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[RP]Mariage de Dédain Deswaard de N. et Madeleine de Firenze

Rosalinde
Bon. Le temps du trajet, elle avait pu se calmer un peu, et essayer de dérider June. Le problème, c'est que c'était un trajet vraiment très court, l'efficacité du processus s'avérant donc plus que limitée. Qu'à cela ne tienne, il bouderait s'il le voulait, elle ferait une entrée toute en majesté, en digne mère de la mariée qui ne craint rien ni personne, et surtout pas d'avoir l'air une cloche avec son énorme ventre plein d'un nouveau rejeton. L'avantage étant qu'elle pourrait refiler tout plein de conseils à Madeleine, toute cette histoire de maternité serait encore toute fraîche dans sa tête.

On descend du coche donc, et laissant l'époux à sa fille, ou l'inverse, après tout de même l'avoir embrassé gentiment, et on se dirige vers l'intérieur de la cathédrale après les dernières recommandations à la pucelle.

Mmmh. Inconnu, inconnu, moche, mal habillé, oh Guigui ! (keur keur), face de six pieds de long, Victoire, mazette la reine, lui il est mignon, inconnu, Jeni coucou !, inconnue, inconnue, inconnue, le futur marié évidemment, sa copine du Béarn, et enfin ! Lexhor et Lynette, vas-y que le pousse tout le monde pour aller m'asseoir près d'eux, et...


- Mais bordel !

Évidemment. Elle se tourne vers la princesse et le prince de Montlhéry, pour demander, scandalisée :

- Qui a invité l'autre morue de Stilton ?!

Elle continue à râler dans sa moustache, mais l'office commence, enfin plutôt la signature du traité. Obligée de la mettre en veilleuse, elle contemple l'assemblée en continuant d'envoyer quelques regards noirs à l'envahissante blonde et à son nouveau jouet, sans parler de la jeune femme qui se barrait déjà, celle-là elle aurait bien eu envie de lui lancer son missel à la tête. Si elle avait su viser. Et si elle n'avait pas été aussi distinguée (pire que Pamela Anderson).

Et tout ceci la distrayait de sa fille, sa toute petite, qu'elle finit par couver à nouveau du regard. Enfin, la cérémonie commençait.


- Je confesse à Dieu Tout-Puissant à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis qui n'êtes pas là, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.


Ne restait plus qu'à se remettre à scruter l'assemblée, cherchant des yeux celui qui se permettrait de moufter quant à la validité du mariage de sa fille adorée.
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Milite pour la pénalisation de l'emploi du mot « pantine »
Cooky
Elle était en retard. Oh à peine. Quelques minutes tout au plus. Quoique...Non, bien plus à vrai dire à en juger par la foule qui se pressait déjà sur les bancs cirés de la cathédrale parisienne. Mais pas question de le reconnaître si facilement. C'est que le Béarn n'était pas franchement à côté et même si elle avait l'habitude des longs voyages lorsqu'elle allait de tournoi en tournoi, c'était autre chose que de se déplacer pour une noce.

Déjà, la deux-bourricots avait du rester à Vielleségure. Elle n'avait pas honte de sa précieuse voiture ni de ses chères bêtes à poils et aux longues oreilles qui l'emmenaient un peu partout depuis longtemps, mais la distance était trop importante pour elles et elle ne tenait pas à épuiser les pauvres animaux sans bonne raison pour ce faire. Du coup, elle avait emprunté une voiture plus traditionnelle, tirée par deux chevaux tout aussi classiques.
Puis elles'était posé la question de trouver la tenue adéquate, gageant que se présenter en braies à un mariage, aussi neuves et propres soient-elles n'était pas de bon goût. A fortiori pour un mariage royal. Trop de fioritures ou de dentelles ne pouvant pas être pour autant appropriées à un mariage Hivernal, elle avait opté pour la simplicité d'une tenue sombre et élégante.

Ayant réglé ces deux détails d'importance, elle avait finalement prit la route, s'interrogeant des heures durant sur ce à quoi pourrait bien ressembler la cérémonie. Il y aurait du monde c'était certain. Des nobles certainement par dizaines. Quelques amis bien sûr, pas mal de curieux probablement. Elle avait imaginé l'évêque rigide qui donnerait le ton à la cérémonie. Anticipé les minutes qui s'égrèneraient lentement tandis qu'ils se tortilleraient sur leurs bancs inconfortables.
Pour faire plaisir à son Comte et pour honorer une invitation, il fallait parfois consentir à quelques sacrifices de confort, surtout avec un Comte aussi douillet qu'un piquet. Mais elle avait promis alors elle venait, ce n'était pas plus compliqué que ça. Et puis, avec un peu de chance, elle trouverait bien un ou deux autres béarnais dans la foule, quelques comparses avec qui échanger les nouvelles sur le parvis de la cathédrale en attendant la sortie des époux.


