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[RP] La pilosité du bourguignon s'en doit aller toute verte

Amberl
[La veille, Cosnes, en journée]

En taverne ennemie ... Les murailles n'étaient plus aussi solides que l'on peut le penser. Encapuchonnée, la brune se faufila au travers d'une fissure, n'en pouvant plus de toujours voir les mêmes minois dans l'abri qui leur servait de QG.

... Elle aurait mieux fait de ne jamais posé les pieds là bas.
Non seulement la ville pue, carcasses de vaches abattues gisaient de ci, de là, chatouillant le nez, donnant des envies de vomir à la tourangelle. Mais surtout ... les Cosnois étaient de redoutables adversaires. A leur façon. De sa courte escapade, la brune en est toute retournée.

En taverne, l'Ange Gabrielle y parlait, pleine de sagesse, de cordialité, sachant sur quelle corde tirer pour faire revenir les vieux démons de la brune. La grossesse. La vie qui va incessamment sous peu naitre. Le chérubin qui mériterait une mère attentive, et non pas une folle qui n'a qu'une envie : mourir et rejoindre les Siens auprès du Très Haut - déjà qu'elle ira en Enfer - Non pas une mère qui sombre dans la folie douce, et qui se raccroche comme elle peut à la vie. Hiji. Le mioche à v'nir. Et Maleus. Son seul point d'attache ci présent dans ce bas monde.
En proie à des doutes de plus en plus profonds, qui la faisaient danser d'un pied sur l'autre, les Cosnois la sondaient, de bas en haut, réussissant tour à tour à la déstabiliser. Au point que la brune adressa une prière silencieuse, appelant à la rescousse une aide extérieure.

Et la lumière fut. El Diablo, en personne. Regard azur serein, qui apaisa les doutes d'Amberle. Blottie dans les bras du colosse, elle retrouva ses esprits. Non, elle ne redeviendrai pas aussi sage qu'avant. Oui, elle sombrerai toujours et encore dans la folie tracée par son ainé. Ouaf qu'elle dirait, l'autre teigne, la Blondie. Ptete. A certains moments de la vie, où plus rien n'a de sens, on se raccroche à ce qu'on peut. A sa famille.

De retour au campement, secouée, la brune pesta et jura contre tous les pécores cosnois qui l'avaient presque réussi à la corrompre de facon si sournoise. Et ignora son frangin toute la soirée durant, en froid avec ce dernier depuis qu'il prononça une phrase assassine.. Lui. Enfoiré. L'une de ses seules raison de vivre, en l'absence du père et du mioche à venir ...

Hormones ou susceptibilité ? Aucune idée.



[Cosnes, toujours, retrouvailles amères avec Li' & la Feline ]


Branle bas de combat, l'armée se mettait peu à peu en marche. Quelle direction ? Aucune idée ... Elle s'en contrefichait, la brune. Arrivant auprès de Linon et de la Miaou, qui s'affairaient à soigner une mourante, Amberle se mordit la lèvre, tournant le dos à son amie. Pas de gaiété de coeur, mais son crétin des alpes de borgne de frère -ca c'est du titre- avait été plus froid et plus dur qu'à l'accoutumée. Pour des raisons que la brune pouvait comprendre. Dilemme .. dilemme. Aider Linon à soigner, ou suivre l'armée ? Véritable crève-coeur.


Linon ... On viendra la soigner. Elle a des amis, la Baile. Viens avec nous..


Baissa le regard, elle se doutait d'avance la réponse de l'avocate. Elle aurait fait de même si la blessée était une amie proche.


S'te plait Li' ... S'tu veux, on la transporte avec nous, et on la dépose dans un dispensaire dès qu'on en trouve un. Parait qu'y en a un dans Cosnes même.


Comme quoi, pactiser avec l'ennemi a du bon, c'est une mine d'info. Le campement se vidait à une vitesse effrénée ... Amberle serra Linon dans ses bras. Comme un mauvais pré sentiment. Comme une odeur d'au revoir, voire d'adieux dans l'air. Elle aime pas ca.. Mais pas du tout


Viens ... Ils ne vont pas la laisser crever... Li...
Dis lui, toi, la Miaou... de nous suivre.


Regard qui se posait (enfin) vers Felina, son ennemie certes, mais qui avait surement la même envie que la "jacasse" en tête.

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Ne pas déranger les femmes enceintes... surtout qd elles sont mercenaires / Zoko ad eternam.
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Brillantin
La nuit du 3 au 4 juillet 1457, Enstre Cosne et Sémur.

Cataclop, cataclop

N'as tu jamais pensé, Spectateur Attentif, qu'Aristote aimait les inconscients? Prends cette silhouette qui galope vaguement inquiète mais certainement pas affolée... Elle a quitter les abords d'une ville assiégée sans y rentrer. Et n'as aucune idée sur le fait qu'elle n'as qu'une courte avance sur l'armée sur ces talons...

He oui... Le Brillantin n'est pas le seul a avoir prit la route à Cosne.

Notre jeune ami se croit en sécurité gagnant Sémur, une ville sans intérêt militaire selon lui...

Bon, le Brillantin n'as de lumière que le nom, quiconque le connais sait bien ça. Mais bien que Narrateur Omniscient, je ne puis que conjoncturé sur les raison de l'arrivée de l'armée à Sémur.

Toujours est t'il que le premier geste de notre ambassadeur n'est pas de donner l'alerte à Sémur... Mais seulement de rentré chez lui, pour y dormir soit disant en sécurité loin de Cosne l'assiégée.
Felina
Pardon pour le retard, absente des rr irl depuis deux jours.

