fort justement sans doute.

Citation:
Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?"

Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."

Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !


Et Toc ! Il lui a pas envoyé dire !
songeait-elle, éblouie comme souvent par la fulgurance de la réflexion.

Participer à la vie de la cité, échanger, comparer, donner à voir, donner aux autres, comme on aime à les voir nous donner.
Voici bien le secret du bonheur ! Quel homme cet Ari ! Quel dommage qu'il ne soit pas en Rouergue de nos jours !

Elle restait là, en ses pensées, après avoir entonné à la suite la prière du père ; elle récitait pour elle-même une prière de remerciement pour le Créateur et s'abandonnait dans son imaginaire.


Penser à LUI...penser à l'amour qu'il a révélé aux hommes..Pensées d'amitié aristotélicienne au lieu que de haine...


Elle releva la tête, rajusta son châle sur ses cheveux et attendit la suite de l'office.
Ijarkor
Une fois la prière terminée, Ijarkor reprit la parole.

En parlant de communauté, il y en a une qui nous est chère, il s'agit bien sur de la Communauté des Fidèles, de ceux qui ont choisi de concrétiser leur Foi par le baptême, et, par une vie vertueuse, de participer à la construction de l'Amitié Aristotélicienne.

Aujourd'hui, nous allons avoir la très grande joie d'admettre dans cette communauté une personne supplémentaire. Ancienne Maire de Villefranche, ancienne Commissaire aux Mines, cette personne a largement donné de sa personne pour son pays, et est donc l'exact opposée de l'Ermite condamné par Aristote.

Son cheminement spirituel est à l'image de son engagement politique, et c'est donc tout naturellement qu'elle désire continuer sur le chemin qui mène à la Vertu et à l'Amour de son prochain, chemin qui passe bien entendu par le baptême.

J'imagine que vous savez tous de qui je parle... Aussi je demande à Dame Ibalam, et à sa marraine, dame Pandorine, de se lever et de s'avancer vers moi.

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Odysseus
Odysseus avait ecouté le discours du curé, et songeur, il se souvenait de ses pastorales et de tout son cheminement spirituel personnel.
Il se souviens de ses pastorales à Rome, qui devait s'achever sur un bapteme mais qui avait avorté suite à la guerre en Poitou, puis le demenagement en Rouergue. Il se souviens de son repentir à l'eveque de l'epoque, Monseigneur Groar qui lui avait demandé de faire un pelerinage alors que ses jambes étaient prisonières de bandages. Au discours du prêtre, il a un élan de foi et se sent tout revigoré. Il pense à Ann sa douce a qui il avait promis le mariage.

Et quand le curé proposa de prier, Ody se mit à prier à sa manière, mélange de souvenir de ses pastorales et bon sens paysan. Il prie pour le Rouergue, pour Ann et le salut de leur ames à tous.

Quelque chose venait de se declancher en lui, qui allait boulverser sa vie.


Il ecouta la suite plus attentivement que jamais, le visage eclairé, sans doute par la lumière des vitraux.
Ibalam
Ibalam fut surprise de voir Odysseus.
Le vieux renard en rédemption ! se dit-elle.
D'abord le don de soi, en devenant maire, et maintenant il vient prier !
On arrête plus le progrès !

Elle ne pu s'empêcher de lui sourire et le salua d'un hochement de tête.

La cérémonie débuta et Ibalam buvait les paroles du curé.
Elle ressentit le même appaisement que lors de sa pastorale. D'autant plus que les thèmes choisis la touchaient au plus profonds de son âme.
Elle avait connu une période d'herminage plus ou moins involontaire durant son adolescence. Lorsqu'elle avait rejoint la vlle de Cahors pour s'installer parmis ses semblables, elle avait connu l'amitié et avait cherché par tous les moyens à se faire la plus d'amis possibles.
Dans le Rouergue elle avait trouvé un but à sa vie.
...

Citation:
J'imagine que vous savez tous de qui je parle... Aussi je demande à Dame Ibalam, et à sa marraine, dame Pandorine, de se lever et de s'avancer vers moi.

