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[RP]Mariage de Dédain Deswaard de N. et Madeleine de Firenze

Neyco
La Guyenne, elle y était passée rapidement c'était le cas de le dire, lorsqu'elle était enfant ou lorsqu'elle traversait la France pour X ou Y raisons. Autant dire que parler d'un village, en fait lui parlait peu, trop peu.

Il faudrait ma foi qu'un jour j'aille visiter cette endroit alors nul doute que connaitre un endroit calme et pouvoir m'y rendre afin de me reposer de temps à autre serai fort agréable.


A son tour, elle écouta Angat qui semblait faire des choses sans pouvoir les approfondir réellement. Après la passion du travail faisait que souvent on se contentait de l'utile en oubliant l'agréable. Pour cela elle comprenait parfaitement le Duc, elle même étant avide d'aventure et de par son travail en oubliait bien souvent et bien vite ses envies de découvrir les gens. Enfin elle avait quand même la chance de bouger, mais la plupart du temps là encore pour le professionnel.


Je ne vous cache pas, apprécier un navire, et tout autant faire quelques balades en barque, mais aller vraiment naviguer m'effrayerait.


Les doigts crispés légèrement, il fallait dire que son petit soucis de flottage n'aidait pas vraiment.


Il est agréable d'être sur cette étendu d'eau si on a la capacité de ne pas couler à pic.


Un léger voile de chaleur lui monta aux joues, le pire elle aurai un poids hors norme, mais même pas, une plume qui ne flotte pas, l'arnaque. Bon ne sachant surtout pas nager, nul doute que ce fait n'aidait pas à la flottaison.


J'avais déjà entendu parler que les ports de Guyenne étaient grand, je vous avoue que lors de mon dernier passage au port de Bordeaux j'avais onze ans. Autant dire que cela date d'il y a de bien nombreuses années.


Un sourire léger vint à orner son visage, ils étaient quelques uns sur le navire qui venait tout droit d'Angleterre, ses frères et soeurs, mais aussi la ménagerie Casaviecchi.
Regardant Angat, elle fit non de la tête.


En public on dira que je fais attention, certains usent et abusent comme vous avez pu le découvrir sans nul doute vous même, mais en privée ou lorsque la situation le permet j'avoue préférer la simplicité.


Un léger soupir de soulagement accompagna la fin de réponse du Duc.


Ainsi j'accepte.


Un éclat de rire accompagna la réponse.


O ma foi, je suis née en Empire, mais j'y suis restée que quelques jours le temps que nous puissions être transporté en Angleterre. J'y ai vécu toute mon enfance, jusqu'à mon arrivée à Bordeaux.


Le coche s'arrêtant, la mini biscuit regarda et vit la file.


Je crois que nous allons devoir marcher un peu, il y a du monde. L'heureux couple sera ravi sans aucun doute.


Un valet vint à ouvrir la porte, d'un coup elle hésita.


Vous croyez qu'ils ont placés les gens?

_________________
Elisabeth_stilton
Elle lui avait parlé du mariage, il avait dans premier temps supposé qu'elle irait avec un autre, aussi quand elle lui dit que c'était avec lui qu'elle pensait y aller cela l'avait agréablement surpris. Il avait accepté oubliant cependant un léger détail ...

Depuis qu'elle était devenu un dragon, puis bâtonnière elle avait élu résidence au cœur de Paris au sein des locaux de l'Ordre. Elle avait encore à disposition son appartement au Louvre mais elle n'avait pas spécialement envie d'y aller. Elle aimait beaucoup son appartement parisien et la discrétion dont le personnel savait faire preuve. Non c'était vraiment un lieu où la blonde se sentait bien. Pourquoi était elle là cette fois ? En fait, elle avait reçu une invitation de son cousin. Alors pour ceux qui chercheraient à comprendre comment Dédain et Elisabeth sont liés c'est simple : Elisabeth était mariée à Gauttier, neveu par alliance de Quiou, Dédain est le fils de Quiou. CQFD. Du coup, et le plaisir sera immense, Elisabeth pourra appeler Rosalinde « ma tante ». La vie est tellement belle certaines fois. Plus encore quand on sait qu'elle va aller à se mariage avec quelqu'un qu'elle affectionne particulièrement et qui lui fait passer vraiment de bon moments.


[Hôtel Arnvald - Suite d'Elisabeth]


Au petit matin, ils devaient se préparer pour le mariage. Ne sachant pas trop quoi choisir, la blonde avait fait apporter toutes ses robes, absolument toutes, ainsi que la tenue qu'elle avait fait faire pour J. Elle était complètement nue a regarder ses tenues les unes après les autres, ne sachant que choisir. Son regard se posa sur lui ainsi allongé dans leur lit, elle sourit. Laissant tomber ses problèmes vestimentaires, la blonde rejoigna son amant dans leur couche et ne put s'empêcher de le chercher. Elle tenait à lui plus qu'elle ne le pensait mais pour rien au monde elle ne le lui dirait. Soit il le savait soit il était bête. La blonde optait plus pour la première option. Toujours est il qu'elle se lova contre lui.

L'observant silencieux entre amusements de la voir ainsi s'agiter et désir de la voir ainsi justement dans la plus belle tenue celle d'Eve. Il la dévorait du regard appréciant la finesse de ses courbes le brun avait toujours aimé que ces amantes s'offrent à son regard, il n'y avait rien de plus efficace pour faire naitre en lui le désire enfin si maiiis chut à elle de le découvrir. Entre-temps, elle venait de le rejoindre dans le lit. Il lui offrit un baiser ses mains ayant soudain l'envie de la chatouiller.


Ne cherches pas davantage une tenue, je sais exactement celle qui te faut, tu la portes en ce moment même. À la limite, une feuille de vigne.


Oui oui ça faisait des années qu'il tenait de rendre cette tenue à la mode, mais ça n'avait guère de succès.

Tu veux que je me fasse arrêter par le guet toi ?


Elle lui rendit son baiser tout en se tortillant dans tous les sens, heureuse, et oui elle tenait beaucoup au poitevin. Qui l'eu cru, surtout un poitevin en fait. C'est pas tout mais le temps passe et le mariage approche. Elisabeth reste dans les bras de son amant et l'embrasse dans le cou. Finalement ça ne serait pas si mal que de rester là tous les deux plutôt que d'aller dans une église papiste pour un mariage ennuyeux à mourir, comme tous les mariages en fait. Seulement c'était son cousin et la fille de son meilleur ami qui se mariaient, en plus elle devait aller emmerder Rosa. Tradition oblige.

