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[RP] Joutes de Juin - Bal de la Saint-Jean

Don.
Avez vous déjà vu une bretonne paumée au beau milieu du Béarn ?
Maintenant oui !

Dôn avait fait route seule. Enfin.. Seule. Accompagnée d'une petite, très petite dizaine de gardes et surtout d'un cocher des plus excellents mais sans la moindre notion de compagnie verbale. Ni domestique. Ni amicale. Aucune conversation ne pu donc être tenue et c'est désabusée au possible que la jeune femme arrive sur le lieu de rendez vous donné par Amblard.

Oui, la petite comtesse avait rencontré le grand gaillard lors des joutes bretonnes, où Azilize Herbauge avait participé.
L'homme lui semblait sympathique et pour le moins distrayant et c'est donc tout naturellement que Dana s'était lié d'affection tendre à l'égard de ce bonhomme plein de vie.
Invitée à venir lui rendre visite chez lui, et donc loin de chez elle - joie ! - il n'en fallait pas plus pour se hâter de faire le déplacement.

Un anniversaire avait vraisemblablement lieu et les festivités qui vont avec n'auraient pas déplues à Dana. Malheureusement, la durée du trajet et le temps de préparation de notre jeune ingénue avaient provoqué un retard conséquent et seul le bal serait donc honoré.

Pour ce jour, au yeux de la Kerdraon il était judicieux de mettre en avant son élégance afin de bien représenter la Bretagne et faire oublier l'image du pays peuplé de barbares cupides qu'elle reflètait.
De rouge et d'or elle fut vêtue et une simple tresse au ruban clair fut sélectionnée pour honorer sa chevelure d'un brun évident.




Ne connaissant personne, et ne détectant nullement la présence de son "hôte" interposé, la Comtesse de Guingamp se contente de saluer du menton les quelques personnes lui adressant un signe de bienvenue, cherchant le maître du jambonneau du coin de l'oeil.
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Samsa
    "Ma face dans tes cheveux,
    J’en croirais presque Dieu.
    L’alcool dans l’air négligé,
    J’espère va bientôt s’embraser.
    Tu vas tu viens vers eux,
    Sous mon regard plus vieux;
    Ton chandail noir de laine;
    Je crois pas t’avoir vu plus belle."
    (Safia Nolin - Valser à l'envers)


Quelle drôle d'idée que celle de demander une danse à Shawie. Samsa ne dansait jamais, elle ne savait même pas faire ! Pire, elle détestait ça. D'habitude. Elle ne sait pas, elle a eu envie de cette danse avec l'Espagnole alors c'est comme une donzelle tremblante qu'elle a demandé, s'attendant à un refus catégorique de la part de l'ex-brigande. Mais même pas, et ça l'avait rendu heureuse, personne pas même elle ne savait trop pourquoi.
Ainsi donc, elle avait apprit quelques pas avec Lucie. C'était bien, jusqu'à ce qu'elle se rende compte que ce n'était pas la bonne danse. Catastrophe. Était venu le jour du bal et Cerbère n'était pas plus douée en danse qu'il y a deux semaines.
Elle avait abandonné toute pièce d'armure, cotte de maille, cuissots et gantelets, pour n'être vêtue que de noir et de gris. Elle avait même échangé ses braies blanches contre des noires dans le seul et unique but de faire plaisir à Shawie alors que jamais cela n'avait été mentionné dans leur contrat verbal. Toque est abandonnée sur le lit, bouclier au pied de celui-ci. Jadis, la Cerbère avait fait la connaissance de Merwinn, une dame très charmante s'il en faut qui lui avait appris l'art discret du maquillage. Samsa se souvenait de ce simple trait de khôl qui avait allumé les yeux de Merwinn d'une lueur particulière. Merwinn qu'elle n'avait jamais revu. La Prime Secrétaire Royale va trouver la serveuse de l'auberge où Shawie et elle logent et lui demande à lui emprunter un peu de ce "truc noir pour les yeux". Pardi. Il faut dire qu'elle en jette, avec son tabard en damier noir et bleu -à ses couleurs personnelles- où fleur de lys dorée est cousue sur la poitrine gauche et en grand dans le dos. Humblement cependant, elle demande même à ce qu'on lui applique et voilà le regard charbon de Cerbère orné et magnifié d'un trait de khôl fin, à peine discernable. Elle va même jusqu'à choper un peu d'huile d'olive pour sublimer légèrement les -trop ?- puissants reflets roux de ses cheveux.. A croire qu'elle allait au rencard de sa vie.
Samsa passe la porte de l'auberge, épée battant cuisse et ceinture légèrement plus serrée pour souligner sa taille, et enfourche Guerroyant noblement appareillé pour gagner au trot les terres Fleuries de Barbazan.

