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[RP] La pilosité du bourguignon s'en doit aller toute verte

Armoria
Cosne, le 6 juillet, à l'aube :

Votre Altesse ?

Il pensait la réveiller, le messager, et la trouvait sur le pied de guerre. Pas dormi, ou si peu. Il lui tendit un rapport qu'elle parcourut rapidement, fronçant le nez à la fin de sa lecture.

Les pleutres... Ah, de loin, ça braille comme un roquet, mais sitôt que l'affrontement se rapproche, on file la queue entre les jambes, hein. Je suppose que la vue de ma fille de qutorze ans les a fait détaler comme les couards qu'ils sont ? Guerriers mon oeil...

Plume, encre, parchemin :

Tu feras envoyer cela là où ils sont allés se terrer... Mais gare, dis au porteur de se contenter d'une flêche à laquelle les missives seront accrochées.

Citation:


Cosne, le 6 de juillet 1457,

Aux couards qui prétendaient faire plier la Bourgogne,

Ni salut ni respect. Ainsi donc, vous n'êtes bons qu'à jouer les fiers à bras de loin, fauchant les humbles voyageurs isolés et fuyant, ce qui vous sert de queue entre les jambes, sitôt que des hommes et femmes en armes s'avancent vers vous, ils ne voient que vos talons, dans une fuite éperdue ?

Nous n'étions point encore, pourtant, à vous pouvoir chatouiller les côtes : deux jours de distance, serait-ce encore trop près pous vous ?

Sur terre, vous êtes souillures, tous autant que vous êtes. Couards. Sans honneur aucun. Sans cette profonde piété qui, à nous, Bourguignons et alliés, soutient notre bras, notre courage et notre lame.

Si jamais vous teniez à récupérer les noisettes supposées vous servir d'attributs virils, revenez donc à Dijon : je crains que dans votre hâte à nous fuir, vous ne les ayez laissées sur place.

A moins que nous ne vous effrayons tant que vous soyez trop occupés à vous terrer dans quelque trou de latrines, dont l'odeur semble doux parfum en regarde de la vôtre ?

Armoria de Mortain

_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Amberl
[Flash back. Nuit du 4 au 5 : Dijon, oh le joli château que voilà]

Elle avait laissé Linon partir, le cœur serré, mais compréhensive. Chacun ses priorités, la vie est faite de chemins qui mêlent, s'enlacent, se séparent pour mieux se retrouver. Pas de doutes pour ca... Si Li' n'est pas là dans cette aventure, il y aura d'autres occasions pour la revoir.

Suivant le même mouvement que l'armée, Amberle enfourche le même cheval que Mira, pleine confiance en sa garde du corps, qui balaye devant elle le passage. Ah, tiens, deux voyageurs au sol... Haaa, mais c'est qu'elle les reconnait ... Les squatteurs de tavernes ! Norf. Elle l'avait dit. Fait pas bon de rester dans leurs jambes... Fallait l'écouter.

Apres une très courte escale à Sémur... Courte mais intense en émotions(cf RP en cours à la tdr) ... le château de Dijon est en vue. Enfin, de l'action. Deux armées contre l'ost bourguignonne. Des assaillants d'partout, ca grouille de monde devant les murailles.
Amberle sourit et délègue le nourrisson à Mira, la nounou. Encore faible depuis l'accouchement, la brune apprécie l'instant présent, le moment avant l'attaque. Le moment où tout se joue, où les stratèges se concertent pour établir des tactiques plus fumeuses les unes que les autres, où les mercenaires affutent leurs armes, et que certaines échelles se posent ... Pendant que d'autres remontent leur catapulte.

Donnant un coup de main à son frère et au pignouf slave dans cette dernière tâche, Amberle observe et apprend sur le tas le fonctionnement de leur joujou. hum. De leur engin de guerre. Même si elle reste convaincue qu'un trébuchet, ca aurait été mieux. Bouche en coeur, elle demande


J'peux tenter ma chance ?

Sans attendre de réponses, la brune tire le hoquet, galérant un peu ... un peu beaucoup ... (Oeil du borgne qui se lève vers le ciel. Un "Ma doue" s'échappe ) mais qui finit par y arriver (avec son aide)
Pas très fière de son premier lancer ... SPAF! Dans les douves. Pas assez puissant. Hum. Faut pas lui en vouloir, c'est que son premier tir ^^


- Hey, mais hey ?! Ils se tirent !! Mal !! Ils se tiiiirent ! Ils rentrent dans la ville !! Ces cons. Mais que des cons. Mais c'est pas du jeu ! R'venez vous battre si vous êtes des hommes !

Crétins d'bourguignon ! Marins d'eaux douces ! Pleutres ! Bande de nazguls en tongues*!


Comme si deux armées et une catapulte faisait peur...

Blasée, la brune continue de jouer avec la catapulte, tentant désespérément de faire un tir correct. Qui n'arrive ni dans les douves, ni devant celles ci, mais bel et bien dans les murailles. Mais sans aucune force dans les bras pour l'instant, elle assume échec sur échec.

Tir raté. Tir raté. Tir raté. Tir raté. Raté et encore raté. Ah ! Enfin une muraille de touchée, mais ca manque de puissance. Groumf. D'une voix lasse, Amberle apostrophe son borgne.


Un trébuchet, Maleus. Un trébuchet.


Soupir. Trop calme, cette nuit ... Même si ponctuée par des hurlements enfantins.


[Dijon, le 5 ... Oui, bon, il est beau, mais ce s'ra sans nous ]


Journée spéciale pour la brune, qui a du mal à s'habituer au statut de mère. Les cris, les tétés, les langes... Tout un univers à apprendre. Mignon petit être, qui arrive à amadouer la brune, au point d'en devenir presque gaga. Presque. Pas complètement. Parce qu'à la simple vue du chateau qui les surplombe, Amberle piaffe d'impatience, n'ayant qu'une hâte : que tout se finisse, que le chateau soit pris, qu'ils retournent ailleurs. Chez eux. Pour pouvoir dorloter le mioche tout en se la coulant douce.

On fonce dans le tas !
Ouais mais nan.
Banzai et advienne que pourra ! Il est devant nous !

Amberle.
M'enfin ?
Ta gueule.

Claquement de porte, la maman se tire, agacée de les voir si hésitants. Joue, encore et toujours avec la catapulte, arrivant presque bien à atteindre le bas des murailles. La classe. Si si.


Des buses. Z'etes des buses. Pas angevins pour rien, hein.
Va pour la Champagne alors.


De mauvaise grâce. Mais alors là, très très mauvaise. Il faut dire que la brune n'est absolument pas stratégique. Elle fonce dans le tas, sans poser de questions.
Sur le pied de départ, une fois encore, elle se taille une place sur le dos du cheval de la Prunette, nourrisson emmailloté dans le dos. Faudra lui trouver un nom. L'armée se tire vers de nouveaux horizons, peut être plus bénéfiques. Non sans se battre contre l'armée bourguignonne. S'vous plait. Un peu de noblesse dans cet art de l'esquive.


NORF


Ouch, un coup de bâton sur le crâne qui engourdit la brune. Peinant à garder les yeux ouverts, Amberle voit son bouclier humain feinter, attaquer, parer les coups. Sourire en coin, la berrichonne est une bénédiction du Ciel, un vrai Ange gardien. Pour elle et le bébé. Bouclier humain terriblement efficace.

Mais qui dit humain, dit faille. Et le bouclier céda ... Amberle tomba du cheval, emportée par un coup d'épée. S'attaquer à une femme tout juste remise de son accouchement.. Couard ! Elle ferme les yeux, la brune, écoute l'armée partir, sans pouvoir bouger, sans pouvoir émettre un son, sans entendre son gosse brailler. Par chance, elle perd connaissance, quasi instantanément. Avec, comme dernière pensée silencieuse, un appel à Aristote. Pas l'bébé. Qu'il ne soit pas touché. Tout sauf ca.



