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[RP] Joutes de Juin - Bal de la Saint-Jean

Primha
    Sage dans sa toilette, Argentée observe Fleurie courir au milieu de invité. Mains jointes sur le devant, elle pose son regard rosé sur le cadre qui les accueil, comme si ce soir était un soir particulier. Bien sûr qu'il l'était ; Lucie grandissait, laissant plus de place encore à la femme qu'elle était. Et Prim était là, pour observer cela. Amie depuis peu, mais fidèle, elle aimait à voir les lippes Fleuries s'étirer dans sourire et joyeuseté. Dans un coin, elle observa diverses arrivées ; parures et toilettes somptueuses, visages connus ou non. Jusqu'à l'arrivée de la belle Valéryane. En bonne égérie, elle quitta sa place, venant à sa rencontre dans un sourire délicat. Poliement, elle se plia dans une révérence pour l'époux Volcanique, avant de ne poser amicalement dextre sur le bras de la belle.

      Laissez moi vous dire que vous êtes tout deux magnifiques. Je suis contente de vous voir Valéryane. Messire, Prim Adelys de Valyria, amie de votre épouse, égérie de son atelier.


    Se tournant face au plancher, se posant aux côtés de Valéryane, elle inspira doucement.

      Votre fils est lui aussi sublime, de paire avec Lucie.


    Elle ne pouvait le nier, quand bien même Felip n'était pas son idéal masculin, la prestance de ce dernier était tout de même visible. Lucie avait de quoi être fière, même si, le jeune âge du Blanco pouvait parfois agacé – et ce n'était pas Prim qui allait dire le contraire – il semblait attaché à sa vie futur, très lointaine avec Fleurie. Voilà quelque chose auquel Valyria veillerait..

    Silencieuse, elle remarqua alors Shawie et Samsa, s'engouffrant dans une danse. Que ce couple était étrange, mais attachant. Attachiant même. L'une comme l'autre étaient différentes, et complémentaire, et surtout.. Incompréhensibles. Au moins, elles pouvaient profiter du bal.. Car si Prim adorait danser, elle n'avait aucun cavalier pour l'en faire profiter.
Dedain
    Ne présentant qu’un dos droit, à la charpente convenable du fait d’une ossature décuplée mais aux muscles par trop légers dus à l’absence totale d’exercices armés maniés subtilement, le Deswaard s’est clairement détourné des mondanités du crépuscule, sobrement ravi qu’il est de n’avoir pour l’heure qu’à observer les mystères de la nuit qui, par l’éclairage des luminaires nombreux, se perdent rapidement en un voile inatteignable. Ainsi, c’est un profil sépulcral qu’il offre à l’assemblée de plus en plus conséquente, sans plus se soucier de son nombre croissant, tandis qu’il conserve le menton relevé par un habituel port altier, les yeux vides et sévères, le front teinté d’ennui et d’impavide colère, les pommettes étroites et fragiles, les lippes bleuies par la vie présentement pincées.

    Là où les couples se retrouvent, se font et s’accordent par les jeux des couleurs unies, là où les volages nouveautés s’abreuvent à la source de l’heureuse soirée, là où les jeunes roys et reynes se parent d’éclats et d’envie, le Lugubre Comte du Béarn, suzerain en ces terres, se retrouve seul, encore et toujours, pétri par cette inaltérable mélancolie peu loquace qui le force et le traine ça et là. Mieux, ainsi tout entier tourné vers l’ombre, il n’accorde aucune possibilité de se voir importuné par un imprudent joyeux ou une coquette enthousiasmée par l’esprit de fête.

    Alors, le temps passe. Mais, là où l’attention des uns et des autres ne se perdent sur l’ampleur docile de ses épaules couvertes de noir que l’instant d’une seconde ou deux - ce qui est amplement suffisant pour l’inconscient de tous qui leur susurre de n’avoir pas la moindre envie d’aller déranger cette créature là – soudain, un titillement régulier et cinglant vient frapper l’Ascétique Noldor qui abandonne sa morne contemplation pour chercher dans la foule cette énigme pesante qui lui crie à l’oreille l’intrusion trop longuement poussée. Ce doit être quelque part dans la masse que se cache cette lourde oppression soudainement ressentie.
    Adoncques, entre les ritournelles de soie et autres passementeries d’usage, alors que s’annonce la prime danse du bal de Saint-Jean, parmi visages fleuris et nacrés, les chevelures immaculées, les accents chantants, les gourmandises de sucre et les bontés salées d’antan, crevant de sa vêture astrale l’assemblée, ce sont les billes calmes d’un Ange Damné qui jauge sans vergogne le béarno-flamand.

