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Bureau Comtesse

Keyfeya
La brune venait de rédiger un énième courrier et elle regardait le plat de fraises et le verre de vin qu'elle n'avait pas touché, ni l'un, ni 'autre. Elle avait l'estomac et la gorge noués.

Elle n'avait fait depuis le début du second mandat que lire des chartes, aller aux cérémonies, passer dans les couloirs des diverses institutions du Comté et écrire des courriers.

Si certaines choses, lui avait donné du plaisir, les cérémonies de Louis et sa relation plus que dégradée avec Shame, l'avait fortement ébranlée. Alors, elle se plongeait dans le travail, retrouvant la solitude de la Régnante. De plus, elle avait en ce moment la fâcheuse manie de lire dans les pensées des gens, comme toute bonne sorcière qu'elle était. Et si parfois, elle n'en comprenait pas tout le sens, certaines la touchaient et lui faisaient mal au cœur.

Elle regarda par la fenêtre, la fin de l'après midi, elle eut envie de retrouver sa forêt et l'Isle et se leva de son fauteuil quand elle entendit frapper à sa porte.


Elle ferma les yeux, se demandant si elle devait fuir par la fenêtre mais elle se sermonna intérieurement sur ses devoirs de Comtesse, elle alla donc ouvrir, elle même la porte.

Regarda l'homme qu'elle ne connaissait pas, avec les bras chargés en face d'elle.


Bonjour.

Je peux vous aider ?



Edit : P'tit rajout
--Livreur_boutique
Mario tend les paquets:

Si vous êtes la Comtesse Keyfeya, Félicitation!

De lui coller les deux paquets dans les bras:

Allons, un cadeau ne se refuse point. Tenez-moi ça, vous...

Une main à fouiller sur lui:

Y a pas de carte pour cette commande. Suis Mario, Livreur de Paris.

Il fait signe de son pouce par dessus son épaule:

Je peux y aller ? J'ai d'autres commandes à livrer, moi!
Keyfeya
Et de lui re-déposer les paquets dans les bras, en arrondissant les yeux.

Vous m'avez pris pour vot' mulet ?

J'ai rien commandé, c'est pas à moi, c'est pas pour moi et je n'accepte pas les cadeaux, encore moins quand ils sont anonyme, vous reprenez et vous renvoyez à vot' boutique ou à la personne qui vous les a payé.


Elle déposa une bourse sur les paquets d'une cinquantaine d'écus.

Pour vot'peine!

Et oui maintenant vous pouvez y aller, bon courage pour la suite de vot' travail.
Dexeryl
La rousse arrive vers la porte elle taque et attend qu'on l'autorise a entrer .

Elle entendit la voix de la comtesse derriere la porte


Entrée

Dexeryl ouvrit la porte , s'incline

Votre grandeur veuillez me pardonner .
Je viens pour une affaire asser urgente .

J'ai recu un pigeons d'une voyageuse qui est aussi MA pour l'armagnac .je vous ai ramener une copie .



De Selvagem. de Faillaise Date d'envoi Le 19 Mai 1463 à 16h15
Objet soucis.
Expire le 07 Juin 2015

Bonjour,

J'espère que tu te souviens de moi ?
Je suis vraiment navrée de te bafouiller pour si peu, mais j'aurais besoins de renseignements.

Un petit maire imbu de sa personne souhaite me faire trancher la tête parce que je ne suis pas à son goût.

Theobald, d'Angoulême..

[Outre le fait que le JD a du mal à s'adapter à la réalité du jeu, le personnage est pris d'un vilain complexe de supériorité. ]

Il est persuadé d'avoir toute l'influence qu'il faut pour nous faire tomber, mes amis et moi.
S'il veut jouer, j'ai rien contre. Sauf que les hommes qui m'accompagnent ne sont en rien responsables de ma mauvaise trogne.

Dois-je faire preuve de prudence afin de veiller à leur sécurité ou cet insipide n'est-il qu'un roquet qui cherche à pisser plus loin qu'sa queue puisse le mener ?

Dans l'éventualité où tu souhaites distraire mon esprit blasé, je te remercie de ta réponse.

Selva.


j'ai préférer vous mettre au courant .

Elle attendit en la regardant .