* Qu'on me pardonne cet anachronisme hein, mais c'était tentant. Reference Nalheubeuk ^^

Edit pour cohérence avec un autre RP lancé sur la Taverne des Royaumes
_________________

Ne pas déranger les femmes enceintes... surtout qd elles sont mercenaires / Zoko ad eternam.
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Felina, incarné par Amberl
Derrière : Dijon … Devant : Langres.


Les ordres sont confus, les allers et venues des chefs de la Zoko et de la DTC dans leur tente ne semblent ne jamais vouloir finir. Et ça discute, et ça négocie, et ça donne des idées dans tous le sens. Mais les simples mercenaires, eux attendent le bon vouloir de leurs dirigeants. Pourtant, au milieu de la nuit, Eikorc vient leur annoncer qu’ils se mettent en marche, direction la Champagne, sans leur donner plus de précisions. Félina n’en demande pas d’ailleurs, elle suit, comme toujours, à la vie à la mort, elle l’a juré et s’y tiendra. La cavalerie s’élance donc dans l’obscurité, armes à la main car sur leur route se dresse l’une des armées champenoise, en charge de la défense des frontières. Il va leur falloir passer coûte que coûte, et pour la Rastignac c’est une grande première que de charger vers une armée ennemie.

Elle reste à l’arrière de la troupe, tout autant pour protéger leurs arrières, que parce que ne sachant pas manier l’épée, dans un affrontement à cheval elle n’a aucune chance d’être utile à quoi que ce soit. Par contre de loin, elle peut espérer en atteindre quelques un grâce à son activité favorite, le lancer de dagues. Elle ne veut pas décevoir, et a bien l’intention de montrer qu’elle a sa place ici, malgré son incapacité à se battre épée à la main, la sauvageonne a d’autres ressources.

Toute concentrée, et alors que les premières lames s’entrechoquent, la Féline se lance elle aussi dans la mêlée, pour le moment armée d’une simple dague, la plus longue de toute, et de son bouclier. Soudain une femme se dresse sur son passage, seule, et la Rastignac lui envoie l’arme en pleine poitrine. Rapidement elle pose pied à terre , laissant l’Alezane s’éloigner et vient arracher l’arme du corps inanimé de la malheureuse au sol.


Citation:
06-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Locyou. Ce coup l'a probablement tué.
06-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Locyou. Ce coup l'a probablement tué.
06-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Locyou.


Alors qu’elle avance encore entre les soldats ennemis, parant comme elle le peut les attaques, un horrible pressentiment la fait frissonner … La Jacasse …. Amberle … où est elle ?? Elle était juste derrière elle il y a deux minutes , juchée derrière son ange gardien sa nounou, fidèle comme personne : Miramaz. Mais là, plus personne …
La Féline se retourne et s’élance vers l’arrière de la troupe, juste à temps pour voir une femme s’élancer vers les deux berrichonnes. Non ! Amberle … !! Mais rien à faire, la Féline ne peut qu’assister, impuissante à la lourde chute de la brunette sur le sol. Une seconde qui s’écoule et lui semble durer une éternité, alors que déjà se pose un cruel dilemme : porter secours à la Norf, ou poursuivre son assaillante ?
La décision est rapidement prise, tant le sang pulse sans ses veines jusqu’à presque lui faire mal. La Féline hurle vers Mira :


Mira !! Occupe toi d’Amb ‘ !! Éloigne là de là et vite !!


Le ton est dur, froid, presqu’agressif et la sauvageonne n’attend pas de réponse, non … Elle se précipite à la suite de l’assaillante de la brunette, dague à la main, poussant un cri de rage lorsqu’elle décoche son tir, tous ses muscles tendus à l'extrême.


Meurs !!!

Citation:
06-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Kaarolane. Ce coup l'a probablement tué.
06-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


L’arme vient se planter dans l’Aisne de soldate champenoise, mais la Félina n’a pas le temps de se demander si elle est morte ou pas, car déjà l’armée avance et il lui faut rejoindre les autres, sous peine de se retrouver elle-même en grande difficulté.
Deux doigts se portent à ses lèvres alors qu’elle siffle sa jument, qui ne tarde pas à rappliquer, puis elle l’enfourche et pique des deux vers l’avant de la cavalerie, cherchant du regard le colosse et le borgne .. mais ne les trouvant pas. Un dernier regard vers l’arrière … mais elle ne voit plus rien d’autres que de la poussière et du sang …


Amb … pas elle … Surtout pas elle !!


Armand, incarné par Amberl
[Dans la nuit du 5 au 6 juillet, en route vers la Champagne]

La journée aux portes de Dijon avait été calme, sans trop d'incidents. Même dans le camps, l'agitation semblait avoir diminué, chacun vaquant à ses occupations. Une seconde Armée était arrivée gonfler leurs rangs et les chefs s'étaient isolés somme tout pour mettre au point leur stratégie. Une journée idéale pour se reposer de la tension des derniers jours. Une journée qu'Armand employa à se détendre en compagnie de Miramaz, Lucie et quelques autres qu'il connaissait pas. Et malgré la situation, force était de constater que le blondinet commençait à se plaire pas mal avec la troupe. Pour la première fois depuis belle lurette il se sentait redevenu lui-même, sans doute pour ça qu'il arborait ce sourire arrogant qui autrefois suffisait à le caractériser.
Passer ses journées à courtiser, flatter, rire auprès des femmes, voilà ce qu'il aimait... et là nuit devenir le bras armée de cette puissante machine qui marchait sur la Bourgogne depuis déjà plusieurs jours. Que demander de plus...

En fin de journée les nouveaux ordres tombèrent. Plier bagages une fois encore et pas de quartier pour ceux qui se dresserait sur leur route, tirer à vue et passer coute que coute. le jeune homme se contenta d'un hochement de tête et s'exécuta.

Sur le point de départ, Armand alla rejoindre Mira et Amberle, leur adressa un de ses sourires charmeurs leur demandant de faire attention, la nuit risquait d'être mouvementée et leurs ennemis ne ferraient surement pas de cadeau. Puis, le jeune homme laissa ses azurs ballayer les deux armées qui se mettaient en route quittant la capitale de Bourgogne... Vérifier que tout le monde est bien là, petit regard à sa compagne pour histoire d'être sure que tout va bien puis tirer sur les rennes de sa monture et enfin se mettre en route et quitter ce trou pourri.

La Rastignac n'était pas loin de lui, Amberle et Miramaz derrière eux, tout semblait calme, trop calme et bientôt les lames commencèrent à s'entrechoquer, l'armée ennemie attaquait. Dans la cohue il devînt difficile de garder les autres en vue, l'ennemi surgissait de toute part. Du coin de l'oeil il vit la Rastignac planter sa dague dans une donzelle. Pas le temps d'en savoir plus sur le sort de l'une ou l'autre qu'un soldat se dressa face à lui. Toujours sur sa monture, l'Armand ne fit pas dans la dentelle, pas le moment de faire dans le sentiment et s'en débarrassa d'un coup d'épée à la gorge. Il savait bien qu'une jour son entrainement journalier lui serait utile. Autour d'eux, la poussière volait, les cris emplissaient le champs de bataille. Il discerna tout juste la Féline partir promptement vers l'arrière. Curieux ou peut-être seulement inquiet il fit de même et n'arriva que pour voir amberle tomber et entendre Féline hurler à Mira de protéger cette dernière. La féline une fois l'ordre donné partie immédiatement à la poursuite de l'assaillante. La rage au ventre armand en fit tout autant et sa rage ne fît que décupler lorsqu'il vit la soldate tombée sous la dague de la féline saisir son arme dans une dernier sursaut de vie. Sans pitié, le cavalier l'attaqua à son tour avant de s'arrêter là au milieu de toute la pagaille cherchant les filles des yeux.. mais rien.



