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[RP] Cathédrale de la Création

Zoelie
Tout à sa colère de voir que personne ici ne se donnait la peine de venir assister à l'office, elle poursuivit ses grandes foulées énervées et tout soudain, manqua de se prendre la soutane, sur un homme qui restait là, dans l'ombre et qu'elle n'avait pas remarqué.
Elle manqua de peu de trébucher sur lui et se retenant à un pilier, elle le reconnut.
Elle manqua de suffoquer d'indignation.


Messer Kaly !!!
Mais que faites-vous là, caché de la vue des fidèles croyants ?
Je comprends pourquoi personne ne vient en la maison du Très Haut en cette ville ! Qui ne serait pas effrayé de votre mine ? Vous laissez à croire que la prière se doit d'être solitaire ? Secrète ? Cachée à la vue des autres ?
Mais quelle pitié ! Quelle pitié ! Par ma sainte virginité, messire je vous demande d'aller faire vos simulacres en un autre endroit !
Vous êtes excommunié, je vous le rappelle ! Votre seule présence souille le parvis, le sol, l'air, l'atmosphère de ce lieu saint !

Elle avait pitié de lui, malgré tout. Elle tenta quelques paroles d'encouragement.
Je vous en prie...Si vos prières sont sincères et si vous voulez montrer votre piété et votre repentance au Très Haut, libre à vous. Je vous y encourage, bien sur.
Notre Créateur est partout, en chacun de nous, il sait, il vous voit ! Peut-être même qu'il vous entend. Qui sait ?

Mais sa charge de guide spirituel concernait d'abord et avant tout, les paroissiens honnêtes et sincères. Elle connaissait son devoir et reprenant un ton sévère poursuivit :

Mais, là, devant la cathédrale, ne voyez-vous pas que vous effrayez tout le monde ? Allez réciter vos paroles un peu plus loin que l'entrée de la cathédrale.
Ce n'est point du ressort de tous que de vous accorder pardon, mais une affaire entre vous et le Très Haut... et bien entendu, entre vous et les représentants de la foy en ce monde terrestre.
Je vous le demande donc instamment :
- Eloignez-vous du perron, restez en la rue, si vous voulez, mais par pitié ! par pitié ! PAS devant la porte !

Elle s'éloigna, sans attendre réponse, ne voulant pas plus longtemps se tenir ainsi aux yeux de tous ceux qui pouvaient passer par là, proche d'un excommunié, susceptible d'attirer sur eux la foudre divine.


edit: signature enlevée trop haute

{cerbere}
Hagden
Hagden qui avait vu la scène s'avança vers Monseigneur de Guérande qui s'éloignait... qui apparemment était quelque peu énervée... contre Kaly, ou peut-être autre chose de bien plus grave ?

Que vous arrive-t-il Monseigneur ? Pourquoi tant de rouge à vos joues ? Messer Kaly vous a t-il insulté ? Il a craché sur les murs de la Cathédrale ? Sur votre personne ? Est-ce autre chose ?

Je m'en inquiète un peu, je vous l'avoue...

Messer Kaly est certes excommunié, tous ces actes ne sont peut-être pas tous vertueux, parfois même sanglants. Mais on ne peut le blâmer de venir sur le parvis d'une Eglise, d'une Cathédrale... Nous n'avons pas à juger de ses actes... de ses mots... Il cherche sa voie... Il la trouve peut-être en partie dans la Prière, le dimanche sur le parvis de l'Eglise de Villefranche. Il a besoin d'être guidé, et non vilipendé... plus qu'il ne l'est déjà par ailleurs. Nous avons eu, lui et moi, pas mal de discussion sur la foi, le Livre des Vertus, les valeurs aristotéliciennes... Certes oui, il a tué, insulté, l'Eglise, des clercs... Mais n'est-il pas de notre devoir de le voir tel qu'il est. Un Homme, comme vous et moi, un Homme parmi les Hommes, imparfait... qui cherche sa voie... comme nous tous en ce bas monde...

