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[RP] La pilosité du bourguignon s'en doit aller toute verte

--Aston



De l'action, il n'attendait que cela. Il trottait tranquillement près du cheval, langue pendante, oeil vif, la chasse pouvait commencer. Sa maitresse lui avait donner l'autorisation de bouffer des culs. Au détour d'une colline, il s'arrêta.

Yaouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

Son cri résonna dans la nuit comme pour avertir leurs ennemis que l'heure de l'affrontement allait arriver.
Poupounet
[Dans la nuit du 2 juillet and suite ... ]

Un tour de la ville pour vérifier toutes les serrures, les portes les fenêtres. Un passage en revus des lances, elle donna les ordres pour que tout ce passe bien. Elle délégua beaucoup à Jezal, après tout c'était son métier à lui. Elle gérait la ville, il la défendait.

De retour au Valtordu, elle mit sa fille en sécurité et s'occupa de seller un cheval, elle prit le plus fort d'entre eux. Pandragon leur ferait peut être peut du haut de ses 2m10 au garrot. C'était l'avantage des shires, de grosses bêtes très fortes.

Poup fit le tour de la ville dans un premier temps, elle échauffa son destrier. Pourquoi ??? Pourquoi Cosne ??? Pourquoi la Bourgogne ??? Pourquoi maintenant ??? Ses questions se bousculaient dans sa tête. Elle aurait aimé organiser le bal des élections de Miss et Mister et au lieu de cela elle devait organiser la mort de ses habitants.

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Soizic
[Nuit du 2 juillet 1457]

Sortie précipitamment de retraite, Soizic était revenue pour tenter avec tous les autres d'empêcher le pire dans cette ville qu'ils chérissaient tant.
Deux juillet... Etait-ce une coïncidence ? Il y a deux ans à quelques jours près, alors qu'elle était maire de Cosne, la ville avait été pillée par le Lion. Les voleurs avaient bien heureusement trouvé une mairie vide.
Aujourd'hui, elle n'était plus à la tête de son village, et ne savait pas comment Poup s'était organisée pour sauver les biens. Faire confiance, voilà ce qu'il convenait de faire à l'instant même. Elle avait fait confiance au gamin qui, alors qu'elle était en retraite paisiblement, était venu lui conter les malheurs de sa ville. Elle avait fait confiance aux pancartes signées de la main de l'OST et aux rumeurs quant à l'arrivée imminente d'une horde de sauvages. Le Lion de Judas visiblement... Etait-ce donc l'heure de la vengeance promise ?

La Bourgogne avait aidé à la lutte contre les hérétiques. Le Lion avait alors promis vengeance... Voilà ce dont elle se souvenait. Elle était ambassadrice en CH à ce moment, et n'avait que temporairement réussi à apaiser les tensions. Les hautes sphères lui avaient même dit de ne pas s'inquiéter. Mais voilà qu'aujourd'hui, la Bourgogne semblait payer le prix de l'aide apportée à l'Eglise.
Elle n'avait jamais vraiment compris toutes ces histoires, aussi espérait-elle vivement que tout ce qui lui venait en tête ne soit que foutaises. Mais la coïncidence était trompeuse, vraiment trompeuse...

L'arme à la main, elle attendait tapie dans l'ombre avec les autres. Son fils avait insisté : il était à ses côtés. Lui qui avait toujours voulu intégrer l'armée, son rêve se réalisait maintenant.

Le cœur de la Cosnoise battait à rompre la chamade. Elle espérait qu'il ne fasse pas trop de bruit dans la nuit a priori paisible. Comme les apparences sont trompeuses...

Une brise légère et soudain, une odeur pestilentielle, de la viande avariée...Affreux, vraiment affreux... Un pan de sa robe sur la bouche, elle essaya de retrouver son calme pour supporter cette odorante horreur.

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Amberl
[Campement de la Zoko, yep, mercenaires en agitation ]

Diantre que ca braille de partout ... C'est plus un campement, ca devient un vrai cirque, pour le plus grand bonheur de la brune.
Et que la catapulte balance des animaux morts sur Cosnes dans l'après midi. Brillante idée.
Et que ca gueule pour d'l'alcool.
Et que ca hurle pour trouver un bâton.
Et que ca chiale pour une amie morte.

