Alix_ann
Depuis quelques jours Alix déambulait sur les chemins. Sa solitaire et longue promenade était d'autant plus affligeante qu'elle marquait le début d'une déchéance assumée et qu'elle en était l'investigatrice. De la partie où il avait fallut élaborer l'immolation de son château et du souvenir de ce qu'était sa comtesse jusqu'à celle plus délicate de laisser s'évaporer sa femme de chambre à sa place pour que la supercherie quétait sa mort soit dautant plus efficace.
Elle errait sur les chemins sur le dos de sa jument, se baladant en direction du sud de jour et logeant dans de bonnes auberges la nuit. Elle emportait sur elle un peu d'or, juste ce qu'il fallait, des veilles fripes bien qu'étant de bonne facture et un poignard qu'elle se trimballait depuis presque une dizaine d'année, cadeau d'un certain blond s'étant attaché à la gosse qu'elle était. Elle savait quune femme voyageant seule sur les chemins nétait pas dune prudence extrême, elle avait lhabitude de voyager accompagnée de sa femme de chambre et dune escorte, voire de mercenaire. Au vu des circonstances et de la précipitation de sa récente décision elle essayait de se limiter aux routes proches des villes et lorsquil faisait grand jour.
Elle était perdue dans ce genre de considération, entre lexcitation du renouveau, la nostalgie du confort quelle avait quitté et linsécurité qui la guettait quand, juste à point (cétait bien connu que cétait justement quand on évoquait la possibilité dun malheur quil nous tombait dessus), deux badauds surgirent pour lui barrer le chemin.
Olà maroufle !
Elle fait mine de ne rien entendre.
Hého merdaille, ctà toi que jparle !
Alors quil lui devenait compliqué de les ignorer alors quils se rapprochaient delle, son cerveau commençait à carburer à la recherche dun possible échappatoire et que lidée commençait à lui venir que son plan servirait strictement à rien si elle se faisait tuer en route. Elle flippe.
Bérenger, jcrois quctune fame.
Une femme?
Bérenger opine du chef, sous loeil dAlix toujours perchée sur sa jument.
Bon, ribaude, on a pas quça à faire. Rmène loseille.
Alix avait une certaine habitude des chemins, à force de ses fugues, et des dangers qui les parcouraient pour y avoir quelques fois participer de bon gré. Mais elle avait beau avoir elle-même volé elle serait incapable de sen défendre, elle avait beau déjà sêtre battue sa dague lui serait daucune utilité contre les deux badauds.
Son cerveau commençait à carburer à la recherche dun possible échappatoire et que lidée commençait à lui venir que son plan servirait strictement à rien si elle se faisait tuer en route. Elle flippe.
Se contenter de ne pas répondre ne ferait quempirer sa situation.
Alors que le rouge commence à lui monter aux joues et que ses glandes sudoripares commence à saffoler et par la même Alix à suer son cheval se cambre soudainement et la fait valser. Elle na même pas le temps de segosiller Gaaaas quelle se retrouve la tête la première plaquée dans de la terre .
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Elle errait sur les chemins sur le dos de sa jument, se baladant en direction du sud de jour et logeant dans de bonnes auberges la nuit. Elle emportait sur elle un peu d'or, juste ce qu'il fallait, des veilles fripes bien qu'étant de bonne facture et un poignard qu'elle se trimballait depuis presque une dizaine d'année, cadeau d'un certain blond s'étant attaché à la gosse qu'elle était. Elle savait quune femme voyageant seule sur les chemins nétait pas dune prudence extrême, elle avait lhabitude de voyager accompagnée de sa femme de chambre et dune escorte, voire de mercenaire. Au vu des circonstances et de la précipitation de sa récente décision elle essayait de se limiter aux routes proches des villes et lorsquil faisait grand jour.
Elle était perdue dans ce genre de considération, entre lexcitation du renouveau, la nostalgie du confort quelle avait quitté et linsécurité qui la guettait quand, juste à point (cétait bien connu que cétait justement quand on évoquait la possibilité dun malheur quil nous tombait dessus), deux badauds surgirent pour lui barrer le chemin.
Olà maroufle !
Elle fait mine de ne rien entendre.
Hého merdaille, ctà toi que jparle !
Alors quil lui devenait compliqué de les ignorer alors quils se rapprochaient delle, son cerveau commençait à carburer à la recherche dun possible échappatoire et que lidée commençait à lui venir que son plan servirait strictement à rien si elle se faisait tuer en route. Elle flippe.
Bérenger, jcrois quctune fame.
Une femme?
Bérenger opine du chef, sous loeil dAlix toujours perchée sur sa jument.
Bon, ribaude, on a pas quça à faire. Rmène loseille.
Alix avait une certaine habitude des chemins, à force de ses fugues, et des dangers qui les parcouraient pour y avoir quelques fois participer de bon gré. Mais elle avait beau avoir elle-même volé elle serait incapable de sen défendre, elle avait beau déjà sêtre battue sa dague lui serait daucune utilité contre les deux badauds.
Son cerveau commençait à carburer à la recherche dun possible échappatoire et que lidée commençait à lui venir que son plan servirait strictement à rien si elle se faisait tuer en route. Elle flippe.
Se contenter de ne pas répondre ne ferait quempirer sa situation.
Alors que le rouge commence à lui monter aux joues et que ses glandes sudoripares commence à saffoler et par la même Alix à suer son cheval se cambre soudainement et la fait valser. Elle na même pas le temps de segosiller Gaaaas quelle se retrouve la tête la première plaquée dans de la terre .
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