[DUCHE] Salle des Doléances

Elorane

Elorane était sur le point de sortir, quand une habitante de Valence entra, elle l écouta avec attention, elle savait combien la situation de Valence devait être dure pour ces habitants, mais elle ne doutait point que le sergent fasse son travail correctement

Dame il vous faut faire confiance au sergent de votre ville, il peut faire des dossiers contre toutes les personnes en infraction, du moment que la médiation a échouée, mais il faut qu'il y ait médiation, si non la personne peut se retourner contre lui pour abus de pouvoir, et cela sera encore pire d'avoir un sergent trainer devant les tribunaux, vous etes pas sans savoir qu un lieutenant ou sergent doit avoir un casier judiciaire vierge.
Que votre maire passe des annonces en mairie qu il écrive dans son courrier de la semaine qu'il fasse a tout prix respecter la grille pour le bien de Valence, beaucoup d'habitants vont être découragés, la situation n'est pas facile pour vous tous, mais il faut vous montrer unis.
Je vous promet de venir a Valence des que l 'état d alerte sera levée, vous soutenir vous et vos habitants, je pourrais me rendre compte de vos difficultés et agir en conséquence.

Quand elle vit entrer à nouveau, Invictus , elle fut tentée d'appeler à nouveau les gardes mais il commença son monologue. Elle soupira, et voila qu il revenait encore sur de vieilles histoires, il avait une dent contre le lieutenant de vienne, et cela tout le monde le savait, il l 'avait bien des fois poussé à bout.

Messire Invictus, tous le monde sait comment vous vous amusez à pousser les gens à bout et moi la première, vous ne parlez pas du contexte, je doute qu il soit arrivé devant vous et vous ai dit" va te faire voir ", puis vous vous êtes adressé au Gouverneur, pas à un lieutenant et il était encore votre égal. Cette affaire est classé, Messire Kederick qui était procureur l'a classée après avoir discuter avec son adjoint. On vous a tous dit conseil que ces affaires étaient classées,arrêtez d en faire une histoire personnelle.
Le procureur a le droit de classer des affaires, si cela peut vous rassurer même des plaintes contre vous ont été classées par lui... maintenant que vous vous êtes donné en spectacle retournez travailler...

Cette fois elle quitta la salle pour de bon, le duché etait en alerte et elle avait encore plein de chose à regler avant que la nuit ne tombe.
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Dameisabeau

Isa avait écouté dubitative, que la gouverneur en eut terminé.
En elle même, elle se disait :
Oui, elle ne se rend pas compte du nombre d’infractions qu’il y a sur le marché et repensait encore à ses pains qu’elle avait vendu à bas prix pour que les vagabonds puissent manger à leur faim et qu’un vil spéculateur avait racheté et revendu le lendemain à 11 écus, et ceci n’était qu’un exemple parmi tant d’autres.

La maréchaussée avait peu de moyens financiers pour faire face à tous ces abus et recueillir les preuves suffisantes.
Beaucoup trop de travail.

Elle en était là de ses réflexions quand elle vit arriver son petit commis qui, il faut l’avouer, lui rendait bien des services.
Il n’avait pas son pareil pour la retrouver où qu’elle soit et lui transmettre toutes les nouvelles dans l’heure.

Elle déplia à la hâte le parchemin qu’il lui tendit et grimaça à sa lecture.
Dansant d’un pied sur l’autre, passablement contrariée, elle attendit que la gouverneur en eût terminé avec Invictus, et bien décidée à faire entendre sa voix, elle l'apostropha de nouveau..

Ma dame, pardon d’insister de nouveau mais des nouvelles fort affligeantes de la mairie viennent de me parvenir.
Jusqu’ici nous avions en la personne du sieur Microbas qui n’est certes pas lieutenant assermenté mais nous avions au moins une police qui oeuvrait comme elle pouvait, et avec beaucoup de dévouement au contrôle des prix, et au grand soulagement des honnêtes gens.

Ors, je viens d’apprendre que dame Espoire lui a intimé l’ordre de ne plus agir pour la ville.
Alors là, sauf votre respect, dame, au nom du maire de son conseil , de ses habitants et en ma qualité de porte parole , je m’insurge et je vous demande :
Que faisons nous à présent ?
Qu’elle est la position du duché face à nos difficultés ?
Pardon Ma Dame, mais non seulement nous nous sentons terriblement abandonnés par celui ci, mais les rumeurs commencent à circuler dans notre ville.

Le duché aurait t’il un intérêt à ce que Valence ne se relève pas de ce triste coup du sort ?

Je ne fais bien sur, au nom de la mairie que vous rapporter les pensées qui se propagent parmi le peuple de Valence.
Bien sur, dame Espoir a fait déposer une affiche de recrutement pour la prévôté, mais si je ne m’abuse il faut bien trois mois pour former un lieutenant non ?
Et en attendant que deviendra Valence ?

Elle avait parlé très vite, s’était un peu enflammée dans le ton , avait le cœur qui battait devant tant d’audace, mais sa ville était en danger et elle se sentait prête à battre des montagnes pour contribuer à la faire revivre.
Elle leva les yeux vers la gouverneur cherchant dans les siens une réponse rassurante.
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Invictus

Invictus faillit ricaner aux propos de la gouverneur. Par ses propos, elle confirmait bien le tournant pris par les derniers dirigeants du duché. Visiblement, elle semblait gênée par le débat soulevé, et tourna les talons. Mais c'était sans compter sur la courageuse dame Isa. En bonne Valentinoise, elle soulevait de nouvelles questions fort pertinentes.

Invictus ne put se retenir d'applaudir à cette intervention :

Dame Isa, bravo !
Z' avez fort bien parlé. En tant qu' Valentinois, j'applaudis !
Maintenant, attendons la réaction d'la gouvernante. Si elle daigne nous accorder quelques paroles bien sûr.
J'aurai moi aussi des choses à dire encore.
La situation est fort sombre à tous niveaux...
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Espoire

Espoire qui était en entretien avec le CAC du Lyonnais-Dauphiné, Phelim, fut prévenue qu’il y avait du mouvement en salle de doléances, et qu’il était question d’elle, arrêtant la leurs entretien pour le moment, ils allaient voir de quoi il s’agissait.

En entrant elle entendit Dame-Isabeau et Invictus, une fois qu’ils eurent fini elle s’avança calmement et dit.

Et bien étant donné que l’on parle de moi, je me permets donc de répondre,
Je ne vais pas être longue, et je ne dirai rien de plus que ce que je vais dire…

Pour commencer, pas la peine de s’adresser à madame le Gouverneur, c’est moi qui l’ai viré.

Donc, Messire Microbas sait ce qu’il a fait, qu’il croit que c’est normal, c’est son droit…tout le monde croit ce qu’il veut, maintenant, j’ai fait un choix et pris une décision en toute connaissance de cause, ce n’était pas par plaisir, et si je devais le refaire je le referai.

Alors, si messire Microbas voulait le bien de Valence, il aurait réfléchit deux fois avant d’agir, maintenant, si les habitants de valence aiment tant leurs ville, je suis certaine qu’ils vont tout faire pour que cela s’arrange.

Voilà je n’ai rien à dire de plus, rien de plus à rajouter, je ne suis pas du genre à justifier mes décisions, car je sais ce que j'ai à faire et quand je doit le faire.
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Phelim

Phelim qui n'avait rien perdu de la scène, choisit d'intervenir à son tour.

Sa voix étrangement rauque et lasse n'était qu'un peu plus fort qu'un murmure et avait donc du mal à percer dans le brouhaha. C'était un oeil fatigué et à moitié empli par des chiffres qu'il avait posé sur l'interlocutrice du conseil..

Bonjour Isa.

Volfy est venu me parler des problèmes de votre ville dans la soirée. Je ne peux parler au nom du conseil sans avoir sondé tous le monde, en tout cas ma position est qu'il vous faut un agent de la prévoté.

Il fit une pause et reprit.

Votre ville a déjà pris un certain retard vis à vis de la nouvelle grille ducal du fait qu'Ericx fut tout d'abord reticent à l'idée de l'appliquer, puis avec Selrach qui fut un maire tout ce qu'il y a de plus excécrable ...

Maintenant avec Volverine ... c'est désormais les agents de la prévoté qui font défaut ...

J'avoue que sans l'application de cette grille il sera difficile pour votre ville de se mettre au niveau des rachats ducaux et donc de fleurir économique autant qu'elle le devrait ... c'est d'ailleurs pour ça que ce sujet me tient particulièrement à coeur.

J'ai donc vu Microbas tout d'abord ... mais c'est sur le mauvais cheval que vous pariez ici, car il quitte Valence ... donc il vaut mieux lacher l'idée de le revoir un jour reprendre son poste ...

Puis après, je suis aller voir Espoire pour lui parler du cas de Valence, et nous avons convenu d'une possibilité qui j'espère portera ces fruits et qui recevra l'accord du prévôt également bien entendu.

Il regarda brièvement Espoire, pour qu'elle confirme sa dernière phrase et continua.

Maintenant j'ai entendu dire que certains de vos habitants venaient se plaindre du fait que le duché ne s'occupait pas assez de valence ...

Quoiqu'il fut fait par le passé, actuellement, je prête à Valence vu sa situation économique délicate, plus d'attention qu'aux autres villes ... ce sont donc les Embrunais, les Briançonnais, les Lyonnais, les Montiliens et les Viennois qui devraient se sentir blasés et venir crier au loup ... pourtant, ce sont des valentinois qui se plaignent un peu plus loin ...

Je suggère que vous alliez voir ces personnes afin qu'elles intègrent la prévoté le temps que des solutions soient trouvés, car des réponses leur ont été données et ça ne sert à rien de voir dans les actes du conseil de la perfidie, il n'y en a pas. Autant qu'ils mettent leur temps au service de leur ville plutôt que de le perdre ..
Pour ma part, je suis conscient de l'impact économique sur un marché du à l'absence de prévoté et je suivrai tout cela de très prêt ...

Il sourit.

Es-tu satisfaite Isa? J'espère que le prévot va venir, je suis sur qu'il saura répondre plus précisément et vous rassurer mieux que moi.
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Arkadien

Arkadien, paysan diois connu dans les tavernes sous le surnom de Ganym était tout ébaudis d'entendre parler Dame Espoire

espoire a écrit:

Donc, Messire Microbas sait ce qu’il a fait, qu’il croit que c’est normal, c’est son droit…tout le monde croit ce qu’il veut, maintenant, j’ai fait un choix et pris une décision en toute connaissance de cause, ce n’était pas par plaisir, et si je devais le refaire je le referai.
Voilà je n’ai rien à dire de plus, rien de plus à rajouter, je ne suis pas du genre à justifier mes décisions, car je sais ce que j'ai à faire et quand je doit le faire.

Mordiable, ça c'est de l'explication et du soutien dit-il au garde en faction

Les pauvres valentinois se retrouvent privé de maréchaussée, sans savoir pourquoi. Les voilà au moins renseigné. Microbas et Dame Espoire, eux le savent.

Quant au solutions apportées pour son remplacement, bin, je cite "maintenant, si les habitants de valence aiment tant leurs ville, je suis certaine qu’ils vont tout faire pour que cela s’arrange"

En gros qu'ils se débrouillent tout seul, quoi.

