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[RP]Mariage de Dédain Deswaard de N. et Madeleine de Firenze

Helsinki
C'est avec une certaine curiosité qu'il regardait les invités.
Il en connaissait pas grand monde et pas grand monde ne le connaissait sauf les lyonnais dauphinois présents.
Des questions lui venaient à l'esprit :
Se mariait elle pour ratifier un traité d'amitié ?
Et bien d'autres mais il fut sorti de sa rêverie non par un cantique mais par de joyeux troubadours qui entonnèrent Madeleine.


https://www.youtube.com/watch?v=RZRe8Aew--Y
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Anastasie91
Elle n'avait pas envie d'être là, elle n'ennuyait à mourir à ce mariage. Elle fit signe à son fiancé, puis se dirigea vers le registre, qu'elle signa. Une fois fais, elle se dirigea vers la sortie pour prendre l'air en attendant que sa moitié la rejoigne.
Geronimo2751
Tenant son fils par la main ils allaient et venait au gré des arrivés, beaucoup de dauphinois et quelques anciennes connaissances parisiennes.
Bref, il occupait son fils le temps que sa femme fasse son devoir.

Il regardait un peu autour de lui pour voir s'il voyait un signe qui pourrait lui indiquer le début de la cérémonie. Il savait que les enfants avaient un temps d'attention limité.
Le vicomte s'approcha de sa femme.


Sais-tu quand la cérémonie doit commencer ?


Il semblait ne pas être le seul à se poser la question.
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Pour ma patate
Dedain
    Trop d’inconnus et d’invités auxquels il n’était possible de ne présenter qu’un dos raide et un profil placide ; trop d’aléas et d’importances illusoires, d’engagements cernés de toute part dont il fallait s’acclimater hardiment.
    Or donc, le Deswaard, mutique et statufié sous l’attention de tous, ressent comme une brusque rafale de vent le cueillir aux entrailles lorsque le poids s’échappe de lui au moment où les paires et billes tantôt sceptiques, tantôt moqueuses, mutines, curieuses, lapidaires ou songeuses, incertaines et loquaces, dévient et plongent leurs appâts et hameçons voraces en la direction de la sainte entrée. Il se sent respirer un peu mieux.
    Le brouhaha mêlé au silence respectueux signifient insidieusement au jeune béarno-flamand ce qu’il sait advenir et ce pour quoi il s’est préparé si durement : sa fiancée arrive.

    Et lui, lui ne se retourne pas tout de suite, plongeant une dernière fois ses obsidiennes mornes sur la boulette de chair féale qui compose la pétillante Rozenn, avant de fermer son esprit comme ses yeux de ce qui l’entoure pour plonger en quelques abysses où s’abimer pesamment. Puis, dans un bruissement d’étoffe, il se retourne vers sa promise qui vient à lui, lentement pour que tous l’admirent bien. Au passage, il cherche du regard Saint-Jean, toute proche, Sauvage, au loin, il voit Kerbéros, là-bas, la Reyne, le Primat, l’Effervescente toute humblement habillée aux couleurs du Noldor, les Grands, les plus modestes, les obligés et les soumis et les loyaux, la belle-doche (coucou toi !), l’Arambourgeoise bien entourée, le barbu Faon, les envieux, les flamandes rencontres, une Hache désarmée et son fiancé, la seule familiale connaissance…
    Et Madeleine.

    Madeleine qui ni ne ploie, ni ne faiblit au cœur de la tourmente.
    Madeleine qui, douce et docile, pieuse et pure, s’abimera bientôt à son crochet.
    Madeleine qui, de parfaite condition et d’éducation, innocente oiselle, altière inconsciente, se confrontera bientôt à la réalité morose de son époux.

    La royale Altesse, pour l’heure, parait à son côté telles les madones sereines et heureuses dans son vêtement qui font rappeler au Comte du Béarn quelques bas-reliefs de ces femmes antiques, grecques ou romaines, au pourtour gracieux et à l’attitude solennelle dans ces soieries amplement voluptueuses.
    Hélène de Troyes ou Pénélope d’Ithaque.
    Elle avait fait son choix.

