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[RP] Joutes de Juin - Bal de la Saint-Jean

Lucie

Bientôt la nuit tombera sur cette Saint-Jean d’été et, tandis que les invités aux joutes s'égayent après les dernières passes de la journée, les domestiques de la vicomté s’emploient à régler les derniers détails pour que la soirée qui s’annonce soit parfaite. Ainsi, à l’orée du verger, sur le plancher qui a été monté pour épargner souliers légers et fines chevilles de la poussière et des éventuels nids de poule, des petites mains vont et viennent telles de besogneuses fourmis ; les uns allumant les centaines de lampions qui ont été accrochés dans les arbres ou ajustant les guirlandes de fleurs qui ont été suspendues entre eux, les autres garnissant le buffet d’une foultitude de plats de vermeil où reposent des mets divers et variés dont les couleurs et les parfums se mêlent délicieusement comme pour dire mangez-moi.

Lucie, elle, après un détour par le château pour se rafraîchir et changer de robe, optant pour une mise plus élégante encore que celle portée durant la journée, surveille les dernières préparations, un sourire flottant à ses lèvres. L’effervescence joyeuse qui a pris Barbazan la ravit et avoir l’heur de passer du temps auprès de ses proches mais aussi de découvrir ici de nouveaux visages lui semble être un cadeau des plus précieux. Un cadeau... A cette idée, le sourire de la Fleurie se fait plus amusé, creusant croquignolettes fossettes à ses joues. Elle n’aurait jamais cru en venir à un jour penser que les autres, ces mystères de chair et de songes tissés, puissent être source de joie pour elle. Il faut croire, donc, qu’elle évolue, elle qui peine pourtant à trouver autre chose dans le miroir que l’ambitieuse gamine des plus sales faubourgs de Dijon qu’elle était encore quelques années auparavant.

Se rapprochant légèrement de Felip qui se tient, comme souvent maintenant, à ses côtés, Crocus s’offre le luxe de l’admirer un instant. Il la séduit toujours mais il lui semble qu’en ce jour, dans son pourpoint bleu, il est encore plus beau qu’à l'accoutumée et elle, petite Fleur au palpitant prompt à s’emballer, elle sent pour la millième fois son coeur cogner un peu trop fort les barreaux de sa cage thoracique, comme si il voulait s’extraire de cette prison pour atterrir entre les mains du Comte Immaculé. Alors, parce qu’elle peut bien abandonner sa pudeur naturelle le temps d’un instant, elle se penche vers lui pour voler un baiser à ses lèvres avant de reprendre une position plus convenable.


    - J’espère que les gens ne sont pas trop fatigués par le début des joutes et qu’ils viendront ce soir, souffle-t-elle, jetant un regard à la ronde pour voir si du monde arrive tandis que la plupart de ses domestiques, leur ouvrage terminé, s'en vont discrètement.



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Primha
    Saint-Jean se fête, et Lucie aussi. Alors, après divers hoquet de surprise, de petites prunelles fermées à la hâte, et d’applaudissement tant pour les vainqueurs que les perdants, Prim avait quitté le siège qui trônait au côté de celui de la Fleurie. Privilège que voilà, car d'inconnues, elles étaient rapidement passée à amie, et presque, inséparable. Tout comme Merveylle. Si quelques mois avant cela, la Valyria n'avait jamais prêter attention aux détails d'elle même, aujourd'hui il en était autrement. La chrysalide s'était déployée, laissant naître de ce cocon, la dragonne que le feu forgeait au jour le jour. Adonc, pour cette fin de festivité, c'est dans une chambre que silhouette porcelaine vint se dissimuler, laissant tomber cape et teint rosé. La soie argentée se détacha le temps d'un changement, venant se faire orner pour une des premières fois, de ces parures noble.



    Ainsi donc, bal serait. Sans cavalier aucun, elle profiterait tout de même. Car si la journée était amusement de Lucie, elle était aussi son organisation, bien que moindre. Les pas flottants de la dragonne foulèrent le parquet mit à disposition, alors que dextre vint effleurer un pétale parmi les autres.

      Parfait.


    Dans un bruit de tissu, Valyria vint trouver de nouveau le côté de Lucie, ne manquant point de saluer d'une révérence appliquer Felip. Qu'elle était belle, la jeune Fleurie, et d'avantage ; qu'elle semblait heureuse. Au Louvre, à leur première rencontre, Prim avait déjà aperçue ceci : finesse et beauté, prestance et luminosité, Lucie s'imposait en douceur à ses apparitions, là où d'autres têtes couronnées passaient pour des potiches.

      Blancheur. Ce bleu, vous vas à ravir. Peut-être est-ce.. cette couleur qui se rappel formidablement à nos cheveux.


    Un sourire amusé étira les lippes carmines ; compliment détourné à sa personne au passage.

      Lucie, vous êtes sublime, comme d'habitude.

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Merveylle_mirandole
Jamais deux sans trois.

✿˙·٠•●♥ Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ ♥●✿




Plus discrète que ses deux amies ces derniers temps, la Boisée était plume se laissant porter par le vent, laissant la vie et le hasard la mener sur le chemin de la destinée. Elle se complaisait dans sa pépinière à chouchouter ses passeroses, profitant du soleil ou vibrait d'un brin de folie sur sa monture lors de joutes hautes en couleurs. Des montagnes russes de sensations, tantôt excitation du duel, tantôt calme du jardinage et de la paresse. Une vie où l'on ne s'ennuie pas. Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine, une devise qu'il faudrait toujours avoir en mémoire !

