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[RP] Après les vêpres, juste à l'heure des complies...

Kachina
Ouvert à qui voudra. Kachi et quelques amis, ont décidé de forcer les portes d'une demeure bourgeoise délaissée par son propriétaire. Pour y passer la nuit, vider les caves, dénicher des trésors, etc. Si l'histoire vous inspire, invitez y votre perso


Le soir tombe sur Angers, enveloppant la ville dans le cocon d'une brume humide et blanche. Le jour cède déjà la place à la nuit qui s'annonce fraiche et sombre. Le veilleur de nuit s'affaire à allumer les torchères accrochées aux murs dans les ruelles les plus fréquentées. Les autres bien moins loties verront bientôt surgir des portes cochères ou des recoins les plus noirs, les chapardeurs de tous poils, les adultères, les amateurs de sensations fortes que les bas quartiers offrent au passant attardé.
Un chat de gouttière déjà en chasse vient de surprendre un rat fouillant dans les eaux usées. Le couinement de la bestiole résonne dans la venelle qu'elle arpente d'un pas léger. En catimini, prédatrice en chasse, mais d'une autre espèce.

Sur les épaules de la Brune, une cape de lainage chaud, au col ourlé de renard. Dans sa main gauche une lanterne qui dessine au sol des ombres dansantes au gré de son déhanchement . Sur ses lèvres un sourire, de ceux qu'elle affiche quand la nuit promet d'être longue et belle. Le claquement de ses bottes sur les pavés se fait discret, Louve aux pattes de velours.

Rendez-vous a été donné. A l'heure entre chiens et loups, quand les bruits s'assourdissent, que de ferment les volets sur les salles aux odeurs de soupe. Quand le paysan harassé rentre des champs, avide de retrouver le confort d'un bon feu de bois. Quand les amants s'enflamment déjà de regards ou de frôlements. Quand les âmes seules soupirent et se lamentent. Les taverniers remplissent les cruches, alignent les écuelles sur le bois des tables.

Ce n'est pas de soupe qu'elle est friande à cet instant. Mais de bien d'autres choses.
La ville lui est familière et il est facile pour elle de se faufiler au hasard des ruelles, dévaler ces marches de pierre qui mènent jusqu'au lieu de la rencontre programmée.

Il est simplement l'heure. Elle est la première. Piétine devant les grilles de fer forgé. Impatiente. En attente.

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Lunatik
Qu' il était bon de se poser un peu pour laisser reposer ses pauvres pieds meurtris par tant de jours de marche.
La lune éclairait le ciel déjà bien noirci en ce mois d' octobre, le rendez vous auquel la blonde devait se rendre était programmé pour cette nuit.
D' un pas alerte elle avançait dans les rues déjà éclairées pour sa plus grande joie, elle qui avait peur du noir, elle soupirait d' aise , les yeux balayants le fond de la rue.
Elle espérait du plus profond de son coeur rencontrer quelqu' un qu' elle connaissait, courageuse Lun ne l' était guère, elle avait une boule au ventre mais continuait tout de même a déambuler en chantonnant pour se donner du courage.
Arrivée à l' entrée d' une petite ruelle , elle hésita un moment, allait elle oser s' y aventurer ou attendre patiemment dos contre mur la venue d' une tête familière.
La blonde sentait ses genoux trembler , ses mains se moitirent, son doux chant virait en trémolo, elle avait belle et bien les boules !!!

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Marieladamnee_
Un simple passage dans une taverne et voilà qu'elle s'était embarquée dans une nouvelle aventure. Faut dire qu'il suffisait de lui parler de serrures à crocheter pour que son instinct reprenne le dessus. En plus depuis qu'elle était à Angers une vieille maison abandonnée la fascinait. Elle appartenait à un ancien conseiller complètement fou qui avait mis les voiles quelques mois plus tôt. Et elle se demandait si son environnement avait un quelconque impact sur les idées vieillottes qu'il prônait. Peut être étaient elles soufflées par des objets si anciens que même les anciens ne pouvaient pas connaître...

