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[RP] Fête de l’Automne : Tournoi en lice

Viktoria.novgorod
[26/09/2016 - Nikolaï Novgorod contre Viktoria Novgorod – seconde Round]

Celle là, je l’ai méritée… comme toutes celles que j’ai reçu d’ailleurs. L’oncle reste fidèle à lui-même. J’en ferais de même. De toute manière, j’aurais été déçue qu’il en soit autrement, qu’il me fasse un régime de faveur. Ça parait un peu…masochiste comme comportement, mais, je ne veux pas de régime de faveur.

Je suis toujours dans la même quête, je l’ai toujours été et je le serais toujours. Je suis fière, orgeuilleuse mais, je ne me sent pas vraiment Novgorod, pas membre à part entière. Je crois que je tiens ça de ma naissance. Je suis une bâtarde. Je suis la seule à pensée ça, mais c’est encrée en moi. Aussi, quand je vois l’oncle comme ça, je sais que je me trompe… bon j’aurais peut être oublié demain parce que ce sentiment est tellement en moi.. Mais là, je sais qu’il me traite bien comme telle.

Je me suis réceptionnée assez lourdement. Il a visé juste l’oncle. Il faut dire qu’à côté de lui je suis un poids extra plume. J’ai l’impression que mes pieds se sont décolés du sol. Je crois même que j’ai entendu un truc craquer. Remarquez, je suis assez folle quand on y pense. Je ne me suis pas vraiment refait une santé avant le tournoi. Moi qui pensait que faire des combats à mains nues seraient plus raisonnable, en fait, je me suis plantée j’crois bien.

Je grimace, mais je me remets vite sur mes pieds. Une vielle douleur au poignet gauche se réveil. Mauvais souvenir d’une chute à cheval. Je secoue la tête pour reprendre mes esprits. Je sens que ma queue de cheval se défait. Des mèches volent au vent. Je masse ma mâchoire. Je regarde dans les tribunes et je vois mon esturgeon.

Je vois dans son regard qu’il est angoissé. Je revois un instant la même douleur dans ses yeux. Celles que j’ai vu ce matin là, quand il m’a trouvée dans mon sang, qu’il a prit soin de moi, qu’il a fait disparaitre pendant mon inconscience toute trace de mon bonheur perdu. Je sais qu’il ne comprend pas. Ça ne m’empêche pas de l’aimer. Le choc culturel est dur pour lui. Jusque là, ça avait été simple, tranquille. Ce combat finalement, je n’en ai pas mesuré tous les risques, toutes les conséquences possibles… J’ai juste peur de le perdre. Il est dur le Cavillard. Il fera un très bon patriarche…

Il faut vraiment que j'arrête de prendre des décisions sous le coup de la colère.

Je sais que le chemin sera long pour qu’il comprenne tout ça. Tout ce qui me lie à eux, à ce besoin d’exister… Ce besoin de reconnaissance si violent soit il. Un jour, je sais, qu’on saura se le dire. Je lui souris. Et mes yeux reviennent sur l’ombre froide.


Tu ne pouvais pas savoir ! Seuls Nikita et Dim savaient ! C’est que l’un d’eux m’a trahit. Et c’est impossible.

Je crie presque. Parce qu’il n’y a rien de pire que la trahison, surtout dans notre famille.

Tu mens Nikolaï !


Nouvelle provocation. J’avance, à pas assuré. Moi non plus, je ne ferais pas semblant. Et je resterais moi… et moi, je provoque. Pour ne pas changer. Fermement campée sur mes pieds, sourire aux lèvres – non je ne suis pas folle, je m’éclate juste pendant ce combat. Il est rare d’avoir des moments aussi « proche » avec l’oncle. Et ce moment, égoïstement, je ne le pense qu’à nous. Alors, j’use, j’abuse.

Je saisis une de ses mains, je ne quitte pas ses yeux, ma main vrille la sienne, de toutes mes forces… autant dire pas grand-chose. Mon autre poing se ferme et vient frapper le ventre dans ce petit creux si sensible, celui qui nous coupe le souffle quand on le titille de trop. Mon poing remonte et vient craquer contre la mâchoire de l’oncle.

Ah, j’ai oublié de dire une chose… le mensonge, c’est a peu prêt au même niveau que la trahison. Pas sur qu’il apprécie. Je contracte mes muscles et j’attends la réplique. Je sais déjà que ça sera plus fort que la précédente.


Citation:
2. Ah, celui là, c'est pas un cadeau ! Nikolai.novgorod a dû le sentir passer ! (Viktoria.novgorod inflige 5 points de dégât à Nikolai.novgorod.)

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Kheldar.
Nikki vs Kheldar : 2eme round

La plupart des femmes le défiaient sur un coup de tête, voyant le duel comme un défi ou un divertissement sans se soucier des conséquences. Bref c'était par jeu et totale insouciance. Un coup suffisait généralement à leur rappeler que ce n'était pas des politesses qu'ils échangeaient. La blonde n'était pas de la même trempe. C'est à dire qu'elle n'hésita pas à lui rentrer dedans. En grognant sous le choc, le colosse recula d'un pas pour rompre le combat.

