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[RP] "Au boudoir de soi" maison close

--Les_filles_du_boudoir
[Avec Emrik]

Lucinda et Amélie s'étaient installées de chaque côté de leur client. Elles aimaient travailler ensemble toutes les deux. Au fil des jours, elles avaient lié une vraie complicité. Voyant leur client boire au goulot, Lucinda, la moins timide l'imita et passa la bouteille à son amie.

Lucinda lui sourit alors qu'il la dévisageait.


Vous pouvez toucher aussi, à moins que vous soyez timides et qu'il faille vous aider ?


Lucinda attrapa la main du jeune homme et la glissa dans son corsage.

C'est aussi bien comme ça non ?


Souriante, elle l'encouragea à pousser plus loin son exploration, tandis qu'Amélie, ne voulant pas être en reste avait imité son geste.

[Au comptoir]

Lucette avait repris sa place, souriante, elle vit le beau brun arriver, un tout jeune homme qui, au premier regard lui plu.

Bonjour et Bienvenue beau brun. Je me nomme Lucette et je suis à votre service.

Ne quittant pas le brun des yeux, elle réfléchit un instant.

Je veux bien vous servir quelque chose de fort, mais il faut que vous gardiez vos moyens.

Lui lançant un sourire coquin, la demoiselle se tourna, attrapa deux bouteilles et les posa sur le comptoir devant le brun. Passant une main sous le bar, elle chercha un verre et le posa devant lui

Armagnac ou eau de vie de cidre ?

La belle Lucette s'appuya sur le comptoir mettant bien en vue du brun en question son décolleté plongeant.
Emrik
(dans l'alcôve)

Lucinda sembla la plus entreprenante des deux jeunes filles, elle buvait également au goulot, sans manière ni gêne, la soirée s'annonça des plus agréables. elle le pensa timide, ce fut loin d'être le cas.

oh, non, pas besoin d'aide Lucinda, le regard des autres clients ne me gène guère non plus, mais je me montrerais plus entreprenant une fois dans la chambre (censure oblige)

il récupéra la bouteille et but goulûment, il ne la lâcha pas des mains et se leva, invitant les demoiselles à passer dans une coin plus tranquille
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mors manet inimicis meis
--Les_filles_du_boudoir
[Dans l'alcôve]

Lucinda sourit en entendant leur client. Il lui plaisait bien, la soirée promettait d'être agréable. Alors qu'il les entrainait toutes deux hors de l'alcôve, elle libéra sa main et la passa autour des hanche du jeune homme, en profitant pour caresser le bas de son dos au passage, insistant sur le haut de ses fesses.

Avec douceur mais fermeté, elle guida Amélie et le jeune homme vers sa chambre. Ils grimpèrent les escaliers un peu plus lentement qu'à la normale, échangeant baisers et caresses. Entre deux baisers, Lucinda poussa la porte, laissant au jeune homme découvrir la pièce.

Un lit recouvert d'étoffes soyeuses, suffisamment grand pour les accueillir tous les trois, un baldaquin pour créer un cocon, des miroirs et divers objets pouvant satisfaire le moindre de leurs désirs.

Lucinda attrapa ses deux compagnons de jeux pour les faire entrer et referma la porte derrière eux.
Janis
[au comptoir]

La jolie serveuse le regarda et sortie deux bouteilles, choix cornélien puisqu’il n’en connaissait aucun de ses alcools. Amusé par Lucette , il répondit d'une douce voix.

Je serai au top ne vous en faîtes pas, je vais prendre un verre d’Armagnac et je vous offre un verre d’eau de vie de cidre, ainsi vous pourrez si vous le souhaitez me faire gouter ? Soyez joueuse faîtes moi l’honneur d’accepter.


Même s’il était jeune, il n’en était pas moins un grand séducteur, au contraire ,il était doué pour cela , du moins selon certaines rumeurs... Réussirait-il à faire boire la jeune femme ?

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Maryah
Le vin faisait son effet, ainsi que la voix voluptueuse de la matrone, qui était une commerciale née, doublée d'une fine psychologue. Maryah se laissait amadouer, subjuguer, bien qu'elle refusait toujours de baisser sa capuche. Les bordels ne lui avaient pas vraiment porté chance jusqu'à aujourd'hui, et elle n'oubliait pas que son exotisme avait tendance à réveiller les fantasmes des hommes. Comme s'il fallait forcément avoir une Etrangère épinglée au ... tableau de chasse. Alors oui pour cette raison, et d'autre, elle préférait rester déguisée ; et elle le referait encore et encore, si l'endroit lui apportait ce qu'elle cherchait.