C'est rassurant d'avoir des réponses de cet acabit, hein mon gros. Au moins on sait pourquoi on élit un gouverneur.
Je me demande quand même quelle est l'utilité d'une justification qui n'en est pas une ...
Il me semblait que quand on était élu, on avait justement des comptes à rendre à ceux qui vous élisent, à défaut d'aide ...

Devant l'impassibilité du garde, Arkadien conclut : T'es pas causant toi.

...

T'es Lyonnais ?

...

Bon, bin, c'est pas tout ça, mais j'ai des vaches à traire moi.

Vanack

Vanack trainait de taverne en taverne, cherchant desperement un Lyonnais à affronter au ramponneau.....non en fait il cherchait un Lyonnais tout court, ce qui n'est pas chose aisée. A la sortie d'une taverne, un page vint le quérir car sa présence était souhaitée dans la salle des doléances, exigée plutot.
Pas jouasse, il s'y rendit quand même. Il se fit expliquer la situation en chemin par le page pour savoir de quoi il retournait.

Il croisa sur le chemin un Diois qui s'était sans doute perdu, pénétra dans la salle et s'avanca vers le petit groupe, que des connaissances, c'est déja un bon point.

Bonjour, une chose à la fois, quand je suis entré en poste, il n'y avait aucun agent de la prévoté à Valence, on est bien d'accord. Avec Espoire, nous avons travaillé la dessus et postés deux stagiaire, Binodu et Handaran. Stagiaire qui n'ont pas eu les épaules assez solides pour supporter les diverses pressions, parce qu'il s'agit bien de pression, s'étant fait traité d'incompétent et j'en passe.
Ils ont donc démissionnés.
Vient ensuite Microbas, il est arrivé un beau jour de juillet en me demandant de le nommer Lieutenant de Valence.
Je lui ai demandé de repasser à l'école de la prévoté pour une remise à niveau car ca faisait longtemps qu'il était parti et de nombreuses choses avaient changés depuis tout en lui permettant de commencer à travailler comme sergent-stagiaire et en lui donnant les accès au bureau de Valence.
J'ai du à deux reprise lui ordonner de ne plus se présenter comme Lieutenant de Valence mais sergent stagiaire, mais passons cela.

Il fit une légère pose pour recadrer un peu ses idées.
Quel est le rôle de l'officier instructeur de l'école de la Prévoté ?

Determiner si un candidat est apte à devenir agent, et ce ne veux pas dire capable d'envoyer un courrier de médiation ou d'acheter un poisson sur le marché, si c'est ca, je prend les 5 premiers gueux que je vois en sortant et je les nomme sergent de Valence, si il n'y a que ca pour vous faire plaisir, vous serez la ville avec le plus d'agent du Dauphiné.

Microbas possède sans doute des qualités, mais il n'a pas convaincu l'instructeur pour diverses raisons qui n'ont même pas à être justifiée car c'est le rôle même de l'instructeur de juger, donc sa décision n'a pas à être remise en question car Espoire n'a aucun intêret à ce que Valence se retrouve sans maréchaussée.

Et Microbas n'a pas été viré sans aucune chance de retour, je lui ai demandé à trois reprises ( minimum ) s'il ne souhaitait pas qu'on trouve une solution, qu'elle fut sa réponse, que ca ne payait pas assez de toutes façons.
Pas besoin de commentaires la dessus je suppose ???

Mais je ne laisse pas Valence dans sa mouise comme on pourrait le laisser sous entendre, j'ai une solution, temporaire ou pas, cela dépend de l'acceuil je pense.
Le lieutenant *Mylène* de Briancon a accepté avec plaisir de venir redresser la barre à Valence pendant quelques temps, c'est un flic très compétent qui a de nombreux mois d'expérience et qui n'hésite pas à jouer du baton si nécessaire.
Elle arrivera d'ici 4 jours, le temps qu'elle descende de ses montagnes.

Mais que ce soi clair, je ne veux pas entendre un seul " on ne veut pas d'étranger en ville" comme j'ai pu l'entendre lorsque le sergent Lion a voulu venir à Valence ( grave erreur cela dit en passant car il fait du bon travail à Montelimar ). Elle vient à Valence pour aider la ville et un acceuil chaleureux et une bonne communication avec les responsables de Valence ne feront qu'améliorer son travail.

Bon tout le monde est satisfait ?

Matom

Je serais satisfait quand un valentinois fera ce poste, car vous pouvez toujours ammener des habitants d'autres villes, ils ne seront là que temporairement.

Elorane, si c'est ca la bonne nouvelle...

Elle arrive dans 4 jours? dans 10 jours je désire voir des changements.

Il faut des résultats, avec Lion j'en ai pas vu désolé.
_________________
N°8 des Tritons.
Tisserand et Berger.
Archiviste du LD.
Echevin aux étudiants de Valence.
Juge du LD.

Ex-Comissaire aux Mines-Bailli-Procureur du LD.
Ex Echevin aux tisserands, aux maraîchers de Valence.

Espoire

Si d’autres personnes n’avaient que ça à faire, elle non, alors voyant qu’ils ne faisaient que se répéter tous, elle se dit qu’elle n’allait pas manquer grand-chose.

Elle fit quelques pas en direction de la sortie quand elle vit qu’Elorane voulait aussi quitter la salle, elle s’approcha d’elle dit

Madame le Gouverneur, je me rend aux bureaux pour finir le travail, peut-être ferions-nous le chemin ensemble?
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Dameisabeau

Elle avait écouté les interventions de tous sans mot dire et se sentait déjà rassurée de voir que l’on se préoccupait en haut lieu de Valence.

Dame Espoire, loin de moi l'intention de critiquer votre travail, ne vous contrariez pas pour autant, nous voulions juste une explication, ce qui me semble tout à fait normal au vu de cette décision soudaine et de la situation qu’elle entraîne.

Phelim et Vanack, merci d’avoir fait la lumière sur la situation.

Pour moi, ça me va si un lieutenant arrive chez nous mettre de l’ordre, c’est tout ce que je demandais.
Et si quelqu’un s’y oppose , mais je ne vois franchement pas pour quelles raisons, je pourrai peut être user de mes tisanes purgatives.
Songeuse….

Maintenant , je vais transmettre ces informations auprès du conseil, merci.

Elle allait tourner les talons en direction de la sortie quand elle vit entrer Matom et ne put s’empêcher de lui répondre.

Mat! Rome ne s’est pas bâtie en un jour…
La solution est certes temporaire mais cela laissera le temps à un volontaire Valentinois d’accéder à l’école de la prévôté pour se former au poste de lieutenant.
Il y a urgence et le temps n’est plus aux palabres mais à l’action.

Tiens au fait... tu fais quoi cette semaine ?
parceque là ..... il faut quelqu'un qui s'occupe de la tombola et puis les courriers...bla bla bla ......
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Elorane

Elorane allait s en aller depuis le temps qu elle etait dans cette salle alors que d autres personnes avait besoin d 'elle et si c'etait pour entendre des remarque comme celle de Matom, jamais content de rien, elle se demandait pourquoi il démissionnait pas de l ost pour faire sergent...

Oh oui Dame Espoire volontiers, save-vous si Messire Kernos sera des nôtres a la réunion?, voyagera t il avec nous ?

Elles continuèrent leur trajets discutant tranquillement de diplomatie
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Matom

Vous saviez pas que mon surnom était Matom, "le jamais content"

3 élèves de Valence se sont inscrit à la prévoté, la je suis content, maintenant si vous virez les 3, la je deviendrais vraiment incontrolable.

Tu as raison Isa, Rome ne s'est pas construite en 1 jour, il y en a qui le croient encore puisque pour certains Valence devrait retrouver son glorieux passé en 3 mois, alors qu'il a fallu 2 ans pour y arriver

J'ai pas envie de demissionner, vous allez pas réussir a me virer, un de vos frères d'armes tout de même!

J'ai jamais dit que j'était contre l'arrivée de Mylène, je vais reformuler ce que je veux.

Sous 10 jours, toutes les médiations qui doivent avoir lieu doivent être entreprises, cela lui laisse 6 jours sur Valence pour le faire, je crois que c'est raisonnable après des mois d'attente.
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N°8 des Tritons.
Tisserand et Berger.
Archiviste du LD.
Echevin aux étudiants de Valence.
Juge du LD.

Ex-Comissaire aux Mines-Bailli-Procureur du LD.
Ex Echevin aux tisserands, aux maraîchers de Valence.

---fromFRAudivimus

Audivimus venait souvent à Lyon ces temps-ci. Entre la salle de doléance, le tribunal pénal, bien des choses s'y passaient... Usant et abusant du droit qu'il lui était accordé, Audivimus se préparait de nouveau à parler en salle de Doléance. Jugeant le moment importun, il tint à peut près ce langage:

Votre Excellence, Vos Grandeurs, Monsignor,

Je n'abuserai point de votre patience, je vous laisse seulement ce mot que vous jugerez bon, ou non, d'examiner à votre guise. Il se veut le reflet de pensée de plusieurs quidams. Je suis personnelement interressé en la construction en Briançon d'une nouvelle taverne, ceci expliquant la démarche que vous me voyez entreprendre.

Citation:

Conseillers du Lyonnais-Dauphiné, Vos Excellence.

Pourriez vous préciser les droits légaux des tavernes en matière de prix. En effet, les propriétaires de taverne proposent à leurs clients divers biens (boissons, mets, animations) qu'eux même se procurent dans les marchés municipaux. Ils se doivent de proposer des quantités suffisantes et journalière de produits. C'est donc à une recherche âpre des bons produits régionnaux à laquelle nous nous livrons. Nous faisons ainsi marcher plusieurs fournisseurs, plusieurs villageois dans cette entreprise. Cependant, il nous est impossible d'actualiser à chaque achat, le prix de revient de chaque menu, aussi proposons nous un prix global et fixe qui mutualise ainsi l'approvisionnement en bien. Cependant, en faisant cela, nous nous exposons à plusieurs accusations:
- l'escroquerie vu que nous pouvons vendre plus cher un bien acheté à moins, ne serait-ce que la bière.
- la concurrence illégale si nous achetons plus cher un bien que nous vendons moins cher.

Néanmoins, en maintenant un prix fixe décent non soumit aux aléas quotidiens du marché mais à une tendance générale, cela permet, finalement aux usagers de ne pas ressentir brusquement des désagréments.

Et là, nous ne parlons pas du travail propre de ces hommes qui en lui même mérite salaire. Ce salaire ne peut qu'être repporter sur nos consommateurs. En proposant un grand nombre de bien, cette augmentation est minime. Ne parlons pas des taxes qu'il faut payer.
Ainsi, parce que nous proposons ce service public, nous demandons à ce que ces désagréments soient partagés équitablement entre tous.

Il conviendrait donc d'établir clairement ce que "prix fixe décent" signifie et de quel manière il serait légalement régulé.
Il conviendrait donc de définir combien peut être évalué le "travail propre de ces hommes"
Il conviendrait enfin de clarifier comment ces "désagréments" peuvent être partagés.

