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[RP]Mariage de Dédain Deswaard de N. et Madeleine de Firenze

Walan
[Devant le porche, tandis qu'arrivent les invités.]

Pour une fois, Sans Repos ne se tenait pas silencieux et le visage neutre dans un coin. Non, ce jour, il profitait d'avoir sa fille à ses côtés pour lui apprendre, sobrement, qui était qui. Il n'entrait pas dans tous les détails, évidemment, pour ne pas noyer l'enfant dans les informations -elle aurait tout le temps d'apprendre tout ça lorsqu'elle serait un peu plus âgée-, mais il lui désignait discrètement diverses personnes en lui indiquant brièvement l'essentiel à leur sujet.

Un certain nombre d'invités n'étaient pas inattendus, mais la présence d'autres était plus surprenante pour le brun. Il ne s'attendait ainsi pas à voir ici l'un de ses frères chevalier de la Licorne, non plus que l'un de ses com-pairs, dont il ignorait les liens avec les épousés. Il serait temps d'élucider tout ça plus tard.

De plus ou moins loin, il saluait ceux dont il croisait le regard, mais restait trop occupé par la "leçon" qu'il donnait à sa fille pour l'instant pour pouvoir s'approcher de l'un ou de l'autre. Viendrait discuter davantage qui voudrait.

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(temporaire)
Axel_baccard
[Toujours j-1]


Un souci madame baccard ?

- Oui j'ai besoin que tu m'aides à savonner mon dos et à dénouer mes épaules d'un bon massage , ainsi qu'à peigner mes cheveux qui ont souffert du voyage
Comment ça , elle abuse Thib c'est pas une chambrière ? Quand on veut pas une réponse irissarrienne on évite de poser une question baccardienne ...
Cela dit elle arborait un ravissant sourire , laissant glisser l'éponge mousseuse sur les orbes d’albâtre qui semblaient prendre de l'ampleur portés par l'eau. Puis une jambe divinement galbée s'extirpa de l'onde troublée par le savon et le pied dégoulinant se posa sur le rebord de la cuve cuivrée . En réalité l'invitation était plus qu'évidente à qui connaissait la Précieuse, et s'il y en avait un qui la connaissait bien c'était son Géant. Elle se delecta par avance le voyant avancer son fabuleux sourire carnassier aux levres. Bon connaissant l'humour tordu et parfois tres limite du dauphinois la blonde prenait le risque de se voir boire la tasse en guise de preliminaires, mais son intuition lui disait que ce soir, l'humeur est plus au badinage qu'aux taquineries... Alors Axel se recroquevilla quelque peu et lui laissa une place dans la baignoire, juste derriere elle. Puis elle laissa se déverser des flots d'amour et de tendresse, autant que de passion et de sauvagerie non contenue. Cetait toujours ainsi que les epoux Baccard evacuaient fatigue , frustration ou meme colere, et chacun savait se noyer dans l'autre sans pour autant se perdre jamais. s'il était d'ailleurs quelque chose que la duchesse souhaiterait a sa suzeraine le lendemain, ce serait bien cela ... Que son béarnais soit capable de lui échauffer les sens au point de s'oublier quelques minutes durant , mais la blonde doutait qu'aucun homme ne fut capable d'egaler son géant sur ce point.
Alors quand, de longues minutes plus tard il y eut plus d'eau autour que dans le baquet,et que le peu restant fut refroidi, la vile blondine, remise de ses émotions, revint à la charge.

Thib, tu n'aurais pas oublié mes cheveux ? Ils ne vont pas se démêler tous seuls.
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Béanours forever!
Aniz
Du haut de ses quatre ans, la jeune Anis ne comprenait pas l'effervescence qui régnait autour d'elle, elle y comprenait encore moins qu'elle n'était pas issue du monde noble. Elle ne le côtoyait que depuis peu, que depuis qu'elle voyageait avec le Comte Leffe. Tout d'abord, on lui avait choisi une nouvelle robe, beaucoup plus habillée que la précédente. Puis on l'avait baignée et coiffée longuement. Elle n'avait plus rien à voir avec la petite fille qu'elle était auparavant : sale, mal coiffée, pouilleuse.
Le Comte Wayllander l'avait pris sous son aile, et depuis quelques semaines, un changement s'opérait sur la jeune fille. Elle apprenait à compter, la politesse, les règles de vie, découvrait un monde auquel elle n'était pas préparée.
Attendant patiemment dans sa chambre, la jeuen enfant sourit quand on l'appela et rejoignit le comte.

