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[DUCHE] Salle des Doléances

Sagaben
Les réactions diverses pleuvaient. L'affaire mettait en émoi. Sagaben écoutait. Sagaben approuvait. Sagaben désapprouvait. Sagaben hésitait...

Le gouverneur avait eu son attention aiguisée par le discours de Walan. Il s'était redressé pour écouter Numalane. Les missives également pleuvaient. Des réactions de Nakuneuil, de Strakastre, de Wulfen et... de Libertad...

Pendant ce temps un page vint lui souffler quelques mots à l'oreille. Il hocha la tête pour marquer son approbation et le page repartit aussi discrètement qu'il était venu. Le chef de la garde ducal présent dans la salle était sur le qui-vive.

Sagaben était plongé dans le silence. Il fallait bien sûr agir. Il fallait ménager les proches, plongés dans la tristesse et qui pouvaient éprouver de la colère. Il fallait également réprimer les abus. L'Ost n'est pas chose qu'on juge sans conséquence. L'honneur du Dauphiné et de ses représentants n'est pas chose à bafouer. Un étrange mélange de sentiments était à l'oeuvre. Certains l'émouvaient, d'autres l'enrageaient. Certains l'attendrissaient, d'autres l'indignaient.

Sagaben était appuyé sur son coude au début de son intervention. D'aucuns penseraient sans doute à une marque de désintérêt. Ils auraient sans doute tord. Le gouverneur était accablé.

Il tendit les missives à un page.


Toutes ces missives recevront réponse.

Bien qu'il avait franchement envie de répondre à certains d'abord, il n'en oublia pas moins les convenances et voulu s'adresser à Numalane. C'était, de plus, la mère d'une des victimes.

Madame...

Il regardait la duchesse tout en se redressant. Il s'adressait à elle d'une voix douce.

Permettez-moi, tout d'abord, de vous présenter tous mes souhaits de rétablissement pour Rufuzz et Selene, ainsi que l'enfant qu'elle porte. Je comprends tout à fait, du moins je le pense, la douleur qu'une mère peut ressentir. Nos médecins devraient partir bientôt pour Montélimar. Je me rendrai moi même à leur chevet comme je l'ai déjà dit. Une fois cette scéance terminée. Aristote, je l'espère, entendra nos prières.

Sagaben se leva.

Madame, vous ne persevez pas de sincérité dans nos propos? Pensez-vous réellement que ce soit le cas? Pensez-vous réellement que cet incident ne soit traité que comme un dossier administratif par le Conseil ducal? Le Conseil est meutri par cette affaire, tout comme il est meurtri par les blessures reçues par nos soldats lors de la tentative d'incursion d'une armée étrangère. Est-ce comparable? Sans doute pas totalement. Mais comme l'ont dit plusieurs personnes, nos soldats ne peuvent être tenus pour responsable de ce qui s'est passé. Leur honneur ne peut être souillé.

Oh! Je sais bien! D'aucuns diront que ça n'a pas sa place ici, d'autres diront que ce n'est pas ce qu'ils veulent entendre. Mais il y a-t-il vraiment quelque chose qu'ils désirent entendre?

Sagaben s'arrêta un instant.

Si je donne des explications techniques et juridiques sur ce qui s'est passé, certains me trouveront froid. Si je m'attarde sur mes regrets et mes sentiments, on réclamera des explications.
Je pense que des explications, le capitaine en a données. Les a données. Messire Walan a expliqué ce qui s'était passé? Ca ne satisfait pas? C'est pourtant ce qu'il s'est passé. Des excuses, ils les a faites. Je les répète?


Sagaben parla d'une voix plus forte et solennelle.

Le duché et ses représentants présentent ses plus sincères excuses pour ce qu'il s'est passé.

Sagaben laissa passer un instant avant de reprendre. Il s'adressa à l'assemblée entière.