    A son tour, et relevant le dilemme qui lui impose soit de détourner le regard comme pour faire semblant de n’avoir pas remarqué être au centre du spectacle de la Princesse, soit d’affronter vaille que vaille la force de son observation, le pâle jeune homme se contente de fixer en retour ses obsidiennes mortes sur celle qui, comme lui, s’est parée d’or et de nuit.
    Statufié, il patiente ainsi, œil pour œil, sans crainte de perdre la rousse parisienne de vue le temps qu’un duo enchanté passe devant, puis il finit par glisser un mot à son valet, toujours non loin, toujours chargé de son paquet.


    Vous irez offrir son cadeau à ma vassale après qu’elle aura terminé de ravir le parquet de sa douce prestance.

    Une fois ses ordres donnés sans plus d’intonation, et le minois toujours tourné vers cette ancre personnifiée, attache flamboyante pour une soirée morose, le Deswaard s’aventure à fendre la foule précautionneusement, se gardant bien d’approcher trop de quiconque, jusqu’à se figer devant la Firenze.

    Votre Altesse.

    Révérence. Efficace et modérée.
    Et, avisant le fauteuil à son côté, il prend place sans quérir la moindre autorisation ou approbation, pour tourner enfin sa lassitude laconique sur les danseurs radieux.


    Je vous propose d’être, le temps de cette soirée, seuls à deux. Cela m’évitera les ennuis d’avoir à souffrir trop de ces délicates joyeusetés.

    Ce que cela lui apporte, à elle ? Il n’en sait rien et se défend bien d’y penser.
    Pour l’heure, il n’a pas le cœur à la fête.
    Il ne l’a jamais vraiment eu, c’est vrai.
    Mais encore moins ce jour.
    Alors autant en faire profiter une autre âme en peine. Ou bien portante, qu’importe.


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Shawie
Ouai non, je sais pas, fais comme tu veux. Épée pas épée, ça change rien t'sais.


Épée ou pas épée, de toute façon, l'espagnole ne sait absolument pas danser, du moins, pas cette danse. C'était impensable de rester en rythme pendant une danse. Elle dansait mais plus sur les comptoirs ou plus pour gagner quelque chose. La, elle n'avait qu'un sourire à gagner ... c'était déjà pas mal. Puis, elle était déjà sur place donc autant faire l'effort. En plus, Sam semblait vraiment enjouée par cette partie de jambe pas en l'air.

Elle se laisse entraîner sans trop broncher, simplement en grognant légèrement. La main fut déposée là où il faut, Sha se redresse et se met bien droite. Elle essaye de plier ces jambes raides comme deux bâtons mais l'intention était là. Elle esquiva de justesse les autres danseurs, levant la main menaçante au passage, affublé d'un "attention abrutis" !



Boah, c'pas super compliqué ton truc là. L'aurait fallu que j'ai des petites godasses plus fines pour éviter de faire gros mammouth avec les pas. T'vois, on est pas du tout équipés !


Et de venir poser ces yeux sur la Cerbère. Il n'y avait que ça 'important ... mon dieu que l'amour rend con.
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Lucie
Lucie n’aime pas danser et toute la féminité exhalée se perd quand, devant suivre les notes enjouées que les artistes sèment au vent, elle se fait statue de sel par trop rigide à mille lieues de ces maures aux squelettes mous qui ondulent et sautillent au fil des exotiques et mystérieuses histoires qu’on a bien voulu lui rapporter de Damas ou de Médine. Elle n’y entend rien à cette valse, anachronisme joli évoquant sans mal quelque princesse bavaroise et qui n’a rien à voir avec la tresque ou la tarentelle qu’elle a, dans un souci de bien paraitre, sagement étudié. Pire, à la façon d’une Mary Bennett, elle pense que l’on devrait privilégier la conversation plutôt que la danse. Et pourtant, main aux longs doigts fins nouée à celle de l’Immaculé, son regard mentholé accroché au sien, elle ne proteste ni ne se plaint d’avoir été sauvagement volée à la belle Elysandre, s’employant plutôt à respirer le parfum musqué du Comte de Lomagne pour se donner le courage de tournoyer avec grâce, s’étourdissant à la merveille sous le ciel garni d’étoiles de cette nuit jusqu’à ce que, les derniers accords du morceau étant plaqués aux cordes des instruments, elle ne s’incline et ne s’éloigne prestement de la piste, entraînant Felip, pour s’en aller cueillir un verre de manseing à un plateau.