Ses doigts la démangeaient, pressés de se mettre à l'ouvrage... Dire qu'elle appris à ouvrir des serrures grâce aux bonnes sœurs dans le couvent ou elle avait passé quelque temps étant jeune. Il fallait bien apprendre à ouvrir les ceintures de chasteté dont les nonnes gardaient les clés aussi farouchement que si elles étaient celles des secrets d'Aristote.

Ouvrir des serrures était donc pour elle doublement un plaisir car toujours synonyme de découverte et de liberté. Enfin là elle devait presser le pas si elle voulait être à l'heure pour une fois. Sa femme travaillait dans son cabinet à faire des essences pour éradiquer les maladies en Anjou et n'avait pu l'accompagner mais elle espérait trouver des bijoux, elle voulait lui offrir un pendentif... Au pire elle revendrait ceux qu'elles récupéreraient pour lui acheter celui qu'elle voulait.

Vêtue de noir, elle longeait les murs évitant les torches qui éclairaient les ruelles. Plus qu'à tourner à droite et elle arriverait dans la rue convoitée. La maison était celle tout au bout . Elle s'approcha des grilles et sourit en reconnaissant la silhouette de Kachina.
Elle arriva dans son dos et murmura


" Police d'Anjou, votre laissez-passer je vous prie "
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Kachina
Alors là....

Un grand sourire fendit la frimousse de la Brune, alors qu'elle reconnaissait la voix de Marie. Sans hésiter un seul instant, tandis que sa bouche s'étirait en une moue moqueuse, elle tira de sa poche une missive soigneusement pliée, marquée du sceau angevin.

Levant sa lanterne pour éclairer le parchemin, elle lut à haute voix un passage , offrant au passage à Marie son regard vert rieur et complice :


" Votre passage en Anjou a été autorisé, et vous ne serez pas inquiétés tant que vous restez dans la légalité des usages angevins. "


Elle poursuivit, rangeant la lettre : C'est une trop belle nuit pour dormir, non ?

Et sans attendre la réponse de Marie, elle se baissa pour ramasser une châtaigne sortie de sa bogue. Celle-ci vint retomber aux pieds de Lun, qu'elle avait déjà repéré : Approche Lun, la maréchaussée est avec nous !

Elle aurait aimé ajouter et même le curé, mais restait incertaine quant à la venue du prêtre. On verrait bien si les curés angevins étaient couillus ou pas.

Une légère pluie s'invitait à la fête, et la brume se faisait plus dense, feutrant la nuit , dissimulant les silhouettes à merveille.

Détachant un pic à cheveux qui maintenait quelques mèches rebelles à sa coiffure, elle le tordit en crochet, avant de le tendre à Marie, sourire de défi sur sa bouche, désignant d'un geste théâtral avec une petite révérence insolente, la grille en fer qui permettait d'entrer dans la propriété :

- A toi l'honneur, belle Angevine !
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Enirae
Eni, d'un pas silencieux et tranquille, traversait rues et ruelles d'Angers pour retrouver ses compagnons et participer à une petite visite de maison. Non, non, elle ne désirait pas s'installer dans la capitale d'Anjou!! Oh que non! Juste une petite excursion entre amis dans une maison aux volets toujours fermés qui appartenait à on ne sait qui...Toujours prête à aider son prochain, la brunette voulut, pour le bien de cette maison fantôme et en mémoire des propriétaires, défunts ou en voyage, la faire revivre le temps d'un soir.
Du coup, la Pestouille décida d'en être : crochetage de serrure et aération de la maisonnée pour qu'elle ne sente plus le renfermé au programme en cette soirée automnale!

La brunette arriva à point nommé, écoutant amusée la Louve lire un parchemin à la lumière de la lanterne. Petits sourires de connivence aux comparses déjà présents.


Alors si nous avons la maréchaussée avec nous, qu'attendons nous?!?


Petite moue dubitative sur les lèvres, Eni rajouta pour répondre à la question affirmative de son amie
Nous pourrions faire d'autres folies de notre corps... En même temps, la nuit est loin d'être finie, nous aurons certainement l'occasion de les faire après...