Elle se devait d'être sage. Le comte lui avait bien expliqué. Elle savait qu'elle aurait pu rester à attendre dans la chambre et au lieu de cela, elle avait le droit de les accompagner, lui et la Vicomtesse Diana. C'était un privilège, et elle en était pleinement consciente.

Elle avait laissé Bada dans la chambre. Et au fur et à mesure qu'ils avançaient, Anis aurait aimé avoir sa poupée prés d'elle , comme pour la rassurait. AU lieu d e cale, elle vint prendre la main de Wayllander et lui serra.

L'endroit était immense, majestueux. Jamais elle n'avait vu quelque chose d'aussi grand, d'aussi joliment décoré, d'aussi impressionnant.

Ils s'avancèrent, et la la jeune pupille tournait la tête de tous côtés, tout en répétan
t "
Zolie dame.. Zoli ça .. grande église..."
Elle se tourna vers Wayllander " grande église ... Zolie "


Entrer dans une église ou une cathédrale ne posait plus de soucis pour l'enfant.
Elle prit place aux côtés du Comte, admirant au passage sa nouvelle robe et ses nouvelles chausses achetées juste pour l"occasion.
Nynaeve87
Nyna était reconnaissante envers son époux qui semblait complètement dominer la situation en imposant un peu de calme à leur fils qui se transformait en Zebulon dès qu’ils étaient de sortie.
L’excitation de les savoir tout trois ensemble certainement.
Il est vrai que les enfants qui sont éloignés de leur parents durant leurs études avaient quelques circonstances atténuantes.


Veuillez pardonner l’exubérance de Rémi, Anne.
Il devrait s’assagir en grandissant, enfin s’il grandit un jour…


Puis avec un franc sourire...

Il semble que l’on soit venu de partout et que le gratin soit bien présent.
Quelqu’un que vous aimeriez rencontrer en particulier ?
Vous étiez assez proche de Walan si je me rappelle bien. Je l’ai aperçu avec sa fille. Tout le monde n’est pas arrivé encore.


Se penchant vers l’enfant.

Nous sommes venu au mariage de notre duchesse Rémi et je me dois de noter qui est présent ou nom parmi ses invités du Lyonnais-Dauphiné.

Pas la peine de lui parler d’obligation, il serait confronté à tout ça bien assez tôt.
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Neyco
Notre Dame c'est bien, c'est à coté de Paris, donc pas loin du boulot, du coup elle pourrait y retourner en courant genre regardez comme je suis la mini assidue et tout et tout. Mais bon aller à un mariage en solo c'était, comme aller toute seule à la super boom de votre meilleure copine pour le jour de ses seize ans, traduction ça craint.

Sauf que la mini est difficile, ah bien sur on avait déjà tenté de la caser et ce depuis qu'elle était à nouveau du le marché, sauf que les non, il est trop grand, il est trop petit, il est moche, ou il aime pas les biscuits? Ze meurssssss.

Oui il y avait des gens dont le sucre donnait de l'urticaire, un vrai mystère.

Le plus embêtant et c'est ce qui lui avait fait ouvrir les yeux dans la vie depuis quelques temps, c'est qu'être avec quelqu'un qui ne comprend rien au rythme de folie qu'elle vivait du matin au soir était tout bonnement inconcevable désormais. Du coup pour le jour du mariage de ses anciens officiers, bouh les vilains qui osaient plus aimer leurs provinces, elle était donc en célibataire. Sauf que, oui il y a un sauf.

Au détour d'un couloir pour rejoindre le grand salon des feudataires elle avait apprit un petit détail intéressant de la part d'une des dames de chambres. Réfléchissant bien vite, elle en profita pour aller lui demander.

Pour sur si quelqu'un avait été témoin de la scène qu'il aurai été plié de rire, mini biscuit rouge groseille qui demande au Duc de Guyenne de l'accompagner au mariage de Dedain et Madeleine. Non pas qu'elle avait eu du mal à lui poser la question, en général la mini savait se faire entendre au salon, mais déjà la fille qui demande quelque chose de personnel ça pouvait paraître suspect, mais en plus venant de la mini?