Laissons le prier... si celà apaise sa conscience, et si celà lui permet de faire, même pour le temps de la prière, d'apaiser ses tourments... Le parvis de cette Cathédrale ou Eglise est pour lui son seul refuge, le seul lieu devant lequel il est face à lui-même, à ses actes passés, présents...

Il est en Rouergue des "grands" qui ont prêtés serment d'assurer la sécurité des clercs. Je ne les ai jamais vu, même venir prier sur le parvis de quelque Eglise de Rouergue que ce soit. Eux sont à blâmer... car ils crachent de par leur attitude, leurs mots, leurs actes, même dans les ombres... sur l'Eglise, bien plus que Messer Kaly ne l'a fait dans toute sa vie. Leur mépris est bien plus arrogant, souillant... On dit même qu'ils seraient en train de...


Hagden baissa la voix pour que personne entende que Monseigneur elle-même.

...mais là je ne voudrai pas colporter des rumeurs...sans preuve. Mais ils fricoteraient avec certaines "illuminations", certains textes peu aristotéliciens...

Le Très-Haut est seul Juge de ce qui se passe ici-bas...Les Rouerguats ne sont pas dupes, ils savent qui est Kaly, qui sont ceux qui les dirigent...

Hagden soupira... espérant ne pas avoir froissé Monseigneur.


edit: signature enlevée: trop haute

{cerbere}
Baronsengir
Vu le peu de personnes présentes, BaronSengir avait laissé malgré tout une bouteille à disposition ainsi que quelques miches de pain. Il était sorti par l'entrée latérale, après avoir salué les quelques fidèles qui s'étaient donné la peine d'assister à la messe. Il était à présent à l'auberge, à finaliser les derniers préparatifs en vue de la poursuite de leur voyage.
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Zoelie
Avant même que de tourner le coin de la rue, elle fut rattrapée par le diacre Hagden qu'elle écouta, s'étonnant de plus en plus à écouter ses propos.
Hagden a écrit:

Que vous arrive-t-il Monseigneur ? Pourquoi tant de rouge à vos joues ? Messer Kaly vous a t-il insulté ?


Moi ? Mais que Nenni, c'est la communauté tout entière des fidèles qu'il insulte en se montrant de cette façon à la vue de tous ! Qui peut raisonnablement imaginer qu'un excommunié ne se terre pas à mille lieues de toute paroisse ? Qu'il ne sorte pas qu'à la nuit cachée, la tête basse de peur que tous ne se jettent sur lui pour le mettre au bûcher ?

Hagden a écrit:
Messer Kaly est certes excommunié, tous ces actes ne sont peut-être pas tous vertueux, parfois même sanglants.
Il a besoin d'être guidé, et non vilipendé... plus qu'il ne l'est déjà par ailleurs.


Besoin d'être guidé ? Mais quel crédit accordez-vous donc aux paroles de notre Eglise, messire Hagden ? N'est-ce point-vous qui appelez de tous vos voeux, en d'autres endroits, justement, la parole de Rome, comme vous dites ? Et pourtant sur ce cas vous ne l'écoutez point ? Faites-vous donc deux poids, deux mesures ?

Hagden a écrit:
Nous avons eu, lui et moi, pas mal de discussion
Certes oui, il a tué, insulté, l'Eglise, des clercs... Mais n'est-il pas de notre devoir de le voir tel qu'il est.


Ma foi, messire, libre à vous d'échanger paroles avec les impies, hérétiques et autres malfaisants. Et, effectivement, je ne vous le fais pas dire : Je le vois tel qu'il est !
Et vous me permettrez, quant à moi, de rester pour le moment loin de la position qui est la vôtre. Selon moi, notre église doit être forte, ferme et unie dans les décisions qui sont les siennes.

Celà étant dit, je dois vous laisser. Mon fidèle diacre et moi-même nous repartons sous peu. Sans doute, nous retrouverons-nous en l'archevêché de Bourges.

Je vous salue, messire et vous souhaite bonne journée.


Signature enlevée: trop haute

{cerbere}
Hagden
Hagden était une nouvelle fois déçu, déçu de voir que comme ici, ailleurs, il y avait une méconnaissance totale des choses. Le Diacre avait beau eu exposé les choses, certains ne les comprenaient toujours pas. Le Diacre en suait depuis des mois. Depuis des mois il se "battait" à corps, âme et coeur déployés à servir le Très-Haut, et pour quel résultat ? Une certaine amertume le saisit à la gorge... lorsqu'il entendit Monseigneur lui dire tout celà.