Soyez assurés de l'Aristotélicienne Charité qui nous guide.
Merci de votre attention.

Laissant ce message, il profita de sa présence pour signaler au Consller au Commerce que son don pour Valence et l'armée du Lyonnais-Dauphiné serait quoi que soit son jugement acquis et prêt à être transféré.
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Shinji

Shinji passant par la salle des doléance vit un courier interressant qui l'interpella. Le juge s'empressa de répondre au demandant :

Citation:

Messire Audivimus,

Le point que vous soulevez est en ce moment en discution au conseil. Je ne doute point que votre missive apportera de l'eau à notre moulin concernant les différentes pistes à étudier sur le sujet. Le vide juridique entourant les taverne nous pousse à fixer les régles encadrant cette activité. La question d'une mutuelle peut être une solution. J'espére avoir répondu à vos attentes. Vous saurez dans de proches délais la position du conseil sur la question.

Shinji alla ensuite faire à tour dans son tribunal.
_________________
Seigneur de Bocsozel
Etudiant
Doctor es Etat et Armé
Avocat du dragon et du Lyonnais-Dauphiné
Militant GOLD
Ex-maire de Lyon
Ex-procureur du Lyonnais-Dauphiné
Juge du Lyonnais Dauphiné
Ex-conseiller municipal aux éleveurs et aux paysans de Lyon

---fromFRLady_Antlia

Un pigeon arriva aux abords de la salle et fit son possible afin de se faire remarquer .
Un page qui passait par la vit le pli a sa patte et l'en détacha :

Bouge pas ! j'va t'afaire cuire moi après !

Il couru donc rapidement afin de mener le pli au Gouverneur . Celui ci venait du Capitaine qu'elle avait fait envoyer à la recherche de son secrétaire d'état sur les terres de Saint Giraud .

Citation:

Gouverneur,

La mission que vous nous avez donnée a été honorée . Le Secrétaire d'état a été retrouvé.
Mais celui ci , suite a une grave confrontation avec un animal sauvage dans son domaine est semble t il très sérieusement blessé .
Nous le laissons donc aux bons soins de ses gens et de ses amis .
Nous nous remettrons en route pour chateau de Lyon d'ici un ou deux jours , le temps de reprendre des forces .

Avec tous mes hommages ,

Capitaine Lady Antlia

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A coeur vaillant, rien ne résiste !

Salle des Doléances

Wulfen

Habitantes et habitants du Lyonnais-Dauphiné bonsoir,

Dans la poursuite de l'initiative du précédent Gouverneur, Messire Estalabou, le Gouverneur Marcko ouvre les "Questions au Conseil Ducal".

Le principe en est simple et reprend celui des audiences : vous posez votre question au Conseil avant le jeudi de la semaine et le Conseiller spécialiste de la question (ou a défaut le Porte-Parole) y répondra le samedi suivant.
Vous aurez ainsi la garantie d'une réponse posée et réfléchie du Conseil.

La parole est à vous jusqu'à jeudi prochain...

Gaal

On va dire que c'est un concours de circonstances avec un courrier reçu par tous les dauphinois...

Mais j'y crois pas

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Baron Gaal de Bron

Wulfen

gaal a écrit:

On va dire que c'est un concours de circonstances avec un courrier reçu par tous les dauphinois...

Mais j'y crois pas

Pas de "concours de circonstance" en effet (votre perspicacité semble au mieux), mais bien une reprise d'une bonne initiative qui visiblement était redemandée.

Vous avez la parole Messire Gaal...

---fromFRHenry_XIII

Chers membres du conseil,

Je vis à vienne depuis toujours. Mon frère a émigré sous d'autres cieux à Sancerre dans le duché du Berry pour etre exact.
or il semble qu'il règne la bas une ambiance sinistre. Le roi Levan a demandé une somme exorbitante (230000 écus) au duché car des sommes destinées au royaume avaient été percues par le duché.
Le duché du Berry a limité ses achats et fermé la mine d'or de Sancerre condamnant à la famine de nombreux vagabonds. Des impots vont etre levés.

Le duché du lyonnais a-t-il ou a-t-il eu le meme problème? Si il l'a résolu comment?

Merci de m'avoir écouté.

Ah une dernière chose, si vous pouvez faire quelque chose pour les aider (à Sancerre 80 personnes travaillent chaque jour à l'église ou ne travaillent pas selon, les dernières estimations, 80 personnes sur 263 habitants dont 150 environ actives).

Wulfen

Marcko a écrit:

Lors des rachats royaux, Lévan à octroyé un taux selon l'ancienneté du Duché. 55% pour les jeunes comme nous, beaucoup moins pour d'autres. Tout simplement parce qu'ils ont encaissé pendant plus longtemps des revenus destinés au Roy (ou plutôt, qui ont changé de destination sur Sa décision).

Donc il ne s'agit pas réellement d'une dette, plutôt d'une somme qu'ils estiment dûe sur les rachats.

Mais si il s'agit vraiment d'une dette, c'est tout simplement que leur trésorerie peut se trouver très loin dans le négatif...

---fromFRHenry_XIII

Je vous remercie de cette réponse.

Henry_xiii

(et je les plains, mais je crois que leur liste ducale est suffisamment antipathique pour que personne ne vienne les aider).
_________________
Dans le cochon, tout est bon

---fromFRValetdeCarreau

Chers membres du Conseil Ducal j'aurrai aimé savoir quelle était votre position sur
- l'ordre des Templiers
- l'ordre de l'Hospital
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Cultive du blé
Conseiller Municipal de Montélimar(Lyonnais-Dauphiné)
Ambassadeur du Lyonnais Dauphiné en Bourbonnais-Auvergne
Soldat dans le régiment de Montélimar

---fromFRChevalier_St_Georges

L'Evêque fit parvenir au conseil deux questions écrites :

Citation:

- Quelle est la position du Duché sur la guerre à venir entre la Normandie et la Bretagne ? Quelle position défends notre Gouverneur aurpès du Conseil des Grand Feudataires ?

- Quel est la position du Duché sur l'ouverture d'un procès à l'encontre de son Emminence Henri de Lescure, Cardinal Camerlingue, plus haut dignitaire de notre Sainte Eglise par la justice temporelle Normande qui n'est pas compétente pour le juger ?

Merci d'avance de vos réponses

_________________
Signature hors charte

Wulfen

Monseigneur, Messire,
Vos questions ont été dûment transmises au Conseil Ducal pour étude et réponse.
Merci à vous.

Wulfen

La prochaine séance de question au Gouverneur aura lieu ici-mesme le samedi 27 mai de 10 heures à 12 heures.
Préparez vos questions à savoir que je ne répondrai qu'à une question par personne pour laisser la place au plus de monde possible.
A la semaine prochaine...

Wulfen

Le Wulfen était assis sur le haut fauteuil Ducal de la Grand Salle de cérémonie du Château de Lyon.
Une fois n'est pas coutume, il avait revêtu des vêtements clairs qui rendaient moins évidents les bandages qui lui enveloppaient ses deux mains.

Il fait un signe aux gardes de factions à l'entrée de la salle pour qu'ils ouvrent les lourdes portes.
Un héraut sortit alors de la salle.

"Gentes dames, gentilhommes, visiteurs de passage,
Nous déclarons ouverte cette session des audiences du Gouverneur.
Nous vous rappellons qu'afin de laisser la parole au plus grand nombre, vous n'aurez droit qu'à une question.
Cette audience prendra fin vers midi..."

---fromFRChevalier_St_Georges

L'Evêque doit choisir une question... une seule, il en avait tellement à poser : L'économie et l'état des finances du Duché; la position du Lyonnais Dauphiné sur les multiples attentats qui frappaient l'Eglise ; le choix incongru de l'heure des audiences certes l'Evêque était debout depuis longtemps puisqu'il avait prié pour les matines ce matin à 5 heures mais beaucoup de sujets du Lyonnais Dauphiné dormaient sur leurs deux oreilles à cette heure ; l'avancée de la réforme de l'armée; l'état des mines; la gazette promise, il y avait tellement de sujets passionants...

Hum, hum, Messire le Gouverneur, ma question est la suivante :

Suite à "l'incident" avec les autorités Languedociennes, nous avons vu le Héraut du Lyonnais-Dauphiné s'excuser platemment, au nom du conseil, à messire Alandaros, Comte du Languedoc, ancien cathare fraîchement repenti. Il est louable de voir le Lyonnais Dauphiné vouloir à tout prix éviter la guerre... mais, selon vous, quelle est la limite entre la préservation de la paix et la prosternation devant un Comte capricieux et piètre dont les exigences relèvent du caprice et de la provocation ?
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Signature hors charte

Wulfen

Après une longue et morne attente, le Wulfen entendit enfin le bruit de pas s’approchant dans le couloir.
* Serviteur ou questionneur ? * s’interrogea-t-il...

Lorsqu’il vit arriver l’Evêque de Dié, il se demanda si ces audiences n’étaient pas finalement une chose à éviter.
Il le vit hésiter et se souvenant des longues heures d’âpre discussion sur la nouvelle mouture du Concordat, il compris que la question serait rude...

Suite à "l'incident" avec les autorités Languedociennes, nous avons vu le Héraut du Lyonnais Dauphiné s'excuser platement, au nom du conseil, à messire Alandaros, Comte du Languedoc, ancien cathare fraîchement repenti. Il est louable de voir le Lyonnais Dauphiné vouloir à tout prix éviter la guerre... mais selon vous quelle est la limite entre la préservation de la paix et la prosternation devant un Comte capricieux et piètre dont les exigences relèvent du caprice et de la provocation ?

* Aïe... * pensa-t-il...

Monseigneur, je vous remercie pour cette question qui a le mérite d’estre franche... à défaut d’estre facile.

Pour commencer, les Hérauts du Lyonnais-Dauphiné n’ont fait que transmettre ma déclaration reconnaissant les limites géographiques et souveraineté des nos Provinces respectives. Je ne vois rien d'extraordinaire en cela...

Ensuite, vous qui estes homme d’église savez que les affaires temporelles et spirituelles ne devraient point estre mélangées. La confession religieuse de Messire Alandaros n’a pas influée sur sa prestation d’allégeance à sa Très Aristotélicienne Majesté Lévan le Troisième et donc à la reconnaissance de sa légitimité comme Comte du Languedoc. C’est à Messire le Comte du Languedoc d’avec qui j’ai discuté et point Alandaros le sympathisant Cathare.

Pour finir, « jusqu’où aller pour préserver la paix ? »... Je dirais que dans de telles situations il faut s’attacher aux faits et non points aux motivations supposées de vostre interlocuteur. Une guerre est toujours déplaisante mais si elle devient légitime alors il faut parfois y avoir recours. Nostre devise est « Le Lyonnais-Dauphiné, l'Innovation et l'Action sous l'oeil de la Raison », voilà où se situe la limite : celle de la modération et du bon droit. Ne point estre va-t’en-guerre ne veut point dire que nous ne ferons pas usage des armes s’il le faut...