Elle avait même craint un instant voir Melissandre débarquer en faisant des ola pas possible d'un air ça y est vous vous lancez dans la vie de grand, ou pire qu'il lui dise non.

Ce fut la main sur le coeur de soulagement qu'elle avait accueillit la réponse. Le lieu de rendez vous serai bien entendu le Louvre, après tout c'était à coté, il suffirait de longer les quais prendre le second pont de l'Ile de la Cité qui abritait la belle Dame et op, ils y seraient.

Quelques jours plus tard, vêtue d'une de ses robes sinople perlée qu'elle arriva sur le lieu de rendez vous, soit le parvis en direction des jardins.


Le bonjorn à vous Votre Grâce, mercé d'avoir accepté l'invitation.


Dans un sourire franc, pour sur qu'elle allait passer une bonne journée, et puis le Duc était loin d'être désagréable à regarder donc une pierre deux coups.

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Angat
L'invitation a un mariage devenait des plus banal dans sa routine de Duc, pour le coup des mariages il y en avait pas mal si bien qu'il ne croyait jamais en finir.

Mais faut croire que celui-çi serait particulier car ce n'est pas n'importe qui mais surtout ce sont deux personnes qui seront ravis de voir de figures de différente région à leurs mariages....Après tout qui ne le rêve pas en secret.

Pour l'heure sa routine se limiter à observer la chambre des feudataires et celle de son conseil ducal en Guyenne, un sacré écart niveau distance....Surement la routine d'un duc allez savoir.

C'est au détour d'un couloir qu'il reçu une invitation surprenante mais à la fois bienvenu....Neyco la secrétaire d'état qu'il avait eu l'occasion de côtoyer vint l'inviter à l'accompagner au mariage...Demande assez surprenante d'habitude c'est l'homme qui invite mais faut croire les mœurs évolue...Ceci dit il accepta volontiers l'invitation, cela lui donnerait l'occasion d'aller au mariage en très bonne compagnie... Rendez vous prit au Louvre !

Quelques jours plus tard, vêtu d'une tenue de soirée offerte :




Le bonjour dame Neyco, vous êtes ravissante.Léger sourire et reprit.

Je vous suit, je ne connais pas la route.
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Arambour
-Mère ? Pourquoi notre suzeraine est si étrange ?
-Hélène ! Fit la Démesquine d'un ton sec et cassant, les sourcils froncés et la pupille noire.
-Elle a raison Mère. Elle vient fagotée comme une paysanne.
-César !

Elle leva les yeux au ciel, désolée de voir le maigre respect que ses enfants vouaient à la Vicomtesse d'Urrugne et Ladispoli. Certes elle n'était pas un modèle de distinction, mais elle avait au moins le mérite d'être toujours fidèle à elle même, ne changeant pas de masque en fonction de la personne face à elle. Elle n'eut pas le temps de réprimander les deux Licors qu'un coude vint s'enfoncer dans ses côtes. Elle fronça les sourcils, se demandant bien ce que ses enfants pouvaient bien encore lui vouloir. Lorsqu'elle constata qu'il s'agissait de Rozenn, elle eut tout juste le temps de se pencher pour l'entendre chuchoter que déjà elle entendit une autre voix qu'elle connaissait bien. Dans un sourire en coin elle se retourna afin de tomber nez à nez avec celui qui venait de l'appelée "épouse". Pour un peu, si elle eut été si spontanée qu'Urrugne, elle aurait fait un large sourire avec des yeux brillants avant de lui sauter au cou. Pourtant, sa réaction fut à mille lieues de tout cela, la tenue était de mise, plus encore devant les enfants.

-Fraize.

Elle laissa les enfants exprimer une potentielle réaction, qui risquait d'être bien moins mesurée que la sienne. Si César essayait de faire l'homme fort en n'ayant aucune émotion disproportionnée et en se contentant d'un salut semblable à celui de sa mère, ce ne fut pas le cas d'Hélène qui, bonne petite princesse gâtée qu'elle était, ne tarda pas à rayonner tel un soleil d'été avant de sauter dans les bras d'un père qu'elle n'avait finalement jamais vraiment connu, fourrant son minois dans la chemise. La Gorella se targua d'un nouveau sourire en coin et répondit à la question de l'époux dès que l'officiante disparut pour ameuter le monde vers l'intérieur de la cathédrale.