Arrivée sur place, la Prime Secrétaire Royale passe de nouveau les grilles forgées. La nuit est tombée et le lieu est éclairé bellement. Alors qu'elle arrête sa baie monture, elle regarde déjà parmi les présents pour reconnaître les têtes. Elle n'aperçoit pas la surprise du jour -de la nuit-, Keltica, sa chère amie et, au fond, son éternelle collègue Secrétaire Royale, car celle-ci préfère caresser les fleurs présentes des mains et du regard un homme connu de la Cerberissime. C'est donc lestement que Samsa pose pied à terre. Certes son Espagnole est grande mais sa chevelure est noire également, ce qui ne rend guère la reconnaissance facile, contrairement à Primha par exemple qui n'aurait pas besoin de quelque gilet réfléchissants plus tard -bien plus tard même-.

Ce serait de mauvais goût d'appeler Shawie au milieu de tout le monde, tout ce monde si bien habillé, non ? "... Oui."


-Shaaaa' ?

"Parfois j'ai honte d'être ton Subconscient..."
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Neyco
Une fois les présents remit, ainsi la mini biscuit eu la surprise d'entendre la voix de son fiancé chéri à vie. Lui faisant un sourire taquin, forcément elle avait pensé à Geneviève, c'était sa priorité. Albin connaissait ce genre de milieu et nul doute qu'il comprendrait connaissant la mini biscuit et sa manie de prendre trop soin de ses protégés.

Le visage radieux de Lucie suffisait pour lui emplir la journée de bonheur. Ainsi les cadeaux plaisait, et elle avait tapé dans le mille.


C'est typiquement Tolosan, en tout cas si vous aimez les tissus il sera aisé de vous en faire livrer pour obtenir une tenue complète. Vous avez dans votre entourage une merveilleuse couturière.


Bon là c'était la petite pensée pour Merveylle qui nul doute avait un talent certain pour la couture. Chose dont elle était absolument incapable.
Se retirant ainsi laissant l'hôte du jour faire son office, la mini la main toujours dans celle de Geneviève, elle lui fit signe de s'écarter, ainsi dans un petit coin ils pourraient échanger au calme. Et la mini souhaitait lui présenter chacun, un visage un nom. Cela prendrait une partie de la soirée mais c'était important pour le futur rôle dans la vie de mini pour Geneviève.


S'adressant à son chéri avec un sourire ravageur.


O comme vous êtes flatteur Monseuh le Vicomte, mais je dois avouer que vous êtes pas mal non plus.


Mutine, elle passa le bras atour d'Albin, elle lui présenta sa nouvelle amie.


Mon chéri je te présente Geneviève de Courcy, elle réside en Champagne. Je l'ai rencontre dans les jardins du Louvre. Je l'ai tout de suite adorée et puis bon tu me connais. Ayant en tête l'invitation de Lucie je l'ai invité et voilà.


Ajoutant utile ou pas.


Elle est fine cuisinière et a un super sens de l'orientation tu sais. Elle est géniale. Du coup je lui ai proposé un travail à mes cotés. Grâce à elle finit les retards, les rendez vous loupés et les tenues de dernières minute à préparer. Je l'adore.


En mode trop fan, pour la mini biscuit cela voulait dire aussi plus de temps pour sa famille et le Albin chéri par conséquent. Nul doute que cette partie ci serai sa favorite pour son fiancé. Pour elle? Une amie, une petite soeur à chouchouter tout du jour durant, le rêve pour la petite maman au grand coeur qu'elle était.

