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[RP] Cathédrale de la Création

Zoelie
Nul doute que la cathédrale resplendira sous peu de mille feux !

Merci à vous, mes amis fidèles croyants.

Je suis ravie de constater que le partage, l'amitié et la juste vision de l'Amour que nous portons au Très Haut sont des valeurs qui ont encore cours en cette province.
Hagden
Il est vrai que celà faisait chaud au Coeur et à l'esprit de voir tant de ferveur en la Cathédrale pour la remettre en état. Ferveur absente depuis trop longtemps...

Chacun s'affairait ça et là... à lui rendre la Lumière et à la rendre propre... resplendissante...

Le Diacre menait le balai comme personne entre les allées si longues et nombreuses qu'il se demandait s'il finirait avant l'office qui se préparait déjà dans la tête de certains des présents...

Pour souffler un instant il sortit sur le parvis et y salua Pepe, qui semblait tourmenté. Il posa sur son épaule une main bienveillante...

Lui même avait traversé par le passé une période bien trouble. Sa foi avait été mise à rude épreuve... sa foi en l'Homme, en l'avenir... Mais il avait trouvé l'Amour de Dieu, l'Amour pour une femme dans le regard de celle qui l'avait sauvé alors. Il s'en était encore suivi d'épreuves, mais Hagden avait toujours su garder la foi, la foi en lui, en l'Homme, en l'avenir... grâce à elle, dans cet Amour qu'elle lui portait, sans contrepartie. Elle avait foi en l'avenir, même si elle se savait condamné par la maladie... Elle vécut jusqu'au bout sa vie avec le sourire et la foi, l'Amour au Coeur... pour ses semblables, quels qu'ils soient.

Hagden se dit qu'un jour il raconterait à Pepe cette histoire, ce pan de sa vie qui l'avait changé.

Puis il rentra de nouveau dans l'Eglise, en soupirant...

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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Baronsengir
Le blond pénétra dans la cathédrale de Rodez. Il admira le plus haut lieu clérical de son évesché, tout en marchant lentement vers l'autel. Depuis l'auberge, il était parti avec une besace remplie ; il avait apporté tout ce qu'il fallait. Un œil satisfait constata que le diacre de Villefranche avait bien travaillé. La cathédrale à l'abandon avait retrouvé de sa fraischeur, et les fidèles rouergats pourraient s'y rendre sans ennui. Il ouvrit son sac et déposa un exemplaire du Livre des Vertus sur la table de l'autel. Il alluma quelques cierges afin de donner ambiance moins austère, et se mit en queste de la pièce se trouvant sous le clocher. Il la trouva finalement, regardant d'en bas avec le sourire les cloches d'envergure de la cathédrale. Une corde solide descendait jusqu'au sol et il s'en saisit. Pliant les genoux, il tira de toutes ses forces, et commença à sonner à tout rompre, appelant les fidèles à l'office.


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Zoelie
Les cloches ! Les cloches ! Elles sonnent ! L'appel dominical résonne dans la ville et nul doute que messire baronsengir est à la tâche !

La jeune femme se dépêchait, marchant à grands pas vers la cathédrale de Rodez. La foule était nombreuse en ce dimanche matin. Tout le monde profitait du jour de repos pour sortir dans les rues, rencontrer ses voisins, remplir les tavernes. Une joyeuse animation bruyante qui donnait de la chaleur à tous et emplissait la ville de cris, des rires des enfants et des aboiements des chiens.
Zoélie avançait, consciente d'attirer les regards sur elle. Peu de gens la connaissaient ici et sa mise étonnait certainement. Elle souriait à tous, répondant à ceux qui la questionnaient :


Venez, venez ! Suivez-moi à l'office, nous parlerons après la messe !


De fait, elle doutait un peu de la foy des rouergats. Il lui avait été rapporté quelques propos qui lui donnaient motifs d'inquiètude.
La messe de ce jour lui dirait si les habitants étaient de fidèles croyants, si ils savaient, dans la simple foi, partager l'amitié et remercier le Très Haut qui avait, il y avait si longtemps, choisi les créatures humaines pour recevoir l'amour.