    - Qu’est-ce donc que cette… Commence-t-elle avant que, page ne s’en venant au-devant d’elle, elle ne se taise pour le regarder.
    - Monseigneur, voilà un présent de monsieur votre Suzerain.
    - Oh… Fait-elle, dénouant le ruban qui maintient le paquet fermé pour découvrir son cadeau.

Parce que c’est la robe ; la merveille de sable et d’or, remarquée parmi la foules des tenues présentées au Louvre, qui lui a fait découvrir qu’elle aime le sombre. La pulpe d’un index fasciné suivant les arabesques dorées, Lucie sourit doucement de ce surprenant cadeau. Évidemment, du plus profond de son âme, elle sait que les foudres glacées du Comte obombré ne sont pas synonyme de désamour parfait, mais il n’en demeure pas moins que ce clin d’œil minuscule à un débat joliment futile qui colore leur amitié est plus que bienvenue.

    - Faites la ranger avec les autres cadeaux que j’ai reçu, ordonne calmement la Fleurie, relevant les yeux pour les poser sur Dédain qui se trouve à présent assis à côté d’une Madeleine délicieuse (sans mauvais jeu de mot) dans sa riche mise. Felip, voyez. Ils forment un beau duo, je trouve, dit-elle tout bas, n’osant toutefois pas aller vers eux ou même chercher à capter l’attention du Comte. Passons ! Je voudrais aller saluer vos parents et puis Savian ! Savian, d’abord d’ailleurs. Vous savez que le jour où je l’ai rencontré il m’a sauvé de ce monstre terrible qu’est Mère Nature ? Raconte-t-elle alors qu’elle se rapproche du barbu et de la jolie arbitre qu’il accompagne. Eh vous là ! S’exclame-t-elle à l'attention de l'alençonnais, private joke oblige, un sourire naissant à son joli minois. Comment allez-vous Savian ? Je suis ravie de vous voir en dehors du travail… Et sur un sol dans lequel on ne risque point de s’enfoncer.

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Madeleine_df
Son manège ne tarda guère à être découvert. C'était aussi là son but, comprendre le caractère de ce mystère fait homme, et ce par divers biais. Et une fois encore elle en fut toute décontenancée : Il ne se lança ni dans un duel de regards, ni ne détourna le sien. Il la fixait comme on observait une chose morte, un tableau peut-être, encore que confrontée à une œuvre d'art le visage de Madeleine était sans doute plus expressif que celui du Deswaard en ce moment même, et la princesse ne savait trop si elle devait admirer une telle maîtrise de soi ou craindre sa mort cérébrale. Peut-être était-ce le choc qui l'avait ébranlé ?

Il finit par se mouvoir un peu, pour discuter avec son valet. Madeleine en éprouva un intense soulagement, elle n'aurait eu la force de continuer ce petit jeu bien longtemps, sentant la gêne et la timidité aller croissant en elle. Elle en profita donc pour alpaguer un domestique qui zigzaguait entre les convives pour porter à chacun de quoi se rafraichir, et porter à ses lèvres un gobelet de vin qui lui permit de reprendre un peu de consistance. Mais comme son regard, attiré comme par un aimant, retournait en la direction de Dédain, elle eut la surprise de voir qu'il se dirigeait en sa direction. Elle en fut surprise, mais après tout ce n'était pas Meryton mais Barbazan, et le Darcy des lieux semblait disposé à s'occuper des jeunes femmes qui font tapisserie. A moins qu'il ne s'approche simplement pour la gronder ou lui demander d'arrêter ? Instamment elle baissa les yeux en direction du sol, jusqu'à ce qu'il se plante devant elle, moment où elle n'eut d'autre choix que de les relever.


- Votre Grandeur.