A ne plus savoir où donner de la tête. Déjà que les Cosnois lui ont refilé le tournis à s'agiter comme des puces et ne pas la croire quand elle se disait amie avec eux. L'attirail du parfait petite menteuse était pourtant de sortie : sourire innocent, minois concerné par leur peine, auréole scintillante sur la tête, et même, le nec plus ultra : le ventre rond de la femme enceinte. Mais non. La mayonnaise n'a pas pris. Tant pis, hein, ca ne coutait rien de tenter de les corrompre. Ni même de les manipuler à leur insu.

Grimpant sur la catapulte, non pas pour devenir un projectile - quoique devenir une femme volante ne serait pas de refus - la brune essaye de distinguer dans le noir ce qu'il se trame réellement sur le campement. Linon et ... eurk. Felina repérées près d'un corps inerte... Hum. Le grand blessé est donc entre de bonnes mains. Si on a besoin d'elle, Marko le lui fera savoir. En attendant, pas question d'aller vers la miaou. Question de fierté trèèèès mal placée.

Se dirigeant à tâtons vers le hurlement de Natt, Amberle lui sourit.


Arrête de brailler, j'ai ma tête en compote. J'ai un bâton, au cas où l'épée se pète... Tu l'veux ?

Détachant l'arme de son dos, la brune la lui tend. En haut de la butée, la berrichonne se pose sur l'herbe fraiche, observe le camp en agitation, s et s'marre ... Joli tas de fourmis, excités comme des puces devant une muraille qui cèdera tôt ou tard ... devinant par derrières celles ci une terreur monstrueuse des habitants hystériques. Se tournant vers Natt, la brune continue la causette.

Repos pour cette nuit, de ce que j'ai pigé ... On s'bat à deux ? Gros bide contre énorme bedaine ? Ca serait un entrainement loyal ... Sauf que j'ai qu'une épée et quelques dagues... Norf. A toi de voir.

Rhooo ... Faut absolument que l'on monte un trébuchet. Ca l'ferait grave.


Ouais, y a pas à dire, Amberle a repris goût à la vie.. Son côté suicidaire est relégué au fin fond de son cerveau.. Pour l'instant.
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Ne pas déranger les femmes enceintes... surtout qd elles sont mercenaires / Zoko ad eternam.
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Arthanagor
Dans la ville de cosne,nuit du 2 au 3 juin et journée du 3...

Arthanagor avait regagner son poste, pret a en découdre...

Plutot, il était passer voir Poup pour lui emprunter ses deux cheveux et les attelés a "Mathilde": La catapulte Cosnoise était sortie de sa grange et Arth avait dans l'idée de s'en servir tot ou tard.
Arth l'avait installer dans un endroit degager de la ville face au campement adverse. Les sieges...il en avait deja connu contre les angloys. Il savait comment cela se passait..regardand ses compagnons il leur fit un clin d'oeil:


On a d'quoi leur rendre la monnaie d'leur pièce a ces pignoufs....'pis la murraille,l'ont pas encore bousillés d'sitot leur dit- il.

A peine avait -il fini sa phrase, qu'un cochon en état de putréfaction avancé s'écrasa a coté d'eux. Arth fit la grimace retenant un haut-le -coeur.Les gueux leur voulait installé le mal noir en leur mur... Il tata le cadavre de la pointe de son épée et un liquide verdatre apparu ,se rependant un peu sur le sol.

Là...ça d'vient serieux...se dit-il. Son regard se posa sur Gontrand,le neuneu du village...tu penses a ce que je penses?...erf...non...c'est vrai...tu penses pas toi !!!...approches !!...j'vais t'expliquer,heu..essayer dej...

SSCRRUUUUMMMMMMFFFF !!!

Un autre cadavre tomba plus ,loin cette foi...
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marié à Minimiu
Membre de l'ex- fine équipe
Pére de Duncan
Tetu,raleur et de mauvaise foi

" delanda Britania est "
--Gontrand_le_mandiant_
Cosne...nuit du 2 au 3 et journée...

Affublé d'une vieille cote de mailles rouillées trop grande pour lui et coiffé d'un chaudron de cuivre tout cabosseé,le mandiant avait suivit l'écossais des qu'il avait aperçu la catapulte... Il avait récuperé pour arme une vieille pioche sur un de chantiers de la ville.
Une fois la machine de guerre positionnée, il s'était accroupit a coté de celui qu'il suivrait pas a pas dans cette bataille.Arthanagor, en chemin lui avait expliquer pourquoi du comment de la situation actuelle et du coup, le gueu était parti en guerre lui aussi.