_________________
Keyfeya
Elle le savait ....Elle le savait qu'elle aurait du sauter par cette putain de fenêtre ....

Après le livreur de j'sais pas qui c'est et j'sais pas d'ou ça vient....Voilà que la Bailli passe sa porte, elle qui voulait s'offrir une super soirée détente, à rien faire que grimper dans un foutu arbre et écouter les tumultes de l'Isle. Elle sourit quand même, même si sa soirée était foutue.


Bonjour Dexeryl....

Elle prit le courrier et partit d'un grand éclat de rire nerveux.

Y avait un truc à Angoulême ou quoi? Un truc à la mairie ! Ils devaient se bouffer des champignons hallucinogènes en cachette sans doute, planqués dans les tiroirs du bourgmestre ! Les salauds de rapiats ! Z'auraient au moins pu partager !


Bien...Bien....Bon, elle vient pour affaire? Elle nous rapporte des trucs ou elle fait que passer en tant que simple voyageuse ?

Vous lui avez répondu ? Si Oui quoi?

Si non, vous pouvez lui répondre de m'écrire directement avec les mot exact de Théobald s'il vous plait, les circonstances, si elle pouvait être extrêmement précise ça m'arrangerait.

Et j'enverrais un courrier au maire, je ferais pas la même occasion si le cas est avéré, désinfecter la ville et la mairie....y a un air qui rôde là bas à mon avis....

Enfin moi je l'ai rencontré, j'avais plutôt un physique qui lui plaisait donc ça devrait mieux passer...après c'était avant qu'il soit maire, il est un peu ...direct et bourru dans sa façon de draguer ...peut être qu'il est un peu frustré....enfin si vous pouviez m'obtenir plus de renseignement Dexeryl, ça me serait très utile !


Une cour de récré le PA....voilà avec des sales gosses où elle devait jouer à maman !
--Livreur_boutique
Et de rester là avec les paquets dans ses bras, la bourse d'écus bien remplit:

Vous êtes trop aimable, ça vous perdra. Bien loin du portrait idyllique que l'homme nous a dépeint de vous...

Le Livreur aurait voulu répondre, pas le temps. Il met bien au chaud la bourse avant qu'elle ne change d'avis. Il arpente les couloirs, puis tombe sur son Client en question:

Une chance de vous croiser. Vous aviez dit que la Comtesse ouvrirait vos cadeaux, qu'elle saurait pour la surprise...

Mario en retard, lui tend les paquets:

Elle n'en a pas voulu. Je cite: " J'ai rien commandé, c'est pas à moi, c'est pas pour moi et je n'accepte pas les cadeaux, encore moins quand ils sont anonyme, vous reprenez et vous renvoyez à vot' boutique ou à la personne qui vous les a payé"


Il minaude:

"Y a deux minutes c'était des cadeaux anonymes et la un homme m'a dépeint de façon idyllique ....alors faudrait savoir.... "

Mario le déclame avec un air prétentieux, nez pincé, une main avec un petit doigt en l'air:

"Et quand à l'idylisme que l'on vous a dépeint. ..pardonnez moi mais je doute que cette personne existe. Et si jamais elle avait existé ... elle a du changer d'avis depuis."

Héhé, au final, burlesque la situation, il se gausse:

On est loin du tableau que vous nous en aviez fait, vous seriez pas trompé de destinataire ? Vous avez une tête à vous enfiler des amantes sans lendemain, nan ?
Keyfeya
Et de regarder le livreur.

Y a deux minutes c'était des cadeaux anonymes et la un homme m'a dépeint de façon idyllique ....alors faudrait savoir....

Et quand à l'idyllisme que l'on vous a dépeint. ..pardonnez moi mais je doute que cette personne existe. Et si jamais elle avait existé ... elle a du changer d'avis depuis.
Shame
[ Avant de quitter le Château ]

Le Prévôt des Maréchaux ne tarde pas. Il lui reste un ou deux couloirs avant de pouvoir respirer. C'est ce qu'il croit. A une heure aussi tardive, surréaliste, de voir Mario, de Paris, ici. En une fraction de seconde, il comprend, avec les deux paquets. Il comprend tout autant quand il lui relate la livraison. Plutôt crevé de sa journée, en demi teinte, il n'éclate pas de rire, ni ne rajoute un commentaire:

Je vois...