Ibalam chercha Pandorine du regard et s'avança.
Pandorine
Un message lui était parvenu la veille du 25 Août 1457. Elle parcourut le parchemin et plus
elle avançait dans sa lecture, plus son visage laissa entrevoir de l'étonnement. La missive provenait
de son amie Ibalam, celle-ci l'avait choisi pour marraine. Pando en sautilla de joie et se rue immédiatement
vers Rodez, en fait non, elle attrapa les brides de son canasson et fila au galop vers la cathédrale de Rodez.

Le vent fouettait son visage, ses cheveux s'entremêlèrent, mais peu lui importait sa tenue et sa coiffure,
l'important était d'arriver rapidement au baptême d'Ibalam. Dans la missive, aucune heure n'avait été donnée,
mais elle se doutait bien que malgré sa bonne foi et la rapidité de son cheval, elle arriverait en retard.


À plus d'une centaine de mètres, on voyait poindre le dôme de la cathédrale. Enfin... Souffla t-elle.

Arrivée à destination, elle aperçoit un jeune gaillard non loin, l'interpelle et contre quelques écus
lui laisse se charger de sa brave bête.


Qu'il ait assez d'eau et d'avoine.

En levant les yeux vers l'immense cathédrale, sa bouche forma un grand rond. Impressionnée par la magnificence des lieux,
elle eut presque honte de devoir entrer là pratiquement en haillon. Dans sa hâte, elle n'a pas pris le temps de se refaire
une toilette et de s'habiller convenablement pour un tel évènement.


Courage ! On n'attend plus que toi...

Pando pousse les grandes portes et découvre Ibalam qui s'avance vers le curé de Villfranche, Ijarkor.
Heureux hasard, elle eut le temps d'entendre le curé inviter Ibalam et sa marraine, elle a priori, de s'avancer
vers lui. Pando presse le pas pour prendre place aux côtés de sa filleule.


Veuillez m'excuser pour mon retard mon Père... Son regard allait du Père à sa filleule, d'une main, elle tente maladroitement
de se recoiffer, tout en plissant sa robe de son autre main.


Avant que le curé reprenne parole, Pando se penche vers Ibalam et lui murmure à l'oreille ;

Je suis heureuse que tu m'aies choisie, j'en suis sincèrement honorée, mais tu aurais pu me prévenir plus tôt. Je n'ai
pas eu le temps de mettre une toilette convenable pour une telle occasion.

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Ijarkor
Les deux femmes s'étaient avancées devant lui. Ibalam lui parut fière et sur d'elle. Pandorine semblait chercher sa place en ces lieux. Le curé comprit la raison de son attitude quand elle s'excusa pour son retard.

Il lui répondit à voix basse.


Vous êtes toute excusée: vous êtes arrivée à temps, et c'est là l'essentiel.


Puis, il se tourna vers Ibalam et, tout en désignant un parchemin, il reprit d'une voix forte afin que tous puissent entendre.

Dame Ibalam, j'ai là un certificat établit par feu soeur Nyu - que le Très Haut l'accueille en son Soleil - indiquant qu'il y a maintenant un an, vous avez suivie avec succès une pastorale à l'archevêché de Bourges. Je vois que vous avez mis du temps pour aller de la pastorale au baptème, mais ce n'est pas un reproche. Ce qui compte, c'est d'agir au moment où on se sent prêt !

Ijarkor reprit le Livre des Vertus, et l'ouvrit à une page repérée par un signet de tissu brodé d'une licorne.




Mais quand même, un an, ça fait un un sacré paquet de messes ! Alors je vais vous lire à titre de rappel cet extrait du Livre des Vertus où le Très Haut révèle la nature du baptême à Ysupso lors du songe de la Fin des Temps.

Livre des Vertus a écrit:
Je Lui demandai encore: “Le baptême est le sacrement qui consacre l’entrée d’un humain dans la communauté des croyants. Sans ça, il n’y a pas d’accès au Paradis possible. Mais que deviennent les pauvres enfants dont la vie s’achève avant qu’ils aient la chance d’être baptisés?” Il me répondit: “Je vous ai fait élus à votre naissance, car vous tendez naturellement vers Moi. Ce sont vos péchés qui vous détournent de Ma divine perfection.”

“Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, si ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.”


Ijakor referma le Livre, et s'adressa à nouveau à Ibalam.

Ibalam, avez-vous compris ce que je viens de lire ? Êtes-vous prête dorénavant à vivre dans la Vertu et de respecter les préceptes de la Sainte Eglise qui fut prédit par Aristote et fondée par Christos, afin qu'arrive un jour la Véritable Amitié Aristotélicienne ?