Positionné a cote de l'écossais,tous ses sens en alerte...il attendait l'attaque ennemi...soudain, un truc s'écrasa a coté de lui dans un flaque de boue..un cadavre de cochon!
d'la boustiffaille !!!!.... pensa-t-il.


Citation:
tu penses a ce que je penses?...erf...non...c'est vrai...tu penses pas toi !!!...approches !!...j'vais t'expliquer,heu..essayer dej...



Il regarda l'écossais avec de yeux de merlan frit,se preparant a repondre quand un autre cadavre s'écrasa plus loin.
Miramaz
[Légèrement à l’écart du campement d’la Zoko]

Elle avait suivi la Norf un peu partout..l’avait mal partout..des pieds à la tête..c’est qu’il avait fallu courir et jouer des coudes..la mère l’avait pas attendu..pourrait presque croire qu’elle avait voulu la semer volontairement..avait fini par l’apercevoir dans ce campement..celui des mercenaires..les grands méchants qui veulent prendre Cosne..

La prunette s’était donc installé a côté du camp..s’en fichait qu’on la prenne pour une mercenaire..connaissait personne dans ce village..puis c’était même pas un duché qu’elle aimait alors..étaler une couverture sur un coin d’herbe sous un arbre..entraver le canasson amoché par le poids de la pondeuse..se tremper entièrement dans la rivière…ramasser des longues herbes souples..s’allonger les yeux dans les étoiles…entrelacer les brins herbes..

Réfléchir au pourquoi du comment elle en est arrivée là..avoir voulu suivre Amb..la protéger..qu’elle bonne idée elle avait eu là…et se retrouver au milieu d’une armée de mercenaire..a tente de prendre une ville..mouais..mieux choisir ses amis ne ferait pas de mal..
Quoique…va pas se plaindre..elle s’ennuyait et voulait du changement..pouvait pas rêver mieux.. pendant que ses pensées divaguaient la jeunette avait finit de tresser sa cordelette..servirait à attacher la Norf si le besoin s’en faisait sentir..l’avait pas envie de passer ses journées a lui courir après..

Avait fini par s’endormir..malgré les hurlements des mercenaires..la discrétion c’est pas leur truc..elle se réveillait de temps en temps le cœur battant..allait faire quelques pas pour repérer la chevelure de jais de la mère..puis se recouchait somnolant de nouveau..au petit matin s’était réveillée avec à ses côtés un bouclier et une épée..le message était clair…elle devrait se battre avec eux..haussement d’épaules..elle suivrait la Norf quoiqu’elle fasse..mais devrait apprendre à être plus vigilante..faudrait pas mourir en dormant..

L’avait accroché le bouclier à son cheval..l’était trop lourd pour qu’elle le trimballe partout pour rien..se contentant de l’épée..l’était lourde aussi mais pas le choix..son bâton ne suffirait pas a se battre..le laissa accroché dans son dos..puis empoigna l’épée de la main gauche..puis parti faire un tour du camp..faisant d’amples mouvement de son arme devant chaque personne qu’elle croisait..fallait bien se dégourdir le poignet..

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Minimiu
[au petit matin dans la maison D'arth et Mini dans la ville]

Minimiu a écrit:
Mini rentra un rien epuisée de sa garde de nuit et prepara de quoi manger.

elle se mit doucement au travail arth devait avoir passé une dure nuit lui aussi. la ville n'en avait pas l'air mais elle etait grande et croiser son homme en patrouille etait difficile.

elle decida doucement de lui preparer un petit dejeuner digne de ce nom et se mit de suite a la tache.

Elle sourit en se disant que ca allait lui plaire et le temps que cela se prepare elle alla devant la porte et doucement s'assit sur le muret pour se detendre un peu avec un verre de tisane dans la main, esperant que son homme ne tarderait pas. elle n'avait que d'une chose le voir pres de lui et le serrer fort dans ses bras... elle ne voulait se l'avouer mais elle avait peur, tres peur pour lui...


Arthanagor a écrit:
les yeux un tentinet cerné trois nuit de partouilles et deux revolte matée...sacré bon début.
De loin il vit sa douce assise devant la maison,il pressa le pas. un peu de repos lui ferais pas de mal. Il sourit en pensant qu'elle était toujours de ce monde. Arrivée devant elle, elle ne le vit vit meme pas,ses yeux etaient dans le vide. Inquietude d'une mère et d'une femme. En souriant il laissa tomber bouclier et épées au sol ::


BLLAAAAAAAANG !!!!


