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[DIPLOMATIE] Bureau du Chancelier

Cmyrille
- Merci pour ces recherches. Il y a de fortes chances que nous mettions en œuvre ce traité dans les jours qui viennent du coup.

Sinon, pourriez-vous me faire un rapide bilan de vos activités de cette quinzaine s'il vous plait. Rien de forcément très détaillé hein.
Chevalier16


Votre Grandeur, je vous fournirai dans les plus brefs délais le bilan demandé. Comme j'ai la chance de ne plus être seul à la Chancellerie, je souhaiterais m'enquérir auparavant du bilan des autres diplomates pour qu'il soit global.

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Chevalier16

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Chevalier16
Votre Grandeur,

Etant actuellement en mission pour le Comté à l'extérieur du Périgord-Angoumois, et ne sachant pas quelle est la date limite pour déposer mon bilan, je vous adresse celui que j'ai sous la main et qui pourrait éventuellement être complété par les informations des autres diplomates que j'ai sollicités.



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Cmyrille
- Et bien, faisons un échange de bons procédés. Voici ce que j'ai pour vous, cela vient directement de la Duchesse de Touraine.

Chevalier16
Cmyrille
Il entre et s'installe dans le fauteuil faisant face au bureau du Chancelier. Cette fois, il ne se laissera pas détourner par une urgence ou une autre. Il a prévu deux bouteilles de Bergerare offertes par Mamie Lulu, il est paré à attendre le Chancelier pour s'entretenir avec lui.
Chevalier16
Le Chancelier qui venait d'accomplir une mission pour le Comté avec sa Grandeur Matpel était juste arrivé à Angoulême qu'il se précipita sur les instances accumulées durant son absence et requérant sa signature.

Il signa deux lettres de félicitations à de nouvelles régnantes puis entra dans son bureau pour y apposer son cachet.

.


Ouf, encore une bonne chose de faite.


Soudain, dans un des grand fauteuil de la chancellerie, il crut deviner une forme humaine.


Il s'approcha et reconnu le Comte.
Il s'inclina respectueusement.

Votre Grandeur, mes respects du soir.

J'avoue que vous m'avez surpris. Que me vaut l'honneur de votre visite ? Rien de grave, j'espère.

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Cmyrille
Il s'y est tenu. Il a attendu le Chancelier jusqu'à ce qu'il passe par le château. Bon, il s'est aussi tenu à utiliser le ravitaillement, du coup y'a un cadavre de poire au pied du fauteuil et une deuxième bien entamée sur ses genoux. Et lui il ronque. Petit filet de bave qui s'échappe de la bouche, mouvement hiératiques du au sommeil agité par l'alcool et tout le toutim.

Et le réveil en sursaut aussi. Très important le réveil en sursaut.
Qui intervient ici au moment où le Chancelier entre dans son bureau pour vaquer à ses affaires. Le temps que Cmyrille émerge, le voilà déjà qui l'a repéré et lui présente ses respects.

"Garder contenance. Surtout, garder contenance." Et s'extraire du fauteuil aussi.


- Bongour Excellence.
Ben l'honneur vous est valu que... Hein. Voilà.
...
Déjà.
Pis j'aime bien passer vous voir. Picoler un coup, tout ça...
Enfin là, manifestement, le serviteur qui m'a apporté la bouteille s'est servi au passage.


Il agite la bouteille pour en montrer le volume déclinant.

- Non pis euh... J'avais un truc à vous demander aussi. Voilà. C'était ça au départ. Un truc.
...
Oui donc, voilà. Ce serait bien d'envoyer un courrier de remerciements à la Guyenne et au Poitou. Pour les échanges commerciaux récents. Leur montrer qu'on a apprécié leur aide, et surtout leur fer, comme ça à l'avenir ils y reviendront peut-être de bonne grâce.


Il finit par se réinstaller dans le fauteuil, parce que bon, il est tard. Et il a des journées de taré dernièrement. Et surtout... Il est bourré.

- Pis euh... Installez-vous donc. Faut qu'on parle !

Oui, même bourré, il arrive à la sortir d'une traite cette phrase. Vous savez, la phrase juste assez impérieuse pour s'imaginer qu'on a fait une connerie. Et puis bien courte en plus, comme ça on ne sait pas ce qui va nous arriver derrière la nuque.

- C'est au sujet de votre recrutement.
Chevalier16
Le Comte avait l'air "dix vins", enfin "divin" et le chancelier était plutôt "deux vins", enfin "devin" devrions nous dire.

Votre Grandeur, c'est toujours un plaisir de vous voir et vos visites sont un honneur pour nous.

Voulez-vous que je fasse fouetter le malotru qui a fait évaporer le délicieux nectar de votre divine bouteille ?

J'avais pourtant donné des consignes très précises dans la perspective de votre venue.

Pour ce qui concerne les courriers à la Guyenne et au Poitou, il sera fait dans les meilleurs délais selon votre bon plaisir.

En ce qui concerne le recrutement à la chancellerie, j'avais comme un présentiment que vous souhaiteriez m'en parler.


Chevalier s'assit en face du Comte ainsi qu'il l'y invitait après avoir approché près de ce dernier la petite table avec sa pyramide de chocolats entourée de quelques belles bouteilles qui faisaient penser à une garde rapprochée.

Je suis toute ouïe votre Grandeur.