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Valeryane
C'est le bal en l'honneur de la belle fleurie surement le volcan avait pris un gros paquet qu'elle avait confié à un de ses valets en le menaçant de ne pas le perdre ou sa vie en dépendra. La pondérée qu'on l'avait surnommé en armagnac tsss! tu parles elle si sanguine par moment, mais bon diplomate aussi.

Elle était au bras de son époux l'ours Alcide qui n'avait cessé de grogner tous le long du voyage en pestant sur sa tenue, il préférait les tenues de monte soit mais là on n'est ni en armée ni à la chasse donc ce sera la tenue festive point barre. C'est elle qui commande ? Oui un petit peu mais pas trop un tantinet avec ce qu'il faut de charme pour faire passer les choses. Ils étaient tous deux à l'entrée de la salle du bal, une foi présenté on les laissa entrer il manquerait plus qu'on lui interdise de venir voir sa futur belle fille fleurie dit donc.



Le couple assortie de violet se tenait devant un buffet pour prendre un bon verre de vin la route sa donne soif et sa creuse, elle voyait Lucie au loin et pas mal de tête connu, le comte Dedain et oh ! Son amie Keltica ça alors, prim un de ses égéries et don. Une vieille connaissance, puis aussi Neyco que ça faisait des lustres qu'elle ne l'avait vu.

Mais elle resta discrète n'osant interrompre Lucie qui en bonne hôte de la journée accueillait les invités.

Val se pencha à l'oreille de son époux...
tu connais du monde toi la dedans ?
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Celeste.bussey
Aux côtés de son fiancé, la Renarde se tenait droite et immobile, arborant son fidèle sourire à l'encontre des convives qu'ils pouvaient croiser, baissait légèrement le visage en guise de signe de tête. Sa main ne quittait pas son bras, il était hors de question pour elle qu'ils se séparent. Bien entendu, la suite du bal annoncerait ou non un changement de cet état de « sécurité » qu'ils avaient mis en place. Bien que ravie d'être là, la brune ne pouvait s'empêcher d'être tout de même mal à l'aise. Elle reconnaissait, en la parure des personnes présentes, de son œil de couturière avisé, qu'il ne s'agissait que de gens de haut rang. Pourtant, Lucie les avait conviés, et elle ferait tout pour honorer dignement cette invitation. Alors qu'elle conversait avec Glorim, elle remarqua l'arrivée de la Reine de la journée. Nouveau sourire sur le visage de la brune, avant d'écouter avec attention.

Maître Elysandre, laissez-moi vous dire que je suis ravie que vous soyez là et, surtout, vous êtes incroyable dans cette tenue. Quelle élégance !

Les joues de la Renarde s'empourprèrent légèrement. Le mot « Maistre » employé était habituel à l'Atelier même s'il était encore difficile pour la jeune couturière de prendre conscience de son nouveau statut. Pour autant, le mot devenait encore plus surprenant en dehors de lieu de couture.

Merci pour ce compliment Vicomtesse mais il est évident que je suis bien moins élégante que vous. Vous êtes absolument radieuse. Je reconnais aussi aisément les traits de couture d'un Maistre couturier avec qui j'ai l'habitude de travailler.

Son sourire s'élargit et les yeux pétillants de complicité, la brune savait que l'hôtesse comprendrait. Puis elle reporta à nouveau son attention :

Mais je manque à tous mes devoirs ! Laissez-moi vous présenter Sa Grandeur Felip Arthur Von Wittelsbach de la Duranxie, mon Ami.

A cette présentation, la brune fit une légère révérence, étant entendu que l'homme aux côtés de Lucie n'était pas un simple convive.

Très heureuse de faire votre connaissance.


Puis sa main se tournant alors vers Glorim, elle le présenta à son tour :

Je vous présente Glorim, mon fiancé.

Comme à chaque présentation qu'elle faisait, Elysandre était toujours très fière de présenter l'homme qui partageait sa vie mais également le père de son fils.

Avez-vous fait bonne route jusqu’ici ? Avez-vous apprécié le début des joutes ? 