Minimiu a écrit:
Mini fit un bong de trois mettre en criant.

HAAAAAAAAAAA!!!!

son coeur battait la chamade et elle revint directement sur terre. elle regarda son epoux et se jeta contre lui.

que je suis heureuse de te voir, me voila quelque peu rassurée
Mini lui sourit et doucement l'embrasse


Arthanagor a écrit:
Arth la serra dans ses bras avec un p'tit sourire amusé. C'est bon de la sentir contre lui. Il l'embrassa tendrement sur le front aprés avoir ecarta une de ses meches de cheveux:
'content d'te voir aussi ma douce...ça y est !!! les hostilitées on commencé..'z'ont lancé leur attaque sur la ville..Arth s'asseoit a coté d'elle. ...ils envoient des cadavre de bestioles pourris...'veulent qu'on attrape la peste...il grimace..


Minimiu a écrit:
des cadavres d'animaux pourris!!!!!!!!!!!!!!!

Mini ecoutait avec horreur....des cadavres pourris mais ils nous veulent la mort....


Il faut les bruler....pas les hommes mais les cadavres on va avoir lae mal noir sinon.... et surtout que personne y touche...

Mini regarde Arth inquiete


tu n'en as pas touché?

Mini courru dans la cuisine et alla chercher du vinaigre et asperga son homme et elle meme et pria pour less cosnois et les enfants

Aristote!!! la peste....

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plus amoureuse qu'hier moins que demain
Bruneclothilde
Dans Cosne...


Brune commençait à s'y faire...
Son humeur n'allait pas en s'améliorant, elle devenait hargneuse...
Elle enrageait, dire qu'ils étaient si bien il y a encore peu de temps, et voilà que d'un coup, toute sa vie menaçait de s'écrouler!!!


Un flash back soudain... L'impression de se retrouver dans son village champenois, de ressentir la peur en voyant la bande armée envahir la plaine... Les cris de peur, de douleur de ses amis, voisins... Le corps de son mari, piétiné par les destriers parce qu'il voulait sauver ses enfants... Elle qui revenait des champs, qui était arrivée trop tard!!! Trop tard..... Elle n'avait pu que serrer contre elle le corps de ses petits et de son mari... N'avait plus la force de crier ou de pleurer, et voulait mourir là...


Cela faisait longtemps qu'elle n'y avait pas pensé... Elle n'avait que peu de souvenirs de cette époque, qui s'était effacée de sa mémoire...
Brune cligne des yeux, sent les larmes qui coulent sur ses joues... Elle doit se ressaisir, ce n'est pas le moment de craquer...

Fort à propos, des carcasses volantes s'écrasent dans la rue pas très loin...
Il ne lui faut qu'une seconde pour réaliser ce que ça signifie...
Sa colère revient d'un coup, sa rage!!!! Elle ne va pas laisser faire ça... Qu'ils se battent, d'accord, mais elle déteste ce genre de choses!!!

Elle espère qu'Arth a mis Mathilde en branle, prèt à leur renvoyer la monnaie de leur pièce....

Elle récupère une fourche, et commence à entasser les charognes pour leur bouter le feu... Heureusement qu'il y a des provisions de bois un peu partout...

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Izobel
[Au pied des remparts de Cosne]

La souris – surnom affectueux dont l’avait affublé Baliel un soir où il avait encore joué au pilier de taverne - trottait derrière le soldat de l’Ost depuis deux nuits déjà. Elle l’avait suivit la trouille au ventre et on pouvait voir ses petits poings de moineau serrer compulsivement la garde de l’épée qui cliquetait à son côté.
Elle avait bien conscience que la seule manière pour elle de terrasser un ennemi était de le faire mourir de rire mais il ne serait pas dit qu’elle resterait à l’arrière sans agir.
Elle n’était pas courageuse, loin de là, seulement inconsciente, pour sur. A la première alerte, elle avait laissé blé et farine et s’était précipité sur les remparts.
Elle soupira en secouant la tête.


Quand je pense qu’Amaury est parti au loin dans l’espoir de guerroyer, me laissant à Cosne pour ma sécurité. Quelle ironie, il lui suffisait d’attendre ici quelques mois.