Il fouille sur lui dans ses documents. Il y trouve un parchemin vierge avec son nom en entête:

Je vous fais de suite...

Il plie le parchemin autour de son nom, en découpe le long des plis en question. Puis, il tend le bout en direction du livreur:

Je n'ai rien sur moi pour écrire et laisser autre chose que mon simple nom. Je vous quitte, je n'en peux plus.

Le Prévôt des Maréchaux a bien assez perdu de temps. Ses yeux clignent déjà avec insistance. Il s'éloigne direction la sortie. Il n'a rien à dire de particulier qui ne soit important. Pour l'instant. Demain, peut-être. Il n'en sait, s'en moque un peu.
_________________
--Livreur_boutique
Mario repart. Il coince le nom sur le paquet du dessus, avec le bout de papier:

Tout y est. Le nom du destinataire.

De se frayer un chemin , pose le tout sur le bureau:

Bonne nuit, à la revoyure.

Pas trop non plus. Compliqué les deux-là. Elle surtout. Il ne traîne pas. Mario prend la poudre d'escampette. Le yoyo entre les deux, c'est bon.
Keyfeya
Pas le temps de rien, qu'on vient lui poser les paquets sur le bureau, elle regarde le nom maintenant, elle sait plus où moins se que contiennent les paquets. Elle soulève les couvercles et regarde avant de refermer, ne sachant que penser et de prendre un vélin.

Décidément sa soirée en paix est définitivement foutue. Elle soupire, fatiguée et prend un vélin pour rédiger.


Citation:
De Nous, Keyfeya Romanov, Régnante du Périgord Angoumois,
A Vous, Shame, Prévôt des Maréchaux

Un livreur d'un boutique de Paris, prénommé Mario, m'a déposé ce soir de votre part, deux paquets qui contiennent les vêtements que vous aviez fait confectionner pour moi.

Je ne sais que penser et comment prendre cette attention de votre part, n'y voyez pas de rejet de ma part, ces vêtements sont sublimes, somptueux même mais dans l'état actuel de nos relations, je ne me vois pas les accepter. Je ne sais s 'il s'agit d'un geste vers moi pour renouer le contact ou si vous voulez juste vous acquitter d'une parole que vous m'avez donné.

En effet, il semblerait que lors du mariage de Math, vous êtes parti quand je suis arrivée, votre présence au discours d'inauguration aux cérémonies de Louis Vonafred, votre regard n'avait rien d'amical m'a -t-il semblé et la dernière conversation que nous ayons eu en privé sur ma présence à la Prévôté, faisant proposition de me rendre moi même à Castillon, suite au soucis que la jeune recrue pouvait y avoir, vous a semble-t-il plus que contrarié.

Je ne vais pas revenir sur le fait que le soucis de la sécurité intérieure du PA est de ma charge et que j'ai la responsabilité de ce qui se passe dans les institutions du Comté. Et que ma venue en Prévôté était somme toute normale mais qu'elle n'avait pas pour but de vous "passer dessus".

De ce que j'ai pu constater ces derniers jours, vos sentiments à mon égard sont plutôt négatifs et je préférerais donc que vous veniez récupérer vos présents qui étaient la marque d'une affection semble-t-il révolue pour vous.

Je peux tout à fait comprendre que vous ne souhaitiez supporter ma présence, je peux donc vous les faire porter en votre bureau en Prévôté. J'attendrais donc une réponse à ce courrier mais en cas de non réponse, j'enverrais quelqu'un vous rendre vos cadeaux.

Que je puisse vous dire que vous me manquez n'a semble -t-il point d'impact sur ce que vous pensez de moi et sur mon caractère que vous devez sans doute trouver machiavélique et cruel. Je vais donc m'abstenir.

Que le Très Haut vous garde.