Citation:
06-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Kaarolane. Ce coup l'a probablement tué.
06-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre une armée



Dilemne : les chercher ou suivre l'armée qui déjà commençait à s'éloigner. La mâchoire serrée regardant vers l'arrière, Armand fit volte face, surement que les filles s'en sortiraient sens mal, pouvait pas en être autrement. Frappant les flancs de sa monture, le blondinet se remit alors en route galvanisé par la bataille qui faisait rage.

Les visages passaient devant ses yeux, alliés, ennemis, vivants ou morts... les coups pleuvaient de toute part. Une soldate soudain l'attaqua manquant de le faire tomber de cheval, légèrement surpris c'est par réflexe que sa main se porta à sa ceinture et dégaina la dague qui vint se planter dans le thorax de la gueuse. Le blondinet la regarda tomber avant de hurler à sa monture de repartir à l'assaut. Il aurait le temps demain de comprendre tout ce qui était entrain de se passer, pour le moment seul comptait de rester en vie et de passer par delà cette fichue armée coute que coute.. et qu'importe le nombre de vie qui devrait en payer le prix.


Plus tard, alors que les remparts de Langres se dessinait, il chercha les filles des yeux. Aucune trace d'Armberle ou de Miramax... "Bon dieux où sont elles" jura t-il tout en cherchant Félina. La retrouvant enfin, il s'avança et sens prendre le temps de faire dans les bonnes manières il demanda :


- T'as revu Amberle depuis qu'elle est tombée? Où est Mira?
Adelinda, incarné par Amberl


[Nuit du 5 au 6 juillet, route vers Langres]

On va attaquer la Bourgogne qu'il disait. La Bourgogne va pas nous résister.
Bah non, elle n'a même pas essayé, elle s'est barré avant d'avoir pu le faire. Bande de pleutres!! Plutôt se cacher que d'montrer qu'on a quek'chose dans les braies!
Nan mais de quoi y zont peur? L'armée du colosse ne va que leurs marcher d'sus, c'est tout. Juste un mauvais moment à passer, pas d'quoi en faire un drame... Tsss... Bon ben on va voir ailleurs hein, après tout, c'pas les armées qui manquent.
Et en effet, comme pour confirmer les pensées de la brune, voilà qu'une deuxième armée vient grossir les rangs.
Eh be, si avec ça ils arrivent pas à avoir ce qu'ils veulent...

Durant le moment où les chefs papotent dans leur tente, mettant au point stratégie sur stratégie, le reste de la troupe vaque à ses occupations. Journée tranquille en fait.
Le moment de calme avant la grosse tempête. Et cette tempête elle met du temps à arriver.
Adye, quand elle a accepté de prêter mainte forte à l'armée, pensait combattre dès le premier jour. Oui oui, patience est mère de vertu, mais la brune ne connait visiblement pas cette vertu-là. Et pourtant, faut bien faire quelque chose en attendant les ordres.
Donc bah plus qu'à aller voir les autres hein, faire connaissance, et tailler un bout d'gras.

Quelques temps plus tard, les informations sont données. Direction la Champagne. Ah bah tient, elle connaissait pas ce coin de la France.
Vérifiant ses armes, toutes assez bien aiguisées, prenables facilement, la jeune fille se dirige ensuite vers sa monture.
Flattant l'encolure de la jument, elle lui chuchote qu'elle n'en a plus pour très longtemps à voyager de nuit, que ce sera bientôt fini.
La voilà qui parle à un animal maintenant...
Un petit coup d'œil est jeté aux alentours, vérifiant que rien n'est laissé de côté, et un coup de talon dans les flancs fait mettre l'animal en marche.

Le temps passe lentement, aucun bruit ne perturbe le silence de la nuit si ce n'est celui du martèlement des sabots sur le sol, et le cliquetis des armes.
Puis soudain, des sons d'épées s'entrechoquant se font entendre. Haussement de sourcils de la brune, qui comprend alors qu'enfin elle va pouvoir se défouler! Montée d'adrénaline, excitation au summum, l'armée attaque.
Bientôt tout est confus, les combats font rage. Adye se jette dans la bataille, jouant de son épée comme elle aime si bien le faire. De nouveau le sang bouillonne dans les veines, le cœur tambourine tant l'excitation est à son comble. Très, trop longtemps qu'elle n'a connu ça. Une pauvre femme surgissant subitement devant la brune goûte malheureusement pour elle à la folie meurtrière de la voleuse. Puis dépassant le corps laissé inerte sur le sol, elle se rue vers une autre personne qui semble-t-il l'avait remarquée, à voir son regard posé sur elle. L'épée s'abat alors sur l'homme, lui offrant une blessure, heureusement pour lui non mortelle. Il survivra.


Citation:
06-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Hergerlefort. Ce coup l'a blessé superficiellement.
06-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre une armée.



Du regard elle cherche à voir son blond, histoire de se rassurer. Enfin elle le voit, en compagnie de Félina. Elle talonne sa monture pour les rejoindre, et se rend compte enfin de leur expression.

Ya un problème?
Miramaz
[La nuit du 5 au 6 vers Langres]

Encore un départ..changer de ville à nouveau..sans combattre..devoir suivre sans rien savoir..tout ça commençait à tourbillonner dans la tête de la Nounou..faire grimper la Norf sur son cheval..la sentir dans son dos..râler contre la place qu’elle prend avec son môme..pester contre les cris du gosse..2 jours qu’elle le garde pendant que sa mère s’amuse avec une catapulte ou autres..ras le bol des cris du mioche…puis elle a pas signé pour être Nounou..devait protéger Amb pas s’occuper du braillard....attendre que les chefs donne le signal en essayant de pas tuer son neveu d’adoption..piailler avec la Norf..être rejointes par le blondin..lui rendre ses sourires par d’autre tout aussi joueurs..finir par enfin se mettre en route.. le blondin et la féline pas loin devant..

Bien vite la tranquilité est rompue..les premiers morts jonchent la route..au début juste quelques voyageurs imprudents..puis une armée se dresse devant les leurs..les deux armées illégales s’élancent à l’assaut des soldats champenois..nombreux coups distribués..la Nounou protège sa cargaison humaine du mieux qu’elle peut..bouclier d’un coté épée de l’autre..tailler dans les rangs ennemis pour protéger pas le choix..les coups s’enchainent sans dégats du côté de la prunette et de ses passagers..jusqu’au moment fatal..fatigue accumulée à garder le môme..déconcentration dûe a ses faciles victoires..un peu des deux sans doute…toujours est-il que la Nounou ne voit pas qu’un homme s’approche dans son dos…soudain une secousse… dans son dos elle ne sent plus la présence de la mère..puis un cri surgissant du chaos :


Mira !! Occupe toi d’Amb ‘ !! Éloigne là de là et vite !!

La jeunette jette un oeil par terre..la norf est couchée au sol..face contre terre..elle ne bouge pas..pas un cri..pareil pour le neveu..il ne pleure plus..affolée la prune regarde la feline..qui se detourne et repart au combat..un nouveau coup d’œil au sol..rien n’a changé..si ce n’est la marre de sang qui s’agrandit au niveau des jambes de la mere..ils sont morts..un cri de rage et de douleurs mêlés fige la bataille un instant..

NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN

Suivi d’une cavalcade furieuse..la garde du corps a talonné son cheval..elle a filé droit devant..aucune pensée ne traversant son crâne..juste un grand vide..et dans la bouche un goût d’échec..elle se laisse porter pendant des heures..laissant l’animal filer ou bon lui semble..à l’allure qu’il veut..le plus souvent au galop..doit être soulager lui..un poids en moins a porter..bien plus tard il s’est arrêté au bord d’une rivière..sans doute besoin de se désaltérer..elle en a profité pour se laisser glisser au sol..elle reste prostrée..se demandant quoi faire..prévenir le borgne sans doute…puis le père…lui va la tuer pour avoir échoué..elle lui avait promis de la protéger..elle lui avait dit de lui faire confiance..qu’il n’arriverait rien a sa Norf et a leur mioche..elle n’a pas réussi..bien sûre on lui trouvera des excuses..mais elle s’en fiche..elle SAIT..qu’elle n’est plus digne de confiance..

Après un sommeil sans rêves ni cauchemar..elle avait sauté sur son cheval..puis lui avait murmuré a l’oreille..le canasson n’avait pas demandé son reste et avait filé droit jusqu’au campement Zoko et DTC..le bougre savait où retrouver ses congénères bien mieux qu’elle..devant les tentes elle l’avait laissé vagabonder et était parti à la recherche du borgne pour lui apprendre la mort de sa sœur si personne ne lui avait dit.. elle finit par tomber sur la féline qui lui explique qu'Amb était vivante quand la prunette s'est enfuie..qu'eux n'ont pas pu attendre et qu'elle doit donc être encore la bas..vivante ou morte nul ne le sait..

Le reste de la journée se passe donc en tergiversations diverses..partir seule le soir même..attendre que le blondin puisse l'accompagner...attendre que l'armée effectue la fin de la guerre pour rejoindre Dijon..la dernière solution est écartée d'office..pas de temps à perdre..quant à attendre le blondin..c'est fort tentant..à deux ils ont peut être plus de chance..puis il pourrait l'empêcher de se précipiter comme une idiote droit sur les rangs bourguignons..mais doit elle l'entraîner là dedans?..lui qui n'a rien demander..qui les connait à peine..devrait-il prendre le risque de payer pour l'échec de la Nounou?...

Des heures avant de se décider..demander l'avis des uns et des autres..pour ne pas en tenir compte..changer d'avis une dizaine de fois...puis finir par s'en tenir à la seule décision valable..le seul choix qu'elle ait le droit de faire..partir seule..se soir..et tenter de rejoindre la mère et son neveu..espérer y arriver entière et à temps.. la voilà galopant seule dans la nuit..direction Dijon..


post repris de la gargotte champennoise

_________________
Brillantin
Basilique St André le 8 Juillet 1547

Brillantin marchait avec grande hâte dans les couloir de la basilique pour trouver, sans surprise, son bureau fermé. Un garde balourd de Sémur lui avait fait savoir pour sa suspension. Le jeune homme prit le mot épinglé signé du chambellan à la date du 6 juillet 1457:

Asclepiade a écrit:
Excellence Brillantin,

Des renseignements forts peu reluisants m'ont été rapportés sur vos actions.


Citation:
Bonjour messire le Chambellan.

L'ambassadeur Brillantin a été repéré par des défenseurs à rejoindre l'armée d'Eikorc


Qu'avez vous a redire et a dire sur cette accusation.?Pour le moment je vous ai retiré toutes vos clefs en attendant votre version des faits.

cordialement

Asclepiade








Avec hâte, l'excellence qui n'en avais plus que le titre s'invita dans le bureau d'un secrétaire et commença à rédiger à la vas vite une note au dos du parchemin:



Accusation fallacieuse sir. Tenez moi au courant des résultats de votre enquête.

En ce qui me concerne je suis à Sémur, ou je suis resté depuis mon arrivée. Le maire de Sémur pourras en attester, j'ai même défendu Sémur, en vain car pas d'attaque, le soir du 4 juillet. Par contre il est vrais que j'ai rencontré des gens peu fréquentable à Cosne. J'ai cherché à les convaincre, sans succès, de leur forfaiture.

Néanmoins puis je vous demander si la voie diplomatique a été envisagé pour la gestion de ce conflit?

Bien à vous
Brillantin

PS: ha! et pourriez vous me donner le nom du contact qui a salit mon nom? Je doit dire que cela à tout intérêt à être un regrettable quiproquos: sans quoi je porte plainte pour diffamation.


Puis il rentra chez lui, afin de réfléchir plus posément à ses options.

Sémur, toujours le 8 juillet 1457, un peu plus tard:


Bruit peu fréquent venant d'une masure qui ne fermait plus à clé. Celui d'une plume dansant sur du vélin. Le jeune homme écrivait deux missives:



Cher ami,

C'est au Juriste pur et dur que je m'adresse aujourd'hui en esperant que vous ne vous êtes pas lasser de notre incessant échanger épistolier.

Aujourd'hui je suis suspendu de mes fonction au motif que j'aurais rejoint l'armée d'Eikorc. Il vas sans dire que c'est faux. J'ignore l'identité de la personne qui a salit mon nom auprès du chambellan, j'aimerais savoir quel sont mes recours devant une cour de justice?

En tant que ancien "Ennemi de Bourgogne", nommé ainsi par un procureur qui devais devenir régent, je doit agir au plus vite, afin de juguler ce type d'ignoble rumeur.

Bien à vous,
Brillantin.


La seconde lettre prenais à peu près cette tournure:



Ma Dame,

Nous ne nous connaissons pas mais je vous sait avocate et Vice Chambellan, aussi est ce vers vous que je me tourne, entre autre, pour avoir des conseils.

J'ai été suspendu par Son Excellance Asclépiade au motif que l'on m'aurais vu rejoindre les rangs de l'armée d'Eikorc. Ce qui est complètement faux! J'ai même défendu inutilement Sémur le soir du 4 juillet, allant contre mes principes les plus élémentaires de survie.

Ais je des recours?

Et vous qui avez vos entrées à la basilique, qu'est ce qui s'y dit me concernant?

Bien à vous,
Brillantin


J'ai rédigé la seconde lettre de mémoire ayant oublié de faire copié/collé


Lorsque les pigeons s'envolèrent, Brillantin les regarda partir sans mot dire.
Miramaz
[Langres..le 7]

C’était de la folie..elle allait en mourir..ces mots lancés par ses compagnons lui trottaient dans la tête..elle n’en avait fait qu’à sa tête..partant le soir même pour aller soigner la Norf..mais..un soucis d’humeur du canasson et la voilà au matin toujours à Langres..
Bourrique..tonneau percé..on a tournée en rond..tu mériterais que j’te coupe une patte pour ça..me retarder alors que la Norf agonise..
Quelques claques bien sèches sur la croupe de l’animal et elle rentre au camp tête baissée..les autres ne font pas trop attention à elle..trop préoccupés par leur échec de la nuit..seul la Feline grogne déçue du retard pris..la prunette lui promet de repartir le soir même et d’y arriver dans la ville maudite…la journée se passe en préparation du voyage..demande d’un laisser passer aux lents douaniers bourguignons..récolte de simple auprès des quelques herboristes de la troupe..puis un dernier adieu à la troupe et la voilà de nouveau sur le chemin pour Dijon..


[Devant les remparts dijonnais..le 8 très tôt]

Enfin Dijon..et intacte en plus..les autres auraient pu suivre sans soucis..bandes de pleutres sans honneur qui abandonne leurs blessés..grimace en pensant cela..ce n’etait pas exacte et elle le savait..pas possible d’envoyer une armée pour une blessée..de risquer tant de vie pour peut être rien..seule elle avait plus de chance de reussir..la preuve tout c’etait bien passé..un voyage rapide grâce au sermon admonesté au canasson avant le départ..