Observant la Sublime ôter de sa coiffure un pic à cheveux, libérant ainsi quelques mèches rebelles, pour le transformer en passe partout, la Pestouille sourit amusée de la petite révérence impertinente de son amie à l'intention de la belle Angevine.
Un regard à ses comparses : une jolie blonde, une belle Angevine, la Sublime, elle même... et un constat formulé à haute et intelligible voix avec un sourire moqueur et taquin aux lèvres

Dites, les filles, est ce normal qu'il n'y ait aucun homme avec nous? Sont tous au bordel?Ou ils ont perdu leur attribut viril et restent maintenant à la maison pour préparer la soupe qui nous réchauffera?

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Marieladamnee_
Elle sourit quand la brune lui lut son laissez-passer

Si vous êtes en règle c'est parfait alors même si je doute que ce qu'on va faire soit dans les usages angevins mais je le dirais pas...


Un sourire amusé puis elle salua Eni et la blonde qu'elle ne connaissait pas. Un carré de reyne pour visiter la maison du fou, c'était de bon augure. Elle prit l'épingle tendue par la belle louve et la glissa dans la serrure. Quelques petits mouvements à droite puis à gauche pour libérer les goupilles et le bruit caractéristique d'ouverture vient sonner mélodieusement à leurs oreilles. Elle pousse la grille doucement qui les mènera au jardin envahi de mauvaises herbes. Un début de grincement se fait entendre et elle laisse juste l'ouverture nécessaire à leur passage.

Si ces dames veulent se donner la peine.

Elle avait entendu la question d'Eni mais concentrée n'avait pas répondu.

Tu sais Eni, chez moi même pour faire la soupe c'est une femme que j'ai, alors qu'il n'y ait pas d'homme me dérange pas. Je crois surtout que les hommes préfèrent picoler en taverne...

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Enirae
La brunette observa d'un regard connaisseur Marie en train de crocheter la serrure avec une agilité qui révélait un doigté à tout épreuve. La grille s'ouvrit en grinçant quelque peu sur un jardin laissé tellement à l'abandon que les herbes arrivaient à la hauteur de la taille de la Pestouille.

Un sourire lancé à "doigts agiles"avec un
Merci, très chère!
Puis se dandinant légèrement comme le lui avait un jour montrer Kachi en taverne, Eni passa devant les filles en leur lançant un regard provocateur accompagné d'un sourire taquin.
Allez en avant! Je sens que nous allons découvrir des petits trésors fort sympathiques ce soir!

Entendant la réponse tardive à son laius sur l'absence d'homme dans cette expédition, la Pestouille se retourna vers la belle Angevine et lui demanda malicieusement
Tu sais, moi aussi j'aime boire en taverne? Tu crois que je suis un homme???
Elle remonta de ses mains ses seins voluptueux en pouffant silencieusement pour bien montrer à toutes qu'elle n'avait peut être pas une belle paire de couilles, mais qu'elle n'était point dépourvue des attributs féminins non plus.

Redevenue sérieuse, elle s'insinua dans les hautes herbes pour ouvrir le chemin vers la belle bâtisse qui leur faisait face non loin de là en marmonnant un

Trêve de plaisanterie! Les choses sérieuses commencent...
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Lunatik
Les minutes s' égrainèrent et toujours personne a l' horizon , la blonde avait des doutes sur l' endroit où elle devait rejoindre ses amis...

Quand elle sentit quelque chose venir heurter ses pieds , elle laissa échapper un cri de détresse, puis baissant les yeux s' apercu que ce n' était qu' une chataîgne inofenssive et se mit à rire seule.
Ses nerfs étaient à vifs, la peur laissa place à l' espoir elle reprit ses esprits et cria .


HOU HOU Y A QUELQU' UN ?

Pour la discrétion elle pouvait revenir, c' est bien une chose que la blonde ignore
Elle entendait des chuchotements qui venaient d' en face , elle avança d' un pas décisif, bravant la peur , c'est tout de suite plus facile quand y a des gens pensa t' elle courageusement

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Lanceline
    « Never did the world make a queen of a girl who hides in houses and dreams without traveling. »

    « Le monde n’a jamais fait reine une fille qui se cache chez elle et rêve sans voyager. »
    Roman Payne, The Wanderess.