J'écoute les décisions de Rome, et je les ai touours respectées... Je dis simplement que nous devons regarder les Hommes tels qu'ils sont, imparfaits, et de ne point en rajouter. Messer Kaly sait ce que veut dire être excommunié. Pourquoi rajouter en plus sur sa tête mépris, dégoût... ? Ce n'est pas ce que l'on m'a appris en Séminaire d'aristologie... On nous y apprend à laisser dans le mauvais chemin les âmes égarées ? A ne pas leur parler ? Leur montrer autre chose que le vice, le mal ? Le pardon est donc si difficile à admettre pour certains alors que d'autres, bien plus dangereux, aussi tueur de clercs, sont en passe de l'obtenir par ailleurs ?

J'ai toujours servi au mieux l'Eglise et les Ecritures... et je continuerai à les servir... avec conviction, et foi... même si je dois le faire seul... Ma position peut vous paraitre bizarre, déplacée, mais elle n'a jamais failli à la tâche qui m'incombe ici. A savoir servir l'Eglise et les Ecritures... au plus près.

Je vous remercie d'être venue en Rouergue... et vous y accueillerai avec un plaisir certain... chaque fois que vous le souhaiterai, que vous y serez de passage. J'ai été heureux de vous voir.

Je suis fatigué... tout d'un coup... je suis las, de tou celà... je me demande pourquoi je suis ici... pourquoi ni rien ni personne ne voit ni n'entend... pourquoi Rome ne...je...


Hagden secoua la tête, se détourna, le dos rond et s'évanouit dans l'ombre d'une ruelle...[/i]
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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Honore.saint_cyr
En se dirigeant vers l'université Honoré était passé devant la Cathédrale de la création, il avait un peu de temps à tuer et se dit qu'il irait bien la découvrir dans ses splendeurs, il arrêta donc son destrier, en descendit et se dirigea vers l'entrée.

Honoré pénétra dans l'édifice, se signa et avança vers l'autel, de là il pourrait admirer l'architecture du lieu...et puis il ne sut pourquoi, l'inspiration lui vînt, il aurait pu y faire un sermon, tout seul en pensée il laissa libre cours à son imagination...


La création et ses éléments, tout en découlait, Dieu voulait qu'elle soit parfaite, il avait pris la peine de préparer le terrain afin que les créatures qu'il choisirait pour être ses enfants puissent vivre en harmonie avec elle dans son intégralité...les édifices religieux en sont une parfaite représentation... les murs sont construits avec de la terre, le clocher se perd dans les airs à perte de vue et sert de phare à tous les fidèles, le guide de la foy, de la croyance en notre Dieu et créateur, qu'on peut aussi représenter en allumant des cierges pour faire part au très haut de notre passion envers lui et ses saints...quant à l'eau, elle est le symbole de la renaissance lorsqu'on célébre les baptêmes dans les fonts baptismaux, notre ferveur ne devrait pas avoir de limite, mais que serait la création sans les élus de Dieu, ceux qu'il a choisis parmi toutes ses créatures, ceux à qui il a donné une âme, ce potentiel qu'ils laissent en suspension quand ils quittent leur enveloppe charnelle...qu'on appelle aussi le cinquième élément...imperceptible pour les mortels que nous sommes...

Après s'être laissé imprégné par sa dévotion et sa fervente piété, Honoré eut une dernière pensée, ce qui manquait au Comté de Rouergue, c'était de l'humanité et le nom octroyé aux églises de ses paroisses en était un parfait exemple...voilà ce qui avait gêné l'homme lors de son arrivée, à présent, il pouvait raisonnablement se dire que sa décision était la meilleure qu'il pouvait prendre...en outre, il ne serait pas évident pour les humbles curés de convertir à la religion aristotélicienne les hérétérodoxes,voire les hérétiques de ces contrées s'ils n'humanisaient pas davantage leurs comportements et leurs lieux de recueillements...


l'homme se sentit vidé mais apaisé, il resta encore quelques instants dans la cathédrale la tête entre les mains et puis il se dirigea vers la sortie non sans se signer une nouvelle fois.
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Evêque du Mans
Passionpomi
Le soleil, ses premiers rayons réchauffant doucement sa peau, venaient rappeler à Passi que le printemps était arrivé. Un printemps encore timide mais qui obtenait peu à peu sa revanche sur l’hiver en plongeant la neige dans une lente agonie qui la laissait glisser jusque la rivière.