---fromFRL'Autre

L’Autre arriva sur la place de Lyon puis il se faufila derrière le garde de faction qui comptait fleurette à une ribaude aux seins grandement exposés. Il arriva sans encombre dans la grande salle de cérémonie où se déroulaient les audiences. Il faut dire qu’il avait déjà visité le Château de Lyon lors d’une visite nocturne…

Il s’approcha donc du Gouverneur et d’une voix haute et claire lui posa sa question.

Messire, Vicomte, Gouverneur, Hérault, Chevalier…

Il faisait une courbette de plus en plus basse à l’énoncé de chaque titre du Wulfen.

Nous avons une question qui nous empêche de dormir depuis plusieurs jours. Il faut impérativement que je vous la pose.

Il s’éclaircit la gorge et se lança.

Nous aimerions savoir ma Reyne et moi-même, quand vous comptez récupérer l’assiette qui vous sert habituellement de couvre chef. De plus vous faites un raffut de tous les diables avec votre armure et lorsque par miracle morphée triomphe de notre inquiétude, vous troublez notre sommeil.

Il finit presque les mains sur les hanches, lui faisant les gros yeux. Tout de même déranger le sommeil d’une Reyne et d’un Roy…

Wulfen

Il regarda Monseigneur Georges s’éloigner et perçu son désappointement. Visiblement la réponse ne lui convenait que modérément.
Il vit alors apparaître un improbable questionneur.

Humm...

Vostre Guignolesque Majesté, je suis profondément désolé d’apprendre que je trouble le sommeil de vostre Reyne... et également le vostre.
Mais j’ai fait don de mon couvre-chef à quelqu’un dans le cadre d’une triste farce qu’il a cru bon de jouer... et qui s’est tragiquement terminée. Je ne puis la reprendre... peut-être me la rendra-t-il un jour, lorsqu’il aura cessé de s’en servir pour son rasage quotidien.

Je peux vous offrir l’accès à un salon du château Ducal où vous pourrez sereinement courtiser Morphée et à vos moments libres contribuer à la gazette Ducale dont l’équipe rédactionnelle commence à se constituer.
Je vous renouvelle ma proposition en ce sens.

Wulfen

Il attendit quelques instants et ne voyant personne d'autre arriver, il reprit la parole.

Je remercie celles et ceux ayant fait le déplacement à ces audiences et vous dit donc à la semaine prochaine aux mesmes horaires pour la reprise des audiences qui sont terminée pour ce jour...

Il se leva et quitta la salle...

Ingresstar1er

Ingresstar1er en déplacement à Valence avait oublié ce rendez vous important pour continuer à faire du Lyonnais -Dauphinais ,le joyau de la Couronne

Trop tard , je le croiserai peut être dans une taverne .

Walan

Oyez, oyez !

Lyonnais-Dauphinoise et Dauphinois,
Visiteurs de passage,

La cession des audiences du Gouverneur reprend séant et se terminera peu après midi.
Nous vous rappelons que vous pouvez poser la question de vostre choix et qu’il y sera répondu prestement.
Nous vous demandons donc de patientez et d’attendre que le précédente question ait reçu réponse ayant de présenter la vostre.

Bonne audience…
_________________

Ingresstar1er

Ingresstar1er cette fois ci n'a pas oublié l'heure

Messire Wulfen ,nostre gouverneur , pouvez nous préciser si l'optimisation du niveau des mines est en cours depuis le début du nouveau mandat ducal ?

Wulfen

Installé dans son siège, le Wulfen sourit à l'arrivée de l'ancien Maire de Vienne.

Bonjour Messire Ingresstar1er.

L'amélioration des mines afin d'atteindre un niveau optimum de rendement est effectivement en cours depuis le début du mandat.
D'ici quelques jours les mines de pierre auront atteint les niveaux requis et il ne restera plus que les mines d'or à faire très modérément progresser.

Voilà les niveaux de nos mines en ce jour avec le rappel des niveaux en début de mandat.
Mine 1, pierre, niveau 11 [7]
Mine 2, pierre, niveau 10 [5]
Mine 3, fer, niveau 10 [10]
Mine 4, fer, niveau 10 [10]
Mine 5, orr, niveau 4 [4]
Mine 6, or, niveau 4 [4]

Ces augmentations on pu estre effectuée aussi rapidement grâce à l'importation d'un fort stock de fer initié lors du précédent mandat.

Je rappelle que notre situation minière nous prédestine à la production massive de pierre et non de fer. Nous avons donc travaillé dans ce sens afin d’exploiter la ressource la plus profitable pour notre Duché.
Nostre commissaire au commerce pourra dès la semaine prochaine exporter de la pierre.

---fromFRSir Christopher

Sir Christopher arriva dans la salle d'audience et prit son courage à deux mains :

Messire Wulfen ,nostre gouverneur , pourriez-vous m'expliquer le but de la nouvelle réglementation sur les prix du marché et les nouveaux salaires minimum ?

Je me trompe peut-être, voir même souvent quand j'essaye de m'interesser à l'économie, mais j'ai l'impression que je vais devoir payer plus les gens qui vont travailler à l'entretien de mes vaches et d'un autre coté je vais recevoir moins d'argent à la vente de mon lait et de mes morceaux de viande.

En effet, à première vue, avant j'engagais quelqu'un à 20 écus pour 19 points de caractéristique, alors que maintenant je devrais le payer 22 écus.
Or mon lait je le vendais à 11 écus et maintenant je ne pourrais plus le vendre à plus de 10,50 écus. Et pour la viande, on passe de 21 écus à 20,50.

Voilà, je suppose que j'ai pas tout les éléments pour comprendre cette nouvelle grille de prix, mais je suis prêt à écouter et à comprendre des explications supplémentaires.
_________________

Grand Maistre des Lances

Wulfen

Bonjour Sir Christopher,

Pour commencer, cette nouvelle grille de prix répond à une exigence économique.
Suite à la modification soudaine et drastique du rendements des productions agricoles, nostre Duché avait édicté une grille de prix maintenant les salaires maximums possibles... initiative qui n'a point été reprise de part les Royaumes.
Pour estre franc, nous sommes les seuls à avoir agit de la sorte avec pour conséquences des prix élevés chez nous et un attrait de nostre Duché pour les marchands extérieurs... et un blocage de nos exportations.

Une réforme s'imposait.
Elle a esté proposée par Messire Alexei le 14 mai dernier à la Légature du Lyonnais-Dauphiné pour y estre débattue.
Après un débat efficace et grâce au remarquable travail de synthèse de Messires Alexei et Wahl, cette nouvelle grille a été présentée au Conseil Ducal qui l'a pestement adopté.
Voilà pour la méthode.

Ensuite, effectivement, les salaires ont été légèrement augmentés, le salaire minimum des personnes expérimentées passant de 20,00 écus à 22,00 écus, ceci afin de ne moins pénaliser les travailleurs agricoles.
Et si vous vendez vostre viande et vostre lait moin cher, vous achêterez d'autres produits moins cher également. Tout est une question d'équilibre.

---fromFRSir Christopher

Sir Christopher avait écouté attentivement les expliquations de son gouverneur et le remercia :

Je vous remercie Messire Wulfen, pour ces explications et le rappel du contexte de cette nouvelle grille de prix.

Sir Christopher, satisfait de la réponse, salua Messire Wulfen et se retira de la salle d'audience.
_________________

Grand Maistre des Lances

Walan

Nous remercions celles et ceux ayant faict le déplacement à ces audiences.
Nous vous invitons donc la semaine prochaine aux mesmes horaires pour la reprise des audiences qui sont terminée pour ce jour...
_________________

Walan

Oyez, oyez,

En raison de sa participation à l'organisation des noces royales, Messire le Wulfen, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, est actuellement retenu sur Paris.
Il ne pourra donc participer ce jour aux audiencesmais m'a chargé de prendre connoissance de vos questions afin de pouvoir y répondre à son retour.
Nous sommes donc à vostre disposition pour ce faire.

Nostre Gouverneur sera de retour demain pour les festivités et commémoration de la bataille d'Anthon.
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---fromFRAlynerion

Alynerion, revint de la mairie de Vienne avec plusieurs papiers sur le bras, parmi lesquels des rapports des transactions commerciales du marché et des finances de la mairie, ainsi que les inventaires des stocks. Il s'avança alors dans la salle d'audience, s'inclina après avoir présenter ses hommages aux personnes présentes et dit:

"J'aimerais savoir, Monsieur, quand les rachats de blé aux mairies comptaient reprendre... de manière plus régulières ?

Vous n'êtes pas s'en savoir que nos villes ont converti il y a quelques temps énormément de leurs champs en céréales, avec l'appui des subventions ducales d'ailleurs, et maintenant les marchés en débordent. Les rachats n'ayant plus lieu, du moins pas très régulièrement, les mairies se retouvent sans liquidités pour nettoyer les marchés et les habitants n'ont plus d'argent et se plaignent."
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---fromFRmims

Dame Mims arrive avec sous le bras un morceau de parchemin, sur lequel elle a recopié l'annonce vue à la halle de valence...

Code:

Voici la nouvelle grille de prix proposé par le conseil.
[...]Prix:

blé : 15.00 écus
maïs : 4.30 écus
légumes : 12.50 écus
lait : 10.50 écus
carcasses de cochons : 17.00
carcasses de vaches : 34.00 écus
laine : 12.20 écus
peaux : 17.50 écus

Notez que cette grille ne doit pas être considérée comme une liste de prix obligatoire mais comme une liste de prix MAXIMAL. Chacun est en droit de faire ce qu'il désire en dessous de cette grille mais ne peut aucunement la dépasser.

Bonjour ... Y'a quelqu'un ?
J'ai une petite question... avant de râler...

Est-ce qu'on peut dépasser cette grille à condition de prévenir qu'il s'agit de marchandise réservée... ? Et donc proposer à la vente des marchandises au prix maximum à une personne en particulier...?
J'me demandais...

Murguen

Bonjour,
je me présente, murguen producteur de blé à Briançon,
je viens ici au sujet de la nouvelle grille de salaire, j'aimerais bien que l'on m'explique ou cela vas m'aider? je dois désormais dépenser 22 écus au lieu de 20, si je veux embaucher un ouvrier qualifié (cela par exemple pour le blé, me coûte 6 écus de plus par récolte) en tenant compte de la baisse des prix que je trouve normale vu qu'elle concerne presque tous les produits); aux niveaux des producteurs je ne vois qu'une baisse de salaire importante; qui à pour conséquence que je n'embauche plus d'ouvrier qualifié. (2eme conséquence ces mêmes ouvriers qualifiés viennent concurrencés les vagabonds sur les salaire à 16 écus vu qu'ils ne trouvent presque pas d'embauche à 22....)
En plus je constate que l'on relève le salaire des vagabonds à 16 écus (ce que je trouve très bien) mais que d'un autre coté les salaire à la carrière passent à 16 écus, je vois qu'il y à deux politiques différentes d'un coté ont baissent les gains des vagabonds et des paysans et de l'autre ont augmente les gains des artisans et universitaires ...
Il me semble pourtant que dans votre programme vous aviez parlé d'aider les vagabonds ou sont donc passées ces belle idées électorales??
ps: et svp pas de langue de bois ou de pseudo calcul de math pour enfants de dix ans.... merci d'avance

---fromFRStela2

Bonjour,

Je suis cultivatrice de blé à Embrun.