Choisit. Je porterais ce que tu voudras mais tu prends dans ma garde robe, celle que tu veux.

Te faire arrêter par le guet ? Cela voudrait dire enchaîner dans une cellule ou une salle de torture ? Hum c'est que tu risques de me donner un tas d'idées là et si j'ai des idées ... Pas sur qu'on soit à l'heure.

A peine ces mots terminés que que déjà ses lèvres partaient à l'assaut du cou d'Eli. Quelques baisers mordants et des mains qui remplaçaient les chatouilles par des caresses suavement distillées. Et oui, mais voilà qu'il recommençait à la titiller, à peine le temps d'un avant-goût que le J se leva pour aller faire le tri dans ses robes.

Celles-là ? Nan. Oooooola si tu portes celle-ci, je risque de te sauter dessus peu importe le lieu, nan trop dangereux, hum j'aime bien ces deux là.

Un temps de réflexion, la regardait elle, puis la tenue et la tenue qu'elle lui avait fait faire, pour finalement se décider.

Ce sera elle.

Elle se lève et l'embrasse.


Ce sera elle.

Oui elle, mais avant que tu ne la revêtisses j'ai quelques projets après tout je suppose qu'il y aurait bien du monde qu'on ne viendrait pas a remarquer un léger retard ...

Un baiser en entrainant un autre, des caresses en appelant d'autres, un moment intime en partage.

[Devant la cathédrale]




Elisabeth descend du coche et observe la foule, elle connait un paquet de personne de visu, d'autres un peu plus et là une personne qu'elle n'a pas vu depuis des siècles. Axel. La blonde embarque son amant vers l'autre blonde qu'elle a déjà vu dans le plus simple appareil. J n'était pas au courant de toutes les frasques de sa femme et encore moins qu'Eli avait eu une aventure avec le couple qu'ils rejoignaient.

Voila que l'édifice se présentait devant lui et bah oui quand on va a un mariage faut s'attendre à se retrouver dans la maison du Très-Haut petit détail qu'il avait zappé. Il en fut frapper. Cela faisait des années qu'il n'avait plus mis les pieds dans un tel lieu, depuis certains évènements qui l'avaient changé...


Bordel Eli c'est...

Rha mais ne commence pas jurer ça sera pire, il t'observe tu le sait et pire encore là, un brin figé sur place, il était croyant et le conflit interne qu'il vivant en lui n’était pas pour arranger les choses, dans sa petite tête il hésitait qui veillait sur lui le Très-Haut ou le San-Nom, et si ce n’était pas le premier que se passerait il s'il franchissait le seuil de la porte ...

Elisabeth il va nous foudroyer sur place ...

Un murmure a peine audible. Déglutir et se reprendre, autant éviter de blêmir devant tout le monde.

La blonde posa un regard compatissant sur son amant. Elle tenta de rassurer son brun.


Je suis réformée et je suis entrée plus d'une fois dans ce lieu ou dans une église. Personne ne va nous foudroyer. Ai confiance en moi, ce n'est pas maintenant ton dernier jugement. Je suis là.

Elle lui prit la main et enlaça leurs doigts.

Aller allons voir des amis.
Axel. Thiberian. Le bonjour. Je suis désolée pour Salvaire.
Je vous présente mon ami, Jmanci.


Puis la blonde se rendit compte de l'arrivée de la Reyne au bras de l'Orgre. Bah tiens et il est où le mari et la femme ? Ne pas oublier que la blonde est généalogiste et qu'elle connait un peu les couples de France et de sa marche à minima. Au moins Elisabeth n'avait jamais exposé ses amants de la sorte quand elle était mariée, et qu'on ne vienne pas lui dire qu'il l'escortait simplement, elle l'avait déjà fait le coup. Dans le genre « apprendre à planquer un amant » c'est la blonde qui donne des cours. Toute sa médisance était dirigée vers Drahomir, enfin entre ces deux là c'était monnaie commune.

Ah ça commence, visiblement nous sommes exilés au fond. Enfin comme ça je n'entendrais pas toutes ces âneries papistes c'est déjà ça.
Nous y allons ?


RP écrit à 4 mains avec Jd Jmanci.


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Samsa
    "Et tu me parles de toi,
    Et tu me parles d'eux,
    Parfois je parle de moi;
    Mais parlons de nous deux."
    (Grégoire - L'ami intime)



Samsa sourit légèrement d'entendre que Clarisse a la même interrogation pour Madeleine qu'elle pour Dédain. Elles sont donc deux à être là sans vraiment savoir pourquoi, sans vraiment savoir si elles le devraient vraiment. Madeleine et Clarisse sont collègues alors l'esprit aiguisé du Cerbère conclut que Clarisse est conseillère ducale car elle ignore totalement si la Princesse travaille ailleurs. C'était le problème de la réflexion bordelaise, conclure des choses sans forcément avoir tout le panorama. Quelle importance de toute façon ? Aucune.
Dans le petit air frais de fin de septembre, Samsa regarde de nouveau devant elle quand sa voisine évoque la naïveté, l'enfance, le passé; ce sont là des points particuliers pour la Prime Secrétaire Royale. On pourrait les qualifier de sensibles mais ils sont plus importants et sacrés qu'autre chose; regrettés, aussi. Elle se surprend à avoir un pincement au coeur quand Clarisse évoque l'espérance que Madeleine reste la même. Cerbère inspire longuement; une sensation de déjà vu quand, dans un rêve, elle avait dû briser les propres espoirs de celle qu'elle était avant, une femme-enfant naïve et innocente mais ô combien heureuse.


-Je crains que Dédain ne lui retire tout cela té...

Dédain n'était ni naïf ni innocent, il avait l'esprit tranchant et froid, il n'avait de considération pour personne, pas même pour sa si chère Lucie qu'il avait manqué d'accuser de trahison pour une histoire de carotte étant arrivée sur ses genoux. Peut-être aimait-il mais il aimait mal, il aimait égoïstement et de manière potentiellement intéressée. Si Madeleine était joyeuse, pleine de vie, d'innocence et de naïveté, alors elle perdrait tout cela auprès de Dédain et il ne resterait d'elle que l'intelligence et l'objectivité que Samsa lui connaissait.
Cerbère tourna la tête vers le parvis quand Clarisse la rappela au présent. Il était donc l'heure. La combattante fit volte-face et commença à avancer doucement, entrainant par là même Clarisse à faire de même. Malgré qu'elle n'aille guère vite, son pas restait lourd, cause mélangée de sa cotte de maille perpétuellement portée sous tabard et chemise mais aussi de sa propre carrure, plus charpentée et trapue que grande.