Fait en mon bureau à Périgueux, le XX ème jour du mois de Mai de l'an de Grâce MCDLXIII




Elle scella le pli, le fit partir et ferma la porte à clef, elle se siffla le verre de vin cul sec, retira ses bottes et déclencha le mécanisme qui menait à un petit salon privé dont la porte était cachée dans le mur, elle enleva sa robe et se laissa tomber sur la méridienne, en se couvrant d'une couverture en tentant de trouver le sommeil.
Shame
[ Poste de Police de Périgueux, aux aurores ]

Le Prévôt se réveille avec un battement d'ailes dans la figure. Il s'étire longuement, heureux, de ses longues nuits, à pouvoir récupérer un peu , du mandat précédent. Il repousse le pigeon trop encombrant.Plongé dans le noir du poste de Police de Périgueux, n'ayant pas d'autres lieux pour avoir un peu plus de confort que la paillasse délabrée, une couverture, il remue son visage contre son bras, sachant qu'il ne lui reste que peu de temps avant l'assaut des pigeons de la journée à venir. Il prend connaissance des longues lignes de la Comtesse, sans grande surprise:

Des explications sur ce qu'elle s'est déjà convaincue.

Etonné de sa réponse, nullement. Il lit les paragraphes. Un passage sur le mariage de Maths_law , un autre sur sa dernière venue à la Prévôté, un autre à l'inauguration à Segonzac, un autre sur les sentiments négatifs qu'il porte vis à vis d'elle révolus. Il baille à s'en décrocher la mâchoire.

C'est bien ce que je pensais, ils ont un tel égo, qu'ils ramènent tout à eux...Moi, moi, moi...Pourquoi es-tu si vilain avec nous...Tu ne nous aimes pas...Comme s'ils font dans le sentiment au Conseil.

Il ne supporte pas les actions non réfléchies, à la va vite, les déductions tirées sur uniquement des désirs et des envies d'impatience, qui peuvent créer bien des tensions, conflits qui auraient pu être épargnés, autant lui, par des actions anodines, soi disant aurait été à la limite de créer un incident diplomatique, autant bien d'autres les frise, et elle-même va au devant de relancer une guerre au sein du PA même.

Je pourrai en citer des exemples à la pelle mais elle viendra dire que ce n'est plus important, c'est du passé. Moi qui croyais qu'on tire ses erreurs du passé pour ne pas les refaire.

Le Prévôt n'a plus la confiance d'avant, elle n'entend plus, et ne veut plus entendre. Il n'est certes pas aussi intelligent que Tristan sur lequel, elle trouve appuie et conseil, et bien d'autres en ce Conseil. Pendant les 15 jours d'absence de celui-ci, elle avait su trouver réconfort, et bien plus, auprès du Prévôt. Les choses changèrent au retour de l'ancien PPC.

Ah oui, c'est vrai, je suis jaloux. J'avais oublié ce détail.

15 Jours... Comment dit-on ? Bouche trou...Voilà, c'est bien ça, il avait été un bouche trou, peut-être. Il n'en sait rien. En tout cas, ce qu'il remarque, depuis ses 15 jours, révolus, c'est qu'en effet, entre lui et la Comtesse, cela s'est dégradé. Et qu'elle a en effet, un regain d'énergie et de présence au sein du Conseil, en pleine forme. Et lui ? Lui, il se retrouve tout seul à être conseillé de se reposer. Pour quoi ? Pour se voir mit de côté, que ses idées et projets en commun de la Prévôté soit reprit en main à sa place et que ses décisions lui appartenant qu'à lui, uniquement à lui, puisqu'il en est le seul, à pouvoir les exprimer, soient exprimées à sa place ?

Doit-il crier à l'imposture ? A l'usurpation ?


Un jour, je t'aide. Le Lendemain, je te plante. Mon fardeau de tous les jours. Pallier aux manques de valeurs et de principes, et m'arranger pour que rien ne paraisse, et que tout soit normal, pour ne pas faire d'histoire. Que tout soit "nettoyé", de sorte, à ce que le PA ne soit pas davantage montré du doigt.

Et dans toutes ses remarques formulées de la main Comtale, c'est bien le cas. Pour cette raison qu'il s'est mit en recul sur bien des choses sans aucune animosité, ni négativité, puisqu'il s'est fait discret, n'a eu aucun propos ni comportement déplacé sur tous les éléments cités dans la lettre.

A priori, la Comtesse ne me connait pas du tout. Cela doit lui faire drôle, elle qui pensait avoir découvert mon mode de fonctionnement, ma nature profonde.