Il s'assied, elle retient son souffle. Pas d'avoinée pour Madeleine, simplement de la compagnie offerte comme la pluie : Que vous le vouliez ou non, elle vous tombe dessus. Mais cela lui convenait très bien, aussi répondit-elle d'abord à cette proposition par un sourire assorti d'un hochement de tête, le temps pour elle de se figurer quoi répondre à cela.

- Ainsi vous n'aimez pas les bals ?

Pas que cela l'étonne, en réalité, elle s'interdit plutôt d'imaginer l'empereur des placides sur la piste, autrement quoi elle craignait qu'un bien impoli fou-rire ne la gagne. Mais, revigorée par cette joyeuse perspective, elle se mit à sourire de plus belle, sans une once de moquerie mais presque avec cette indulgente tendresse que l'on a en considérant les petits défauts de vieux amis. Et puisqu'il fallait bien faire la conversation, elle se résolut à s'y lancer la première.

- Comment allez-vous ? Et comment va votre tête ?

Une nouvelle gorgée de vin, en avant !
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Amblard
Si vous entendez parler d'un banquet, d'un bal ou tout autre événement ou peut être trouvé de la nourriture et de la boisson en quantité, alors vous savez aussi que vous y trouverez le gros Béarnais Amblard.

Et cette fois ci il a même pris rendez vous avec une dame, une Comtesse qui même si elle est Bretonne, n'est pas si sauvage. La petite Don, rencontré en Bretagne lors des joutes pour le sacre du Grand Duc de la bas.

Amblard, nez dans le buffet lève parfois un oeil vers la porte, voir si la Bretonne n'est pas dans le coin. Mais tant qu'elle n'est pas la, terrine et jurançon viennent se loger dans son gosier.
Nouvelle entrée, l'oeil se tourne et aperçoit la jeune Comtesse.

Bras en l'air il lui fait quelques signes "discret"


Yohooo, Comtesse Dôôôn !
J'suis la ! C'est moi ! Amblard !


Le jurançon débordant de la timbale il en renverse un peu au sol et manque de se rétamer en sautillant dedans.

Oui, la discretion c'est pas son truc.

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                  Bannière hrp - Amblard porte néanmoins toujours ses armoiries.
Don.
Ciel, un cavalier. Qui se présente d'ailleurs de manière bien cavalière, mais au lieu de transformer notre comtesse en un monstre de colère, cette dernière se contente de rire aux exclamations du Béarnais et de ses maladresses, aussi.
Visiblement détectée donc, la jeune comtesse s'avance vers l'assoiffé surexcité. Dans un sourire elle murmure de discrètes salutations afin de ne pas attirer davantage le regard vers eux. Dana n'est pas la timidité incarnée, loin de là, mais se retrouver au sein d'une assemblée d'inconnus en compagnie d'un gros bonhomme qui hurle votre titre et votre nom aux esgourdes de tous, il y aurait de quoi disparaitre de honte, dans les profondeurs de notre terre.

Plusieurs choix s'offrent donc à elle.


a) S'enterrer vivante.

Avantages : Disparaitre, fraicheur.
Inconvénients : Trouver une pelle, trouver le temps de creuser.

b) Tourner les talons, fuir.

Avantages : Conserver le présent apporté. (Même si on en trouve partout en Bretagne.)
Inconvénients : Solitude, risque de lien sociel brisé.

c) Se dandiner avec lui.

Avantages : Intégration presque immédiate au sein du groupe Béarnais, reconnaissance d'Amblard.
Inconvénients : Fort risque de passer pour une cinglée ridicule.

d) Tomber dans les pommes.

Avantages : Repos.
Inconvénients : Honte, potentiel mal de dos suivant l'inclinaison de la chute, fin de la fête, y'a plus rien à voir.



Vous l'aurez deviné, après son salut et son petit sourire niais, la jeune ap Maëlweg sélectionne la solution petit c) et commence discrètement à gesticuler auprès de son compagnon du jour afin d'adopter la coutume manifestement assumée par le jeune homme.
Avec un peu de chance, ils vont tous se mettre à faire pareil, dans le cas contraire... S'agiter frénétiquement serait peut être une option supplémentaire afin de la faire interner.
Allez, courage.

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Eliothine
    Quand y'en a marre, y'a mal à barre.