-Je ne sais pas bien si je suis amie avec le marié pardi... Nous l'avons été, vraiment je crois pardi, et j'aimerais que nous le soyons toujours té mais il a eu pour moi des mots blessants té et... j'aimerais que ses excuses aient effacé cette blessure té, mais je crois que ma volonté n'est pas plus forte que le temps nécessaire à la guérison pardi.
Quoiqu'il en soit pardi, je crois que c'est important que je sois là pardi, sinon on avancera pas té. Ça et puis le fait que nous soyons collègues -je suis Prime Secrétaire Royale et lui Secrétaire Royal- et officiers royaux fait que j'ai... "forcément" une place devant pour moi té. Je suis partagée pardi.


Partagée entre l'envie d'être devant pour être vue et honorer sa personne et derrière afin d'être honnête avec ses propres ressentis sur ce mariage et le marié, être franche avec lui et ne pas lui laisser croire que tout va bien dans le meilleur des mondes même si, elle la première, aimerait tant que ce soit le cas. Le fait est de toute façon qu'elle devra être devant et qu'elle le sera.
Devant les portes, Samsa s'arrête et adresse un grand sourire à Clarisse, ouverture sur la personnalité enthousiaste qu'elle est quand la peau solennelle et protectrice de Cerbère ne l'enveloppe pas trop.


-Vous savez pardi, je regrette presque d'être une invitée du marié té. Avec tous les Grands invités de Madeleine pardi, j'aurais été reléguée en second-plan et nous aurions pu faire passer le temps de façon plus agréable té; personne ne nous aurait entendu pardi.

Habituée des cérémonies, Samsa savait combien cela pouvait être long et ennuyeux, surtout quelque chose de cette ampleur. Lucie était témoin et donc près de Dédain, Selva était forcément venue mais, digne d'elle, elle devait être en arrière et dans l'ombre. Yohanna était-elle là ? Cerbère l'aurait faite venir au premier rang pour avoir une âme amie près d'elle mais, devant, le silence était de toute façon imposé.
Dans la foule entrante, Samsa remarqua Andrea et inclina de la tête si leur regard venait à se croiser, salutation de figure cheffe dévouée à petit nouveau engagé.
Les petits yeux sombres de Samsa se reposèrent sur l'assemblée, encore plus occupée à parler qu'à s'installer comme pressentant la longueur de la chose et souhaitant à tout prix ne pas gaspiller une seconde de pré-discussion, et revinrent sur Clarisse.


-Je crois qu'elle sera contente de vous voir ici té. Je suppose que, contrairement à tous ces Grands, vous n'avez eu aucune obligation implicite de venir té, alors ça compte un peu plus pardi...

Peut-être que la blonde avait ressenti une obligation implicite mais le côté positif de Samsa occulte totalement cette possibilité. Elle parie ouvertement sur le fait que Clarisse ne soit que Clarisse et non Sa Grandeur, Sa Grâce, Son Altesse Royale ou autre titre de prestige qui justifie une possible vexation venant de Samsa de ne pas ranger Clarisse dans la catégorie des Grands -dont Cerbère elle-même ne fait pas partie-. Une esquisse de sourire gêné trahit la pensée de Cerbère, comme des excuses préalables si besoin en était car vexer cette dame qu'elle respectait déjà de par sa prestance et appréciait déjà également de par son aura de personnalité lui aurait été des plus désagréables.
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Aitore
Tel que promis, le prélat s'était réveillé bien tôt, quelques jours auparavant, afin de prendre la route en direction de Paris tant la distance depuis son Angoumois était tout de même grande. Ne connaissant véritablement les mariés de manière personnelle, c'est seulement afin de régler leurs derniers problèmes d'ordre canonique que le goupil avait pu se rendre utile et apprécier les deux époux. Ainsi avait-il accepté de se rendre à ces noces qui seraient certainement les plus importantes de cette fin d'année. Ceci de par leur caractère et le sang des personnes en présence.

Arrivé dans la capitale à l'aube, l'adolescent avait eut le temps de s'arrêter au palais épiscopal parisien afin de s'y rafraichir et s'habiller de sa tenue de cérémonie primatiale. Les yeux pétillants et les cheveux toujours désordonnés, l'homme mélangeant un sentiment de haine ou d'admiration selon ses interlocuteurs pu enfin se diriger vers cette cathédrale qu'il ne connaissait en réalité que très peu. La fulgurance de sa carrière cléricale avait été telle que ses voyages en avaient étés réduits à Angoulême, Rome, Bourges et Clermont, le reste n'étant, bien souvent, qu'un point de passage. Certes il avait déjà visité Paris, mais seulement en coup de vent, à tel point que l'intérieur même de la Cathédrale Notre-Dame lui était totalement inconnu.

Approchant du parvis dans son carrosse aux armes de la primatie de France, soigneusement gardé par quelques gens, il pu enfin sortir et lever la tête vers le ciel sitôt le véhicule à l'arrêt.
N'étant point un mondain, l'homme s'avança les mains jointes et salua doucement de la tête certaines personnes portants leur regard sur lui, et ce, avant de s'engouffrer dans le majestueux bâtiment et remonter la nef sans véritablement savoir encore le visage de l'officiante. Ainsi, tout en traversant la cathédrale, il pu constater que l'on installait pour lui une cathèdre derrière l'autel, juste devant le coeur, afin de lui permettre d'assister et observer la cérémonie selon son rang clérical. De la même façon, cette position lui offrait une vue d'ensemble sur les arrivées et les invités installés sans devoir pour autant effectuer la cérémonie. Enfin, il se trouvera même caché par l'officiante - et l'autel - une fois que celle-ci se trouvera en action.
Madeleine_df
Chacun devrait avoir une Sorianne à son mariage, voilà bien ce que Madeleine se disait tandis que la couturière lui tamponnait doucement les joues. Elle écouta, rit un peu, pas encore vraiment rassurée, mais de manière à dédramatiser tout ce flot de sentiments qui l'envahissait alors que l'heure fatidique approchait.