Mademoiselle, je crois que j'ai bien quelque chose pour ravir vos sens ... Un beau brun venu du Sud. Je l'ai embauché il y a quelques jours à toutes fins utiles, pensant que certains hommes voudraient un mignon. Mais rassurez vous, il aime autant contenter les hommes que les femmes, il a tout ce qu'il faut où il faut et ... comme c'est votre première fois, la maison fait cadeau.

Un brun venu du Sud ... Maryah déglutit, entre impatience et doute. Les femmes ne fréquentaient pas les bordels, les femmes ne se laissaient pas aller à leurs envies charnelles, les femmes ne payaient pas pour un instant de plaisir, les femmes ... Mouarf ! Bordel ! La Paix ! Elle avait choisi d'être une femme libre ! Au diable les conventions, le conformisme, les bien-pensants et les coincés du ...

Isabelle ... Va voir Luigi là haut, dis lui de se préparer pour notre invitée. Dis lui qu'il doit la satisfaire et répondre à chacune de ses demandes.


Luigi ... le prénom aurait pu la faire rire, mais là, elle songeait surtout à tourner des talons et se barrer ; genre c'était juste une farce hein ! L'exotique était du style à se battre contre les normes, contre les barrières, mais dès que celles ci étaient dépassées, jetées à terre, brisées, le pari était gagné et elle avait tendance à passer à autre chose.
Un instinct chaotique et rebelle, qui lui soufflait là de s'en aller.
Luigi ... qu'allait-elle lui dire ? comment en arriveraient ils à ... hum ? devrait-elle passer commande ? dire ce qu'elle aimait ou non, ce qu'elle voulait ou pas ? devrait-elle se dénuder ? s'étendre sur le plumard ? ou euh le laisser prendre les "choses" en main ? ou euh ...
Comment faisaient les hommes avec les catins ? Est-ce qu'il y avait des règles ? une façon de faire ? une ligne de conduite à suivre ou euh ...
Elle avala d'un trait la nouvelle coupe de vin, et porta en regard mal assuré à l'attention d'Ursula ... Mais celle-ci et sa voix de miel, se firent rassurante ; encourageante, même.


Il sera prêt dans un instant, pour plus d'intimité vous pouvez monter, ce sera la dernière chambre, au fond à droite. Une autre fois peut-être passerez vous un peu de temps en bas. Oh, mais je ne vous ai pas demandé, dites-moi, voulez vous aussi la compagnie d'une des filles en même temps ? A trois cela peut-être des plus agréables.

Les yeux de Maryah s'écarquillèrent ! Une fille ? A trois ? Agréable ? Ah non ! Elle en avait ras le bol de se faire couper l'herbe sous le pied, et de se faire systématiquement voler ses amants. Trop bonne, trop conne ! ça suffisait. C'était SON moment à Elle ! Fini d'être la dernière roue du carosse, la gentille qui met tout le monde en contact, et regarde les gens se barrer les uns avec les autres, pendant qu'elle reste seule sur le bas côté, avec ses envies et ses attentes de mer** !
Alors elle secoue énergiquement la tête en signe de négation. Elle aurait encore la veine que le Luigi tombe en passion d'vant la catin ! Avec sa chance, elle se retrouverait à payer et à tenir la chandelle pour eux .... non non ça allait bien !
Elle suivit alors le regard d'Ursula qui lui indiquait les escaliers. Voilà c'était le moment de vérité. Soit elle passait le pas, grimpait là haut et lui d'mandait de la grimper ; soit elle se barrait maintenant, honteusement, et ne remettrait plus jamais les pieds icy.

Et je vous jure, elle était prête à faire demi-tour, à s'éloigner, à partir loin de cette folie qu'elle allait commettre ! Juré Craché ! Mais alors qu'elle se laissait glisser du tabouret près du comptoir, elle avait entendu une voix connue ... Elle s'en était presque arrêtée de respirer. Putentraille ! Corne de bouc ! Son chef de Lance venait d'entrer !
Ah bah charmant pour faire connaissance avec la nouvelle recrue, l'hérétique bridée qui fréquente les bordels ... Mouarf ! Sauve qui peut.
C'est donc ainsi que Maryah se précipita plus qu'elle ne marcha vers les escaliers, grimpa ceux là 2 par 2, avant d'arriver essoufflée sur le premier pallier. La jolie messagère l'attendait, vêtue très légèrement. Maryah eut presque le réflexe de lui tendre sa cape pour cacher ses formes ... mais c'était comme ça icy.
Il n'y avait rien à cacher.



