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[RP] "Au boudoir de soi" maison close

Emrik
quelques jours après sa première visite du Boudoir, Emrik décida d'aller faire un tour à nouveau, bien que fortement enivré au petit matin lors de sa dernière venue, il avait garder de bon souvenir du lieu.

bien que dans ce genre d'endroit ce voulait discret dans les habitudes, il ne chercha même pas à se cacher quand il emprunta la rue menant directement au bordel, il se dit, à quoi bon, on est comme on est, et si quelqu'un le connaissant le voit entré, grand bien lui fasse, depuis tout jeune il fut habitué de ces lieux de débauches. il faut dire que ce caractère incertain et son éducation en grande partie autodidacte l'avait passablement renfermé sur lui même pendant de nombreuses années. aussi, les relations à long terme lui était presque étrangères.

il arriva devant la battisse et aperçu le panneau indiquant la recherche d'l'embauche de plusieurs personnes. les affaires devaient bien marcher. il salua le portier en entrant, il remarqua un type au bar qu'il n'avait jamais vu auparavant. il s'approcha et s'installa tranquillement.
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mors manet inimicis meis
--L_marin
Vitdru s'était quelque peu assoupi pendant la courte absence de la damoiselle..
Autrefois ,il fut un marin d'une certaine beauté , seuls les années à bourlinguer lui avait durci la couenne et la nourriture de mauvaise qualité avait provoqué une chute précoce des dents . Il plaisait aux femmes qu'il rencontrait. et en amour , on pouvait dire que c'était un amour , toujours prévenant pas de ces mâles qui sautent sur la femelle avec comme objectif uniquement leur plaisir . Lui était à l'écoute de ses partenaires. L'entrée de la demoiselle dans l'alcôve le fit se redresser et en même temps la biroute qui naviguait au gré du vent se redressa sous un coup de chien , la tempête. puis ce fut l'accalmie .

Il regardait avec insistance Amélie , en prenait plein ses mirettes de cette beauté qui lui avait apporté de quoi étancher sa soif.


Qut''es belle hips ... ma .. hips princesse ... Ho qu't'es belle! ...


Jamais de sa longue vie il ne s'était troyuvé dans un tel lieu avec de si merveilleuses femmes. Il en devenait timide. Il lui fit un de ses plus beau sourire, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a Hein ! donc pour lui c'était un merveilleux sourire.
Il prit la choppe et commença à siroter son contenu , il semble qu'il appréciât à sa juste valeur la chance de se trouver en ses lieux et en profiter , en avait-il vraiment conscience, allez savoir?
Il ne fit aucun geste agressif malgré son état d'ébriété avancé . Il buvait à petites gorgées et ses yeux se fermaient , il jouissait de tout et cette boisson lui donnait des envies de câlineries , comme il aimait à en donner, dans la perfection des gestes.


Qu'c'est délicieux ... hips vraiment délicieux ... Et pis hips .. merci.

Qui aurait pu concevoir que cette vieille peau délabrée sentant plus l'alcool qui les parfums affriolants cachait une âme sensible .
Il vida sa choppe, la reposa maladroitement sur la table.
Il était un peu étourdi mais sans plus . Il en fallait des quantités importantes de tord-boyaux pour descendre en flèche Vitdru . L'habitude ça aide...
Il ne voulait pas abuser de la situation , non ça n'était pas dans ses manières.Il était venu boire un coup, il n'en demandait pas plus. Quoique quelques petites gâteries lui auraient sans doute fait plaisir. Mais il se leva en titubant et se tourna vers la porte de l'alcôve , essaya de faire une révérence à son hôtesse , manqua s'étendre par terre , mais d'un geste leste , enfin presque , il se redressa la remerciant encore une fois et se dirigea vers la porte de sortie tant bien que mal .