Il me semble que vous cherchez des coupables. Oh! Un coupable! ...
Rassurez-vous, si je puis dire, notre attention est retenue. Nous avons déjà examiné l'affaire. Nous prendrons nos responsabilités. Si vous êtes ici pour cela, je pense que vous nous considérez mal.


Sa voix prit de l'intensité.

Ce que je n'accepterai jamais! C'est que l'honneur du Dauphiné soit mis en cause! Les gens qui l'accusent, les gens qui exigent... Ah!

Il se retourna vers Phelim qui tenait encore la missive dans ses mains. Il le dévisagea, l'ancien procureur...

Messire... vous exigez ce que les plus Grands du Royaumes n'ont fait que demandé...

Il détourna son regard qui se posa sur Numalane. Il reprit, d'une voix plus douce.

Madame, soyez assurée, encore une fois, que nous vous soutenons dans cette épreuve. Soyez également assurée que nous prendrons nos responsabilités. Des réponses seront données aux questions qui nous ont été posées. Tout ce qui a été demandé, en respect de l'honneur Dauphinois, trouvera écho en son Conseil.

Enfin... je ne puis que vous dire, et, l'ancienne gouverneur que vous êtes comprendra sûrement, que je ne puis juger, décider... sans réflexion. Je me doute et je comprends que vous attendez des gestes forts, que vous demandez justice. Je vous demande donc de comprendre qu'elle doit prendre le temps de se mettre en oeuvre.

Sagaben s'attarda un instant devant la duchesse. Il se doutait bien que ce n'étaient que des mots. Il alla se rasseoir sur son siège, tout en espérant qu'il pourrait bientôt répondre aux missives, prendre des nouvelles...
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Phelim
Il écarquilla légèrement les yeux en s'apercevant de la présence de Numalane mais se concentra rapidement sur les paroles de Sagaben.

Il fronça les sourcils et croisa les bras, résigné. Les apparences, encore et toujours, ne pas dire le mot "exigence" alors que dans bien de sous entendu, on l'y retrouvait. Le conseil semblait être prêt à se raccrocher à n'importe quoi pour trouver une raison à ne pas satisfaire la confrérie, la première touchée pourtant par la perte de deux de ses compagnons.
Cela s'annonçait mal, il lui faudrait choisir ses mots avec soin...


Le caïte a parlé comme il convenait de faire, Sélène ou Calembraine ne se seraient pas exprimées avec moins de fougue, soyez en certains !

Votre conseil s'endort facilement sur sa pile de dossier si on ne le secoue pas.


Il marqua une pause, il ne savait pas vraiment quoi ajouter... quand le conseil ducal et de guerre s'entêtaient, à moins de leur piquer les fesses plus rien ne les faisaient aller de l'avant.

Et puis quoi? D'abord votre première réponse évasive Sagaben cherchant à nous embrouiller puis la réponse du capitaine parlant d'un passé tendancieux de Libertad qui n'existe pas et continuant à faire un rapprochement avec des Lucioles.
Vous n'avez cessé de nous insulter sous cape au point que cela en indigne beaucoup et vous n'aimez pas la réplique?

Cela ne change rien dans le fond, je pense que les proches de Sélène et de Calembraine souhaitent également que le Lyonnais-Dauphiné reconnaisse la confrérie Libertad distincte de celle des Lucioles afin que nous ne soyons plus harcelés par des troupes militaires.... si vous ne voulez pas le faire pour le caïte, faites le au moins pour Sélène, Calembraine, pour Fablitos ou encore pour moi.... car j'ose espérer que cela vous affligerez un tant soit peu s'il nous arrivait malheur et que vous ne souhaitez point cela....