Luigi est prêt ... Profitez bien, damoiselle. La porte tout au fond ... avec la tête de pirate ...

Gloups ! La tête de pirate c'est l'illustration sur la porte du fond, et elle n'espère que ça ne sera que ça ... machinalement Maryah vérifie qu'elle a sa dague à sa cuisse. Elle a évité Emrik, elle n'évitera pas Luigi. Quoiqu'elle peut trouver un baratin quelconque pour ne rien faire. Après tout, pour lui, ce n'est qu'un travail. Elle peut inventer tous les prétextes, commander, contrôler, imposer ... C'est son moment.

Grande inspiration, alors qu'elle ne croit pas encore à ce qu'elle va faire. Et puis elle se rappelle son engagement qui ne fonctionne pas si mal avec les autres : Être viril pour réussir !
Alors elle respire une fois de plus, traversant le court espace entre l'escalier et la fatale porte, se demandant ce que ferait un homme à ce moment là. Une passe gratuite ? Il foncerait, c'est certain ! Alors c'est décidé, son poing s'abat sur la porte ...

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Bannière réalisée par LJD Pépin_lavergne
_luigi_


En place.
Je suis en place.
Prêt.
Prêt à recevoir.

L'habit de pirate commandé par Ursula fait des ravages, et quand on frappe légèrement à la porte, je descends mon cache-œil sur le droit. Une vie de bohême, d'aventures. Dans ce lieu, comme dans les autres à la lumière rouge, les vies passent et les souffrances trépassent. L'envie, le désir, ce n'est que le reflet de la vie, de la quintessence. C'est un peu d'âme qui agit, et quand les peaux se dénudent, il y a davantage qui se découvre. J'aime les gens mis à nu. Sans habit, sans défense, nu et innocent comme au premier jour. La nuit fait cet effet là.

Là sur la couverture, j'inspire encore quelques bouffées de chanvre. J'écrase le tout, j'essuie la commissure de mes lèvres, je vérifie mon image dans le miroir. Je suis beau, charmeur, indécent, insolent et ... curieux. De quoi sera fait cette nuit, un peu trop calme pour l'heure ?
Là derrière la porte, mon prochain client, ma prochaine proie. Je vais le croquer, dévorer sa vie et sa peau. Le pénétrer, le posséder, pour lui insuffler la vie.
J'aime les regarder entrer, sans vie, morne et ennuyeux ; puis les voir sortir, le sourire béat aux coins des lèvres.
Je suis un magicien, un ensorceleur, un alchimiste.
Je transforme les jours gris en nuit lumineuse.

J'aime aussi impressionner. D'un coup sec, j'ouvre la porte. Berdol ! Isabella !
Je regarde de droite et de gauche, et d'une voix sourde je questionne :

Il est où mon Client ?
- Elle va arriver d'une minute à l'autre. Ursula lui fait la conversation le temps que tu te prépares.
- Elle ?
- Oui ... Elle. Une femme, habillée comme un homme. Elle dit qu'elle veut un homme. Un brun.
- Occupe là un peu, je dois me changer et ... ranger ... tout ça ...

Je jette un œil sur mes accessoires réservés à mes comparses masculins. Faudrait voir à ne pas l'effrayer, la brebis.
Néanmoins, je souris de la surprise. Une femme. Suffisamment audacieuse pour se présenter dans ce lieu de débauche. J'aime qu'on me déstabilise. J'aime l'inattendu, l'imprévu, et cette cliente me fascine par avance.

La tenue de pirate est retirée à la hâte. J'opte pour des habits plus élégants, plus clinquant. J'ai peu de temps et je choisis de garder le bas inchangé, tandis que j'enfile rapidement la chemise blanche en soie, et la couvre d'une épaisse veste de velours noir. Le col est remonté, le foulard noir noué au cou, alors que j'attache négligemment les liens de la chemise qui ne cache rien de mon torse avantageux.
Je passe soigneusement mes boutons de manchette, je passe une mèche au dessus de mon regard sombre. Les cheveux dans les yeux ça donne toujours un coté mystérieux.
Les femmes ont besoin de mystère. Elles se font des histoires. Elles nous inventent des histoires. Je lisse mes moustaches, je peigne de deux doigts ma barbe naissante et j'avale distraitement un fond de rhum.