Elle jeta un coup d’œil inquiet à la bannière flottant au vent au pied de la muraille. Les hérétiques… elle en avait beaucoup entendu parler. On les disait soiffards, violeurs, pilleurs et assassins. Mais il fallait bien l’avouer, de son poste d’observation, ils avaient plus l’air d’une armée bien organisée que d’une bande de gibiers de potence.

La nuit précédente elle avait contribué à mâter une révolte mais n’avait reconnu personne. Elle avait réussit à sortir son épée de son fourreau mais personne n’avait tâté de sa lame. Ils devaient être bigleux car on voyait bien qu’elle était aussi douée avec une épée que Baliel avec un rouleau à pâtisserie.

En parlant de celui-là, elle avait vu sa lance revenir sans lui. Pas qu’elle s’inquiétait, il n’y avait pas de rumeurs de morts ou de blessés dans le camps cosnois mais elle espérait qu’il n’était pas allé se pochtronner dans un tel moment.
Enfin, Bal était un grand garçon et qui savait ce qu’il avait à faire… ou presque.

Un peu plus épuisée à la pensée de sa prochaine nuit de surveillance, elle s’écroula dans un coin et s’endormit, gardant les sens en alerte malgré tout.


BANNNGGGG

Sursautant, elle attrapa épée et bouclier et se dirigea vers le vacarme. Elle vit Brune munie d’une fourche, s’emparant énergiquement d’une carcasse d’animal qui dégageait une odeur pestilentielle. Levant la tête, elle vit un autre projectile traverser le ciel pour aller s’écraser à quelques mètres d’elle. Rengainant son épée, elle s’avança vers Brune pour l’aider dans sa tâche.

A ce rythme, elle n’allait pas être très reposée pour cette nuit.

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Bruneclothilde
[On a dit pas de HRP dans le RP...RP nettoyé, merci de voir le topic HRP pour ce genre de choses. Bon jeu. Bottée Féline]

Dans la ville...

Brune regarde Izo, qui a compris en même temps qu'elle la menace...
Elle lui lance un petit sourire fatigué, et continue ses allers retour pour allumer le bucher... A ce rythme, il va en falloir dans toutes les rues!!!

Elle appelle des passants, leur indique la nécessité de rassembler des morceaux de bois... Puis les charge de faire flamber les cadavres le plus rapidement possible pour éviter les contaminations...

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Vroqu
[le pourquoi de sa présence à Cosne]

Elle était arrivée voici un peu plus qu'une semaine, ayant suivi les pas de son amour malade, ses yeux à lui vides de toute reconnaissance , refusant de se nourrir. Elle l'avait donc couché dans une grange et veillait sur lui, essayant sans succès de lui porter quelques gouttes d'eau à sa bouche, lui essuyant le front délicatement. Vroqu savait que cette fois-ci il allait belle et bien partir rejoindre son étoile, elle ne cherchait plus qu'à rendre sa disparition plus facile, plus confortable.... et dés que son âme quittera son corps, elle ramènera celui-ci à St Aignan pour être près de ses amis.

[Cosne le 1 juillet]

Un message de son Duc, Georgepoilu du Berry lui parvient, lui demandant de proposer son aide contre les mercenaires qui menaçaient la Bourgogne, ce qu'elle fit aussitôt. Après tout on lui avait permise de traverser la frontière pour accomplir sa triste besogne, elle se devait d'offrir ses services.

Une larme lui coula sur sa joue pendant qu'elle pensait que la belle histoire entre Ams et elle avait commencé dans le sang après la guerre en Orléans et allait peut être se terminer par la même façon en Bourgogne.

S'assurant qu'Ams était au mieux possible, elle monta sur les remparts de la ville et scruta l'emplacement d'une armée qui s'affairait, le vent lui porta les sons, sans doute des ordres, des gens qui courraient à droite et à gauche, une catapulte qui se mettait en place. Elle plissa ses yeux ayant reconnu pas mal de monde, certains étaient des connaissances de passage, d'autres plus proches et d'autres, une surtout, une amie de longue date.

Hébétée, Vroqu descendit des remparts le cœur lourd et retourna auprès d'Ams. Elle s'allongea à ses côtés et s'endormit d'un sommeil agité sans repos.


