Felina
Bienvenue en Enfer La Miaou Lune ou Soleil ?
Dans l'imaginaire tourmenté de la Rastignac, l'enfer était brûlant, enflammé et les âmes damnées comme la sienne s'y consumaient pour l'éternité.
Alors pourquoi ? Pourquoi ce froid glacial qui s'empare en cet instant de tout son être ? Pourquoi ces tremblements qui agitent chaque membre de son corps meurtri ? Pourquoi ces claquements de dents qu'elle n'arrive absolument pas à contenir ?
Les paupières s'ouvrent lentement, et les prunelles sombres se retrouvent dans l'obscurité la plus totale. Aveugle ? Non dans le noir tout simplement La Féline est étendue sur le dos, et alors qu'elle fait glisser sa main le long de son corps, un rictus de douleur déforme les traits de son visage encore maculé de sang séché. Les doigts ne rencontrent que la pierre, rude et glaciale. Mais où se trouve donc l'herbe grasse sur laquelle elle se souvient s'être effondrée ? Où se trouve-t-elle? Combien de temps s'est il écoulé depuis la bataille ?
Lentement la main se porte à son flanc gauche, et la doigts sinuent pour venir effleurer un bandage qui ceint sa taille. Plus haut, ils tombent sur les lambeaux qui constituent ce qui reste de son corsage, ne dissimulant désormais que sa poitrine. Son ceinturon est vide, ne portant plus aucune de ses dagues. Une douleur lancinante irradie son bras droit qu'elle ne parvient absolument plus à remuer : hors service pour un long moment celui là, et dans sa cheville résonne l'écho à cette douleur, réminiscence d'une blessure récente qui se rappelle à son mauvais souvenir. L'est pas belle à voir la fière sauvageonne, ça y a pas à a dire, ils l'ont pas raté les raclures.
Vivante Nom d'une burne elle est vivante ! Ce n'est pas en enfer qu'elle se trouve mais bel et bien dans une cellule. Pourquoi les ont ils donc ramenés ? Pourquoi les ont ils épargnés, pourquoi ne pas les avoir laissés se vider de leur sang dans la campagne Franc Comtoise ? Et ses compagnons, sont ils ici ? Sont ils en vie ?
Tant de questions qui assaillent l'esprit embrumé de la mercenaire et qui ne trouveront aucune réponse entre les quatre murs de sa prison de pierre.
Elle doit se lever à tout prix, il le faut La faim lui étreint les entrailles, la soif assèche sa gorge mais plus que tout c'est l'odeur nauséabonde qui règne dans ses endroits qui lui soulève le cur, sans qu'elle sache si c'est de la cellule ou bien de son propre corps que proviennent ces relents de moisissure et d'urine mêlées. De l'air elle a besoin d'air. Le visage se tourne vers la seule et unique source de lumière, faible mais bien présente et le regard tombe sur un soupirail duquel parvient une mince raie de soleil. Un mètre, peut être deux à peine la séparent de l'extérieur. La brunette remue les jambes, et réalise qu'elle n'est pas enchaînée, aussi, prenant appui sur son bras valide, Félina se redresse-t-elle lentement et parvient à s'asseoir, dos contre le mur. Sa respiration est haletante, et chaque mouvement lui arrache une douleur au coté qui la fait grimacer. Elle porte sa main à la hauteur de son visage pour se rendre compte que les doigts qui viennent d'effleurer sa blessure au flanc sont couverts de sang la blessure est réouverte, la voilà bien.
Elle sait qu'elle devrait rester immobile pour ne pas accélérer plus encore les saignements, mais elle étouffe littéralement et vendrait son âme (si elle n'était déjà maudite) pour un peu d'air frais. Aussi rassemble-t-elle le peu de force qu'il lui reste pour se lever, et se dirige vers le soupirail en claudiquant sur une jambe, tout en prenant appui de sa sénestre sur le mur. Parvenue non sans mal à sa hauteur, ses yeux se fermant au contact de la lumière du jour, elle porte son visage entre deux barreaux, inspirant une large bouffée qui vient gonfler ses poumons, avant de s'écrouler au sol lorsque ses dernières forces l'abandonnent. Face et corps contre pierre, la Féline se sent de nouveau sombrer mais alors qu'elle va se laisser happer par les ténèbres, une mélodie parvient à ses oreilles, faiblement mais reconnaissable entre mille.
Leur hymne !! L'hymne des mercenaires Là quelque part non loin d'elle, quelqu'un est en train de siffloter leur chanson !!
Un léger sourire vient éclairer le visage de la Rastignac l'un des siens est vivants .. Peut être même plusieurs. Une lueur d'espoir revient éclairer le regard sombre précédemment éteint de la zokoïste.
Et doucement de ses lèvres s'échappent les paroles accompagnant la mélodie, d'une voix haletante et faible :
Yo ho quand sonne l'heure
His... sons nos ... couleurs.
Hissez ho, les mer... cenaires
Ja.... mais ne mourront !!