Merci ... ma .. fleeeuuur hips des iles...


le cœur en joie, il repassa près du malabar, le salua avec un


Merci .. hip ... mer... ci
--Les_filles_du_boudoir
Sans savoir pourquoi, Amélie trouva le vieux marin touchant. Par le passé, il avait dû être beau. Ses grands yeux avaient une expression d'infinie tendresse. Et elle lui sourit quand il avoua la trouver belle. Quand il l'appela "sa petite fleur des îles" elle rougit même sans doute un petit peu. Elle le regarda s'en aller.

Le vieux marin parti d'un pas chaloupé. Il ne venait que boire au final et la jeune Amélie regretta de l'avoir mal jugé. Elle ramassa sa chope et se alla vers le comptoir où elle reconnu la silhouette du beau brun gourmand. Sans plus de manière, elle posa la chope vide du vieux marin sur le comptoir et vint s'asseoir à côté d'Emrik.


Bonsoir à vous, quel plaisir de vous revoir. Comment allez vous ce soir ?

D'un regard, elle chercha Lucinda ... une belle nouvelle soirée en perspective peut-être, à moins qu'il ne porte son choix sur quelqu'un d'autre ...
Emrik
Emrik regarda un marin passablement saoul quitter l'établissement, il pensa un bref instant qu'il était bien tôt pour être déjà dans cet état, mais bon chacun sa manière de vivre.

il reconnu immédiatement Amélie, il fut ravi de la retrouver, il le lui fit comprendre par un sourire charmeur, elle s'installa directement à ses côtés,

Citation:
Bonsoir à vous, quel plaisir de vous revoir. Comment allez vous ce soir ?


je vais très bien et vous même?

sans même attendre sa réponses je vous offre un verre de blanc doux épicé c'est bien ça?

il s'adressa au nouveau barman
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mors manet inimicis meis
--Les_filles_du_boudoir
Tout simplement charmant le beau brun. Lui avait-il dit son nom ? Amélie ne s'en souvenait plus. Il faut dire que son premier passage avait été légèrement arrosé et qu'elle ne s'était pas arrêté à ce détail.

Je vais très bien, je remercie. Et en effet, vous avez très bonne mémoire.

Amélie sourit à Dario avant de porter son attention sur Emerik.

Dites moi, qu'est ce qui vous ferait plaisir ce soir ?


C'est cet instant précis que Lucinda choisit pour se joindre à eux. S'installant à côté d'Amélie elle salua le client.

Bonsoir beau brun ! Vous voilà à nouveau parmi nous ! Prêt pour une nouvelle folle soirée ?

Un sourire sans équivoque se dessina sur les lèvres de Lucinda, ce qui fit rire Amélie. Son amie allait toujours droit au but. Avec elle, ni détour, ni fioriture ...
Kirya14
La nuit était déjà bien avancée quand elle quitta la taverne. Elle avait, cette fois-ci encore, bu plus que raisonnablement et c'est un brin chancelante qu'elle sortit dans l'air frais. A peine seule et ses pensées retournèrent vers Lui. Elle n'avait plus de colère, plus de haine, si ce n'est envers elle-même. Tout était sa faute. C'est elle qui n'avait pas su le garder. Pas la peine d'essayer de trouver de vaines excuses et de reposer la responsabilité sur Lui ou sur Enored. Elle seule était coupable. Coupable d'avoir une vie insignifiante, une vie morne, trop sage, trop étriquée...coupable d'être trop jalouse, trop possessive...trop tout ce qu'il ne fallait pas. Il avait essayé de la faire changer et elle avait tenté de faire des efforts. Et puis après presque trois mois, ils avaient franchi un cap et avait eu une relation charnelle. Elle avait adoré. Pas lui. Le lendemain soir, il avait passé la nuit avec une autre.
Même dans ce domaine, elle était nulle...