Chemin faisant, elle avait imaginé tout un tas de choses, mais à aucun moment elle n'avait pensé que la cérémonie pourrait être agréable. Mieux même, théâtrale puisque orchestrée par la diaconnesse la plus fun du royaume. Quelle ne fut pas sa joie de voir la bouille bien connue de Rozenn lorsqu'elle pénétra par la petite porte dans la grand allée si bien fréquentée. Se hâtant de trouver une place dans le fond, comme tout retardataire qui se respecte, elle s'empressa de se fondre dans la masse bigarrée pour écouter sans tarder, prête à confesser tous ses péchés de bonne foi.
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Guillaume_de_jeneffe
Il devait être écrit que pour tous les mariages de ce côté-là de son son arbre généalogique – y compris les branches rapportées ou avoisinantes – les officiants chercheraient à se singulariser. Et y parviendraient. Il avait encore en souvenir le nainvêque, ou était-il prêtre, de celui de sa fille. Mais voici que venait lui faire concurrence une gamine – quand on a plus de 60 berges, toutes les filles sont des gamines, faut pas le prendre perso – gesticulant en tout sens et violant ce qu'on n'appelait pas encore la syntaxe avec plus de vigueur qu'en aurait un groupe de cavaliers lâchés sur les pucelles d'un village italien. Et qui ce faisant s'attache, comme chacun sait – un sandwich au poulet, dédicace Turenne, à qui me trouve l'origine de cette référence ! Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, décidément, ça devenait un motto pour lui ces derniers temps, il recommanda donc son âme au Créateur, tout en se disant que ce n'était pas les paroles, mais la foi véritable, qui faisait le bon pasteur. Restait à voir où celui-ci les mènerait...

C'est donc résolu à affronter, ferme, les événements à venir – et on pouvait espérer qu'ici le clocher n'allait pas se prendre un billet de par terre, c'est qu'on était à Notre-Dame foutredieu – norf, un juron, il faudra se repentir de cela – tiens, vous ne trouvez pas que je fais beaucoup d'incises, vous ? – – voila, là on doit être juste sur les tirets demi-quadratins – que le chevalier assista à la conclusion d'un traité d'amitié. Ou à la confirmation, plutôt. Ah, le grand retour des unions diplomatiques ! Ça lui rappellerait presque ses jeunes années, où cela avait encore un sens. Était-ce à dire que l'historie était un perpétuel recommencement ? Encore une question bien profonde en ce jour. Il aurait à en discuter avec le chroniqueur de sa voisine l'abbaye des Dunes, sans doute les moines de celle-ci auraient-ils quelques éléments de réponses à lui fournir. Sinon, ça ferait des vacances à la mer du Nord. Mouais, la mer du Nord, c'est un peu vague comme terrain, de jeu... Ah oui, et histoire d'apporter une précision inutile, non je n'ai jamais honte d'écrire ce que j'écris. Dommage hein ? On aurait pu espérer que ça cesse un jour ! Ben non, en fait, même pas. La vie est cruelle...

Il suivit donc les exhortations et fit comme tous les autres, avec eux j'ai applaudi... ah non, c'est pas le bon diquse, pardon, toussa toussa. Il écouta, plutôt. Non sans rendre son sourire à la mère de la mariée, toujours aussi... on cachera le reste par respect pour les jeunes yeux... non, simplement parce que j'ai encore trois rps à écrire ce soir, ah non quatre, et que je vais pas pondre des tartines à chaque coup. Comment ça depuis le début je n'ai écrit que trois lignes utiles à la narration ? Bon, allez, je vais essayer d'être sérieux, c'est bien parce que vous êtes gentils... Il sourit donc à la mère, disions-nous, mais ne put manquer de remarquer un ventre plus fourni que la bourse d'un marchand brugeois. Il recommanda donc le fruit à venir au Très Haut, espérant avoir la chance de le rencontrer bientôt – le fruit, pas le vieux barbu – pendant que la rousse amie de sa fille s'effaçait peu à peu de sa vue.

Et qu'il dégagea un siège encombré d'un mantel manifestement oublié quelques heures plus tôt à une dame habillée d'orange et de vert, et coiffée d'un chapeau dont il n'avait encore jamais vu le pareil. Bon, il fallait dire aussi que pour lui ce qui se mettait sur la tête c'était avant tout des heaumes. Chacun ses goûts, comme dit le poète. Ou la sagesse populaire. Ou la bêtise globale. Ou un peu des trois...

