Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >>

[RP] Présents de Fleur

Gauttier
    Pour une raison qui lui échappait, Béarn n'arrivait pas à captiver l'attention du public. Tout le monde continuait à faire ce qu'il avait fait. Pourtant... il avait donné le top départ et ça avait été un flop total.
    Squatter chez la vicomtesse ne le dérangeait pas, tout comme jouer les piques assiette, en fait. Il se voyait déjà se balader l'air de rien goûter si un peu d'un peu de ça. Commenter la décoration, la luminosité des pièces. Et bien évidemment finir par piquer quelque chose en souvenir de ses petites sauteries chez Lucie. Souvenirs qui trônerait avec classe dans sa salle des trophées dédiés au larcin de noble à noble.
    Mais hélas il avait un peu d'autre chat à fouetter, puis il commençait à chopper des crampes au mollet.
    Manifestant, pour le moment son impatience avec politesse, il se racla longuement la gorge le tout entre coupé de toussotement.

_________________
Lucie
Fleur de glace savamment ciselée, Saint-Jean observe la méthodique retraite du faux-vieux sans rien laisser transparaitre de ses émotions, mains aux longs doigts demeurant immobiles malgré l’électricité qui court jusqu’à la pointe de ses ongles, lui commandant de s’en aller arracher sa capuche à l’importun. L’heure n’est pas à cela et le toussotement peu discret du héraut le lui rappelle.

    - Maître Faure, assurez-vous que le gueux soit raccompagné au sortir de mes terres par ces messieurs de la garde, commande-t-elle, lymphatique. Ils se renseigneront sur son identité puisqu’il ne daigne pas m'offrir réponse.

L’homme est évacué, la Vicomtesse se recentre. Encore.
Accrochant de son regard mentholé la beauté simple du visage de Cerbère, elle souffle doucement. Sa future vassale a le don rare et précieux d’être, pour elle toujours, paix enfantine, bonbon bariolé, miracle d’humour et de légèreté. Face à elle fond la glace et renaissent les fleurs des champs au pastel apaisant.


    - Samsa, approchez s’il-vous-plait, demande la Fleurie.

Et cette fois-ci ce n’est pas ordre dénué de sentiments, mais vœux pieux et tendre qui est prononcé.
_________________
Samsa
    "Quand il n'y a pas de lumière pour te guider
    Et personne pour marcher à tes côtés,
    Je viendrais à toi.
    Oh je viendrais à toi.
    Quand la nuit est sombre et orageuse,
    Tu n'as pas besoin de me chercher;
    Je viendrais à toi.
    Oh je viendrais à toi."*



Sage et attentive, Cerbère est aux aguets. Qui ouvrira la cérémonie ? Pour l'instant, c'est un intrus qui est interpellé par une Lucie autoritaire et pleine de confiance. Samsa se retourne un peu en remettant son gantelet manquant, main sur l'épée, prête comme toujours à répondre voire à lancer les hostilités. Pauvre Béarn... Il s'applique d'ailleurs à recentrer l'attention et Samsa se repose correctement à la sortie de l'individu déguisé. Un vieillard... Il n'aurait même pas fait un combattant de choix. Se concentrant de nouveau sur Lucie, Cerbère aux yeux sombres capte le regard ô combien doux de Fleurie. Après les événements avec Dédain, elle se sent comme renaître sous ces yeux confiants et assurés, ces yeux qui voient et qui savent. Pourtant, ce n'est qu'un début, une ébauche, car la blessure est profonde. Heureusement, elle se soigne vite. La voix est personnelle mais elle a ce ton solennel qui a le don de faire frémir Cerbère, d’accélérer son rythme cardiaque et de libérer la pleine envergure de la dignité bordelaise.

Un regard rassuré se pose sur Shawie en même temps qu'un petit sourire vient le souligner et la Prime Secrétaire Royale se lève, plus imposante par sa carrure que par sa taille, mais plus encore par cette fierté, cette noblesse d'âme qui se dégage. Le pas est mesuré, involontairement lourd et martial, peut-être qualifiable de solennel. La tête droite, le menton relevé et les petits yeux sombres chauds et étincelants, Cerbère remonte la rangée sans un regard pour personne; seule Lucie, droit devant, a droit de lire dans ses yeux la fierté qui s'étiole progressivement. Il est bien connu que la Cerbère n'a pas de fierté envers certaines rares personnes mais une sorte de tendre soumission canine dont Lucie bénéficie, particulièrement en ce jour.