Elle allait se marier.

Elle allait se marier, et elle était prête. Un coup d'oeil dans le miroir, et elle fut satisfaite de son apparence. Un peu de rouge regagna ses joues pâles. Elle se plaisait, enfouie sous ces monceaux de tissu magnifique, et c'était peut-être bien la première fois que cela lui arrivait.


- Je ne saurais vous exprimer ma gratitude, maîtresse. Pour la robe, pour vos conseils, pour tout.

Un nouveau sourire, elle est prête. Ne peut plus reculer. N'en a pas l'intention. Ragaillardie, elle quitte donc sa chambre de jeune fille et s'en va à la rencontre sa mère, moins émue que cette dernière qui n'avait su retenir ses larmes. Une maternelle étreinte, des mots doux échangés, et vite Madeleine s'éclipse avant de se sentir faiblir à nouveau. Et tout le monde s'entasse dans le coche, on lui tend son bouquet de lys quelle déposera en offrande sur l'autel, et les voilà partis, pour faire les quelques mètres qui les séparent de la cathédrale : Une formalité, en somme.

C'est donc quelques minutes plus tard seulement que les chevaux s'arrêtent devant le parvis. Un dernier baiser, sourire, accolade pour chacun, et elle les invite à filer à l'intérieur.


- Place ! Place !

Crient de concert le bedeau et les quelques gardes venus faire la police, incitant ainsi chacun à rentrer à l'intérieur de l'édifice. La duchesse embrassa une dernière fois du regard les saints apôtres du portail, qui semblaient veiller sur elle, et entra. Mariage ou pas, elle ne se dispensa pas de la traditionnelle génuflexion, pas plus que de se signer en entrant. Et puis, à pas mesurés, tachant de sourire un peu, et saluant de la tête quelques personnes de l'assistance, elle s'avança le long de cette interminable nef. A dire le vrai, ses jambes flageolaient sous son épaisse robe, et les trois lys qu'elle tenait en sa dextre pouvaient sembler tremblants à l’œil averti.

Mais, portée par la grâce de l'instant et la force de sa résolution, elle finit par arriver à bon port, face à son époux en devenir. Elle le salua d'un discret signe de tête, et puis, après une nouvelle génuflexion, alla déposer son maigre mais non moins symbolique présent au pied de l'autel. Puis revint à Dédain, lui sourit, de même pour la pétillante Rozenn qui allait officier.

Sauf que, d'abord, le traité.



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Melian
[Notre-Dame]

Arrivés à la Cathédrale, il avait été temps de s'installer, chacun à sa place. Tandis que son époux et ses femmes allaient dans la zone réservée aux invités de la noblesse du Comte du Béarn, Melian pour sa part s'en vint à la place qui avait été mise à disposition, avec tout son équipement dans son sac ouvragé.

Alors que la mariée arrivait finalement, elle se leva, rajusta machinalement sa tenue. Regards discrets aux deux régnants et à son homologue. Comment souhaitaient-ils procéder ?

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Cette signature est HRP.
Rozenn.
Au moins aussi pétillant qu'un Champomy de Nouvel An, car tous ceux des autres jours pétillent beaucoup moins c'est évident, la Boulette fit un grand sourire à son konde lorsqu'il pointa son minois, tout de noir vêtu comme d'habitude. Alors elle on voulait qu'elle fasse des efforts pour un mariage qui n'était même pas le sien, alors que même la star -et quelle star !- du jour changeait pas d'un cul ses habitudes vestimentaires, en mode "Dark Dédain Forever Love Love" quoi. Hé ben ça la confortait dans l'idée qu'elle avait bien fait de soudoyer sa couturière pour qu'elle la laisse tranquille tiens ! Tout ça pour dire que, plus le fiancé approchait de l'autel, plus son sourire s'élargissait -sisi c'est possible-, comme si elle essayait de lui transmettre la gaieté du moment rien qu'avec un sourire. De toute façon, son konde et elle n'avaient pas vraiment besoin de se parler beaucoup, les relations étaient souvent les mêmes : elle se retenait de lui faire un gros câlin pendant que lui restait stoïque et froid tout en montrant qu'il continuerait de l'aimer tant qu'elle conservait intact son périmètre de sécurité. Pas besoin de plus pour la mettre de bonne humeur, un peu d'amour et ça lui refaisait sa journée !

Elle était pourtant prête à en faire des tartines histoire d'être bien sure qu'il allait pas reculer maintenant qu'il était là, mais elle se souvint qu'elle avait un paquet de trucs à raconter pendant un paquet de temps et que, du coup, valait mieux conserver sa salive si elle voulait pas finir avec une toux à réveiller les morts demain. De toute façon, même pas le temps de trop rétorquer quoi que ce soit, de transmettre oralement tout son courage au Comte, que déjà on entendait beugler dehors. Et là, une petite lumière divine s'alluma dans son étroit cerveau : La Princesse était en train d'arriveeeer ! Aaaaah ! Branle bas de combat intérieur, tout le courage qu'elle était prête à refourguer à Dédain était en train de lui fuir par tous les pores -et pas porcs hein-. Parce que pour ne rien arranger à tout ça, devinez qui les deux loustics Desward et Firenze avaient cru bon d'inviter ? Ooooh bah juste la Reyne et le Primat de France. Rien de bien grave quand on est une ancienne félonne à la fibre somme toute indépendantiste et une diacre qui officie sans l'ombre d'une licence primaire en théologie. Des bras imaginaires se mirent à récupérer les quelques particules de courages restantes pour les réintégrer dans le corps gras d'une Boulette pour qui c'était pas le moment de flancher. Ses grands yeux se mirent alors à cligner, pleins de petites étoiles toutes brillantes. Tout son être était en train de dire "rhannnn vous êtes trop bowww, rhannnn les mariages j'aime trowwwww, miiiiinh je veux me marier encoooore, [...]". Je vous passe le détail, on en a pour une plombe ! Elle réfléchit bien plus vite qu'elle n'y parait, alors je vous laisse imaginer combien de phrases de ce genre sont passées dans sa caboche dans un temps d'une durée extrêmement courte, de l'ordre de la seconde. Il en faut peu pour la remettre d'aplomb hein ?