Ne pas tuer. Ils en avaient de bonnes les arbitres! Lui interdisait seulement la décapitation lorsqu'il organisait un tournoi. Toute autre amputation ou blessure mortelle était autorisée. Il était rare d'en arriver à ces extrémités mais c'était bien plus difficile de ne pas tuer. Le sang froid était la clef.


Eddard s'élança, feinta un début d'estocade et fit décrire à son arme un arc qui entailla légèrement la peau de la jeune femme. Le coup avait été partiellement esquivé, et la tunique avait plus souffert que son abdomen qui n'arborait, semble t'il qu'une fine estafilade.

2. Ah, celui là, c'est pas un cadeau ! Nikita.novgorod a dû le sentir passer ! (Kheldar inflige 5 points de dégât à Nikita.novgorod.)
Absalon.
Je ne pu m'empêcher de jeter un oeil empathique vers l'amie de Nellyne. Elle venait de prendre cher pour le coup et son visage avait enflé en se colorant, de quoi rivaliser avec le prochain arc en ciel . Je tournais les tallons et filais vers l'apothicaire du coin qui était aussi réputé pour distiller de la bonne gnôle et ramenait une prune, rejoignant les filles à la taverne. La dite Darkane m'avait impressionné par sa témérité et sa dignité. Je savais encore apprécier le courage, même si de mon coté je n’appelais plus aux combats. J'avais fait couler ma part de sang ..
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Nikolai.novgorod
[Lice. Viktoria vs Nikolaï]

L'austérité habille la large carrure, la trogne demeure imperturbable comme le regard marmoréen qu'il pose sur la Rouquine, le Sombre inébranlable alors qu'il peste intérieurement contre lui-même d'affronter la Gamine. L'illustration de l'attitude inaltérable se traduit de méfiance, la nature laconique du Slave n'invite guère aux palabres, il inspire le respect ou la crainte sans jamais se départir de sa froideur, comme son physique singulier s'impose naturellement qu'il n'expose pas ses émotions. Énigmatique, son passé l'a taillé dans la glace, dissimulé aux proches afin de préserver leur fraîcheur comme il se soucie de leur sécurité, la cruauté qu'on lui prête, inexistante à l'égard de la famille qu'il n'a jamais battu son entourage. Le Taciturne s'y refuse, la menace suffisante des propos souvent cinglants, sa violence maîtrisée par les chasses ou les entraînements qu'il s'impose quotidiennement, lors de sorties nocturnes.
Le Slave est dur d'une éducation sévère ainsi que d'années d'expérience, la survie en terres hostiles étant le résultat des compétences masculines à se prémunir d'antagonisme, les moyens divers et variés dénués de scrupule. La guerre est destructrice, lui aussi.
Le Novgorod s'est pourtant adouci au contact des nièces, il a appris à lâcher la bride en concessions nécessaires quant aux coutumes familiales, les jeunes femmes émancipées du dogmatisme russe dont il ne se départit pas, choc générationnel dont il sait sortir vaincu.

Le pinaillage féminin le ramène au combat. Il se fend d'un sourire comme la contrariété semble faire son chemin dans la caboche fauve, la prise est assurée sans qu'il ne s'en émeuve puisqu'il n'en attendait pas moins de celle-là, constamment dans la bravade inutile, pour exister aux yeux du monde, du leur du moins. Viktoria fait son chemin, avec ses certitudes ancrées au corps et au cœur, destructrices d'instants précieux, pareilles aux frustrations d'une quête inachevée alors que le sang prédominant suffit à l'affilier aux siens.
Le souffle est soudainement coupé, l'acier se voile furtivement de surprise qu'il a méjugé la fourberie de la Goupil, comme il ploie légèrement à la charge du poing avant de se redresser en tâtant sa mâchoire. L'ombre pèse à nouveau sur la silhouette gracile, le palpitant s'emballe de l'adrénaline naissante alors qu'il prend le temps de calmer la pulsion assassine, comme l'objectif n'est pas de foudroyer son adversaire du jour, mais la réponse à la hauteur de l'attaque, cependant dépouillée d'acerbité... Toujours dans l'exagération, Viki', apprends à te contrôler, ça t'évitera bien des mésaventures... Le bras délicat est saisit d'un poigne assurée, la guibolle est crochetée puis balayée brutalement comme la paume large s'abat à nouveau sur le minois, dont la lèvre inférieure abdique de larmes pourpres, et qu'il accompagne la chute pour lui murmurer quelques mots

- Tu parles trop mais tu n'écoute pas. J'ai dit que je savais, je n'ai pas dit quoi. Le mensonge est une bassesse indigne de nous, tu le sais, ne m'insulte plus.

Le Tigre se redresse un peu, il glisse une mèche vermeille derrière l'oreille fine de sa nièce et la gratifie d'un sourire sincère.