Je n'ai pas la prétention d'être au top des connaissances en économie politique mais comme Murguen, je m'interroge sur les raisons et les conséquences de la nouvelle grille des salaires et des prix

Ce que je constate :

1) le revenu moyen d'un producteur de blé chute puisque s'il veut faire du rendement il doit payer les ouvriers qualifiés (dès 1 point de caractéristique alors que le rendement augemente par palier de points !) à 22 écus. Conséquence, le prix du blé devrait monter (et donc la farine et le pain). Sauf que pour éviter cela, on donne un prix max de 15 écus.

Si (pour un premier champ) le cultivateur travaille pour le Duché pendant les 10 jours (donc à 16 écus/jours), embauche 3 fois à 22 écus et vend 9 sacs sur les 10 récoltés, son équivalent salaire journalier (après la vente intégrale de sa récolte) est de 22,90 écus/jour. Le cultivateur qui a lui même 19 en PF et PI a tout intérêt à travailler son champ lui même (ce qui crée moins d'emplois) pour obtenir un équivalent salaire journalier de 24,70 écus (mais il n'a pas alors 3 Points de Réputation)

Si maintenant, il y a un peu de concurrence sur le marché pour vendre son blé, le bléïculteur n'est pas sûr d'avoir ce revenu, ni la trésorerie pour se nourrir...

2) Avec un tel équivalent salaire et lorsque l'on cherche à augmenter ses caractèristiques, le salaire journalier est quasiment consacré à la nourriture... Certains aliments (tels les légumes) doivent être consommés conjointement avec du maïs car unitairement trop chers, et donc la progression est lente. Je n'ai pas fait le calcul pour savoir combien de temps il faut économiser pour acheter les vêtements nécessaires au passage de niveau supérieur.

3) En parallèle, les demandes d'emplois sur le marché qui rentabiliseraient les caractéristiques augmentées (donc à 22 écus) sont prises d'assaut par les niv. supérieurs ou les joueurs ayant un charisme fort (pour cela il faut manger bcp de légumes mais voir mon point précédent)...

4) ... et donc les niveaux intermédiaires (qui ont un peu de caractéristiques ou de charisme) se rabattent sur les offres restantes à savoir 16 écus (privant effectivement les niv. 0 de ces emplois ou en leur limitant l'accès).

Je note au passage, qu'un employeur proposant 16 écus pour 0 caractéristiques fait une affaire quand il récupère un ouvrier qualifié qui n'a pas trouvé d'emploi à 22 écus...

Donc en résumé, diminution du pouvoir d'achat (et donc plus de temps pour passer au niveau supérieur), difficulté de trouver un salaire à 22 écus pour ceux qui n'ont pas encore beaucoup de charisme (je ne sais pas si les points de réputation interfèrent également pour obtenir un travail ?), moins de travail pour les niv. 0.

J'ai sans doute fait une erreur de raisonnement quelque part, merci donc de m'éclairer.

Très respectueusement,
_________________
Stela2 (Embrun, Duché du Lyonnais-Dauphiné)

Wulfen

Alynerion a écrit:

J'aimerais savoir, Monsieur, quand les rachats de blé aux mairies comptaient reprendre... de manière plus régulières ?

Messire Alynerion, non seulement les rachats se poursuivent, mais ils le sont de façon cohérente sous le controsle avisé du Bailli et du Commissaire au Commerce.
Le rachat de blé est une exigence économique pour l'élevage du bétail.
Chaque jour nostre Bailli publie l'état des achats et des consommations de blé correspondante afin d'indiquer au Commissaire au Commerce quelle quantité acheter à nos villes.
Le Commissaire au Commerce a remis en service le système des "décimales" qui lui permet de savoir quelle ville à mis quelle denrée sur la foire Ducale et ainsi acheter équitablement sans léser une ville par rapport à une autre. Si une ville n'a pas mis en vente la quantité requise, celle-ci est alors prise chez ses voisins.

Wulfen

mims a écrit:

Dame Mims, si vous souhaitez vendre ou acheter à quelqu'un de précis et concentant à un prix supérieur à la grille, vous pouvez le faire. Il doit y avoir sur vostre Halle un sujet à cet effet qui vous permet d'indiquer quelles sont les marchandises réservées et à qui elles sont destinées.

Ce qui est interdit et le vente systématique de vos denrées à des prix supérieurs à la grille... pratique qui a encopre cours.
La période de transission estant terminée, je vais demander à nos Prévost de traquer les spéculateurs.
Qu'on se le dise.

Wulfen

murguen a écrit:

Messire Murguen... point de langue de bois je vous rassure.

Trouvez-vous normal qu'il y ai deux grilles de salaire ? Une enbauche minimale à 15,00 et de l'autre des salaires miniers à 17,00 écus...
Nous non.
Ensuite, pourquoi changer ?
Pour les salaires minimums, cela répond à la synthèse débattu en légature et qui produit par produit, niveau de compétence par niveau de compétence a établi les salaires et prix équitables pour tous.
Que le résultat ne vous plaise pas est une chose, une autre est le fait que des personnes impliquées dans la vie économique du Duché y ait réfléchi et travaillé pour arriber à vcet éqauilibre. J'y reviendrais plus tard...
Pour les salaires miniers, cela répond à une contrainte liée aux rendements miniers. Nostre Duché estait le seul à proposer un salaire minier supérieur à 16,00 écus... et perdait chaque jour de l'argent. Il faut savoir s'arrester un jour.

Les soucis d'embauches vont se régler. Lors de la précédente réforme les mesmes critiques ont fusé pour des données différentes pour un rapide retour des choses à la normale.
Il y aura toujours des raleurs et des gens qui prendront le travail des autres. Le sens civique n'est pas uniformément réparti.

Pour ce qui est de l'aide au vagabond, nous en sommes à mis mandat, les choses se mettent en place une à une et nosu n'oublions pas nos engagements.

Maintenant, je vais aborder des points qui me fachent... je vous rassure Messire Murguen, je ne m'adresse pas qu'à vous, vous prendrez dans mes propos la part qui vous revient.

J'ai vu en Halle de Briançon que les gesn gronde et font part de leur mécontentement... soit, c'est leur droit. Appeller à la révolte est par contre une activité que je saurais dissuader. Ceux qui veulent à ce point visiter le chasteau auront droit à une visite de la Cour de Justice pour prendre leur tiquet pour les géosles. Vous voilà prévenu.

Revennons à la critique.
Pour avoir le droit légitime de critiquer, il serait encore mieux de savoir s'impliquer en temps et heure... pas après la bataille.
La légature du Lyonnais-Dauphiné a esté relancée en date du 12 avril dernier, le 14 mai nostre Bailli y a lancé le débat "sur une relance économique du Lyonnais-Dauphiné", le 25 Mai nostre Porte-Parole a annoncé que "l'ajustement de la grille des prix conseillés est en débat à la Légature qui joue pleinement son rôle"... et le Conseil a voté 31 Mai la synthèse des travaux de la Légature.
La prochaine fois, ceux d'entre vous qui se sentent réellement impliqué sauront quoi faire avant : rejoindre la Légature qui est libre d'accès, il suffit de se présenter au Chasteau...

Wulfen

Stela2 a écrit:

Très respectueusement,

Dame Stella,

Les prix de vente des denrées ont effectivement esté revus à la baisse.
Il faut bien voir que si vous vendez vos productions moins cher, vous achêterez également celles des autres moins cher, don cà terme la marge restera la mesme.
C'est en ce sens que la réforme a esté pensé et débattue.
L'équilibre ce fait... mais rarement en un jour.

---fromFRStela2

Messire Le Gouverneur,

Permettez moi de vous remercier d'avoir accordé un peu de votre temps à répondre à mes naïves interrogations.

Vous dites :

Citation:

Il faut bien voir que si vous vendez vos productions moins cher, vous achêterez également celles des autres moins cher, don cà terme la marge restera la mesme.

Je comprends le raisonnement global, même si la seule production qu'un niv. 1 comme moi peut acheter aux autres, est de la nourriture (ou des vêtements) et son seul revenu vient de la vente de son unique production (il n'a pas encore de métier) ou du salaire qu'il perçoit.

Ce que je retiens de votre explication est que la mesure prise vise un équilibre global à moyen terme.

Stela, un peu honteuse d'avoir mobilisé tant de temps de Messire Le Gouverneur, s'incline en le saluant, se retire doucement et va méditer la réponse de Messire le Gouverneur pour essayer de comprendre comment cette mesure l'aide à progresser vers le niveau 2 au quotidien ou sur le moyen terme
_________________
Stela2 (Embrun, Duché du Lyonnais-Dauphiné)

Walan

Gentes dames et damoiselles, messires,

Comme vous l'avez pu constater, Messire le Wulfen, nostre Gouvereur, n'a pu tenir audience en ce jour.
Néanmoins, comme cela avait esté le cas la semaine dernière, vous pouvez poser vostre question à laquelle il répondra dès que possible.

Nous vous rappellons que de nombreuses femmes et hommes travaillent à secourir nos malheureux mineurs sur le site de l'éboulement de la mine d'or entre Valence et Vienne.
N'hésitez pas à leur apporter vostre aide.
_________________

Tomek

Bonjour.

I.La Fédération des Pecheur du Royaume de France fixe la fouchette de prix du vente du poisson entre 20 et 22 ecu. Or vous avez fixez le prix maximum du poisson à 21 ecu.
Pourquoi?
Ne tenez vous pas compte de la FPRF?
Voulez vous que les gens aillent moins pecher pour reduire les stocks de poisson de la mairie car mainteant on trouve des offres d emploie à 22 ecu, ce qui est presque plus rentable que la peche?

II.Maintenant parlons de la nouvelle grilles des prix et des salaires.

Wulfen a écrit:

Vous parlez de la marge... soite...
Je prenderai l'exemple d un champ de blé avec quelques chiffres:

,95 ecu par jour

pain qui etait à 8ecu max

6.9 ecu de benef par jour

prix du pain est à 7.55 (max

La marge reste toujours la même?
Vous allez peut etre me dire que pour calculer la marge il fauderait rajouter à cela notre salaire pour le travail effectué dans la journée, mais cela est valable seulement pour les habitants qui trouvent des offres d'emploi à la maire, donc des personnes avec minimum 19 pts de carcterisques et avec un certain charisme, et il faut bien l'avouer il n'y a pas tous les jours assez d'offres d'emploi ne serait ce que pour la moitié des habitants de Valence...

III.D'ailleur en ce qui concerne les offres d'emploie, je n'aurai qu'une seule question:

-le travail fourni par une personne avec 1 pt de force/intelligence est le même que celui fournit par une autre personne avec 19 pts?
Et là vous allez me dire:

Wulfen a écrit:

Pour avoir le droit légitime de critiquer, il serait encore mieux de savoir s'impliquer en temps et heure... pas après la bataille.
La légature du Lyonnais-Dauphiné a esté relancée en date du 12 avril dernier, le 14 mai nostre Bailli y a lancé le débat "sur une relance économique du Lyonnais-Dauphiné", le 25 Mai nostre Porte-Parole a annoncé que "l'ajustement de la grille des prix conseillés est en débat à la Légature qui joue pleinement son rôle"... et le Conseil a voté 31 Mai la synthèse des travaux de la Légature.
La prochaine fois, ceux d'entre vous qui se sentent réellement impliqué sauront quoi faire avant : rejoindre la Légature qui est libre d'accès, il suffit de se présenter au Chasteau...

