Amberl
[La veille, Cosnes, en journée]
En taverne ennemie ... Les murailles n'étaient plus aussi solides que l'on peut le penser. Encapuchonnée, la brune se faufila au travers d'une fissure, n'en pouvant plus de toujours voir les mêmes minois dans l'abri qui leur servait de QG.
... Elle aurait mieux fait de ne jamais posé les pieds là bas.
Non seulement la ville pue, carcasses de vaches abattues gisaient de ci, de là, chatouillant le nez, donnant des envies de vomir à la tourangelle. Mais surtout ... les Cosnois étaient de redoutables adversaires. A leur façon. De sa courte escapade, la brune en est toute retournée.
En taverne, l'Ange Gabrielle y parlait, pleine de sagesse, de cordialité, sachant sur quelle corde tirer pour faire revenir les vieux démons de la brune. La grossesse. La vie qui va incessamment sous peu naitre. Le chérubin qui mériterait une mère attentive, et non pas une folle qui n'a qu'une envie : mourir et rejoindre les Siens auprès du Très Haut - déjà qu'elle ira en Enfer - Non pas une mère qui sombre dans la folie douce, et qui se raccroche comme elle peut à la vie. Hiji. Le mioche à v'nir. Et Maleus. Son seul point d'attache ci présent dans ce bas monde.
En proie à des doutes de plus en plus profonds, qui la faisaient danser d'un pied sur l'autre, les Cosnois la sondaient, de bas en haut, réussissant tour à tour à la déstabiliser. Au point que la brune adressa une prière silencieuse, appelant à la rescousse une aide extérieure.
Et la lumière fut. El Diablo, en personne. Regard azur serein, qui apaisa les doutes d'Amberle. Blottie dans les bras du colosse, elle retrouva ses esprits. Non, elle ne redeviendrai pas aussi sage qu'avant. Oui, elle sombrerai toujours et encore dans la folie tracée par son ainé. Ouaf qu'elle dirait, l'autre teigne, la Blondie. Ptete. A certains moments de la vie, où plus rien n'a de sens, on se raccroche à ce qu'on peut. A sa famille.
De retour au campement, secouée, la brune pesta et jura contre tous les pécores cosnois qui l'avaient presque réussi à la corrompre de facon si sournoise. Et ignora son frangin toute la soirée durant, en froid avec ce dernier depuis qu'il prononça une phrase assassine.. Lui. Enfoiré. L'une de ses seules raison de vivre, en l'absence du père et du mioche à venir ...
Hormones ou susceptibilité ? Aucune idée.
[Cosnes, toujours, retrouvailles amères avec Li' & la Feline ]
Branle bas de combat, l'armée se mettait peu à peu en marche. Quelle direction ? Aucune idée ... Elle s'en contrefichait, la brune. Arrivant auprès de Linon et de la Miaou, qui s'affairaient à soigner une mourante, Amberle se mordit la lèvre, tournant le dos à son amie. Pas de gaiété de coeur, mais son crétin des alpes de borgne de frère -ca c'est du titre- avait été plus froid et plus dur qu'à l'accoutumée. Pour des raisons que la brune pouvait comprendre. Dilemme .. dilemme. Aider Linon à soigner, ou suivre l'armée ? Véritable crève-coeur.
Linon ... On viendra la soigner. Elle a des amis, la Baile. Viens avec nous..
Baissa le regard, elle se doutait d'avance la réponse de l'avocate. Elle aurait fait de même si la blessée était une amie proche.
S'te plait Li' ... S'tu veux, on la transporte avec nous, et on la dépose dans un dispensaire dès qu'on en trouve un. Parait qu'y en a un dans Cosnes même.
Comme quoi, pactiser avec l'ennemi a du bon, c'est une mine d'info. Le campement se vidait à une vitesse effrénée ... Amberle serra Linon dans ses bras. Comme un mauvais pré sentiment. Comme une odeur d'au revoir, voire d'adieux dans l'air. Elle aime pas ca.. Mais pas du tout
Viens ... Ils ne vont pas la laisser crever... Li...
Dis lui, toi, la Miaou... de nous suivre.
Regard qui se posait (enfin) vers Felina, son ennemie certes, mais qui avait surement la même envie que la "jacasse" en tête.
_________________
Ne pas déranger les femmes enceintes... surtout qd elles sont mercenaires / Zoko ad eternam.
