Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 20, 21, 22   >   >>

[RP] Cathédrale de la Création

Passionpomi
Baronsengir avait donc choisi un extrait de la Création pour son sermon dominical… Nul doute que le rappeler une fois de plus était révélateur de cette faiblesse humaine à oublier le Message Divin…

*La fraternité qui nous unit autour de lui devait nous servir à nous écouter, nous tolérer, et nous entendre pour le célébrer et pour le bien être commun…*


Joignant ses mains à celles de ses voisins, elle répéta le Crédo.

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre âme, à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaétis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois Divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible !
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
Farnor
Farnor , le nouveau curé de Millau ecoute la messe du diacre d'Albi et dit le credo

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre âme, à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaétis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois Divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible !
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

AMEN
Baronsengir
Cela faisait plaisir à voir, ces Rouergats debout, se tenant par la main et déclamant le credo d'une mesme foy. Le blond que l'on disait fort beau sourit de contentement et posa les mains sur la table. Sa main endolorie se rappela à son bon souvenir, et il tenta tant bien que mal de dissimuler un petit cri de douleur. Il toussa pour reprendre contenance et sortit de sa besace le reste de son chargement. Quelques miches de pain acheté plus tost au marché et des bouteilles qu'il avait ramené d'Albi. Il les disposa sur la table avec soin, rabattit une mèche d'un mouvement harmonieux et regarda à nouveau les fidèles. Quelque chose n'allait pas. Ils l'avaient observé, et il sentait comme une gesne, il ne savait pas pourquoi... Soudain, il s'exclama :

Ah mais vous pouvez vous asseoir! Ne restez pas debout comme des piquets, voyons!

Il sourit et leva les bras vers l'assemblée, une main plus rouge que l'autre.

Sœurs et frères du Rouergue, j'ai plaisir à me trouver icelieu, en cette cathédrale de Rodez, en votre compagnie. Le lieu est déjà agréable à l'œil, mais sa beauté est magnifiée par la foy et l'amitié aristotélicienne qui se trouvent en son sein. Et ceci, c'est grasce à vous mes amis. La maison du Très Haut, c'est aussi la vostre. Ne laissez pas Dieu et Sa maison à l'abandon et faites vivre cet endroit, que des messes enjouées, des mariages heureux et des baptesmes émouvant s'y produisent!

Vous tous chers fidèles, vous appartenez à la grande famille aristotélicienne. Comme chaque famille, il peut y avoir des disputes, mais celles-ci doivent estre réglées, en toute amitié. Le rouergat ne devrait pas combattre le rouergat! Au contraire, ils devraient œuvrer pour le bien-estre de leur Comté! Méditez ceci, vous tous, et répandez ce message autour de vous.

Avant de vous laisser vaquer à vos occupations, je vous invite tous à venir à l'autel. Partageons tous ensemble le pain et le vin, symboles de l'unité aristotélicienne. Par contre, je n'ai pas ma cave d'Albi à disposition, donc uniquement une demi coupe par personne! Je surveille!



_________________
pnj
écoutent le messe il y avait du monde sa faisait plaisir se mit sur le coté pour prié et récité le credo


Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre âme, à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaétis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois Divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'action Divine ;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible !
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la Vie Éternelle.

AMEN
Aaron_
Aaron écouta attentivement le passage du livre des vertus lu par le diacre et le sermon qui s’ensuivit puis il pria avec tous les fidèles

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre âme, à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaétis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois Divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible !
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
Zoelie
Monseigneur, toute baronne qu'elle était et tout ca, avait comme une petite fringale. Elle s'approcha donc de la table et s'empara d'une belle miche de pain toute chaude.
Elle profita d'un moment où le diacre regardait ailleurs pour emplir généreusement son verre. De toutes façons, peu de monde s'approchait et il ne fallait pas laisser perdre !
Logann
Kaly toujours a genoux récitât le crédo