    Oui bon, elle est facile celle ci, mais voilà la triste histoire d'Eliothine. Pourquoi n'irait elle pas au bal elle aussi d'abord?
    Les anciens sont tellement occupés à roucouler qu'ils n'ont même pas pris la peine de l'inviter.
    Vexée, et morte d'ennui, elle s'est octroyé le droit de s'y rendre, bien qu'elle n'eut absolument pas suivi les joutes. Et puis si elle se faisait bien discrète, Savian et Keltica ne devraient pas la reconnaitre, puisqu'ils ne s'attendent pas à la voir ici.

    C'est donc avec simplicité qu'elle est vêtue car elle ne possède pas nombreuses toilettes et qu'elle n'a jamais eu l'occasion de s'en faire confectionner une pour ce genre de sortie.

    Elle rase les tentes, suit les lampions, se guide au doux bruit de l'ambiance lointaine et se perd dans ses majestueuses pensées tout en avançant avec minutie. Elle ne croise personne qu'elle ne connait, mais sourit avec politesse sans pour autant s'arrêter papoter, à quoi bon de toutes façons, elle ne les connait pas ces gens?
    Ses yeux se baladent ici et là, et bam.

    Le buffet, elle a trouvé le buffet! En digne fille de son père, elle accélère le pas pour venir s'empiffrer avec classe.

    Elle goûte à tout et c'est la bouche pleine de cake aux noix qu'elle aperçoit le cousin de son père. Elle lève prestement la main pour lui faire signe, tente de ne pas attirer l'attention des autres convives et décide que d'aller à sa rencontre serait plus discret que de sauter sur un pied pour sortir du lot.

    Ainsi, elle évite comme elle peut les danseurs et s'empresse d'avaler sa bouchée pour le saluer.

    - Bonjour cher Hoel, vous êtes bien seul dites moi, je peux vous tenir compagnie?

    Elle adore son cousin/tonton, mais il ne faut pas le lui dire.
    D'ici, en plus, elle aurait un meilleur point de vue pour surveiller son père! Gniarc.


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Quand la vie ne te donne pas les bonnes cartes tu peux toujours bluffer.

Apprentie Dame Blanche.

Son vice est sa seule faiblesse. Ou pas.
Hoeldetrajan
Le chevalier breton aurait pu dire "blaz mat zo gantan" mais non ici comme en Haute et maintenant basse Bretagne, on ne parle plus que la langue du franc, et le latin. Alors il dit seulement "ça a bon goût".
Il faut dire que nous sommes quand même à une période assez évolué qui a fait sortir le Celte de ses peaux de chèvres. Alors qu'il pause son verre discrètement, une voix douce à ses oreilles et qu'il connaît depuis peu vient à lui. Cela lui parait plus sucré que le goût du miel et du vin. Que voulez-vous, sa devise étant l'homme de cœur est redoutée, cela ne s'invente pas. Il sourit doucement à sa cousine, montrant son plaisir de la voir, elle, ici. Eliothine qu'il commence à adorait mais bien sur il se garde de lui dire.


Bonsoir ma cousine. Qu'ai, je fais aux dieux pour mériter si grand plaisir de vous revoir après les quelques leçons d'écritures que nous avons passé ensemble...

Il lui colle une bise sur la joue et lui sourit taquin voyant que la belle vient de manger.


Savez-vous danser ? Moi non... Mais...

Il lui prit la main et l'entraine dans la danse.

Si vous savez, j'apprendrai de vous, sinon nous aurons l'avantage d'être deux à être ridicule.

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Savian
    La Bête se redressa donc, dans l’attente de voir cette fleur quitter le creux de sa main pour atterrir entre les fins doigts de la Belle. Bien évidemment, un fin sourire étira ses lèvres lorsqu’il put entendre les mots de la charmante blonde. Il était donc rassuré, en effet, il avait grand peur de la froisser par cet élan de courtoisie. Il faut dire qu’être séduit par un Colosse ne plait pas à tout le monde ! Heureux d’être à ses côtés, il est fier et plutôt content d’avoir arraché cette pauvre fleur, tant le geste a plu à sa Vicomtesse. Assurément qu’il eut un léger coup de chaud quand les délicates lèvres de la blonde se pose sur sa joue. Le sourire se fait bien évidemment plus large, d’autant plus aux mots qu’elle lui souffle.

    Et bien évidemment, une fois qu’elle a terminé de lui souffler ces mots doux, il se penche et à son oreille, susurre.


    - Et vous près de moi mon Amie.