Confirmant d'un signe de tête, la jeune femme répondit à son interlocutrice :

En effet, nous avons fait bonne route, de plus, celle-ci offre des paysages absolument exquis qui permettent de ne point trouver le temps trop long. Nous avons pu également profiter des joutes en effet, nous nous étions installés dans les gradins. Certains ont de telles stratégies qu'il était difficile pour leur adversaire de faire face.

Puis elle marqua une pause avant d'ajouter :

Sachez que nous sommes profondément reconnaissants de l'invitation dont vous nous gratifiez.
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Galahad..
Je sourit et accompagne ma fiancé en restant a ces cotés. Je serre sa main et salut tout le monde d'un sourire. J'écoute les conversations et suis ma chérie et je les écoutes en souriant. Je sourit a la présentation en inclinant de la tête.

je m'était habillé avec une tenue de ma tendre je voulais lui faire honneur biensur et montrer au monde entier son talent certains.


Et j'interviens aussi pour remercier.

Oui je vous remercie.

Je me tourne vers ma chérie et lui propose.

Tu veux boire quelque chose ma douce ?


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Shawie
Putain de merde mais qu'elle idée à la con qu'elle avait eu de dire oui pour une danse. Un bal !! Les seules fois où elle dansait, c'était en taverne quand elle déchirée et bien trop ivre pour pouvoir remonter dans sa chambre. Evidemment que ce bal ci n'aurait rien de comparable à ces bals à elle. Elle se mit la main dans la tronche, soupira longuement et pesta. Maintenant que la promesse avait été faite, il fallait la tenir même si présentement, devant la grille d'entrée, elle n'en menait pas large.

Pas de robe, elle avait prévenu qu'elle n'en foutrait plus jamais même si le rose lui allait à ravir. Elle avait opté pour des braies noires et une chemise verte -spécialement choisie pour Sam- Elle avait nettoyé ces bottes et son épée, ces cheveux, un peu brossé mais au bout de 10 passages, la brosse avait rendu l'âme. Elle avait même prit un bain alors qu'on était ni lundi ni jeudi. Et ça, c'était vachement important.

Elle était entrée dans la pièce centrale, c'est à dire le verger, depuis un moment. Assez de temps pour se rendre compte que malgré elle, elle connaissait quelques têtes. Merde alors. Oh, pas beaucoup mais juste assez pour se sentir un peu moins mal à l'aise. En fait, elle n'était pas trop mal à l'aise à l'approche du buffet. C'est donc naturellement qu'elle se servit, ignorant totalement les convenances locales.

Shaaaa ?

On l'appelle ! Merde, elle enfourna quelques petits toasts dans on bec et se saisit de deux verres, au cas où qu'on vienne déjà la foutre dehors.



Sam ?


Elle eut du mal à la reconnaître et se rapprocha pour mieux se rendre compte de la chose. Pas de bisou, pas d'affichage public, Sam connaissait peut être du monde qui ignorait ces préférences.


Tu es très belle sans tes braies blanches ! Et tu es très belle avec ce petit truc noir à tes yeux là.


Et de lui tendre un verre du coup, tout à fait approprié.
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Samsa
    "C'est comme si je regardais partout,
    Pour simplement découvrir que c'est toi.
    C'est comme si je regardais partout,
    Pour simplement découvrir que c'est toi."*



Samsa tourne sur elle-même à la recherche de l'Aspirante, ignorant totalement les regards des gens autours d'elle. De la petite foule finit par émerger Shawie qui n'a pas su résister à la tentation de mettre du vert, au grand damne royal qui a fait des efforts pour elle de son côté. La mauvaise langue. Shawie s'approche et Cerbère remarque rapidement qu'elle sent bon, aussi bon qu'un jeudi matin alors qu'il est vendredi, et que ses cheveux sont bien plus disciplinés qu'habituellement, ce qui lui donne un autre charme, différent. La Prime Secrétaire Royale est au comble de la fierté aux compliments qui pleuvent, rougit de savoir qu'elle plait à son Espagnole. Et si ça c'est réussi, alors la danse pourrait bien se passer n'importe comment -ou presque- parce que l'essentiel était gagné.
Un sourire vient illuminer le visage bordelais, faire briller les petits yeux sombres quand ils se posent sur l'Espagnole. D'accord, l'amour c'était con, mais c'était mignon quand même.