Il n'est pas donné à tous de voir Samsa poser un genou au sol pour soi mais Lucie comptera désormais dans ce cercle restreint dont le nombre de nom tient sur les doigts d'une main. Ainsi vassale se soumet-elle et retire-t-elle ses gantelets de combat qu'elle glisse à sa ceinture, exprimant ainsi son désir de rendre l'hommage avec la même sincérité dans les gestes que dans les mots. Avant que sa deuxième main ne se retrouve prise, Samsa sort de la petite sacoche à sa ceinture une liane de lierre qu'elle pose simplement sur les poignets de Fleurie avec un sourire et donne enfin sa main manquante. Elle était ainsi, Samsa, avec Lucie; elle offrait en certaines occasions des plantes soigneusement choisies pour leur signification. Ce serment se ferait sous le signe du lierre, symbole d'amitié éternelle et de protection. Les petits yeux sombres chauds se plongent dans les menthe à l'eau, incapables de cacher la moindre émotion bordelaise qui se fait là criante de sincérité et de dévotion, la voix dans les tons graves de la moyenne féminine se fait entendre et sonne, haute et claire, fière et assurée, un peu chantante d'accent et surtout ponctuée de tics de langage bordelais et toulousains.


-Je, Samsa, dicte Cerbère pardi, reconnais Lucie de Saint-Jean comme ma suzeraine té et lui jure obsequium, auxilium et concilium pardi.
Lui jure aussi mon amitié, ma loyauté et ma sincérité, mon écoute et mon épaule té, mes mots de réconforts et d'humour quand le besoin sera là pardi. Lui jure tout autant mon indéfectible soutien pour chaque épreuve pardi, et ma confiance pour les temps de doute té.

Lui jure de toujours donner le meilleur de moi-même afin de ne jamais la décevoir, de ne jamais lui nuire de quelque façon que ce soit pardi, de m'améliorer si je tombe pardi, de toujours être digne d'elle pardi.

Lui jure de la rendre toujours fière de moi pardi.


Un grand sourire vient terminer le serment, le même qui, quelques temps plus tôt, avait été offert à Lucie alors qu'elles visitaient toutes deux les terres de Lansag. Ce même sourire sincère, plein de certitude et de naturel, ce naturel d'Avant, Samsa rieuse, insouciante et lumineuse, et celui de Maintenant, Cerbère franche, protectrice et dévouée. Ce serment ô combien personnel, dit pour Lucie seule, tisse entre elles un lien fort, incassable aux yeux de Samsa qui signifie que, au-delà de l'amitié et de tout ce qu'elle a pu jurer, plus aucun avis autre que celui de Fleurie, devenue La Référente, n'atteindra Cerbère et que plus aucune affaire ne pourra planter en la fertile terre sentimentale de Lucie la graine du doute, car s'il y en avait une, la voilà maintenant retirée avec la sincérité et le naturel de la Colosse aux pieds d'Argile. Terre assainie d'une injustice qui ne l'a peut-être jamais salie et qui a moins de chance encore maintenant de l'être.
Si le but symbolique d'une cérémonie d'anoblissement était un don de mutuelle confiance, Samsa venait de remettre la sienne dans les mains de Lucie avec une vulnérabilité brillante, ces mêmes fines, délicates et jeunes mains qui devenaient le cocon le plus puissant et résistant du monde cerbérique.


-Et entre nous pardi, je vous jure aussi protection té, mais je ne voudrais pas empiéter sur votre serment pardi...

Cerbère qui a la délicatesse de faire attention à quelque chose et qui le replace ailleurs sans que ce soit forcément très homologué par le protocole mais parce que "c'est très important quand même !"... On s'en serait douté, on s'étonnait même de tant de tenue, hé bien voilà le petit ajout insolite, l'anecdote verbale après celle du lierre.