Le soleil vient de se lever quand elle commence ses recherches..la Norf doit pas être loin..s’ils ne l’ont pas embarqués ces chiens galeux..soudain un pigeon lui saute fonce dessus..imbécile de volatile..Mira lui tord le cou et lit la missive qu’il apportait..refus de laisser passer..devez reporter votre voyage en bourgogne..pas y mettre les pieds..eclat de rire de la prunette..sont biens lents eux..elle est devant leur capitale déjà tss..elle piétine l’oiseau de malheur puis l’envoie s’ecraser contre la muraille..s’en fiche de leurs lois..elle a mieux à faire..

Elle retourne à ses recherches..fouillant les fossés, écartant les débris..elle a fait le tour complet des remparts et rien..pas de traces de la mère..completement énervée elle tape du pied dans tout ce qui est à sa portée..envoyant des caillous, des morceaux de bois dans toute les directions..puis soudain un gémissement..un des cailloux à du atteindre un rat..haussement d’épaules..la prune commence à se diriger vers la ville..comptant bien harceler les gardes pour retrouver la mère et le neveu….mais là sur la droite..le même gémissement..plus fort..elle sort l’épée de ses braies et arme à la main s’approche du bruit..un renfoncement dans la muraille..un amas de pierre devant..elle ne voit pas ce qui se trouve derriere..s’approche doucement..enlève quelques pierres puis grogne :


Amb ? c’est toi ? ya quelqu’un ? z’etes blessé ?

Pour seule reponse un nouveau gémissement..faisant fi de toute prudence la jeunette dégage enfin le passage pour tomber sur..la norf..seule..dans une marre de sang..les yeux clos…tremblante..ne penser a rien..se jeter sur elle..la souler de question..

AMb ! qu’est ce que tu fais là ?
Il est où ton mioche ?
T’es blessée ? t’as mal ?
Qui t’as mis ici ?
Tu te rappelle de quelquechose ?


Pas de reactions..Mira s’eloigne et hurle à l’attention des remparts : Un médicastre ! Chiens galeux envoyez moi un médicastre..vous l’avez laissez crever ici..vous le paierez.. puis se met a tambouriner sur les portes de la ville hurlant et grognant..
_________________
Felina
[A Langres, juste après la nuit où Amberle est tombée]


Alors que le combat se termine avec l'armée champenoise, la Féline, épuisée et en colère d'avoir vu tomber Amberle sursaute presqu'en entendant une voix dans son dos, déjà prête à blesser celui qui vient la déranger. Mais elle se détend légèrement en reconnaissant le barbu blondinet de la troupe.

- T'as revu Amberle depuis qu'elle est tombée? Où est Mira?

Signe négatif de la tête, la Féline n'a vu personne, mais pas un mot ne parvient à franchir la barrière de ses lèvres. Un regard jeté en arrière, Mira a-t-elle reussit à sortir Amberle et le p'tiot de cette mêlée ... Soupir et de nouveau ses yeux croisent ceux d'Armand, rejoint désormais par Ady.


Je ne sais pas où elles sont ... J'espère qu'elles vont s'en tirer, j'ai ... j'ai rien pu faire ...

[Plus tard. Campement de la Zoko.]

Dans leur taverne improvisée, là où tous tentent de récupérer de leur nuit de combats, de se raconter ce qui s'est passé, de compter les blessés et de les soigner ... la Féline retrouve enfin la prunette. Mira ... Mira qui est perdu comme jamais, qui s'en veut, qui s'accuse. La Rastignac n'est pas tendre avec elle, et lui donne son sentiment tout en bloc. Elle n'est pas restée avec Amb, elle doit le rejoindre maintenant, et prier pour qu'elle soit encore en vie. Non elle ne l'accable pas, pas la peine, mais elle la bouscule pour la faire réagir, elle doit la retrouver, seule elle le peut.
Les poings se serrent, mais un léger sourire apparaît quand elle constate que la nounou de la Jacasse va y retourner.


Prends soin de toi .... et de vous trois ...

Retour en Bourgogne : pour l'honneur. [Joinville, à l'aube du 8 juillet.]

L’espace de quelques heures, la Féline s’est oubliée, ou s’est retrouvée, question de point de vue … La mercenaire a laissé place à la femme, l’apprentie s’est effacée derrière l’amante … Les caresses ont remplacé les coups d’épée. Quand passion rime avec déraison, balayant pour un instant tout sens commun… Deux corps qui se trouvent, deux âmes tourmentées qui s’accordent une pause entre deux combats, profitant du plaisir de jouir de l’autre, sans penser à ce qui arrivera peut être cette nuit, ou la prochaine. Ces deux là se ressemblent, ne s’attachant à rien ni à personne, se laisse porter par le vent de la vie, errant de tourmentes en tourmentes. Et si pour instant ils peuvent se perdre dans les bras l’un de l’autre, sans plus penser à rien, alors ils ne s’en privent pas. Amoureux, non ils laissent ça à d'autres. Leur complicité est telle qu’ils se comprennent d’un regard, sans nul besoin d’échanger le moindre mot. Mais leur cœur à tous les deux, ou du moins ce qu’il en reste, est pris, pour la vie. Leur Autre y prend toute la place, pour l’éternité ; ils restent néanmoins faits de chair et de sang, et ne ferment pas les yeux devant un très agréable moment, ouvrant alors une parenthèse de pure plaisir charnel.

Ensuite les combats pourront reprendre, lui reprendra sa place en tête de l’armée, elle retournera en arrière, redevenant simple soldate. Pour le meilleur et pour le pire, la sauvageonne le suivra jusqu’au bout de sa folie, comme elle s’en est fait le serment en intégrant la Zoko.

Leur passage en champagne fut bref, à peine le temps de croiser le fer avec les défenseurs de Langres que déjà l’armée se remet en route. Leur objectif n’a pas changé, la Bourgogne, et Joinville, l’enclave bourguignonne en Champagne est leur prochaine étape.
C’est peut être ici que tout finira … Les forces des hommes s’amenuisent, mais la volonté reste quand à elle farouche dans les rangs de la Zoko. Eikorc les a informé du courrier de la GMF, se permettant de les traiter de couards … Risible … Si cette nuit doit être la dernière, alors elle le sera, mais la Compagnie Franche n’a pas l’intention de laisser souiller son honneur dans la boue, à travers les mots de la Catin de France qui n’a pas plus d’honneur que de vertu.
L’affront sera lavé dans le sang, peu importe les conséquences. La Zoko ne rentrera pas la queue entre les jambes, la Zoko ne s’avouera vaincue que lorsque le dernier de leur membre rendra son dernier souffle.

« A la vie, à la mort ». La Rastignac se répète cette promesse, elle qui avait jusque là refusé tout engagement, au nom de sa sacro sainte liberté qu’elle chérit au delà de tout. Mais les temps et les idées changent, et elle a trouvé avec eux ce qu’elle cherchait depuis des années, le moyen d’agir, de réaliser sa vengeance, et elle ne se détournera plus jamais d’eux, leur vouant une indéfectible fidélité, qu’elle-même ne se croyait pas possible d’éprouver.

A la veille d’une nouvelle bataille, ses iris noirs comme la nuit se tournent vers le Nord, vers Lui, alors que la main se presse sur la missive qu’elle a reçu le matin même. Son Chevalier, si lointain et si proche en même temps. Léger sourire, regard qui se repose de nouveau sur la large silhouette du Colosse qui mène l’armée. Là est son destin, elle le sait.

Mieux vaut crever l’épée à la main, que crever en se pissant dessus dans son lit.



edit pour cohérence et ajout de certains evénements de Langres.

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Ceux qui jouent avec des félins doivent s'attendre à être griffés.
Amberl
Devant Dijon.. Oooh, un Ange.