Ahum ahum ! Bras écartés et montage sur le petit tabouret histoire de pas avoir l'air d'une naine derrière l'autel et :


-Bienv'nue à tous à Notre-Dame à Paris ! On est tous rassemblés pour célébrer LE mariage l'plus génial d'l'année, c'ui du Comte du Béarn et d'la Duchesse de Lyonnais-Dauphiné ! Mé avant d'entrer dans l'vif du sujet, d'nous confesser, d'entend' les p'tites anecdotes des témoins toussa toussa, on a un truc du genre diplomatique à signer ! Du coup, si Leurs Excellences Melian d'Ventoux et LedZeppelin de Castilla Villareal pouvaient s'approcher d'l'autel pour signer l'traité d'amitié ent' l'Béarn et l'Lyonnais-Dauphiné... J'laisse ma clericale plume à disposition d'ceux qui s'raient v'nus sans matos !

Qu'elle est prévenante cette officiante. Et en plus ça rime. C'est chic. Aussi chic que ce magnifique déroulage de vélin diplomatique, sans poussière et sans rien faire tomber, ni les bougies, ni rien du tout. C'est qu'elle serait presque douée des fois hé !

Spoiler:
Citation:


    TRAITÉ D’ENTENTE ET D’AMITIÉ ENTRE LE COMTÉ DU BÉARN ET LE DUCHÉ DU LYONNAIS-DAUPHINÉ


    Préambule


      A l'occasion de l'heureux auspice de leurs épousailles, Son Altesse Royale Madeleine de Firenze Duchesse du Lyonnais-Dauphiné et Sa Grandeur Dédain Deswaard de Noldor Comte du Béarn souhaitent, avec l'accord de leurs Conseils respectifs, rapprocher les populations des provinces sur lesquelles leurs règnes s'étendent dans une amitié renforcée afin que celle-ci perdure pour les générations à venir.


    Dispositions générales


      Les Provinces signataires reconnaissent l'Amitié entre le Comté de Béarn et le Duché de Lyonnais Dauphiné. Ceci tant et aussi longtemps que les deux Provinces concernées respecteront leur allégeance à la Couronne de France. Ils s'engagent donc à tout faire pour la faire perdurer en tout sincérité et en toute circonstance, tant qu'une des deux parties n'a pas trahi les engagements contractés auprès du cosignataire.


    Des relations diplomatiques et judiciaires


      Article I.1. Afin de concrétiser cette amitié, le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais-Dauphiné réaffirment et renouvellent les engagements pris l'un envers l'autre lors de la signature du Traité de Coopération Judiciaire signé et scellé le 6 juin de l'An 1456 entre Son Altesse Juliano di Juliani, Comte du Béarn et Sa Grâce Argael de Saint-Giraud et de Montgenèvre, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

      Article I.2. Pour que l'Amitié entre le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais Dauphiné ne reste pas que des mots sur du vélin, les cosignataires déclarent que chaque année auront lieu des festivités pour la célébrer. A tour de rôle, chacune des Chancelleries organisera l'événement qui permettra aux deux populations de se rencontrer, de se connaître. Le choix de l'événement est laissé à la discrétion des organisateurs. Il aura lieu chaque année à la date anniversaire de la signature du présent traité, soit le 28 septembre.

      Article I.3. Le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais-Dauphiné réaffirment et renouvellent les engagements pris l'un envers l'autre lors de la signature du Traité Diplomatique signé et scellé à Pau, le 17 mai 1459 entre Sa Grandeur Yolaine de Nay, Comtesse du Béarn et Sa Grâce Raithuge Authieux, Duc du Lyonnais-Dauphiné.


    Du Pacte de Non-Agression


      Le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais Dauphiné signent en cet heureux jour d'accordailles, un pacte de non-agression dans le but de privilégier la Paix et l'Amitié.

      Article II.1. Le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais Dauphiné, ainsi que les membres de leurs conseils respectifs, s'engagent à ne point faire pénétrer de troupes sur leurs territoires respectifs sans autorisation expresse et s'engagent à respecter la souveraineté pleine et entière de chacune des deux provinces contractantes.

      Article II.2. Le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais Dauphiné, ainsi que les membres de leurs conseils respectifs, s'engagent à ne pas créer ou soutenir de troubles portant atteinte à l'autorité, à la sureté ou à la souveraineté de la province cosignataire par quelque moyen que se soit.

      Article II.3. Cette entente ne crée aucune obligation de défense mutuelle ou d'assistance en cas de conflit eu égard la distance séparant les provinces signataires.


    Des Dispositions d'Application et d'Annulation


      Article III.1. Le présent Traité entrera en vigueur le jour des épousailles entre Son Altesse Royale Madeleine de Firenze Duchesse du Lyonnais Dauphiné et Sa Grandeur Dédain Deswaard de Noldor Comte du Béarn.

      Article III.2. Le présent Traité est bilatéral et n’est point ouvert à l’adhésion de provinces tierces, sauf acceptation des deux Parties Contractantes après validation des Autorités Compétentes de chacune des Provinces contractantes.

      Article III.3. Des modifications totales ou partielles de ce présent traité peuvent être décidées par consentement mutuel et validation des autorités compétentes de chacune des Provinces contractantes. Article III.4. Le non-respect d'une clause de ce traité libère l'autre partie de toute obligation, jusqu'à ce qu'une compensation ou un accord puisse être trouvé.

      Article III.5. Une annulation unilatérale de ce présent traité en temps de paix doit respecter la procédure suivante : une missive du Duc/Comte sera adressée à l'autre Duc/Comte. Une déclaration officielle et formelle sera alors publiée dans les gargotes respectives et les ambassades. Cette procédure a lieu quinze jours avant l'annulation effective du Traité.

      Article III.6. Une annulation unilatérale en temps de guerre est considérée alors comme crime de Trahison et libère la partie lésée de toute responsabilité dans des actions de représailles éventuelles.


Fait le 28 septembre de l'an de Grâce 1464
en la Cathédrale Notre-Dame de Paris,

Pour le Comté de Béarn :
Sa Grandeur Dédain Deswaard de Noldor Comte du Béarn




Pour le Duché de Lyonnais Dauphiné :
Son Altesse Royale Madeleine de Firenze Duchesse du Lyonnais Dauphiné




en la présence de :
Son Excellence Melian de Ventoux, Chancelière du Béarn,
Son Excellence LedZeppelin de Castilla Villareal, Chancelière du Lyonnais Dauphiné


Soit j'édite ce post avec vos signatures/sceaux si vous me laissez les images dans vos posts, soit vous spoilez tous les quatre. Comme vous voulez les z'amis !
EDIT : signatures et sceaux de Dédain et Madeleine ajoutés avec accord des joueurs =)

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RC.
Melian
La cérémonie commença, et ce fut donc cette chère Rozenn qui répondit à son questionnement. A l'appel de son nom, elle s'approcha de l'autel et sourit à l'intéressée.