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Samsa
    "Sans témoin, sans personne,
    Que mes pas qui résonnent, je marche seul,
    Acteur et voyeur."
    (Jean-Jacques Goldman - Je marche seul)



Les blessures se referment avec le temps. Oui, c'est vrai. Samsa hoche la tête après un temps de réflexion, acceptant que la blessure de la mort de Zyg fut refermée et que la laisser ouverte et sanguinolente ne la rendait pas plus vrai. Combien de temps ? Cinq ans. Cinq ans à cicatriser une plaie qui serait toujours un peu rouge. Celle de Dédain ne mettrait pas autant de temps assurément, elle ne serait pas non plus aussi rouge. Quoique. Différemment, sans doute.

Elle salue Clarisse d'une inclinaison du buste et traverse la nef pour aller prendre place aux premiers bancs. Elle sourit à Lucie qui est tout en grâce et en beauté et Cerbère se couche devant tant d'éclatante légèreté, la queue remuant imaginairement de fierté l'air de dire "regardez comment elle est belle ma suzeraine ! C'est ma suzeraine ! A moi rien qu'à moi toute à moi ! Elle est belle, hein hein ? Belle et gracieuse et légère et intelligente et charismatique ! J'ai dit qu'elle était belle ?".
Tout commence par les traité à signer et Samsa roule involontairement des yeux. Si chaque traité devait entrainer un mariage... ! Il aurait été plus sage de faire un mariage angevo-tourangeaux si la guerre faisait si peur. Quoique, non, un angevin ne mérite pas même un tourangeau. Et de quoi aurait peur le Béarn ou le Lyonnais de l'autre ? Samsa ne comprenait pas. Elle ne crachait pas mais elle ne comprenait pas.

Blablabla, encore une histoire de crédo qu'elle ne récitera que du bout des lèvres et encore, et en sautant des mots. Vient le moment de s'opposer à l'union et immédiatement, les petits yeux sombres se tournent vers l'autre partie de la cathédrale, chez les invités de Madeleine à la recherche de Maximilien. S'il y en a un qui doit se lever, insulter tout le monde et partir avec la mariée, c'est bien lui et Cerbère se tient prête à le soutenir parce que si pour lui, personne ne touche sa Marraine-Mady, pour Cerbère, personne ne touche son Franginus-Maximus. Comme Lucie serait prête à sacrifier l'Univers entier pour Dédain, Samsa était prête à le faire pour Maximilien comme pour tant d'autre et l'aveuglement cerbéro-canin, puissant instinct protecteur s'il en faut, avait jeté son dévolu sur Maximilien dans cette cathédrale.

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Madeleine_df
Salut à tous ! Va falloir être un peu patients, JD Rozenn a le bras dans le plâtre et donc ne pourra pas poster la suite tout de suite-tout de suite.
Merci bien. Bisous.


Revenue au point de départ, la fiancée put écouter l'énergique début de cérémonie de la diaconesse. Elle souriait un peu, se félicitant de l'avoir choisie, car par sa pétulance elle lui mettait du baume au coeur, et tout semblait bien moins grave que si Monseigneur Aitore, par exemple, avait officié. Non qu'elle ne ressente pas l'importance du serment qu'elle allait prendre, au contraire, mais la Bérnaise l'aidait justement à relativiser. Et elle lui rappelait sa chère Tempérance, avec son parler bizarre.

Mais avant de passer aux joies et tout le tralala, il fallait passer par le confiteor. Bon. La Firenze était déjà passée par confesse quelques jours auparavant, donc sa conscience était bien légère, mais quand bien même, olala, avec tout ce qu'il s'était passé depuis la veille, elle avait grand besoin d'alléger son esprit. Elle joignit donc les mains et les posta devant son visage penché, pour murmurer la prière :


- Je confesse à Dieu Tout-Puissant à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis qui n'êtes pas là, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.


Après quoi venait le moment de serrer les fesses. Elle coula un petit regard à Dédain, priant tous les saints du ciel pour que personne ne se lève et hurle (oui, dans ses fantasmes, c'était forcément en hurlant) que l'union était nulle à cause d'une entorse au droit canon. Quel suspense, mes aïeux !
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Lyanna_r
    Rossal observe le miroir. Noisette, pâleur et ébène forme l'harmonie, les lippes s'étirent, satisfaites. Une cotte rouge est revêtue, ceinture à la taille et cape en draps caramel complète la panoplie. Aujourd'hui, la fille accompagne la mère, sourire planter sur les lèvres, de se rendre à Paris, ville si célèbre, pour le mariage de la duchesse du Dauphiné. Sur le trajet, elle est plutôt causante, ravie. Jusqu'au moment de l'arrêt. Entrant, elle se signe, avant d'aller s'installer, accompagnant sa mère. Lyanna posa le regard marron sur l'épouse, souriant, à la vue du rouge, couleur apprécier et posa une main sur celle de Mère.