Combien de temps s'était écoulé entre la chute et la reprise de conscience ?
Pendant combien de jours avait elle trainé là, à terre, sans savoir se relever?
Et le morveux ? La crevette qu'elle venait de mettre au monde... Pourquoi n'entendait elle plus ses braillements ?

Pas la force de se lever. Vidée de toute énergie, vraie loque humaine gisant sur les sentiers. Juste devant les murailles. Et aucun bourguignon qui n'aurait pris la peine de la relever. Referme les yeux, la brune, referme les, et meurs en paix. Tu vas rejoindre ceux que tu aimes, là haut, et tu te foutras de la tronche des mortels depuis ton nuage. Avec eux. Avec Valatar et Maryan, Apo, et tant d'autres. Le môme est vivant, plus rien ne sert de lutter contre son Destin.

Se laissant bercer par le vent qui titille ses cheveux, Amberle évacue toute colère, toute rage, que la mercenaire avait avant. Elle savait les risques qu'elle prenait en venant en Bourgogne. Elle s'est jetée dans la gueule du loup, jouant avec le feu. Jouant avec sa vie. Perdue ? Tant pis ! Merci pour la trop courte partie, et au revoir la Terre. A moi le Ciel.


Amb ? c’est toi ? ya quelqu’un ? z’etes blessé ?


Esprit au ralenti, la brunette s'étonne de la voix féminine du Tres Haut. 'Stote serait une femme ?! Ah. Bon. Pourquoi pas. C'est juste toute sa foi qui est ébranlée par cette découverte, mais bon, vu que Amberle n'a jamais été très pieuse... C'est pas la fin du monde. Elle s'attendait simplement à un autre accueil, un peu plus solennel. Genre "Bonjour ma fille, bienvenue au Paradis, la buvette c'est au fond, à droite. Ta famille t'attendait avec impatience" ...


AMb ! qu’est ce que tu fais là ?

Son corps bouge malgré elle. Une sensation de chaleur l'envahit, un tourbillon s'ouvre dans son esprit, elle se sent happée. Ectoplasme qui revient brutalement sur Terre... Non. Non elle n'est pas au Paradis, ni en Enfer. Mais bel et bien dans ce bas monde, hélas. Ou heureusement. Dépend du point de vue.

Elle ouvre un oeil, paupières bien lourdes, pour voir qui lui parle, qui la réveille, la réchauffe... Lui redonne de la force de par sa vitalité et son flot de questions... Mira, son Ange. Ebauche d'un sourire.


T'en as mis du temps...

La brune puise dans ses ressources, cherchant ses dernières réserves d'énergie pour tenter de se lever, avant de grimacer.. La jambe droite ne veut plus bouger. S'effondre, sur les genoux, et regarde la Prunette s'enerver contre les bourguignons, ré-écoutant son bomabardement de questions.
Le bébé ? Pourquoi elle en avait parlé ? Il est où ? La panique l'assaille. Et s'il était mort ? Et si on le lui avait enlevé ? Et si un cheval l'avait écrasé ? Et si ...


Mira ... il est où ? M'dit pas... qu'il est ...


Gorge noué, pas possible de dire un mot de plus.

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Ne pas déranger les femmes enceintes... surtout qd elles sont mercenaires / Zoko ad eternam.
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Soizic
Un pigeon qui vient de bon matin est un pigeon n’apportant que rarement bonne nouvelle. Mais en fait, après lecture de la missive, Soizic avait plutôt le sourire. A peine nommée avocate, et déjà sollicitée. Une affaire pour le moins étrange, puisqu’il n’y avait pas encore de procès. Il faudrait tenter de démontrer l’innocence de ce Brillantin qu’elle ne connaissait que de nom… Mais en attendant, il lui fallait plus d’informations.

Prenant l’affaire au sérieux, Soizic écrivit sans plus attendre trois courriers : la douane de Sémur et de Cosne, ainsi qu’Asclepiade.
Puis elle reprit la plume pour contacter Brillantin :




Messire Brillantin,

J’ai pris connaissance de votre demande, et j’accepte d’enquêter sur l’affaire. J’ai déjà pris contact avec quelques personnes qui pourraient avoir des renseignements utiles.

Pour l’heure, nous allons déjà tenter de prouver votre innocence et ensuite, nous verrons pour d’éventuelles mesures juridiques.
Concernant une possible discussion sur votre cas à la Basilique Saint-André, je pense, et vous comprendrez, que nulle information ne doit filtrer. Au mieux, j’y prendrai part en tant qu’avocate, au pire il n’y aura pas de discussion.

Cette affaire est pour moi une grande première. En conséquence, salaire ne sera pas demandé, même en cas de « victoire ».

Si vous avez quelques informations à me faire parvenir, n’hésitez pas… Tout est bon à prendre, même les détails les plus insignifiants.

Bien cordialement,
Soizic d’Avosnes, votre désormais avocate.


Et voilà, c’était parti !
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Aengus


[Dijon... Les remparts, le 8... dès potron-minet]

Les champs de batailles se ressemblent tous... Draînant leur cohorte de misère, de détresse et de dérision.

Ceux que j'avais arpentés depuis l'Irlande me laissaient toujours un goût amer... vainqueurs ou vaincus arboraient tous le même visage désabusé.

Je n'échappais pas à cet état d'âme tant la vanité des Hommes me laissait désemparé et, ce matin-là, alors que ma Sirène et moi chevauchions aux abords de Dijon, nous venions de quitter le Campement afin de venir aux nouvelles à Dijon et nous étions partis à l'aube, profitant ainsi de la fraîcheur matinale préludant sans aucun doute à une journée torride, nous n'osions échanger un mot tant le silence au pied des remparts était oppressant.
Un silence de Mort... expression plus exacte que jamais au vu des corps jonchant le théâtre des combats.

Silence ?... Non, pas vraiment... de loin en loin, un gémissement, un appel sourd, douloureux... Des hennissements plaintifs de chevaux blessés.
Quelques silhouette déambulant, courbées... sans doute à le recherche d'un être cher... mort... blessé dans le meilleur des cas... encore que...
Déjà, dans le ciel, quelques sinistres volatiles fossoyeurs - des corbeaux - se délectant à l'avance des charognes qu'ils allaient, tout à l'heure pouvoir fouiller de leurs becs avides.
Azzera me regardait, frissonnante... On a beau être un combattant émérite, le spectacle de cette désolation reste éprouvant une fois que l'ardeur du combat retombe.

Déjà, une odeur faite de relents de sang, de sueur, de cuir et de cendre planait sur les lieux, préludant à celle, plus sinistre encore, des corps en décomposition.

A mesure que nous approchions des remparts, les débris de toute sortes s'accumulaient davantage... Sinistres vestiges d'un combat sans merci... Pièces d'armures dont certaines renfermaient les restes sanguinolents de morceaux humains... çà et là... une tête casquée séparée de son corps gisant à quelques pas... Une main tranchée serrant encore désespérément une bâtarde émoussée... poursuivant sans doute un combat imaginaires sur les rives du Styx...
Je jetais, de temps à autres, un regard à ma Sirène... Lèvres serrées, narines pincées dans un rictus que je ne lui connaissais pas, mais dont je savais la cause.
Très pâle, elle se tenait droite en selle. Brave et courageuse. Je la savais sensible à la détresse humaine, même si elle pouvait s'avérer une combattante redoutable, elle n'en restait pas moins une femme de coeur. Et je savais que ce spectacle, quoi que familier pour elle, ne la laissait pas indifférente, mais attristée.
Dieu que la vanité humaine est chose lamentable qui engendre de telles misères !

Non loin de nous, une femme échevelée en haillons, l'épée à la main, se penchait sur une forme humaine...
Mon sang ne fit qu'un tour... cherchait-elle à achever quelqu'un ?...