Je me mords les lèvres pour les colorer davantage, je reviens à la porte où l'on tambourine, je l'ouvre sèchement. Ici chez moi. Mais l'espace d'un soir, ce sera chez elle, chez nous, là où elle voudra, un empire, un navire, un arbre, le ciel, ... Comme elle voudra.

Mon sourcil droit se soulève. Nous nous faisons face. Masculine la brebis. Voilà qui me fait sourire. Ses yeux sont pour le moins étrange, et la pigmentation de sa peau est exceptionnel. Voilà. Ma Muse est là.
Je tends la main et l'invite à en faire de même. Je lui fais un baise-main dans les règles de l'Art.
Je perçois sa peur, sa timidité. Je me demande ce qui a pu la pousser à avoir ce courage. Ce qui la fait rester là, devant moi, alors qu'elle ne semble plus aussi assurée de son choix.
Tonalité des plus graves :

C'est la première fois ?
Je la vois déglutir difficilement, sa main dans la mienne est glacée. Je l'attire légèrement à l'intérieur de la chambre.

Entre. Moi c'est Luigi. Installe toi.
Je ferai que ça te plaise ...


Sans la brusquer, je l'invite à s'asseoir et la regarde poser un bout de fesses sur le lit douillet.

Tu bois ?
Je lui verse du rhum ambré dans une corne. Elle a l'air d'en avoir besoin.

Je l'observe et ne résiste pas à baisser sa capuche. Je l'aide à retirer sa cape et ses gants. Je découvre le petit bout de femme qui se cache sous le drôle d'accoutrement qui ne lui rend pas justice. Ce soir, de toute évidence, les Dieux sont avec moi.
Elle ne s'est pas même présentée, qu'elle me souffle :
Je fume aussi ...

J'ai compris. Je vois à peu près à qui j'ai à faire. Je lui ressers de quoi boire, et les boulettes de chanvre sont allumées tour à tour. Alors que je retire le foulard et entrouvre les liens de ma chemise, je découvre sa peau au teint doré.

Nul effort à fournir cette nuit.

J'ai faim d'Elle.

L'Exceptionn'Elle

...
Maryah


HooOOoooOOoooOOooo ...

Les limites de l'indécence sont à la frontière de la jouissance.
Avec Luigi, elle vient de franchir la frontière. Elle s'effondre sur lui, qui la maintient solidement entre lui et le mur. La Bridée a fermé les yeux, le combat a été rude, le corps à corps torride, et la petite mort est venue sans s'annoncer ; entre deux grognements et une morsure.

Il lui semble que les murs ont tremblé, et sa tête tourne encore quand il la dépose délicatement sur le lit, veillant à la garder au creux de son corps. Elle flotte encore entre rêve et réalité, quand les lippes masculines viennent cueillir les siennes et y déverser une gorgée de rhum qui ravive son corps et ses esprits.
Il est doué, très doué, ... presque trop doué.

Un sourire au coin des lèvres, elle le regarde reprendre son souffle. Cet homme est complètement fou. Artiste passionné, charismatique, raffiné, précis, bestial et affectueux à la fois, indécent, frivole, décadent, indéfinissable ...
Il a accepté ses caprices avec désinvolture, cédé à ses exigences sans aucune retenue, servi ses intérêts avec une attention toute particulière et une application très ... perfectionniste. D'ailleurs, elle est revenue à elle, à eux, au lieu, et murmure en s'écartant légèrement :


Tu as été parfait ...
- Je suis toujours parfait !

Un échange de regards. Ils éclatent de rire. Elle est satisfaite.
Mais elle ne sait pas ce qu'on dit dans ces cas là. Quand on couche avec un inconnu dont l'activité est de donner du plaisir à un partenaire en échange d'une rémunération, on dit quoi ? Merci ? A la prochaine ? Bonne soirée ? bonne baise ? Au boulot ? Mouarf ....

Dire, c'est pas son truc. Son regard se fait interrogateur, alors qu'il passe une main derrière sa nuque, attire son visage près du sien et l'embrasse délicatement. Y a pas à dire, il fait ça bien le bougre. Dix sur dix, sur toute la ligne. Tout bon.
Elle le regarde, taquine, reluquant sans gêne le corps masculin à la peau si douce, qu'aucune marque ou cicatrice ne recouvre :


J'croyais qu'on n'embrassait pas dans ton ... "métier" ...
- Et moi, je croyais que les femmes ne venaient pas dans les bordels ...