La veille à Cosne – Quand la vie vous impose des choix.

Guidée par Marko, la Féline parvient enfin à la hauteur de Linon et son mystérieux paquet, qu’elle reconnaît aussitôt être un corps … Mort ou vivant, il lui faut écouter l’avocate pour le savoir désormais, mais la sauvageonne peine à comprendre tout ce que la jeune femme lui raconte tant cette dernière paraît choquée et secouée.

Quelques mots lui parviennent néanmoins : Libertad … amie … faucheuse … soigner … Aux termes Dames Blanches, une grimace prend naissance sur ses lèvres … Mais que diable raconte-t-elle ? Une rouge, devenue Blanche … ça n’a aucun sens, tant les deux mondes de ces deux troupes sont diamétralement opposés, du moins du point de vue de la mercenaire qui connaît quelques libertadiens et a souvent eu l’occasion de croiser ces fameuses Dame Blanches qu’elles abhorre au plus haut point.
Mais que répondre à la supplique de la jeune femme en détresse, Félina n’est pas réputée pour se laisser facilement attendrir, pourtant, elle n’est pas le genre à laisser un blessé sur le bord de la route, et une amie dans la douleur sans l’aider. Aussi commence t-elle a s’approcher de la jeune femme sur la cheval, histoire de regarder l’étendue des dégâts.


Bien sûr Linon on va …

La Féline ne peut finir sa phrase, interrompue par une voix qu’elle reconnaîtrait entre mille, mais dont la froideur la fait frissonner malgré elle :

Hors de question qu'elle entre dans le camp …

Les sourcils se froncent alors qu’elle se tourne lentement vers celui qu’elle a reconnut : Maleus. Le regard qu’elle croise en cet instant est si dur, si empli de haine. La Rastignac ne comprend rien, si ce n’est que le Borgne semble détester, et ayant sûrement ses raisons pour cela, cette femme au plus haut point, à en juger par sa réaction. Que faire … Elle ne réplique rien, se contentant de le laisser parler, souriant légèrement en le voyant détourner le sujet sur sa fameuse catapulte. Ainsi donc cet engin fonctionne, il va falloir qu’elle aille voir ça, ça doit valloir son pesant d’or une machine pareille en action. Mais dans ce qu’il lui dit, elle comprend que d’une manière bien à lui, Maleus lui donne un ordre, mais si elle sait pertinemment qu’il déteste faire cela, préférant toujours laisser le libre arbitres aux membres de la troupe.
Que doit elle donc décider, cruel dilemme auquel la voilà confrontée : aider Linon et cette inconnue en prenant le risque de s’opposer à l’un de ses chefs, ou bien suivre le Grincheux et abandonner à son triste sort les deux femmes … ? La vie est faîte de choix, et la sauvageonne a toujours détester en faire, préférant autant que faire se peut faire se concilier tous les possibles … ce qui ici semble tout bonnement impossible. Le cerveau de la jeune femme commence à s’échauffer alors qu’elle réfléchit ) quoi faire, en même temps qu’elle sait que le temps leur ai compté : premièrement parce que cette malheureuse se tiendra pas longtemps le coup si personne ne lui porte secours, deuxièmement parce que les bruits et l’agitation qu’elle perçoit en provenance du campement lui indique clairement que l’armée est en train de lever le camp, et s’apprête à partir. La voix qui répond est moins assurée qu'elle ne l'aurait souhaitée :


Mal .. je … On peut pas la laisser là …

A peine a-t-elle commencé l’affrontement que la frangine se ramène, et si d’ordinaire sa compagnie a légèrement (doux euphémisme) tendance à hérisser le poil de la Féline, en cet instant elle la bénit d’arriver pile au bon moment. Félina se recule alors, et la laisse intervenir, peut être aura-t-elle plus de succès pour attendrir Maleus … C’est elle qui a raison, non elle ne peut pas rester avec eux, mais là il ne s’agit ni d’une ennemie, ni d’une amie … là n’est pas la question. Hochement de tête aux sages paroles de la Jacasse, mais sourire crispé lorsqu’elle se tourne vers elle pour se mettre elle aussi à la prier de dire quelque chose.

Mais dans quelle galère s’est elle fourrée encore ? Félina hausse les épaules, aspire une grande bouffée d’air et se retourne vers le cyclope.


Mal’, j’vais rester en arrière avec Linon et Amberle … On va déposer cette femme là où on saura s’occuper d’elle, ça ne prendra pas longtemps, puis on vous rattrape. J’comprends qu’on puisse pas l’emmener, mais je peux pas la laisser crever sous mes yeux, désolée.

La Féline soutient son regard s’attendant au reproche cinglant qui ne manquera sûrement pas de venir, et se préparant à lire une lueur de déception dans le gris de l’œil unique. Vaine tentative de concilier les deux parties, la mercenaire n’a jamais été une bonne négociatrice, mais elle a toujours agit avec son instinct, et comme à l’ordinaire, c’est lui qui la dirige en cet instant, lui dictant les paroles qu’elle estime être les plus sages.
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Ceux qui jouent avec des félins doivent s'attendre à être griffés.
Nattascha
Il fallait qu’elle lui parle de quelque chose… fallait qu’elle le trouve. Fallait qu’elle partage ça avec lui. Ne voulait pas s’sentir seule avec ces questions qui lui tourneboulaient la tête.