Et dans la foulée, se tournant vers Pandorine.

Pandorine, confirmez-vous qu'Ibalam est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême ? Et que sa décision est réfléchie et sincère ? La seconderez-vous sur le long et ardu chemin de la Foi qui la mènera au Paradis solaire ?

Et il attendit les réponses des deux jeunes femmes.
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Ibalam
Ibalam sourit à l'arrivée de sa nouvelle marraine. Elle n'était pas vêtue pour l'occasion, mais sa tenue était tout de même magnifique.
Ibalam portait sa robe blanche que Pando lui avait tissé.

Citation:
Pando se penche vers Ibalam et lui murmure à l'oreille :

Je suis heureuse que tu m'aies choisie, j'en suis sincèrement honorée, mais tu aurais pu me prévenir plus tôt. Je n'ai
pas eu le temps de mettre une toilette convenable pour une telle occasion.

C'est toi la plus belle Pando... Même quand tu sens l'cheval !
Ibalam écouta ensuite le passage du livre des vertues choisit par Ijarkor.
Il est vrai qu'elle avait eu le temps de pêcher depuis sa naissance, mais ce n'est pas pour cela qu'elle désirer se faire baptiser. Sans doute une envie inconsciente de rechercher le chemin de la vertu empreinté par ses parents...

Citation:
Ijakor referma le Livre, et s'adressa à nouveau à Ibalam.

Ibalam, avez-vous compris ce que je viens de lire ? Êtes-vous prête dorénavant à vivre dans la Vertu et de respecter les préceptes de la Sainte Eglise qui fut prédit par Aristote et fondée par Christos, afin qu'arrive un jour la Véritable Amitié Aristotélicienne ?

Oui mon père !
Répondit-elle d'un ton solennel.
Je crois avoir compris et j'ai pris le temps de méditer sur mon envie de rejoindre le chemin de la Vertu.
Pandorine
Après que le curé l'ait excusée de son retard, elle lui adressa un sourire.
Pando remarqua que sa filleule portait la jolie robe blanche qu'elle lui avait confectionner,
la jeune baptisée portait élégamment sa tenue en ce grand jour. Pour une toute première fois,
elle s'apprêtait à prendre le rôle d'une marraine, non pas un rôle, mais bien un devoir. Le devoir
d'être auprès de celle qui allait bientôt devenir sa filleule, à la guider au mieux
vers le chemin de la vertu. Au moment où le curé reprenait la cérémonie, Ibalam lui souffla discrètement
en guise de réponse à l'oreille;


Citation:
C'est toi la plus belle Pando... Même quand tu sens l'cheval !


Aussitôt, d'un geste qui se voulait discret, elle lui écrasa légèrement les orteils et rétorqua en se retenant de rire;
C'est celà, moques-toi... Attends encore un peu, après la cérémonie, je sentirais plus le cheval, mais la vignasse.

La voix du curé s'éleva, il avait en mains le livre des vertus, il se mit à leur lire un passage du livre.
Pando presque aussi attentive qu'Ibalam l'écoutèrent religieusement. L'homme d'église termina et referma le livre,
puis s'adressa à elles. La jeune marraine, laissa sa charmante presque-filleule répondre au curé. Celle-ci répondit d'un ton
si solennel que Pando ne put que sourire. Ce fût à elle maintenant de répondre au curé.


Mon Père, oui je confirme que Ibalam, ma future-filleule n'est ici que par sa propre volonté. Depuis longtemps déjà
qu'elle songe à rejoindre notre grande famille Aristotélicienne. Je la sais sincère en son désir d'être baptisée.

Aujourd’hui, je m'engage à seconder Ibalam dans son cheminement de la foi Aristotélicienne.
Je suis prête à l'accompagner et à la détourner du sans nom, à refuser toutes ses manifestations.
Je lui souhaite par-dessus tout, qu'elle trouve en notre sainte communauté, sérénité et bonheur.
Je sais que le chemin est des plus ardus, mais ensemble nous y arriverons.