La Princesse alla se préparer en vue de la soirée à venir, délaissant robe simple et fluide contre tissus soyeux riches et savamment cousus. Une nouvelle robe qu'elle avait rapportée de Paris et qu'elle avait hâte de porter pour la première fois. Prête, elle quitta le Val soleil pour Barbazan. Elle sourit, posant ses perles céruléennes sur les lampions accrochés aux arbres et sur les guirlandes de fleurs. Le décors était ravissant.

Avisant le trio formé par le comte, la vicomtesse et la dragonne, elle les rejoint de son pas léger et gracieux, les couvant de son doux sourire. Elle était lumineuse, pétillante et de bonne humeur. Rien, mis à part un gros rhume, ne pourrait lui enlever sa joie de vivre.


    - Bonsoir. J'adore la couleur de votre robe Lucie, un excellent choix !


Azurs glissèrent sur l'Argentée et sourire malicieux se forma sur ses lippes rosées.

    - Par Déos Prim ! Vous portez plus de pierreries que moi ! C'est stupéfiant !


Elle laissa échapper un petit rire cristalin.

    - Cela vous sied à ravir ceci dit.



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Dedain
Quand le manoir de Barbarzan est pris d’aigreur.


    Le Deswaard a décidé de prendre résidence en le cœur même des terres de sa vassale, non par dénigrement des installations perméables et éphémères du campement estival, non parce qu’il fait preuve d’un dédain sérieux à l’idée de se complaire en les conforts de base, mais bien parce qu’étant Régnant et Grand Feudataire, il a à mener des ouvrages incessants et interminables visant une bonne gestions provinciales. Or donc, laissant au dehors la fraicheur ensoleillée d’une journée éprouvante pour les guerriers et pour lui-même, souffrant d’avoir eu à rester figer par le vent et la poussière soulevée, l’Hivernal siège pour l’heure en la chambre que la propriétaire du domaine aura su lui attribuer. La pièce est vaste et sobre, fleurie, comme toujours lorsque l’on connait les goûts de Saint-Jean, et lui trône donc à un bureau, tout satisfait de se s’enliser en un travail d’écriture qui lui convient bien mieux. Sur le lit dénaturé de tous ses coussins, des caméristes s’activent déjà à agencer de lourdes pelisses fourragées pour la nuit du flamand, avant d’y étaler une vêture d’obombre. A l’opposé, des petites mains s’évertuent à aviver les fourneaux d’un feu largement chargé pour répondre aux habitudes du jeune Lugubre.
    Il a froid. Toujours. A jamais.

    Ainsi, l’heure approchant, l’un des intendants s’en viendra l’avertir.


    Votre Grandeur, il est temps.

    Et le Noldor, pudique et solitaire, de signifier leur congé à tous d’un bref hochement de tête grimaçant, surement par dépit de devoir abandonner là le réconfort du vélin, avant que d’aller se préparer.
    Seul. Toujours. A jamais.



Quand la sécheresse nocturne s’impose au bal.


    La Mort Incarnée – et ce n’est pas lui qui le dit – finit par consentir à fouler de ses bottes noires matelassées le parquet fin prévu pour l’accueil des souliers claquetant des futurs danseurs. Il est secondé d’un page occupé à tenir un paquetage volumineux, qui le suivra de près. Sa livrée est riche de cette richesse sobre et morne, délicate et subtile. Guindé, à la fois souple et désarticulé, fantôme docile, il prend le parti de ne pas aventurer ses pas du côté de l’hôtesse somptueuse, déjà savamment entourée d’Argent et de Bois.
    Non.
    Il s’en va plutôt à l’opposé, vers la nuit étouffante, dos à la ronde générale, obsidiennes plongées dans l’obombre pour y tenter d’y déceler les futées et l’impalpable horizon.
    Roide, statufié de marbre, il se dresse là, droit, les mains gantées liées dans le dos, son valet chargé patientant à ses côtés.


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Primha
    Dextre et senestre sont jointent sur le devant des soieries, l'océan pruné observant le Comte Blanc, et Fleurie Jolie. Barbazan était ce jour, terre de promesse, de joie, et finalement surtout, de liens uniques. Car si le coeur de la dragonne était entouré d'une fine pellicule de braise le protégeant, la douce fragilité de Mery avait sur mettre un peu de fraicheur à la barrière pour se prendre une place de Prime lueur de vie. Puis rapidement, l'esprit délicat quoi que tourmenté de la Fleur Béarnaise avait emprunté le même chemin, venant se nicher au chaud, là où personne ne pourrait l'en faire sortir, si ce n'était elle. Au fur et à mesure du temps, le trois jeunes femmes aussi différentes et semblables étaient-elles ne formèrent plus qu'une énorme bulle de savon.

    Alors, quand la Boisée arriva, le regard abîmé se posa sur la toilette merveilleuse de la Princesse. Voilà d'où Prim tirait toute son attention. Car si aujourd'hui elle portait un regard attentif à ses toilettes, ce n'était uniquement grâce à Merveylle, et peut-être à la FW. Depuis ce jour, Valyria avait observer que Boisée était plus pétillante, plus vivante.. Ce qui dans le fond était la douceur a laquelle les deux compères aspiraient en venant en les terres Béarnaise.