Alors elle tourne dans le campement, salue les gens une fois d’plus, ne se rappelant plus de qui a pu déjà recevoir son sourire et le son de sa voix en guise de salut. S’en fout, c’est pas la question pour l’instant. Et puis dire bonjour trois fois, c’est mieux que d’pas l’dire du tout.

De temps en temps à un visage un peu plus connu que les autres elle demande « t’as pas vu mon andalou ? hein ? » Mais toujours on lui répond que non, parfois on ajoute un « désolé » mais bon, le fait est qu’il est introuvable au milieu de ce fatras de tentes, de chevaux et d’gus qui dorment à même le sol à l’arrache.

La tente du commandement, peut être là-bas qu’elle pourra le trouver. Bordel il ne s’est quand même pas évaporé !!
D’un pas aussi rapide que son état le lui permet, elle fonce vers la toile en question. Les pans en sont grand ouverts et malheureusement… c’est vide.

D’un rapide coup d’œil elle cerne son environnement histoire d’essayer de capter la silhouette unique de son Autre. Nada, que t’chi. Pas d’émeraudes qui brillent, même au loin. Pas de cheveux noirs, lien de cuir pour les retenir sur sa nuque, qui luisent sous le soleil qui décline. Pas cette voix qu’elle reconnaitrait entre mille autres. Rien. Pas de signe de vie du père de son enfant.
Pour le coup, elle se sentirait chagrine si elle n’était pas consciente que rien ne pouvait lui arriver ici, dans ce camp blindé d’amis en armes.

Elle imagine qu’il a dû aller se faire un petit galop avec Viento. Elle l’a déjà vu ça. Tu cherches l’andalou, cherche son cheval. Si tu n’vois pas l’canasson, c’est qu’l’andalou est d’sus en train d’prendre le vent en pleine face.
Donc elle ne s’inquiète pas… il va rev’nir.

Retour au petit point de chute qu’elle s’est installée. Un arbre qui lui fait de l’ombre. Un peu de foin trouvé… volé…. dans une grange un peu plus loin. La houppe pour se coucher dessus, et sa couvrante, usée des nuits passées à la protéger du froid.
Elle va se poser là. Et attendre. Chaque jour depuis leur départ de Saumur, même si la situation imposait de longues heures d’attentes pour l’apercevoir… chaque jour donc, elle le savait proche, pas loin d’elle. Parce que sans le voir elle sentait sa présence, et puis parfois entendait son rire au loin.

Allongée sur son Foin, elle observe le balancement des branches au dessus d’elle. Se concentre sur le bruit des feuilles qui se frôlent dans la brise. Et se plonge dans ses souvenirs. Sourit inconsciemment. Aujourd’hui ce seront uniquement les bons souvenirs. Le reste.. Nafoute.

Et puis tout à coup… des pas, une course et la voix de la Féline qui l’appelle « Natt naaaaaaatt »

La vagabonde se redresse, regarde Félina qui s’approche, le regard étrange, inquiet..

« S’passe quoi ?? C’est quoi cette histoire d'Fab en prison ?? »

Et là le cœur de la brune s’arrête

« Quoi ? Hein ? Quelle prison ? Quand ? Qui t’a dit ça ?? »

La voix se fait inquiète alors que petit à petit elle se brise.

« Fel ? C’est quoi cette histoire ?? »

Et sa compagne de bataille, de lui raconter, on n’avait pas vu Fab d’puis un bon moment. L’était parti faire un tour avec son ch’val, mais ça f’sait des heures. Et l’andalou, jamais il ne serait resté absent aussi longtemps. Et puis d’un coup des gars étaient arrivés en courant, essoufflés

« on a vu des hommes emmener l’gars au catogan. Z’étaient six ou sept. Il a pas eu l’temps d’réagir. L’ont em’né d’force avec eux. L’a pas voulu quitter son ch’val… »
Mais la vagabonde n’écoute plus depuis le moment où on a vu des hommes l’emmener.

Elle réfléchit… essaie de se souvenir… non… rien ne lui vient à l’esprit. Ça ne peut être qu’un enlèvement par les officiels du pot d’pus de l’autre côté des remparts. Des procès ? Mais ils étaient tous terminés !!! pouvaient pas l’mettre en prison, yavait plus rien en cours… restait c’procès dont il n’avait jamais eu de nouvelles depuis des semaines, et pour lequel ils avaient été d’accord pour dire qu’il avait dû être acquitté.
Non.. pas possible. Ils vont l’torturer, l’blesser peut être.

« j’sais pas Fel, je sais pas… faut m’dire.. si t’apprends quelque chose, viens m’dire, vite… »

Elle ne fait pas un geste pour suivre son amie qui repart en courant. La tête est lourde, l’corps engourdi. Et comme si ce qui grandit au creux de son ventre avait senti l’émotion de sa mère, quelques coups viennent faire rebondir la peau de ce cocon.
Les yeux et les mains se posent sur la bosse qui maintenant n’est plus soulevée par… un pied, une main…
Calmé, il est calmé.

Et les minutes semblent des heures à celle qui attend de savoir si l’autre moitié d’elle-même est en cet instant en train de croupir au fond de geôles bourguignonnes.

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Brillantin
La nuit du 4 au 5 juillet 1457, sur les remparts de Sémur

Retour à Sémur. Nuit calme, mais Brillantin n'as pas dormis. Il se souvient des heures de la journée. Le courrier alarmant de la mairesse d'abord. Puis les longues heures en taverne en compagnie d'un endormi aux frontières de la mort et d'une Prunette qui s'obstine à cacher son nom. "Mira", c'est ainsi que l'autre l'as appelé.