Certes...

Citation:

Légature du Lyonnais-Dauphiné
Lieu de réunion et de travail entre le Conseil Ducal, les Maires et les acteurs économiques du Lyonnais-Dauphiné.

... je n'etais pas maire, je ne faisais pas parti du coneil ducal, et je ne pense pas avoir été un acteur economique du Lyonnais-Dauphinée...
-et depuis le 14 mai je participe activement à la vie de Valence, ainsi qu'à le vie de la garnison de Valence, au maximum que je peux... Alors ça me fait bien rire d'apprendre aujourd hui que tout le monde pouvait venir debattre sur la nouvelle grille des prix et salaires! Dans ce cas pourquoi ne pas laisser acces libre à cette salle puisque vous dites qu'elle est libre d'acces, alors que ce n est pas le cas:

Citation:

Désolé, mais seuls les utilisateurs avec un accès spécial peuvent lire des sujets dans ce forum.

Ce sera tout pour aujourd'hui.
Merci de m'avoir écouté, et merci pour toute reponse.
Cordiallement,

Umiko

Mes respects messire le Gouverneur,

Contrairement à la plupart des questions qui vous sont posées en ce moment, la mienne ne concerne ni la grille de salaire ni la grille de prix.

Les propriétaires des tavernes étant visibles depuis quelques temps déjà, j'aimerais savoir quand le vide juridique concernant les escroqueries en taverne sera comblé. Il existe encore des taverniers abusant de la crédulité des vagabonds et proposant pour une somme modique... une assiette vide.

Umiko s'incline alors devant le Gouverneur.
_________________

---fromFRlaqueen

Dame Umiko,

Je me permet de répondre à la place de Monsieur le Gouverneur.

Une loi est à l'étude et en passe d'être promulguée afin de protéger les consommateurs face à des taverniers peu scrupuleux.
_________________
Dame de Pommier en Beaurepaire

---fromFRcoldtracker

Un chevalier portant les armes de la Bretagne et celle se son maître, Maël De Morrigan se présenta en audiance pour lire une missive au gouverneur du Dauphiné...

Après la courtoisie d'usage , il déplia le rouleau et commença la lecture:

-"Ce 2 juillet 1454,

J'ai accepté la charge d'ambassadeur du Royaume de Bretagne en Dauphiné ....

Connaissant bien les terres dauphinoises pour y avoir oeuvrer en tant qu'expert militaire et y avoir vécu; j'ai pensé que nos terres bien qu'éloignées pourraient avoir de fructueuses relations...

J'en profite également pour renouveler ma parole vis à vis du fief de Saint Paul ....

En attendant de vos nouvelles...

Je vous prie de croire en mon respect

Maël De Morrigan, chevalier de Ternay, Baron de Saint Paul"

A voir le visage de certains pendant la lecture, le chevalier sourit et vit que son maître qui pendant sa carrière de mercenaire avait créé l'armée Du dauphiné n'avait pas été complètement oublié....

Certains même souriaient....

Un ambassadeur au franc-parler, pour sur....
_________________
Maréchal de l'Ost De Montfort rp et militant actif hrp pour le retour de Ioannis alias Jéhan Cotard!!!

Tomek

Bonjour.

Pour toute reponse à mes questions, je n'ai eu le droit qu'à l'accès à la legature... Je ne m'attendais pas à tant de sollicitude...

Le conseil m'aurait il oublié...?

Wulfen

Tout d'abord messire Tomek, je vous présente mes excuses pour le retard coupables de cette réponse.

Pour en revenir à vos questions :

tomek a écrit:

La Fédération des Pecheur du Royaume de France fixe la fouchette de prix du vente du poisson entre 20 et 22 ecu. Or vous avez fixez le prix maximum du poisson à 21 ecu.
Pourquoi?
Ne tenez vous pas compte de la FPRF?
Voulez vous que les gens aillent moins pecher pour reduire les stocks de poisson de la mairie car mainteant on trouve des offres d emploie à 22 ecu, ce qui est presque plus rentable que la peche?

Le seul contact qu'à eu le Duché avec cette fédération a esté pour nous avertir de l'organisation d'un concours national de pêche le 1er d'avril... dont nous n'avons pas esté informé des résultats.
Cette fédération a une place de droit à la Légature... à eux de venir la prendre.

Tomek a écrit:

Maintenant parlons de la nouvelle grilles des prix et des salaires.

Vous parlez de la marge... soite...
Je prenderai l'exemple d un champ de blé avec quelques chiffres:

,95 ecu par jour

pain qui etait à 8ecu max

6.9 ecu de benef par jour

prix du pain est à 7.55 (max

Sans vouloir faire de la langue de bois, chaque réforme économique soulève les mesmes interrogations... qui se discipent avec le temps.
La surproduction actuelle n'incite pas à la production d'où restriction des offres d'emploi.
L'économie du Duché se redresse et il va estre popssible d'augmenter les enveloppes alouées aux Mairies... donc de réduire cette surproduction.

Tomek a écrit:

D'ailleur en ce qui concerne les offres d'emploie, je n'aurai qu'une seule question:

-le travail fourni par une personne avec 1 pt de force/intelligence est le même que celui fournit par une autre personne avec 19 pts?
Et là vous allez me dire:

Wulfen a écrit:

Certes...

Citation:

Légature du Lyonnais-Dauphiné
Lieu de réunion et de travail entre le Conseil Ducal, les Maires et les acteurs économiques du Lyonnais-Dauphiné.

Citation:

Désolé, mais seuls les utilisateurs avec un accès spécial peuvent lire des sujets dans ce forum.

Ce sera tout pour aujourd'hui.
Merci de m'avoir écouté, et merci pour toute reponse.
Cordiallement,

Citation:

Pour ce qui est de la Légature deux propositions ont esté présentées :
- ouvrir les débats à un ou plusieurs conseillers municipaux,
- rendre l'accès aux débats publics. Je dis l'accès sans droict de parole, mais il sera toujours possible de faire parvenir ses idées et questions à l'un des débatteurs pour qu'il les transmettent.

Zwyrowsky

Après les fêtes du Transport, Zwyrowsky était resté à Lyon afin d'obtenir une audience du Gouverneur, qu'il n'avait pu approcher pendant les Joutes, ayant été lui-même trop vite éliminé, et que par courtoisie il n'avait voulu approcher pendant le banquet et le bal qui avait suivi.

Aussi, c'est avec un brin d'excitation que Zwyrowsky avait revêtu ce soir son plus beau pourpoint - d'un bleu profond, avec des parements de velours pourpres - mis des chausses assorties, ses plus belles poulaines. Par dessus le pourpoint, il avait jeté en dolman sa cape aux armes de son fief de Ribiers, et passé son épée d'apparat.

Ainsi vêtu, il prit deux larges rouleaux de parchemin qu'il avait déposés au Château, et demanda une audience.

Reçu, il entra dans la salle, tenant toujours ses rouleaux sous le bras, et suivi d'un valet.
Arrivé devant le gouverneur, il s'inclina respectueusement, avant de se relever. Ce faisant, il constata avec satisfaction que le visage du gouverneur, encore marqué jusqu'au début des joutes, avait presque repris son teint vif habituel, et exprimait une sérénité nouvelle. Zwyrowsky se dit in pectore qu'il avait bien fait d'attendre la fin du Banquet et de ne pas se précipiter... Il prit la parole, sur l'invitation de son suzerain:

Monseigneur, j'ai souhaité apporter à l'anniversaire du Transport du Lyonnais-Dauphiné au Royaume de France un témoignage, modeste mais que j'espère approprié, de joie et de dévouement.

Si vous le permettez, j'aimerais vous présenter la Carte Détaillée Du Lyonnais-Dauphiné, fruit de longues chevauchées ces dernières semaines, et d'un ardu travail de compilation des archives du service de cartographie du château de Briançon:

Posant le second à ses pieds, il déroula le premier parchemin, et le fixa sur un pupitre que le valet avait disposé là à sa demande, car le tracé en était de grande taille, et haut.

http://img251.imageshack.us/img251/567/dauphindtailsdz4.jpg

Cette nouvelle carte permettra, je l'espère, de mieux repérer le tracé précis de nos routes, et leurs liens avec celles de nos voisins. Elle répertorie également les chemins du Dauphiné, que nos soldats pourront parcourir par petites escouades.
J'ai également tenu à la compléter par la localisation aussi exacte que possible des Châteaux, Fiefs d'Eglise, Abbayes et Fiefs répertoriés par Messire Urbs dans sa dernière Liste des Fiefs du Dauphiné, afin que vous puissiez parcourir sans quitter votre Conseil les fiefs de notre province.

Zwyrowsky fit un signe, et on déroula le second rouleau, de plus petite taille, pour le présenter au Wulfen:

http://img332.imageshack.us/img332/3051/lgendedtaillefn2.jpg

La liste desdits fiefs est jointe à la Carte, et pourra naturellement être complétée en fonction de l'avancement des travaux de messire Urbs.

Monseigneur, j'espère que cet hommage aura l'heur à la fois de vous plaire, et d'être utile à votre Conseil.

Et il s'inclina à nouveau profondément, attendant la réaction du Wulfen.
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Walan

En l'absence du Gouverner, un héraut se présenta en salle d'audience pour lire la réponse adressée au Sire Zwyrosky...

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---fromFRJanus_

L'homme attendait patiemment d'être reçu par le gouverneur. Il observait attentivement les tapisseries tendues dans la salle d'attente, regard clair et perçant, sourire carnassier sur les lèvres qui savait se faire enjoleur pour charmer les dames. Ses vêtements de voyage étaient avant tout fonctionnel, mais le connaisseur pouvait mesurer le luxe des tissus et la finesse des broderies. Il défroissait distraitement les plis de sa chemise de soie d'un blanc pur, sa main libre cherchant parfois la présence rassurante de sa rapière, lame de Tolède d'un grand prix qu'il avait dû laisser au poste de garde. Lorsqu'enfin on l'introduisit, il s'inclina légèrement devant le gouverneur.

Monseigneur...

Mon nom est Janus et je suis à l'origine de la création de la Guilde Marchande dont vous avez peut-être eu ouï dire. Je viens en personne vous rencontrer car nos marchands sillonent d'hors et déjà les routes de votre belle province et, je pense, que nous avons tous à y gagner. Je viens par ailleurs préciser de vive voix les objectifs de notre Guilde.

Le profit est notre but, comme vous l'avez sûrement lu sur notre annonce. Mais pour qui le profit n'est il pas un but ? Le vagabond doit faire du profit pour s'acheter un jour un champ, le paysan de même pour s'acheter un échoppe, et l'artisan tout autant pour accéder à l'université.

Il sourit à ces dernières paroles.

Cela n'empêche pas que la recherche du profit peut se faire pour le bénéfice de tous, et c'est ce que nous nous proposons de faire en vous permettant d'équilibrer les marchés de vos différents villages. Si, bien entendu, cela vous intéresse...