-Il s'agit de Son Altesse Royale Madeleine de Firenze, Duchesse de Lyonnais-Dauphiné & de Sa Grandeur Dédain de Deswaard Noldor, Comte du Béarn. Il me semblait vous l'avoir dit dans mon courrier, dans l'espoir de vous attirer plus facilement dans mes filets. Apparemment, je n'avais guère besoin d'un tel stratagème, vous seriez venu partager ma souffrance, quels que soient les mariés. Je vous en sais bon gré.

Il était apparemment l'heure d'entrée afin de prendre place, et ayant perçu quelques bribes des indications de la Vicomtesse officiante, elle conclut qu'ils se trouveraient dans les premiers à gauche, puisqu'ils étaient invités du Comte. Elle tendit son avant-bras à Antonio avant de se raviser, voyant que l'huître Hélène était encore fermement accrochée à son rocher de père. Souriante, de son éternel sourire de côté, elle tendit finalement son bras à son fils, le menton légèrement relevé.

-Hélène, tenez-vous correctement je vous pries & tendez votre bras à votre père pour qu'il vous conduise. Profitez en, je ne vous laisserai point ma place à chaque fois.

Jalouse de sa propre fille ? Presque. La famille pressa enfin le pas vers l'intérieur et bien évidemment, les deux petits Licors tenaient tous les deux absolument à être assis près de leur père. Il était heureux que le couple n'ait eu que deux enfants, le troisième se serait assurément senti lésé dans cette situation. La Garriguette leva les yeux au ciel en secouant légèrement la tête de gauche à droite et finit par céder à ce petit caprice. Un caprice amusant lorsqu'on y réfléchissait un peu. Après tout, si elle aussi le retrouvait après une longue absence, elle avait déjà eu l'heur d'en profiter un peu avant la naissance de leurs enfants et même lorsqu'il avait cru à un fantôme ; elle pouvait donc bien leur laisser une petite part pour cette fois. Tous les trois avaient assurément un nombre incalculable de choses à se dire, bien que le lieu était très mal choisi pour cela, parce qu'aussi près de l'autel, n'importe quelle conversation dérangerait le déroulement de la cérémonie. Or il était hors de question de mettre sa suzeraine dans l'embarras. Pourquoi diable son époux était-il devenu Duc pendant son absence ? S'il était resté simplement Fraize, le Fraize qu'elle aimait, ils se seraient trouvés dans le fond, là où ils n'auraient même pas été obligés de suivre ce qui allait se passer. N'y aurait-il donc pas que des avantages à faire partie de la Haute Noblesse ?
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Thiberian
[Toujours j-1]

Il le savait que ça allait finir comme ça...Heureusement qu'ils étaient nobles quand même, parce que s'il avait du éponger ce massacre lui même il aurait tiré la tronche pendant deux semaines.
Mais une femme comme Axel c'était ça aussi, c'était un peu comme ça qu'elle l'avait séduit après tout, ou l'inverse...Depuis le temps sa mémoire avait tendance à flancher.

Une fois leurs pas si petites affaires terminées, l'Impétueux qui, dans ces instants en particuliers, méritait bien son nom s'était revêtu de sa tenue de nuit, tout prêt qu'il était à aller ronquer comme un mort après tant d'action.
Mais alors qu'il souriait à cette séduisante éventualité du légendaire repos du guerrier, la voix de sa femme lui rappela un truc à propos de ses cheveux. Il grogna donc légèrement, ne jamais perdre une occasion pour grogner surtout, et répondit :


Me semble pas avoir accepté hein, je sais que ma délicatesse légendaire te sied bien au bain ou au lit mais ne crois tu pas que tu risques de hurler un peu si je passe un peigne dans tes cheveux ?

Bon...Forcement il en rajoutait pour éviter la corvée mais tout en parlant il avait saisit le peigne et il s'était mit au turbin. C'était comme enlever un pansement, plus vite c'est fait...Plus vite c'est fait.
Bref, après ce passionnant intermède les époux Baccard étaient allés se coucher et soudain pendant la nuit...Il ne se passa rien, strictement rien, ils dormirent comme des souches et se réveillèrent le lendemain matin pour se préparer au départ.