Cette période de transition était riche en événements et laissait à la jeune femme une sensation à mis chemin entre le bonheur et l’amertume.

Son mariage était sans conteste sa plus belle réussite et lui permettait aujourd’hui de ne pas fléchir sous le poids des durs événements qui l’ont suivi. Un autre avenir s’ouvrait à elle, celui de fonder une famille et elle avait depuis quelques mois formaté sa vie dans cette intention… Son époux, quoiqu’il arrive, lui rendait le sourire et tirait sans ménagement le rideau de sa peine dès qu’il venait assombrir leurs journées.

Pourtant une tristesse sous-jacente revenait parfois momentanément enlaidir ce portrait Idyllique. La mort de Martin Aizu avait plongé dans un premier temps la jeune femme dans le désarroi le plus total. Sa peine avait été celle de la perte d’un Père car Martin, lui avait par le passé rendu goût à la vie. Elle n’était pas encore aristotélicienne à l’époque et l’idée de mettre fin à ses jours lui avait effleuré l’esprit. C’était il y a longtemps… Laudevin l’avait désormais rendu beaucoup plus forte. Cela dit sa mort et son lot de tristesse avaient bouleversé ses projets. Les rencontres qu’elle avait pu faire avaient semé le doute dans son esprit. Oh pas de sa foy en Dieu non certainement pas ! Mais de la façon dont elle allait l’exprimer. Elle finissait son séminaire mais n’était plus certaine d’avoir la force nécessaire pour demander une place en tant que Diaconesse. Était-ce simplement un moment de déprime lié à l’absence de Martin ? Peut être… Mais lui savait….

Pour se changer les idées, elle se concentrait sur son rôle de diplomate, charge qu’elle aimait par-dessus beaucoup de choses et qui lui annonçait de riches journées à préparer, « son » arrivée……..

Les jours passaient et de fil en aiguille, un voyage fût décidé ! Voyage diplomatique mais aussi bon moyen de se ressourcer, et de repartir sur de bonnes bases. Laudevin et elle cachaient évidemment leur volonté officieuse de rapprocher leurs deux amis qui les accompagneraient. Les jeux des deux couples reprenaient le dessus sur la peine laissée par la mort.

Cela dit, son enthousiasme pour le Tour du Rouergue Aristotélicien était mort avec Martin… Elle avait vu, entendu, trop de choses qui ne lui plaisaient guère… Mais le plus important était de rester unis dans la Foy et pour cela elle se tairait.

Elle avait ce matin là pris la route de la capitale afin de se recueillir à la Cathédrale… Elle restait là des heures à réfléchir, à tenter de faire le point, à lutter contre sa colère, son ébauche de dégout et à retrouver son calme pour enfin pouvoir consacrer du temps à la prière… Elle observait les vitraux, les pierres de l’édifice qui commençaient à se charger d’histoire… Fallait-il rester là comme elles à observer sans agir ? A être le témoin passif de la plongé de certains dans les méandres creusés par les Princes Démons du Sans nom ? C’était contraire à l’enseignement du Livre des Vertus que certains semblaient ne pas avoir lu depuis fort longtemps !!! Ou seulement pour en exploiter certains aspects…. Une chose semblait évidente… L’influence et le pouvoir éloignaient de la vertu… Certes la hiérarchie était nécessaire et donc quelqu’un devait bien subir le vice rodant autour des hautes charges. Mais ce quelqu’un, il le fallait avant tout blindé contre la tentation… Cela devait bien faire des heures maintenant, qu’elle restait dans la nef, plongée dans ses pensées….