[Cosne le 2 juillet]

Tac....tac tac........tac tac......... Vroqu ouvrit un oeil,

Mais quoi, où, comment? Arrrrrrrrrghhhh ! Norf sale bête fous moi la paix!

Une missive attaché à la patte d'un pigeon, elle la pris, l'ouvre, la parcourt en vitesse, retient quelques mots... Message de la mairesse de Cosne, danger.... défendre.....groupes.... des noms.....

Elle regarda Ams, toujours sans conscience et lui parla, toute en sachant pertinemment que ses oreilles n'entendaient plus rien.

Et voilà mon amour, j'y suis et qui sait peut être bien que d'ici peu je vais te rejoindre à cette place qui m'est réservée.

Sereine, presque heureuse, elle partit se nourrir, alla chercher sa fidèle jument et par la suite se joindre à ceux qui attendirent aux portes de la ville, prêts à défendre jusqu'au dernier souffle.

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Grandconmalade
[Cosnes, attaque intra muros ]

Grandconmalade regardait impassible ce deploiement de force un peu derisoire..
Sous leur armure etincelante..des paysans, ils maniaient le fer gauchement, plus habitués à se cramponner à une fourche.

On sentait d'ici le crottin et la paille..

Par contre les arbaletriers postés sur quelques toits autour de la mairie etaient de nature à l'inqueter.
Et son groupe etait pratiquement à leur portée.
Meme si ils semblaient inactifs Grand' savait qu'ils n'hesiteraient pas à attaquer si la dissuasion ne suffisait pas.

Lorsqu'on a epées et batons on ne peut lutter contre cette arme demoniaque.

Il vallait peut etre mieux effectuer un petit repli strategique, le mairie ne pourrait tomber ce soir

Eviter plusieurs morts inutiles était une sage decision digne d'un chef de guerre aguerri,enfin c'est ce que se disait Grand' pour se donner du courage.


J'crois qu'il va falloir qu'on se barre..C'est que partie remise.
Il faut absolument rejoindre l'exterieur de la ville, il existe des souterrains..Un bourguignon et ami de longue date m'en a filé les plans


Grand' se mit à gueuler à l'adresse de tout ses hommes:

On s'replit et dans l'ordre et la discipline ! J'sais ou aller pour qu'on s'en sorte vivant alors suivez le guide !

Et n'hesitez pas à detruire tout ce que vous pouvez atteindre, n'hesitez pas à foutre le feu aux batisses en bois !


Grand' esperait que le depart de quelques petits incendies allaient suffir à desorganiser l'adversaire
mais il ya autre chose qu'il esperait plus que tout, qui signerait leur salut..un simple son..ce son qui ne semblait pas vouloir arriver et qui provoquerait la panique dans Cosnes

Juste les fracas des armes et quelques cris et ordres donnés dans la nuit..


Ils ont des armures lourdes, nous pas , cela nous confere au moins l'avantage d'etre plus rapîde alors..On court!!
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Luciedeclairvaux
[Champ de tir, la veille]

Le tir avait réussi ! Un ragondin avait même atteint le toit de l'église et glissait lentement, laissant une trace d'une couleur indéfinissable. A moins que ce ne fut un chien ... d'ici on ne voyait pas bien. Lucie sautait sur place, tellement impressionnée par la puissance de cette machine, de ce nouveau jouet dont elle n'était pas prête de se lasser, tellement dans le feu de l'action que sans prévenir, elle sauta au cou du Borgne qui avait eu cette fabuleuse idée. Pas longtemps, quand même, la petiote savait les regards sombres dont le cyclope pouvait la foudroyer.

Elle tourna un regard ravi vers Arnülf, et ses yeux tombèrent sur la marguerite. Une horde de Cosnois l'aurait moins décontenancée ! Elle bredouilla quelque chose d'incompréhensible et finit par étirer un sourire un peu plus doux que le rictus carnassier qui l'illuminait jusqu'à présent.


Merci,
murmura-t-elle, rosissante, en attrapant la marguerite de sa menotte sale. Elle se haussa sur la pointe des pieds pour poser un baiser sur sa joue. Heu ... baisse-toi, t'es trop grand, mazette !

Laissant le jouet aux autres attaquants, elle entraîna Arnülf pour un nouveau cours de langue sur le thème de la beauté et des fleurs. Ben quoi, on peut être mercenaire et avoir sa sensibilité.