Elle en avait presque les larmes aux yeux lorsqu'elle termina, des souvenirs resurgirent du passé,
le jour de son propre baptême... Sa soeur, qui était alors prêtresse à l'époque l'avait baptisée.
Une journée mémorable d'après elle, même si tout avait été rapidement fait. Ce jour-là, ils avaient
été plusieurs à recevoir le baptême, plus de 7. On aurait pu dire que ce fût le chaos, mais sa chère et tendre
soeur avait su gérer.

Lentement ses yeux se posèrent sur Ibalam, émue et fière d'être auprès de la jeune femme, elle lui pris la main
et l'enserra dans la sienne, laissant le curé poursuivre.

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Ijarkor
Sentant l'émotion chez la future marraine, Ijarkor lui répondit avec un grand sourire.

Mais oui ! C'est tout à fait cela ! On atteint plus facilement sa destination en voyageant ensembles que séparément, et c'est vrai aussi bien sur les routes qui séparent nos villes que sur le chemin spirituel qui mène au Paradis.

Et bien à présent, allons ensembles près du baptistère.


Et Ijarkor entraina les deux jeunes femmes vers un splendide baptistère tout entier fait de verre. Sa structure creuse était parcourue d'un courant d'eau clair. L'eau, amenée en haut du baptistère par un système de noria situé sous le plancher, descendait ensuite dans un labyrinthe de canules aménagé au cœur même de l'ouvrage. De loin, le baptistère semblait presque fait d'eau maintenu par magie au dessus du sol.

Le curé prit une coupelle en verre ornée d'un papillon, et préleva un peu d'eau, avant de reprendre la parole.




Ibalam, sous le regard du Très Haut et en Sa maison, jures-tu de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par Ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons ?
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Ibalam
Ibalam écouta Pandorine dicter son engagement. Elle l'observa un instant, admirant son charisme et sa rayonnante présence bienfaisante.
Lorsque sa marraine lui prit la main, Ibalam se sentit bouillir de l'intérieur. Elle essaya tant bien que mal de dissimuler ses émotions, ne laissant paraitre qu'un large sourire et une larme au coin de l'oeil.

Le curé les mena au baptistère d'où il tira une coupe d'eau.
Ibalam avait l'impression de rêver. Tout lui semblait magie en ce lieu.
La beauté du Très Haut lui même rayonnait dans Sa maison, Sa coupe de verre, bon baptistère... Les yeux de Pandorine et les paroles d'Ijarkor.


Citation:
Ibalam, sous le regard du Très Haut et en Sa maison, jures-tu de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par Ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons ?

Je le jure mon père.
Elle regarda Pandorine en poursuivant.
Je jure de suivre le chemin de l'Amitié et de l'Amour Aristotélicien.Ibalam lui sourit puis se tourna vers Ijarkor.
Ijarkor
Ijarkor s'apprêta à déverser la totalité du contenu de la coupelle sur la tête d'Ibalam, mais, constatant que sa chevelure avait été soigneusement apprêtée pour l'occasion, il décida de ne pas de mettre à dos tous les coiffeurs du Rouergue. Aussi se contenta-t-il de verser quelques gouttes sur son front, en prononçant ces mots.

Ibalam, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité. Que cette eau te lave de tes pêchés afin que tu renaisses au sein de l'Eglise avec la pureté d'un nouveau né.

Puis il prit un cierge et le donna à la nouvelle Fidèle.




Sache que tu es maintenant un guide pour ceux qui se sentent perdus et qui ont perdu confiance dans la nature humaine et dans l'avenir du Monde tel que le Très Haut l'a créé. Leur esprit est obscurcis par le désespoir, et cette bougie représente la lumière que ta Foi leur apportera.

Puis le curé donna à Ibalam une médaille.



Prends cette médaille, que tu pourras arborer pour montrer à tous ton engagement et ton appartenance à la communauté aristotélicienne.

Ijarkor se tourna alors vers un recoin de l'Eglise et claqua dans ses mains. Plusieurs serviteurs, qui n'attendaient que ce signal pour s'activer, commencèrent aussitôt à apporter de la sacristie divers pains, brioches, tartes et vasques de vin du pays. Ils posèrent ces mets et boissons sur des tables prévues à cet effet. Ijarkor vit qu'ils ajoutaient divers plats qu'il ne connaissait pas. Sans doute les amuse-gueules apportés par Ibalam, se dit-il.

Il prit alors par la main la baptisée et sa marraine, puis se tourna vers l'assemblée.