Puis elle prit la plume proposée et signa, avant d’apposer son scel qu'elle rangea ensuite bien précieusement dans sa boîte.

Elle laissa la place à son homologue, et regagna sagement la sienne.


Spoiler:
Citation:


    TRAITÉ D’ENTENTE ET D’AMITIÉ ENTRE LE COMTÉ DU BÉARN ET LE DUCHÉ DU LYONNAIS-DAUPHINÉ


    Préambule


      A l'occasion de l'heureux auspice de leurs épousailles, Son Altesse Royale Madeleine de Firenze Duchesse du Lyonnais-Dauphiné et Sa Grandeur Dédain Deswaard de Noldor Comte du Béarn souhaitent, avec l'accord de leurs Conseils respectifs, rapprocher les populations des provinces sur lesquelles leurs règnes s'étendent dans une amitié renforcée afin que celle-ci perdure pour les générations à venir.


    Dispositions générales


      Les Provinces signataires reconnaissent l'Amitié entre le Comté de Béarn et le Duché de Lyonnais Dauphiné. Ceci tant et aussi longtemps que les deux Provinces concernées respecteront leur allégeance à la Couronne de France. Ils s'engagent donc à tout faire pour la faire perdurer en tout sincérité et en toute circonstance, tant qu'une des deux parties n'a pas trahi les engagements contractés auprès du cosignataire.


    Des relations diplomatiques et judiciaires


      Article I.1. Afin de concrétiser cette amitié, le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais-Dauphiné réaffirment et renouvellent les engagements pris l'un envers l'autre lors de la signature du Traité de Coopération Judiciaire signé et scellé le 6 juin de l'An 1456 entre Son Altesse Juliano di Juliani, Comte du Béarn et Sa Grâce Argael de Saint-Giraud et de Montgenèvre, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

      Article I.2. Pour que l'Amitié entre le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais Dauphiné ne reste pas que des mots sur du vélin, les cosignataires déclarent que chaque année auront lieu des festivités pour la célébrer. A tour de rôle, chacune des Chancelleries organisera l'événement qui permettra aux deux populations de se rencontrer, de se connaître. Le choix de l'événement est laissé à la discrétion des organisateurs. Il aura lieu chaque année à la date anniversaire de la signature du présent traité, soit le 28 septembre.

      Article I.3. Le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais-Dauphiné réaffirment et renouvellent les engagements pris l'un envers l'autre lors de la signature du Traité Diplomatique signé et scellé à Pau, le 17 mai 1459 entre Sa Grandeur Yolaine de Nay, Comtesse du Béarn et Sa Grâce Raithuge Authieux, Duc du Lyonnais-Dauphiné.


    Du Pacte de Non-Agression


      Le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais Dauphiné signent en cet heureux jour d'accordailles, un pacte de non-agression dans le but de privilégier la Paix et l'Amitié.

      Article II.1. Le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais Dauphiné, ainsi que les membres de leurs conseils respectifs, s'engagent à ne point faire pénétrer de troupes sur leurs territoires respectifs sans autorisation expresse et s'engagent à respecter la souveraineté pleine et entière de chacune des deux provinces contractantes.

      Article II.2. Le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais Dauphiné, ainsi que les membres de leurs conseils respectifs, s'engagent à ne pas créer ou soutenir de troubles portant atteinte à l'autorité, à la sureté ou à la souveraineté de la province cosignataire par quelque moyen que se soit.

      Article II.3. Cette entente ne crée aucune obligation de défense mutuelle ou d'assistance en cas de conflit eu égard la distance séparant les provinces signataires.


    Des Dispositions d'Application et d'Annulation


      Article III.1. Le présent Traité entrera en vigueur le jour des épousailles entre Son Altesse Royale Madeleine de Firenze Duchesse du Lyonnais Dauphiné et Sa Grandeur Dédain Deswaard de Noldor Comte du Béarn.

      Article III.2. Le présent Traité est bilatéral et n’est point ouvert à l’adhésion de provinces tierces, sauf acceptation des deux Parties Contractantes après validation des Autorités Compétentes de chacune des Provinces contractantes.

      Article III.3. Des modifications totales ou partielles de ce présent traité peuvent être décidées par consentement mutuel et validation des autorités compétentes de chacune des Provinces contractantes. Article III.4. Le non-respect d'une clause de ce traité libère l'autre partie de toute obligation, jusqu'à ce qu'une compensation ou un accord puisse être trouvé.

      Article III.5. Une annulation unilatérale de ce présent traité en temps de paix doit respecter la procédure suivante : une missive du Duc/Comte sera adressée à l'autre Duc/Comte. Une déclaration officielle et formelle sera alors publiée dans les gargotes respectives et les ambassades. Cette procédure a lieu quinze jours avant l'annulation effective du Traité.

      Article III.6. Une annulation unilatérale en temps de guerre est considérée alors comme crime de Trahison et libère la partie lésée de toute responsabilité dans des actions de représailles éventuelles.


Fait le 28 septembre de l'an de Grâce 1464
en la Cathédrale Notre-Dame de Paris,

Pour le Comté de Béarn :
Sa Grandeur Dédain Deswaard de Noldor Comte du Béarn




Pour le Duché de Lyonnais Dauphiné :
Son Altesse Royale Madeleine de Firenze Duchesse du Lyonnais Dauphiné




en la présence de :
Son Excellence Melian de Ventoux, Chancelière du Béarn,




Son Excellence LedZeppelin de Castilla Villareal, Chancelière du Lyonnais Dauphiné

_________________
Cette signature est HRP.
Ledzeppelin
Elle avait vu arriver SA Duchesse qui avait fait comme elle le souhaitait : être la plus belle. Mais cela lui faisait peine quand même de voir une si jolie fille avec un ...., elle ne trouvait pas de terme .... Et surtout cette union contre nature du feu et de la glace .... Elle frémit ....