Répète après moi, "Acceptez cette fleur que j'ai cueillie pour vous". En alexandrins, c'est plus joli. Tu aimes ? Ouais, ça aussi, tu vas devoir apprendre. 1 2 3 4 5 6 ... 1 2 3 4 5 6

Lucie comptait sur ses doigts pour lui mimer la chansonnette.

Ainsi se termina le deuxième jour au pied des murailles de Cosnes. La nuit qui suivit fut ponctuée d'allées et venues bruyantes d'hommes en armes. L'étau se resserrait sur Cosnes ...

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Linon
[Campement de la Zoko, matin du 2 juillet, quand la Faucheuse essaie de s'inviter...]

La respiration de Baile était de plus en plus espacée, faible... à peine un filet, auquel Linon prêtait toute son attention, collée au beau visage très blanc... répétant à voix basse comme un mantra et les dents serrées "meurs pas meurs pas meurs pas j'ten prie meurs pas accroche toi j'les r'trouv'rai meurs pas meurs pas Baile Baile meurs pas..." Faut dire que la position de sac jeté en travers de la selle ôtait à peu près toute chance à la Baile de respirer un tant soit mieux. Ce qu'il faudrait, c'est la descendre de là, l'allonger , desserrer ses vêtements.. mais elle n'allait pas faire ça là, au milieu du passage. Qu'est-ce qu'ils foutaient les costauds?

Linon commençait à s'énerver alors que c'était pas forcément la peine d'en rajouter et décidait de s'atteler à l'installation sur place de sa blessée quand une cavalcade annonça l'arrivée du service d'accueil. Raidie à l'idée des amabilités qu'ils risquaient d'échanger, Linon les poings serrés et une ferme détermination sur le visage pivota d'un seul bloc pour se confronter à ses amis, et tomba nez à nez avec Félina.... pas du tout prévu dans son plan ça... Elle était prête à batailler avec les hommes au cuir dur qui connaissaient Baile, mais n'avait rien prévu pour une Féline certes sauvage et indépendante mais toute aussi femme qu'elle, une sensibilité bien à elle mais un grand coeur... et qui certainement la regarderait comme une folle si elle sortait sa plaidoirie pourtant nickel et bien ciselée.

L'angoisse et le chagrin la submergèrent immédiatement alors que son amie l'interrogeait. La lèvre tremblante et la gorge nouée, elle renifla avant de laisser échapper un gémissement de douleur


C'est Baile... Fél, c'est Baile !


Ah oui mais non, elle ne la connaissait probablement pas, ça n'allait pas suffire. La jeune femme se força à inspirer pour se calmer et éclaircir ses idées, se tourna à moitié vers le corps pantelant pour le désigner à Félina.

C'est Rebaile, une ancienne Libertad et une grande amie. Je l'ai trouvée sur la route, baignant dans son sang ... j'sais pas ce qu'elle foutait là mais elle a reçu plusieurs coups d'épée. C'est sûrement une de ces saloperies de faucheuses. Elle va mourir, elle est presque morte ! J'peux pas la laisser ... j'veux juste un endroit Fél, j'ai pas eu de l-p pour entrer à Cosnes, sinon on serait allées dans une auberge. J'veux juste un endroit pour la soigner, j'veux pas qu'elle meure, dès qu'elle ira un p'tit peu mieux j'l'emmènerai c'est promis, mais j'ai nulle part où aller, j'connais personne ici, j'ai que vous et elle aussi. Il est où Fab'? Il sera d'accord j'en suis sûre...

En voie d'atteindre l'hystérie totale, Linon s'arrêta pour reprendre un souffle devenu haletant, et lâcha le bras de Félina qu'elle avait agrippé sans s'en rendre compte ; elle réalisa qu'elle n'avait pas tout dit, ou du moins pas l'essentiel peut-être aux yeux de certains. De la Féline?

Baile n'est plus rouge, elle a rejoint les Dames Blanches... parce qu'elle est comme ça et ça la regarde. Mais elle s'est battue avec eux avant, dans le PA, on t'a raconté, non? Elle s'est battue à leurs côtés, elle m'a donné une épée et elle est tombée avec eux, avec Crok', Fab', Mal', Aye, la Fée et Sélène, et Bire et Natt' et tous les autres... à cause de moi...

J'la laisserai pas, j'veux juste un endroit pour essayer de la soigner, après on partira. Aide-moi Fél, j't'en prie... Pourquoi tu boites?
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