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Hagden
Hagden entra dans la Cathédrale, la mine quelque peu défaite...

Il y vit une silhouette qu'il connaissait bien... mais ne fit aucun bruit, pour ne point déranger et s'avança dans l'allée centrale. Il s'asit non loin de la silhouette...et se mit à prier.

Le jeune homme était en proie à un doute indiscible, profond. Il se demandait à quoi servait sa vie, son combat. Depuis son installation en Rouergue, bien des choses s'étaient déroulées... Il avait combattu avec acharnement toutes les dérives qu'il pensaient dangereuses pour le Rouergue, et pour tous les Rouerguats. Dérives économiques, politiques, religieuses, surtout... Et il était devenu la grande "bouche", le paria...

Et depuis hier, il était encore mis à l'écart, "méprisé", mais cette fois par ses pairs... et pas des moindres...

Hagden fermait les yeux... et priait... attendant je ne sais quoi, mais pas un miracle... juste un peu d'espoir...


edit: signature enlevée trop haute

{cerbere}
Passionpomi
Un souffle d’air frais lui fit soudain quitter ses pensées et son regard fut attiré par une silhouette qui priait non loin d’elle… Hagden… Ca faisait quelques jours déjà qu’il semblait …. Perdu….

Elle n’en connaissait pas totalement la raison, mais étrangement, elle n’en fût pas étonnée…

De plus elle savait que son départ approchait… Les choses ne tarderaient pas à se compliquer et Passi se demandait si son propre voyage ne prenait pas des airs de fuite… Hum… Non son voyage avait d’autres objectifs….

Elle aurait aimé lui parler mais elle songea qu’elle ne pourrait pas lui apporter une aide plus grande que celle de Dieu… Elle se contenta d’un regard encourageant lorsque leurs yeux se croisèrent… Mais ce regard en disait long, Hagden pouvait compter sur elle… Il était son ami de longue date. Il avait une épreuve à traverser, rien qu’une épreuve de plus…

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Balncheneige
Blanche allait rarement à la cathédrale ... pour tout dire, elle n'y avait jamais mis les pieds. Mais là, en ces temps troublés, elle ressentait le besoin d'aller prier. Elle alluma un cierge et s'agenouilla devant une chapelle .

Aristote ... en ces temps troublés, guide nos cœurs, guide nos actes, guide nos pas ... garde en vie tous ceux que nous aimons. Aide-nous à résoudre le conflit sans effusions de sang. Pour ceux qui iront se battre ce soir, soutiens leurs bras. Et pour ceux qui mourront ... accepte-les dans ta maison avec grâce .
Que le Rouergue ne tombe pas dans une spirale de violence à cause des intérêts de chacun. Que le Roy parle par ta bouche, et qu' ainsi nous soyons libérés de tout doute ..
Enfin, je te remercie d'avoir placé près de moi un homme fort, qui m'aime et que j'aime.
Amen .


C'était dans cet univers doux, tamisé qu'était la cathédrale, qu'elle se sentait tranquille ... loin des débats qui pourtant avaient lieu quelques rues au-delà ... les éclats de voix paraissaient comme assourdis, seule la voix d'Aristote avait une place ici .
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Luffy324
luffy avait suivi.Il était inquiet de cette guerre interne qui se tramait. En effet , nous sommes habitants d'un même duché, alors nous devons être souder mais voila que tout se disloquait , il fallait prier pour le repos de cette guerre , pour le retour a l'anormal , mais surtout en espérant que ceux qui se battraient ou défendraient ne subirait pas de châtiment irréversible , a son tour il prit un cierge l'alluma , s'agenouilla et commença a prier.

Aristote, pardonne tes enfants , et ramène les dans le droit chemin et pardonne leur pêcher. Ramène le calme dans notre communauté .... Et permet moi que le bonheur que je vis continue et ne s'arrête jamais , je te remercie de m'avoir permis de rencontrer une dame splendide et géniale...