    Elle est là.
    Puis elle disparait d’un coup pour déposer sa florale offrande, provoquant un haussement des sourcils deswaardiens ayant le don de creuser quelques rides de glace sur le front couronné d’or et de nacre.
    Et elle est à nouveau là.
    Et tout va vite et s’enchaine sans qu’il n’ait le temps de dire quoi que ce soit, de toussoter, de tempêter un peu, de réfléchir, de recadrer et – surtout ! – d’adresser le moindre signe, la moindre parole d’encouragement à la juvénile fiancée.

    Le Lugubre attrape toutefois d’autorité la menotte délicate de la Firenze de sa main gantée, serrant fermement les lippes, avant de la mener à l’endroit où ils signeront tous deux, en plus des excellentes Excellences de leur province, le traité unissant les terres qu’ils représentent mutuellement ce jour.
    De là, au moment où il tend la plume à la chatoyante protagoniste du jour, il profite pour ne lui glisser qu’à elle, en un souffle :


    S’il fallait que vous soyez prise de faiblesse, vous pouvez prendre quelques appuis à mon bras. Mais je vous en prie…ne serrez pas trop.

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Plumedange
*Une quinte de toux ne lui permis pas d'enter de façon inaperçue, quoi que par chance le traité était semble t-il en cours de signature, du coup on ne fit pas trop attention au bruit qu'elle faisait, si ce n'est quelques personnes des derniers rangs qui la regardèrent en fronçant les sourcils.
Plume aurait été plus jeune elle leur aurait tiré la langue du genre "Qu'est-ce que vous avez vieilles chouettes, vous n'êtes jamais tombés malades!", mais bon, elle était adulte maintenant et même mère plusieurs fois.
Une main sur son bidon elle se demandait d'ailleurs s'il n'y aurait pas une suite à tout cela, mais ce n'était pas trop le moment d'y penser.
Elle représentait seule toute la famille, Phel avait fait cramer lui même le pigeon, hurlant que personne ne l'obligerait jamais à assister à un mariage, il avait déjà subit le sien, c'était déjà trop.
Ce n'est pas la cérémonie en elle même qui lui posait soucis, mais il savait très bien que ce genre d'évènements se produisaient dans des églises et il avait un peu de mal à en passer le pas de la porte, car la liste des choses qu'il devait se faire pardonner était quelque peu immense...
Si vous pensez que tous le monde vit la même chose, croyez moi, pour le Guerrero la chose est pire encore!

Bref, discrètement, se glissant au milieu des rangs de la mariée, la blondinette s'assit, tâchant de le faire le plus discrètement possible, pour le reste on verrait ensuite.
Le traité se signait et la cérémonie n'avait pas débutée alors Plumette observa les personnes autour, ce traité ne lui disant rien, vu qu'elle ne suivait plus la politique, les belles tenues étaient plus sa tasse de thé.

Elle même avait revêtue une pure merveille et elle était heureuse de ne pas avoir choisi de noir, car la noblesse semblait s'être donné le mot pour porter des tenues peu colorées pour cette journée.

Sa tenue intense en couleur chaude, était de plus pourvue d'une coiffe adaptée à une entrée dans une église, surtout pour une femme mariée et aussi d'une cape, bien chaude, qui n'était pas de trop avec le rhume qu'elle se trainait.*



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Ne cliquez surtout pas ICI!
Nerval
Le digne représentant de la Duchesse Elisa, en sa qualité de vassal, se tenait là en compagnie de sa femme. La Duchesse du LD qui se mariait c'était donc par ricochet comme si c'était sa propre suzeraine qui se mariait. Qui plus est le voyage avait été délicieux comme toujours en sa compagnie alors le mariage allait l’être lui aussi.

Sa Suzeraine Elisa lui avait demandé de la représenter. Il lui devait bien cela, autant faire d'une pierre deux coups puisque de toute façon à travers l'invitation qu'avait reçu sa femme il était invité. Rentrant avec elle discrètement dans la cathédrale il attendait que celle-ci ne débute tout en liant sa main à celle de son Ecrin.