Et des rêves, la Balafrée en avait eu. Beaucoup. Pourtant, tous avaient été déchiquetés un à un, soit de son initiative, soit par la faute des autres. Aujourd’hui, elle avançait dans la vie, hagarde. Elle avait bien tenté de s’infliger physiquement l’enfer, et elle en avait réchappé grâce -ou à cause, c’est selon- Tiernvaël. Le collanté avait pris sur lui d’aller la rechercher tel Orphée voulant retrouver Eurydice, mais à la différence du personnage mythologique, le bretangevin avait bien pris garde de ne jamais se retourner avant la sortie. De toutes façons, ce qu’il aurait vu ne lui aurait pas plu. Il n’avait pas aimé ce qu’il avait constaté, l’avait rabrouée, l’avait fortifiée, lui avait donné ce qu’elle cherchait désespérément. Un but.

Elle l’avait donc suivi sans broncher parce qu’il venait de lui faire découvrir que la vie l’attendait encore, malgré tout, et que ses enfants ne devaient pas être l’unique raison de sa survie. La principale, la plus importante, mais pas la seule. Certainement pas la seule. Et même si la Blonde désapprouvait toujours, elle avait acquiescé, se rangeant à ses arguments, parce que,
lui, il dépensait son temps pour elle, temps qu’elle ne pourrait bien évidemment jamais lui rendre.

Lanceline s’était donc relevée, avait appris à reparler, à remarcher, avait refait ce voyage initiatique et purificateur, se replongeant bien malgré elle dans ce qu’elle voulait absolument éviter. Et pourtant, malgré ses craintes, jamais elle ne s’était perdue. En elle subsistait encore, irrémédiablement, un peu de ce qu’elle était jadis, et qu’elle craignait de perdre à jamais. Cette infime part de son âme résistait sans qu’elle ne sût comment, et la noble en était enchantée.

Toujours grande duchesse pour l’heure, elle avait réussi à convaincre Agulin qu’elle ne risquait rien à marcher dans les rues d’Angers.


- Vous m’avez laissée me tuer à petit feu, mais par contre, me promener dans les rues alors qu’il fait noir, jamais ! Je suis sûre qu’au jour de la dissolution, ou au jour où Equemont n’est plus grand duc si par malheur je reste liée à lui jusque-là, vous n’en auriez plus rien à carrer de moi.
- Mais attendez, l’affectif ça joue aussi… A force d’être ensemble, des liens s’créent ! C’est obligé.
- Des liens se créent ? Mais qu’est c’qu’il m’raconte ? Vous m’filez l’train depuis juin !
- Ouais ! Mais j’vous apprécie vach’ment ! J’trouve que vous avez beaucoup d’noblesse. Vous acceptez votre sort avec humilité et grandeur. Et c’est vraiment beau à voir.
[1]

Elle eut un soupir.

- Bon ben si vous m’aimez bien vous pouvez pas me faire une fleur ?
- Si, c’que vous voulez.
- Vous pouvez pas me lâcher la grappe ?
- J’ai pas l’droit d’vous laisser.
[1]
- C’est ce qu’on va voir !

Elle claqua la porte en riant et s’enfuit dans la nuit noire, sa cape claquant à ses pieds. Elle marcha longtemps sans but, refusant d’aller en taverne pour boire alors qu’elle n’en avait pas envie, lui préférant le calme de la ville endormie -ou qui commençait à l’être-.

Il commença à bruiner, et, loin de s’en formaliser, la Balafrée se contenta de rabattre sa capuche sur ses cheveux dorés. Elle n’avait peur de rien ni personne, et quand bien même quelqu’un se serait jeté sur elle pour la tuer, qu’elle ne se débattrait guère plus que nécessaire.

Elle passa devant une bâtisse énorme, et tiqua. La veille, la grille était fermée, et la maison était connue pour être à l’abandon. Alors, pourquoi désormais l’entrée l’invitait à passer ?
Sans réfléchir, elle s’y engouffra, ne voyant guère plus loin que quelques pieds devant elle.