      Vous êtes sublime Mery !


    A a malicieuse remarque sur les pierreries, dextre s'appliqua à en caresser une du bout des doigts. Elles étaient, un des rares cadeaux d'Aegon. Petit frère jumeau à quelques années d'écarts de l'Argentée féminine, l'égale avait su marqué le retour au monde de son aînée par une attention toute particulière. Et depuis.. Guère plus de signe de vie.

      Ahum.. C'est un des premiers cadeaux de mon frère cadet. Aegon à un goût prononcé pour les bijoux, et.. Je me suis dis que l'anniversaire de Lucie serait le bon prétexte pour les porter.


    Cétait la d'ailleurs, sa seule richesse. Du reste, elle ne vivait qu'au jour le jour, apprenant à découvrir cette terre qui l'entourait, niché au Val avec Mery. Carmines s’étirèrent dans un sourire délicat, alors qu'au loin, Chimère faisant son entrée glacialement flamboyante. Perdu entre ténèbres et lumières, le Deswaard s'imposa en silence dans l'espace Barbazan. Il était Comte Chimérique, élégante froideur et lumineux jeune homme, à l'esprit aussi vif qu’affûté. En soit, Lucie savait s'entourer.
Mary_lisa.

Conviée par son doux biscuit elle devait à l’origine venir l’accompagner et l’encourager lors des joutes. Mais Mary ne serait Mary si l’angoisse qui l’habitait éternellement n’était pas présente. Si anxieuse et tourmenté à l’idée d’assister à une première cérémonie de ce type, la blonde Normande en avait fini par rater le convoi. C’est seule donc qu’elle dû faire route jusqu’aux terres préalablement indiquées, n’était-elle pas une éternelle solitaire ? Bien moins tout de même depuis sa rencontre biscuitale. L’idée de finalement rester loin de ces mondanités lui avait effleuré l’esprit, elle n’était pas de ce monde, ou seulement à moitié, et savait qu’elle ne se sentirait pas à sa place. Mais cette idée fut vite écartée à la seule pensée de décevoir Neyco. Qui plus est avec son amie à ses côtés elle se sentait bien assez forte pour tout surmonter. Même la présence masculine. Enfin ça ce n’était pas gagné.

C’est seule donc comme à l’accoutumé que la frêle Normande arriva en terre inconnu de Barbazan. Se situant au pied des pyrénéens le village était agréable à voir, bien que très différents de ce qu’elle pouvait voir à l’accoutumé. La fille du Nord qu’elle était ne s’était jamais aventurée si loin dans le sud. Elle avait tant de chose encore à découvrir, mais l’inconnu l’angoissait. Mais cette fois pas de crise d’angoisse en vue, mais plutôt une grande excitation à l’idée de retrouver son amie.

C’est toute en simplicité qu’elle fit son entrée dans le château les recevant, non sans avoir jaugé d’un regard admiratif les différentes bannières parsemant le camp de joute. A en croire les différentes maisons représentées, du monde serait présent ce soir. Alors la blonde tâcha de se faire discrète, pour l’occasion elle adopta une robe de toute simplicité dans ses tons préférés. Nulle extravagance en elle, peu habitué à cela. Nulle pierre non plus pour agrémenter sa tenue, ne serait-ce que la petite pierre bleu pendant à son cou, seul relique de sa maternelle, qui ne la quittait jamais. Autant dire qu’elle se trouva bien penaude lorsqu’elle se rendit dans la salle de réception et qu’elle put admirer les premières toilettes présentes. Elle hésita qu’elle seconde à courir se cacher, mais il était déjà trop tard. Alors, lissant le pan de sa robe de la main elle se fit plus discrète encore et se réfugia dans un coin de la pièce. Un des rares coins encore isolés. Un d’eux abritait trois sublime femme dont elle n’osa s’approcher, et dans un autre, un homme avait également prit refuge. Impossible de se rendre dans celui-ci donc, plus elle rester éloigné de la gente masculine, mieux elle se portait.

Cherchant désespérément du regard sa bienfaitrice, la pièce sembla bien vide en constatant son absence. Profitant du passage d’un valet de la maisonnée elle profita pour la faire mander.

    Je vous prie. Pourriez-vous avertir la Comtesse de Bruyères le Châtel que je suis présente ici-lieux ? Enfin… dites-lui que Geneviève est là.

En attendent sa venue elle se contenta de rester dans son coin admirant de loin la prime agitation des festivités. Elle savait que les convenances aurait été qu’elle se présente à l’hôtesse du jour, mais à vrai dire elle ne savait pas même à quoi celle-ci ressemblait…. Et puis Mary et les convenances…. Arf non pas Mary, en société elle était Geneviève ! Non vraiment, elle avait vraiment besoin de Neyco à ses côtés.


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Neyco
Pour ce premier jour, la mini biscuit n'avait pas eu trop de soucis à ce faire niveau joutes. Elle qui craignait se prendre une volée dès le départ en étant tirée au sort pour les éliminatoires mais non même pas. Elle passait directement au tour suivant ce qui lui avait permit de finir ses divers emballages. C'est que à la base elle avait été tenté de venir par rapport au fait que les joutes étaient liés à un anniversaire. Sinon elle aurait été plus difficile à faire tirer sur des terres hors de sa propriété. Question de principe dès qu'il y avait une fête, même si elle était discrète, elle aimait offrir des cadeaux. D'ailleurs elle finissait le dernier paquet emballé dans un tissu très fin qui lui avait donné du fil à retordre.