Je vous invite maintenant à vous approcher, afin que nous communions tous ensembles par le partage de ces mets et boissons. J'espère que ce moment de fête sera pour vous l'occasion de féliciter notre nouvelle sœur, et d'oublier, au moins pour un instant, les querelles qui parfois peuvent nous opposer les uns aux autres, afin de réaliser ensembles un moment de pure Amitié Aristotélicienne.


_________________
Ibalam
Ibalam pris le cierge et la croix avec fierté. Elle jeta un oeil à l'assemblée en souriant à ses amis et son regard s'arrêta un instant sur Pandorine.
Propre comme un bébé, tu as entendu ?!Lui murmura-t-elle en la prenant par l'épaule.
Ibalam remercia le Père Ijarkor et lui montra du fromage qu'elle avait préparé. Elle avait aussi apporté 2 bouteilles d'un vin de Cahors réputé pour relever le goût des fromages forts, ainsi qu'un saucisson aux noisettes.
Elle avait gardé un tonneau de bière à sa taverne pour fêter ca après la cérémonie et éviter que Pandorine ne se dessèche.
Pandorine
Elle tenait encore la main de sa filleule lorsque le curé reprit le cour de la cérémonie.
Un grand sourire s'afficha sur son visage quand les deux jeunes femmes eurent répondu à ses dernières
questions. Peu après, le curé les invita à le suivre vers le baptistère, Pando libéra doucement
la main de sa filleule et la regarda passer devant elle. Pando la contempla, comme elle semblait radieuse,
son visage brillait d'un éclat inconnu, ses yeux pétillaient comme jamais auparavant.

De fortes émotions s'emparaient d'elle, ainsi que de sa filleule, cela se voyait à son regard,
elle aurait voulu prendre Ibalam dans ses bras, là immédiatement pour lui montrer à quel point elle
était heureuse d'être là, mais elle aurait tout le temps à la fin de la cérémonie.

Le Père Ijarkor prononça quelques paroles avant d'offrir à la nouvelle baptisée, la médaille aristotélicienne.
Une larme jaillit au coin de son œil et coula sur sa joue, un sourire illuminait son visage.


Aussi propre qu'un bébé dis-tu ? Moi, je dirais plutôt, aussi belle qu'une nouvelle jeune mariée.
Félicitations ma douce Iba, je suis si fière de toi ! Bienvenue dans ta nouvelle famille ma belle.
J'espère qu'un jour toi aussi t'auras l'immense plaisir d'être la marraine d'un(e) futur(e) baptisé(e)...


Pando embrassa sa filleule sur les joues et la serra tendrement contre elle.
En se tournant vers le curé, elle fût surprise de ne point le trouvé là, elle le chercha du regard, quand
tout à coup, on entendit un bruit sec, on aurait pu croire que quelqu'un venait d'administrer une fessée.
Ce n'était que le curé qui claquait des mains, afin de faire venir les jeunes serviteurs qui sortirent de la
sacristie avec divers plats entre les mains. L'Odeur des mets envahirent rapidement l'église, tout semblait
si appétissant et si magnifiquement préparer avec soin.
à

Mon Père, quelle charmante surprise, si j'eues su, j'aurais également mis la main à la pâte, mais voilà
je n'ai été point prévenue, je me contenterais donc de faire honneur en dégustant quelques-uns de vos plats.


Avait-elle vraiment dit ça ? Quelques-uns plats ? Le rose aux joues, Pando tenta de dissimuler sa gêne,
le curé allait croire qu'elle avait le vice de la gourmandise. Avant que quiconque n'ose donner réplique,
elle s'approcha du curé.


Je vous remercie pour cette belle cérémonie, ma filleule n'a jamais été aussi resplendissante qu'aujourd'hui,
sans doute a-t-elle ressenti tout l'amour que pouvait lui apporter notre Père, le Très-Haut.


Ne voulant surtout pas embêter le Père Ijarkor plus longtemps, elle retourna auprès de sa filleule et du buffet.

_________________
Odysseus
Odysseus s'approcha du curé discretement.

Magnifique ceremonie curé.

Il continue sur le ton de la confidence

Je voudrais bien avoir la même. Que dois je faire ?
J'ai dejà fait et eu mes pastorales il y a longtemps de cela. Et vous etes au courant de mes afres dont je souhaite expier, n'est ce pas
?
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