* édition pour orthographe
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Chevalier16
Pendant que le Comte savourait une lichette de vin "Mouton de Roche Hill" et un chocolat de "Roche Haie", Chevalier16 rédigea prestement les deux lettres commandées par sa Grandeur.
Il attendit que le Comte fut disponible et enchaîna.

Votre Grandeur puis-je vous soumettre avant de les transmettre ces deux lettres de remerciement comme vous le souhaitiez ?

Il lui tendit les parchemins :

Cmyrille
Tout en dépaquetant son énième Roche Haie de chez Frère Ro, il jette un œil aux courriers rédigés par Chevalier.

- Ch'est tout à fait cha oui. On a de nouveau une Chanchellerie, faut ch'en chervir.


En fait, faudrait qu'il cesse de venir voir Chevalier. Il en ressort toujours avec le sentiment d'avoir pris 15 livres. Puis il enchaîne sur la raison majeure de leur présence dans ce bureau.

- J'aimerai vous parler du couple infernal. Kayden et Marie. Pas que ça m'enchante hein, mais bon, faut en passer par là...

Bon, comme je vous l'ai dit lorsque vous l'avez choisi comme second, je n'ai que très peu de confiance en les capacités et l'intégrité du Vice-Chancelier. Mais en théorie, ce que je pense de la personne ne doit pas entraver le travail de la Chancellerie.

Là où par contre je vous encourage à endosser votre rôle de supérieur, c'est pour le recadrer le pépère... Nan parce que vous devez tout de même être mis au courant que votre Vice-Chancelier a pris un malin plaisir, lors de l'étape sarladaise de la tournée comtale, à insulter vertement une simple citoyenne périgourdine, ce qui n'est déjà pas très propre-propre. Mais il en a fait de même avec des représentants du Conseil, à savoir Orkaange qui était alors CaC et moi-même, le Comte.

Bon, passe encore qu'il ne puisse pas encadrer les personnes, ça en soit c'est pas bien grave, et c'est réciproque. Mais là où le bât blesse, c'est le manque de respect à la fonction qu'il a montré et même à une simple citoyenne. En tant que diplomate, il ne peut se permettre ce genre de choses. Pas plus qu'il ne peut en appeler à la révolte à Sarlat lorsque les décisions du Conseil ne lui plaisent pas ou que nous n'écoutons pas ses fantaisies économiques.


Il fait une pause, pour manger un nouveau Roche haie. Puis reprend.

- Bon moi, à votre place, je lui aurais mis un gros taquet dans sa mouille hein. Il en est d'ailleurs pas passé loin à Sarlat. Mais je ne suis pas diplomate. Donc je sais pas, essayez de trouver une manière plus douce de le ramener dans le droit chemin. Ou pas d'ailleurs. Vous gérez vos équipes. Mais bon, fallait quand même vous prévenir.

Foutus rochers, c'est addictif. Nouvelle pause goût noisettes-chocolat au lait.

- Ah et il est en train de recruter sa compagne aussi, Marie du Lourdou, noble périgourdine certes, mais relaxée pour Haute-Trahison et double démissionnaire du Conseil en moins d'un mois. Et à peu près aussi charmante et polie que son compagnon. Un vocabulaire à base de mots fleuris envers les citoyens elle aussi, même si elle se retient mieux face à un fonctionnaire. Niveau représentation hein...
Chevalier16
Le chancelier n'était pas particulièrement à l'aise. Que répondre à cela ?

Je n'étais pas au courant de l'ensemble de ces incidents mais j'ai eu vent de discussions animées concernant les activités comtales.

J'avais donc déjà rappelé au Vice-Chancelier que notre rôle ne devait pas interférer dans les affaires internes du comté sauf demande express de votre Grandeur et bien sûr hors celles touchant la chancellerie ou les affaires extérieures.

Cette règle vaut bien évidemment pour tous les diplomates, moi compris, d'autant qu'elle n'est pas propre au Périgord-Angoumois.

Pour les candidats à la Chancellerie, j'ai bien conscience qu'il s'agit de personnes ayant une forte personnalité mais ce sont aussi des nobles ayant des caractéristiques d'excellent niveau et je pense que s'ils canalisent leur énergie uniquement sur leurs nouvelles fonctions lorsqu'ils auront appris un peu plus le langage diplomatique, le Périgord-Angoumois n'aura qu'à se louer de leurs services car son rayonnement devrait s'en trouver accru.

Pour ma part, je suis déjà content d'avoir du renfort et regrette d'ailleurs qu'il n'y en ait pas plus car bien des postes et non des moindres sont encore vacants.


Chevalier16 remplit le verre du Comte et se servit lui aussi généreusement.
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Chevalier16
Pendant ce temps, un page vint apporter une missive.

Décidément, il n'y a pas moyen de boire tranquillement ici. Il se passe toujours quelque chose à la chancellerie.

Votre Grandeur, le message que l'on vient de m'apporter vous concerne directement.

Voulez-vous que je vous le lise où préférez-vous le faire vous -même ?

On vient de m'informer que son Excellence Missanges est dans nos murs. Je vais la recevoir comme il convient après notre entretien.



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Cmyrille
- Nan mais j'entends bien. C'pour ça que je vous en parle à vous et pas directement à eux hein.
Mais bon, ça m’embêterait de devoir en arriver à leur coller moi-même des coupes de pieds au cul quoi.
...
Quoique...
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