La maison close sur son trajet attira son attention. Plusieurs fois, elle était passée devant, intriguée. La veille elle avait demandé des informations à un habitué de ces lieux. Mais jamais elle n'avait pu franchir le cap et entrer. Pourtant ce soir...ce soir...Elle n'avait pas envie d'être seule. Et une autre raison, inavouée, la poussait à pénétrer l'endroit. Elle avait compris que les filles qui y 'travaillaient' étaient des expertes dans l'art de séduire et de satisfaire un homme. Peut être pourrait-elle boire un verre et observer.

Elle s'avança vers l'établissement d'un pas plus sûr avant de stopper non loin de la porte feutrée. Elle savait ce qu'elle y trouverait, Emrik lui avait expliqué. Elle respira un grand coup

- allez, ma fille, ne fais pas ta Sainte, vas-y !!


Mais une force contraire la retenait et le temps de la combattre, elle alla s'installer, assise, adossée au mur de la bâtisse et laissa son chagrin s'exprimer une fois encore...
--Le_videur
En dehors du marin un peu éméché, ce soir, rien à signaler. Des habitués, de nouvelles têtes. Tout va bien, je veille sur ce beau petit monde. J'aime mon boulot ici au Boudoir, je n'ai pas grand chose à faire, il faut l'avouer.

Alors comme tous les soirs, quand tout est plus ou moins calme, je prends une pause, je sors prendre l'air. Tout simplement parce que l'ambiance est chaude et que je reste un homme. Il ne faut pas croire que ça ne me fasse rien ces donzelles. Mais c'est mon job, je suis payé pour ça. Je surveille. Je ne touche pas.

Je sors donc. Heureux de prendre l'air quand un bruit m'interpelle. Un reniflement ? Non. Un sanglot. Et c'est là que je la vois. Fragile. En larme. Assise par terre adossée au mur du boudoir. Qu'est ce qui peut faire pleurer ainsi une demoiselle ? Je m'approche doucement. Je ne veux pas lui faire peur. L'a-t-on agressée ?

Doucement je m'accroupis en face d'elle. De ma poche, je sors un mouchoir et le lui tend. Je n'ai qu'une envie, essuyer les larmes de son visage, la prendre dans mes bras pour la réconforter. Mais ça ne se fait pas.


Que vous arrive-t-il belle demoiselle ? Pourquoi tant de peine ? Vous ne devriez pas rester seule dehors, entrez boire un verre au Boudoir.

Je l'observe attentif. Je suis maladroit, je le sens. La peine des autres me touche derrière mon apparence de gros costaud. Sa peine me touche. Je lui sourit et j'attends, ne veux la brusquer et partirais si tel est son souhait.
Kirya14
Son visage baigné de larmes en aurait ravi plus d'une mais elle s'était promis de ne plus pleurer ou alors de le faire seule sans témoin et cela avait bien fonctionné si ce n'est un peu plus tôt devant sa fraise. Mais devant sa Fraise, elle pouvait se permettre de rester elle. Parce que son amie l'aimait telle qu'elle était avec ses vices cachés ou non, et ses défauts. Pourquoi la jeune diaconesse n'était pas attirée par les femmes ? Cela aurait réglé bien des problèmes. Mais voilà, elle avait déjà du mal à être attirée par les hommes alors les femmes...

Et puis voilà, que là, elle avait de nouveau craqué....et les larmes ne tarissaient pas, les sanglots la faisaient même trembler et tout d'abord, la tête baissée, elle ne perçut pas la présence, ne vit pas la main tendue du mouchoir et c'est seulement en entendant ses paroles qu'elle sursauta doucement et redressa son visage, affolée. Mais la voix est calme, douce et les mots la touchent. Vite, elle doit choisir de se sauver ou de rester. Elle a du mal à distinguer les traits de l'homme dans la pénombre, le regard brouillé en plus. Sa main, fébrile, timide se tend pour se saisir du mouchoir et bien vite essuie son visage avant de porter ses émeraudes à nouveau sur son vis-à-vis.

- je..je...

Que dire à un parfait inconnu de votre peine ? Alors elle se contente de tenter un bref sourire

- Vous...pouvez m'emmener au boudoir ?