Led n'était pas très au courant du déroulement, assise devant près de sa soeur elle était attentive si on la demandait pour ce qu'elle avait à faire. Finalement tout était prévu, même les plumes. Elle fit un clin d'oeil à son homologue et un petit sourire en coin avec l'air de dire :

"Mais elle croit quoi celle-là ? Nous aussi on avait prévu les plumes comme toutes les bonnes chancelières du Royaume"

D'ailleurs Led décréta que l'officiante qui s'occupait de cela est ou était ou fut ou sera ou serait Chancelière // biffer ce qui ne convient pas // ça se sentait ça, toute cléricalisée que fut la dame.

Quand Son Excellence Melian lui passa la plume,

Led la prit en lui souriant et en tant que Chancelière du Lyonnais Dauphiné, fit un beau paraphe et scella de sinople comme il convenait. Elle regarda alors le document cette fois dûment complété.

C'était fait et elle échangea un regard avec Son Excellence Melian du Ventoux et tendit le document et la plume à l'officiante avec un sourire pour elle et regagna sa place.


Spoiler:
Citation:


    TRAITÉ D’ENTENTE ET D’AMITIÉ ENTRE LE COMTÉ DU BÉARN ET LE DUCHÉ DU LYONNAIS-DAUPHINÉ


    Préambule


      A l'occasion de l'heureux auspice de leurs épousailles, Son Altesse Royale Madeleine de Firenze Duchesse du Lyonnais-Dauphiné et Sa Grandeur Dédain Deswaard de Noldor Comte du Béarn souhaitent, avec l'accord de leurs Conseils respectifs, rapprocher les populations des provinces sur lesquelles leurs règnes s'étendent dans une amitié renforcée afin que celle-ci perdure pour les générations à venir.


    Dispositions générales


      Les Provinces signataires reconnaissent l'Amitié entre le Comté de Béarn et le Duché de Lyonnais Dauphiné. Ceci tant et aussi longtemps que les deux Provinces concernées respecteront leur allégeance à la Couronne de France. Ils s'engagent donc à tout faire pour la faire perdurer en tout sincérité et en toute circonstance, tant qu'une des deux parties n'a pas trahi les engagements contractés auprès du cosignataire.


    Des relations diplomatiques et judiciaires


      Article I.1. Afin de concrétiser cette amitié, le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais-Dauphiné réaffirment et renouvellent les engagements pris l'un envers l'autre lors de la signature du Traité de Coopération Judiciaire signé et scellé le 6 juin de l'An 1456 entre Son Altesse Juliano di Juliani, Comte du Béarn et Sa Grâce Argael de Saint-Giraud et de Montgenèvre, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

      Article I.2. Pour que l'Amitié entre le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais Dauphiné ne reste pas que des mots sur du vélin, les cosignataires déclarent que chaque année auront lieu des festivités pour la célébrer. A tour de rôle, chacune des Chancelleries organisera l'événement qui permettra aux deux populations de se rencontrer, de se connaître. Le choix de l'événement est laissé à la discrétion des organisateurs. Il aura lieu chaque année à la date anniversaire de la signature du présent traité, soit le 28 septembre.

      Article I.3. Le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais-Dauphiné réaffirment et renouvellent les engagements pris l'un envers l'autre lors de la signature du Traité Diplomatique signé et scellé à Pau, le 17 mai 1459 entre Sa Grandeur Yolaine de Nay, Comtesse du Béarn et Sa Grâce Raithuge Authieux, Duc du Lyonnais-Dauphiné.


    Du Pacte de Non-Agression


      Le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais Dauphiné signent en cet heureux jour d'accordailles, un pacte de non-agression dans le but de privilégier la Paix et l'Amitié.

      Article II.1. Le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais Dauphiné, ainsi que les membres de leurs conseils respectifs, s'engagent à ne point faire pénétrer de troupes sur leurs territoires respectifs sans autorisation expresse et s'engagent à respecter la souveraineté pleine et entière de chacune des deux provinces contractantes.

      Article II.2. Le Comté du Béarn et le Duché de Lyonnais Dauphiné, ainsi que les membres de leurs conseils respectifs, s'engagent à ne pas créer ou soutenir de troubles portant atteinte à l'autorité, à la sureté ou à la souveraineté de la province cosignataire par quelque moyen que se soit.

      Article II.3. Cette entente ne crée aucune obligation de défense mutuelle ou d'assistance en cas de conflit eu égard la distance séparant les provinces signataires.


    Des Dispositions d'Application et d'Annulation


      Article III.1. Le présent Traité entrera en vigueur le jour des épousailles entre Son Altesse Royale Madeleine de Firenze Duchesse du Lyonnais Dauphiné et Sa Grandeur Dédain Deswaard de Noldor Comte du Béarn.

      Article III.2. Le présent Traité est bilatéral et n’est point ouvert à l’adhésion de provinces tierces, sauf acceptation des deux Parties Contractantes après validation des Autorités Compétentes de chacune des Provinces contractantes.

      Article III.3. Des modifications totales ou partielles de ce présent traité peuvent être décidées par consentement mutuel et validation des autorités compétentes de chacune des Provinces contractantes. Article III.4. Le non-respect d'une clause de ce traité libère l'autre partie de toute obligation, jusqu'à ce qu'une compensation ou un accord puisse être trouvé.

      Article III.5. Une annulation unilatérale de ce présent traité en temps de paix doit respecter la procédure suivante : une missive du Duc/Comte sera adressée à l'autre Duc/Comte. Une déclaration officielle et formelle sera alors publiée dans les gargotes respectives et les ambassades. Cette procédure a lieu quinze jours avant l'annulation effective du Traité.

      Article III.6. Une annulation unilatérale en temps de guerre est considérée alors comme crime de Trahison et libère la partie lésée de toute responsabilité dans des actions de représailles éventuelles.


Fait le 28 septembre de l'an de Grâce 1464
en la Cathédrale Notre-Dame de Paris,

Pour le Comté de Béarn :
Sa Grandeur Dédain Deswaard de Noldor Comte du Béarn




Pour le Duché de Lyonnais Dauphiné :
Son Altesse Royale Madeleine de Firenze Duchesse du Lyonnais Dauphiné




en la présence de :
Son Excellence Melian de Ventoux, Chancelière du Béarn,




Son Excellence LedZeppelin de Castilla Villareal, Chancelière du Lyonnais Dauphiné



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Angat
Le jeune duc écoutait les réponses en souriant...C'est qu'il la connaissait peu et c'était une occasion pour lui de la découvrir en quelque sorte.