    "- C'est donc elle, la fameuse duchesse du Dauphiné ... Elle semble de mon âge, je l'aurais pensé plus âgée. "

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Angat
Il écoutait Neyco en observant les gens passaient, c'est dire le monde sur place et le nombre d'inviter que le couple avez du prévoir...Pauvre cuisinier se dit il en souriant ensuite à Neyco.

Oui, nous aurons l'occasion de voir cela en tant voulu. Pour l’anecdote le dernier mariage que j'ai vu, la marié a dit non,j'espère que ce sera différent là, car je sais pas vous mais je suis curieux de voir le buffet. Un rire discret en suivit.

C'est un homme après tout, c'est normal que son ventre lui rappeler de manger.


Je suis fasciné par la grandeur de cet cathédral, faudra revenir quant il y aura moins de monde, car je pense que ce doit être très beau....C'est fascinant de voir ce que la foi des hommes à fait construire.

Son regard admire le lieu.
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Dameisabeau
La cérémonie avait commencé , il ne restait plus qu'à se laisser bercer par les événements.
En bonne Aristotélicienne elle se joignit aux murmures de prière jusqu'au moment où on les sollicita.
Des objections à ce mariage? ma foi, elle connaissait assez peu la Duchesse et encore moins le futur, tout comme la plupart des gens réunis aujourd'hui d'ailleurs.
Etait ce un mariage de raison ou d'amour? Elle n'en savait fichtrement rien à vrai dire, et après tout, cela ne la regardait pas.
Elle se contenta de regarder silencieusement la foule tout en pensant à son futur périple dans la ville, un léger sourire sur les lèvres.

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Lucie
La Vicomtesse de Barbazan-Debat, si elle croit fermement en tout ce que contient le Saint Livre, appartient à la masse des mauvais croyants qui se plaisent à blâmer le Très-Haut pour les tragédies de leurs vies, à négocier sec avec Lui dans des prières bien égoïstes à base de « Fais ça pour moi et, promis-juré, j’achèterai moins de souliers » et, il faut avouer cela aussi, à ne jamais aller à confesse par crainte de tomber sur un officiant à la langue trop bien pendue. Pire, les cérémonies religieuses l’ennuient à mourir et il n’est pas rare que les messes du dimanche ne soient pour elle que de paisibles moments passés à mentalement organiser ses semaines. Aujourd’hui toutefois, parce qu’elle est témoin et qu’elle se sent particulièrement concernée, Saint-Jean ne laisse pas son regard s’aventurer à la beauté des vitraux ou aux vêtures des invités, préférant écouter bien sagement Rozenn qui, gymnaste en devenir, mouline dangereusement des bras, avant de répéter les paroles rituelles.

    Je confesse à Dieu Tout-Puissant à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis.
    Parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
    Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis qui n'êtes pas là, de prier le Créateur pour moi.
    Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
    Amen.

Puis vient l’heure de pouvoir s’opposer au mariage et là, qu’on se le dise, Fleurie n’est pas aussi bonne que sa Cerbérissime Vassale : le premier qui ose moufter, elle lui balance une tatane en travers de la tronche, toute crevette qu'elle est.
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Neyco
Écarquillant les yeux en écoutant le Duc, elle n'en revenait pas, dire non le jour J cela était quelque peu cocasse.

Bah ça alors, j'en ai vu des mariages, des mariées stressés qui quelques instant avant de passer la grand portes hurlaient qu'elles retourneraient chez leurs mères. Mais recevoir un non devant l'autel, je plains la pauvre femme.


Pour sur qu'elle aurai un peu beaucoup pitié de cette personne. D'ailleurs elle hésitait à demander à Angat qui pouvait être la laissée pour compte, mais sa curiosité s'arrêta là finalement. Le mot buffet avait balayé cette partie finalement un peu triste.


Pareillement je ne vous le cache pas, j'espère qu'il y aura des spécialités provinciales.


Avisant en regardant en l'air, elle opina du chef et nota par conséquent la future visite au sein de l'église.


Promis nous reviendrons, j'ai vu des alcôves en entrant avec des vitraux splendides il y avait des chiffres, c'est sans doute une histoire.


Puis elle se concentra à nouveau sur la cérémonie.

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Lady_clarisse
Clarisse est dans les derniers rangs et elle y est bien. Elle observe les invités et son regard se pose un instant sur la brune secrétaire royale qu'elle venait de quitter. Elle aussi semble pensive et ça ne l'étonne guère. Elle a senti dans les mots prononcés qu'ils ne révélaient qu'un brin de toutes les pensées.

