Eikorc
[Un étendard, une troupe, un commencement
]
Des jours et des jours que le de Nerra mène sa troupe à travers les campagnes Des jours quà chaque pause les lames se font affuter que limpatience grandit alors quon sapproche du but. La discrétion a été de mise, le silence aussi Mais en cette douce soirée, le temps est venue pour cette Compagnie de se dresser et de se présenter comme un seul homme sur les terres bourguignonnes, devant ces remparts qui se dessinent loin devant les yeux du colossal guerrier en tête de colonne
Un sourire se glisse au coin des lèvres alors quà peine laube commencent à arriver Lheure est venue de charger et dapprocher ses troupes Et cest sans un mot que la senestre se glisse habilement dans son dos pour semparer du manche épais de sa nouvelle arme.
Un seul mouvement sec de lépaule suffit à détacher cette hache énorme dont la vue fend dun sourire la trogne de la montagne de muscles Et lentement cette lame épaisse se fait soulever sans effort avant de sabaisser vers les remparts Les ordres ont été donné, il ny a pas besoin de les répéter : Tuer à vue pour annoncer la couleur La Compagnie nest pas présente sur ces terres pour samuser.
Dun coup de talon, le chef darmé sélance en première ligne, ne se souciant pas de savoir si oui ou non sa troupe le suit, tout ce qui lui importe cest cette course rapide, le vent qui souffle sur son visage, sur la peau découverte de ses bras musculeux Juste ressentir lexcitation qui monte devant les combats si proche alors que les sabots martèlent le sol de la route, jusquà ce quune silhouette apparaisse devant lui
Fut un temps, il aurait retenu sa monture Mais plus maintenant. Au contraire, un claquement de langue commande au destrier tout aussi colossal que son cavalier de se diriger vers linconnue Un rire séchappe de la gorge dEl Diablo alors que son bras gauche souvre en arrière pour se détendre de toute son envergure avant que dun coup de rein et dune torsion dépaule il ne ramène son arme volumineuse vers sa victime Le choc est rude et remonte le manche alors que la lame se plante dans le corps de cette innocente proie qui se fait soulever de terre par la puissance du coup.
Hache qui continue sa route tout comme lanimal qui continue sa course sur quelques mètres avant que le colosse diabolique ne tire un coup sec sur ses rennes et ne le fassent se cabrer Sourire qui étire le coin des lèvres de ce géant à demi hispanique avant quil ne lève son arme haut au-dessus de sa tête pour saluer les soldats sur les remparts Et comme le prouve cette lueur carmine qui teinte lépaisse lame, le sang bourguignon à déjà coulé.
Ce nest quun début Quun commencement
Nouveau sourire qui fuse sur les lèvres du de Nerra avant quil nentraîne sa monture un peu plus en arrière, faisant signe à ses frères darmes de le rejoindre Cest ici quils camperont Pour le moment
« Bien Nous voilà arriver à lendroit voulu Lest temps pour nous de nous poser quelques temps
Lborgne, occupes-toi de monter ta putain de catapulte des fois quon en ait besoin
Lbarbu, jcrois que tas une lettre à transmettre
Les autres, faites comme moi, saluez nos nouveaux voisins »
Sourire qui se glisse à nouveau coin des lèvres alors quà nouveau liris métallique du colosse sembrase de cette folie devenue familière Oubliée pour quelques temps cette douleur sourde dans sa nuque, oubliée la fatigue des chemins Ne reste plus que cette haine farouche qui sommeille dans le moindre pore de sa peau et cette folie meurtrière immiscée dans la moindre parcelle de son esprit Lheure est venue pour la Zoko de prendre son envol pour de bon
Chaque mercenaire de sa troupe est parcouru quelques secondes par lacier de son regard, peut-être plus froid quà laccoutumé, mais aussi beaucoup plus pétillant Et doucement la montagne de muscle se laisse glisser à bas de sa monture, replaçant sa hache dans les crochets prévus à cet effet sur le cuir qui recouvre son large dos Les combats sont finis pour lheure, plus tard viendra le temps de recommencer. Plus tard
_________________
"Pour toujours... Et à jamais."