Sur le coup il fixa ouvertement le visage des membres du conseil.
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Numalane
Son accés de colère était en train de passer et sa lucidité revenait. Peut être était ce ce lieu ou alors ce qu'elle avait vu dans les yeux du Gouverneur. Elle sentait les tensions de toute part, les critiques et les règlements de compte et elle ne voulait rien avoir à faire avec çà. Pour sa part elle était venue avec des questions et elle avait obtenu des réponses. Elle ferma les yeux un instant, pensant aux deux femmes qui avaient leur place dans son coeur, très loin des Libertad et des couleurs politiques. C'était une mère et une amie qui s'était présentée devant les dirigeants du duché qui l'avait vu naitre, dont elle avait commandé l'Ost et qu'elle avait gouverné. Elle savait très bien ce que Sagaben et Walan devaient ressentir.

Gouverneur, je vous remercie d'envoyer les médicastres à Montélimar. Je pense tout de suite à Altéa qui saurait surement quoi faire mais je ne sais pas où elle se trouve. Peut être que Frey...

Elle sentait qu'elle était sur le point de craquer. La colère l'avait portée mais l'inquiétude la rongeait. Elle secoua la tête pour reprendre ses esprits. Encore quelques instants avant de partir aux chevets des blessées.

Je ne pense aucunement que vous prenez cette affaire à la légère, l'auriez vous fait que les réactions multiples vous auraient rappelé à l'ordre d'elles mêmes. J'ai cru voir de la nonchalance dans vos propos de tout à l'heure. Peut être me suis-je trompée. Vos propos présents me le font croire en effet. Messire Phelim et Mange-rat, quelles que soient leurs méthodes rappellent un fait qui est malheureux. Dans tous les royaumes l'amalgame est fait entre les Lucioles et Libertad. Pour peu qu'on se penche un peu sur la chose, on voit bien que cela n'a rien avoir. Ruff' et Sélène ont choisi une voie difficile et dangereuse mais la seule que leur coeur pur pouvait suivre. J'espère que vous avez fait le necessaire pour que cette liste soit épurée. Moi qui connait un peu les Libertad, pas tous leurs membres mais quelques uns, je me porte garant pour eux lorsqu'ils foulent le sol dauphinois en quête de repos en famille ou entre amis. J'aimerais pouvoir avoir l'esprit tranquille lorsque ma belle-fille vient nous voir et ne pas croindre qu'un représentant de l'ordre un peu trop fougueux lance une horde à ses trousses.

A chaque visite de sa famille et de leurs amis, elle perdaient la quiétude d'esprit. Pourtant cette terre les avaient vu vivre pendant de longs mois. Calembredaine avait été officier de police à Valence et Sélène... il n'était plus la peine de lister tout ce qu'elle avait fait pour le duché. Elle soupira, se sentant un peu étourdie à présent. Elle croisa le regard de Walan et essaya de se mettre à sa place. Pas facile...

Capitaine. Si je me souviens bien, il y a de cela fort longtemps, je vous ai décoré pour votre bravoure. Aujourd'hui c'est vous qui êtes Capitaine, alors vous savez qu'il n'est pas une seconde question d'incriminer vos hommes. Quelle que soit la faute, c'est le chef qui assume. J'ai suffisament recherché des brigands en tapant sur de pauvres erres, dont une gravide elle aussi et présenté mes excuses en indemnisant les victimes pour savoir qu'il est difficile de maintenir la sécurité, en étant loin de ses amis et de sa maison, la plus part du temps et sans commettre d'impair. De même qu'au Gouverneur je vous demande de faire passer le message auprès de vos troupes pour qu'au delà des Libertadiens, on tente de reconnaitre les hommes et les femmes, dauphinois d'adoptions et qui ne veulent que prendre du repos.

Du repos... Elle se sentait épuisée. Elle revenait de Normandie où elle avait été diligeantée pour négocier une paix avec la Bretagne. On lui avait appris le drame sur la route et elle avait chevauché sans relache. Elle saisit le bras du capitaine de la garde de Clérieu et s'appuya contre lui. Elle voulait retrouver son époux qui l'avait laissé pour rechercher sa fille. Il était temps d'y aller.

Je suis venue avec des questions, j'ai eu des réponses. Il nous reste à tous à agir maintenant...