Il se retire toujours quelques jours pour apaiser les choses. Ce n'est pas nouveau. Se remettre en question. Il passe au-dessus de tout ça. Il a eu l'exemple du mois passé avec tous ses entretiens encore, et encore. Avec toutes ses sempiternelles accusations sans fondement. Ses réactions contradictoires d'un jour à l'autre sans explication, ni raison. Elle joue avec les réponses, telle un prévôt qui mène son enquête,une avocate qui instruit sa propre défense, un procureur acharné à accuser même sans preuve mais avec la suprématie d'être Régnante et de faire tout ce qui lui plait, un juge qui tranche selon ce qu'elle veut bien comprendre, supporter, ou non. Qui manie le verbe mais sans en avoir l'expérience sur le terrain.

Me lancer dans la gueule du loup ou pas...Pour la énième fois...

Maintenant qu'il connait l'exemple auquel, elle veut ressembler.

Le Prévôt est bien loin de ce qui peut-être écrit. Le pire au final, c'est sans doute, de penser que la Comtesse, et pas qu'elle au passage, ont pu songer, qu'il puisse penser, agir de la façon dont c'est décrit. Autant lire entre les lignes, et comprendre, que la concertation entre certains conseillers et la Comtesse a été assidue.


Cela en vaut-il la peine ?

Parce qu'il n'y aurait pas dans cette lettre, mot pour mot, ce qu'il avait eu, comme remarque, demande d'explication sur son comportement à divers lieux où Shame était apparu, invité ou non, par d'autres conseillers.

A croire qu'il se trouve à un Tribunal, suspecté, des pires intentions. Comment dirait le grand merdeux et simplet d'Avocat en PA " et la présomption d'innocence ?". Tiens d'ailleurs, qu'il relance le Bâtonier de l'Ordre des Dragons, songe-t-il, en se levant, cheveux dans les yeux. Une main pour relever un côté de son visage, dégagé un oeil, les pieds nus sur le plancher un peu pourrit, maladroit, dans son réveil. Un orteil se prend dans un pied de bureau, c'est la grimace de douleur, parce que le genre de mouvement idiot, qui vous met une journée, en vrac. Il se mord les lèvres, ferme les yeux, se retient de lâcher un cri, serre les mâchoires, la douleur lancinante pendant un bon moment:

Que ça mal, que ça fait mal...Faudra m'expliquer comment c'est possible, qu'un orteil soit aussi souple, pour autant se séparer de ses siens, aller s'écarteler contre les bords, coins et surfaces...

Il se tient, voûté sur le bord du bureau, une main en appuie sur un coin, froissant le courrier de la Comtesse entre ses doigts, l'autre main, poing serré devant ses lèvres, prêt à mordre dans la chair de toutes ses dents, de son index:

Un signe particulier ou bien le début d'une mauvaise passe...


Il pivote pour s'installer dans le fauteuil. Qu'il songe à une chambre. Depuis le temps qu'il est à Périgueux. Un regard vers les volets. Il a oublié de les fermer. Le jour est levé depuis un bon moment semble-t-il. Redressé bien droit, pour avoir, un semblant de présentation si doit y avoir de la visite, les dents serrées sous la douleur, il espère que personne ne fera son apparition au Poste de Police, sinon, pour sûr, qu'on irait se plaindre de l'accueil du Prévôt des Maréchaux, d'avoir un regard hostile, avec de mauvaises intentions:

Bien. Alors, allons-y...Soyons formel et coincé du cul...A croire qu'elle y prend goût...

Et de dicter à haute voix ce qui sera la missive à l'intention de la Comtesse, et d'écrire au fur et à mesure:

De Shame, Prévôt des Maréchaux du PA
A Keyfeya, Régnante du Périgord Angoumois

Objet: Livreur de Paris et paquets

Je viens de faire lecture de votre missive.Vous souhaitez que nous nous rencontrions à votre bureau.Dans ce cas, je me présenterai à votre bureau dans la journée à venir même.

Que le Très Haut vous garde.

Fait à Périgueux, le XX ème jour du mois de Mai de l'an de Grâce MCDLXIII

Shame, Prévôt des Maréchaux du PA.