-Merci pardi. Et pour le verre aussi té.
Tu es très élégante pardi, et tu sens très bon té.


La truffe inspire encore un peu, aspire cette odeur qui est sienne, et une main nue s'approche du visage de Shawie pour chasser quelques miettes au coin de ses lèvres en un geste particulièrement lent et tendre.

-T'avais des miettes pardi... C'est par où la bouffe pardi ? Faut jamais danser le ventre vide té. Hé d'ailleurs, je suis pas en retard, hein pardi ?

Le verre se voit soustraire une gorgée alors que Cerbère regarde les alentours pour trouver le fameux buffet. Et puis Lucie aussi, parce qu'elle lui avait également accordé une danse, de ces danses sautillantes et joyeuses, de style plutôt populaire.
Les doigts royaux viennent caresser la main de Shawie en même temps qu'un regard en coin lui est adressé, demi-sourire avec.


-Tu as vu des gens pardi ?


* = paroles traduites de Måns Zelmerlöw - Sould 've gone home

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Madeleine_df
N'est pas Roi Soleil qui veut. Surtout lorsqu'on est princesse. Et surtout quand on a deux siècles d'avance. Foin de baroque Lully pour l'entrée de l'Altesse royale, mais d'autrement plus poétiques saltarelles et autres rondes. De nuit et d'or, elle est l'astre diurne, ne craignant plus la présence d'une seconde étoile à présent que le jour était tombé. Et pourtant voilà qu'elle se fige un instant sur le seuil. Comme toujours, sa timidité et une vague appréhension reprennent le dessus.

Elle n'aurait pas du mettre cette robe. Bien sûr, elle l'adorait, mais tout le monde ne la verrait que comme prétentieuse, c'était certain. Et puis elle n'aurait jamais du venir, puisque de toute façon elle ne connaissait personne sinon Lucie qui serait bien occupée avec tous ses autres invités. Elle était fatiguée par le voyage. Elle avait eu trop chaud sous les gradins, aussi. Tant de très bonnes raisons qui la poussaient à faire demi-tour, si elle n'avait pas follement promis d'être plus sociable face à un Tout Puissant qui condamnait l'érémitisme.

Alors elle entra. Lucie, bien entourée comme à son habitude. Savian, en galante compagnie. Neyco, la petite brune du baptême de Maximilien. Autant de personnes qui semblaient bien occupées et qu'elle n'avait nullement envie de déranger, pour diverses mais très valables raisons. Rasant les murs, elle contourna donc tout ce monde et finit par aller jeter son dévolu sur une chaise, en retrait. Là elle s'assit, et se trouva la meilleure occupation qui soit : Observer l'impavide Dédain perdu dans sa contemplation du paysage.

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Cooky
Ira, ira pas. Pour d'autres tournois, la question ne s'était pas posée plus d'une demi seconde. Souvent éliminée avec une consciencieuse rapidité par ses adversaires d'une joute, elle n'avait généralement guère le temps de s'attarder à festoyer et à profiter des compléments de la fête organisée. Pour cette fois, elle se trouvait miraculeusement toujours dans la course et comptait beaucoup sur la présence de ses comparses béarnais pour agrémenter la soirée en devenir. Deux raisons tout à fait valables à ses yeux pour que, une fois n'étant pas coutume, elle se mette en frais de toilettes et s'approche de la salle de bal de Barbazan le sourire aux lèvres.