- Hé ! Il y a quelqu’un ?

Curieuse, téméraire, irréfléchie, mais surtout imprudente. Qu’importait ! Cette nuit serait celle de toutes les surprises. Peu importait ce qu’il lui arriverait, elle se soumettrait à son destin.

Et manifestement, il y avait quelqu'un, vu qu'elle crut entendre des voix par-devant elle.

Advienne que pourra...


[1] Discussion légèrement remaniée entre Arthur et Grüdü, extraite de Kaamelott livre I épisode 6, Le garde du corps.

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Nevada.
Elle est pas belle la vie ? Hein ? Si si moi Nev j'vous l'dis. Non mais c'est vrai, tu fais ta vie tranquille sans bousculade, hmmm enfin presque, t'as ta femme, euh pour certains c'est peut-être bin un homme, bref, tu vivotes détendu quoi. Rien d'attrayant, le tout va bien je vais bien. Et puis un jour...

Mon coeur, avec Kachina et d'autres on va aller crocheter une maison. Tu veux venir ?
Non non pas le temps. Qui va aller à la cueillette et le soir tu sais bien je passe ma vie presque au labo. Non vas y toute seule.

Alors ça c'est l'intention première, mais derrière tout ça, c'est que Nev elle a toujours ces foutues fourmis, celles qui excellent à la pousser à faire des " côn'n'ries ".
Forcément, sa femme une fois partie, elle a beau s'occuper, elle vire elle tourne, mélange ses potions mais tsss sa trogne lui joue des tours. Ouep un peu comme si ...


Allez vas y ! ça va changer quoi ? tu vas t'amuser !

Ah non hein, pas bien de faire des côn'neries. Faut qu'elle labotte ses potions.

Arrête elle a besoin de se défouler


Non je te dis faut qu'elle reste là !

Arrête elle va y aller ! En plus Marie y est déjà...


Et ça pourrait continuer indéfiniment sauf que Nev finit par prendre sa décision, suivant l'avis de sa " vilaine " voix.

La voilà à se changer, tenue sombre exigée. Marie lui a parlé de la maison qui serait visitée. Elle sait où elle se trouve et n'hésite pas une seconde sur le chemin à suivre.
Elle arrive devant le portail et sourit, portail ouvert signifie "serrure crochetée sans aucun doute par sa brune"
Elle admire le travail, par une éraflure. Elle ajuste sa tenue et tout en vérifiant le laçage de ses bottes, aperçoit une chose bizarre juste devant elle. La nuit étant tombée, elle préfère vérifier de quoi il s'agit. La vache de déception, il s'agit d'une grosse châtaigne. Déçue elle la balance droit devant elle, et là :


Citation:
HOU HOU Y A QUELQU' UN ?


Oh fatche d'donzelle qu'crie. C'est bin l'moment.

Elle se met à avancer à bon pas, espérant rattraper celle dont elle a entendu la voix et qui doit surement faire partie de l'équipe.
Sauf qu' à force d'avancer dans le noir, elle se retrouva devant une porte, mais une porte fermée et le plus dramatique, personne en vue.


Erreur de chemin dans le noir, tss y aurait deux chemins dans une seule propriété ? Nan pas pôtib ! Fatche sont passées où ?

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Lunatik
Continuant sa marche effrénée la blonde vit enfin une silhouette se dessiner et alla la rejoindre.

hum bonsoir, je suis Lun, je pensais m' être perdue ... je suis contente et soulagée de voir que je ne suis pas la première, ce lieu ne m' inspire pas trop confiance.

La blonde regardait la dame, elle ne semblait pas la reconnaître, le ciel était déjà bien noir.


Alors on entre ???
Je vous laisse entrer la première, je reste bien derrière vous, je vous suis comme votre ombre , juste au cas ou ...
Tout ça pour vous protéger bien sûr


Lun pensait surtout a ses arrières, il fallait bien être aux premières loges pour prendre la poudre d' escampette si cela tournait mal
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Kachina
Elle s'affairait à la deuxième serrure, celle de la porte d'entrée. Porte splendidement ouvragée, avec un joli heurtoir à tête de lion. De chaque côté de celle-ci un lierre s'accrochait aux pierres de la façade.