    Puis il se redresse et n’attendit guère avant de voir la Reine de la soirée venir à lui. Ah, qu’il est fourbe, il aurait dû venir la saluer dès son arrivée le vilain ! Par réflexe d’ailleurs, il passe la main sur la poche de son veston pour s’assurer que le présent est bien… présent. Alors bien évidemment, il rit aux éclats d’un rire sincère quand il se fait héler comme un vaurien. C’était de bonne guerre et assurément une private joke. Toujours auprès de Keltica, il la salue donc.

    - La plus belle des Fleurs du jardin ! Lucie, comment allez-vous donc ?

    Il s’incline respectueusement envers cette dernière mais également vers son ami qu’il ne connaît guère. D’ailleurs, comme toujours, le Colosse use du prénom, oubliant encore une fois le rang. S’il doit se faire remettre à sa place, tant mieux pour lui !

    - Messire, enchanté. Aaah Lucie. Une fête splendide, vraiment. Tout est parfait, vous avez réellement tout réussi. D’ailleurs, puis-je me permettre de vous présenter mon amie Keltica de Chancelley ? J’ai la joie de l’accompagner aux joutes tout en découvrant votre fabuleux domaine. D’ailleurs… Avant que j’oublie chère Fleurie…

    Il sort de sa poche une boîte longue et fine en bois où se trouve à l’intérieur, le présent fait d’or et de pierreries. Il s’agit non pas d’un poignard mais d’un coup papier fleuri, qu’il espère au goût de Saint-Jean.

    - Un joyeux anniversaire Lucie, ceci est pour vous. C'est moi qui l'ai fait. Alors vous pardonnerez le manque de finesse de l'objet.

    Puis, il aperçoit deux silhouettes connues. Sa fille et son cousin était-il de la partie ? Le Colosse fronce un court instant les sourcils, se disant alors qu'ils seraient les prochains à être salués.

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Eliothine
    Elle rit en écoutant les belles paroles d'Hoel. Elle avait cerné depuis longtemps le personnage, séducteur dans l'âme, il charmait toutes les femmes qu'il croisait.
    Bien heureusement, elle ne se considérait pas dans le lot, et se voyait épargnée auquel cas ses séances de lecture aurait été un calvaire de mauvaise aise.


    - Le Très Haut vous en veut, voyez comme il est terrible avec vous? Il me fourre sur votre passage alors que vous êtes pr....

    Oh, une bise. Elle a oublié ce qu'elle voulait dire du coup. Personne ne la bise, à part son père.

    - Non, je ne sais....

    Merde.

    - ... pas danser!!!

    Bon sang de crotte de biquette désincarcérée.

    Note à soi même: s'entraîner d'avantage lors de ses séances de luttes pour ne plus jamais se faire entrainer de force sur une piste de... de ...de ...danse!

    Elle tenta de lui murmurer que non, ils ne pouvaient pas faire ça, que non, il ne devait pas lui faire ça. Mais, trop tard.


    - Mais... olala mon dieu, en fait, c'est à moi qu'Aristote en veut!

    Ben voilà, obligé de bouger du popotin et de faire comme ses voisins.

    Nouvelle note à soi même: la prochaine fois, choisir ses voisins.

    C'est qui ces deux fous qui se dandinent avec ardeur eur? (*Tous les légumes, au clair de lune*)
    Elie grimace, compatissante envers la dame et se voit finalement bénit des dieux d'avoir son cousin comme cavalier.
    Pour le coup, elle lui adresse un sourire et met un peu du sien pour l'accompagner dans son délire.
    Elle jette un regard à ceux qui sautillent frénétiquement à ses côtés et compati d'un demi sourire pour la femme.

    La honte. Mais le ridicule ne tue pas. Alors autant s'amuser avant de mourir.

    C'est en tournoyant sur elle qu'elle aperçoit son père lors d'un éphémère regard en sa direction. Elle ne sait pas s'il l'a vu, la chance est peut être avec elle ce soir finalement ...


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Quand la vie ne te donne pas les bonnes cartes tu peux toujours bluffer.

Apprentie Dame Blanche.