Pour l'occasion, elle avait choisi dans ses malles une robe de soie gueule et un surcot légèrement plus sombre et bordé d'or, en rappel des couleurs de sa bastide. La tenue tombait tout en souplesse autour de ses chevilles, protégeant sagement ses formes des regards extérieurs et lui assurant une aisance dans ses mouvements qu'elle aimait à garder en toutes circonstances. Un bandier d'or orné d'une boucle finement ouvragée lui ceignait la taille rehaussant le tissu d'une note lumineuse qu'elle appréciait particulièrement. Quant à sa coiffure, elle l'avait voulue sobre pour ne pas risquer un accident de chignon ou de coiffe en cours de soirée. Non qu'elle songea à danser mais elle préférait se concentrer sur une éventuelle conversation plutôt que sur une mèche de cheveux rebelle qui ne manquerait pas de la plonger dans l'embarras. A l'aide d'un fil d'or, elle avait ainsi entrelacé ses cheveux châtains clairs en une tresse retombant de côté sur son épaule. Une paire de poulaines neuves confectionnée par Sophia complétait discrètement l'ensemble.

C'est ainsi parée qu'elle s'aventura jusqu'à la salle de bal. Que de monde déjà et bien peu de visages connus. Un instant elle envisagea faire demi-tour en toute discrétion pour rejoindre son campement sans fioritures où elle se sentait comme chez elle. Mais elle avait en mains un cadeau pour Lucie qu'il lui fallait au moins déposer à son attention à défaut de le lui faire parvenir en personne. Prenant son courage à deux mains, elle s'avança donc encore de quelques pas, balayant les lieux de ses mirettes ambres à la recherche salutaire d'un endroit discret où se fondre dans la foule élégante qui déjà babillait joyeusement de part et d'autres de la pièce.



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Albin.
Non surprit mais amusé par Mini au vu de l'appellation qu'elle venait de lui donner. Monseuh le Vicomte, voila bien une première et un juste retour par le fait que lui avait appeler sa chérie "Grandeur".
Il s'en trouvait flatter par le compliment qui s'en suivait avant de se retrouver agripper par le bras et d'être présenté à l'inconnue qui avait donc un nom et un prénom qui du coup la rendait moins inconnue. L'Ar Sparfel tiqua d'ailleurs sur le nom.


Courcy? Comme Adeline de Courcy?

Paradoxe purement Albinesque, lui qui détestait que l'on évoque directement sa mère adoptive a entendre son nom voila qu'avec les autres ils les ramènent à quelqu'un de la famille. Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais comme qui dirais.

La suite était d'autant plus intéressant et cela faisait sourire Albin justement. Bonne cuisinière ça tombe bien.


Je ne doute pas qu'au vu de tes goûts culinaires tu ne dirais pas ça sans raison.

Taquinerie du genre, une femme avec le sens de l'orientation, mandieu voila que l'impossible devenait possible. S'adressant alors à la jeune Geneviève.

Vous allez avoir du travail avec Mini pour ce qui est de l'orientation, elle a pas du tout.

Un petit rire devant sa petite plaisanterie mais aussi amusé de voir qu'en fait Mini était en mode groupie de sa jeune amie. D'ailleurs il se demandait qu'elle va être la réaction de Mini à sa remarque.
Oh mais une chose venait aussi à l'esprit Albinesque.


Vous allez venir à Bruyères?

Ben quoi? C'était important de le savoir et puis ça ferait une amie aussi pour les enfants surtout pour Cookie.
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Hoeldetrajan
Et un Breton ! Un ! Hoel venait de perdre comme souvent, mais il avait le sourire, car il avait le cœur à la fête et adoré écouter les histoires de chevaliers et bien entendu se perdre aux bras si possible de jolies demoiselles. " Histoire de discuter" bien volontiers.

Certes, il ne devait pas connaitre la moitié des gens ici, et comme la plupart ne parler le breton il serait difficile pour lui de causer toute la nuit. Bien que... Qui a dit qu'il fallait parler ?

Personne voyons. Être là vêtu de noir, cœur d'Hermine comme signe de son appartenance à Breizh il se baladai à la recherche d'un verre et pourquoi pas d'une bonne discutions...Des yeux il chercha son cousin...

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Shawie
Niaise elle était mais le principal c'est qu'elle s'en rendait compte. Elle s'auto-insupportée des fois même mais bon. Quand Sam était dans les parages, bien souvent, elle devenait aussi cruche que toutes les autres. Elle avait prit garde de regarder autour d'elles, juste au cas où qu'un ou une autre la lorgne. Le souci en couple, c'est la jalousie. C'est gérable quand la personne n'a connu qu'une attirance -soit homme soit femme- mais quand l'attirance part dans tous les sens, l'Espagnole est encore plus sur le qui vive.