Elle vient de trouver dans ce parfait inconnu la force de pénétrer les lieux.
Emrik
Emrik sourit à l'arrivée de Lucinda, il la salua, il commanda deux verres de blanc épicé et un maïs bien corsé pour moi,

prêt pour une nouvelle folle soirée, qu'es qui vous ferait plaisir, voilà qui s'annonce plutôt bien. profité un peu des bonnes choses de la vie avant le siège qui attend.

voyons, j'ai bien quelques chose en tête,... en réalité pleins de choses depuis qu' Ursula m'a parler l'autre soir de la possibilité d'un bon bain chaud. ça m'a rempli la tête de toute sorte d'idées.

il but une pleine gorgée d'alcool de maïs, non sans grimacer légèrement
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mors manet inimicis meis
--Le_videur
Je l'ai effrayée. Je la trouve touchante, je vois bien qu'elle aurait envie de parler, mais n'ose pas, après tout je ne suis qu'un inconnu. Elle n'ose aller plus loin. Plus tard peut-être ? Sans doute pas. Je ne suis que le videur. Observer, protéger, ne pas toucher. Elle me demande de l'emmener au boudoir. Je me relève et lui sourit. Je lui tend les mains.

Bien sûr que je le peux. Venez, relevez et prenez appui sur mon bras.

Un sourire pour l'encourager et lui donner la force. Je suis un gentleman. Qu'a-t-il pu arriver à cette belle fleur ?

Je me nomme Duncan. Je travaille au boudoir. Je veille à ce que tout s'y passe au mieux. Avec moi vous êtes en sécurité. Vous a-t-on agressée ?


Je lui souris. Elle est belle dans sa peine.
Kirya14
Elle le regarde ou plutôt l'observe, le scrute, essayant de détecter sur son visage le signe d'une moquerie ou d'une méchanceté gratuite....essayant aussi de deviner qui il est...Assurément pas un voleur, ni un agresseur, ni même un mendiant. Vous avez déjà vu ce genre de personne prendre soin de consoler une future victime ou proie ? et lui tendre un mouchoir ? Non. Puis il se relève et dans la pénombre, elle devine à peine le sourire qui se dessine alors que son visage disparaît dans la noirceur de la nuit.c'est qu'il est loin d'être petit et recroquevillée comme elle est, il lui semble même être face à un géant.

Puis il lui tend ses mains et sans une seule hésitation, elle range le mouchoir dans une poche de ses braies et pose ses doigts dans ses paumes pour à son tour se remettre sur ses deux jambes. Ce geste lui arrache même un léger sourire entrecoupé d'un hoquet en s'apercevant de la différence de taille de leurs mains. Celles de l'homme font bien deux fois les siennes autant par la taille que la largeur. Pour sûr qu'elle n'aurait pas aimé se prendre un coup de poing...d'autant que dans la prolongation de la main, le bras a l'air puissant et si musclé. Elle s'y accroche à sa demande, flageolante, reniflant encore pour ravaler ses sanglots.

Puis il se présente et l'air de rien, cherche de nouveau à avoir l'explication de ses larmes.

- Je suis ...


Elle hésite à dire son nom. Il travaille au boudoir et elle désire s'y rendre mais sa pudeur , encore cette stupide pudeur, la fait hésiter. Pourtant, elle déteste mentir, inventer et ce n'est pas assurément la meilleure façon d'entamer une relation amicale, ni remercier l'homme de sa gentillesse et de sa douceur.

- je suis Kirya, diaconesse nouvellement angevine, enfin, depuis 4 mois bientôt...

Elle lève son regard vers le sien, se sent toute minuscule et insignifiante, se dit que c'est ce qu'elle est finalement retenant difficilement un nouveau flot de larmes.

- Je n'ai pas été agressée non, je vous rassure. Juste une histoire banale et vieille comme le monde...un chagrin d'amour.

Il l'entraîne alors vers le boudoir. Juste alors qu'ils atteignent l'entrée, elle stoppe et il manque la renverser.