Son vice est sa seule faiblesse. Ou pas.
Hoeldetrajan
La danse commence, Hoel ne sait pas danser et sa cousine ne semble pas se débrouiller non plus. Qu'importe, il a envie de rire, et s'amuser. Ce n'est pas tous les jours que l'on fait connaissance avec une branche de la famille des plus sympathique. Alors qu'ils dansent, il lui murmure :

Je crois que votre père se débrouille bien ! Mieux que ma petite personne !

Puis il continue, tout en attrapant d'une main, un verre sur le côté.

Avez-vous goûter le succulent vin rouge ? Il est fort agréable ! Et...je n'ai fait sais pas si vous savez mais les joutes sont en l'honneur d'une demoiselle.

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Don.
Joie intense, bonheur indescriptible, exaltation sauvage !
Comment définir au mieux l'état de jouassitude dans lequel se trouve Dôn en constatant l'approche d'un autre couple de danseurs. Elle ne sera plus seule en cet instant de terrible désarroi qui accapare son être depuis les retrouvailles avec Amblard.
Mais heureuse et euphorique elle l'est encore plus lorsqu'elle reconnait le cavalier de la jeune femme qui semble lui adresser un sourire de compassion. Sursaut. Puis nouveau soubressaut controlé pour la comtesse avant de poser sa main valide sur le bras du gros Béarnais comme pour s'excuser d'interrompre une mise en bouche aussi étonnante que gênante.
La main téméraire, abandonne rapidement le bras dodu afin de se diriger vers Hoel et de l'interpeller. Oui, Hoel ! Il est là ! Présent au même bal qu'elle, et en compagnie d'une cavalière tout à fait charmante. De visu.


Hoel ?

Le ton est interrogatif, histoire de ne pas trop se mouiller immédiatement et de prendre le temps de bien l'identifier.

Hoel !!

L'exclamation (double), qui suit l'interrogation. Logique. Pas de surprise jusqu'ici, hormis celle de Dôn, bien sûr.

Mais, mais il danse à mes cotés, et il ne vient même pas me saluer !


La colère. On évite la phase du déni, elle ne sert à rien quand aucun deuil n'est en cause.
Les azurites pivotent vers la brunette qui semble bien le connaitre, tout du moins assez pour se laisser entrainer dans le coin très prisé des danseurs à la frénésie inquiétante.


Oh.
Je suis confuse, je ne me suis pas présentée, et j'ose pourtant interrompre votre échange.
On évite de dire corporel et ça passe.

Petit signe à Amblard. Oui, qu'il ne se mette pas à cracher du gras, ou du vin rouge lors des présentations.

Mon nom est Dôn ap Maëlweg de Kerdraon.
Cavalière d'un soir, d'Amblard. Et surtout Bretonne ! Une ancienne voisine de votre bon ami.


Comme quoi, elle pensait être paumée au milieu de nulle part, seule et abandonnée de tous, finalement elle gagne un danseur chevronné et deux nouveaux interlocuteurs. L'est pas belle la vie ?
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Dedain
    Tandis que son inopinée compagne de soirée buvait modérément pour absorber contenance, pour occuper ses mains dont on ne sait jamais trop que faire, ou pour se donner figure et port serein, le Deswaard, immobile et roide sur son assise dont il s’interdisait le confort du dossier, s’abreuvait uniquement de l’essence vivifiante de ces rencontres spectaculaires, de ces amitiés radieuses, de ces sourires graves et révélateurs d’heureuses félicités. Apparence froide ou chaleureuse aisance, masque mondain ou prestance naturelle. Il lui semblait aisé de trier sur le volet cet ensemble assorti par ces habitudes millénaires qui gratifient toujours le regroupement contre la force du solitaire. Et lui, parmi cette masse, il endossait sans ambages le rôle de l’ermite sage et observateur, incapable d’adhérer pleinement à la foule ou de s’y complaire par les coutumes et usages de tous.

    Aussi, rigide et fermé, le minois sinistrement ennuyé, le Comte du Béarn jaugeait la scène de théâtre sans y participer, une main gantée enferrant de ses doigts graciles l’accoudoir à sa portée, tandis que sa congénère reposait sous la forme d’un poing inébranlable sur la hanche, de quoi lui accorder plus que de raison, et sans que la chose ne soit nécessairement recherchée, une allure digne d’un maître de Pemberley en Derbyshire.