Message envoyé dés que signé.
_________________
Shame
Un passage rapide, il n'a pas le temps. Le Prévôt accroche sans frapper à la porte ni rien. Il repart comme il est revenu.


_________________
Keyfeya
Et elle s'était retournée, sans cesse dans cette maudite méridienne, pour finir par s'enrouler dans la couverture et reprendre le travail sur les aménagements du château. Pas moyen de trouver le sommeil, c'est juste au petit matin qu'elle était allée se recoucher et avait dormi quelques heures quand son intendant avait frappé à la porte, bien trop tôt pour une personne qui n'avait trouvé Morphée que sur le matin.

Elle s'enroula dans la couverture de nouveau et avança en se tenant aux murs et le laissa entrer avant de refermer la porte à clef.

Elle avait fini par demander à Louis, son ami de prendre la place de l'intendant, ne congédiant pas forcément l'autre mais celui ci en avait assez de s'entendre houspiller parce que Key ne voulait pas qu'on l'appelle " Votre Grandeur". La Comtesse était plutôt du genre fermière que précieuse.


- Key...

Elle regarda Louis, pas encore très réveillée et se laissa tomber dans son fauteuil de bureau, pris de vertiges.

-Tu as dormi ici ? Pas beaucoup à ce que je vois ...tu as du courrier....Key ça ne va pas ?

- Fatiguée...c'est tout.

- Non tu es ...pâle...

Le très jeune forgeron, nouvellement intendant posa ses doigts sur le poignet de son amie, de celle qui l'avait recueilli dans son enfance et qui l'avait élevé, il compta les battements....

- Key tu as pris quelque chose ? Tu ...ça ne va pas ...ton coeur... Je te ramène à la maison !

- Non je n'ai rien pris....je dois travailler, lit moi les courriers.

- Non Key, je prends les courriers mais ...je te ramène à la maison...

Elle sentait son coeur cogner contre sa poitrine fortement et rapidement et cette sensation de nausée.... Elle ne répondit pas et Louis mit le courriers dans sa poche avant de la soulever dans ses bras et de quitter le bureau.
Alexiis
Alexiis hésitait depuis plusieurs jours
Il avait vu le changement de Bailli
Mais rien ....aucun changement!
cela l’embêtait de devoir se plaindre ! mais continuer ainsi n'était pas souhaitable!


Citation:

De nous, Alexiis, Commissaire aux Mines ,
A Vous, Keyfeya, Comtesse du Périgord,

Chère Comtesse,

J'ai constaté que vous avez effectué un changement dans l'équipe économique.
J'ai le regret de vous informé que cela a point résolu les soucis que je rencontre depuis déja des semaines entières!

En tant que CaM, aucun tableau quotidien n'est posté!
Sans cela je ne peux calculé la rentabilité de la mine d'or..
Je ne poste pas autant que je voudrai la rentabilité des mines espérant l'avoir mais comme je ne l'ai point je le fait quand même régulièrement.

Par ailleurs, j'habite Sarlat.
Une des spécificités de le ville est l'élevage de chévre.
Mais cela fait longtemps qu'il y en a plus de disponible au bailliage ..

J'ai déjà posé ces questions au nouveau Bailli salle économique.
sans obtenir de réponse ni la moindre réaction de sa part..
C'est pour cela que j'ose vous importunez...

Fort respectueusement

Alexiis

Rasta_kouette


La Castillonaise se promenait, fière comme Artaban, une affiche comtale entourait deux beaux poireaux qu'elle venait de récolter. On lui avait dit de venir avec, elle s'était précipité au potager et pour les protéger, elle les avait emballés avec la belle affiche qui lui donnait rendez-vous au conseil.
La gamine n'aurait jamais cru que la Comtesse la prendrait au mot, mais il fallait honorer ses engagements.
Elle s'était rendue au Château puis dans le bureau qui lui semblait le plus proche.
Il n'y avait personne, elle en profita pour s'installer dans le fauteuil qui faisait face au bureau, poussa les papiers qui l'encombrait et étala ses poireaux bien en évidence.
On ne lui avait pas dit combien elle devait en ramener, du coup elle n'en avait prit que deux.
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