Cmyrille
Quelques jours plus tard, il range un courrier dans un dossier.
Citation:
Bongour Conseillère,
Ce message va tenir lieu de mise au point pour la suite de nos travaux. Je vais essayer de ne pas faire ça trop "impérieux", mais ça va pas être simple.
Premièrement, vous avez parfaitement le droit de remettre en cause au Conseil le travail de vos collègues et du Comte quand ça ne vous semble pas adapté. Ça fait même partie des devoirs d'un conseillers selon moi.
Deuxièmement, vous avez également le "droit" d'en discuter en privé avec votre compagnon. Ne serait-ce que parce que de toute façon, personne ne peut vous en empêcher.
Mais, parce qu'il y a toujours un mais, à la suite de vos droits, je me permet de vous rappeler vos devoirs également en tant que Conseillère. Vous êtes tenue à la réserve et à la confidentialité sur les discussions et les documents auxquels vous avez accès en tant que Conseillère, lorsque ceux-ci ne sont pas publics. Et vous avez également le devoir, en tant que Conseillère, de veiller à la bonne marche du Comté et de ne pas le déstabiliser par vos actes.
Ainsi, passe encore que vous ayez démissionné en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire une première fois. Vous êtes revenue, il ne me semble pas que j'ai refusé votre aide, vous avez même un poste fixe au Conseil.
Mais sortir des documents du Conseil pour les fournir à un tiers qui n'y est pas autorisé, je ne pense pas que cela relève de vos droits et devoirs.
Le petit manège auquel vous vous prêtez avec le Sieur Kayden à la permanence du conseil (menaces, insultes, ultimatum et autres joyeusetés) ne relève en rien de vos droits ou de vos devoirs non plus.
Ce n'est rien de plus que de la déstabilisation du Conseil et du Comte. Vous ne m'aimez pas, soit. Vous n'aimez pas mon épouse, soit. Vous en voulez à Doc, soit. Mais ça ne justifie en rien de nuire à la bonne marche du Conseil, et par la même du Comté.
D'un point de vue plus personnel, je n'ai pas de conseils à vous donner concernant vos fréquentations. Et je n'en ai pas la moindre envie d'ailleurs. Par contre, et ça c'est un point crucial, elles ne doivent en rien influer sur la qualité de votre travail ou de votre implication. Vous vous êtes engagée, en participant à une liste d'élection comtale, à vous mettre au service du Conseil et du Comté. Ne perdez pas cela de vue pour satisfaire les projets ou les ambitions de votre compagnon, quels qu'ils soient.
Je suis plutôt du genre à croire à la seconde chance. Vous en avez eu une, par un coup du sort dont je ne suis d'ailleurs pas encore convaincu de la raison. Je vous l'ai accordée de bonne grâce et vous ai réintégrée au Conseil sans rechigner. Ne me le faites pas regretter, vous en seriez probablement la plus gênée. Et je me permets, en point final de ce courrier, de vous informer que, votre procès pour Haute-Trahison étant en cours, vous ne risquez aucune nouvelle accusation sous cette appellation. Cependant il y a à la disposition du Comte des outils tout aussi déplaisants pour sanctionner tel ou tel comportement. Ainsi, ne perdez pas de vue ce que nous avons tous à gagner à travailler conjointement et ce que nous aurions tous à perdre en cas de nouveaux soucis.
Fait le 4ème jour du mois d'Août de l'an 1464 à Bergerac,
Cmyrille, Comte du Périgord et de l'Angoumois.
PS: Une copie de ce courrier sera disponible dans mon bureau, au Conseil.
Ce message va tenir lieu de mise au point pour la suite de nos travaux. Je vais essayer de ne pas faire ça trop "impérieux", mais ça va pas être simple.
Premièrement, vous avez parfaitement le droit de remettre en cause au Conseil le travail de vos collègues et du Comte quand ça ne vous semble pas adapté. Ça fait même partie des devoirs d'un conseillers selon moi.
Deuxièmement, vous avez également le "droit" d'en discuter en privé avec votre compagnon. Ne serait-ce que parce que de toute façon, personne ne peut vous en empêcher.
Mais, parce qu'il y a toujours un mais, à la suite de vos droits, je me permet de vous rappeler vos devoirs également en tant que Conseillère. Vous êtes tenue à la réserve et à la confidentialité sur les discussions et les documents auxquels vous avez accès en tant que Conseillère, lorsque ceux-ci ne sont pas publics. Et vous avez également le devoir, en tant que Conseillère, de veiller à la bonne marche du Comté et de ne pas le déstabiliser par vos actes.
Ainsi, passe encore que vous ayez démissionné en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire une première fois. Vous êtes revenue, il ne me semble pas que j'ai refusé votre aide, vous avez même un poste fixe au Conseil.
Mais sortir des documents du Conseil pour les fournir à un tiers qui n'y est pas autorisé, je ne pense pas que cela relève de vos droits et devoirs.
Le petit manège auquel vous vous prêtez avec le Sieur Kayden à la permanence du conseil (menaces, insultes, ultimatum et autres joyeusetés) ne relève en rien de vos droits ou de vos devoirs non plus.
Ce n'est rien de plus que de la déstabilisation du Conseil et du Comte. Vous ne m'aimez pas, soit. Vous n'aimez pas mon épouse, soit. Vous en voulez à Doc, soit. Mais ça ne justifie en rien de nuire à la bonne marche du Conseil, et par la même du Comté.
D'un point de vue plus personnel, je n'ai pas de conseils à vous donner concernant vos fréquentations. Et je n'en ai pas la moindre envie d'ailleurs. Par contre, et ça c'est un point crucial, elles ne doivent en rien influer sur la qualité de votre travail ou de votre implication. Vous vous êtes engagée, en participant à une liste d'élection comtale, à vous mettre au service du Conseil et du Comté. Ne perdez pas cela de vue pour satisfaire les projets ou les ambitions de votre compagnon, quels qu'ils soient.
Je suis plutôt du genre à croire à la seconde chance. Vous en avez eu une, par un coup du sort dont je ne suis d'ailleurs pas encore convaincu de la raison. Je vous l'ai accordée de bonne grâce et vous ai réintégrée au Conseil sans rechigner. Ne me le faites pas regretter, vous en seriez probablement la plus gênée. Et je me permets, en point final de ce courrier, de vous informer que, votre procès pour Haute-Trahison étant en cours, vous ne risquez aucune nouvelle accusation sous cette appellation. Cependant il y a à la disposition du Comte des outils tout aussi déplaisants pour sanctionner tel ou tel comportement. Ainsi, ne perdez pas de vue ce que nous avons tous à gagner à travailler conjointement et ce que nous aurions tous à perdre en cas de nouveaux soucis.
Fait le 4ème jour du mois d'Août de l'an 1464 à Bergerac,
Cmyrille, Comte du Périgord et de l'Angoumois.
PS: Une copie de ce courrier sera disponible dans mon bureau, au Conseil.