Elle espérait que ses propos seraient écoutés et non noyés dans la masse des critiques pas forcement objectives qu'elle avait entendu. Il lui restait aussi un époux en rage à calmer... Pas évident çà.
Sagaben
Sagaben écouta l’intervention de Phelim puis celle, plus sage, de Numalane. Celle-ci semblait, si ce n’est appaisée, en tout cas tempérée. Il ne pouvait l’avouer mais cela le rassurait.

Madame, je ne puis que saluer votre tempérance. Je puis vous assurer que un éclaircissement sera fait autour de Libertad.

Sagaben tourna la tête en direction de Phelim.

Phelim. Certains de tes propos furent à la limite de l’acceptable.

Le gouverneur marqua un temps d’arrêt pour peser ses mots.

Je ne demande qu’à disculper toute personne innocente. Ne voulant remplacer la justice et ne pouvant préjuger de nos services, je vous propose de m’envoyer requête au Palais Pierre-Scize, motivant votre demande et soignant, je le souhaite, la manière dont vous vous adresserez au Conseil.

Sagaben jetta un coup d’œil à son Conseil, s’attardant sur Walan. Il se retourna enfin sur Numalane. Il se leva et s’avança vers elle. D’un visage appaisé,

Permettez-moi de vous racompagner.
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Phelim
Les paroles de Numalane furent apaisantes et arrivèrent juste à temps, car il avait commencé à envisager sérieusement de faire manger son siège à tout le conseil, sauf peut-être à Donlope et à Aribe qui avaient voulu se montrer conciliants... Après tout, il était comme il était, caractère sulfureux et démarrant au quart de tour.

Il redevint maître de lui même, décroisa les bras et écouta la réponse du gouverneur ... ce qu'il annonça lui convint dans l'ensemble bien que .... le regard ombrageux, il dit :


Mes propos seront acceptables lorsque les vôtres le seront, comme dit précédemment.

Il se leva.

Cependant, je vous adresserai la requête que vous souhaitait en soignant le ton employé, puisque la forme semble faire obstacle au bon fondement de nos demandes. En contre-partie, votre réponse devra respecter les même conditions.

Il engloba rapidement du regard le conseil ducal piètrement représenté alors que le gouverneur leur avait demandé à tous de venir.

Je remercie du moins les élus qui ont fait l'effort de se déplacer et de m'écouter.

Il se tourna vers Numalane et ajouta dans un murmure.

Je vous suis éternellement reconnaissant pour vos paroles, vous avez admis des choses que personne n'avait eu idée de penser jusqu'à maintenant ....

Il s'inclina devant elle puis reporta une dernière fois son attention sur le conseil.


Chez béa .... c'est là-bas que vous la trouverez ....

Bien je vous laisse .... encore beaucoup de trajet à faire .... bonne fin de journée.


En sortant, le froid le saisit et lui fit mal aux poumons et au coeur. La lueur du crépuscule ne lui permettrait pas un trajet à cheval jusqu'à Montélimar... aussi choisit-il de dormir cette nuit dans sa propriété poussiéreuse, puisque inhabitée depuis quelques temps, à Lyon.
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Numalane
La tempérance. Elle aimait ce mot. Elle avait souvent du mal à être dans cette humeur mais parfois à force de persévérance elle arrivait à temperer son caractère volcanique assez... entier. Le moment avait été le bienvenue en tout cas. Elle écouta l'échange en acceptant le bras du Gouverneur avec un signe de tête de remerciement.

Je vous remercie pour les Libertads, Messire d'Amilly.

Le capitaine de la garde se tint deux pas en retrait, vigilant comme à son habitude. Son époux savait à qui confier ses proches. Elle avait hâte de le retrouver et de savoir comment se portait leurs proches. Elle était d'accord avec les derniers propos de Phelim. La violence engendrait la violence, qu'elle soit physique ou verbale et on se portait souvent plus préjudice lorsqu'on restait dans cette humeur. Plus facile d'avoir un échange productif lorsqu'on discutait calmement, avec une oreille attentive. Elle sourit au conseiller ducal, touchée par sa reconnaissance et encore plus par le renseignement qu'il lui donna. Elle savait où aller maintenant.