_________________
Ceux qui jouent avec des félins doivent s'attendre à être griffés.
Dans l'imaginaire tourmenté de la Rastignac, l'enfer était brûlant, enflammé et les âmes damnées comme la sienne s'y consumaient pour l'éternité.
Alors pourquoi ? Pourquoi ce froid glacial qui s'empare en cet instant de tout son être ? Pourquoi ces tremblements qui agitent chaque membre de son corps meurtri ? Pourquoi ces claquements de dents qu'elle n'arrive absolument pas à contenir ?
Les paupières s'ouvrent lentement, et les prunelles sombres se retrouvent dans l'obscurité la plus totale. Aveugle ? Non dans le noir tout simplement La Féline est étendue sur le dos, et alors qu'elle fait glisser sa main le long de son corps, un rictus de douleur déforme les traits de son visage encore maculé de sang séché. Les doigts ne rencontrent que la pierre, rude et glaciale. Mais où se trouve donc l'herbe grasse sur laquelle elle se souvient s'être effondrée ? Où se trouve-t-elle? Combien de temps s'est il écoulé depuis la bataille ?
Lentement la main se porte à son flanc gauche, et la doigts sinuent pour venir effleurer un bandage qui ceint sa taille. Plus haut, ils tombent sur les lambeaux qui constituent ce qui reste de son corsage, ne dissimulant désormais que sa poitrine. Son ceinturon est vide, ne portant plus aucune de ses dagues. Une douleur lancinante irradie son bras droit qu'elle ne parvient absolument plus à remuer : hors service pour un long moment celui là, et dans sa cheville résonne l'écho à cette douleur, réminiscence d'une blessure récente qui se rappelle à son mauvais souvenir. L'est pas belle à voir la fière sauvageonne, ça y a pas à a dire, ils l'ont pas raté les raclures.
Vivante Nom d'une burne elle est vivante ! Ce n'est pas en enfer qu'elle se trouve mais bel et bien dans une cellule. Pourquoi les ont ils donc ramenés ? Pourquoi les ont ils épargnés, pourquoi ne pas les avoir laissés se vider de leur sang dans la campagne Franc Comtoise ? Et ses compagnons, sont ils ici ? Sont ils en vie ?
Tant de questions qui assaillent l'esprit embrumé de la mercenaire et qui ne trouveront aucune réponse entre les quatre murs de sa prison de pierre.
Elle doit se lever à tout prix, il le faut La faim lui étreint les entrailles, la soif assèche sa gorge mais plus que tout c'est l'odeur nauséabonde qui règne dans ses endroits qui lui soulève le cur, sans qu'elle sache si c'est de la cellule ou bien de son propre corps que proviennent ces relents de moisissure et d'urine mêlées. De l'air elle a besoin d'air. Le visage se tourne vers la seule et unique source de lumière, faible mais bien présente et le regard tombe sur un soupirail duquel parvient une mince raie de soleil. Un mètre, peut être deux à peine la séparent de l'extérieur. La brunette remue les jambes, et réalise qu'elle n'est pas enchaînée, aussi, prenant appui sur son bras valide, Félina se redresse-t-elle lentement et parvient à s'asseoir, dos contre le mur. Sa respiration est haletante, et chaque mouvement lui arrache une douleur au coté qui la fait grimacer. Elle porte sa main à la hauteur de son visage pour se rendre compte que les doigts qui viennent d'effleurer sa blessure au flanc sont couverts de sang la blessure est réouverte, la voilà bien.
Elle sait qu'elle devrait rester immobile pour ne pas accélérer plus encore les saignements, mais elle étouffe littéralement et vendrait son âme (si elle n'était déjà maudite) pour un peu d'air frais. Aussi rassemble-t-elle le peu de force qu'il lui reste pour se lever, et se dirige vers le soupirail en claudiquant sur une jambe, tout en prenant appui de sa sénestre sur le mur. Parvenue non sans mal à sa hauteur, ses yeux se fermant au contact de la lumière du jour, elle porte son visage entre deux barreaux, inspirant une large bouffée qui vient gonfler ses poumons, avant de s'écrouler au sol lorsque ses dernières forces l'abandonnent. Face et corps contre pierre, la Féline se sent de nouveau sombrer mais alors qu'elle va se laisser happer par les ténèbres, une mélodie parvient à ses oreilles, faiblement mais reconnaissable entre mille.
Leur hymne !! L'hymne des mercenaires Là quelque part non loin d'elle, quelqu'un est en train de siffloter leur chanson !!
Un léger sourire vient éclairer le visage de la Rastignac l'un des siens est vivants .. Peut être même plusieurs. Une lueur d'espoir revient éclairer le regard sombre précédemment éteint de la zokoïste.
Et doucement de ses lèvres s'échappent les paroles accompagnant la mélodie, d'une voix haletante et faible :
Yo ho quand sonne l'heure
His... sons nos ... couleurs.
Hissez ho, les mer... cenaires
Ja.... mais ne mourront !!
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Ceux qui jouent avec des félins doivent s'attendre à être griffés.