- dîtes...je...enfin, je ne suis jamais venue dans ce genre....

Elle se rend compte bien vite que ce qu'elle va dire est trop péjoratif et se reprend

- dans un lieu comme celui-ci...Je voudrais juste...juste être au chaud et ne pas rester seule cette nuit mais...mais...

Comment expliquer à cet homme qu'elle ne souhaite pas faire autre chose ?

- je peux juste boire un verre ?
--Le_videur
Je la voyais comme une petite chose fragile, et quand elle pose ses mains dans les miennes, même si je l'aide à se relever, j'ai peur de la casser. C'est un tout petit bout de femme la brune. Sa main sur mon bras, je la soutiens, je la sens tremblante. Elle n'a pas été agressée. Je suis soulagé. Je ne supporte pas qu'on fasse violence aux femmes.

Ah l'amour! Que c'est beau l'amour ! Et que ça peut faire mal apparemment. Ça peut détruire une vie l'amour. Ce sont plus ou moins mes pensées quand je réalise ce qu'elle vient de dire : une diaconesse ! Vindieu ! Dans le Boudoir ! Je ne montre pas mon étonnement. Je la soutiens, elle tremble comme une feuille d'automne dans le vent la belle. Brusquement elle s'arrête sans prévenir, et j'ai bien failli l'écrabouiller. Je retiens donc mon pas. J'écoute ses craintes.


Il y a plusieurs choses que vous devez savoir, belle Kirya. Nous garantissons l'anonymat de nos hôtes. C'est un premier point. Ensuite, même si on peut communément appeler cet endroit un bordel ... il n'y a aucune obligation sur votre type de consommation. Vous pourrez passer la nuit au chaud, boire plus que de raison ou pas, laisser couler vos larmes dans la douceur d'une alcôve. Ou profiter des douceurs que les filles et les gars peuvent proposer et cela peut n'être qu'une simple discussion. Vous pourrez maudire l'être aimé jusqu'au petit matin ou ...

Je m'arrête dans mon élan je penche mon regard sur elle. Elle est d'une troublante beauté.

Ca ne se fait pas pour une diaconesse de maudire l'être aimé n'est-ce pas ? Venez vous mettre au chaud, entrons.

Rira-t-elle ? Se méprendra-t-elle sur mon intention ? je ne veux que la faire rire et l'espace d'un moment oublier son chagrin.
Kirya14
La rougeur qui envahit ses joues aux paroles du bellâtre n'est que le reflet de son trouble intérieur lorsqu'il évoque les différentes... possibilités de passer la nuit. Mais en même temps, elle est vite rassurée. Puis il évoque sa peine et elle se hait de ressentir ses yeux recommencer à s'humidifier, rien qu'à l'évocation de son chagrin. Toutefois, dans le même temps, ses dernières paroles lui arrachent un petit rire. Souvent les gens pensent que les diaconesses sont des êtres un peu à part... Ou qui se doivent de l'être. Et dans un sens, peut-être est ce que ce n'est pas faux.

Elle lève alors son visage vers le sien pour lui répondre. Un visage contrastant, qui rit, pleure en même temps. Et les mots sortent d'eux même. Vrai que sa voix, à la fois grave et douce l'a conquis. Il pourrait faire partie de la chorale qu'elle rêve de monter. Mais.. Elle doute qu'il soit intéressé. Quoi que... Elle a appris durant sa courte vie, qu'il ne faut pas avoir de préjugé ni faire de supposition hâtive ou imaginative. Si ce projet se concrétise, elle lui en parlera. En attendant, elle lui répond

- Vous savez... Je suis diaconesse oui, mais je suis... loin d'atteindre la perfection. Le chemin de la vertu est long, tortueux, parsemé d'embûches et je tente juste de rester dessus.... Quand à maudire Aubi... Non, je ne le maudis pas. La seule que je maudis, c'est moi...