Toujours est il qu'elle était grave à la bourre et un valet débarqua dans la tente la faisant sursauter au point d'en faire tomber un des paquets défaisant le nœud et par conséquent l’emballage complet.


Nom d'un biscuit. Mais regardez moi ça! Vous savez que je suis en retard déjà. Misère de misère, ma pauvre Geneviève doit m'attendre je ne sais guère où. Ma pauvre chérie il faut que je la trouve et d'urgence.


Mada...


Mais vous vous rendez compte je l'invite et op je suis presque à la laisser en plan. L'horreur, la honte, non vraiment c'est catastrophique.


Madam...


Faisant un signe avec la main elle reprit le paquet.


En plus elle vient du nord, ici elle a pas l'habitude, imaginez.


Mais Comtesse bon sang vous allez m'écouter.


Surprise par le ton.


Zut, elle était comment? Triste? Mal à l'aise? Dites moi tout, o c'est ma Geneviève voilà c'était sur, je suis hyper en retard.


Nom d'un biscuit ça va pas vous avez déjà fichu en l'air plus d'une demi heure d’emballage allez pas me crier dessus en plus. Je réagis mal sous pression.

Voyons, je viens pour vous dire qu'une jeune femme vous cherche.

Et là ... c'est le drame.

Ben je ne sais pas trop, je suis venu prévenir.


Attendez, emballez ça je finis de me coiffer.


Ne laissant pas le temps à l'homme de répliquer, elle finit sa coiffure derrière le paravent, les cadeaux furent embarqués et bien entendu le cadeau tout ré-emballé aussi. Allant au castel, elle se présenta et on lui indiqua le chemin. N'ayant pas son amie pour la guider, il était clair qu'elle se serai perdue. Devant la salle, on l'annonça, sa robe sinople aux galons d'or, les cheveux légèrement relevés à l'aide de rubans, elle entra les bras chargés. Cherchant du regard deux choses, la table pour laisser les colis et son amie nouvellement Champenoise.

Avisant Lucie, elle hésita elle semblait entourée. Tant pis son amie d'abord surtout qu'elle l'avait un peu embarqué dans son monde, il était hors de question de la laisser nul doute que la gentille Béarnaise comprendrait. A petit pas elle rejoignit Geneviève dans son coin qui semblait seule et perdue. Horreur, sauver le moral de son amie, biscuit à la rescousse.


Geneviève ma chère amie vous allez bien?


La main disponible prenant immédiatement celle de son amie. Se voulant rassurante sans trop imposer de sa personne, elle souhaitait que Geneviève s'épanouisse au maximum.
Ainsi proche, elle parla à voix basse.


Je suis en retard, j'ai eu des soucis d'emballage, je suis une véritable catastrophe. Enfin je suis là, il y a ici quelques personnes que je souhaiterai vous présenter. Il y a la maîtresse des lieux, une cousine mais point de sang, le Comte du Béarn et une autre que je ne connais pas vraiment.
Sinon dans mes paquets, j'ai des petits présent typique de chez moi au sud. Deux bouteilles d'essence de violette, une soierie couleur pastel et une estampe qui représente les fortifications de Paris.
J'ai des tonneaux qui attendent en bas de mes terres du sud aussi en cadeau, j'espère que cela plaira nom d'un biscuit.


Souriante mutine, elle lui fit signe pour aller rejoindre les autres.


Allons y, vous verrez tout ira à merveille.

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Mary_lisa.
Son doux biscuit, la voilà qui débarque ramenant à son passage une horde de chaleur. Si petite, ses bras chargés de présent et son air affolé elle était vraiment drôle à voir et si touchante. Du tout Neyco ! A courir par monts et par vau, mais pourtant s’inquiétant des autres. C’est sans doute ce qui avait tant plu à la Normande lors de sa première rencontre avec le Biscuit. Elle avait cette facilité à s’adapter à toute situation et d’impliquer sa personne en sorte que le mal-être des autres devenait son principal souci. Elle ne put que rire en voyant l’inquiétude sur son visage alors que sur le sien toute angoisse avait disparu à sa simple vision.

    Neyco, je suis si heureuse de vous voir ! Rassurez-vous tout va bien pour moi, personne ne m’a encore mangé.


Après un clin d’œil complice elle déchargea son amie de quelque présent qui semblait peser bien plus qu’elle.

    Donner un peu, vous semblez crouler sous tous ces paquets ! Eh bien, on peut dire que vous allez gâter notre hôtesse. Voilà qui ne m’étonne en aucun cas de vous.

Avec attention elle écouta les discrètes présentation que sa mini lui faisait. Heureusement pour elle peu de personne était encore présente ce qui lui permettait de ne pas se perdre trop rapidement. Pour l’angoissé c’était primordial de bien maitriser son environnement, plus elle était sûre de où elle allait, moins ses angoisses apparaissaient et plus elle pouvait profiter du moment présent. C’est pour cette principale raison qu’elle avait accepté l’invitation de Neyco, elle savait qu’avec le biscuit à ses côtés ses angoisses n’auraient pas lieu d’être, et elle pourrait enfin paraitre en société tout naturellement.