Un défilement d'homme et de femmes suspect passe. Le borgne, c'est certains, il l'as vu hier à Cosne. Il est désolé d'avoir laissé son "jouet", comme il appelle sa catapulte. Mira-Prune, elle n'as jamais nier, ou si peu... Mais voilà la dernière arrivante l'as fait douter... Elle voulais juste un endroit ou dormir... Diable! Doit bien y avoir des "vrais" voyageurs dans les contrées de Borugogne à l'heure d'aujourd'hui?

Faut comprendre, Spectateur Attentif, le Brillantin à déjà été un étranger dans une Bourgogne en crise. Alors il a donné sa clé: sur un coup de tête, l'imbécile inconstant s'est inscrit pour monter la garde sur les remparts. Il ne seras pas chez lui donc. Et quelle importance? Avec des borgnes et des "Mira-Prune" en ville, il est évident que la mairesse n'as prit que la plume et n'as pas fermer les portes a temps. Tant mieux, du reste, il a pût rentrer... Quant à ce qu'elle peut voler... Rien ou quasiment...

Si c'est une envahisseuse, dormir dans un lit la rendras de moins mauvaise humeur... Et sinon il auras fait son devoir d'Aristotélicien.

Les oiseaux du matin commence à chanter: il ne s'est rien passer. S'il n'avait vu un borgne et une prune, il aurait été certains que l'armée était resté à Cosne... Malgré tout, Sémur était aussi inintéressante militairement que le jeune homme l'espérais...

Soupire de soulagement... Il ne reste plus qu'à attendre que la crise se passe en Bourgogne, et tout à sa nouvelle résolution il plierais le genou devant quiconque aura le pouvoir, qu'importe qui c'est et comment il l'as obtenu.
Minimiu
Cosne, la nuit du 4 au 5 juillet 1457


L'armée était partie...bizarre se dit-elle,. Mini se méfiait de retour de situation tout à fait bizarre et alla sur les remparts voir de ses yeux ce qu'il en était.

De l'autre Côté, plus personne, sauf des morts, des tentes, des feux finissant de se consumer et une magnifique Catapulte. Catapulte? il aurait laissé la catapulte? trop étrange... ca sent le retour à plein nez ça... surtout rester en alerte... c'est pas de sitôt qu'elle va dormir la Mini...ni qu'elle va ressortir les petits de leur cachette... Naméo.... il la prenne pour une chèvre ou quoi?

Elle regarda bien le dernier emplacement de l'adversaire, comme ci elle allait découvrir, qu'ils étaient toujours là, invisible par je ne sais quelle sorcellerie.


Vous ne m'aurez pas si facilement....murmura t'elle entre ses dents
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plus amoureuse qu'hier moins que demain
Lorelei.d.ylfan
Dans la nuit du 4 au 5, de Sémur à Dijon :

Petite blondinette, vanillée comme maman, avait enfin reçu de la princière main l'autorisation de prendre sa part à la défense de leur Duché... Restait une sorte de... détail à régler : l'armée de vilains qui campait autour de sa ville. Une jeune fille de bonne famille pouvait-elle se permettre de prendre de tels risques ?

Normalement, non.

Si cette jeune fille avait pour mère une femme nommée Armoria ? Ah, voilà qui changeait tout : bon sang ne saurait mentir.

La nuit était sa complice, sa connaissance de chaque recoin de la ville, idem. Elle avait guetté le bon moment pour passer entre leurs griffes. Aussi, quand ils avaient levé le camp, leur avait-elle emboîté le pas à distance. Dès que possible, elle avait utilisé les chemins de traverse et était passée sans encombres. Sueur froide en croisant une autre armée : celle des hérétiques, certainement.

Une petite silhouette toute fine se glissa sans peine : connue et reconnue, toutes les portes de Bourgogne s'ouvraient devant elle.

L'aube la trouva sur les remparts, déjà prête à faire son devoir.


Pour Dieu, mon Roy et ma Bourgogne ! MONTJOIE SAINCT BYNARR, QUI M'AIME ME SUIVE !

Tel fut le cri qu'elle poussa, sauvage, vers les ennemis de la Bourgogne, au bas des remparts.

Bon sang ne saurait mentir.
[/b]
Linon
[ Campement de la Zoko, le 2 toujours]

Estomaquée, elle a reculé contre le corps pantelant de Baile sous le choc de l'agression de Mal'. Il n'a jamais aimé Baile, mais elle n'aurait pas cru que cette haine le conduise à refuser un dernier abri à une mourante. D'ailleurs il n'aime personne et s'en vante souvent...

Elle regarde incrédule le Borgne, le temps de bien comprendre ce qui se passe, tourne les yeux vers la Féline, quand Amb' surgit et tente de la convaincre de l'impossible, revenir sur ce qu'elle est, renier les gens qu'elle a aimés, qui l'ont en partie construite... Elle la serre contre son coeur un instant silencieuse, la gorge nouée, puis s'écarte un peu, forçant un sourire à travers les larmes qui montent, et son index replié vient caresser la joue de l'adorable brunette ronde comme un soleil, habituellement gaie comme un pinson bien qu'aussi frappée que son borgne de frère. Elle avait tant attendu ces retrouvailles... la vie est vraiment mal foutue, pour pas dire dégueulasse des fois.