Elle n'avait pu retenir un rire pendant la traversée du parc, lorsque la Pestouille avait fait son numéro de charme. Eni sans le savoir, lui redonnait l'envie de pousser les limites, répondre aux défis les plus fous. Et cette escapade en sa compagnie avait une saveur inédite et précieuse.

Un second pic à cheveux avait été soutiré à la tignasse de jais qui s'échappait à présent en mèches folles autour de son visage penché sur le bois poli.
Cette fois, le plaisir était pour elle. Marie avait pris le sien avec la grille en fer, la Louve aurait droit à la porte en bois.

La demeure était cossue , fièrement plantée au milieu de ce parc abandonné, dévoré par les mauvaises herbes qu'elles venaient de traverser. Le front plissé, canines plantées dans sa lèvre inférieure, concentrée à deviner le son de la serrure quand elle se rendrait enfin, elle entendit Lun donner de la voix non loin de là. Il semblait même qu'elle bavardait avec un passant.

Elle laissa échapper un juron, à l'instant même ou la porte cédait.


- Foutre dieu ! elle va ameuter tout l'Anjou si elle continue !

Comme pour confirmer ses craintes, un bruit de pas se fit entendre. Les sens aiguisés de la Brune perçurent aussitôt la présence d'un seul intrus. A moins que ce ne soit un nouveau compagnon de jeu pour cette nuit d'encre.

Relevant la tête vers ses complices d'un soir, elle chuchota :
Quelqu'un vient !

Et alors que sous la poussée de sa main , la porte s'ouvrait dans un craquement sinistre, elle tourna le dos à celle-ci, se dirigeant à la lueur de sa lanterne, tout droit d'un pas décidé vers la silhouette qui se découpait dans la nuit. Un oiseau de nuit qu'elle venait de déranger dans sa chasse la survola avec un cri agacé. Mais elle n'y prêta aucune attention, tant elle restait figée à contempler le visage de l'arrivante :

- Lanceline ? Bon sang mais qu'est ce que tu fais là ?

Sous le front barré de mèches brunes, les pensées s'invitaient dans une course folle à propos de la présence de la jolie Blonde ici et à cette heure nocturne.
Cette bâtisse appartenait à l'amie des jeunes années ? Impossible, l'endroit semblait bien trop à l'abandon. La Blonde d'Armagnac s'était perdue ? Se rendait-elle à un rendez-vous galant ?

Sans plus réfléchir Kachi s'entendit lui proposer, justifiant sa présence par quelques mots lancés d'une voix joueuse :


- Hum !!! On se fait une petite soirée entre filles. Visite gratuite, dégustation de vins, essayage de frusques , ça te tente ?

Et franchement, vu le sourire qu'affichait la Brune, Lanceline ne pouvait pas dire non... Et si elle refusait, elle serait leur otage du soir.
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Lanceline
    « A little broken, a little new.
    We are the impact and the glue.
    Capable of more than we know »


    « Un peu cassé, un peu neuf.
    Nous sommes l'impact et la colle.
    Capable de bien plus que ce que nous pensons »
    Sleeping at last, North.

Foncer sans réfléchir, voilà ce qui attirait toujours des ennuis à Lanceline. Mais ce soir résonnait en elle les paroles de Quatre. « N'oublie pas de vivre ». Et pourtant, elle s'était oubliée, elle avait oublié la sensation du vent sur ses joues, le froid qui lui mordait la peau, le sourire des gens...

hum bonsoir, je suis Lun, je pensais m' être perdue ... je suis contente et soulagée de voir que je ne suis pas la première, ce lieu ne m' inspire pas trop confiance.

... Les rencontres imprévues. La Balafrée pourtant ne broncha pas. Elle allait se présenter, mais d'autres leur firent bientôt face, et son nom fut jeté par Kachina. Si Lanceline se souvenait vaguement d'avoir dû croiser Lun à Agen, elle était malgré tout ravie de voir une tête connue.