[Jour du mariage]

Après avoir avalé l'équivalent de son propre poids en tartines et en jambon, c'est un Thiberian tout ragaillardi qui rangea les fontes pour les descendre jusqu'aux écuries. Il aurait très bien pu confier ça à un grouillot mais que voulez vous, quand vous avez été une bidasse la majeure partie de votre vie il est difficile de se séparer de la discipline de fer qu'une telle vie vous impose, de plus vous risquez de tabasser copieusement quiconque tripote un peu trop vos effets personnels.

C'est donc lui qui se chargea de la besogne en sifflotant un air bien connu par chez lui puis il attendis que madame arrive, genre 5 heures après, bon peut être pas 5 heures mais c'était long quoi !
Et la suite du voyage jusqu'à Paris, c'est elle qui va vous la raconter parce que moi j'ai faim et une bière m'appelle depuis le début de cette narration.

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Lady_clarisse
Paris, devant Notre-Dame

Les arbres refletaient toute la peine de la fange parisienne en ce commencement de l'automne... C'est en tout cas ce que ressentait Anne en regardant les reflets de leurs branches, pas tout à fait dénudées encore, sur l'eau de la Seine.

Elle n'observait déjà plus les divers invités qui se pressaient sur le parvis telles des mouches autour d'une carcasse aux élans lubriques. Si les affres de la nature humaine, l'avait longtemps passionnée elle s'était découvert les années passant, une envie d'observer autre chose du monde que son humanité. C'est donc ses yeux bleus, plongé dans le gris de l'eau qui observait tout ce qui s'y reflétait, du moins ce qu'elle arrivait à en percevoir. La Cathédrale n'était pas loin des rivages et l'édifice devait voir tout Paris depuis ses tours. Anne, ne voyait que de vagues branches fines dans une eau sombre, grisée sans doute par le reflet de la géante de pierre elle-même. Combien d'hommes étaient morts pour qu'elle règne sur Paris et que d'autres s'y pavanent en tenues d'apparat ? Combien de tailleurs de pierres aux mains caleuses avaient pu frapper, tailler, rogner et caresser les blocs qui en façonnait l'ouvrage ?

Ses pensées étaient bien loin du mariage où elle se rendait et c'est en toute logique qu'elle ne vit pas arriver la brune aux yeux sombres. La voix chaude et l'accent du sud ouest ne mirent que quelques secondes à la sortir de ses rêveries.



"Oh con" aurait pu avec humour répondre la blonde en entendant l'accent chantant qu'elle avait tant de fois imité quand elle se faisait passer pour une native gascogne ; mais elle était bien trop sur le qui-vive pour sourire. Au lieu de cela elle leva simplement ses yeux bleus sur la femme près d'elle. Elle nota en premier lieu que la femme était marquée, de façon plus visible qu'elle ne l'était elle-même. La différence sans doute entre celle qui combat et celle qui assassine. L'une est de courage l'autre n'est que fourberie, pardi !

C'est ensuite la fleur de lys brodée qui attira son œil. Anne ne connaissait que trop bien ce symbole royal puisqu'elle le portait marqué au fer rouge sur la peau. Cadeau bien mérité que lui avait laissé les Malemorts...

Si le Rochefort était là, il lui dirait de fuir mais la blonde n'avait plus la fougue de ses jeunes années. La trentaine l'avait attrapée depuis quelques temps déjà et, sans vraiment l'avoir voulu, elle s'était assagie. Suffisamment pour avoir trouvé dans le regard de la brune une chaleur qui ne semblait trahir aucun dessein à son égard.

Anne se tut. Clarisse sourit avec chaleur.


Clarisse tout simplement. Et je crois qu'à Paris, c'est toujours l'automne... répondit-elle aimablement.

Je viens pour le mariage mais entre nous, je dois avouer que je me demande un peu ce que je fais ici...

Et puisque l'accent le laissait croire...

Vous êtes invitée par le futur époux je suppose ?
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Childeric.de.sparte
Nous avions pleins de choses à faire, les journées semblaient interminables et sans surprise, nous ne calculions plus le nombre d'aller et retour que nous pouvions accumuler, notre tête devenait une sorte de passoire pour filtrer la mouise du meilleur, alors quand Dina nous avait demandé de l'accompagner à un mariage, nous songions rencontres, nous rêvions victuailles, nous escomptions du bon vin à table.