Luffy resta a genoux et il se dit qu'il ferait tout pour que se bonheur continue. Puis d'un coup, il remarqua quelque chose , le lieux était calme , il respira a fond , et ferma les yeux .
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Luffy324
"le roseau plie mais ne casse pas"
Roland_fr
Après une longue route qui le menait de cité en cité, Roland entra dans l'originale cathédrale.
Il se plongea dans la méditation longuement, laissant l'atmosphère du lieu le gagner et l'inspirer. Il récitait son credo, perdu dans ses pensées et ses souvenirs du séminaire et de sa cellule à l'Abbaye.

Puis il fit le tour du batiment, apparemment désert à cet instant. Il sorti son carnet et fit quelques croquis d'une main habile. Son compagnonage le poussait à prendre des notes, à apprendre, partout où il rencontrait un édifice à l'architecture significative.

Mais sa route serait longue avant de maîtriser l'art du charpentier...
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Roland
Sarmite
Sarmite entra d'un pas lent, les épaules comme ployées par une charge invisible.

Il alla piquer un cierge et offrit une obole à une Sainte quelconque...Radégonde n'étant pas présente en ces lieux.

Il s'agenouilla et marmonna des mots indistincts où il était vaguement question de Melle, de Nimes, de Pédro l'âne et d'un ami défunt.

Après un long moment, il se leva et demanda au premier type en soutane s'il était possible que les cloches sonnent la mort du Seigneur Toucoul, Comte de melle, qu'aucun être en ces royaume n'égalerait jamais dans sa grandeur, son humilité et sa truculence.

Il promit de payer le bedeau, l'archiprêtre et même son éminence, si c'était nécessaire.

Puis il s'en fut pour honorer l'autre Sainte appropriée.
Sainte Boulasse
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Verty
Le secrétaire épiscopal avait fait ouvrir les portes en grand. Les clercs arrivèrent en procession. Montant les interminables marches qui mènent à la cathédrale…

« Les cloches de la Cathédrale sonnèrent à l'arrivée de MM. du Chapitre, qui s'arrêtèrent au bas de la nef, rangés en haie sur deux lignes.

Quelque temps après arriva la Seigneur, Archevêque Métropolitain de Bourges, Verty de Montfort-Toxandrie précédée du clergé, en tête (qui était allé au devant d’elle) et des Pères franciscains de Bruz (qui l'avaient amenée processionnellement) ; elle était en rochet, camail et sans étole, sous un dais porté par quatre marguilliers de Saint-Maurice.

Au moment ou Monseigneur entrait dans la cathédrale, le premier massier lui mit un carreau sur lequel s'étant mise à genoux elle baisa la médaille d’Aristote et prit de l'eau bénite au goupillon que lui présenta M. le trésorier; celui-ci, après une profonde révérence à la seigneur archevêque qui s'était levée, se couvrit et la complimenta.

Après la réponse, le chœur chanta en musique une antienne, durant laquelle l’Evêque, précédée de MM. du Chapitre, avança vers le sanctuaire, où les Pères Franciscains occupaient le côté qui était le leur ; MM. du Chapitre se placèrent du côté de l'épître.

Après avoir fait sa prière au pied de l'autel, Monseigneur étant montée sur la plus haute marche, M. le trésorier lui donna l'étole à baiser et la lui passa au col, lui mit au doigt l'anneau pastoral, la revêtit d'une chape, lui mit la mitre en tête et la crosse en main.

Ainsi revêtue de ses habits pontificaux, Monseigneur monta à l’autel.

Elle s’assit dans le fauteuil qui lui était destiné et attendit l’office Dominicale.

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Lohengrin
Aprés avoir veillé à ce que tous les préparatifs de la cérémonie fussent mis au point et les grandes portes centrales ouvertes, Le secrétaire de Montseigneur se plaça dans la procéssion des frères Franciscain.

Il observa la cérémonie d'un oeil inquiét comme à chaque cérémonie publique, espérant que tout se passerait bien. Mais dans ce sud en proie à tout les excés.....

Il était comme toujours en retrait derrière Monseigneur, un oeil fermé en recceuillement, et un autre ouvert ...

Et il pria souhaitant que cette cérémonie soit un instant de paix et de repos, et que pendant cet instant les mauvais esprits soient mouchés par la concorde Aristotélicienne.

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