Sous les encouragements de son amie elle dû se rendre auprès du reste des personnes présentes. Assez facile pour le moment car le petit groupe se composait uniquement de la gente féminine. Celui qu’elle venait de lui présenter comme étant le Comte du Béarn se tenait en retrait, lui facilitant la tâche. Se redressant, elle prit le bras libre de son amie pour la suivre vers le petit groupe déjà formé, notamment vers la Maîtresse des lieux. Souriant naturellement, son visage n’expriment aucune angoisse, avant d’apercevoir que près de l’hôtesse se tenait à ses côtés un homme. Voilà chose qu’elle n’avait pas anticipée. C’était plus fort qu’elle la simple proximité de l’un deux l’angoissait au plus haut point. Mais elle ne pouvait se laisser emporter dans ses peurs à cet instant. Se donnant du courage elle resserra la pression de sa main sur le bras de Neyco, et prenant une grande inspiration tout en évitant soigneusement de le regarder elle s’inclina légèrement devant eux pour les saluer.

    Mes Dames, Sieur, le bonsoir. Si je puis me permettre vos toilettes sont éblouissantes !

Se tournant vers la Vicomtesse fleurie elle s’adressa à elle plus particulièrement.

    Je suis Geneviève de Courcy, j’accompagne la Comtesse, je vous remercie de me recevoir. J’ai crus comprendre que cette fête était organisée en l’honneur de votre anniversaire, je vous souhaite donc que celui-ci soit doux et heureux.

Elle jeta un discret regard vers Neyco genre : ça va je m’en sors pas trop mal ?!
Après tout la Normande était encore bien jeune, et complètement inexpérimenté dans le savoir faire en société. C'était en quelque sorte une première pour elle, alors pas question de décevoir son biscuit.

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Neyco
Bon sans comment ça personne ne l'avait mangé. Qui était celui qui avait osé, ah pas touche à mon amie/soeur vu les personnes dans la pièce nul doute que cela ne pouvait provenir de l'un d'entre eux. Sauf si le Dédain avait décidé sur un coup de folie pure de se mettre à la chaire humaine. Quoi que non un Dédain ça change pas de caractère, ou on lui aurai dit, ou limite elle aurai vu un rictus se dessiner sur son visage si impassible habituellement.
Hors ce genre de choses qui aurai pu s'apparenter pour une once d'émotion n'arrivait pas tout les quatre matins.

Donc qui? Ou c'était une expression? Oui ça ne pouvait être que ça. Tentant de se rassurer, forcément tout ceci n'apparaissant absolument pas sur son visage à part le signe à quel point elle était rassurée.


Bon je suis soulagée, je m'en veux de vous avoir fait attendre par principe.


Une fois déchargée, elle pu ainsi aller vers les gens déjà présent pour faire les salutations d'usage et surtout se décharger définitivement. C'est que les présents ce n'est pas pour elle mais juste pour Lucie.


Salutation biscuitale, Joyeux Anniversaire Vicomtesse, mercé pour ces festivités, c'est réussis.


Souriante, elle salua ainsi les autres d'un signe de tête polie. Puis retournant visage vers l'hôte, elle tendit les paquets.


Voici quelques modestes présents, comme dis je ne suis pas ici les mains vides. Par contre en bas vous avez des tonneaux estampillés des coqs d'Hautpoul. Vous pensez bien que je n'ai pas osé les faire venir jusque cette salle.


Regardant Geneviève, elle fit un signe de sa tête légèrement d'un air tu es au top c'est parfait. Bon à voir si Lucie apprécierai les présents et ça c'était pas dit, elle avait choisit avec soin mais bon, les gouts et les couleurs.

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Albin.
Un bal était organisé et voila une idée qu'elle est bonne. Bien déterminé à invité sa fiancée à s'y rendre et de danser ensemble, de profiter de la soirée ensemble Albin s'était pointé à la tente de Mini.

Quoi!!! Point de Mini ???Déjà partie !

Du coup le Albin parti direction le bal avec des habits tout beaux tout frais tout neufs lavés avec mir laine. Les habits ne font pas tout même le Albin s'était préparer physiquement pour l'occasion. Ben quoi normal il se fait beau pour sa chérie le Albinou !

En arrivant, le Albin chercha du regard Mini, bon dur de trouver quelqu'un de très petite taille au milieu d'une troupeau, autant chercher une aiguille dans une meule de foin.
Cherchant, vas y cherche Lycos..pas si loin que ça car a y est c'est trouver, Albin aperçu Mini prêt de la Vicomtesse de Barbazan et en compagnie d'une autre femme mais qui de dos lui était inconnu.

En passant pour rejoindre sa chérie, Albin aperçu Primha qu'il salua d'un signe de main tout comme sa vassale adorée vu plus tôt dans la journée avec qui ils ont pu échanger sur le fait d'avoir échapper aux éliminatoires.
En mode Grand Pas et Spontané, Albin fini par rejoindre Mini. Il salua Lucie avant tout.


Bonsoir Vicomtesse, nous tenons à vous remerciez pour l'accueil et l'organisation.

Et de se tourner vers Mini dont il prit la main avant de lui sourire.

Bonsoir ma promise à vie. Une Mini encore plus belle que d'habitude digne d'une Grandeur mais qui est plutôt dans la Splendeur.