*= paroles traduites de Hanson - I will come to you

_________________
Gauttier
    Béarn s'était manifesté et ça semblait avoir fonctionné. Quelques minutes plus tard, la situation se débloqua. La vicomtesse de Barbazan invita la première personne à vassaliser Samsa. Sam' s'avança et déclama son serment devant Lucie. C'était bien, il avait donc une partie de l'échange vassalique entre vassal et suzerain. Manquait plus que la partie suzerain.

_________________
Susi
Les perles restaient à l'affut des scènettes qui se déroulaient devant elle. Susi n'en perd pas une miette. La pipelette n'aime pas le silence mais parfois les regards des uns et des autres révèlent les tensions inconnues, des expressions étranges que Susi ne soupçonnait pas. Dédain avait cette capacité de ne rien laisser paraitre, ou presque, placide le surnom qu'elle lui avait donné mais impassible serait surement mieux.
Les yeux de Samsa sont beaucoup plus expressifs, ceux de Félip aussi. Susi se demande un instant si le temps qui se délit ne lui brouille pas la perception des choses et d'un battement de cil elle dirige ses prunelles vers Gauttier qui s'est raclé la gorge, ce n'est pas bon signe. Les choses ne vont pas assez vite et ça l'agace.
Léger sourire aux lèvres et prunelles qui s'éclairent, qu'il est bon de connaitre cet homme et de vivre avec lui. Certes, comme dans tous les couples tout n'étaient pas parfait mais il est brillant et attentionné et Susi même si parfois grogne de ne pas l'avoir qu'a elle, exclusive, à le cœur qui chavire à le regarder ainsi.

_________________
J'édite toujours au moins 10 fois mes textes, donc attendrez 10 minutes avant de lire
Lucie
Les instants suspendus, volés à l’implacable cours du temps, sont papillons rares et éphémères qu’il faut savoir toucher avec délicatesse et admirer avec ferveur, comme on s’émerveille des ailes d’un argus azuré. Celui-ci, prudente vicomtesse le découvre avec toute la noblesse et toute la douceur dont elle est capable de faire montre, son palpitant battant au rythme des pas de Samsa, comme un tambour de guerre lent et puissant, alors que celle-ci approche et s’agenouille face à elle. Suzeraine, elle l’a déjà été et tout le ban béarnais c’est incliné devant elle, mais ce qu’elle ressent ici n’a rien de semblable puisqu’amour de protégée envers celle qui veille se mêle à sa légitime fierté.

Liée par lierre hautement symbolique à cette guerrière aussi folle que sublime, Saint-Jean l’écoute, pressant tendrement ses doigts alors que son regard diabolo menthe se perd dans le sien. Elle n’en est pas consciente, mais en cette seconde où, perdues dans un rayon de soleil, vassale rocailleuse et suzeraine de verre se donnent l’une à l’autre, elles ont la grâce que l’on voit aux madones et c’est d’une voix chargée d’une foi toute religieuse qu’elle répond au serment qui vient de lui être offert.


    - Je, Lucie Caroline Zoé de Saint-Jean, Vicomtesse de Barbazan-Debat, accepte votre allégeance, Cerbère, et vous promet en retour protection, bonne justice et subsistance.
    Je me souviendrai toujours de ce jour où, m’en allant sans le savoir vers la désolation d’un Maine à présent détesté, mon regard c’est pour la première fois posé sur vous, créature aux solaires et étranges interjections. Vous m’aviez ébloui alors, de par toute la grâce musclée que vous manifestez, de par votre rayonnante joie de vivre, de par l’intelligence qui transpirait sous vos facéties et depuis cette minute-là, Samsa, vous n’avez jamais cessé de m’émerveiller. Ainsi c’est pour moi un honneur et une joie infinie de pouvoir mettre un mot sur ce qui nous lie en vous appelant ma vassale, la fière et digne dame de Lansag.
    J’ai toute confiance en vous pour offrir à ces terres tout ce qu’elles méritent.