Son regard continue ensuite de balayer l'assemblée pour apercevoir une rousse au ventre énorme faire son entrée comme si la Cathédrale lui appartenait. Clarisse devient blême et se fige. C'est Rosalinde...

L'image de plusieurs poupées lui revient et la voix de Rosa qui lui présente "ses filles". Il y avait Florie la fille du prince Guillaume que la petite Rosalinde avait tué parce qu'il était pingre. Alors elle était devenue reine. Il y avait Marguerite qui avait du aller au couvent mais le curé était méchant alors Rosa l'avait tué pour reprendre sa fille près d'elle. Et il y avait Marie qui n'avait plus de tête parce qu'elle était méchante avec ses soeurs alors Rosa... ben elle l'avait tuée.

Et Rosalinde lui avait prêté Florie le temps que Pernelle couse une poupée pour Anne.

Et si rien n'avait changé... l'une avait des filles sans doute, l'autre avait abandonné son fils et prit ses distances même avec sa cousine aux cheveux incendiaires.


Je ne suis plus Anne, murmura t-elle entre ses dents pour se convaincre plus qu'autre chose. Je ne suis plus Anne...

Le confiteor venait d'être prononcé par l'officiante et dès les premiers mots, les personnes présentes le reprenaient en chœur avec elle.

Anne prit soin de détourner le regard de sa cousine et Clarisse pria avec les autres. Pour la première fois, elle trouvait du sens à ces mots.


Je confesse à Dieu Tout-Puissant à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis.
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis qui n'êtes pas là, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.

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Samsa
    "Vive les pionniers,
    Les rebelles et les révoltés !
    Allez de l'avant et n'ayez pas peur;
    Approchez et prêtez l'oreille.
    Et je dis,
    Hey, hey hey hey,
    De vivre comme si nous étions des renégats."*



Cerbère détourne les yeux du Blond Frangin pour les reposer sur le couple en passe d'être marié, après quelques protocoles religieux encore cependant. Le regard sombre fixe ceux qu'ils trouvent trop près de lui, les pieds vont se cacher sous le banc sur lequel elle est assise faute de pouvoir le faire sous celui de devant puisqu'il n'y en a pas, qu'elle est au premier rang et que plus elle y réfléchit, plus elle ne voit aucune raison d'y être. Elle se sent mal à l'aise, pas à sa place et une Cerbère pas à sa place devenait comme un fauve en cage, nerveuse, irritée et potentiellement dangereuse. Elle tente pourtant de rester là, dans cette place de premier choix qu'elle ne devrait pas occuper, pas après ce qui s'est passé. Elle essaye par amitié, par discrétion aussi, mais qu'est-ce qui a jamais pu retenir Cerbère ?

La carcasse trapue se lève, l'esprit tout occupé à tenter de se maintenir en place ayant oublié que c'était le pire moment pour le faire. Le pire du pire du pire. Du pire. Discrètement cependant -elle l'espère du moins- car ramassée sur elle même, Samsa passe simplement au rang derrière sous quelques regards d'abord outrés puis simplement incompréhensifs qu'elle ne voit pas tout de suite. Le tour de passe-passe ne dure qu'une seconde mais c'est suffisant. Le fier séant se repose sur le bois et les poumons expirent longuement un air de satisfaction; c'est tout de suite plus respirable ici. Et puis, quand même, elle accroche les regards braqués sur elle et un air aussi incompréhensif que curieux se peint sur le visage bordelais, une interprétation de "bin quoi ?" corporelle, situation typique dans laquelle seule Samsa avait le secret pour se mettre dedans avec la plus pure et parfaite des innocences. Les petits yeux sombres cherchent à échapper à cette oppression psychologique en allant trouver réponse dans le regard de la Suzeraine, Noble Fleurie qui doit forcément pouvoir la rassurer ou au moins lui expliquer. Les onyx croisent les menthes à l'eau et l'esprit royal, vif mais aussi étourdi que borné, finit par comprendre la bourde : elle a manqué de tuer Lucie, elle en est certaine, à laisser penser qu'elle s'opposait au mariage. Mais quelle idée d'attendre des plombes aussi ! En général, on ne laisse pas aux gens le temps de protester, si ? Disons non puisque cela arrangerait bien la Prime Secrétaire Royale d'avoir une ombre d'excuse.
La seule tête présente et visible de Cerbère rentre timidement dans les larges épaules alors qu'un rougissement flagrant empourpre son visage; qui eu cru que c'était sa modestie qui lui donnerait plus honte que son orgueil ?