Alors qu'en fait il faisait l''éloge de la beauté de sa fiancée, Albin en avait presque oublier la présence de celle qui lui était inconnue. De dos déjà il ne voyait pas qui s'était de nom comme d'apparence mais de face ça ne s'est pas arranger.

Il stoppa donc son éloge et porta son regard vers l'inconnue.


Mademoiselle, le Bonsoir à vous.
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Celeste.bussey
Pour clore les festivités, un bal était organisé. Par chance, la Renarde avait tout prévu et s'était empressée de vêtir une robe autrefois faite par un grand maistre couturier qu'elle connaissait bien. Une fois prête et pleinement satisfaite, elle prit soin de rejoindre son fiancé afin qu'ils puissent rejoindre les autres convives. Malgré sa joie de pouvoir profiter pleinement de l'occasion pour revoir Lucie et faire de nouvelles connaissances, la brune était légèrement anxieuse. Au pire, elle savait que Glorim serait là à ses côtés. Ils profiteraient ensemble de cette soirée.



C'est donc ainsi, sa main à son bras, que le couple se présenta et entra. Les noisettes de la jeune femme se posèrent alors vers la princesse Merveylle qu'elle reconnut sans mal, puis elle vit également un autre homme qu'elle avait croisé par le passé à l'Atelier et également Albin qu'elle avait rencontré par le passé. Quant aux autres, leur visage ne lui était pas familier mais sans doute le seraient-ils d'avantage à la fin de cette journée.

Se tournant vers son cavalier, elle demanda :


Que dirais-tu si nous nous installions un peu plus loin, dans le coin là-bas. Nous y serons bien tu ne crois pas ?

A cela elle ajouta un sourire, son épaule effleurant la sienne pour être au plus proche de lui.
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Keltica
Avisée comme tout un chacun de la tenue d'un bal en l'honneur de l'hôtesse des lieux qui fêtait son anniversaire, Keltica avait évidemment pris la décision de s'y rendre ; non par obligation, car sa fonction de Poursuivante pouvait effectivement l'y enjoindre, mais par réel plaisir et vraie envie d'y participer. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas dansé, et elle avait par conséquent demandé à son Pompom-boy préféré de se faire cavalier, pour l'accompagner, ce qu'il avait accepté avec empressement.

La jeune femme, après un bon bain chaud, avait alors abandonné sa lourde armure, protectrice certes mais bien peu esthétique, au profit d'une belle robe de soie et de velours azur, au corsage brodé de volutes d'argent. Un ravissant collier d'or et de rubis parait son cou, tandis que de discrets pendants assortis se balançaient à ses oreilles. Enfin, grâce aux doigts de fée de sa suivante Annette, sa chevelure d'ordinaire libre était rassemblée en torsades sur sa nuque, en un savant chignon d'où s'échappaient quelques mèches qui amoindrissait le caractère strict de la coiffure domptée. Après un dernier regard dans sa psyché et une touche de parfum au creux du décolleté, Keltica posa sur sa tête sa couronne vicomtale, puis quitta sa tente, le coeur un peu battant et les joues roses. Elle avait pensé que Savian serait déjà là, mais ne le vit pas, aussi, n'osant aller le déranger à sa tente, au cas où il soit encore en train de se préparer, Keltica prit la chemin vers le bal d'un pas lent, pour que son Colosse puisse la rattraper le cas échéant.

Souvent, la jolie blonde se retournait, guettant la haute silhouette, mais il n'arrivait pas ; elle avait beau aller lentement, bientôt, le verger fut en vue. S'arrêtant avant d'être trop près, Keltica admira la charmante vision ; tous les petits lumignons brillaient dans les arbres, dans les branches entremêlées de fleurs dont le parfum venait jusqu'à elle. C'était un réel ravissement ; les émeraudes de la jolie blonde pétillaient en parcourant le paysage, alors que la jeune femme profitait de l'instant. Mais il fallait continuer à avancer, pour ne pas passer pour une potiche intimidée au cas où on la remarque là, à attendre ; aussi, reprenant prestance, la jeune femme releva le menton, sans être pour autant hautaine, et franchit les derniers mètres qui la séparaient du verger. Peut-être que Savian était-il déjà arrivé finalement ?

Peu de monde encore était présent, et Keltica cacha sa petite déception de ne point voir son Colosse par un charmant sourire en allant saluer la Vicomtesse.


Bonsoir Monseigneur, ravie de vous revoir ! Permettez-moi de vous trouver splendide, vous serez sans peine la reine de la soirée, et je vous présente tous mes bons voeux pour votre anniversaire ! Je me suis permise de vous faire livrer à votre Château quelques tonneaux de vin de mes terres de Lugny en Arconce, en Bourgogne, j'espère qu'il sera à votre goût !