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Madeleine_df
Elle non plus n'a pas le temps d'adresser le moindre mot à Dédain. Le temps file et déjà Rozenn lance les hostilités : La signature du traité. C'est qu'ils étaient tenus par des impératifs de calendrier : Plus tôt le parchemin serait ratifié, mieux ce serait. Elle l'observe cependant. Grand, roide et froid, comme à son immuable habitude il semble que rien ne l'atteint. Dans un moment fugace, elle se rappelle un cri d'homme blessé, et sourit, à présent étrangement sereine. Le plus dur est fait à présent, elle ne peut plus reculer. Alors il ne lui reste plus qu'à embrasser son destin et l'étrange personnalité de l'impavide et éthéré comte.

Il attrape sa main, et la mène face à ce traité qu'ils signeront. Il se penche pour apposer son paraphe, elle en profite pour observer l'assemblée à laquelle elle fait enfin face. Ils y sont tous, ou presque, car s'il y a bien une personne qu'elle s'attendait à voir ce jour c'était la Malemort, qui pourtant semblait lui avoir fait faux-bond. Hors cette curieuse absence, point de grave défection. Parrain et Marraine sont là, bien évidemment, Maximilien, ciel, Aemilia ! et bien entendu le Lyonnais-Dauphiné qui s'était déplacé en nombre. Elle leur sourit, à ces nobles qui, vaille que vaille, ne lui avaient pas fait défaut en ce jour si important, même si c'est avec un pincement au cœur qu'elle regarda Anastasie fuir déjà la célébration. Un léger soupir, comme un murmure, s'échappa de ses lèvres. Elle s'en voulait toujours pour ce simulacre de levée de ban et ne se formalisa donc pas de l'impolitesse... Le caractère des Lyonnais-Dauphinois, elle commençait à connaître !

Mais à peine le temps de faire ces quelques observations que déjà c'était à elle de se pencher vers le traité. Saisissant la plume que Dédain lui tendait, elle fut étonnée de l'entendre lui offrir son concours en cas de défaillance. Et lui glissa à l'oreille en retour :


- Merci, mais je vais bien.

Pour l'instant du moins.

Et, s'abaissant vers la table, en priant Dieu et tous ses saints que son décolleté soit assez serré pour ne pas offrir une vue plongeante sur ses attributs à toute l'assemblée, elle griffonna son nom au bas du document, avant d'y apposer le scel de la province. Les deux chancelières en firent de même, et elle put récupérer la main de s'en encore-fiancé pour regagner leurs places respectives : Cette fois-ci, la cérémonie pouvait commencer.

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Nefertianne

Nefertianne était en retard à la cérémonie de mariage de la Duchesse, aussi, elle se faufile discrétement dans l'église et s'assied sur le dernier banc.

Elle regarde le personnes de dos et en reconnait certains, puis son regard se pose sur la Duchesse qui signe un papier. A priori le mariage n'a pas débuté donc Nef n'est pas si en retard que ça.
Soulagée, elle continue à regarder l'assistance présente, quand tout à coup il lui semble reconnaitre quelqu'un de dos. Elle sourit en le voyant, Bacchus... Que de souvenirs lui reviennent....

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Sorianne
Et la petite noiraude discrète a suivi le cortège, de loin. C'est qu'elle ne compte nullement s'afficher, et reste donc en retrait, essayant toutefois d'avoir toujours un œil prudent sur la mariée. Il ne faudrait pas qu'un défaut de tissu soit à déplorer, ce qui ne semble pas être le cas, et la brune se sent un peu soulagée.

Installée aux places bourgeoises, la So lève le museau sur le plafond de la nef, admirant le travail fourni là, et essaye de ne pas remuer les souvenirs qui ne demandent qu'à refluer. Elle est déjà venu pour le mariage de quelqu'un ici, et la soirée s'est mal finie. La dernière fois qu'elle est passée sur le parvis, une boite a été jetée sur les gargouilles surveillant l'entrée avant qu'elle n'aille se jeter dans la gueule du loup...