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
En taverne ennemie ... Les murailles n'étaient plus aussi solides que l'on peut le penser. Encapuchonnée, la brune se faufila au travers d'une fissure, n'en pouvant plus de toujours voir les mêmes minois dans l'abri qui leur servait de QG.
... Elle aurait mieux fait de ne jamais posé les pieds là bas.
Non seulement la ville pue, carcasses de vaches abattues gisaient de ci, de là, chatouillant le nez, donnant des envies de vomir à la tourangelle. Mais surtout ... les Cosnois étaient de redoutables adversaires. A leur façon. De sa courte escapade, la brune en est toute retournée.
En taverne, l'Ange Gabrielle y parlait, pleine de sagesse, de cordialité, sachant sur quelle corde tirer pour faire revenir les vieux démons de la brune. La grossesse. La vie qui va incessamment sous peu naitre. Le chérubin qui mériterait une mère attentive, et non pas une folle qui n'a qu'une envie : mourir et rejoindre les Siens auprès du Très Haut - déjà qu'elle ira en Enfer - Non pas une mère qui sombre dans la folie douce, et qui se raccroche comme elle peut à la vie. Hiji. Le mioche à v'nir. Et Maleus. Son seul point d'attache ci présent dans ce bas monde.
En proie à des doutes de plus en plus profonds, qui la faisaient danser d'un pied sur l'autre, les Cosnois la sondaient, de bas en haut, réussissant tour à tour à la déstabiliser. Au point que la brune adressa une prière silencieuse, appelant à la rescousse une aide extérieure.
Et la lumière fut. El Diablo, en personne. Regard azur serein, qui apaisa les doutes d'Amberle. Blottie dans les bras du colosse, elle retrouva ses esprits. Non, elle ne redeviendrai pas aussi sage qu'avant. Oui, elle sombrerai toujours et encore dans la folie tracée par son ainé. Ouaf qu'elle dirait, l'autre teigne, la Blondie. Ptete. A certains moments de la vie, où plus rien n'a de sens, on se raccroche à ce qu'on peut. A sa famille.
De retour au campement, secouée, la brune pesta et jura contre tous les pécores cosnois qui l'avaient presque réussi à la corrompre de facon si sournoise. Et ignora son frangin toute la soirée durant, en froid avec ce dernier depuis qu'il prononça une phrase assassine.. Lui. Enfoiré. L'une de ses seules raison de vivre, en l'absence du père et du mioche à venir ...
Hormones ou susceptibilité ? Aucune idée.
[Cosnes, toujours, retrouvailles amères avec Li' & la Feline ]
Branle bas de combat, l'armée se mettait peu à peu en marche. Quelle direction ? Aucune idée ... Elle s'en contrefichait, la brune. Arrivant auprès de Linon et de la Miaou, qui s'affairaient à soigner une mourante, Amberle se mordit la lèvre, tournant le dos à son amie. Pas de gaiété de coeur, mais son crétin des alpes de borgne de frère -ca c'est du titre- avait été plus froid et plus dur qu'à l'accoutumée. Pour des raisons que la brune pouvait comprendre. Dilemme .. dilemme. Aider Linon à soigner, ou suivre l'armée ? Véritable crève-coeur.
Linon ... On viendra la soigner. Elle a des amis, la Baile. Viens avec nous..
Baissa le regard, elle se doutait d'avance la réponse de l'avocate. Elle aurait fait de même si la blessée était une amie proche.
S'te plait Li' ... S'tu veux, on la transporte avec nous, et on la dépose dans un dispensaire dès qu'on en trouve un. Parait qu'y en a un dans Cosnes même.
Comme quoi, pactiser avec l'ennemi a du bon, c'est une mine d'info. Le campement se vidait à une vitesse effrénée ... Amberle serra Linon dans ses bras. Comme un mauvais pré sentiment. Comme une odeur d'au revoir, voire d'adieux dans l'air. Elle aime pas ca.. Mais pas du tout
Viens ... Ils ne vont pas la laisser crever... Li...
Dis lui, toi, la Miaou... de nous suivre.
Regard qui se posait (enfin) vers Felina, son ennemie certes, mais qui avait surement la même envie que la "jacasse" en tête.
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Ne pas déranger les femmes enceintes... surtout qd elles sont mercenaires / Zoko ad eternam.
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----