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre âme, à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaétis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois Divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible !
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
Baronsengir
BaronSengir avait aidé l'abbesse à décharger ses bagages puis avait gaiement erré dans les rues. Ses pas le menèrent tout naturellement à la cathédrale. Il poussa les portes et resta quelques instants immobiles, admirant l'architecture du lieu. Il s'avança enfin mais ne se pressa pas, ne se lassant pas de regarder. Il alluma un cierge et s'assit sur un banc afin de prier le Très Haut. Il voulait Le remercier pour la bonne poursuite de leur voyage, pour les bienfaits dont Il avait fait don aux hommes et pour l'avoir orienté dans la voie qu'il suivait.
_________________
Baronsengir
Un petit tour à Cahors, un passage à Villefranche, et le diacre et son abbesse de choc posaient les pieds dans la capitale rouergate. La ville semblait étrangement neuve, et bien des gens étaient déjà dans les rues. Le blond s'était fait beau, comme à l'habitude, et s'en allait gaiement vers la cathédrale. Il portait un sac en bandoulière, ainsi qu'une petite caisse en bois. Il ouvrit délicatement la porte de l'édifice et s'avança guilleret vers l'autel, faisant résonner ses pas dans toute la bastisse. Il déposa ses marchandises et s'en vint dans la pièce du fond, où l'attendait son adversaire. Une longue et solide corde, qui le défiait... Il fit craquer les jointures de ses doigts et l'agrippa.

Ce n'est point corde qui fera loy!

A la une, à la deux... Et le bel et beau blond ; c'est toujours important de le rappeler ; de sonner les cloches à toute volée, causant une frayeur indescriptible aux oiseaux qui avaient colonisé le clocher, rappelant à tous les rouergats l'office qui allait débuter.


_________________
Farnor
Le curé de millau, qui comme la semaine dernière, sort de l'église de la Terre et monte sur sa jument .

- Direction Rodez , on doit pas manquer la messe à la Cathédrale de la Création .

heureusement que le religieux connaissait quelques raccourcis qui lui faisait gagner beaucoup de temps, " Sarah " qui lui avait était offert à verdun, voilà bien des années galopé dans les vallées de Rouergue pour arrivé enfin au porte de Rodez .
Devant édifice religieux, le père Farnor rentre tranquillement dans la maison du tout puissant , il reprend sont souffle avant de faire une prière .
Le prêtre s'installe au premier rang et sourit au diacre qui faisait office .
Zoelie
Ce voyage est passionnant à tous égards ! Comme il est agréable de rencontrer tous les fidèles se disait-elle, en marchant d'un pas allègre vers la cathédrale. Elle arriva au moment où le blond effectuait son exercice dominical, à ce qu'elle en entendait et franchit la porte de l'édifice avec une pensée impromptue pour le premier évêque de Rodez.

Ah ! Monseigneur Odoacre ! Je me demande comment il s'en sort à Périgueux... Est-ce que les gens auront deviné sa très grande foi sous sa mine renfrognée ?


Un sourire glissa sur son visage, puis, joignant les mains devant elle, elle s'approcha pour s'installer tout devant l'autel.
Elle sortit alors son Livre des Vertus et se concentra pour ne plus penser qu'à la joie qu'elle avait à se retrouver dans la maison du Très Haut., entourée de tous les paroissiens, dans le partage et l'amitié.
Baronsengir
BaronSengir cessa de sonner, quelque peu étourdi, et s'en revint à l'autel d'un pas chancelant. Les mains sur les flancs, il resta subjugué par l'immense foule qui avait fait le déplacement... Il salua le père Farnor, sourit à son abbesse préférée et s'adressa aux murs, aux voustes, et à la maigre assistance.

Rodez, ici Rodez... Test, un, deux... Chers amis, le bonjour en ce dimanche en la maison du Très Haut! Comment fut cette semaine pour vous? Y avez-vous été des plus vertueux, en queste de foy et d'amitié? Je l'espère pour vous!

Son index brandi pointa au hasard sur une vieille femme. Son air apeuré laissait penser qu'elle avait quelque reproche à se faire.

Les bastisseurs rouergats ont enfin achevé la construction des routes, du Castel, et ont rendu Rodez habitable. Le Rouergue est entier et j'ose espérer qu'il sera grand, tant dans le bien-estre de ses habitants que dans l'aura de spiritualité qui s'y dégagera. Il ne tient qu'à vous, sœurs et frères du Rouergue, pour faire de ce comté ce que vous voulez en faire! Un comté puissant, rayonnant et aristotélicien, c'est là tout le mal que je lui souhaite!