Elle gonfla le torse, fière que la Cerbère est pu se rendre compte de l'effort surhumain qu'elle avait fait en prenant un bain un vendredi. Vraiment, une perte de temps. Plus elle regardait le verger et plus les gens semblaient provenir d'un autre monde.



Jé vu plein dé monde mais jé m'approche pas trop. J'ai vu Lucie la bas avec Prim et puis la Princesse jé crois. Puis j'ai vu Neyco -t'sais, j'lui garde sa boite- et puis des visages familiers et inconnus aussi.


Buvant cul sec son verre.


Tu peux aller vaquer à dire bonjour hein, j'vais traîner pas trop loin quoi mais assez pour pas qu'on mé repère non plus. J'suis pas super à l'aise et pas à l'abri qué je fasse une bourde ou qué je me vautre dans les plis d'une robe la.
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Felip.
Malchanceux au jeu, heureux en amour ! N'est-ce pas le plus important ?
Ainsi Felip qui n'accédera pas au delà des 16èmes de final au Tournoi organisé en l'honneur de sa belle, s'en est sorti indemne et se rattrapera en honorant sa cavalière de plusieurs danses durant le Bal de la Saint Jean.
Il a délaissé son armure pour revêtir une tenue plus élégante et confortable, création de sa mère, chemise en soie blanche puis tissus d'un noir et motifs bleus océan faisant ressortir ses yeux :





Le jeune Comte de Lomagne profite des quelques minutes de tranquillité qui lui sont accordées en tête à tête avec sa bien-aimée pour la complimenter et sur sa toilette et sur la décoration du lieu tout à fait charmant, puis l'embrasse langoureusement sous un lampion..

Très vite, les voici rejoint dans un premier temps par Prim' l'Argentée qui a su faire preuve de raffinement dans sa toilette également (qu'elle compense à côté d''un langage plutôt charretier habituellement..). Étrangement, la Valyria y va même d'un compliment à l'égard de Felip qui esquisse un léger sourire et incline le chef :

"Blancheur. Ce bleu, vous vas à ravir. Peut-être est-ce.. cette couleur qui se rappel formidablement à nos cheveux."


Vous oubliez mes yeux, l'Argentée. Mes yeux. Répond-t-il d'un ton doux et légèrement mutin.

La Princesse Merveylle de la Mirandole s'approche à son tour et reçoit une élégante révérence du Comte en guise de salutations respectueuses. Toutefois, il va éviter d'entrer dans la conversation "chiffon" du trio féminin et se contente de faire acte de présence au bras de Lucie. Non il ne joue pas le rôle du sac à main "Gucci" non plus !

Quelques visages plus ou moins connus défilent sous ses yeux : la Première Secrétaire d'Etat, la Vicomtesse de Chancelley, Cerbère et son Espagnole. Avec ces deux-là, nul doute que la soirée va être "ambiancée" !

Pas le temps de terminer sa "ronde" visuelle, que sa Blancheur se sent soudainement en mouvement, attiré par une force miniLucienne qui sait clairement obtenir ce qu'elle veut !
Quand Lucie a quelque chose dans la tête elle ne l'a pas autre part pour rester poli ! Et cette force de caractère, le fait autant râler qu'aimer ça.

" Vous, vous avez obligation de me suivre ce soir, c’est le cadeau que j’exige de recevoir"


Je ne dis trop rien ce jourd'hui car nous fêtons votre venue au monde. Vous êtes le centre de toutes les attentions et je vais même devoir l'accepter.. Mais sachez qu'à partir de demain, vous devrez revoir vos exigences à la baisse !

Bien sûr qu'au fond, Il ne peut lui refuser grand chose étant fou d'elle mais ce n'est ni une raison de le lui faire savoir, ni une raison de dire Amen à tout !