Le museau relevé sur les visages qui l'entourent, Sorianne observe, cherche quelqu'un qu'elle pourrait connaitre sans toutefois trouver. Si, il y a bien quelques personnes qu'elle a eu pour clients, et la petite jeune femme hoche parfois la tête avec un sourire léger en guise de salut si l'on vient à la reconnaitre.

Levant un peu plus le nez, la brune voit enfin un visage connu, et hausse les sourcils de surprise. Monseigneur Aitore qui est assis là haut. Le sourire s'élargit un peu, elle compte bien aller le saluer. En attendant, elle ne sait trop quoi faire, seule au milieu de tout ce beau monde, et elle frotte machinalement ses jupes, arrange le chapeau qui ne demande qu'à glisser sur sa tignasse folle...



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Angat
Ah la famille, voilà une très bonne question...

Disons que ma famille est dispersé surtout, on fait un peu tous notre vie au quatre coin de royaume de France, de plus mon père et mon frère étant plus de ce monde je garde peu de contact, bien que je vais toujours aux nouvelle.Léger regard dans le vide pensif avant de reprendre...

Vous me rassurez, votre compagnie m'est agréable et j'espère que cet journée nous sera aussi agréable pour l'un comme pour l'autre.

Il lui sourit en avançant, observant le lieux.

Pour tout dire, c'est ma première cérémonie avec de tel personnes aussi connus. Je ne sais pas trop comment vont se passer les choses....Vous savez en Guyenne la religion est très peu présente, donc je ne suis pas baptiser.

Angat regarde la réaction de Neyco.
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Lady_clarisse
Le vent se levait doucement tandis que les invités se pressaient pour rejoindre les rangs de la Cathédrale. Clarisse écoutait avec attention ce que lui disait son interlocutrice sur le futur époux de Madeleine. De prime abord, elle arqua un sourcil n'ayant pas connaissance du nom de l'heureux élu, ou l'ayant oublié. Elle avait cru que la femme laissait entendre la jeune Duchesse du Lyonnais-Dauphiné être dédaigneuse. "Drôle de nom" finit-elle par se dire en comprenant qu'il s'agissait de l'époux en devenir.

Ainsi donc il s'était montré blessant à l'égard de la brune... Elle nota cependant qu'il avait fait preuve d'assez de courage pour mettre son orgueil de côté et présenter des excuses. Tous les hommes ne savaient en faire autant...


Les plaies cicatrisent toujours, dit-elle avec un sourire sincère mais le regard se perdant dans ses propres souvenirs, ses propres blessures. Le temps qu'il faut pour cela reste un mystère cependant.

Elle posa ensuite de nouveau son regard sur le lys. Une prime secrétaire royale, voilà donc la charge qu'occupait la femme avec qui elle échangeait depuis quelques minutes. A dire vrai, Clarisse ne savait pas vraiment en quoi cela consistait en s'en faisait une idée sans doute erronée. Elle imaginait donc la brune devant un bureau grattant parchemin sur parchemin. Tantôt c'est plutôt l'épée à la main qu'elle l'avait imaginé mais certains manient aussi bien la plume que le fer, et une image ne chassait pas pour autant la précédente.

Elle s'avança ensuite d'un même pas vers la Cathédrale se sentant presque obligée par la conversation encore en cours qu'elle n'en ressentait le désir. La séparation inéluctable arrivait, l'une cherchant la discrétion, l'autre n'ayant guère le choix de par sa fonction.


Peut-être en d'autres occasions, pourrons nous échanger sans être entendues et sans nuir au protocole.

Elle connaissait bien le devoir et ce qu'il incombait, elle l'avait fui pendant si longtemps se voulant libre, se revendiquant de n'avoir aucun maître. Pourtant, sans même s'en apercevoir, elle s'était enfermée elle-même dans d'autres carcans bien moins réjouissants finalement que ceux qu'elle avait fuis. Et voilà qu'aujourd'hui plus vieille, plus sage ou plus résignée surtout, elle acceptait quelques devoirs et quelques serments dans une échelle bien moindre cependant.