Sa réponse du tac au tac la fait sourire. Rien ne pourrait cette nuit inverser son humeur. Les douze coups de minuit ont sonné depuis un bon moment quand elle se décide enfin à s'extirper de leur moite chaleur.
Luigi l'a rejoint et l'aide à se rhabiller. Ses doigts sont aussi doux que la soie, et son regard gourmand. Il la trouble. Elle est maladroite, gênée, alors qu'ils viennent de s'étreindre charnellement. Il sourit et elle rougit.


Tu peux arrêter Luigi, j'ai eu ce que je voulais.
Douceur et délicatesse maryesque, comme toujours. Seulement, l'homme n'a pas l'air du style à se vexer, être susceptible, ou autre. Et ça lui plait ça aussi, Ursula a vraiment misé sur le bon "cheval".
- Jusqu'à ce que tu franchisses la porte, je suis là pour toi.
- Je peux me rhabiller dehors ... , lui murmure t-elle, peste.
- Tu peux te laisser faire ... un peu ... pour commencer et recommencer ...

Elle essaie. Elle le laisse l'aider à enfiler ses bottes, à rattacher son foulard sur sa chevelure, à attacher la cape autour de son cou. Là, elle aurait envie de le serrer encore un peu, mais ce sont des choses qui ne se font pas avec un ... un quoi d'ailleurs ? comment on dit pour un homme ? Elle l'ignore.
Elle se penche pour lui voler un baiser et glisse la petite bourse d'écus dans la veste en velours. L'argent que la matrone n'a pas voulu prendre, il la mérite largement. Il l'a détendu et lui a rendu le sourire. Le regard fasciné qu'il pose sur elle la fait vibrer. Là, à ce moment précis, elle se sent vivante. Comme si elle venait de se rappeler qu'elle avait le droit d'exister.
Après tout, elle a payé pour ça ...


- Je vais y aller Luigi ...
- Tu ne m'as pas dit comment tu t'appelais ?
- Quelle importance ? Demain tu m'auras oublié.
- Je n'oublie pas. Jamais.
...
Tu reviendras ?


Main sur la poignée de la porte, la Bridée se retourne, le regardant de profil.
... euh ... la violence de mes envies ...
- ... ne me fait pas peur. Reviens me voir. Je veux graver toutes mes luxures sur tes dorures …

Carnassier. Fou. Dérangé. Luigi ...
Elle lui adresse un sourire étrange, et quitte la chambre des délices. Elle refait le chemin inverse, moins attirée par les bruits et les visions suggestives. En bas, elle embrasse du regard la pièce aux lumières tamisées, et trouve celle qu'elle cherche. Ursula.
Elle la rejoint, souriante. Elle aussi à cette heure-ci joue la proximité, posant une main sur son épaule et murmurant à son oreille :


Un met de qualité. Me voilà rassasiée.
Demain, je le voudrais encore ...


N'avait-il pas enchanté sa nuit ? Un vertige, puis du silence.
Et la Bridée quitte l'endroit, sans demander son reste.
Ce soir, c'est sûr, elle trouvera enfin le marchand de sable.
Après avoir rencontré le marchand d'Or ...

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Emrik
L’heure était bien avancée, Emrik ouvrit la porte, une bouteille vide à la main, sa tenue était pour le moins débraillée, la chemise enfilée à l’envers et pas refermée, son gilet enroulé à sa ceinture, il s’appuya brièvement au mur en face de la chambre, le regard un peu hagard, quelle soirée se disait-il, la porte se referma, un sourire satisfait et aviné ne quitta as son visage.

Il longea le mur, s’aidant de sa main pour rester debout. Il titubait dangereusement s’approchant des escaliers, le visage rosé et le corps moite. Après des semaines d’abstinence autant d’alcool que de plaisir de la chair, il s’était bien rattrapé cette nuit.

Enfin l’escalier !, plus qu’à redescendre, traverser le hall, rejoindre le comptoir, trouver Ursula, payer son dût, sortit, et regagner l’hôtel et prendre un bon bain, et enfin dormir, tout un programme, mais pas le choix, il ne pouvait se présenter comme ça devant ses hommes.