- Vous êtes libres de prendre vos vies en main, je pensais que tu l'aurais compris par mon silence. N'offensez pas votre nom, votre sang, c'est la seule exigence. Le respect, Viktoria.


Sans rien ajouter ni le moindre regard à quiconque, il quitte l’arène en se massant la trogne, déjà focalisé sur la délicieuse femelle l'attendant au bercail, comme il va pouvoir se libérer de la tension luxurieuse qui l'habite depuis le lever.

Rideau.

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Nikita_novgorod
    Samedi 24 – 16H – Niki' vs Eddard – Round II


La trouille a disparu... ou pas. Mais là, tout de suite, elle exulterait presque la Punaise. Si, si, elle a réussi à toucher la Montagne et, même, à le faire reculer ! Bon, un seul pas, d'accord, mais sans déconner, c'te classeuhhhh !
Sauf qu'à parader comme une débutante à son premier bal... ouais, elle se permet de saluer la foule en délire, toussa, genre Pipeul..., elle en oublie que son adversaire n'est pas un bleu, lui. D'un coup, elle le voit fondre sur elle, même pas il prévient le Traitre ! Juste le temps d'un entre-chat pour qu'il ne l'embroche pas, façon cochon de lait, et de sentir l'épée lui caresser le flanc, encore(2). Note pour plus tard : faire assurer tous risques le coté droit.

Les mirettes s'écarquillent, la bouche s'arrondit et la Blondeur passe de taupe-modèle à carpe asphyxiée... un remerciement muet quant à l'apprentissage des danses de salon, sans quoi, elle se viderait sans doute de son sang, comme les porcs qu'elle débite et d'évaluer les dégâts. Le museau se fronce en constatant qu'il a bousillé sa tunique, le minois se lève en même temps qu'elle se lance sur lui... l'écu en protection, la senestre arme sans hésitation et sa lame de trouver la cuisse épaisse (3) quand elle vocifère :


    - On avait dit, PAS LES FRINGUES bordel !


Qui a dit qu'elle était normale ?

2. Ah, celui là, c'est pas un cadeau ! Nikita.novgorod a dû le sentir passer ! (Kheldar inflige 5 points de dégât à Nikita.novgorod.)
3. Kheldar est fauché comme un épi de blé en plein vol, quel geste remarquable de Nikita.novgorod ! Le geste parfait, Kheldar se tord de douleur sur le pré. (Nikita.novgorod inflige 10 points de dégât à Kheldar.)

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Viktoria.novgorod
[26/09/2016 - Nikolaï Novgorod contre Viktoria Novgorod – Game over]


J’avais personnellement besoin de ce combat. Parce que je voulais rendre service à Benjen et Niki qui s’impliquaient dans la vie de la ville… et puis, parce que, finalement, après la perte du bébé j’avais besoin de me défouler. Combattre dans la lice contre l’oncle, c’était LA meilleure cerise sur LE meilleur gâteau de ma chienne de vie.

Je veux lui montrer à l’oncle, que j’ai compris. Malgré mes conneries, malgré mes ultimes bravades, adressées comme un pied de nez à mon comportement irrespectueux. Comme pour mettre le point final à une époque révolue. Comme si les coups pouvaient lui montrer que … Oh merveille, j’avais enfin compris tout ce qu’il avait tenté de m’enseigner alors que je m’enfermais dans ma honte.

Je suis une Novogord, et quelque soit mon adversaire, je me défends. Il doit le savoir, je dois lui montrer… Et il me le rend bien. Le jeu est alors équitable même si je sais qu’il gagnera. Il est bien plus fort que moi qui suis déjà affaiblie. Mais qu’importe. Je sais que cette lice est juste. Un jour, l’élève dépassera le maitre et il sera encore plus fier de moi. Je serais quelqu’un, je serais moi… Non… j’ai toujours été moi, mais je l’avais juste oublié.

Et puis, je me retrouve au sol, je sens le gout du sang dans ma bouche. Mon sang, celui des Novgorod. Je suis au sol, vaincu, mais je suis fière de moi. J’ai perdu dans les tables, personnellement, j’ai énormément gagné.

Et puis, il a eu ce geste, magnifique. Il a eu ce sourire merveilleux. J’ai vu l’oncle. J’ai vu celui que je considère maintenant comme mon père même si nos rapports sont particuliers. Il a passé sa main dans mes cheveux pour remettre la même rebelle, toujours la même, derrière mon oreille. C’est à ce moment là que j’ai définitivement compris. C’est à ce moment là aussi qu’il a définitivement gagné mon respect.

Alors je murmure doucement, lui souriant tout aussi sincèrement


J’ai compris mon Oncle. J’ai toujours eu la même place… J’étais, je suis, je serais toujours Viktoria Novgorod. Rien, ni personne, ne brisera plus jamais ça. Et surtout pas moi. Il n’y aura plus de provocation, il n’y aura plus de manque de respect. Sur mon sang, je le jure. Cette époque est révolue.

Et là, à bout de force, je crois bien que je me suis évanouie.
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