Il attendit patiemment la réponse du gouverneur.
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http://guildemarchande.bb-fr.com/

Gaal

Dames et Sieurs Lyonnais et Dauphinois,

Le nouveau gouverneur Messire Régimon de Sassenage, fera audience ce dimanche 24 septembre de 20h à 22h ici même
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Baron Gaal de Bron

Nono0207

Messir Le Gouverneur.

Je me demandais quels sont vos objectifs à accomplir durant ce mandat, quelles sont les points que vous allez traiter en priorité.

Merci pour toute réponse de votre part.
Cordialement,

NoNo, Lieutenant de Police de Valence.
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Regimon

Régimon entra dans son bureau afin de s'y installer et et recevoir les habitants qui souhaiteraient lui poser leurs questions. Manifestement, quelqu'un n'avait pas attendu l'audience et avait laissé un parchemin posant sa question. Il la lut attentivement et commença à réfléchir à la réponse.
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Regimon

Le gouverneur s'attela à la rédaction d'une réponse pour Nono0207.

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Nono0207

cette reponse m'aporte entiere satisfaction mais ... ça a l'air assez trop complet ...

Bonne chance !!!!

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Gaal

Habitants du Lyonnais et Dauphiné, Oyez, Oyez,

Le Gouverneur, le Baron Régimon de Sassenage, champion des réponses à nos questions, revient en seconde semaine...

Venez nombreux à le défier ce jeudi 5 Octobre de 20h à 22h au cours de ce Questions pour un Champion...
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Baron Gaal de Bron

---fromFRelligain

Veuillez m'excusez si je prends de l'avance, mais lors du dernier entretien, un problème eSeNCeFien m'a fait arriver quelque peu en retard... Alors cette fois, je vous pose tout de suite quelques questions, en espérant que vous y répondrez tout de même.

Mon Duc, trouvez-vous intéressant de gouverner dans la situation actuelle ? Avez vous la possibilité de faire entendre votre programme à l'equipe qui travaille avec vous ?
Mon Duc, j'ai entendu une idée de loi de votre conseil : vous interdisez à nos villageois d'acheter des boucliers et des épées. Pourquoi donc ? Pourquoi la mauvaise gestion du métal des cac précédants (1400 couteaux de stock, cela représente plusieurs centaines d'épées en équivalent de métal) ou devrais je dire du cac actuel devrait priver nos autres habitants de la possibilité d'obtenir des épées que tout brigand aura sans aucune difficulté ? Pourquoi maintenir un tel cac à sa place si la seule solution trouvé par le conseil est de priver nos habitants de s'équiper d'épée ? Pourquoi la personne responsable de cet état de fait n'a-t-il toujours pas présenté d'excuses publiques au Lyonnais-Dauphiné ? Et enfin, si on comprend aisément votre volonté d'équiper prioritairement notre armée d'épées à cause de ce qui a été dit précédemment, pourquoi vouloir en plus priver nos habitants de boucliers quand on connait l'état des stocks actuels de peaux dans le duché ?
Mon Duc, lors de la campagne électoral, le cac précédant a affirmé que la trésorerie du duché redeviendrait positive d'ici moins d'un mois. Qu'en est il de la trésorerie du duché : est elle effectivement positive ? Ce cac nous sort cette même rengaine depuis plusieurs mois. Pourquoi devrions nous le coire plus cette fois pour votre prochain mois que les fois précédantes ? Etes-vous prêt, mon Duc, à le soutenir publiquement ou le laissez-vous seul responsable de ses paroles ?
Mon Duc, vous vous êtes peut être rendu compte combien le métier de berger m'est important. Comptez vous élaborer un plan spécifique pour l'élevage de nos moutons ? Une telle piste de reflexion figurait dans le programme d'une des liste composant votre majorité, mais cette liste refusait d'en dévoiler davantage de peur de se faire voler ses idées. Cette liste APD ayant aujourd'hui les postes-clefs dans l'économie du duché, a-t-elle l'autorisation de mettre en oeuvre un tel plan ? Si non, pourquoi ? Si oui, quel est l'avancement de ces travaux ?

Mon Duc, j'aurais des dizaines d'autres questions à vous poser, mais je sais que votre temps est précieux alors je ne vais pas en abuser et je vous demande juste quelle est votre position sur ces 4 points ?

Regimon

En s'installant à son bureau, Régimon découvrit le parchemin laissé par Sire Elligain. Il rédigera la réponse en fin d'audience afin d'être entièrement disponible aux habitants qui se présenteraient devant lui pendant l'audience, et la postera demain matin.
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Regimon

Régimon prit une de ses plus belles plumes et commença la rédaction des diverses réponses pour Elligain.

Citation:

Cher Elligain,

je vais faire de mon mieux pour répondre à vos questions dans l'ordre.

1) Je trouve que gouverner est effectivement intéressant. La diversité des courants politiques représentés au conseil n'empêche pas d'échanger raisonnablement des idées. Je n'ai pas de difficulté particulière à présenter les projets du courant politique dont je suis issu. Les conseillers exposent leurs avis et remarques quelque soit leur appartenance politique. Les propositions des autres conseillers, pour peu qu'elles soient correctement formulées et présentées, sont discutées avec le même intérêt.

2) Je ne sais pas où vous avez entendu parler d'un projet de loi pour interdire aux villageois d'acheter des boucliers et épées.
Le conseil ducal a décidé qu'en prévision de l'évolution militaire et pour protéger l'ensemble de sa population et de ses ressources, il allait demander à ses maires de fournir en priorité le Duché en boucliers et épées .
Lorsque les stocks fixés par le Conseil seront atteints, tout habitant du Lyonnais Dauphiné pourra acheter facilement ce qu'il désire sur les marchés.

Je vous donne la raison pour laquelle le Duché a acheté 1400 couteaux : avant que les forgerons aient la possibilité de créer réellement des épées (soit depuis quelques jours ) ,il fallait l'équivalent de 10 couteaux pour obtenir une épée ; ces couteaux étaient donc indispensables pour qu'en cas de guerre notre Armée puisse être opérationnelle. Pour la petite histoire, le Gouverneur sous lequel cette mesure a été mise en place n'est autre que Messire le Duc Estalabou, si je ne m'abuse (l'intéressé me corrigera dans ce cas).
Les modifications des derniers jours nous conduiront comme tous les autres Duchés à déstocker ces couteaux et à les remplacer par des épées.

3) L'action du CAC sur les finances ducales, comme celle du bailli, a été très appréciable depuis sa prise de fonction ; il pensait rendre les finances positives en un mois, les investissements récents réalisés pour l'achat de boucliers vont retarder cet objectif de quelques jours mais il pense y arriver dans une semaine au plus tard. Il n'a d'ailleurs jamais été caché qu'il faudrait plusieurs mois pour retrouver des finances positives. Ces mois sont maintenant presque terminés.
Pour comprendre le travail réalisé par les conseillers économiques du Conseil Ducal, je vous invite à regarder la situation financière de nos voisins (par exemple la Provence a un déficit de - 800 000 écus ). De plus, notre Duché remonte ses finances sans utiliser l'impôt ou les dons ce qui est rare dans le Royaume .

4) La possibilité offerte aux tisserands de créer des boucliers avec 3 peaux permettra aux éleveurs de moutons de pouvoir vendre plus facilement leurs peaux , les préconisations incitant à limiter l'abbatage des moutons ne sont donc plus d'actualité. En outre, un plan vêtement avait été évoqué, et je demanderai aux conseillers économiques d'étudier la faisabilité et l'intéret d'un tel plan.

J'espère avoir satisfait au mieux à vos demandes,
Bien à vous

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Gaal

Damoiselles, Dames et Damoiseaux

Le Gouverneur Régimon de Sassenage fera audience des doléances des habitants ce mardi 24 octobre à 20h dans la gargotte.

Merci de lui réserver votre meilleur accueil avec corbeilles de fruits, gateaux et patisseries...
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Baron Gaal de Bron

Regimon

A l'heure dite, Régimon entra dans son bureau et attendit les habitants venus présenter leurs questions.
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Freyelda

Freyelda n'était encore jamais venue dans la salle des audiences du chateau de Lyon et ne s'y sentait pas vraiment à son aise. Ce n'était pas la première fois qu'elle avait une question à poser au gouverneur et cela ne la rassurait pas plus que cela. Il va me prendre pour une empêcheuse de tourner en rond... se dit-elle. Elle s'avança néanmoins dans la salle pour aller au devant du gouverneur, repira profondément et dit:

Messire Gouverneur, bien le bonsoir.
Je viens à vous car j'ai une question à vous poser. Voilà, je suis éleveuse de vaches et lorsque je me suis présentéé à la foire aux bestiaux ce matin, quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai constaté que celle-ci était vide ! Impossible d'acheter le moindre animal. J'aimerai donc savoir ce qu'il se passe. Limiteriez-vous l'élevage ? Sommes nous en surproduction ? J'avoue que je ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe...
En tout cas, merci de m'avoir écoutée.

Puis Freyelda s'inclina en une petite révérence avant de relever la tête. Elle regarda furtivement autour d'elle et voyant qu'il n'y avait pas foule, elle demanda :

J'ai une autre question à vous poser. Voilà, il y a quelque chose qui m'intrigue énormément... Comment faites vous pour être aussi brun au chateau et aussi blond en taverne ? Quel est donc votre secret ???

Regimon

Régimon se recoiffa avant de répondre.

Bien le bonsoir, Dame Freyelda

Votre question est parfaitement pertinente et je vais vous exposer les faits.
Premièrement, il ne s'agit nullement de limiter l'élevage. Il n'y a pas de crise production. Cette situation n'a pas été voulue.
Deuxièmement, je vais vous présenter les faits de manière objective. Il y a environ 15 jours, j'ai remplacé Messire Ingresstar1er par Messire Nekroman au poste de CaC, à la demande de l'ancien CaC et comme nous en étions tout 3 convenus au début de ce mandat. En outre, il se trouve que notre ancien bailli, Messire Alexei a éprouvé de grandes difficultés à être présent au conseil ces 15 derniers jours et n'a pu faire que le minimum pour approvisionner le marché aux bestiaux. La communication Bailli/CaC n'a donc pu se faire de la meilleure manière. Dimanche dernier, Messire Alexei a présenté sa démission et j'ai donc décidé de le remplacer par Messire Ingresstar1er, à qui j'ai demandé un audit de la situation. Il se trouve que les réserves en céréales étaient très voire trop faibles et j'ai immédiatement demandé à notre CaC de corriger cette situation. La situation que vous avez vécue est donc une conséquence malheureuse de ce manque de céréales, mais soyez certaine que j'ai ordonné que tout soit mis en oeuvre afin que celle-ci cesse dans les meilleurs délais.
J'espère que ma réponse, à défaut de vous satisfaire, vous aura éclairée.