Un coup d'oeil à Azzera... tourner bride et, au petit galop, suivi de près de ma Sirène, cherchant à atteindre l'endroit du drame, la main déjà posée sur ma bâtarde.

La femme soudain se précipite sur la porte des remparts en tambourinant furieusement :

- Un médicastre ! Chiens galeux envoyez moi un médicastre..vous l’avez laissez crever ici..vous le paierez.


A portée de voix enfin, je hèle :

- Hola...Que se passe-t-il ici ?...

La femme se tourne vers nous... surprise... les yeux brillants, la main déjà posée sur la poignée de sa lame... Prête à vendre chèrement sa misérable carcasse.
Je ne sais qui elle est, ni ce qu'elle fait là... Nous nous regardons furtivement Azz et moi... Dans son regard, je lis la confiance.
Rassuré, je me tourne vers la femme, levant la dextre en un signe apaisant :

- Calmez-vous...Nous ne vous voulons aucun mal... Pourquoi un médicastre ?... Etes-vous blessée ?


Subitement, nouvelle volte-face... Nous percevons un gémissement plus fort provenant de l'endroit où se trouve le corps... La femme se retourne et, sans plus se préoccuper de ,nous, se précipite auprès de la blessée... Doucement, nous la suivons...














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Miramaz
Tout à ses tambourinements et autres jérémiades la prunette n’entend pas qu’on arrive dans son dos..pas complètement développés ses instincts de survie..Une voix la fait se retourner, main à l’épée : Hola...Que se passe-t-il ici ?

Regard noir pour les imprudents osant l’importuner..ce n’est ni le lieu ni le moment..elle les détaille, jaugeant ses chances de victoire si affrontement il y a..un couple à cheval..bien vêtus..certainement pas des gueux..elle repère des reflets métalliques..ils sont armés..elle ne pourra rien contre eux…pas seule et la Norf n’est pas en état de l’aider..

D'ailleurs la voilà qui geint à nouveau..puis cette question
Mira ... il est où ? M'dit pas... qu'il est ... tourner la tête vers elle..la voir à genoux..esquisser un geste vers elle quand au même moment l’homme lui parle à nouveau Calmez-vous...Nous ne vous voulons aucun mal... Pourquoi un médicastre ?... Etes-vous blessée ? elle secoue la tête et court vers Amb..sont aveugles vraiment..tant pis..ils comprendront d’eux même ou ne comprendront pas elle s’en fiche..elle a besoin d’un médicastre pas d’un pénible couple de bourguignons..

Se pencher sur la Norf..l’allonger de nouveau même si elle ne se laisse pas faire..sa blessure saigne à nouveau.. lui chuchoter à l’oreille : Ne bouge plus ma belle..tout va bien..je suis là..j’ai bravé les bourguignons pour te sauver..tout ira bien..on va te soigner..et ton bébé et à l’abri..sans doute dans une gentille –voix qui s’étrangle en le disant- famille bourguignonne..ils ont du s’occuper de lui..mais je te le ramènerai..le plus vite possible t’en fais pas..

La mère n’a pas cessé de la regarde pendant qu’elle lui parlait..les yeux embrumés par la souffrance et la tristesse sûrement..mais la voilà qui geint encore..que faire..la laisser seule pour aller chercher de l’aide ou hurler en restant à ses côtés..puis la prunette sent une présence à ses côtés..elle lève les yeux et voit le couple plantés là a la regarder..une vague de colère la submerge..se redressant a demi elle les toise puis leur lance d’un ton cassant :

Z’avez rien de plus utile à faire ? elle agonise et vous restez là sans rien faire..puis chuchotant à demi, la peur transparaissant dans sa voix : elle s’est pris un coup d’épée dans la cuisse..une attaque de brigands..pouvez m’aider ? s’il vous plait..elle ne doit pas mourir.. à genoux devant eux elle les supplie du regard..mettant le sort de sa protégée entre leurs mains..
_________________
Maleus
[Joinville, derniere étape?]

Une nouvelle ville, de nouveaux remparts.
Cosne, Sémur, Dijon et maintenant Joinville, le borgne commence à se demander si cette campagne ne ressemble pas plus à une ballade touristique aux excès de violence qu'à un conflit militaire.
Pas qu'il s'ennui, 'fin si c'est un peu le cas.
Faut dire que depuis les conflits du sud ouest, lui et certains de ses plus vieux compagnons jouissent vraiment de malchance.
Rien à faire, rien n'se passe comme prévu..peut etre un rancunier qui leur a lancé le mauvais oeil..qui sait...

Les voila donc à Joinville..non sens du royaume puisque ville bourguignonne paumée au milieu d'un duché du domaine royal pourtant le nom d'un alcool à bubulles, la champagne.
Le camp a été monté à la va vite..plus autant d'monde qu'à leur arrivé en Bourgogne, plus de machine de guerre aussi..bref ils voyagent leger..ils voyagent sans vraiment de but aussi faut dire.
Quelques voyageurs et une petite armée champenoise, maigre consolation pour le grincheux qui croyait vraiment avoir droit cette fois-ci à de grandes batailles...

C'est donc un borgne assis dans la plus vaste des tentes du campement mercenaire...tente des chefs si on peut nommer ça ainsi.
Il fume la pipe mais son visage n'est pas impassible comme à l'accoutumée.
Le borgne a l'air plus vieux..victime d'une fatigue aussi bien morale que physique mélée d'inquietude pour sa soeur.
A coté du grognon fumeur se trouve un gamin legerement appeuré, les mains dans l'dos, l'regard fixant au sol.
Froidement, il interroge le gosse, marquant quelques gestes d'impatience.. nervosité toute nouvelle chez le cyclope.

"Bon alors? T'as quoi d'interessant pour moi aujourd'hui l'gamin ?"

"Bah euuh..y'a m'sieur l'duc qu'a fait une annonce même qu'elle etait adressée aux enfants et qu'donc j'me la suis fait lire...j'etais tout fier vous savez et comme j'dis souvent à..."

" Suffit ! Me raconte pas ta vie ! Elle est où cette annonce? tu l'as ramené?"

La demi-portion lui file le papier et s'recule de quelques pas pour pas s'en manger une tandis que le grincheux à l'unique oeil est en pleine lecture.
S'en suit un soupire d'agacement, il sort sa plûme, son encrier et du velin puis sans un mot à l'adresse du rejeton commence la rédaction d'une missive.


Citation:
A sa grace Vaxilart de la Mirandole,Duc de bourgogne.

Je le craignais et helas je faisais bien.
Après lecture de votre annonce au peuple bourguignon j'ai pu lire ce que je redoutais.
Dans ma carriere de mercenaire, moi et mes camarades avons eut le droit à bien des noms, que ce soit brigands, bandits, malandrins, violeurs, pilleurs, barbares et autres, mais hérétiques c'est une grande premiere !
Jusque là je ne réagissais pas, je me disais qu'il fallait laisser vivre l'imaginaire populaire et que d'ailleurs cela servirait à la réputation de notre compagnie de mercenaires...

Je le craignais et il s'est averé que j'avais raison de craindre.
Pourtant je ne pensais pas que cette erreur viendrait de l'homme le plus puissant de ce duché, en ne prenant pas compte de la princesse, son duc !
Ne dit-on pas qu'il faut se renseigner sur ses ennemis ?
Je crains votre grace que ce ne soit pas votre cas et que vous avez cédé à la facilité en mettant notre armée au même plan que celle de nos "alliés".
A croire que vous ne lisez pas les missives qui vous sont destinées.