Tu sais bien que c'est pas possible... J'ai juré à Baile que je serai là si un jour elle avait besoin de moi. C'était il y a longtemps, j'avais presque oublié, et pourtant ce jour est arrivé, ici, maintenant, j'y peux rien... que penserais-tu de moi si je reniais mes loyautés, si je l'avais laissée se vider de son sang parce qu'elle a choisi une autre voie? C'est son problème, elle n'a rien fait contre nous.

Et voilà que Félina s'y met aussi et s'interpose, alors que l'activité du campement se fait plus intense... car en plus Linon débarque le jour où l'armée se met en marche. Foutue journée, vraiment...

La Féline s'oppose à Mal', réchauffant un court instant le coeur de la jeune femme qui vient de croiser le regard assassin d'un Fab' qui refuse visiblement de venir s'en mêler. Il est temps de prendre un parti, et en fait, il n'y en a qu'un à prendre.


Non, Fél', merci mais non... tu fais partie de la Zoko, pas moi.. Reste ici avec eux. J'fais partie de rien moi, j'emmène Baile ailleurs puisqu'elle est indésirable et que par contact je le suis aussi.

Linon la serre à son tour aussi fort qu'elle peut, pour s'imprégner une dernière fois de la sauvageonne et lui murmure à l'oreille Veille sur eux, ils seraient capables d'aller se faire tuer... et soigne cette cheville.

Elle parcourt du regard le campement, espérant y voir le Colosse.. Baile ne peut plus attendre, Linon doit absolument l'allonger maintenant. Elle attrape son beau-fils qui est resté muet et sérieux, suivant le débat probablement sans bien comprendre ce qui se passait, et l'aide à monter sur l'âne.

Mais on va où?

On s'en va.

Mais on vient d'arriver Linon...!


C'est comme ça, on peut pas rester.

Plus qu'à enfourcher Grison, se mettre en route pour quitter le campement... pourtant elle se retourne sur sa selle et fixe du regard celui qui vient de la chasser et auquel elle n'a encore rien dit.

Tu oublies un peu vite que j'y étais aussi à ce mariage, Baile ne t'a rien fait. Elle était là, peut-être avec ceux qui peut-être voulaient ta peau, j'en sais rien et toi non plus. Pas plus que tu ne sais ce qu'elle aurait fait s'ils s'étaient vraiment mis à te chasser, ce qui n'est pas arrivé. Ayé était là aussi, ta nièce... Elle aussi tu la laisserais mourir sous tes yeux, sans un mot?

Le passé nous construit, moi particulièrement, je ne renie personne de ce passé, il nous construit mais peut nous tuer, Baile en est la démonstration si jamais c'était encore nécessaire, c'est sûrement son passé qui lui vaut de mourir aujourd'hui, comme il me tombera peut-être dessus dès que je serai partie.

La haine est facile, bien plus que l'amour, elle permet de justifier tous les rejets et le refus des différences. J'étais différente, je l'ai toujours été... tu le refuses. C'est ta haine qui me chasse aujourd'hui Maleus, mais c'est peut-être mon amour qui un jour fera que je te ramasserai à ton tour. Parce que je reste la plus forte de nous deux dans ce domaine.


Dernier long regard au campement qui fourmille de tous ceux qu'elle n'a pas eu le temps de revoir, pour s'arrêter une dernière fois sur la Féline et Amberle, puis sur le ventre rond de promesses... l'enfant d'Amberle qu'elle ne connaîtra pas...

Dites à Crok' que je ne pourrai bien sûr pas faire partie de l'armée. Adieu...


Dernier sourire triste à ses amies puis léger coup de talon dans les flanc de sa jument, donnant le signe du départ à son équipage.

Trouver un coin de forêt, une auberge hors de la ville, n'importe quoi à l'abri de la guerre qui se prépare pour allonger la blessée et essayer de conjurer la mort qui teinte déjà les joues de Baile. Puis la rendre aux siens, et ensuite... trouver un ailleurs, se réinventer une vie et un destin, sans eux... comment l'imaginer?

Vraiment pas les retrouvailles qu'elle avait espérées ... foutue journée.

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Adelinda
[Campement de Zoko, toujours auprès de son arbre, et toujours le 2]

Le temps passe vraiment lentement quand on ne fait rien. Adye s'en rend bien compte là. Compter les nuages passe un temps, affuter ses lames, c'est déjà fait, coupantes comme des rasoirs, lustrer ses bottes, elles sont brillantes comme des sous neufs.
La jeune fille ferme alors les yeux, préférant rester éloignée de toute l'agitation qui se passe au campement.
A peine quelques minutes ont passé que des bruits de pas se font entendre, la brunette rouvre alors ses prunelles pour découvrir alors que son visiteur n'est autre que son blondinet.
A la question un petit sourire orne les lèvres de la jeune fille, qui désigne alors la place à ses côtés d'un geste de la main.


Un peu de compagnie me ferait pas d'mal, avec le plus bel homme du coin ou non... Puis baissant légèrement la voix, mais heureuse que tu sois là...

Sa présence lui rappelle alors l'arrivée d'un vélin un peu plus tôt. Elle ne sait comment il a su qu'elle était dans les parages, mais il s'est empressé de lui donner de ses nouvelles. Il a surement du la voir dans le Berry avant qu'elle n'intègre l'armée du colosse.

Tient, j'ai eu des nouvelles du Virus, fait-elle en tendant le vélin à son compagnon après l'avoir récupéré parmi ses affaires. Il croit encore qu'il a une chance avec moi on dirait...