    Il faisait, il faut le dire, presque fi de la présence de sa compagne nocturne, non par manque d’égard à son intention, ou par mépris flatteur, quoiqu’il put posséder cette qualité en prénom. Non. Tout au plus n’avait-il rien à dire ou à commenter, à moins qu’il n’ait à peine plus la force de jouer à son tour à cette mascarade funambulesque. Jusqu’à ce que la princière comparse crève le petit silence environnant, à peine plus secoué par les notes musicales de la fête.


    En effet. Je ne goûte que peu le plaisir de ces soirées. Si tant est que le plaisir est fait pour moi…

    Oui, car, de l’ultime dilemme entre passion et raison, le Lugubre avait depuis longtemps fait son choix, imposé depuis l’enfance.

    Mais je suppose que vous nécessiterez sous peu de moi, Votre Altesse, que je vous mande votre avis sur le nombre de danseurs, ou sur la qualité des airs joués pour nous ce soir, à moins que vous ne préfériez disserter sur les présents de notre hôte. Dans tous les cas, j’entendrai votre point de vue sans broncher et ne le commenterez pas plus que de raison.

    Ou comment couper un peu beaucoup l’herbe sous les petits petons probablement tout mignons de la Fille de France.
    Et tandis qu’elle fait référence à leur prime rencontre des plus rocambolesques, le Flamand cède à la tentation mécanique et machinale qui l’invite à laisser ses doigts fins de la dextre se hisser jusqu’à un recoin de sa chevelure d’or disciplinée perpétuellement.


    Je me suis remis convenablement de ce malheureux incident, et ce, grâce à vos bons soins. Toutefois, il m’arrive souvent d’être parfois tiraillé à l’endroit de ma blessure, sans savoir si c’est là pleinement le fruit des réminiscences de cette triste estafilade, à moins qu’il ne s’agisse que des affaires d’état qui me tourmentent trop et me prennent le crâne.

    Il s’extasiait seulement de voir à quel point la peau se souvenait mieux que tout des ingérences de la vie, marquant durement en la chair les leçons pour rappeler de ses signes à la mémoire chacun des événements à ne pas oublier. Restait à voir si l’accident de carrosse était à classer aux oubliettes ou à conserver parmi ces moments d’importance.
    Enfin, las de jauger la joie des autres, il consent à poser de nouveau ses obsidiennes désabusées sur Madeleine, sans qu’il ne reflète rien de plus qu’insondable neutralité.
    Voix grave et morne, comme d’hab.


    Si je puis me permettre, Votre Altesse, vous devriez baisser moins le menton.


    Parole d’un humble bâtard légitimé par la mort, accordant de l’importance à la hiérarchie divinement reconnue, hissé sans prétention par la rigidité de ses acquis et de son éducation jusqu’à la plus haute sphère provinciale, à quinze ans tout juste, sans rien d’autre à offrir au monde que sa carrure délicate et son minois ciselé de glace au port altier.

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Hoeldetrajan
Hoel.

Une voix dans son dos, l'appelle avec dans le ton... Un quelque chose de connut, de breton, de dur mais à la fois jamais méchant. Bref .

Hoel !

Son prénom sort d'une bouche, qu'il ne voit pas, mais le son lui il le connaît bien. Au début, c'est limite de la surprise. Comme quoi le monde n'est pas très grand si on prend le temps de mettre un pied devant l'autre. Bon sang de bon sang se dit-il...Je dois rêver ? Cette voie ne peut que venir de Peau de Lait alias Dana, membre éminent de l'équipe de soule de Bretagne ! La classe quoi !

Il garde la main de sa cousine, se retourne. Oui, c'est bien...



Dana! Toi ici !
Un regard en direction de sa cousine et comme pour se justifier alors qu'il n'y a aucune raison. Mais il a besoin avec Elio... C'est plus fort que lui.

Cousine.... Je vais vous présenter Dana, une amie, Bretonne, d'un village voisin.

Des souvenirs remontent pour le breton, Saint-Brieuc, quelques visages , son ex épouse, les trahisons, des disparus. Mais Hoel chasse vite sa nostalgie, si les rives roses de sa terre lui manque, il sait que l'on ne peut arrêter la rivière et là, il est juste heureux. Il sourit, passe le verre à Elio.

Salut dit Dana ! Comment vas-tu? Je vois que tu es bien accompagné!


Puis par politesse l'embrasse chaleureusement et salut à l'occasion son ami.

Je te présente Eliothine, ma cousine.
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