Samsa avait vu juste, Clarisse n'était pas de ses Grands et ne le serait jamais quand bien même on le lui proposait. Elle s'était d'ailleurs éloignée de Rosa qui approchait trop la lumière quand elle-même se réfugiait dans l'ombre.


Je ne sais si elle me verra, ces Grands invités de Madeleine semblent chercher à être vus quand je crois que je vais me faire la plus discrète possible., répondit-elle avec naturel sans s'être aperçu de la gêne dans le sourire qu'on lui offrait et rassurant donc cette dernière sans même chercher à le faire.

Elle s'écarta ensuite pour laisser la Prime Secrétaire Royale rejoindre la place qui lui était réservée et chercha elle-même une place d'où elle pourrait observer la cérémonie comme elle aimait le faire, c'est à dire en essayant de deviner ce qui pouvait se jouer chez les uns et les autres à leur manière, leurs expressions et les gestes parfois plus éloquents que les mots.

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Neyco
Un léger sourire se dessina sur son visage, ainsi il avait de la famille, même éloigné c'était tout de même important d'avoir parfois quelqu'un du sang pour échanger.
Ses joues s'échauffant un peu, rapidement la chaleur disparut il fallait dire que l'air était un peu frais.
Une fois sur les bancs si on pouvait les appeler ainsi, la mini observait la robe de Madeleine, toute en simplicité. Elle en était un peu étonnée finalement, mais ne se formalisait pas de cela. Regardant Angat, la foi était quelque chose de particulier aussi tout le monde n'avait pas forcément l'appel.


En général un mariage est comme un baptême, il y a l'échange, la parole des témoins aussi. Mais je n'avais jamais vu la signature exigé dès le départ. En même temps c'est formel au moins la paperasse est faites.


Souriante grandement.


Le baptême est quelque chose que l'on doit faire par envie, ou par inspiration. Si vous n'avez jusque là pas pu vous approcher de la religion, je pourrais vous aider. Enfin si vous le souhaitez. Par contre je crains ne pas connaitre les autre confessions en dehors de la mienne.
En tout cas tant que vous croyez au bien et au mal pour commencer dites vous que c'est déjà pas mal.


Lui faisant un clin d'oeil rassurant après tout, chacun n'était pas forcément à l'aise avec la religion.

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Lucie
Lucie a placé dans la tranquillité de son corps, dans l’infinie tendresse de ses gestes, tout un monde de transparente sérénité. Calmement, comme une ombre légère, elle suit Noldor alors qu’il avance vers son avenir, fendant la foule inconnue et compacte, chargée de grands noms et d’illustres inconnus, qui lui fait l’effet d’une tempête chamarrée. De la solennelle cathédrale dont les deux tours brisent l’acier du ciel, de sa façade où saints aux mines sévères trônent pour toujours et de Dieu Lui-même, elle ne se soucie guère puisqu’en ce jour, petit frère d’or et d’obombre est seul à compter. Le couvant du regard tandis que, arrivé au bout de l’infinie nef, juste sous magistrale clé de voûte, il attend sa promise, Fleurie se surprend à se rappeler les premières heures de leur amitié. Elle était comtesse, il était son conseiller le plus brillant, le plus féal. Elle était perdue, il était seul. Comme ils avaient grandis depuis cet hiver-là...

Sottement émue, Lucie tourne la tête vers l’entrée principale alors que silence se fait, un rayon de soleil teinté du bleu de la Rose Nord capte l’éclat nacré d’une des perles qui décorent sa chevelure en lieu et place de ses habituelles couronnes, la finesse de ses doigts effleure la courbe souple de sa hanche qu’une mousseline au blanc de lin recouvre. Sous son regard mentholé comme sous ceux sans doute époustouflés des autres invités, la Mariée, petit amour à la divine robe pourpre, apparaît, toute nimbée du lumière, symbole de pureté à la main. Bienveillante, la Vicomtesse sourit, dévoilant le blanc de ses petites quenottes, tant parce qu’elle est plus que jamais persuadée que ces deux-là, en dépit des apparences, font un mariage qui saura mieux les combler que n’importe quelle histoire de fol amour, que parce qu’elle se veut encourageante pour douce Madeleine.