Elle arriva sur le parvis et sereinement, tranquillement entra dans Sa maison.
Baronsengir
BaronSengir revint, sonné comme les cloches, sur l'autel de la cathédrale. Il aperçut son abbesse et la salua, avant de regarder la maigre assemblée qu'il avait devant lui. Les rouergats avaient déserté ce lieu depuis bien longtemps, ils n'étaient habitués à venir à l'office. Mais qu'à cela ne tienne! Le blond posa les mains sur la table et déclama d'une voix forte :

Amis du Rouergue, bonjour à vous tous! Et bienvenue en ce dimanche dans la maison du Très Haut! J'en vois encore qui hésitent à entrer, sur le pas de la porte. N'ayez point peur et prenez place! Si vous avez entendu des rumeurs sur les toulousains, n'y portez aucune croyance! Le pire qu'il pourrait vous arriver serait de partager avec nous l'amitié aristotélicienne. Bin entendu, si vous étiez une chopine remplie ou un tonnelet bien dodu, c'est une autre histoire...

Le diacre toussouta et reprit.

Chers fidèles devant moi réunis, je suis arrivé en Rouergue avec ma chère abbesse et j'ai été peiné de voir conflits et aigreur stagnante. Je ne doute pas que cela prendra du temps avant que tout revienne à la normale, mais je crois sincèrement que si vous communiquez en toute courtoisie, que vous apprenez à vous comprendre et à vous apprécier, que vous pouvez estre unis par l'amitié en tant que fiers habitants du Rouergue, alors tout ira pour le mieux. N'oubliez pas, nous sommes tous les enfants du très Haut! Et vous estes tous et toutes fils et filles du Rouergue.

Aussi mes amis, rejetez la colère et la discorde, faites table rase des affrontements passés et bastissez ensemble un Rouergue fort et uni. Regardez en vos cœurs, en toute sincérité. Acceptez d'y voir des péchés, des vices et des mauvaises pensées. Afin d'estre prest à aller de l'avant, ne taisons plus nos torts, à nous-mesme, à nos voisins et surtout au Très Haut. Sœurs et frères, entamons ensemble la prière de la confession.



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Harpege
Des cloches ? des cloches à Rodez ? Assidue de sa petit église d''Espalion, Harpège n'aimait pas la cathédrale, trop grande, trop froide, fréquentée par trop de monde. Elle se fit violence et pénétra dans la cathédrale. Tout de suite un rayon de soleil dans un coin la guida vers un banc isolée. Là, elle pourrait suivre l'office discrètement, se recueillir et peut être oublier les haines se déchaînant actuellement en place de Rodez.

Qu'y pouvait-elle, elle, simple artisan, contre ce déchaînement de haine ? Alors que jamais le comté ne s'était si bien porté, mines en bon état, économie stable, impôts équitables comme l'avaient demandé les rouerguats ? A croire que la solidarité légendaire du Rouergue ne s'exerçait que devent les périls, mais que le renouveau de l'économie attisait des convoitises ? Impuissante, elle s'abîma dans la prière.

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Zoelie
A l'invite du blond diacre, la jeune femme baissa la tête en essayant de réfléchir aux mauvaises pensées qu'elle avait eues dans la semaine.
Finalement, il lui parut qu'un nombre assez important se rappelait à elle et elle décida d'en faire un paquet qu'elle réunit en sa pensée et demanda le pardon au Très Haut pour le lot.
Puis elle regarda autour d'elle pour voir la cathédrale qui se remplissait...hm... petit à petit.
Aaron_
Aaron fut agréablement surpris lorsqu’il entendit les cloches de la cathédrale et entrant dans l’édifice, il s’installa silencieusement, la messe ayant déjà commencé. Il ne connaissait pas la personne qui officiait mais d’après ses dires il devait s’agir d’un clerc de Toulouse.