Le Virus... Sacré personnage que celui-là! Difficile à oublier me direz-vous. Un contrat de 1000 écus pour l'emmener dans un traquenard, contrat rompu quelques jours après. Mais la séduction n'a que trop bien marché. Depuis il ne cesse de lui courir après. Tsss... Jusque dans l'armée Zoko.

Apparemment il est dans l'coin. Du moins il l'était lorsqu'il a envoyé le piaf.

Un coup d'œil est jeté à son blondinet, et le sourire refait surface. Évidemment qu'il allait prendre l'annonce de cette missive de bonne grâce!

Quelques heures plus tard, faut tout remballer. L'armée quitte son état de siège, pour lever le camp. Au revoir Cosne, tes remparts étaient jolis...
Et bientôt, c'est bonjour Sémur.
Mais avant, bonjour Virus et son amie... Bon sang, que fout-il là?! En tout cas, ils ont manqué de chance... L'armée n'en fait qu'une bouchée. Ce n'est que lorsqu'elle rejoint Armand qu'elle se rend compte de la tournure des évènements. Bien qu'il l'énervait au plus haut point, il ne méritait pas cela...
Dépassant les corps, elle rejoint son blond, qui reste immobile, les yeux figés sur les deux malheureux. Au départ, ne comprenant pas vraiment cette...torpeur, elle va pour le questionner, se disant que ce devait sûrement être la première fois qu'il voit de si près des cadavres, quand ses azurs tombent alors sur l'épée que tient à bout de bras le jeune homme. La lame est recouverte d'un liquide rouge, qui coule lentement le long de la lame. L'instant de stupeur passé, elle lève son regard sur le visage d'Armand. Est-il possible qu'il ait réellement participé au massacre?

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Fille de Kabotine et Gmat
"Spernax Mortis, Sed Carpe Noctis." Adieu...
Virus


[La route entre Cosne et Semur]


Virus avait croisé cette armée félonne en arrivant à Cosne. Un ramassis de brigands et de hors la loi qui assiégeait ce village calme qu'il aimait tant avant. Il pensa même une fois s'y installer mais les évenements avaient eu une autre tournure.

Il était en voyage avec son italienne. Une belle blonde moitié française moitié italienne. Elle avait ce petit plus qui la rendait spéciale. il avait trouver avec elle un calme paisible. Une histoire d'amour qui s'annonçait pleine de promesses. Elle lui avait fait oublier tout les malheurs passés.
Ils avaient passés la journée avec des amis de Virus qu'il avait retrouvé. Ça faisait longtemps qu'il ne les avait vus et ça lui faisait plaisir de les revoir. Mais une longue route les attendait.

Il savait impertinemment qu'il courrait ainsi que son amoureuse de graves dangers en partant. Il attendit donc la nuit tombée et ils partirent à minuit tapante dans un noir le plus absolu. C'était une nuit sans lune. Il avait l'habitude de voyager la nuit. Comme ça il évitait les brigands qu'on rencontre sur les routes.

En partant il jeta un coup d'œil sur l'endroit où la veille il avait vu le campement ennemi. Un petit brasier continuait à fumer, une petite cabane en bois élevée un peu n'importe comment pour servir comme lieu de débauche aux brigands. Il fut surpris de celà mais se dit que bon finalement c'est une bonne chose, comme ça je peux voyager en toute quiétude.

Il avait aperçu la veille parmi les brigand une fille qu'il connaissait particulièrement. Une fille du nom d'Adye qu'il s'est attaché pendant son séjour à Chalon mais elle semblait ne pas le reconnaître. Tant pis, il se dit. Maintenant, elle ne valait pas mieux que ses compagnons. Brigande elle était et brigande elle resterait. On ne peut changer le monde. Il ne la haïssait pas, mais il était devenu neutre vis à vis d'elle.

Donc ils partirent la main dans la main enveloppés de noir. Il se voyait déjà sur la cote, nageant, jouant riant. Que de plaisirs l'attendaient en Italie. Ils racontaient leurs projets et se construisaient déjà des châteaux de sable sur place.

Ils arrivaient en fin en vue des remparts de Semur. Ils étaient si heureux d'être arrivés à bon port saints et saufs. pas de brigands sur la route, pas d'armée....

Soudain il sentit quelque chose de solide lui tomber sur la tête. Heureusement qu'il avait le casque. il se sentit un peu sonné par le coup. Il mit la main sur son épée et se retourna. Son premier reflex était gattomika. Il vit un blond qu'il connaissait si bien lui transpercer le coeur de sa lame.

Tu me le payera trés cher Adrien le chiennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn.


Il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase qu'il senti quelque chose de froid et de dur lui transpercer le flanc. Il n'eut même pas le temps de parer ce coup avec son bouclier. Il gémit, ne voulant pas laisser transparaitre sa douleur. Le sang giclait de la blessure. ses pieds ne le portaient plus. Il tomba à genoux. Ses yeux n'embrumaient. Une seule image lui restait à l'esprit. Un rire de chacal. Les coups se succédaient sur son corps qui était sans vie à présent. Toute la horde de chiens galeux s'était acharné sur lui.
Gattomika
Gattomika dormait et soudain elle sentit quelcun la secouer doucement. Elle grognà parce-que elle etait fatiguée et elle avait envie de dormir.
Finalment elle entrouvrit ses yeux et apercu Virus.

Oh cherì, c'est toi... oui oui je me lève.