Se levant, Lucie entraîne Samsa avec elle et lui offre une étreinte fleurie, soufflant un baiser protecteur et amical à son front avant de murmurer à son oreille :

    - J’avoue tout de même que lorsqu’il s’agit de protection armée, c’est plutôt sur vous qu’il faudra compter pour tenir l’épée.

Un sourire est esquissé alors que l'étreinte prend fin et que le Crocus retrouve son siège, son regard se portant sur la Valyria à qui elle fait signe d'approcher. Le bonheur est une affaire à saisir et pour cette fois, Saint-Jean le tient à pleine main.
_________________
Gauttier
    Comme à chaque fin d'échange, Béarn s'avança et présenta le document à Samsa.

    -"Mes félicitations, vous voici dame de Lansaq.
    Vous aurez un mois pour porter vos armes une fois que le document sera publié à Paris.
    Je demeure à vostre disposition si vous avez des questions quant à vostre nouveau rang."


    Il inclina le buste et reprit sa place d'observateur:


Citation:


Anoblissement : Fief issus de Mérite





    Nous, Louis Gauttier Llobregat de la Duranxhie-Niraco, dict Béarn, Héraut d'Armes de France, déclarons,

      Que, conformément aux textes et coutumes héraldiques, faisons acte de la demande de Lucie de Saint-Jean *, Vicomtesse de Barbazan-debat et dame d'Artiguelouve, quant à l'octroi de la seigneurie issue de mérite de Lansaq sise sur les terres de de Barbazan-debat à Dauna Samsa **.

      Après recherches héraldiques dûment entérinées, le fief de Lansaq est bien un fief mouvant de la Vicomté de Barbazan-debat.

      Après consultation d'armoriaux, les armes se référant à la dite Seigneurie sont : "D'azur semé de croix d'Alcantara d'or, au lion d'argent brochant", soit après dessin :





      Par nostre Scel, nous attestons avoir été témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre Lucie de Saint-Jean et Samsa.
      Actons ce document comme valide et conforme aux Loys Héraldiques.

      En conséquence, Dauna Samsa devient Dame de Lansaq.


    Fait le premier jorn du Mois d' Août de l’an de grasce mille quatre cent soixante quatre, hérauderie du Béarn.




dict Béarn







Citation:
De Nous, Lucie de Saint-Jean, Vicomtesse de Barbazan-Debat,
A Vous, Louis Gauttier Llobregat de la Duranxie-Niraco, dict Béarn,


      Salutations & Paix,


    Je vous fais part, par la présente, de ma volonté d'octroyer le fief de Lansag à mon amie très chère, Samsa [IG : Samsa].
    La liste de ses multiples qualités serait par trop longue à dresser mais je ne doute pas une seule seconde qu'elle saura veiller sur cette terre comme elle veille déjà sur moi, avec une dévotion sans failles.

    Je me tiens à votre disposition dans le cas où vous auriez besoin de renseignements supplémentaires sur Samsa ou bien la cérémonie à venir.


      Que le Très-Haut vous ait en Sa Sainte-Garde.



Citation:















      _________________
      Samsa
        "Imagine notre espoir;
        On laissait nos cœurs
        Au pouvoir des fleurs."
        (Laurent Voulzy - Le pouvoir des fleurs)



      Outre apprendre les autres noms de Lucie, Cerbère se voit retourner le serment et a droit, en prime, à un récapitulatif du passé. Pour elle qui y tient comme un chien à son os, elle se retrouve à afficher un sourire ému et pourrait bien fustiller de la queue si seulement elle était aussi canine que son surnom. Elle aussi elle se souvenait de ce jour où, attendant le retour de son amie de toujours Eleann, elle avait finalement prit la route sur un coup de tête avec cette petite bande composée de Maximilien, Lucie, Thétys, Manga et d'autres. Elle était tombée amoureuse des manières de Maximilien et de son parlé, de cette carapace qu'il voulait avoir mais qu'il n'avait pas; il était devenu comme son frère. Elle était tombée amoureuse de la douceur légère de Lucie, cette aura de solennité paradoxalement marquée de décontraction; elle était devenue à la fois la protégée et la mentor de Samsa.
      Fleurie se lève et Cerbère l'imite, se laissant étreindre avec un sourire bienheureux puisque les étreintes de Lucie avaient le don d'apaiser immédiatement la Prime Secrétaire Royale, même si elle était déjà tout à fait détendue. Humblement, elle ferme les yeux au baiser à son front, parfaitement soumise, et sourit au murmure à son oreille. Et dire que Lucie avait voulu combattre les angevins en robe... Misère.