Par cohérence, nous portions un costume noir, Cavalier sobre aux touches Impériales qui se dessinaient en broderie de fil doré, enracinant notre pourpoint en son entier. Nos cheveux bruns ne trouvant pas leur place, nous les laissions libres, une touche de Ciste derrière chaque oreilles et un sourire ferait l'affaire.

Dina dans sa robe se révélait très féminine, il y avait de la grâce dans l'air, c'était fort agréable, et nous l’accueillions à voix douce, l'attelage pour nous porter jusqu'à la Sainte Bâtisse qui nous attendait dehors.


Madame, c'est un plaisir de vous accompagner, merci du cadeau.


Ou pas.
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Acar
[Appartement de Paris]

Fin prest, iscelui vint trouver son espousée et constata de son esclat :

Ma mie, vous voila bien en beauté ! Vous pourrez rescompenser vos dames de compagnie, dignement !

Mais point de vous presser, il nous faut aller, sans tarder.

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Axel_baccard
[J- 1]Me semble pas avoir accepté hein, je sais que ma délicatesse légendaire te sied bien au bain ou au lit mais ne crois tu pas que tu risques de hurler un peu si je passe un peigne dans tes cheveux ?

Naan , dépêche-toi , je sens qu'ils s'emmêlent rien qu'à attendre que tu prennes ce foutu peigne en main!


Il avait donc râlé pour la forme , comme tout bon mari qui se respecte... Mais après quelques minutes la Précieuse arborait une chevelure parfaitement douce et dénouée. Bien sûr , il ne l'avait guère ménagée et , lui avait arraché quelques cris de douleur, histoire de justifier sa réputation, mais pour quelqu'un qui ne passait le peigne dans sa propre tignasse que deux fois l'an c'était plutôt pas mal.

Alors , ils s'endormirent blottit l'un contre l'autre profitant d'une rare nuit ensemble sans que quiconque vienne les éveiller pour une raison ou une autre. Ils étaient seuls au monde et demain allait être autre chose...


[Jour J ]

L'aube était l'instant favori de la journée pour Axel, elle pouvait dans ses montagnes apprécier le lever du Soleil, son soleil, celui qui l'accompagnait ou qu'elle aille et qu'elle chérissait de tout son cœur. Peut-être parce que son père en avait fait le symbole familial mais peut-être aussi car de nombreux êtres chers baignaient pour toujours dans sa lumière éternelle et que de le voir paraitre chaque matin lui permettait de penser à chacun d'eux.
Ce matin là, elle était détendue. Le bain et ce qui avait suivi l'avait complétement rassérénée. La Précieuse se sentait en pleine forme et surtout elle avait la robe de ses rêves enfin les robes de ses rêves car ce n'était pas une toilette mais trois qu'elle avait fait confectionner pour les épousailles de Madeleine, et c'était bien là tout le problème...
Laquelle allait-elle porter ?
Elle ne déjeuna pas ce matin là, comme souvent d'ailleurs, laissant son Géant manger pour eux deux. Tout le temps qui lui était dévolu avant l'heure du départ pour Saint-Denis , fut consacré à l'application lente et minutieuse d'onguents, touches de parfums , ou de pâtes colorées. L'incarnat pour les lèvres et l'arcade des pommettes, les paillettes d'or , ainsi que le noir ramené d'orient pour les paupières et le contour des yeux. Elle se devait d'être fabuleuse pour faire honneur à son époux et à sa suzeraine. D'ailleurs la blonde poussa la coquetterie à tenter d'être plus belle encore que l'épousée, ce serait là sa seule punition si l'on pouvait dire à l'encontre de la Roussette pour cette histoire du ban , que l'Irissarri peu rancunière avait presqu'oublié déjà...

Finalement le Blond avait attendu longuement probablement pas 5 heures comme son narrateur assoiffé voulait le faire croire , mais une belle paire d'heures à n'en pas douter, car si la coiffure fut vite décidée, le choix comme je vous l'ai dit de la cotte ne fut pas des plus aisés. Mais cette fois , elle était prête on lui aurait sans aucun doute donné la moitié de son âge et quant à sa vesture on ne pouvait la qualifier que de fabuleuse.
La demi-lieue qui les séparaient de la Cathédrale fut vite avalé par la calèche. Axel ne fit nullement de manière pour s'y installer après tous les cahots étaient bien plus soutenables dans Paris que sur les chemins de Bourgogne. Et ils arrivèrent bientôt sur le Parvis de Notre -Dame où de nombreuses connaissances les attendaient déjà.