Elle poussà les couvertures au fond du lit et se levà, puis elle pris son epée. Elle prit la main de son Virus et le suivit. Quand ils furent sortis elle sentit le froid la geler juscue aux os.

Ils parcururent un bon bout de chemin. C'etait un sentier rocailleux avec des arbres qui le longait.

Elle entendut un bruit et se retournà. Elle vut foncer sur eux un groupe de brigants qui hurlait sauvagement. Elle prit son epée et para quelques coup, mais elle fut renversée par les brigants et transpercé par une epée.

La derniere chose qu'elle vut ce fut Virus qui la regardait desesperé, elle reussit a chuchoter: je t'aime puis ce fut le noir total.
Armand.
[Cosne, le 2 juillet]

La démarche nonchalante, une main dans la poche, l'autre sur le pommeau de l'épée, Armand s'avança vers Adye avec le sourire. Bien que légèrement en retrait du camp et de toute son agitation il n'avait pas eu trop de mal à retrouver sa belle assise auprès d'un arbre apparemment perdue sans ses pensées. Celle-ci l'invita à prendre place auprès d'elle faisant s'agrandir davantage le sourire qui ornait ses lèvres et illuminait son visage.

Un sourire qui ne tarda pas à s'effacer cependant lorsque cette dernière lui parla d'un certain parchemin. "Virus"... encore lui. La mâchoire soudainement serrée, Armand imagina sans peine les propos de l'homme et les paroles de celui-ci prononcées quelques temps plus tôt lui revinrent en mémoire. Non sale rat puant, tu ne l'aura jamais" murmura t'il pour lui-même alors que la colère montait en lui comme à chaque fois qu'il entendait parler de ce type.

Les points serrés à faire entre les ongles dans la chair, je jeune homme dont les azurs s'assombrirent tel un ciel d'orage tourna la tête vers sa compagne : S'il est ici c'est certainement pas sans raison... j'm'en tape que tu l'aimes bien ou ton s'il t'approche ou te recontacte, j'le retrouverais et...
Préférant ne pas terminer sa phrase il se contenta de se lever puis posa de nouveau son regard sur la jeune femme, un regard devenu glacial. Il resta ainsi un instant avant de faire volte face et de s'en retourner vers le camps, une bonne chopine ne serait pas de trop pour faire taire la petit voix remplie de fureur qui lui murmurait à l'oreille d'étrangler cet abruti ou de laisser la belle avec tous ses prétendants.

Il délaissa alors la brunette sans un mot de plus. L'histoire avec yira était encore bien trop fraiche dans son esprit sans que Virus n'est besoin d'en rajouter une couche. Et sa fureur soudaine n'était pas prête de s'apaiser car s'il était indéniable qu'Armand aimait Adye, il était une chose qu'il aimait encore plus : son égo et depuis quelques mois maintenant celui-ci était mit à rude épreuve. Lui qui avait passé sa vie à courir après la donzelle se retrouver aujourd'hui aussi fidèle qu'un clébard, aucune minette à se mettre sous la dent, elles lui semblaient toutes fades et les rares filles intéressantes qu'il pouvait encore croiser ne voyaient en lui que le compagnon d'Adye alors que dans le même temps la belle recevait sollicitation sur sollicitation. Il serait faux de dire qu'Armand avait peur qu'Adye le quitte pour un autre, non, ce qui agaçait le blondinet au plus haut point était de laisser la belle gagner dans leur petit jeu de la séduction car il fallait bien admettre qu'en terme de conquête, elle lui flanquait une raclée magistrale que son égo avait bien du mal à encaisser.

C'est ainsi qu'Armand atterrit au coin "beuverie" du camps où il passa une bonne partie de la journée peinard, apprenant même à connaitre enfin quelques uns de ses compagnons d'armes. Et pour la première fois depuis belle-lurette, il prit le temps de faire connaissance avec les femmes présentes, s'autorisant à jouer les Don juan comme il aimait tant le faire, piètre séducteur peut-être il cherchait surtout à divertir et pet à peu, c'est un sourire qui vint chasser l'orage qui grondait au dessus de sa tête.


Plus tard dans la soirée, les ordres furent donnés, direction Sémur. La nuit promettait d'être longue une fois encore, il faudrait être vigilant, les bourguignons tenteraient peut-être quelque chose. Une fois prêt à partir, Armand alla rejoindre les rangs de la Zoko, dans les premières lignes cette fois pas question de jouer les pleutres. Si bataille il devait y avoir il serait de la partie. Le petit voleur qu'il était voulait laisser place le temps d'une soirée au mercenaire qui aspirait à naitre.



[à l'aube du 3 juillet, en vue de Sémur]


Ce qui se passa cette nuit là, probablement que le jeune homme n'en parlerait jamais. Armand était là, les remparts de Sémur et l'armée de mercenaires en toile de fond, le visage inexpressif, ses prunelles aux couleurs bleue nuit fixant les corps tombés sous les coups quelques minutes plus tôt. Virus... il l'avait sa vengeance semble t-il. Lorsqu'Adye arriva quelques instant plus tard, il posa sur elle un regard dénué de toute émotion, vidé de la moindre expression. D'un ton neutre il dit seulement
:

- S'il sont encore vivant quelqu'un s'occupera d'eux. On nous attends il faut y aller.

Tirant sur les rennes de sa monture il tourna le dos aux deux victimes, rangea son épée dans son fourreau puis tranquillement se remit en route.