Le couple réuni et le contrat signé, billes chlorophyllées lâchent l’Altesse & le Comte pour se poser sur Guillerette Officiante. Ça y est, la cérémonie peut commencer. Tâche donc de te souvenir de toutes les prières que tu ne fais jamais, Fleur, si tu ne veux pas faire honte à celui dont tu es le témoin.



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dina_
Aller jusqu'à Nostre-Dame s'avéra plus long que prévu, la nausée menaça quand l'odeur nauséabonde des rues de Paris s'insinua dans la voiture. Elle essaya de l'ignorer, discutant avec son compagnon pour la journée. Childéric, qu'on lui avait décrit comme hautain, était d'agréable compagnie, arrivant à la faire sourire et surtout oublier la puanteur ambiante.
Enfin ils arrivèrent à la cathédrale, s'avancèrent sur le parvis et entrèrent dans la saint bâtisse.
Tout en prenant place, elle fit quelques signes de tête aux rares connaissances, un sourire au clin d'oeil de Sly qu'elle regrettait de ne pas voir plus souvent. Elle jeta un discret coup d'oeil à Childéric, essayant de deviner s'il appréciait l'avoir accompagnée...

Déçu ? murmura-t-elle à son oreille tout en souriant malicieusement.
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Rozenn.
Non non, elle ne s'est pas endormie ! Elle est juste... Comment dire... Choquée/Outrée/Impressionnée/Statufiée/OhMyGodisée par le spectacle qui se déroule actuellement sous ses yeux. Nan nan, pas sa merveilleuse Melian qui signe le traité, ni même l'autre Excellence qui tente de transmettre un message par la pensée du style "Deviens diplomaaaate, c'est un ooooordre" -avec la petite voix hypnotique étou étou, vous voyez le tableau quoi !-, mais bien par son Konde et sa princesse. Ses prunelles presque noires firent quelques cycles jour/nuit avant que son cerveau ne reprenne pleine possession du corps tout entier. N'empêche que Dédain il avait touché Madeleine wesh ! Est-ce que ça voulait dire qu'elle pouvait faire claquer la bise maintenant ?! Quoi que ça faisait peut être un peu trop d'un coup, rien que la poignée de main elle s'en contenterait en fait. Quoi qu'encore que... Serrer une main toute gantée, ou toute congelée dans l'hypothèse où il aurait oublié ses gants... Mouais nan. Pas besoin de le toucher en fait, juste le regarder et lui faire des sourires ça suffirait.

Nous disions donc : que le spectacle continue ! Elle fit signe au garçon d'église d'embarquer le traité plus loin, là où il pourrait sécher tranquillement sans gêner personne et là où elle risquait pas de faire tomber malencontreusement quelque chose dessus ; ce qui serait fort dommageable. Et comme elle avait pas envie d'être détestée à vie par les pas encore mariés, mieux valait jouer la sécurité.


-EDERKI ! Fit-elle pour réveiller l'auditoire potentiellement comateux, sans même se rendre compte qu'elle avait dégainé du basque en plein Paris. Maint'nant qu'ça c'est fait, passons aux choses sérieuses et marions les ! Pour tous les enfants qui sont là, et ceux qui cherchent encore leur âme soeur, j'vous rappelle qu'le sacrement du mariage est très important ! En plus d'êt' la première étape d'la mission qu'le Très Haut nous a confiée, ça veut aussi dire qu'on va partager la vie d'une personne, et pas seul'ment les bons moments. Toutes les joies, les peines, les déceptions, les instants d'bonheur immense, toussa toussa. Avec les bras qui font des cercles histoire de dire que y'a encore tout un tas d'émotions qui seront partagées mais qu'on a pas le temps de toutes les lister. Ben Dédain et Madeleine les vivront pu seuls mé à deux et franch'ment, quand on peut partager tout ça on est global'ment vach'ment plus heureux !