Je pense que nous sommes dans le même cas, nos fonctions nous prends tout notre temps et nous essayons de concilier les deux. Toutefois, je prends toujours le temps pour la famille, chose que j'estime beaucoup. Il y a rien de plus sacré.Son regard observant les autres convives...

Au vue du nombre de personne présentent, je doute que les places soient attribuer..Une bonne chose ce serai fâcheux que je me retrouve à 10 tables de vous...Ce serai cocasse !Léger rire et reprend...

Vous les connaissez personnellement les futurs marié? Car pour ma part, c'est surtout des personnes que j'ai rencontrer sur le lieu de travail surtout.

Il l'observe interloquer .
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Acar
Nostre-Dame

Ainsi fait, les de Ventoux prirent position et Melian fut prestement emmenée devers les veslins respectifs a un traité entre les deux régions.

Iscelui avait suivit cet eschange, quelques coudées plus loin, sur le banc de la noblesse Béarnaise... Cet alors qu'il observa, peu loin de lui, une femme qui avait esté excommuniée et qui ne devait de facto se trouver iscelieu.

Néanmoins, en ce jour de noces, le Grand-Maistre de l'OCF, redevint illico le baron et rien ne ferait ombrage a cette ceresmonie.
Ainsi, destournant la teste, serrant le poing, il se concentra sur les protagonistes de ce mariage.

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Ishtara
C'est le moment d'une vie d'un couple qui se marie qui est censé etre le plus beau. Le sien était magique, Erasme un époux presque parfait, car personne ne l'est réellement. Mais ca avait été une journée magnifique, un moment inoubliable pour eux. Aussi, à l'invitation, elle avait longtemps hésité car seule elle irait.

Monceau avait été son arrêt de quelques jours, profiter de ce moment pour faire un bilan avec son intendant et surtout prendre un peu de repos loin de tout et tous. Sa présence, un chantage plus ou moins assumé aussi.




Se glissant discrètement, elle préféra rester dans le fond de Notre Dame. Elle observa qui était là, des visages connus, d'autres complètement inconnus.
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Neyco
La famille, un mot sacré que beaucoup oubliaient quand ça les arrangeait, pour ressortir les cousins du placard uniquement lorsqu'on en avait besoin. Elle se contentait depuis de sa famille très proche et la couvait plus que tout.

Je suis bien d'accord avec vous, vous n'avez pas idée à quel point. La famille est le pilier de ce que nous sommes.
Vous avez beaucoup de famille?


N'ose pas aller plus loin dans le raisonnement, elle même avait des frères et sœurs, mais c'était son fils qui occupait le plus clair du temps ses pensées.


Ainsi tout deux approchants le parvis était bondé.


Je vous avoue qu'en plus si on devait me demander de quel coté me positionner je n'aurai su dire.


Un léger sourire en coin vint à paraître sur son visage, la mini posa sa main sur le bras d'Angat.


Ah mais cela serai fort regrettable en effet. Avec qui pourrais je passer un si bon moment?


Faisant mine de réfléchir.


Non je ne pense pas qu'ils aient poussé la recherche de place. Vous devrez apprécier ma présence jusque la fin du jour.


Bon apprécier, ou supporter à voir, il jugerai bien assez tôt, en tout cas comme elle, les mariés étaient avant tout des anciens collègues.


Et bien ma foi, les deux furent des officiers, l'un per le Béarn et l'autre le Lyonnais Dauphiné. J'appréciais énormément la plume du Duc.


Jaugeant la foule, ils purent aller prendre place, et dès le début de la cérémonie elle se pencha vers Angat.


Vous avez déjà vu cérémonie avec signature dès l'entrée?

La robe plissée sur le banc, aux cotés du Duc de Guyenne, pour sur qu'un tel début de fête c'était troublant.

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Dameisabeau
Ils avaient fini par entrer dans Paris et elle ne savait plus à donner de la tête ni des yeux, tant tout ce qu'elle voyait, lui plaisait et l'étonnait parfois,

Ceux ci s'écarquillèrent encore un peu plus quand le coche stoppa devant Notre Dame,
La destination était atteinte et il était grand temps, au risque de frôler l'incorrection par un retard, car quelques minutes à peine après avoir salué les groupes de nobles Lyonnais Dauphinois auxquels elle s'était ralliée naturellement, la future épousée arrivant à son tour sur le parvis, ils furent alors invités à entrer dans la cathédrale façonnée sous plusieurs règnes,en hommage au Très Haut,

Pardieu, que c'était beau et immense,

Une fois place prise, son regard suivit alors la jeune Duchesse qui remontait la nef dans un silence religieux,
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Aemilia
Keuwaaaaaaa? La petite Madeleine se marie déjà?

Avait-elle eu comme réaction étonnée en ouvrant le vélin d'invitation. Cette petite gamine, qui bandait les blessés l'été précédent, qui était devenue une grande feudataire - les féministes existaient déjà au Moyen-Age ça va sans dire -, était des plus surprenantes. Elle voyait encore en elle cette enfant qui l'avait menée par le bout du nez en pleine leçon "nature" et dégustation de nougat tourangeau, qui n'avait pas le droit de faire du poney, et qui était partie comme une voleuse de Tours sans lui dire au revoir...

La petite Madeleine était devenue une belle brioche qui attirait bien des convoitises à présent, fallait-il croire. Mariage de raison? Coup de foudre à Dié? Elle le découvrirait une fois sur place, puisqu'il n'était pas envisageable de louper la cérémonie.

Accompagnée de celui qui lui faisait perdre la tête et chavirer le coeur, c'est non pas en ElleDé mais à Paris que l'agnelle se rendit dans la sainte cathédrale, après une petite halte par Roissy puis par Cluny pour se changer. Et qui dit mariage princier, dit tenue bien habillée, de velours noir, de brocart d'or, de doublure d'hermine et de pierreries pesant bien lourd sur des étoffes déjà pas très légères.

Bien sûr, l'arrivée se sera faite avant l'arrivée de la mariée, cela va sans dire, dans son long drapé de soie rouge tout en classe et en humilité. Du Madeleine tout craché. Telle mère... Telle... pas fille.

'Tain. Coup de vieux.

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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien, Vernou
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