La question de Kachina la fit hésiter. Peut-être n'était-elle pas la bienvenue. Peut-être ! Elle s'apprêtait à faire demi-tour, mais la belle brune lui proposa de se joindre à elles.

La Blonde eut un sourire ravi.


- J'en suis !

Le frisson de l'inconnu venait de se manifester. Oublier qui elle était réellement pour n'être ce soir plus qu'une ombre frondeuse, prête à se mêler de ce qui ne la concernait nullement.

    « With each year, our color fades.
    Slowly, our paint chips away.
    But we will find the strength
    And the nerve it takes
    To repaint and repaint and repaint every day. »


    « Avec les années, nos couleurs s'effacent.
    Lentement, notre peinture s'écaille.
    Mais nous trouverons la force
    Et le courage qu'il faut
    Pour repeindre et repeindre tous les jours »
    Sleeping at last, North.

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Enirae
La brunette observait Kachi crocheter la serrure de la porte en bois, dernier rempart de cette belle demeure abandonnée aux lierres grimpants. La Louve n'avait rien à envier au doigté de la belle Angevine! Pour sur! L'expérience certes se révélait, mais surtout le talent!!

Soudain, une voix de crécelle percuta le silence harmonieux de la nuit, créant un boucan du tonnerre qui arriva à ses oreilles; reconnaissant la voix de son amie, la Pestouille grimaça en marmonnant
Mais elle est pas possible!! Pinaise, autant payer un crieur public, il sera plus discret que Luna!!
Se tapant la paume de sa main contre son front, avec un air dépité qui ne pouvait point se voir dans cette belle nuit sombre malgré les quelques étoiles brillantes, la Brunette souffla à l'oreille de Kachi Rappelles moi de ne pas ...

S'arrêtant net dans ses propos, elle secoua sa tête de gauche à droite et inversement lorsque Kachi les prévint de l'arrivée imminente d'une autre personne.
Étaient elles en train de tenter d'entrer dans une taverne où était célébré un mariage? Comment cela se fesse qu'il y ait autant de monde dans les rues d'Angers à cette heure si de la nuit?! Les angevins étaient ils tous insomniaques?? Kachi avait elle mis une annonce en hall pour avertir de leur venue?!?
Toutes ces idées défilaient dans sa tête, certaines plus saugrenues que d'autres...pendant qu'Eni dégainait sa dague cachée dans la manche de sa chemise, prête à donner une estocade si besoin était. L' habitude quand tu nous tiens...

Écarquillant les yeux lorsqu'elle entrevit cette silhouette inconnue que la Louve semblait connaître, la Pestouille se redressa tranquillement en demandant


Tout Angers est invité? Fallait le dire!!


Une seconde avant, prête à bondir, arme à la main; la brunette était redevenue sereine, sa dague était retournée se coucher dans son fourreau.
Sourire aux lèvres en écoutant la Louve clamer sa réclame comme un vendeur inviterait le badaud à admirer son étal bien achalandé pour l'inciter à acheter, la Pestouille sortit de sa besace portée en bandoulière une gourde d'alcool de prune. Après l'avoir débouchée, sa bouche collée au goulot, Eni en but une bonne rasade en attendant que les papotages des unes et des autres cessent.

Tout en refermant sa besace sur sa gourde, elle zieuta l'assemblée et demanda

C'est fini de jacqueter? Le travail nous attend! A ce rythme là, il fera jour que nous serons toujours à se faire des politesses devant cette baraque!!
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Lunatik
Lun souriait, elle était blonde aussi, elle n' avait dans le noir pas reconnu la dame, la peur au ventre s' était pourtant évaporée comme la neige fondant au soleil.
elle suivait bien sagement cette inconnue, enfin le croyait elle encore a ce moment, elle franchi le portail ouvert et juste avant de rentrer dans la demeure elle leva sa lanterne pour dévisager cette inconnue.
Un court moment de doutes, s' en suivaient la certitude et la blonde sourit à nouveau


Ah mais je crois que nous nous sommes déjà rencontrée !!!
Y a longtemps hein .... mais je ne sais plus où???


Elle entra en prenant garde de ne pas s' étaler sur le sol, en plus d' être couillonne la blonde était maladroite ...

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