*Euh... Où est-ce que j'voulais en v'nir moi avec ça d'jà ?*
La confession peut être non ?
*La confession ? Mé c'quoi l'rapport av... Ah mé oui !*


-Bon bien sur, ça s'ra pas facile tous les jours, surtout quand ça s'ra les jours d'tristesse ou d'dispute ! C'pour ça que, même si on partage pleins d'choses, faut quand même pas oublier d'se confesser d'temps en temps pour s'faire pardonner ses péchés ! Alors, histoire d'commencer cette toute nouvelle vie d'futurs mariés sur d'bonnes bases, on va tous d'mander pardon.

Ca se tient. Elle écarta donc encore une fois grand les bras, comme pour capter les confessions de tout ce beau monde à l'intérieur, et elle leva le nez vers le ciel, afin de diriger tout ce flux de péchés vers Lui pour qu'il puisse bien entendre sans être obligé de tendre l'oreille ! Quelle prévenance, c'est beau.

    Je confesse à Dieu Tout-Puissant à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis !
    Parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
    Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis qui n'êtes pas là, de prier le Créateur pour moi.
    Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
    AMEN !

Elle aimait bien faire faire une confession au début de chacune de ses cérémonies, par principe ! Y'avait tellement peu de gens qui demandaient à se confesser auprès d'un clerc, qu'elle pensait que c'était toujours ça de pris pour embarquer le plus de monde possible au Paradis Solaire. Après avoir laissé planer quelques secondes de silence, le temps que les derniers péchés soient envoyés dans la boîte divine qu'il ne fallait ouvrir sous aucun prétexte sinon on finissait envahi sous un monticule de péchés tous plus louches les uns que les autres, elle récupéra ses bras près de son corps et posa son regard sur le témoin de la fiancée. Oui alors normalement c'est "les femmes d'abord", alors y'aurait fallu se tourner vers Lucie en premier. Sauf que ! Sauf qu'en se basant sur le fait que c'était le témoin de LA fiancée, on pouvait bien considérer qu'on était encore dans les clous nan ? Allez s'vous plait !

*STOOOOOOOOP*
Hein ? Mais pourquoi ! D'habitude tu demandes aux témoins de raconter comment les amoureux se sont rencontrés, comment leurs attitudes ont changées, étou étou. Parce que tu trouves ça trop choupinou !
*Ouais ben, justement. Y'a rien à dire là, y paraît qu'y s'aiment pas. Ca craint de d'mander des anecdotes d'amoureux du coup...*
Ah. Oui. Vu sous cet angle c'est vrai que... Y'aura peut être pas grand chose à dire et ça va jeter un froid. M'enfin, même si y'a pleins de gens qui doivent se douter que c'est un mariage de nobles quoi.
*Ffffffff.... Vivement qu'y s'aiment quand même !*
Allez, pas de panique. On gère la situation regarde ! La Boulette regarda donc l'autre témoin, qui n'était autre que Lucie, pour que tous les deux aient eu leur dose de beaux yeux et, plutôt que de demander à chacun de raconter une petite histoire, elle fit turbiner ses méninges pour se souvenir de ce que d'autres feraient à sa place. Avec le peu de mariages auxquels elle avait assisté, la tâche était ardue, mais possible ! Celui de
Cesenatico lui sauta d'ailleurs subitement en pleine face. Tayo !

-D'puis la publication des bans personne s'est manifesté auprès d'moi pour poser son véto. Ceux qu'ont une ultime objection doivent l'faire ici et maint'nant ! Après z'aurez pu qu'à t'nir vot' langue pour l'éternité. Pause. Enfin euh, juste à c'propos hein.

Elle laissa un temps de silence suffisamment long pour que ceux qui avaient envie d'être contre se prononcent. A leurs risques et périls... Y'avait la Vicomtesse d'Audaux là bas sur son banc, et elle avait l'air prête à foutre sur la tronche de quiconque oserait troubler le moment inutilement. Et y'avait probablement pas qu'elle, mais les autres étaient trop loin dans le fond pour qu'elle puisse bien voir de qui il s'agissait.
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RC.
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