"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..." Zoko ad eternam
Des jours et des jours que le de Nerra mène sa troupe à travers les campagnes Des jours quà chaque pause les lames se font affuter que limpatience grandit alors quon sapproche du but. La discrétion a été de mise, le silence aussi Mais en cette douce soirée, le temps est venue pour cette Compagnie de se dresser et de se présenter comme un seul homme sur les terres bourguignonnes, devant ces remparts qui se dessinent loin devant les yeux du colossal guerrier en tête de colonne
Un sourire se glisse au coin des lèvres alors quà peine laube commencent à arriver Lheure est venue de charger et dapprocher ses troupes Et cest sans un mot que la senestre se glisse habilement dans son dos pour semparer du manche épais de sa nouvelle arme.
Un seul mouvement sec de lépaule suffit à détacher cette hache énorme dont la vue fend dun sourire la trogne de la montagne de muscles Et lentement cette lame épaisse se fait soulever sans effort avant de sabaisser vers les remparts Les ordres ont été donné, il ny a pas besoin de les répéter : Tuer à vue pour annoncer la couleur La Compagnie nest pas présente sur ces terres pour samuser.
Dun coup de talon, le chef darmé sélance en première ligne, ne se souciant pas de savoir si oui ou non sa troupe le suit, tout ce qui lui importe cest cette course rapide, le vent qui souffle sur son visage, sur la peau découverte de ses bras musculeux Juste ressentir lexcitation qui monte devant les combats si proche alors que les sabots martèlent le sol de la route, jusquà ce quune silhouette apparaisse devant lui
Fut un temps, il aurait retenu sa monture Mais plus maintenant. Au contraire, un claquement de langue commande au destrier tout aussi colossal que son cavalier de se diriger vers linconnue Un rire séchappe de la gorge dEl Diablo alors que son bras gauche souvre en arrière pour se détendre de toute son envergure avant que dun coup de rein et dune torsion dépaule il ne ramène son arme volumineuse vers sa victime Le choc est rude et remonte le manche alors que la lame se plante dans le corps de cette innocente proie qui se fait soulever de terre par la puissance du coup.
Hache qui continue sa route tout comme lanimal qui continue sa course sur quelques mètres avant que le colosse diabolique ne tire un coup sec sur ses rennes et ne le fassent se cabrer Sourire qui étire le coin des lèvres de ce géant à demi hispanique avant quil ne lève son arme haut au-dessus de sa tête pour saluer les soldats sur les remparts Et comme le prouve cette lueur carmine qui teinte lépaisse lame, le sang bourguignon à déjà coulé.
Ce nest quun début Quun commencement
Nouveau sourire qui fuse sur les lèvres du de Nerra avant quil nentraîne sa monture un peu plus en arrière, faisant signe à ses frères darmes de le rejoindre Cest ici quils camperont Pour le moment
« Bien Nous voilà arriver à lendroit voulu Lest temps pour nous de nous poser quelques temps
Lborgne, occupes-toi de monter ta putain de catapulte des fois quon en ait besoin
Lbarbu, jcrois que tas une lettre à transmettre
Les autres, faites comme moi, saluez nos nouveaux voisins »
Sourire qui se glisse à nouveau coin des lèvres alors quà nouveau liris métallique du colosse sembrase de cette folie devenue familière Oubliée pour quelques temps cette douleur sourde dans sa nuque, oubliée la fatigue des chemins Ne reste plus que cette haine farouche qui sommeille dans le moindre pore de sa peau et cette folie meurtrière immiscée dans la moindre parcelle de son esprit Lheure est venue pour la Zoko de prendre son envol pour de bon
Chaque mercenaire de sa troupe est parcouru quelques secondes par lacier de son regard, peut-être plus froid quà laccoutumé, mais aussi beaucoup plus pétillant Et doucement la montagne de muscle se laisse glisser à bas de sa monture, replaçant sa hache dans les crochets prévus à cet effet sur le cuir qui recouvre son large dos Les combats sont finis pour lheure, plus tard viendra le temps de recommencer. Plus tard
_________________
"Pour toujours... Et à jamais."
"Mercenaire rôliste, cherchant une troupe ? Contactez moi..." Zoko ad eternam