Merci, Messire Phelim. Nous nous retrouverons surement là bas.

Elle sortit de la salle des doléances au bras du Gouverneur qu'elle quitta un peu plus loin, le remerciant une nouvelle fois et partit avec le capitaine à la recherche de son époux.
Strakastre
Citation:
Au Conseil Ducal du Lyonnais-Dauphiné,

    Suite à des propos diffamatoires de Messire Walan concernant l'Ost Royal, prononcées au sein des instances ducales, visant à affirmer que l'Ost Royal de France, dépendant de la Connétablie de France, s'ingère dans les affaires des Compagnies d'Ordonnance du Lyonnais-Dauphiné, au point de les prendre pour ses subordonnés, et considère ledit duché comme Domaine Royal, la Connétablie de France que je représente sollicite auprès du même Conseil Ducal une demande d'explications officielles concernant les propos sus-visés.

    Dans l'attente, la Connétablie de France suspend la participation du Lyonnais-Dauphiné à l'appel du Roy de France, considérant que les propos tenus par le Capitaine du Lyonnais-Dauphiné sont insultants et diffamatoires, et donc incompatibles avec une collaboration franche et sans ambiguité entre nos institutions, sans éclaircissements officiels du Conseil Ducal, confirmant ou infirmant cette position.

    Jusqu'à résolution de cet incident, toute armée lyonnaise-dauphinoise répondant à la levée de Ban le fera à ses propres frais.

    En tant que Connétable de France, et surtout Lyonnais-Dauphinois de naissance, je ne peux tolérer que l'Ost Royal de France soit insulté de la sorte, afin de le faire passer pour le bouc émissaire des problèmes internes des C.O.L.D., qui me semblent être bien ailleurs que dans les prétendues interférences générées par nos officiers et observateurs royaux.


de Charles de Savigny-Sur-Orge, dict 'Strakastre', Connétable de France,
le dix-neuvième d'avril 1456
Samarel
le vieux soldat avait fait recopier le message du conseil ducal une brigade de coursiers l'attendait alors qu'il aposait le seau du gouverneur sur chaque documents. il en remit un exemplaire à chacun avec une destination dans chaque comté ou duché.

faites diligence et rendez compte de votre mission.

Citation:
A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Constatant que la Connétablie de France a, abusant du droit de regard qui lui était gracieusement accordé au sein du Conseil Ducal du Lyonnais-Dauphiné, décidé unilatéralement et par des accusations oiseuses de refuser la participation de l'Ost Lyonnais Dauphinois à la levée du ban royal et divulgué volontairement des informations n'ayant pas à l'être, le Conseil Ducal du Lyonnais Dauphiné annonce que, quoique pense la Connétablie de France :

- il entend que ses débats restent indépendant de toute influence extérieure, y compris royale, et que leur teneur n'a pas à être rendue publique par qui que ce soit.

-il entend que la gestion des Compagnies d'Ordonnance du Lyonnais Dauphiné, quelle que soit l'opinion que l'on puisse en avoir, reste exclusivement du ressort du Duché.

- quelque soit l'avis de la Connétablie sur la question et que celle-ci paye ou non les soldes de forces dauphinoises, le Lyonnais Dauphiné fera son devoir et ira défendre le Roy et qu'il faudra le relever expressément de ses devoirs pour l'en empêcher, car il est un allié fidèle de la Couronne et pas un mercenaire.


Faict par le Conseil Ducal du Lyonnais Dauphiné au Castel de Pierre-Scize le vingtième jour du quatrième mois de l'an de grasce mil quatre cent cinquante six.



le viel écossais sortit avec toute la brigade et les regarda monter à cheval. il les regarda chevaucher tous dans des directions differentes jusqu'à ce que tous aient disparus.
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papa de richard
Strakastre
Citation:
Au Conseil Ducal du Lyonnais-Dauphiné,

    Je prend acte de la réponse officielle du Conseil Ducal du Lyonnais-Dauphiné, considérant la demande d'explications des accusations d'ingérence et de subordination des C.O.L.D. visant l'Ost Royal comme abus de, je cite, 'du droit de regard qui lui était gracieusement accordé au sein du Conseil Ducal' et 'd'accusations oiseuses'.