Elle s'inclina avec respect, et se retira de quelques pas, pour laisser d'autres invités présenter également leurs salutations. Ce faisant, Keltica salua alors chacun des invités présents, selon le degré de connaissance qu'elle avait d'eux, mais toujours avec une très aimable politesse. A ses yeux, il ne manquait plus qu'une seule personne, une Bête, sa Bête, pour que la soirée, déjà agréable, ne devienne parfaite...
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Savian
    Le Colosse n’avait bien évidemment pas oublié qu’il avait accepté d’accompagner la charmante vicomtesse de Lugny au bal donné par la délicate maîtresse des lieux. Sauf que voilà, il avait guetté avec attention son départ. Il faut dire que le bougre s’était entendu avec Annette. En effet, ne sachant point comment allait se vêtir la Belle et ayant à cœur, chose assurément ridicule, de s’accorder avec cette dernière, la Bête avait pris soin de corrompre la servante afin de porter une tenue du même. Ce qu’il fit donc, il était question d’azur et le bel homme avait donc porté sa tenue saillante qui n’avait que de rares dorures, la Bête ne dépensant que peu dans les choses qu’il qualifiait de futile. Mais pour cette fois, il avait fait un effort. Sa crinière mi-longue fut coiffée en arrière et voici que de ses larges épaules, il enfile la dernière pièce de sa tenue. Il était fin prêt et son large sourire carnassier vint naître sur ses lèvres fines.

    La Bête élégante n’oublia guère de glisser le présent pour l’anniversaire de la Fleurie dans la poche de son veston et le voici qui sort de sa tente et se met donc en route fredonnant un air qui le mettait en joie. Sur son chemin, voici que le Colosse observe avec surprise le décor qui s’offre à lui. C’était tout bonnement magique. Les lampions donnaient une impression de féérie et comme ces papillons de lumière, l’Alençonnais se dirige alors en direction des dites lumières, lieu incontesté du bal à venir. Sur son chemin, le fourbe qu’il était arrache de ses compères une rose rouge d’une senteur incroyable. Espérons que la maîtresse des lieux ne prenne pas cela comme un affront.

    Il arriva alors et put voir la Reine de la Nuit fort occupée et entourée. Il profitera d’une accalmie, un peu plus tard, pour la saluer et lui offrir son humble présent. Mais pour l’heure, il chercha du regard l’Unique. Son regard se balada sur les personnes présentes… Puis… Retour en arrière… Etait-ce elle ? D’azur et d’or vêtue, une femme aux allures de haute noblesse semblait s’avérer être sa Vicomtesse. Alors oui, il fut surpris mais tomba également sous le charme. Sans oublier que le tour de sa robe semblait relever fortement les… Arguments avantageux qu’avait en sa possession la divine vicomtesse. Il prit une grande inspiration et voilà qu’il se dirigea vers cette dernière. Là, il effectua une courtoise révérence et tandis par la même occasion la modeste rose qui dégageait un profond parfum.


« Prenez cette rose aimable comme vous,
qui sert de rose aux roses les plus belles, qui sert de fleur aux fleurs les plus nouvelles,
dont la senteur me ravit tout de moi*.
Keltica, ce soir, les étoiles ont la chance de pouvoir abriter une si merveilleuse dame. »


    Puis la Bête se redresse, observant la Belle d’un regard qui semblait teinté d’une nouvelle lueur qui venait de naître, ce soir.


*Adapté de Ronsard

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Keltica
Keltica laissait errer son regard, tout en prenant soin d'éviter de se montrer impolie ou impatiente ; ses émeraudes parcouraient les guirlandes de fleurs, et la jeune femme s'en approcha pour en comprendre la confection, mais surtout pour détourner son impatience de l'attente qui faisait naître en elle quelques émois oubliés. Du bout des doigts, elle effleura quelques pétales, parmi les fleurs à sa portée, avant de songer avec un demi-sourire que les fleurs devaient être approximativement à hauteur du visage de Sa Bête...

Soudain, la jeune femme se figea, se sentant observée ; quittant du regard les fleurs, elle tourna légèrement la tête, dévoilant son profil fin aux traits doux, puis poursuivit le mouvement, jusqu'à voir apparaître l'homme tant attendu. Et ce fut un choc dans sa poitrine, tellement le battement de son coeur s'alarma ; prestance, charme et élégance, tels étaient les mots qui pouvaient à cet instant décrire la Bête. Par hasard -ou pas-, leurs tenues à l'un et l'autre s'harmonisaient parfaitement, et la Belle ne pouvait détacher son regard de Lui, alors qu'il s'avançait vers elle. Tout le reste avait disparu, lumignons, fleurs et même les autres invités, Keltica ne voyait que Savian venir à sa rencontre, s'incliner devant elle et lui murmurer de douces rimes en lui offrant une rose d'un rouge intense.

Ses doigts fins tremblaient en prenant la fleur, et la jeune femme ne sut ni ne put répondre de suite, tant son trouble était grand ; le parfum enivrant diffusait ses effluves, et la Vicomtesse sentait son coeur battre la chamade dans sa poitrine. Il lui semblait que son corset était plus étroit que d'ordinaire, que sa respiration était entravée, mais ce n'était pas du tout pour des raisons vestimentaires, évidemment...


Savian, mon doux ami... Je ne saurai vous remercier à hauteur du plaisir que vous me faites par votre présence et votre délicate attention...

La voix était un peu troublée, et les yeux de la Belle brillèrent en plongeant dans ceux de la Bête ; quelque chose venait de se créer, plus qu'une connivence, un lien intense. Lentement, la jeune femme glissa la rose dans son chignon ; l'écarlate des pétales contrastait merveilleusement avec la blondeur de la chevelure, et la Vicomtesse semblait alors irradier d'une douce sérénité. Puis, d'un geste tendre, elle s'appuya sur le bras de son cavalier pour se hausser et poser ses lèvres sur sa joue, avant de lui susurrer quelques mots.