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Miramaz
[Cosnes..abords du campement Zoko..le 2 toujours]

Son entraînement moutonnien fini la prunette avait été faire un tour à la rivière..l'avait commencé par coincer ses bouts de viande dans un tournant de la rivière..elle s’était ensuite débarrassée de ses armes..bâton et épée posés au bord de l’eau..à portée de mains au cas où..

Ce fût ensuite le tour des vêtements d’être abandonnés en tas sur la berge..nue comme un ver elle se glissa alors dans l’eau fraîche..frissonnant au contact de l’eau sur sa peau brûlante elle se laissa glisser sous la surface..la tête tutoyant le fond elle s’efforça de rester ainsi le plus longtemps possible..

Toussant et crachotant la tête émergea de nouveau..elle s’ébroua comme un chien après l‘orage..puis s’allongea près de la berge..le corps moitié flottant moitié en appui sur les rochers luisants..ses pensées profitant de cet instant d’abandon pour recommencer leur cavalcade..

La jeunette grimaça..Lui abandonné la bas..Elle vadrouillant ici..pas ou peu d’explications données..ne pouvait s’empêcher d’y penser quand même..elle l’avait fui certes..mais il lui manquait.. mais un sourire vint pourtant détendre ses traits..seule enfin..elle pouvait redevenir elle-même…-même si pour être exacte elle n’avait jamais cessé de l’être-..de charmantes rencontres en tavernes..quelques hommes avec qui profiter du moment..des sourires laissant entendre beaucoup..des tentatives d’approches discrète..elle recommençait enfin à jouer…


[Plus tard dans la nuit]

Sensation de froid..des cris et du bruit pas loin..Réveil en sursaut..erf..s’était endormi dans l’eau..se rhabiller en vitesse..vêtements sec sur peau mouillée..rien de plus désagréable mais tant pis pour elle..attraper ses armes et courir au camp..récupérer son cheval..accrocher le bâton à coté du bouclier..ne garder que l’épée en main et sauter sur le dos du canasson..

Rejoindre la file de mercenaires..reconnaître quelques têtes par ci par là..les grosses..les meneurs..le blondin..et l’autre jeune recrue plus loin..des soucis pour maitriser son cheval elle apparemment.. se renseigner auprès de qui veut parler..apprendre qu’on part direction Sémur..ça tombe bien Cosnes devenait quelque peu ennuyante..

Puis marcher..enfin se laisser porter dans son cas..jetter un œil à la troupe hétéroclite..ne jamais perdre de vue la Norf..se placer à ses côtés..mission de protection toujours..et soudain..du bruit à l’avant..lames qui s’entrechoquent rapidement..puis plus un bruit..en avançant elle remarque un couple salement amoché..l’homme semble bouger encore un peu..

Lui planter un coup d’épée..faut bien abréger ses souffrances non ?..enfin surtout tester si elle est capable..capable de blesser un homme..faut croire que oui..en se trouvant une excuse tout passe..ensuite..continuer d’avancer..galoper pour rattraper la mère qui ne l’as pas attendu..même pas un œil pour le cadavre..

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--Crowa



[Devant les murs de Dijon … Campement de La Zoko]

Nuisible permis les nuisibles … voilà que la mort noire arrive sous sa forme animale … le corbeau … un de ces piafs qui chantent a la mort … et la c’était la mort qu’il venait chanter sur le champs de bataille …

Les rangs de la Zoko étaient la un peut plus bras … c’est ainsi que l’oiseau de malheurs tourne autour guettant ces proies … mais que découvrir dans les rangs que des hommes et des femmes faisant la fête en attendant leurs heure …

Alcool … femmes … les soldats ne pourraient pas des cuirasses comme tous les soldats réguliers … mais là ils étaient vêtu normalement … en bonne entente ils ressemblaient plus a une bonne grosse fête de famille …

Mais les heures passent et le corbeau de pose … dans les rangs les gens essaient de le chasser … alors il va chercher sa pitance un peut plus loin …. Tous ce qui pouvait ce mettre sous le bec était a prendre …

Mais bientôt viendrais la nuit … et comme on le sais bien … cet endroit servirais a recueillir les blessés … ou le butin de Dijon qui tomberais …. Ou qui sait encore …. Mais ce soir il y aurais du sang … et de la chair a se mettre sous la dent …
Arthanagor
Cosne...Apres midi du 3 juillet

Arth vit arriver une troupe de gaillards apres que Jezal leur ait parlé et l'ait désigner du doigt.
Ces types se présenterent a lui:


Citation:
Nous sommes chargé de vous aidez a confectionner une machine de guerre par l'type de l'ost...là bas..


Arth acquiesa de la tete.une machine de guerre...Mathilde la catapulte était deja là..prete a servir. Arth prit un des hommes par le bras:
Toi !....vas voir Jezal...l'homme qui t'a envoyer ici...et dis lui que la catapulte est prete a servir.....nous autres...on va fabriquer une autre arme....puissante !!!! vas !!! dit arth.
Puis se tournant vers les autres:

Vous deux...allez me chercher un maximum de longueur de cordes....vous quatres...des madriers....des planches....des clous.....et les autres...il nous faut des troncs d'arbres...des p'tits bien souples...une coudée de diametre maximum....et vites !!! nous allons construire une baliste !!

Il restait deux ou trois gaillards...et gontrand:
nous...on s'occupe des fleches.... dit arth en leur faisant un clin d'oeil.
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marié à Minimiu
Membre de l'ex- fine équipe
Pére de Duncan
Tetu,raleur et de mauvaise foi

" delanda Britania est "
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