    De ce fait, le Conseil Ducal considère donc les propos du Capitaine du Lyonnais-Dauphiné comme représentatifs de la philosophie actuelle du Conseil Ducal vis à vis de l'Ost Royal.

    Après de nombreuses discussions menées avec des représentants officiels du Conseil de Guerre des C.O.L.D., la Connétablie de France considère que la participation des forces militaires issues du Lyonnais-Dauphiné répondant à l'appel du Ban ne peut être raisonnablement remise en cause, et retire par le fait ses précédents propos concernant la suspension de la participation du Lyonnais-Dauphiné, en présentant ses excuses aux soldats qui se sont investis pour la défense des intérêts du Roy de France.
    Qu'ils soient remerciés dès à présent à la hauteur de leur engagement vis à vis de leur duché, comme vis à vis de la Couronne de France.

    Il est également rappelé que le statut d'Observateur Royal concernant Messire Fablitos, justifiant certes de ses services auprès de la Connétablie de France, ne le dispense pas de répondre aux demandes de la Justice du Duché du Lyonnais-Dauphiné, qu'elle soit civile et/ou militaire.

    Cependant, la position adoptée par le Conseil Ducal, considérant que le Connétable de France a abusé des accès accordés à une section restreinte du même Conseil, alors que c'est l'Ost Royal qui a été visé par des propos discriminatoires, ne peut dès lors instaurer un climat de confiance mutuelle suffisante, sclérosé par une défiance inutile vis à vis de conflits improbables entre intérêts ducaux et royaux.

    Par conséquent, la Connétablie de France suspend toute fonction au sein de l'Ost Royal de France à tout membre actif des C.O.L.D., afin de dissiper ces craintes infondées d'ingérence dudit Ost Royal.
    Toutefois, je reste disponible pour tout débat visant à rétablir des liens de bonne intelligence et utiles pour les deux parties, dans le respect des structures et hiérarchies de chacune.

par Charles de Savigny-Sur-Orge, Connétable de France,
le vingt-et-unième d'avril 1456,
Walan
A l'image de son collègue et confrère Samarel, Walan avait prit la plume et avait fait porter un message dans les différents lieux où il était destiné.
Citation:
A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Moi, Walan, Seigneur de Meyrieu, Capitaine de l'Ost Lyonnais Dauphinois, annonce, en mon nom et en mon nom seulement :

- que si le Conseil Ducal du Lyonnais Dauphiné n'a, dans son unanimité, pas apprécié que soit révélée la teneur de certains de ses débats qui étaient encore loin de leur terme, il est vrai que j'ai eu en son sein des paroles qui ont pu paraître insultantes et diffamatoires à l'encontre de l'Ost Royal.

- que ces paroles étaient prononcées sous le coup d'une certaine irritation, peu dépendante des faits reprochés, qui m'a fait m'exprimer avec d'autant plus d'emphase et sans retenue que je me croyais en privé.

- qu'en conséquence, je prie les personnes qui ont pu se sentir insultées par mes paroles de bien vouloir accepter mes excuses,

- que je réaffirme la participation des forces Lyonnais Dauphinoises à la levée du ban royal et que le Conseil de Guerre comme moi-même veillerons à ce qu'elles servent les intérêts du Royaume,

- que je réaffirme également ma volonté de clarifier, dans le Corpus des Compagnies d'Ordonnance du Lyonnais Dauphiné, la position des soldats étant également membres de l'Ost Royal, afin de régler ce point débattu de manière récurrente depuis plus d'un an au sein des instances militaires dauphinoises et de manière à éviter toute nouvelle tension de ce genre à l'avenir.