Merci... je suis heureuse, merci à vous d'exister et d'être près de moi...
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Lucie
A la crainte de ne voir personne arriver succède bientôt la joie puisque, fendant l’air avec toute la grâce du monde, Prim arrive, bientôt suivie de Merveylle. Elles sont belles toutes les deux ; élégantes sans provocation, douces sans obligation. Misogyne sur les bords, la Fleurie n’a jamais beaucoup aimé les autres femmes avant que, à petits pas prudents, quelques berlingots multicolores ne l’approchent, franchissant les barrières érigées pour finalement trouver leur place dans le secret de son cœur et ces deux-là en sont, sans le moindre doute possible. Après tout, elles forment un espèce de girl’s band médiéval toutes les trois ; mieux que les Sugababes, plus chouettes que les Destiny’s Child, laissez-moi vous présenter la Team Val Soleil.

    - Oh, Prim vous êtes divine ! La robe a été cousue par Valeryane, n’est-ce pas ? Je reconnais sa griffe. Quel talent que le sien ! Babille-t-elle gaiement, impressionnée par la noblesse naturelle que dégage l’Argentée avant de se tourner vers Merveylle, bonbon rose qu’elle trouve bien plus épanouie ici qu’à Paris : Et la coupe de votre robe à vous est délicieusement originale. Qui l’a faite ? Vous savez que pour un peu vous pourriez me faire tomber amoureuse du noir ? Comme cette robe cousue par Maître Voillot pour la Semaine de la Mode.

Et du noir justement, en voilà le plus digne des représentants. Cessant son bavardage incessant le temps de regarder Dédain, Lucie abandonne son sourire pour s’illuminer d’un éclat un peu plus tendre et discret. Simon était joie de vivre et soleil puissant, grands éclats de rire et bras dans lesquels se cacher. Le Comte du Béarn est lui insondable abysse et astre nocturne, visage figé et être à ne jamais toucher. Malgré tout ils se ressemblent. Parce qu’après le prime Saint-Jean, Dédain est devenu le roc vers qui elle se tourne quand elle se perd. Parce qu’elle l’a posé sur le même piédestal d’amour composé. Parce que s’il n’est pas jumeau adoré, il est frère choisi. Elle n’ira pas vers lui maintenant toutefois. Non, main posée au bras de Felip, elle se tourne plutôt vers les personnes qui l’approchent pour lui souhaiter un bel anniversaire, souriante et fière, parfaitement à sa place dans ce monde où, sous les arbres fruitiers, scintille un faste discret.

    - Je suis ravie de vous rencontrer demoiselle Geneviève. Merci de vos bons mots. Votre amie m’avait parlé de vous et je suis ravie de vous accueillir, fait-elle, déballant un à un ces jolis cadeaux, débouchant même une des bouteilles d’essence de violette pour la humer, admirant estampe et soierie avec, très clairement, de candides étincelles dans les yeux. Oh, Neyco ! Vous avez très largement exagéré, je suis bien trop gâtée… Tout ceci est divin ceci dit et je vous remercie infiniment. Quant aux tonneaux, vous avez bien fait de les laisser au château. Ils y sont sans aucun doute mieux, poursuit-elle, confiant les présents reçus à un domestique, avant de doucement incliner la tête en réponse aux mots d’Albin et Keltica. Je vous remercie Monseigneur et… Eh bien, Monseigneur. J’espère que vous vous amusez et que vous allez continuer de le faire jusqu’à la fin des festivités, répond-elle, riante, en profitant pour admirer la blonde qui, il faut l’avouer, est radieuse. Vous êtes délicieusement mise vous aussi. D’azur et d’or, comme mon blason… C’est ravissant ! Et je vous remercie beaucoup de ce vin offert ; après cette soirée, mes caves seront bien pourvues, semble-t-il, ajoute-t-elle avant que, avisant Elysandre et son fiancé, elle ne se décide à aller les saluer. Si vous voulez bien m’excuser un instant…

Adressant un signe de tête à l’un des domestiques restés sur place pour servir les gens afin qu’il s’emploie à offrir à boire au petit groupe, Lucie s’en va vers la maître couturière, bien décidée à profiter de cette soirée pour apprendre à mieux la connaitre entraînant Felip avec elle.

    - Vous, vous avez obligation de me suivre ce soir, c’est le cadeau que j’exige de recevoir, souffle-t-elle doucement à l’adresse du Blanc avant que, arrivée à hauteur de l’artiste, elle ne sourit, ses yeux de fashion victim assumée scintillant joyeusement. Maître Elysandre, laissez-moi vous dire que je suis ravie que vous soyez là et, surtout, vous êtes incroyable dans cette tenue. Quelle élégance ! S’exclame-t-elle, levant brièvement ses mirettes sur le visage de son compagnon avant de revenir à la jeune femme et à son fiancé : Mais je manque à tous mes devoirs ! Laissez-moi vous présenter Sa Grandeur Felip Arthur Von Wittelsbach de la Duranxie, mon Ami, dit-elle, la majuscule imposée au mot s’entendant très clairement et ne laissant guère de place au doute quant à la nature de leur relation. Avez-vous fait bonne route jusqu’ici ? Avez-vous apprécié le début des joutes ?

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