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[DIPLOMATIE] Bureau du Chancelier

Charlyelle
Chancelière qui s'en revient de la chancellerie et trouve la comtesse à la porte de ce bureau-ci. D'un geste ferme elle ouvre la porte l'invitant à entrer et pénétrant à sa suite.

" - Le bonjour Votre Grandeur. Entrez, je m'en reviens tout juste de la chancellerie où j'ai un entretien avec un postulant à la charge de vice-chancelier. Vous tombez bien j'aimerai avoir votre avis sur cette personne, tant soit-il que vous connaissiez le sieur Severin de Montbazon-Navailles."
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Keyfeya
Key entra et s'installa sur le premier fauteuil venu, elle croisa les jambes et tenta de se rappeler de ce Severin.

Bonjour votre Excellence !

Hum, j'avoue ne l'avoir jamais croisé à proprement parlé votre Severin, a-t-il quelque chose à voir avec Pertacus de Montbazon Navailles, l'ancien Comte?

Par contre ce que je sais c'est que le Sieur s'est proposé pour rejoindre son Altesse Azhaar de Montestier, vous vous souvenez de la lettre que j'ai reçu sans doute? Il part d'Angoulême pour le rejoindre avec un autre volontaire...Cela ne pose-t-il pas problème pour être vice chancelier?

Avez vous eu un entretien avec lui? Si oui comment cela s'est il passé?

Avez vous eu d'autres candidats ? Comment se passe votre recherche ?


Après cette multitude de questions, elle en revint au sujet de sa visite.

Je voulais vous demander où nous en étions au sujet de cette alliance avec le Poitou et la Guyenne? Je me demandais s'il ne serait pas plus rapide de réunir les Comtes et Comtesses, Ducs et Duchesses, comme je le fais avec le Comte du LM, que nous puissions poser à plat cette alliance et trancher dans le vif si j'ose dire... En chancellerie du PA par exemple.
Charlyelle
J'écoute. Et moi qui suis pointilleuse au sujet de la diplomatie et de son fonctionnement, je réfléchis un moment. Mais ce ne serait pas moi si je ne reprenais pas certaines choses en les remettant dans le contexte.

" - Pour ce qui est du candidat au poste de vice-chancelier, j'ignore s'il est apparenté à l'ancien comte, je ne lui ai pas posé la question tout simplement parce que j'estime que cela n'entre pas en ligne de compte dans notre entretien. Je suis en train de clôturer l'entretien le concernant. Et le fait qu'il aille rejoindre Azhaar n'est pas du tout un problème bien au contraire. Etant donné que j'estime qu'un diplomate a l'occasion de faire un travail bien plus en profondeur quand il se trouve confronté lui même au terrain que s'il reste cloîtré au sein de la chancellerie. Severin étant un ancien ambassadeur en Bourgogne notamment, je compte non seulement le nommer vice-chancelier puisque notre entretien me laisse à penser qu'il s'acquittera parfaitement de sa tâche mais il m'a également assuré avoir le temps nécessaire pour prendre en charge le Consulat du Centre. Ce qui est une très bonne chose puisqu'un traité est en cours de discussion avec la Bourgogne.

Ensuite je pense qu'il est bien de ne pas précipiter la charrue avant les boeufs. Je veux simplement dire par là qu'en Limousin, le conseil ducal a changé. C'est une Comtesse qui vient d'être élu.
Pour ce qui concerne les travaux sur l'alliance, il me semble plutôt plus judicieux et respectueux envers les diplomates en charge, soit les chanceliers et chambellans et le consul chargé du dossier pour le PA de s'entretenir déjà entre eux et travailler à l'élaboration d'un traité. Brouillon de traité qui est ensuite présenté par chacun des chanceliers et chambellan à leurs régnants respectifs. Et là oui, il y a possibilité de réunir les régnants afin de finaliser le projet.
Cela me parait bien plus constructif et surtout c'est le rôle des chanceliers et chambellans. Parce qu'il faut tout de même prendre en compte que les diplomates ne changent pas tous les deux mois. Et que les régnants si. Et qu'un traité ne se boucle pas à toute vitesse, surtout lorsqu'il concerne une Alliance entre quatre régions différentes. Tous les points doivent être discutés. Entre les différents diplomates en charge des chancelleries et ambassade et ensuite avec les régnants.
Travailler efficacement oui. Travailler à toute vitesse pour boucler une Alliance qui pourrait être remise en question d'ici quelques semaines parce que l'un des régnants suivants trouvera à redire sur un point, je trouve cela un peu limite.
Autant prendre le temps de faire les choses correctement, même si cela prend une ou deux semaines de plus. Cela fait deux années que les tractations sont en cours je crois que l'on est plus à quelques jours près désormais."