La décente fut chaotique, il se disait que trop de marche formait cet escalier, si il aurais croisé son inventeur à ce moment-là, il l’aurait sûrement embroché. Une fois en bas il traversa en ligne presque droite et s’installa….s’affaissa sur le tabouret du bar. Attendant sa note.
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mors manet inimicis meis
--Les_filles_du_boudoir
[Au comptoir avec Janis]

Faisons ainsi, je suis joueuse beau brun, n'en doutez pas.

Armagnac et eau de vie de cidre servis, Lucette poussa le verre d'Armagnac vers le beau brun en lui souriant. Elle but une gorgée d'eau de vie de cidre et posa ses lèvres sur celle de celui dont elle ferait bien son client en se penchant par dessus le comptoir, puis se redressa.

Alors, cette eau de vie vous plait-elle ? Il fallait la gouter avant de toucher à l'Armagnac sinon vous n'auriez pu en apprécier le goût.

Elle fit un clin d'oeil taquin au brun et lui sourit avant de prendre une nouvelle gorgée.

Et après l'Armagnac, qu'est ce qui vous ferait plaisir beau brun ? Nous ne sommes pas pressés, mais nous pouvons discuter du menu si cela vous tente ...

Un doux sourire sur les lèvres, Lucette but une nouvelle gorgée.
--Mere_maquerelle


[Tard dans la nuit]

Confortablement installée dans une alcôve afin de deviser avec un de ses habitués, Ursula vit l'amateur d'eau de vie de Maïs s'approcher avec difficulté du comptoir. Avait-il encore soif ? Vu son état et l'heure avancée elle se devait de lui refuser cela. Homme aviné, établissement en danger ... Aussi s'excusa-t-elle auprès de son hôte et passa derrière le comptoir.

Alors mon chou, êtes vous satisfait ? Mes filles ont-elles réussi à satisfaire votre gourmandise ?

A voir le visage de son hôte, il était sans aucun doute satisfait. Il fallait donc l’appâter pour qu'il revienne ...

Une prochaine fois, car j'imagine qu'il y en aura une, vous pourrez tester le bain après plaisir ... Elle sourit, laissant le temps à ses mots de pénétrer dans l'esprit de l'homme. Le bain après plaisir est réservé à nos habitués ... une fois vos désirs assouvis, les filles, puisque vous avez l'air d'apprécier qu'il y en ait deux, peuvent vous proposer un bain afin de vous remettre d'aplomb pour rentrer chez vous ... ou recommencer. Vous n'aurez qu'à vous glisser dans l'eau, elles s'occupent de tout.

Souriant toujours, Ursula glissa un parchemin devant son hôte avec, dessus, la note pour son passage dans l'établissement. Puisqu'il s'agissait de sa première soirée, elle offrait une des bouteilles. Ursula avait le sens du commerce et tenait par dessus tout à fidéliser sa clientèle. D'ailleurs, si sa clientèle continuait d'augmenter, elle allait devoir recruter de nouvelles filles et peut-être même des hommes si d'autres dames venaient se présenter en ces lieux.
Emrik
Emrik les traits tirés vit s’approcher Ursula, qui lui demanda comment la soirée s’est passée.

Super Ursula, je suis satisfait très de vos services proposés ce lieu moi revenir demain surement soir ou bientôt.

Il essaya par tous les moyens d’aligner ses phrases le plus naturellement, mais sa voix rauque et le sens pas très clair ne pouvait que trahir son état d’ébriété avancé. Elle lui tendit le parchemin avec ce qu’il devait. Il la posa devant lui, essayant de faire bonne figure, mais dans cette ambiance tamisée il se rendit vite compte qu’il était incapable de lire, aussi il se pencha légèrement, puis un peu plus, et encore plus, si bien qu’il avait presque le nez collé au comptoir. Malgré tout ce qu’il avait bu, il resta relativement lucide et remarqua la bouteille offerte. Il l’a remercia d’un sourire qui se voulut charmeur, mais avec ces yeux vitreux ne ressemblait pas à grand-chose. Il lui tendit la somme due, il glissa volontairement une centaine d’écus supplémentaires.

Merci très beaucoup, je recommencerais cet… recommanderai cet établissement. Au plaisir de vous revoir. Moi je pas m’ennuyer ici, mais je dois retrouver mes hommes dans quelques heures.

Il se dirigea vers la porte et se retrouva dans la rue.
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mors manet inimicis meis
Janis
[Au comptoir : Janis & Lucette]

Appréciant de goûter les lèvres de son hôtesse, des pensées traversèrent son esprit, une multitude d’envies s’y ajoutèrent. Quel gout délicieux et enivrant et ce parfum si délicat.