Mon ange nous y sommes !

Regarde tout ce monde, au moins la petite aura réussi son pari , tout le duché s'est déplacé ou presque !
Dis au fait, tu n'as rien dit comment tu me trouves?

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Béanours forever!
Samsa
    "Rien rien rien rien là-devant.
    Tout tout tout là-dedans.
    Rien rien rien là-devant.
    Tout tout tout là-dedans."
    (Louise Attaque - Gand banditisme)



Pourquoi elle, pourquoi pas une autre ?
Samsa tentait de faire confiance à son instinct et Cerbère à son flair, sage décision pour cette fois car la Bordelaise ne se fait ni chasser ni ridiculiser, même si la main tendue reste dans un court suspens désert avant qu'elle ne retourne dans le giron de la carcasse. L'oeil sombre détaille un peu plus la silhouette féminine et le regard bleu qui s'est désormais tourné vers elle. Il semble à Samsa qu'il réside en lui la même chose qu'elle ressent dans le sien, cette connaissance que la vie n'est pas rose et son acceptation. Malgré elle, Cerbère détourne ses petits yeux sombres vers le paysage devant elle et auparavant contemplé comme si son propre passif, cette apparence de point commun, pouvait lui porter préjudice. N'est-ce pas le cas en réalité, elle qui fut une meurtrière, une tortionnaire ?
Samsa esquissa un sourire compréhensif à l'expression des sentiments de la dénommée Clarisse et revint poser son regard désormais lavé de toute ombre du passé.


-Vous supposez bien pardi. Et vous je pense que vous êtes une invitée de la future mariée té.

Ça a presque le ton d'une question mais ce n'en est pas une tant Cerbère croit en ce qu'elle dit. Elle ne connait pas Clarisse et l'inverse est vrai aussi, c'est là le seul argument qu'a la Prime Secrétaire Royale pour énoncer le fait que la blonde est invitée Lyonnaise et non Béarnaise.

-A la vérité té, je ne me sens pas exactement à l'aise non plus pardi.

Cerbère tourne la tête vers le parvis de la cathédrale, vers la foule qui se fait aspirer à l'intérieur après les appels de Rozenn. L'espace d'un instant, elle détaille une fois encore les invités tous plus prestigieux les uns que les autres; comtes, ducs... La reine doit même venir, elle le sait. Samsa secoue doucement la tête avec un léger soupire. Tout cela la dépasse, elle ne comprend pas pourquoi tant d'invités de marque pour un mariage entre une princesse et un comte régnant, titre par la même temporaire, éphémère, qui ne sert pas à Madeleine. Si le mariage de Constance d'Orsenac - Troy avec Foulques de Malemort suivait une logique, celui-ci n'en suivait aucune.

Elle aussi, que fait-elle ici ?

Samsa revient à sa voisine et esquisse un sourire.


-Vous connaissez Madeleine depuis longtemps pardi ? Elle est la marraine de mon frère de coeur mais je ne la connais pas plus pardi.
Dédain est... Je ne sais pas pardi. Nous avons eu un différent té.


Peut-elle l'appeler "ami" après qu'il l'ait injustement traité de traîtresse parce qu'il n'avait personne d'autre sur qui cracher son amertume ? Les excuses qu'il a écrites sont la seule raison de sa présence ici et Samsa ne parvient pas à savoir si sa volonté a vaincu la dose de temps nécessaire à soigner cette blessure aussi ignoble que profonde. Il lui prend soudain l'envie de ne pas se mêler à cette foule dans laquelle elle n'a pas sa place bien que Prime Secrétaire Royale décorée; pourtant, fidèle à son sens du devoir et de loyauté, elle sait qu'elle finira par franchir les portes. Mais pas tout de suite, sans doute.

-Vous devez bien l'aimer té.

Elle parle de Madeleine bien sûr. Parmi tout ce gratin dans lequel Cerbère l'orgueilleuse se sentait mal à l'aise, que pouvait-il en être d'une femme à l'allure si simple de Clarisse ? Elle était là par devoir presque mais qu'en était-il de la blonde ? Samsa décelait en elle une forme de noblesse, de celle des dames depuis toujours ou tout du moins des bourgeoises mais cette impression amenait avec elle les sensations de contradiction, inévitables.