La voilà qui se confie à cet inconnu mais il a un pouvoir certain, et elle se sent en sécurité et en confiance. Suffisamment pour le suivre au boudoir.

Il ouvre la porte et coulisse la tenture pour la laisser passer. Il fait sombre, moins qu'au dehors toutefois. La lumière est tamisée et ses yeux ne mettent pas longtemps à s'habituer à cette douce pénombre. Son regard parcoure la vaste salle. Un bar longe le mur, au centre des sofas et des tables et tout autour des ouvertures garnies de paravents. Sûrement les alcôves dont Duncan lui a parlé. Elle, elle ne quitte pas son bras en parcourant les lieux. Ils se dirigent vers le bar et comme dans un rêve, elle le suit. Elle aimerait qu'il reste auprès d'elle, adresse une rapide prière que ce soit possible même si elle doute. Et non, s'adresser au Très Haut dans un tel lieu ne la gêne absolument pas. Faut dire qu'elle a l'habitude de s'adresser à lieu partout, n'importe quand comme s'il était toujours à ses côtés...
--Le_videur
Aubi est donc celui qui lui a fait du mal. Je suis content de la voir rire à travers ses larmes. La pauvre petite fleur s'accroche à mon bras comme au salut de son âme. Je ne commenterais pas ce qu'elle m'a confié avant d'entrer.

Une fois la porte passée, je sens sa réticence, mais j'avance d'un pas sûr vers le comptoir. Dario est là. L'Italien va pouvoir remonter le moral de la belle j'en suis certain. Avec douceur, j'ôte sa main de mon bras et lui présente une chaise afin qu'elle prenne place.


Dario, je te présente Kirya, belle petite fleur que j'ai cueillie devant le Boudoir. Aide là à épancher sa soif. Elle a besoin d'un bon remontant.


Je souris à la diaconesse. Etrange et agréable rencontre.

Je ne peux rester à vos côtés pour le moment, douce Kirya, mais si vous avez besoin de quoique ce soit, je ne serais pas loin. Vous pouvez faire confiance à Dario, il saura s'occuper de vous.


Un dernier sourire à la fleur et je regagne ma place, l'âme poétique, j'observe, je veille, je surveille, telle est ma place au Boudoir.
--Dario_di_gusto
Dario était concentré sur ce que lui disait Lucette, au bar elle lui fit l’inventaire complet des boissons, et l’assortiment était large et profond. Les verres y étaient nombreux, il ne risquait pas d’y avoir de manque. Ursula veillait au grain.

Dario montra qu’il savait servir, en y étant même sensuel, dansant tout en préparant quelques verres, juste pour montrer son talent. Ensuite Amélie vint à ses côtés, elle semblait distraite quand il était en sa présence, ce qui fallait le convenir lui plaisait.

Il gardait toujours son sourire, et les clients débarquèrent. Un était légèrement éméché et Duncan était sur le qui vive. Un homme charmant arriva, Dario le salua avec application. Puis Duncan parla à une femme qu’il fit venir au comptoir.

Il détailla la jeune femme qui semblait être mélancolique, perdue, confuse, fanée. Ah le poison de l’amour ! Quelle fichue bêtise. Même s’il convenait que c’était un sentiment fort il était tout aussi destructeur et la chute était souvent brutale...

Attrapant le menton de la dîtes Kirya.

« Bella , oune fleur comme vous a besoin di soleil , di chaleur et d’oune peu d’eau pour reprendre gout à la vie. Bien qui ji n’ai pas d’eau ji vais vous préparer oune verre revigorant. Pour li suite c’est vous bella qui décidez. »

Mêlant les paroles aux actes il prépara un verre d’hypocras, costaud et pas que. Il le tendit à la jeune femme et se penchant à son oreille

« Tout va bien si passer , nous pouvons parler oune moment dans oune alcôve si vous le souhaitez ji m’occoupe di vous »

Sourire complaisant , il déposa un baiser sur sa joue.
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