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Charlyelle
" - Comtesse, voici les traités actuellement discutés avec la Bourgogne. De leur côté ils sont d'accord, je viens vous les soumettre afin d'avoir votre avis. Ricco en tant qu'ancien vice-chancelier avait longuement discuté ces traités, c'est donc la finalisation que je vous présente. Un traité de coopération judiciaire ainsi qu'un traité de coopération économique."


Citation:

Traité bilatéral de coopération judiciaire liant le Duché de Bourgogne et le Comté du Périgord


Art. 0 - Du préambule
Les parties contractantes, dépositaires de la Justice, conscientes de la nécessité et de leur devoir d'assurer à leurs citoyens la sécurité à laquelle ceux-ci sont en droit d'aspirer en tant que sujets loyaux, déclarent vouloir régir leurs relations en matière judiciaire de manière réciproque, suivant les termes énoncés ci-après/ci-dessous.

Art. 1 - De quelques définitions
Le suspect est toute personne soupçonnée d'avoir commis une infraction dans l'une des provinces signataires.
La province plaignante est la province dans laquelle le suspect est soupçonné avoir commis l'infraction.
La province détentrice est la province où se trouve le suspect.

Art. 2 - De la compétence de la cour de justice de la province plaignante
Afin d'éviter toute confusion entre les différentes législations applicables, les parties contractantes s'accordent sur le fait que toute infraction doit être jugée par la cour de la province plaignante.
Par dérogation aux limites territoriales des cour de justice, les parties contractantes acceptent de lancer des procès et rendre des verdicts pour des faits non établis sur leur territoire, en les reconnaissant valides au regard du droit local.

Art. 3 - De la tenue du procès
Le procureur de la province plaignante dresse un acte de mise en accusation; le procureur de la province détentrice lance le procès à partir de cet acte.
Deux témoins peuvent être cités par le procureur de la province plaignante et par l'accusé, tous les témoignages doivent être communiqués par courrier par le procureur de la province détentrice à la province plaignante (juge et procureur).
Le réquisitoire est établi par le procureur de la province plaignante et ensuite transmis à son homologue de la province détentrice.
Le verdict est rendu par le juge de la province plaignante et ensuite transmis à son homologue de la province détentrice.

Art. 4 - De la reconnaissance du verdict
Les parties contractantes reconnaissent le jugement rendu par la cour de la province plaignante comme étant parfaitement valide et incontestable par le suspect dans la province détentrice.
Afin d'assurer l'efficacité de la sanction éventuellement prononcée, la cour de la province détentrice est tenue d'appliquer la décision rendue par la cour de la province plaignante.

Art. 5 - De l'engagement des parties
Le retrait du traité peut se faire à tout moment, par simple notification officielle.

Art. 6 - Des litiges
Les litiges éventuellement nés de l'application du présent traité sont de la compétence de la Cour d'Appel. Il est expressément convenu que le dossier sera défendu par les magistrats de la province plaignante.


[i]Rédigé & scellé le ??? de l'an de grâce MCDLXIII, A ??


Citation:
Traité de Coopération Economique le Duché de Bourgogne et le Comté du Périgord

Nous, les hautes autorités Comtales et Ducales du Périgord et de la Bourgogne fortes de notre volonté de nous unir dans une coopération sans cesse plus approfondie entre nos divers peuples. Conscients de l’importance d’entretenir des relations commerciales cordiales, avons décidé le traité suivant :

Art.1 :Le comté du Périgord et le Duché de Bourgogne se reconnaissent mutuellement comme partenaires commerciaux privilégiés et s’engagent à se communiquer par le biais de leurs Commissaires au Commerce respectifs les offres et les demandes dont-ils pourraient faire l’objet.

Art.2 :Le comté du Périgord et le Duché de Bourgogne s’engagent à apporter sécurité et assistance à leurs marchands ambulants respectifs dans le cadre des missions qui leurs sont confiées par l'un ou l'autre.

Art.3 :Les marchands ambulants des provinces signataires disposeront de l'immunité sur le sol de leur province d'affectation et ne pourront pas être poursuivis. Cette immunité pourra être levé par le Duc ou Comte pour lequel il était en voyage.

Art.4 :Le comté du Périgord et le Duché de Bourgogne par le biais de leur Conseil Ducal et comtal s’engagent à faciliter l’entrée des marchands ambulants de la Bourgogne et du Périgord sur leur territoire respectif en leur envoyant un laissez-passer (s’il est nécessaire en fonction de l’état des frontières) dès leur noms connus et ce, avant le début de la mission commerciale. De plus, les douaniers du Périgord et de la Bourgogne devront être mis au courant afin de ne point envoyer de courriers superflus.