      Samsa lui sourit alors que Fleurie retrouve son noble et digne siège et elle se tourne désormais vers Béarn qui lui tend le papier attestant de la cérémonie. Elle inspire longuement et se gonfle de fierté avant de s'incliner devant Béarn en remerciement.


      -Merci pardi.

      C'est ainsi que la nouvelle Dame de Lansaq retourna s'asseoir, prête à assister au serment de Primha dont c'était maintenant le tour.
      _________________
      Primha
        Mains fleurie avait été pressée en douceur, avant de ne laisser la silhouette venir se trôner sur son siège. Béarn Gauttier invite au commencement de la cérémonie, celle qui ferait de Lucie et Prim des âmes liées par un échange dès plus loyal, et mieux encore comme elle aimait s'amuser à le dire, de Samsa et elle, des sœurs de fiefs ! Sagement, les mains jointes devant elle, Valyria tend l'oreille à Gauttier, ignorant dans son dos les arrivées tardives. Jusqu'à. La voix de Saint-Jean claque, et doucement, Argentée se retourne pour trouver une ombre dissimulée tant bien que mal parmi les présents. L'esprit pense un instant à un malotru, un audacieux.. Puis les quelques mots soufflés glacent la jeune Porcelaine. Scolopius. Que faisait-il ici ? Silencieusement, les mâchoires se crispent machinalement, alors que le faciès garde au mieux cette mine sobre. Pour sûr, Valyria et Medecis devraient s'entretenir sous peu, rapidement. Peut-être même après la cérémonie. A quoi pensait-il ! Troublée, elle cligna des yeux, et se retourna dans ce même silence, alors que Samsa se faisait appeler. Droite et fière – presque comme toujours – elle observe ce mélange de Cerbère Fleuris qui s'offre à tous.

        Puis, Saint-Jean se tourne vers Valyria qui, à son tour, s'approche face à fraîcheur du crocus. Dextre et senestre relève quelque peu par pans la toilette aux couleurs proches de celles de Barbazan, honneur donné à Lucie et ses terres, et les petits genoux de porcelaine viennent connaître le froid ingénu du sol au travers les tissus. Une inspiration légère est prise, et Argentée glisse un fin sourire à la Suzeraine.

          Je, Prim Adelys de Valyria, reconnaît en Lucie Carole Zoé de Saint-Jean, Vicomtesse de Barbazan-Debat, la riche et précieuse suzeraine à qui je jure obsequium, auxilium, consilium ; à qui mon épaule sera toujours offerte ; à qui ma loyauté sera sans faille, autant que mon amitié. Je jure de la représenter aussi fièrement que possible, de ne jamais nuire à sa personne et de, par cette allégeance, continuer d'être l'Argentée paisible. Ainsi, je lui jure toute attention, écoute, soutiens, conseils et donnerait le meilleur de moi même.
      Lucie
      S’approche Valyria qui, s’agenouillant face à la Fleur, prête serment à son tour. Il n’y a rien de semblable entre les deux vassales, rien d’identique entre les deux promesses. Si Samsa est permanent éclat de joie entre les pattes de laquelle Saint-Jean sait pouvoir trouver refuge éternel, il lui semble en revanche que c’est à elle de veiller sur l’Argentée et de lui montrer, dans la mesure du possible, la voie à emprunter. Paisible et souriante, toute colère ou méfiance oubliée, Lucie écoute chanter le sang des Dragons, son âme se parant de quelques reflets iridescents alors qu’amour la remplie.