Faict au castel de Meyrieu le vingt et unième jour du quatrième mois de l'an de grasce mil quatre cent cinquante six.
Walan de Meyrieu, Capitaine de l'Ost du Lyonnais Dauphiné.

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---fromFRChouette_AAP
La famine sévit à l'abbaye de Tastevin !

Suite à une missive du Primat de France Otto Bismarck, aussitôt mise en oeuvre par le Comte d'Artois Lysandre, le blocus total de l'abbaye de Tastevin fait des ravages.
L'accès au monastère est strictement interdit, bloqué par une armée du nom de "Légion vengeresse" dirigée par Isouel. Celui-ci promet de "faire couler le sang sur tout ce qui ressemble à un moine".
En ce dimanche 11 du mois de mai MCDLVI, l'un des moines qui vivait à l'abbaye est mort dans l'ignorance la plus totale.
Les tenants et les aboutissants de cette triste affaire sera jugée devant le Tout Puissant.
Affamer les serviteurs de Dieu est l'un des pires pêchés qu'il puisse être commis en ce bas monde.
La terre, sauvée par les moines, est aujourd'hui souillée par les tyrans du pouvoir.
La perte de la guerre, des mines et de la crédibilité des ses dirigeants les amèneraient-ils à tenter une main-mise sur l'abbaye ?
De quel droit ? Au nom de quelle vertu ? Et dans quel but ?

Le Chouette AAP.
Guidel
Le vieux sergent d'armes, Tom qui gérait l'intendance de la Seigneurie de Mont-Dauphin en l'absence de Guidel, arriva avec une missive en provenance de son seigneur, Guidel après avoir correspondu avec lui depuis la Bretagne.

Citation:

A Argael de Saint-Giraud, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à son conseil ducal.

Votre Grasce, mon ami,

Je viens d'apprendre par l'intermédiaire de mon sergent d'armes et intendant que les bergers de Mont-Dauphin n'ont plus la possibilité d'acheter leurs bêtes sur le marché ducal, car le duché n'a pas d'animaux à fournir...

Le bailli fait-il bien son travail? Est-ce que ce blocage des ventes de bêtes a été délibérément décidé par le conseil? Dois-je suggérer à mes paysans de changer d'exploitation?

J'attends de vos nouvelles au plus vite, en espérant que la famine ne s'installe pas en mes terres durant mon absence pour le service de Sa Majesté et pour la gloire du Lyonnais-Dauphiné que j'affectionne tant. Ma suzeraine risque de trouver fâcheux que la désolation s'installe dans les terres qu'elle m'a confiées, je vous prierais donc d'agir vite et efficacement.

En vous remerciant d'avance,
Bien à vous.

Faict à Fougères le dix-septième jour du mois de mai de l'an mil quatre cent cinquante-six.

Guidel, Seigneur de Mont-Dauphin, vassal de la Vicomtesse de Guillestre.

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Julienurs
Argael était venu voir Julienurs plus tot , et lui apporta une missive avec un air inquiet.
Julienurs lu le mot de Guidel a propos des ruptures sur les élevages, et ne tarda pas a lui répondre.

Citation:

A Guidel,

Je suis désolée que vous ayez eu à faire a une rupture en moutons cet après midi. En réalité je reviens de ma tournée et je viens de faire naitre une vingtaine de moutons et une vingtaine de cochons pour pallier a cette pénurie.
Le duché ne bloque pas les élevages d'animaux , bien au contraire. En ce cas nous l'aurions annoncé. J'ai fait naitre hier le même nombre d'animaux que les autres jours, mais il faut croire que les gens ont décidé d'en acheter beaucoup plus aujourd'hui que d'habitude. Je vous prie de m'excuser pour cette petite erreur qui je l'espère sera sans conséquence...
Si vous voulez vérifier que le bailli fait bien son travail il vous suffit de vous rendre au chateau de lyon dans le bureau du bailli. Vous y trouverez un compte rendu tous les jours.