Art.5 : Pour raison de sécurité, le Comté ou Duché au sein duquel se trouverait un ou plusieurs marchands ambulants peut demander leur départ. Ils auront alors une semaine pour quitter le territoire.

Ce traité prend effet dès sa signature et jusqu'à abrogation pour partie ou en totalité et éventuellement ré-écriture des présents accords ou résiliation par l'une ou l'autre des parties après accord commun à défaut d'être reconnu caduque.

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Keyfeya
Oui, je suis d'accord, même si pour moi l'article 3 du traité de coopération économique ...enfin personnellement si un de nos MA fait une connerie sur le sol de Bourgogne, j'entends qu'il soit jugé.
Charlyelle
Alors dans ce cas je vais en faire part à nos collègues diplomates de Bourgogne et nous allons modifier cette clause-ci.
Merci d'avoir donné votre avis, je vous rapporterai les traités pour accord et signature une fois ceci modifié et accepté par les Bourguignons.

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Keyfeya
D'accord. Très bien.
--Louis...e
Dame Charlyelle....Key me transmet un courrier pour vous, elle dit qu'elle va lui répondre mais qu'elle préfère vous transmettre quand même la copie. Elle pense qu'elle a fait sa petite impression chez les feudataires.

Il sourit.

Du coup, elle se demande si y a des traités en cours avec la Gascogne?


Wallerand a écrit:
Citation:


A Keyfeya Romanov, Régente du Périgord-Angoumois,
De Guillaume de Bruck, quatrième du nom, Duc de Gascogne,

Salut et paix.
    Par la présente, nous vous adressons nos sincères félicitations pour votre reconduction à la tête du Conseil comtal du Périgord-Angoumois. Nous vous souhaitons que ce mandat s'avère aussi fructueux pour votre province que le précédent, et que la prospérité résultante inscrive dans toutes les mémoires les hauts-faits que vous aurez accomplis.

    Nous serons heureux de raffermir les liens unissant la Gascogne au Comté du Périgord-Angoumois. Vous trouverez auprès de nous, dès que le besoin s'en fera sentir, écoute et soutien, et vous pouvez compter sur notre aristotélicienne amitié.

    Que Dieu vous garde.


Rédigé et scellé à Mont-de-Marsan, le 24 mai 1463.



Shame
Le Prévôt des Maréchaux fait une halte au bureau de la Chancelière. Il eût un doute sur un courrier. Pour s'en assurer, il préfère se renseigner. Il y va sans grande conviction, il en a besoin de vérifier, pour son rapport à remettre. Deux coups discrets contre la porte pour ne pas déranger forcément.
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Charlyelle
Chancelière toujours en veille dans l'un ou l'autre de ses bureaux, en l'occurrence celui-ci, qui entend frapper.

" - Entrez !"

Et se tournant vers l'intendant.

"- Il n'y a pas de traités en cours avec la Gascogne, néanmoins je peux demander au consul en charge de s'en occuper avec son homologue, il est là pour cela et je peux également prendre moi-même contact avec le chef de la diplomatie de la Gascogne, son Excellence Wallerand."
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Shame
Le Prévôt ouvre la porte, s'avance un peu:

Bonjour

Il reste en suspend, ne sachant, s'il peut intervenir.

Chat échaudé craint l'eau. Que par trop de fois.

Il prend des précautions pour chaque entrevue.

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Charlyelle
J'aperçois le prévôt qui entre dans le bureau et je le salue également.

" - Bonjour Shame. Entrez. En quoi puis-je vous aider ?"
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Shame
Il s'avance un peu plus, incline de la tête:

J'ai besoin de vos conseils. C'est surtout que je voudrai bien renseigner si la question vient à m'être posée. Nous avons levée La Loy Martiale depuis le 02 Mai 1463.

Est-ce que cela a un impact avec l'état des Frontières ? La Loy Martiale ne définit pas l'ouverture ou la fermeture des frontières, seulement, l'attribution de Laissez-Passer ou non ou bien sa levée met d'office les frontières ouvertes ?


Il se mord les lèvres, essaie d'être compréhensif, du mieux, qu'il peut.
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Charlyelle
J'écoute avec attention puis je lui réponds simplement car j'ai bien compris de quoi il en retourne.

" - En effet la loy martiale est levée, mais c'est à la comtesse et uniquement à elle de décréter si oui ou non les frontières sont ouvertes ou pas suite à cette mesure. La levée de la loy martiale n'entraine pas obligatoirement une ouverture des frontières. Les deux choses sont distinctes.
J'espère avoir pu répondre clairement à vos interrogations."

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Shame
Il hoche de la tête:

C'est parfait. Je ne savais pas et beaucoup, à priori, non plus. Merci. Bon courage et bonne continuation, Excellence.

Un sourire, incline de la tête, puis quitte le bureau.
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