Blanche_alienor
Corps dominé par le miens, j'offre une danse aux notes de luxure à mon cavalier du moment. Il est là, allongé sur le dos, les mains venant à la perte de mes courbes que je n'ai volontairement pas dénudés dans leur globalité. La robe de nuit aux couleurs de sables humide laisse percevoir la rondeur de ma poitrine, piquée par les monts ardemment travaillés par les doigts masculins au doigté savoureux ; autant qu'elle laisse au regard avide et coupable le Grâal se découvrir par la grande fente de la toilette, uniquement tenue fermée sous la poitrine. Lâchement, je bascule le buste contre le sien, incitant les paluches à venir à ma croupe, comme pour qu'à deux nous orchestrions le ballais final. Dextre se niche dans les cheveux bouclé, se refermant sans délicatesse aucun, et en réponse : il m'offre la rencontre plus claquante de nos corps. L'inondation de chaleur traverse le bas ventre, puis remonte dans en mon sein comme une armée de fourmis chatouilleuses ; signal interne que bientôt, le glas du plaisir sonnera. Ardeur aux lèvres, j'emprisonne les masculines dans des soupires qui m'échappent autant qu'ils me ravissent, car, échange de bon procédé, je le sentais lui aussi s'ouvrir à la démence qui nous liait. Lui d'abord, dans un accoue singulier qui se marie à mes courbes, les mains agressant ma croupe, puis moi, dans un sourire satisfait et reconnaissant.
Trop longtemps j'ai été absente. Le temps courrait et ne m'attendait pas. Ma quatorzième année s'était vu noyée par des maladies en tout genre ; la faute peut-être à un amant trop ouvert au dit pécher de chair. Il m'avait ouvert la voix ; être seconde dans la vie de quelqu'un était quelque chose de magnifique. Fallait-il seulement que je ne trouve le bon. Car des amants, du haut de ma petite jeunesse, je peux encore les compter. Bien moindre pourtant, ils m'auront tous apporter un cadeau à mon apprentissage du monde. D'abord, l'ignorance. Qu'importe les regards que l'on me lance, je suis Blanche Aliénor d'Ivret, Maîtresse parmi les femmes, et non pas catin. Si certaines pensait de moi cela, j'en riais. Il est plus simple de penser que je m'offre au premier venu, pour noyer sa peur. Mais il n'en est rien. Je m'offre à qui m'offre de lintérêt, et à plus de raison, sur une longue durée. Le premier, fut un vieux Marquis. A vrai dire, il n'était pas répugnant. Il avait son charme et son influence, dans cette partie de France presque oubliée du monde. Du temps du bordel que tenait la maternelle, je l'avais déjà vu, plusieurs fois. C'était un de ses nobles qui se refusait à un mariage arrangé, mais aussi à créer des bâtards à tour de bras. Alors, il allait là où, ma mère avait instaurer certaines règles qui avaient bons échos : une tisane, après chaque échange. Il était hors de question que le bordel ne se transforme en hébergement de jeunes femmes en détresse, un gosse sur les bras.
Puis, un riche bourgeois ; parfumeur, avide lui des richesses en tout genre. C'est sans nul doute de lui, que je tiens tout mes goûts. Tant pour les senteurs, que pour les beautés du monde. L'un dans l'autre, la richesse et la luxure se mariait, si l'on parvenait à trouver le bon équilibre pour ne pas passer dans le monde des cuisses trop légères. Peut-être suis-je dans le fond, un homme ? Ceux la même qui use de droit sur les femmes, et que l'on ne juge pas pour autant de catin pour ces actes. Les aristotéliciens ne disent-ils pas, que seul Dieu peut les juger ?
La tignasse rousse que j'aime tant vient reposer sur mon épaule, et déjà je quitte la présence de l'amant. Ceci était sans l'ombre d'un remord, notre au revoir à chacun. Si jusque présent je m'étais tenue à une vie de petite bourgeoise bien rangée, il était tant pour moi, d'être de ces femmes de la cours, dans une de celle qui est mienne. La robe de nuit est gardée, quand bien même la chaleur qui en fut imprégner, j'étais ici chez moi.
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Trop longtemps j'ai été absente. Le temps courrait et ne m'attendait pas. Ma quatorzième année s'était vu noyée par des maladies en tout genre ; la faute peut-être à un amant trop ouvert au dit pécher de chair. Il m'avait ouvert la voix ; être seconde dans la vie de quelqu'un était quelque chose de magnifique. Fallait-il seulement que je ne trouve le bon. Car des amants, du haut de ma petite jeunesse, je peux encore les compter. Bien moindre pourtant, ils m'auront tous apporter un cadeau à mon apprentissage du monde. D'abord, l'ignorance. Qu'importe les regards que l'on me lance, je suis Blanche Aliénor d'Ivret, Maîtresse parmi les femmes, et non pas catin. Si certaines pensait de moi cela, j'en riais. Il est plus simple de penser que je m'offre au premier venu, pour noyer sa peur. Mais il n'en est rien. Je m'offre à qui m'offre de lintérêt, et à plus de raison, sur une longue durée. Le premier, fut un vieux Marquis. A vrai dire, il n'était pas répugnant. Il avait son charme et son influence, dans cette partie de France presque oubliée du monde. Du temps du bordel que tenait la maternelle, je l'avais déjà vu, plusieurs fois. C'était un de ses nobles qui se refusait à un mariage arrangé, mais aussi à créer des bâtards à tour de bras. Alors, il allait là où, ma mère avait instaurer certaines règles qui avaient bons échos : une tisane, après chaque échange. Il était hors de question que le bordel ne se transforme en hébergement de jeunes femmes en détresse, un gosse sur les bras.
Puis, un riche bourgeois ; parfumeur, avide lui des richesses en tout genre. C'est sans nul doute de lui, que je tiens tout mes goûts. Tant pour les senteurs, que pour les beautés du monde. L'un dans l'autre, la richesse et la luxure se mariait, si l'on parvenait à trouver le bon équilibre pour ne pas passer dans le monde des cuisses trop légères. Peut-être suis-je dans le fond, un homme ? Ceux la même qui use de droit sur les femmes, et que l'on ne juge pas pour autant de catin pour ces actes. Les aristotéliciens ne disent-ils pas, que seul Dieu peut les juger ?
La tignasse rousse que j'aime tant vient reposer sur mon épaule, et déjà je quitte la présence de l'amant. Ceci était sans l'ombre d'un remord, notre au revoir à chacun. Si jusque présent je m'étais tenue à une vie de petite bourgeoise bien rangée, il était tant pour moi, d'être de ces femmes de la cours, dans une de celle qui est mienne. La robe de nuit est gardée, quand bien même la chaleur qui en fut imprégner, j'étais ici chez moi.
- Il est temps que tu partes, Richard. La page se tourne, le reste m'attends.
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