        - Il est évident que vous et moi ne sommes pas taillées dans la même matière. Là où je me compose de simples fleurs des champs, vous êtes, vous, demoiselle de vif-argent. Toutefois, il me semble que cette différence, plutôt qu’un handicap, est un présent important puisqu’elle nous offre la chance de nous compléter, de nous améliorer et de toujours apprendre l’une de l’autre.
        Adoncques, je, Lucie Caroline Zoé de Saint-Jean, Vicomtesse de Barbazan-Debat, accepte votre allégeance, Prim Adelys, et vous promet en retour protection, bonne justice et subsistance.
        Puissent les terres d’Horgues grandir d’être vôtres.

      Un sourire doux comme le coton au bord des lèvres, Lucie se lève à nouveau pour enlacer son amie et vassale, soufflant baiser à sa joue avant de se tourner vers le reste de l’assemblée.

        - Et à présent, si il semble à Béarn que tout est bon, nous pouvons aller festoyer ! La table a été dressée au jardin.

      _________________
      Gauttier
        Sans faute, on sentait que Lucie avait subi un entrainement intensif en matière d'allégeance et Prim se débrouillait tout aussi bien:

        -"Mmm on l'a refait mais en plus théâtral. Est-ce qu'on pourrait surélever un peu le trône et faire sortir Prim'. Quelqu'un aurait une cape à lui prêter? Rouge ou noir. Lucie s'installe sur le trône en prenant un air mystérieux. Prim... vous rentrez d'un pas décidé en ouvrant brutalement les portes pour attirer l'attention sur vous. Puis, à plus ou moins un mètre du trône vous retirez vostre cape et vous la lancez côté public. Vous plantez une épée dans la moquette, vous mettez genoux à terre et avec beaucoup de détermination vous prononcez vostre serment."

        Il avisa Prim et Lucie avant de donner le papier.

        -"Je rigole."


      Citation:


      Anoblissement : Fief issus de Mérite





        Nous, Louis Gauttier Llobregat de la Duranxhie-Niraco, dict Béarn, Héraut d'Armes de France, déclarons,

          Que, conformément aux textes et coutumes héraldiques, faisons acte de la demande de Lucie de Saint-Jean *, Vicomtesse de Barbazan-debat et dame d'Artiguelouve, quant à l'octroi de la seigneurie issue de mérite de Horgues sise sur les terres de de Barbazan-debat à Madomaisèla Prim Adelys de Valyria **.

          Après recherches héraldiques dûment entérinées, le fief de Horgues est bien un fief mouvant de la Vicomté de Barbazan-debat.

          Après consultation d'armoriaux, les armes se référant à la dite Seigneurie sont : "D'azur au trois croix d'Alcantara d'or, au chef d'argent chargé de trois corneilles de sables becquettées et armées de gueules", soit après dessin :





          Par nostre Scel, nous attestons avoir été témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre Lucie de Saint-Jean et Prim Adelys de Valyria.
          Actons ce document comme valide et conforme aux Loys Héraldiques.

          En conséquence, Madomaisèla Prim Adelys de Valyria devient Dame d'Horgues.
          Elle peut dès à présent en arborer les armes et se prévaloir du rang et titre.


        Fait le premier jorn du Mois d' Août de l’an de grasce mille quatre cent soixante quatre, hérauderie du Béarn.




      dict Béarn







      Citation:
      De Nous, Lucie de Saint-Jean, Vicomtesse de Barbazan-Debat,
      A Vous, Louis Gauttier Llobregat de la Duranxie-Niraco, dict Béarn,


          Salutations & Paix,


        Je vous fais part, par la présente, de ma volonté d'octroyer le fief de Horgues à la demoiselle Prim Adelys de Valyria [IG : Primha].
        L'amitié qui me lie à elle, son intelligence, sa bonté et l'amour qu'elle porte déjà au Béarn me poussent à croire que je ne saurais confier l'endroit à une meilleure personne.

        Je me tiens à votre disposition dans le cas où vous auriez besoin de renseignements supplémentaires sur Prim ou bien la cérémonie à venir.


          Que le Très-Haut vous ait en Sa Sainte-Garde.



      Citation:















          _________________
          See the RP information <<   <   1, 2, 3   >>
          Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
          Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)