[HRP : Avec le bug des mairies hier soir, les maires n'avaient plus accès a leurs mairies et donc ne pouvaient plus fournir le blé et le mais nécéssaire à l'élevage. J'ai fait donc naitre mes animaux en fonction des reserves que nous avions, tous les rapoprts sont dans le bureau du bailli au chateau de Lyon 40 moutons et 35 cochons c'est normalement entièrement suffisant pour la journée mais bon apparemment le samedi c'est une journée spéciale!!]

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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Samarel
Samarel entra et se fit annoncer. puis il s'approcha face à argael

votre grace, j'aimerai une sérieuse explication quand aux propos infamants que vous prononcez à mon encontre. vous m'accusez d'incurie.

que signifie pour vous les propos "en l'absence injustifiée du porte parole" ? j'aimerais que vous m'indiquiez quand j'ai été absent et quand il m'est arrivé de ne pas faire mon travail.

j'estime que vous outrepassez votre fonction en accusant à la légère les membres de votre gouvernement. Que vous soyez pressé de faire passer une loi qui vous tiens à coeur, soit ! cette loi, vous y avez apposé votre sceau aujourd'hui meme. vous vous permettez d'envoyez des messagers en meme temps que moi qui sont arrivés parfois avant, parfois après, dans les villes du lyonnais dauphiné.

que signifie cette mascarade ?

si vous n'estes pas satisfait de mon travail, je vous présente ma démission. libre à vous de l'accepter, ou de la refuser et de me présenter vos excuses.

N'allez surtout pas croire que parce que j'ai voté contre cette loi qui vise à faire baisser le revenu des habitants du lyonnais dauphiné, j'aurais refusé de la publier. je respecte ma fonction comme toutes les institutions de notre duché. je suis consterné aujourd'hui par ces manoeuvres politiciennes.

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papa de richard
~draguione~
Draguione eu vent de se qui se passait dans le Lyonnais Dauphiné... Elle prit un Velin ou elle griffona quelques Doléances au Duc et son conseil...



Citation:
A Argael de Saint-Giraud, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à son conseil ducal.

Bonsoir!


Par la présente, je me permet quelques réflexions par rapport aux nouveauté annoncé par vous même me semble t-il ...Je ne peux être présente devant vous pour poser les questions et attendre sagement les réponses car il se trouve que je suis entrain de me battre pour mon duché que je pensais juste...

Pourquoi avoir changé la grille des salaires? ainsi que la grille des prix ...en effet nous sans doute le même pouvoir d'achat quoi que je gagnerai 2 écus de moin sur une production de farine..ce qui n'est pas provocatrice de ruine mais bon ...certain ne le voit pas du même oeil que moi donc je le cite!

Ensuite pourquoi avec baissé le salaire de deux écus aussi pour ceux qui ont 19 de caractéristiques alors que pour les 0 de caractéristique n'ont été baissé que d'un écus? Vous auriez très bien pu baisser a équivalence et ne baisser que d'un écus pour le pallier a 19 de caractérisques, non ???

Pour les bêtes...pauvres bêtes d'ailleur...combien m'ont porté la mauvaise nouvelle de voir leur moutons, cochons et vaches mourrir au bout de deux jours? rendez vous compte ? deux jours! les éleveurs n'ont même pas eu le temps de tondre, ou traire ou abbatre alors qu'un matin pas comme un autre ils retrouvent leur élévage prêt pour l'écarissage??? La il serait bien de vous expliquer je pense car pour les vaches par exemple...un seau a 45 écus plus les bêtes qui vont mourrir deux jours après je pense que l'éleveur court a la catastrophe là non ?

Donc voilà j'aimerais bien avoir des réponses clair et si possible sans belles paroles a endormir le monde car je me bats sous les couleurs de mon duché,qui comme je le disais plus haut, me semblais juste...

A bon entendeur,

Draguione de Lusignan Massilia

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