« Pour être honnête ce n’est pas mauvais du tout, le gout est prononcé, on a envie d’y gouter d’avantage pour apprécier ce nectar un peu plus… »

Ses lèvres lui avaient procuré une certaine envie. Une sensation assez confuse. Souriant en coin avec un air de jeune mutin, il prit le verre d’Armagnac et bût une bonne gorgée. Un peu plus fort, en fait ce n’était pas bon, ou alors son jeune palais qui n’y était pas habitué.

« C’est moins captivant »


Souriant quand Lucette lui parla du menu, l’embarras du choix. Discuter avec elle était appréciable, elle avait ce regard pétillant, qui en disait long pour la suite des événements.

« Hum j’ai envie de nouveauté, de connaître une nuit de feu, un feu ardent qui ne pourrait se consumer qu’au petit matin. Pourriez-vous accomplir une telle chose ? Parce que ce soir je ne vois que vous…»

Avait-il dit…Allait-elle être convaincue ?

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--Les_filles_du_boudoir
[Au comptoir]

L'Armagnac semblant ne pas convenir, Lucette rinça le verre, rangea la bouteille d'Armagnac. Le beau brun ne voulait qu'elle, soit, un regard vers sa patronne pour lui faire comprendre qu'elle avait un client, cette dernière acquiesça d'un battement de cils. Lucette sourit. Il lui plaisait le beau brun.

Lucette accompagnait depuis longtemps Ursula et les deux femmes s'appréciaient beaucoup. Tant et si bien que la jeune femme avait le privilège de tenir le bar et de choisir elle même ses clients.


Vous avez de la chance beau brun, si vous ne voyez que moi, cette nuit je ne veux que vous ... mais saurez vous tenir jusqu'au petit matin ?

Elle aime les défis Lucette, surtout quand il s'agit des jeux de l'amour. Elle fit le tour du comptoir et sans plus de manière attrapa le brun par la taille avant de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres. Code établit entre sa patronne et elle pour faire comprendre qu'elle resterait avec son client pour la nuit. Puis, d'un geste, elle l'entraina vers une des alcôves, l'incitant à s'y asseoir. Elle rapprocha le paravent pour plus d'intimité. Encore un privilège qui lui était donné.

Je vous propose ce coin d'alcôve pour faire plus ample connaissance, et boire juste ce qu'il faut pour que votre soirée et notre nuit soit agréable.
murmura-t-elle alors qu'elle s'installait à califourchon sur les genoux du brun tout en lui faisant face.

Elle trempa un doigt dans l'eau de vie de cidre qu'elle avait apporté et le fit glisser sur les lèvres de son hôte, plongeant son regard dans le sien.
Saurais-je ton prénom ? Si tu me le dis, je le garderais pour moi. Sinon je t'en trouverais un.

Dans l'intimité de l'alcôve, Lucette déposa un nouveau baiser sur les lèvres du brun. Sa fougue lui plaisait. Il voulait une nuit de feu, elle allait lui en donner les prémices, saisissant ses mains, elle les déposa sur la naissance de ses seins débordant de son corsage. Attrapant un verre, elle but une gorgée d'eau de vie avant de le présenter à son amant.

Trinquons, tu veux bien ? Cette unique coupe nous unit pour la nuit.
Janis
[Au comptoir , puis dans l'alcôve]

Que dire, Janis aimait lui aussi les défis. Il n’était pas un être mauvais, juste qu’il n’arrivait pas à s’ôter de la tête une certaine femme. Quoiqu’il fasse elle restait, nul n’avait ce pouvoir de le détourner d’elle. Alors il avait été puéril, idiot devant elle pour qu’elle soit dure, qu’enfin elle lui arrache le cœur. Le coup fatal, la délivrance ne venait pas. Que fallait-il faire pour ne plus être amoureux ? Sachant pertinemment qu’elle s’en fichait de lui, qu’elle avait une multitude d’amants, des hommes comme des femmes, selon certaines rumeurs. On lui avait dit qu’elle n’était pas faîte pour lui, mais le cœur à ses raisons que la raison elle ignore…Toujours est-il quand cette journée d’anniversaire, il comptait en profiter. Sa charmante hôtesse allait- elle lui faire oublier la duchesse ? C’était toujours elle, et rien qu’elle qu’il aimait.