Il se recueillit et pria


Je confesse à Dieu tout-puissant
à tous les Saints et à vous aussi,
mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché
en pensée, en parole, en actions
je supplie tous les Saints et vous,
mes Amis, de prier le Créateur pour moi
que le Très Haut nous accorde le pardon
l'absolution et la rémission de tous nos péchés

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Passionpomi
Une messe à Rodez… C’était bien la première fois depuis tous ces mois passés en Rouergue, que Passi entendait les cloches de la Cathédrale de la Création sonner… Elle n’hésita guère longtemps à s’y rendre et franchit curieusement le parvis afin de découvrir qui devait officier….

Elle eut un sourire en constatant que peut être le voyage d’études de Monseigneur Zoélie et du Diacre Baronsengir allait également servir à répandre la foi et à célébrer l’Amitié Aristotélicienne en Rouergue.
Elle entra et pris place auprès de son filleul.

Les premières paroles du Diacre la firent sourire. Elle étaient pleines de vérités et non dénuées d’une pointe d’humour.
Elle était curieuse de savoir sur quoi porterait son sermon, et surtout curieuse d’assister à la messe d’un nouvel officiant.


Je confesse à Dieu tout-puissant
à tous les Saints et à vous aussi,
mes Amis, parce que j'ai beaucoup pêché
en pensées, en paroles, en actions
je supplie tous les Saints et vous,
mes Amis, de prier le Créateur pour moi
que le Très Haut nous accorde le pardon
l'absolution et la rémission de tous nos péchés

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pnj
Dyingwolf, sur son chemin vers le castel, s'arrêta quelques instant pour observer ces mouvements inhabituels sur le parvis. Il secoua la tête en voyant Kaly ressortir du bâtiment et reprendre ses armes. Autant d'hypocrisie lui donnait la nausée. Son dégout fut total lorsque Hagden lui tapa amicalement dans le dos. En voilà qui n'ont pas honte, se dit-il en reprenant son chemin, Kaly d'aller faire justifier ses actes méprisables par l'église, et Hagden de se compromettre avec un tel traître qui ne méritait que la corde. Patience, se dit-il alors qu'il grimpait les marches qui menaient à son bureau... Le peuple est moins bête qu'ils ne l'espèrent, et c'est lui qui jugera au final.
Logann
Kaly comme à son accoutumé se mit sur le parvis de la bâtisse sans aucune de ces armes ni son armure .

La messe commençât et depuis le parvis il dit :



Je confesse à Dieu tout-puissant
à tous les Saints et à vous aussi,
mes Amis, parce que j'ai beaucoup pêché
en pensées, en paroles, en actions
je supplie tous les Saints et vous,
mes Amis, de prier le Créateur pour moi
que le Très Haut nous accorde le pardon
l'absolution et la rémission de tous nos péchés

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Farnor
Le curé de Millau assiste a la messe, il s'installe au premier rang dans la maison du Tout Puissant. Il venait d'arriver avec sa jument au galop tout de suite après la messe de sa paroisse, l'homme église récite la prière en coeur avec tout les fidèles de la Cathédrale de la Créations.

Je confesse à Dieu tout-puissant
à tous les Saints et à vous aussi,
mes Amis, parce que j'ai beaucoup pêché
en pensées, en paroles, en actions
je supplie tous les Saints et vous,
mes Amis, de prier le Créateur pour moi
que le Très Haut nous accorde le pardon
l'absolution et la rémission de tous nos péchés
Baronsengir
BaronSengir sourit en constatant que les bancs de la cathédrale trouvaient postérieurs à leur convenance. Il lissa ses blonds cheveux, ajusta son habit de cérémonie et le beau et bon diacre s'adressa à nouveau à l'assemblée.

Chers Rouergats devant moi assemblés, prestez oreille à mes propos, soyez attentifs tandis que je vous lis un extrait du Livre des Vertus.