Les fines lèvres dessinent un sourire qui ne sait pas sur quel pied danser, sur quel coin tirer, pour afficher des excuses les plus visibles et compréhensibles possibles en plus d'expliquer que non, décidément, elle ne pouvait pas rester à cette place mais que si elle avait su, elle aurait attendu encore un peu, et puis que c'était vachement plus pratique au second rang pour surveiller le premier rang et étrangler le premier qui se lèverait à son tour ou sortirait une dague, ce genre de chose... Peut-être que ce sera plus simple d'expliquer tout cela après.


-Désolée pardi... ! finit par articuler silencieusement Cerbère.

Les mains gantelées se lèvent légèrement et, entre deux personnes de premier rang, dessinent un petit coeur à l'attention de l'Aimée Suzeraine, autant par visuelle et explicite excuse que pour la rassurer et lui demander de ne pas tomber dans les pommes maintenant. Ce serait gênant pour tout le monde, déjà, et puis Samsa aime trop Lucie pour souhaiter être responsable de près ou de loin, directement ou indirectement, à un malaise de sa part qui deviendrait ensuite général parce que si la témoin tombe dans les pommes, le futur marié risque de crever en pensant qu'elle est morte, du coup la mariée qui n'a pas l'air bien robuste pourrait faire pareil et tous les nobles du LD présents se pâmeront. Sauf ceux qui suivent le code du Bushido qui se transperceront de leur épée, marre de sang qui achèverait de sa vue toutes les dames, puis leur mari pas encore morts, et voilà comment commettre une tragédie, un involontaire et indirect meurtre aussi passif que massif. Gloups.

"... PARDONSUZERAINEJEVOUSJUREJEVOULAISPASJESAVAISPASMAISVOUSCOMPRENEZCETAITTERRIBLEPARDONPARDONMOURREZPASSIVOUPLÉJEVOUSAIMEPARDON !"
Pensée panique en vrac de la Cerbérissime vassale qui veut bien prier tous les Saints du Monde, maintenant.



* = paroles traduites de X Ambassadors - Renegades

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Rozenn.
*ZzzzZZzzzZZ*
Hey ! On s'endort pas on a dit !
*Hein ? Mais j'dors pas ! C'juste ennuyeux d'attendre là sans rien dire.*
Ouais bah en profite pas pour roupiller discrètement. Sinon je te fous une honte dont tu te remettras JA-MAIS.
*T'vraiment horrib' comme narrateur...*
Mais nan.
(Wesh, laisse ma Roz tranquille et bosse feignasse.)
OoOooOOh MaÎÎîîîîÎÎÎtre. Oui MaÎÎÎîÎîître.
*...*

Après un long et interminable silence du genre pesant, intense, crucial, déterminant, so flippant, etc., la Boulette jugea qu'il était temps de reprendre le cours de ce merveilleux office que personne n'avait osé interrompre. D'un certain côté c'était tant mieux, parce qu'elle savait même pas quoi faire si quelqu'un se décidait un jour à se lever pour dire "nan mais moi j'veux pas qu'y s'marient". On arrête tout ? On fait sortir le mec qui a osé et on continue comme si de rien ? On tente de stopper l'émeute qui sera probablement créée après une intervention pareille ? On essaie de calmer le marié qui aura assurément une furieuse envie de buter le type ? Bon là en l’occurrence, ça aurait plutôt été la moitié des invités béarnais qu'il aurait fallu retenir de refaire la tête de l'impertinent, face à un habituel Dédain impassible et froid en mode "Hein ? Mais il veut quoi lui ? Il est en manque de coussins ?". Bref ! pas la peine de se poser plus de questions, puisque c'était pas encore aujourd'hui qu'elle allait être confrontée à cette situation désagréable. Poursuivons !


-Merveilleux ! Sourire radieux ultra bright étou étou. Z'avez vu Mon Dieu ? Tout l'monde approuve cette union ! Y'a pu qu'à officialiser tout ça alors, mais avant j'aim'rai vous parler un peu d'un Saint Patron très important aujourd'hui : Saint Valentin. En 268, malgré l'interdiction impériale d'officier des mariages, l'père Valentin continuait à marier tous les couples d'amoureux. Y disait :

    Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils forment un couple.
    Or, le Bonheur ressenti par les couples amoureux est divin, car il vient de Dieu.
    Si vous avez conscience que l’amour que vous vivez a sa source en Dieu, que vous vous aimez de l’Amour de Dieu, par l’Amour de Dieu, quoi de plus normal de Lui dire votre reconnaissance, en vous unissant devant lui, dans son Eglise par le sacrement du Mariage.
    Dès lors, le jour de votre mariage, votre passage à l’église sera une action de grâce à Dieu : car votre amour a sa source en Dieu et ce sera Lui qui sera le centre de la célébration religieuse.