Des erreurs chaque être humain en fait, se rapprochant d’une belle brune, il pensait qu’il allait être heureux, malgré deux jours parfaits, Janis n’avait pas été honnête avec lui-même, et cette femme qui au travers de sa vie avait tellement souffert ne méritait pas cela. Pourtant il était dans une maison close, allez savoir pourquoi .Lucette avait un pouvoir sur lui. Celui d’en découvrir d’avantage. Profitant de ses baisers qu’il prolongea à chaque fois. Il comptait rendre cette nuit inoubliable.


« Je serais à la hauteur de cette nuit, nul doute la dessus »

Entraîné dans un coin d’alcôve par Lucette, il posa ses mains sur ses hanches quand celle-ci s’installa sur ses genoux. Il se sentait bien, il ne détourna pas ses yeux des siens, léchant son doigt quand celui-ci glissa lentement sur ses lèvres. Puis elle lui demanda son nom. Il n’avait rien à cacher, il se fichait des « on dit », assumait tout, et en avait rien à faire de ce qu’on pensait de lui.

« Oh je n’ai rien à cacher, je m’appelle Janis, cette journée est spéciale pour moi puisque c’est mon anniversaire aussi je veux le rendre inoubliable »

Lui dit-il en souriant, lapant sa lèvre inférieure tout en la fixant. Caressant la chute de sa poitrine généreuse, il prit son verre en main, laissant l’autre sur la hanche de la Délicieuse, il trinqua porta le verre à ses lèvres puis bût une bonne gorgée généreuse.
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--Les_filles_du_boudoir
[Dans l'alcôve]

Lucette ne s'étaient pas trompée, si l'homme était jeune, ses caresses montraient une certaine adresse, la faisant frissonner de plaisir, avec lui, pas besoin de faire semblant.

Un anniversaire voyez-vous cela ! S'exclama joyeusement Lucette, avant de reprendre plus bas cette nuit d'anniversaire sera inoubliable Janis. Le temps d'une nuit, tu es à moi, tu oublieras toutes les autres, juste pour cette nuit là. Au petit matin je te rendrais à elles.

Pour bien montrer qu'elle était à lui pour cette nuit, Lucette se pencha déposa ses lèvres dans le cou de son amant et aspira délicatement la peau offerte afin d'un laisser une petite marque rosée.

En se redressant, elle remplit à nouveau la coupe d'eau de vie, en but une gorgée et fit boire son amant. Coupe dans une main, elle le faisait boire alors que de l'autre main,elle parcourait le corps de l'homme qui s'abandonnait à elle pour une nuit, trouvant facilement les endroits permettant de déclencher des vagues d'envie et de plaisir.

Échangeant baisers et caresses, partageant la même coupe, les deux jeunes gens s'adonnèrent un long moment aux préliminaires. Partant à la découverte de la peau de l'autre, une main passée sous une chemise, un sein extrait de son cocon de tissus, ils entamèrent ainsi la soirée se promettant une nuit de feu.

Quand la bouteille d'eau de vie fut vide, Lucette estima qu'il était temps de passer dans un endroit plus intime. Elle sentait bien que son amant ne pourrait résister plus longtemps à l'envie de passer à la suite du menu.


Viens, murmura-t-elle dans un souffle le règlement nous interdit d'aller plus loin ici.

Sans attendre sa réponse, elle se dégagea de ses genoux, le prit par la main et l'entraina en rapidement vers sa chambre. Un baiser sur le palier et la demoiselle ouvrit la porte qu'elle prit soin de verrouiller derrière eux. Voyant des bougies allumées un peu partout elle eut une pensée pour Ursula, elle avait tout prévu. La décoration était coquette mais pas trop surchargée, un grand lit à baldaquin trônait au milieu. Des étoffes légères et transparentes masquaient la couche laissant deviner des étoffes moelleuses prête à accueillir les deux amants. Sans un mot, tenant toujours la main de Janis, Lucette l'attira vers le lit, repoussant un des voiles qui en masquait l'accès.

Sur les draps, des pétales de roses étaient savamment disposés. Lucette délaça son corsage et le laissa glisser au sol. La pièce de tissus entraina la jupe de la demoiselle qui s'allongea, laissant son corps se dévoiler aux yeux du jeune homme.


Puisque c'est ton anniversaire, je m'offre à toi. Laisse parler tes fantasmes les plus fous. Il n'y aura aucune limite et ce jusqu'au petit matin.

La décence bien sûr voudra que l'on jette un voile pudique sur la nuit des deux amants ...
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