Qui se ressemble s'assemble, n'est-il pas ?

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Atchepttas
Un mariage. Pas le sien. Mais de grande importance tout de même.
Diana avait par le passé amené plusieurs fois son comte nordique dans des cérémonies mondaines. Elle le savait que peu à l'aise et c'était à son tour de subir un bain de foules d'inconnus. Vêtue d'une robe de satin vert, les épaules couvertes et les cheveux peignés mais détachés, elle suivit Wayllander jusqu'au carrosse, accompagnée de la jeune Anis.
Celle-ci resta attentive à tout ce qui se passait et son excitation grandit lorsque, arrivée sur le parvis de l'église, elle découvrit tout ce beau monde. Diana n'avait été que peu présente pour elle ces derniers temps mais vu les progrès qu'Anis avait fait sous l'éducation soutenu de son tendre, elle en fut que rassurée.

Suivant ce petit monde jusqu'à l'entrée de l'Eglise, elle fut agréablement surprise d'être arrêtée par des personnes connues. Finalement elle ne serait point la seule noble à représenter la Provence. Petit inclinaison de la tête, elle salua Nathy puis Led.


Bonjorn à vous, Votre Grandeur ! Félicitations pour votre élection !
Comtesse Led, quelle plaisir de voir des visages familiers en ces lieux !


Puis ne voulant faire attendre son tendre, elle déclara

Au plaisir de vous retrouver à la fin de la cérémonie


Suivant Wayllander, elle prit place à ses côtés et caressa doucement la joue d'Anis pour la rassurer.


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Sorianne
La noiraude écoute la petite rousse d'une oreille attentive et bienveillante, tout en la parant comme il le faut. L'angoisse du mariage est palpable, et compréhensible, elle même en a fait les frais lors de son maudit mariage avorté au dernier moment. Mais il n'y a que bien peu de raison pour que cela ne soit pas un mariage bien heureux. N'a-t-elle pas sourit en disant qu'elle et son Promis s'étaient déjà vus plusieurs fois? Elle attend alors que la jeune fille se secoue un peu et lui demande la cape.

So hoche alors la tête avec un sourire rassurant et s'en va la chercher avant de revenir, un mouchoir de beau tissu avec. Doucement elle essuie les joues de la future mariée. Qu'elle soit noble, n'empêche pas qu'il s'agit d'une jeune fille normale pour elle, c'est que Sorianne n'a jamais eu connaissance de tout ce qui touche aux manières nobles ou même princières, alors, elle fait ce que son cœur lui dicte. Et tout en récupérant ensuite le lourd tissu qu'elle a posé à son bras, elle reprend la parole.


N'ayez crainte.
A votre sourire, j'imagine que votre Promis vous plait.
S'il ne vient pas, il raterait quelque chose, croyez le bien. Vous êtes ravissante! Je suis persuadée qu'il ne laisserait à personne d'autre, l'honneur de vous avoir à son bras.


Ayant trouvé le sens à donner à la cape, la brune la passe doucement, avant d'aller chercher les mètres de manches de la robe pour les passer dans les emmanchures de la cape. Un vrai dédale cette chose.

Quant aux nobles, je trouve que c'est normal, si vous êtes leur régnante, il leur faut vous montrer le respect qu'ils vous doivent et se déplacer pour assister à vos noces. Puis au pire, que risquent-ils à venir? A s'amuser, nuls doutes.

Les fibules sont saisies et l'une après l'autre, la So les met en place après avoir joliment plissé le tissu.

N'ayez jamais crainte d'être jugée.
Personne n'est parfait. Personne. Encore moins ceux qui se permettent de juger. Dites vous qu'ils ont sans doutes fait pire encore.


Un dernier arrangement, et la So attrape la tresse qu'elle dépose délicatement sur l’œuvre ainsi portée. Elle offre également un sourire chaleureux à Madeleine.

Et si vous trébuchez sur la robe, n'hésitez pas à faire un scandale à la vilaine couturière qui l'a cousu trop longue, j'en porterai le chapeau.

Chapeau qu'elle arrange de nouveau sur la sombre tignasse. Quelle idée d'avoir décidé de changer ses habitudes, franchement. Derniers arrangements, et voilà que le petit cortège peut s'en aller jusqu'à la cathédrale.
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