Bon là, il se laisse emporter à travers la foule pour se retrouver en pleines présentations face à une jeune femme répondant au nom d'Elysandre et son fiancé.
Une fois n'est pas coutume, Felip incline le visage avec courtoisie et fait même l'effort d'ajouter un "Ravi" !

Un peu plus loin, le Comte reconnait sans difficulté la silhouette de ses parents. Ils sont venus ! Ils sont beaux ! Ils sont le modèle du couple parfait et le fils les fixe avec une certaine fierté.
Felip attendra le bon moment pour faire mouvement a son tour avec Lucie à son bras et l’entraîner avec lui pour aller saluer et échanger avec la famille !

Mais pas tout de suite, car avant .. ils vont ouvrir le Bal OUI OUI !
Un signe vers le meneur de la troupe de musiciens qui se mettent à jouer le premier morceau, et Felip qui arrache Lucie à ses invités pour la mener avec grâce et noblesse au centre de la piste.
Il lui baise la main, recule d'un pas et se fend d'une élégante révérence avant de s'approcher de nouvelle d'elle de lever une main en l'air et sceller la paume de sa main contre celle de Lucie, l'autre main venant se plaquer derrière le dos du jeune Comte. Épaules droites, allure fière et naturelle. Le regard océan s'ancrant dans les menthe à l'eau.

Ainsi on peut dire que le Bal commence officiellement !

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Samsa
    "Des images me reviennent,
    Comme un souvenir tendre,
    Une ancienne ritournelle;
    Autrefois en décembre."
    (Anastasia - Loin du froid de décembre)



Cerbère trempe les lèvres fines dans le verre, goûte ce qui doit être du vin des terres de Lucie. Elle en a oublié le nom mais ce n'est pas très important. Ses petits yeux sombres se portent sur la direction indiquée par Shawie pour effectivement apercevoir Lucie et Prim, Merveylle quelque part dans le tas, Neyco dans la foule. C'est vrai que Shawie gardait sa boîte, aussi bien qu'un Cerbère; il y avait de quoi être jalouse.
Alors que l'Espagnole annonce qu'elle prend congé, la musique retentit. Un sourire éclaire la Prime Secrétaire Royale et elle finit rapidement son verre, attrapant la main de Shawie avec précipitation, avant qu'elle ne trouve à s'échapper.


-Tututututut, c'est pour nous pardi ! Viens té !

Samsa lui dérobe un rapide baiser et l'entraine vers la piste improvisée avec un grand sourire qui découvre ses dents. Ses yeux brillent de joie et il est à parier que ce n'est pas vraiment la Cerbère habituelle qui se trouve là; elle brille beaucoup trop, trop d'enthousiasme, trop d’insouciance. Samsa a rajeuni de six ans et se retrouve telle qu'elle était avant, avant la mort de Zyg, avant la destruction de tout ce qu'elle connaissait alors. La confirmation de cette hypothèse ne tarde pas à se faire entendre.

-Si tu veux, je peux même retirer mon épée pardi.

Samsa proposant de retirer son épée ?! Même le temps d'une danse, cela a de quoi interpeller. Pourtant, elle a ces gestes qui montrent qu'elle a parfaitement conscience que c'est Shawie qu'elle a en face d'elle. Et si, tout simplement, la perspective de cette danse rendait Samsa heureuse ?
Avec ou sans son épée, Cerbère se place face à l'Espagnole.


-Bon, il faut que tu mettes ta main là pardi, et l'autre ici té.

La première main espagnole est déposée sur son épaule puisque l'on s'accorde au fait que c'est Samsa la plus masculine, d'autant plus que Shawie étant plus grande d'une demi-tête, c'est plus pratique. La seconde main se pose contre la patte de Cerbère, l'autre lui appartenant se plaçant sur le dos de l'Ébène. C'est plus facile de savoir quand on a regardé le premier couple en place, puisque Lucie et Samsa s'étaient entraînées sur la mauvaise danse.
Au rythme de la musique, Cerbère entraine Shawie avec une mine heureuse mais concentrée. Il s'agit de ne pas -trop- lui marcher sur les pieds et de ne pas -trop- rentrer dans les autres danseurs.

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