Création VIII: La décision

Toutes les autres créatures furent surprises de cette décision de Dieu de faire des humains Ses enfants. Elles ne comprenaient pas ce qu’était l’amour et ne pouvaient concevoir que le Très Haut y accorde tant d’importance. Toutes se mirent à chuchoter, espérant que l’une d’elles explique aux autres ce choix divin.

Mais Dieu tourna Sa voix en direction des créatures qui n’avaient pu Lui donner de réponse. Il leur dit : “Vous qui n’avez pas su me répondre, vous qui vous prétendiez Mes créatures préférées. Vos esprits ne seront plus des choses supérieures. Elles ne tendront plus vers Moi. Comme vous serez dorénavant soumis à l’humain, de part votre nature strictement matérielle, je vous prive du langage. Vous bêlerez, meuglerez, grognerez, siffloterez, miaulerez ou aboierez jusqu’à la fin des temps !”.

Puis, Dieu tourna Sa voix en direction de la créature qui avait affirmé la domination du fort sur le faible. Il lui dit : “Puisque tu es si sûre de ton choix, je te laisse l’occasion de le prouver. Tu conserveras ton esprit, mais ton corps sera fait d’ombre. Ainsi, tu vivras, seule, côtoyant les humains, jusqu’à ce que Je te délivre de ta peine. Ainsi, personne ne te verra et personne ne te nommera, car J’ai Moi-même décidé de ne pas le faire.”

Dieu tourna ensuite Sa voix en direction d’Oane et lui dit : “J’ai fait de ton espèce Mes enfants. Je fais maintenant de vos esprits des âmes. Elles se différencient des esprits des autres espèces en ce qu’elles resteront dorénavant les seules à être de nature supérieure, à tendre vers Ma divine perfection. Ainsi, je divise le temps en sept parties, appelées “jours”, afin qu’à chaque septième jour, toi et les tiens vous vous réunissiez pour honorer votre père : Moi.”

“Mais il faudra encore que, chaque jour, toi et les tiens fassiez perdurer votre espèce. A l’exception de celle que Je n’ai pas nommée, J’ai fait de toutes les créatures vos soumises. Ainsi, vous vous en nourrirez, sans qu’elles ne se nourrissent de vous. Ce pouvoir dont vous disposez de vous nourrir des autres espèces, Je le nomme “travail”. Mais, afin que vous n’oubliiez jamais que ce pouvoir est un don de Moi, vous récompensant ainsi de ta bonne réponse, Oane, le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant. Mais ne te plains pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais.”

“Afin que vous remplaciez par de nouvelles générations celles dont la vie se termine, je vous fais un cadeau bien plus beau encore. Cet amour que J’attends de vous, Je vous permets aussi de l’éprouver également envers vous, en couple. La tendresse et le désir mutuels seront les composantes de ce pur sentiment. La procréation en sera le but. Mais seul l’amour que J’aurai béni pourra permettre l’acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon amour.”

Alors, Dieu créa deux astres au-dessus du monde. L’un, rayonnant de lumière, fut appelé “soleil”. L’autre, luisant froidement, fut nommé “lune”. Dieu expliqua à Oane: “Que votre fidélité soit celle des enfants envers leurs parents ou je serai aussi sévère que les parents envers leurs enfants. Car, lorsque chacun de vous mourra, Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée. Le soleil inondera chaque jour le monde de sa lumière, par preuve d’amour pour Ma création. Ceux, parmi les tiens, que j’y enverrai, vivrons une éternité de bonheur. Mais entre chaque jour, la lune prendra la relève. Et ceux qui, parmi les tiens, y seront jetés n’y connaitront plus que la tourmente.”