-En fait, les mariages avaient été interdits pa'ce que l'emp'reur considérait qu'les hommes mariés étaient plus faibles qu'les autres, qu'les hommes 'vec des enfants d'venaient inutiles à la société. Et pourtant ! Est-ce qu'on n'devient pas plus fort quand on a qu'que chose à défendre ? Et qu'est-ce que y'a d'plus important à défendre qu'l'Amour qu'le Très Haut nous a offert et les enfants issus d'not' sang ? Sachant ça, l'père Valentin a donc poursuivi son oeuvre, permettant à tous ces amoureux d'se marier pour remercier l'Très Haut d'leur avoir offert un si beau trésor.

-Malheureusement, l'père Valentin a fini par êt' dénoncé aux autorités impériales païennes. Même s'il risquait sa vie il a continué à dire qu'le sacrement du mariage, cette consécration d'l'Amour d'Dieu, n'devait pas être interdite. Evidemment, ça a pas trop plu à l'emp'reur qui, cédant à l'appel des princes démon Belial, Leviathan et Satan, a fait tuer tous les baptisés aristotéliciens d'l'entourage du Père Valentin, avant d'l'enfermer, l'torturer pour final'ment l'décapiter !

-L'emp'reur s'en est pas si bien tiré, pa'ce que l'Très haut, mécontent qu'on traite d'cette manière celles et ceux qui croyaient en l'Amour qu'il offrait aux Hommes, l'a douloureus'ment puni ! L'emp'reur est mort d'la peste à peine six mois après l'massacre qu'il avait causé. A la lumière d'cette histoire, on comprend l'importance d'un sacrement tel que c'ui d'aujourd'hui, c't'une façon d'remercier l'Très Haut d'tout c'qu'il fait pour nous d'puis qu'y nous a créé. Lui qui nous oublie pas, on lui montre, par la force d'l'Amour, qu'nous non pu on l'oublie pas.

Grand sourire en direction de Madeleine et Dedain, et un petit rire qu'elle tente de retenir parce que c'est pas le moment.

-J'espère que j'vous ai bien mis la pression ? On va y'aller maint'nant ! Se tournant légèrement vers Madeleine -les femmes d'abord on a dit-, elle commence :

-Soeur Mad'leine de Firenze, y'a pas vraiment d'manière parfaite d'répond' aux questions que j'vais vous poser. Certaines parlent beaucoup pa'ce qu'elles ont envie d'montrer à tout l'monde combien l'moment est important, d'autres marmonnent un simple "oui" pa'ce qu'elles sont intimidées, et d'autres même n'disent rien, passant juste l'anneau au doigt d'celui qu'elles aiment. C't'un peu vot' moment alors c't'à vous d'voir comment vous voulez qu'ce soit. Tant qu'vous lui passez l'anneau quoi ! Sourit, l'air bienveillant. T'façon y'a vot' témoin pour confirmer qu'vous faites pas ça sous la torture. Hein Vot' Seigneurie ?

-Alors, Soeur Mad'leine, est-ce que vous voulez prendre Dédain Deswaard de Noldor pour époux ? Tout ça dans la sainteté et la confiance ? Est-ce que vous promettez d'vivre avec lui dans l'Amour ? Est-ce que vous acceptez qu'vot' bonheur dépende du sien ? Même si y faut bien chercher question bonheur et joie quand y s'agit d'mon konde ?

Elle aurait bien rajouté "J'ai foi en vous Princesse ! Z'êtes tellement belle qu'vous y arriv'rez sans problème les doigts dans l'nez !". Sauf que d'une, ça se fait pas de lâcher un truc pareil dans un moment comme celui là. Et de deux, une princesse ça se met pas les doigts dans le nez, voyons !
*Et dans l'oreille ?*
Y'a que toi pour te foutre le doigt dans l'oreille !
*Ouais mé j'y peux rien si ça gratte des fois.*
...

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RC.
Madeleine_df
Et voilà. Samsa manque de la faire mourir en se levant, mais finalement plus de peur que de mal, et personne ne s'oppose au mariage. Et Madeleine de se décontracter un minuscule peu. Tout le monde approuve, ouais. Ou alors ceux qui n'approuvent pas n'ont pas jugé bon de bouger leurs grosses fesses jusqu'à Paris, donc au final, tout est bien qui finit bien. Elle écouta donc sagement le sermon sur saint Valentin, se balançant tout de même un peu de gauche à droite, en signe de sa grande nervosité. Elle remerciait bien fort le Très-Haut d'avoir buté le méchant Empereur, ouais ouais, mais pour l'Amour ma pauv' Lucette on repasserait dans six mois, là c'était pas vraiment de ça qu'on pouvait qualifier les sentiments des fiancés l'un pour l'autre, quand bien même elle avait écrit le contraire la veille, dans son accès de panique.