Le beau, le bon, le blond Baron se tut, posant ses mains sur la table de l'autel. Il baissa la teste quelques instants puis reprit, regardant à nouveau bancs vides et épars fidèles.

Ayant passé deux jours en Guyenne cette semaine, savez-vous ce que j'ai trouvé à mon retour? Ce que j'ai quitté. La discorde, les médisances, l'affrontement du rouergat contre le rouergat. Puisse un jour cela cesser... Mais ne laissons pas ces mauvaises humeurs nous contaminer à notre tour. Vidons notre cœur et notre asme de ces sombres sentiments, prions ensemble et confessons-nous.


_________________
Baronsengir
Tout ébaubi par les voix qui résonnaient en si grand nombre de la cathédrale, le diacre reprit.

Et maintenant, oyez, oyez, bonnes gens, un passage du saint Livre des Vertus.

Il se pencha vers l'abbesse, tout sourire.

Puis-je vous emprunter votre exemplaire très chère? Je vous le rends de suite.

Un blond sourire, une voix mielleuse, et le Livre était en ses mains.



Pré-Histoire III: L'acédie

La société des hommes et des femmes était belle et raffinée.

Ainsi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de l’affinement d’une telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de l’orge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin d’arriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.

De plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent l’écriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.

Dieu était satisfait. Ses enfants se sublimaient dans la place qu’Il leur avait donnée. Mais Il savait que ce beau printemps allait voir les fleurs de la vertu se faner. Car la Créature Sans Nom ruminait encore et toujours sa rage et sa colère. Tapie dans l’ombre, elle attendait le moment propice pour prouver au Très Haut que la réponse qu’avait donnée Oane n’était pas la bonne. Elle persistait dans l’erreur, niant la force de l’amour et s’entêtant à concevoir la domination du faible par le fort comme le sens de la vie.

Mais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors qu’ils ne pêchaient auparavant qu’un poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais qu’à récolter.

Et la principale des sciences n’existait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. N’ayant pas de clercs, il n’y avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. N’ayant pas de texte sacré, il n’y avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela qu’elle n’avait pas encore d’intermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.

Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.

Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse.


Le bel et bon diacre referma le Livre, et sans un regard pour quiconque, descendit avec lenteur les quelques marches de l'autel. Là, il leva les bras vers les voustes, accompagnant son geste 'un cri déchirant :

Aaaaa-cé-diiiiie!!!

Il tomba à genoux et se recroquevilla sur lui-mesme. BaronSengir resta prostré ainsi de nombreuses minutes, sourd à ce qui se produisait autour de lui. Puis enfin il se leva, et comme si de rien n'était, retourna à l'autel.

Sœurs et frères, prions pour les oublieux et les égarés. Que les deux prophètes garantissent nos chemins sans hérétiques au passage. Et que la foy en chacun illumine ses voisins, afin qu'au final la Beste sans nom ne trouve personne à tenter! D'une seule voix, fais toi entendre, famille aristotélicienne. Récitons notre credo, ciment qui lie chacun de nous dans le grand ouvrage du Divin.

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

_________________
Zoelie
Elle ne s'était point étonnée du cri perçant poussé soudainement par son ami. Messire baronsengir se donnait de plus en plus de peine et donnait volontiers de sa personne pour tenter d'amener les paroissiens vers la foy sincère. Malheureusement, tous les absents du jour qu'on verrait accourir au grand galop pour exiger baptêmes et autres sacrements (et "vite, parce que je me marie dans 8 jours" ou "vite, parce que les invitations sont déja parties") ne semblaient pas ce jour avoir l'oreille tendue vers le Créateur.

Elle récita les prières, adressa une demande particulière pour le peuple rouergat mais s'en alla sitôt son credo récité, avant même que le blond en ait terminé.

Il n'est pas bon de garder sa colère en lieu sacré. Il ne faut pas ! Mieux vaut sortir... pensa-t-elle en marchant à grandes enjambées vers le parvis de la cathédrale.
Logann
Kaly ciomme chaque dimanche était à la messe , il s'était mit dans l'ombre du perron pour écouter religieusement .A la fin de l'homélie il récitât à son tour le crédo :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 20, 21, 22   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)