Le blond ferma le livre et se tut un instant. Il regarda les fidèles assis devant lui en la cathédrale, puis, sans crier gare, frappa la table d'un coup sonore. Le son se répercuta le long des murs et des voustes. Les endormis se réveilleraient en sursaut tandis que les attentifs se verraient impressionnés. Se massant discrètement la main douloureuse, il s'écria :

Oane! Oane! Oane qui a su répondre à la question que le Très Haut avait posée. Quel est le but de l'existence? L'amour bien évidemment. L'amour que nous portons à notre Créateur, et qui nous unit tous ensemble. Oane! Celui grasce à qui nous en sommes là aujourd'hui mes amis. En effet! Dieu a fait de nous Ses enfants. Il nous aime et nous a donné ce Monde afin que nous puissions y vivre et nous épanouir.

Mais attention! Que tous se souviennent de la chute d'Oanylone et se rappellent de ce qu'a fait Oane. Nous ne vivons pas que pour nous, que pour notre famille, notre clan. Nous sommes tous les enfants du Très Haut, oui mes frères et mes sœurs! Et tous, nous ne devons jamais oublier de remercier et d'aimer le Divin en retour! Ne sombrez pas dans l'acédie, cultivez toujours votre foy qu'elle ne fasne pas! Regardez cette belle cathédrale que vous avez ici... Ne la laissez plus vide et silencieuse! Elle doit résonner de chants, de prières, la joie et l'amitié doivent s'en dégager!

Permettez-moi de digresser, et souffrez que je vous cite le logion de notre prophète Christos qui a ma préférence :


Citation:
Logion 15 : A des hommes qui se battaient, Christos a dit : " Mais vous allez vous aimer les uns les autres, au nom de Dieu !"


Oane! Il a fait que chacun d'entre nous est égal devant Dieu, aimé en tant que Son enfant. Aussi, cessons les disputes du frère contre le frère, rouergat contre rouergat. Unissez-vous mes amis, que l'amitié aristotélicienne vous lie comme une grande famille. Mes amis, nous allons le faire dès à présent. Levez vous, s'il vous plaist, et donnez vous tous la main. Ainsi unis, récitons le credo aristotélicien, d'une seule voix.


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Zoelie
Zoélie nota la fougueuse impétuosité de son diacrinou et les accents de persuasion qu'il donnait à ses propos. Il paraissait, de prime abord, facile de convaincre les gens quand on l'était soi-même mais l'expérience leur avait appris à tous deux qu'un peu de force de conviction ne pouvait pas nuire.
Elle faillit éclater de rire en le voyant masser sa main douloureuse et se retint juste à temps en se souvenant que l'office ne se déroulait point de la même simple et amicale manière qu'en leur église d'Albi.

Elle reprit donc son air solennel et attrapa la main de son plus proche voisin pour réciter la prière du credo. L'homme eut un geste de recul, peu habitué à ce style nouveau. Elle le regarda droit dans les yeux et lui souffla doucement en prenant son air le plus illuminé :

En souvenir d' Oane, mon frère, celui sans qui nous ne serions rien ! Partageons l'amitié des créatures humaines en rendant grâce au Très Haut.

L'homme se leva, faisant racler sa chaise sur la pierre, bientôt suivi de ses proches voisins puis de toute l'assemblée. En choeur, la foule des fidèles entonna le credo. On en entendait même qui priaient depuis le parvis, c'est dire combien la cathédrale devait être noire de monde !

Hagden
Hagden s'était discrèment glissé dans la Cathédrale. Baronsegir savait officier, à n'en pas douter. Sa foi était grande... et son "sermon" passionné et convaincant... La Cathédrale ressplendissait. Emplie de Lumière, de prières silencieuses, d'une force unique... un foi renouvelée.

Le Diacre de Villefranche eut un petit pincement au Coeur. Il en se sentait plus seul en Rouergue, du moins plus aussi seul... à vivre et faire partager sa foi en cette Province. Il était maintenant entouré de Farnor, le Curé de Millau... qui avait quitté sa paroisse pour venir le soutenir. Il y avait Monseigneur et Baronsegir, de passage, peut-être un long passage, dans la région...

Hagden pria avec ferveur, et tous les présents... Non la foi n'avait pas désertée le Rouergue... la foi y était belle est bien vivante...

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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
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