Bon. Et bien évidemment, c'était à elle de répondre en premier. Comme ça ce serait elle qui se taperait la honte si jamais Dédain se ravisait au dernier moment, même si le pourcentage de chances pour que cela se produise était en vérité infime. Elle ne pouvait s'empêcher d'envisager le pire. Et sa main tremblait un peu lorsqu'elle se saisit de l'anneau qu'un page lui tendait. C'était son moment. Tous les regards devaient être braqués sur elle, la simple idée de pouvoir commettre un faux pas la fit rougir jusqu'aux oreilles, et par réflexe elle se prit à renifler discrètement, de peur que son nez ne se mette à saigner.

Mais finalement, elle rassembla ses esprits, et tout en passant l'anneau autour du doigt du Comte, déclara sobrement :


- Oui, je le veux.
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Rozenn.
Boulette, d'un ravissement extrême après avoir entendu que la princesse acceptait bel et bien d'épouser son Konde, se mit à se dandiner le popotin tout en remuant le bout de son nez de gauche à droite -oui c'est possible, même si on est pas Ma Sorcière Bien Aimée !-. Mais fallait se reprendre et se remettre dans la cérémonie, pas qu'elle doutait que Dédain allait lui aussi répondre par l'affirmative, parce qu'elle savait qu'ils s'aimaient pas encore et donc qu'ils avaient pas beaucoup d'intérêt à changer d'avis maintenant, mais fallait quand même pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Au cas z'où ! Elle accorda un grand sourire à Madeleine, accompagné d'un pouce en l'air discret genre "GG Grosse !". Enfin grosse... C'est juste pour l'expression, parce que la princesse est pas grosse. On peut même dire qu'à eux deux, Dédain et Madeleine n'atteignent peut être même pas le poids total de La Basque ! Pour sur qu'il faudrait encore rajouter Lucie dans la balance pour espérer l'équilibrer -et encore...-. Donc ! Ceci fait, elle se tourna légèrement vers Dédain, l'air on ne peut plus grave cette fois, histoire d'être bien adaptée à la morne face marbrée de son Konde. Autant vous dire que ça ressemble pas à grand chose : paupières à moitié fermées, lèvres bien droites, pommettes tombantes, pas une ride sur le front et nez même pas retroussé. Diantre ! Comment faisait-il pour tenir une gueule pareille toute la journée sans jamais en changer ? Pour sur qu'elle serait pas foutue de tenir plus de 2 minutes, alors dépêchons nous de retirer les marrons du feu -même si Dédain les préfère certainement brûlés-.

-Frère Dédain Deswaard de Noldor, j'vais d'voir vous poser les mêmes questions qu'à Soeur Mad'leine. Comme pour elle, y'a pas d'réponse toute faite et la seule chose c'est d'passer l'alliance à l'annulaire d'vot' fiancée si vous acceptez. Barbazan est là pour s'assurer qu'vous faites tout ça d'vot' plein gré.

-Frère Dédain, est-ce que z'acceptez d'prend' Madeleine de Firenze pour épouse ? Est-ce que v'promettez d'la chérir et d'vivre avec elle dans l'Amour ? Est-ce que v'voulez que c'qui peut s'apparenter au bonheur dans vot' cas dépende maint'nant aussi du sien ? Puis plus bas, une petite phrase que seuls les futurs époux pouvaient entendre : Notez que j'vous f'rai manger une tarte au citron entière si jamais v'vous défilez ! Et bien cuite la tarte, pas brûlée.

Ceci, pour le commun des mortels, ne représente pas du tout une menace. On peut même dire que c'est un merveilleux cadeau -bon sauf pour ceux qu'aiment pas le citron-. Mais pour Dédain, rien que le fait de s'imaginer en train de bouffer une tarte, ça devait être en train de le traumatiser intérieurement. Si elle avait voulu le tuer sur place elle aurait pu ajouter "je vous force à vous asseoir sur un coussin pour manger une tarte au citron en entier". Maiiiis, elle avait encore besoin du fiancé, alors c'était pas le moment de le faire flancher. N'empêche qu'elle a vraiment pas réussi à tenir sa tronche de déprimée, parce que cette petite phrase chuchotée avait été ponctuée par un grand sourire, une peu comme si elle voulait dire "j'déconne" et en même temps "t'avises même pas de faire passer Madeleine pour une tarte -haha- devant tout le monde".
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RC.
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