Quand le sieur Eikorc de Nerra et moi même avons créé cette compagnie nous avons décidé que nous respecterions toutes les trêves que l'EA impose, qu'elles soient dominicales, pascales ou autres.
Il est vrai que nous ne portons pas grand interet à la religion et que nous croyons plus à la belle ogresse que l'on nomme la guerre qu'aux prieres et nous ne nous en cachons pas.
Mais je vous interdis de taxer mes camarades et moi même d'hérétiques.
Devrais-je d'ailleurs rappeller que lors de notre précédent passage en terres bourguignonnes, ce fut le duc Verbam qui bafouait l'église en demandant que le capitaine Snell fauche à tout va le jour de cette fameuse treve pascale.. soit dit en passant il n'y eut aucunes pertes dans nos rangs, juste des victimes innoncentes.
Elle est belle la Bourgogne qui taxe d'hérétique les premiers venus alors qu'elle eut un bel hérétique à sa tête avant votre regne.

En esperant ne plus avoir à lire de couaneries soigneusement rédigées par votre main.

Maleus d'Assay,
Maitre de la Compagnie Zoko ad Eternam.


Il aurait bien continué mais l'encre venant à manquer, il signe et tend la missive au gosse.

"Petit..tu feras parvenir ça à ton duc...je suis certain qu'on te filera quelques ecus..."

Pas besoin d'en dire plus, le gamin est parti tel une flêche, l'appât du gain donne motivation c'est bien connu.
Il rallume sa pipe, tire quelques bouffée.
La lassitude se lit sur son visage..
Et maintenant?
Attendre la mort sans doute.

_________________
Brillantin
Sémur, le 8 juillet 1457

Brillantin eût une réponse rapide du Vice-Chambellan devenu tout récemment avocat. Il dépliât la lettre et découvrît avec surprise que, bon an, mal an, la Dame d’Avosne avait prit sa demande de conseil pour une embauche pur et simple. Le voila donc affublé d’un avocat…

He bien l’affaire lui échappe quelque peu, ou tout du moins il vas falloir accélérer le pas pour rester à sa hauteur.

Sûr qu’Asclépiade allait lui reprocher cet étalage publique de ce qui aurait dût être une simple mise au point. Mais de son point de vue, soit il entrait dans un tribunal pour haute trahison en qualité d’accusé, soit il le faisait pour calomnie en qualité de plaignant. Quitte à faire autant prendre le taureau par les cornes avant qu’il ne vous embroche, non ?

Ha ! mais que voila un second pigeon. Une deuxième missive…

Après avoir lut la seconde missive, Brillantin devais apprendre quelque chose sur les avocats : ils sont enthousiaste et aussi pressé dans découdre avec leur verbe qu’un mercenaire est pressé d’en découdre avec son arme.

Se plaçant confortablement, l’ambassadeur déchu commença sa missive au Vice-Chambellan




Maître, puisque c’est ainsi que je doit désormais vous appeler,

Vous me voyez ravi du sérieux avec lequel vous vous saisissez de mon dossier. Je vois en vous une qualité : bien qu’avocate inexpérimenté votre rang de Vice-Chambellan vous donne accès à l’oreille de Son Excellence Asclépiade. Aussi, quoique je n’était pas si pressé, j’accepte votre proposition.

Je suis donc désormais votre client, et à ce titre je vous transmet les informations que vous me demander:

Vous n’êtes pas sans savoir que j’ai été nommé ambassadeur de Bourgogne en Berry. C’est en cette qualité que j’ai rejoint le Berry afin de faire le tour de ma juridiction et rafraichir les informations de mes prédécesseurs .
Le 24 juin 1457 je quittais donc la Bourgogne pour arriver le 25 juin à Sancerre, je m’était munit à cet effet d’un bon cheval. J’ai fait mon travail sans trop faire parler de moi, me bornant a ramasser les informations.

Aussi ais je été surpris lorsque Sa Grâce Georgepoilu, Duc du Berry, annonçait qu’Erikdejosseliniere ne se battrais pas en duel, car rappelé par Sa Grâce Vaxilart, notre bien aimé Duc.

Ce fût les premier échos du conflit dont la Bourgogne souffre que j’entandais. Peu prompte à étaler mon ignorance, c’est à Son Excellence Della, ambassadeur aussi frais que moi, que j’écrivis pour savoir ce qu’il se passait. Je vous adjoint sa réponse :

Citation:
Cher Brill !

Merci pour ce rire matinal.
J'en avais besoin, justement.

D'accord, je ne demande rien à la Princesse.
Par contre, je pars ce soir pour la capitale et là, se trouve Migisti, le Colonel. Peut-être aurai-je quelques nouvelles par lui puisque l'armée est à Dijon.
Je sais qu'il y a aussi un troublion, à Dijon, un gueux qui veut se faire remarquer. Peut-être est-il source d'inquiétudes pour le duché, je ne sais pas.
Sinon, quelques rumeurs de fond de ruelles disent que l'on a aperçu des membres du Lion de Juda, en terre bourguignonne. Mais quel crédit leur donné ? Aucune idée.
Bref, j'espère que mon séjour à Dijon nous éclairera.

Je te souhaite une bonne journée, ton Excellence !
A bientôt.

Della.


Depuis, malgré mes sollicitations, je n’ai plus de nouvelle. En toute sincérité je la croit morte, ou dans l’incapacité d’écrire prise dans la tournante de la guerre. Mais laissons là mes inquiètudes.
Je terminais mon tour du Berry, puis repris le chemin de la Bourgogne. C’est le 3 juillet que j’arrivais vers la bonne ville de Cosne, ou je ne pût rentrer. La ville était assiégée, et l’ont pouvais voir rien de moins qu’une catapulte au pieds des murailles. Je trouvais une masure de bois a l’extérieur des enceintes de la ville ou je pénétrais. Là je devais croisé Nattascha, une connaissance de Genève, qui me fît bon accueil. Elle ne resta néanmoins pas chaleureuse bien longtemps lorsqu’elle comprit que je travaillait pour le duché, et que je n’avais pas l’intention de trahir. Bien au contraire je chercha à savoir ce qui se tramait içelieu et à détourné leur attention de leur funeste projet. Bien que bénéficiant de ma connaissance, je vit que Nattascha chassait volontiers les honnêtes gens de son bouge, et que son regard se durcissait de plus en plus quand elle le posait sur moi. Je parti en conséquence. Le 4 juillet, par la grâce d’Aristote, j’arrivais indemne à Sémur. Une lettre du maire me fît comprendre que l’armée m’avait suivit. Allant à l’encontre de mes principes pacifique, je montait sur les remparts semurois pour tenir la garde… Il ne se passa rien cette nuit là.

Voila ou nous en sommes ma dame. Techniquement je ne suis jamais rentré dans une armée, et au 4 juillet je n’ai plus quitter Sémur. J’ai appris que j’avais bénéficier d’une chance insolente par l’infortune de deux voyageurs, mais ce n’est pas dût à mon accointances avec l’armée. La seule personne que je connais c’est plus comporté en tavernière qu’en soldate, peut être n’était t’elle que sympathisante, et je suis sûr qu’elle ignore ce qu’elle fait.
Bien à vous,
Brillantin


Puis reprenant la plume, Brillantin dût se résoudre à écrire à son second interlocuteur



Cher ami,
J’ai le regret de vous annoncer que le dossier à déjà été confié à un vice chambellan. Vous conviendrez que ce pedigree est rêvé dans le cadre de mon affaire… J’ai eu la sottise de demander conseil à deux personnes en même temps. Si vous voulez savoir, le Chambellan est Sire Asclepiade, et j’occupais la fonction d’ambassadeur de Bourgogne en Berry. Je ne manquerais de vous mander conseil si l’inexpérience de Dame Soizic s’avère trop patente…
Avec mes excuses,
Brillantin


Les deux missives achevé, Brillantin reposa sa plume avec un soupire







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