Régimon s'approcha alors de Dame Freyelda et lui fit un baise-main avant de chuchoter :

C'est à cause du nouvel éclairage des tavernes, il ne met pas vraiment ma chevelure en valeur !
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Freyelda

Freyelda resta un instant silencieuse, essayant de se donner une contenance pendant que son esprit tentait d'intégrer le flot d'informations que lui avait donné Régimon. Une conclusion s'imposa alors :

Merci pour votre réponse qui éclaire fort bien ma lanterne. Si j'ai bien compris, je n'ai plus qu'à prendre mon mal en patience mais cela ne devrait guère durer.

Bien, je vous souhaite une bonne soirée et vous remercie de m'avoir accordé un peu de votre précieux temps. Elle marqua une petite pause, l'air soucieuse... Puis elle se pencha vers le gouverneur et lui chuchota :

Votre versatilité capilaire soulève un problème auquel je n'avais encore jamais réfléchi...Je vais voir ce que je peux faire en ce qui concerne l'éclairage de ma taverne car cela me soucie.

Puis après s'être inclinée dans une profonde révérence, elle s'en retourna d'où elle venait.

Strakastre

Strakastre entra avec une brigade de serviteurs pour entreprendre quelques travaux de rénovation de la salle du Gouverneur...

Il dirigea sa cohorte de gens comme une section militaire et chacun avait intérêt à exécuter sa tâche au plus précis, sous peine de se retrouver dans une cuillère de catapulte, spécialement amenée du Castel de Chasteauneuf-sur-Isère.

Quelques heures de travail acharné rendirent à la salle des Audiences du Gouverneur un aspect plus accueillant, à la décoration spécialement pensée pour qu'un Gouverneur enceinte et bientôt maman puisse officier dans un cadre plus intime et chaleureux qu'avant.

Puis, en fin d'après-midi, Strakastre se rendit sur le perron du Castel de Lyon et fit sonner l'imminence d'un message à annoncer à la foule.

- Bon peuple dauphinois !

En ce mois de novembre 1454, le Conseil Ducal reprend et adapte le principe des audiences.
La Salle des Doléances vous est donc à présent ouvertes pour y déposer vos questions qui seront transmises au Conseil pour réponse dans les plus brefs délais.
Vous aurez ainsi la garantie d'une réponse posée et réfléchie du Conseil.

La parole est à vous...

Pour le Lyonnais-Dauphiné ! Pour notre Gouverneur ! Pour le Roy !

Qu'on se le dise !
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en deuil de ses Suzerains Anthony et Numalane de Massigny.

Numalane

Entre deux allégeances, Numa allait se dégourdir les jambes. Rester assise pendant des heures faisait que ses pieds bougeaient tout seul tellement ils avaient envie d'aller se dégourdir. Elle pointa donc son nez dans la salle d'à côté. Elle assista avec un sourire au coin à la transformation de Strakastre en soubrette en chef puis l'écouta annoncer l'ouverture des audiences. Une fois finit elle attendit qu'il soit hors de vue et de portée d'oreille pour rajouter quelques mots.

Je me ferais un devoir de répondre à toutes vos questions ou remarques, aussi n'hésitez pas à venir déposer si besoin un parchemin avec votre demande à n'importe quelle heure du jour où de la nuit et cela tous les jours de la semaine. Je garde le nougat pour les questions gentilles, sinon je vous enverrait Strakastre...

Elle partit un sourire taquin sur les lèvres, en pensant à l'impressionnant Maitre instructeur et Seigneur des lances de Dié qui n'avait qu'à lever un sourcil pour faire trembler sa garnison.

Volverine

Le bourrel , membre de l'ost dauphinois s'avança avec pudeur et timidité ..
Il preferait parler aux cadavres en devenir qu'aux vivants ..
De plus , la grace du Gouverneur l'intimidait ..

Hum...
je propose la création d'un corps militaire specialisé dans la chasse aux brigands
Cela permettrait de creer une elite de l'ost et permettrait au reste de l'armée de se recentrer sur la defense du duché ...
Ce corps , composé de volontaires , tres actifs , pourrait avoir comme prerogative , l'arrestation et la mise hors d'etat de nuire , de tout brigand croisant en Dauphiné ...
Je l'aurais bien appelé : Gens d'armes ....

De plus ils seraient au service de la prévauté ..
Et seraient en quelque sorte leur bras armé
Qu'en pensez vous ?

Sur ces mots , le bourrel se retira à reculons , encore surpris de son audace .....
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Numalane

Numa vit arriver son gendre en salle des doléances, avec plaisir parce que ça faisait un sacré moment qu'elle ne l'avait pas croisé et avec une légère tristesse en se disant qu'il avait une doléance à faire. Aprés un sourire de bienvenu elle l'écouta attentivement et répondit.

Bonjour Volfy, heu... Messire de Peyrins. Le corps militaire spécialisé et élite de l'ost existe déjà puisque que c'est le fondement de la création de la Garde Noire. Et il n'y a qu'a regarder en arrière pour voir qu'elle a assumé son rôle. Bon... on a pas eu les brigands grâce à la garde noire... mais ils ont été mis en prison.
Pour ce qui est d'être au service de la prévôté, les fonctions IG sont en cours de test et elles seront utilisées pour les corps armés, avec paye immédiate de plus ce qui pourra simplifier les choses.

Est ce que j'ai répondu à votre intervention de façon satisfaisante?

Elle regardait le bourrel du duché en se demandant ou était Risette et si elle ne machouillait pas les bottes du garde de l'entrée.

Volverine

En entendant la Gourverneur, parler de Garde Noir , specialisé dans la chasse au brigand , elle lacha les chausses du garde et aboya joyeusement .....

Waouf ! Wouaf ! Waouaf !
(que l'on pourait traduire en langage chien par :
Mais ... Mais ... Je suis toute noire....
Je chasse les brigands avec mon maitre .....
Je fais partie de la Garde Noire.... CQFD...)

Elle se redressa tout fiere !! Et vient se placer au pied du Bourrel , le poil herissé et la babine tremblante ... Il fallait qu'elle prouve sa férocité ...

Le bourreau la flatta d'une claque amicale sur le museau et remercia Belle- Maman pour sa reponse , puis tous deux repartirent vers les geoles du duché...
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---fromFRPaulJenson

Un homme frêle et encapuchonné s'approcha, il était vêtu de guenilles et n'avait pas fière allure... néanmoins il prit la parole...

Messires, mes seigneurs. Me voilà tout frais débarqué à Embun, où je compte ouvrir échoppe. Je me nomme Paul Jenson.

[b]J'arrive tout droit du Nord et j'ai traversé cete belle région. Qulle ne fut ma surprise en voyant le nombre de marauds sur les routes... Nottement les hommes encagoulés qui ne m'ont laissé que deux miches de pain... Arrivé à Embrun, j'ai consulté les textes de lois, et tout devint clair: Il n'existe pas de lois contre le brigandage... c'est le flou juridique total.. que faire alors contre les bandits? Pourquoi ce vide?

En espérant avoir été entendu, je vous transmet mes meilleures salutations![/b]
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mhhhhh?

Estelledelavigne

Messire Jansen,

Je me présente à mon tour : Estelledelavigne, Procureur du Lyonnais Dauphiné.
Je pense que votre voyage a quelque peu dû user vos forces et que vos recherches concernant nos Lois n'ont pas été assez poussées pour être fructueuses.

Jansen a écrit:

Il n'existe pas de lois contre le brigandage... c'est le flou juridique total..

Aussi je me permet de vous recopier ici les textes qui vous montreront qu'en notre Duché les actes de brigandage ne restent certainement pas des crimes impunis.

Ci dessous l'article concernant les poursuites pour acte de brigandage:

Citation:

Article IV.1.E Le brigandage

Les personnes coupables de brigandage seront poursuivies pour trouble à l'ordre public, et devront répondre devant la justice pour ce chef d'accusation.

Et les peines infligés à ce titre par le Tribunal:

Citation:

Article IV.3.B Les catégories des peines encourues

- Brigandage, sorcellerie et trahison : de 4 à 10 jours de prison, et/ou une amende ne pouvant excéder 300 écus (sauf cas exceptionnels pouvant entraîner la peine de mort). Dans les cas d’une extrême gravité (haute trahison, assassinat, sorcellerie…), une perte partielle des caractéristiques pourra être requise, voire même la peine de mort.

Je vous invite à prendre contact avec Messire Garret, Lieutenant de Police à Embrun pour lui communiquer votre dossier afin que je puisse l'instruire par la suite et tenter d'obtenir réparation pour ce délit.

Pour votre information c'est ici que vous pourrez consulter librement nos lois:
http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=182639

Vous souhaitant une bonne installation et une vie plus paisible dans notre Duché , je vous adresse mes cordiales salutations.

---fromFRPaulJenson

Dme delavigne, je vous remercie fortement pour vos réponses. Cependant il y a alors oujours quelque chose qui me chagrine. En effet, ous avez deux affichages des lois, et l'un de ces affichages est incomplet... (Les lois IG où le chapitre "du brigandage" est vide...). Le problème isque de se poser si l'affaire est portée en cour d'appel, où le jugement peut être assez facilement cassé pour des raisons de flou juridique. Je vous conseille donc soit de mettre à niveau ce texte, soit d'indiquer clairement qu'il est incomplêt et d'indiquer l'endroit ou l'on peut consuter la version intégrale, soit enfin de supprimer cet espace, car mieux vaut qu'il ne soi pas utilisé que mal utilisé...

Quant à mes aggresseurs, je n'ai vu que des cagoules et j'ai de fortes présemptions qu'on ne les retrouvera jamais. (Je suis niveau 0 et je viens de "naître" sur les RR.. c'et du flon quoi! du RP juste..)
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mhhhhh?

Numalane

Numalane entendait discourir le nouveau venu avec le procureur et sentait une pointe d'agacement lui parcourir l'épine dorsale. Apparement et en somme c'était assez normal... tout le monde ne connaissait pas les tenants et les aboutissants de l'affichage de la coutume dans chaque chaumière et forcement la critique était facile, un peu trop d'ailleurs... Elle décida d'intervenir puisque sur le coup c'était elle qui était mise en cause.

Messire PaulJenson. Sachez que je suis navrée de ce qui vient de vous arriver. Je suis tout de même intriguée que votre courte existence vous ai déjà fait connaitre la cour d'Appel de justice et la façon dont elle fonctionne. J'espère d'ailleurs que vous n'étiez pas en cause... Je suis ravie par contre que vous ayez trouvé les panneaux d'affichage de la ville de Lyon. Si vous comparez plus attentivement le corpus législatif que l'on a distribué dans votre chaumière et celui affiché ici vous verrez une différence dans la présentation et j'éclaire votre esprit à ce sujet, le conseil ducal est en train de faire le remplacement article par article. Malheureusement, Notre Roy n'a pas prévu que l'on puisse faire simple, comme souvent.

Pour finir de vous rassurer, la coutume affichée en gargote fait foi!

J'aimerais bien voir que la cour d'appel casse un jugement contre un brigand parce qu'il n'avait pas acces chez lui à la peine encourrue, comme si cela était autorisé chez nous!! Le jour où je pourrais indiquer directement dans les chaumières ce que je veux, supprimer quelque chose ou faire qu'en quelques minutes soit noté ce que le gouverneur à envie n'est pas demain la veille. A moi de vous donner un conseil. Profitez de ce lieu pour poser toutes les questions que vous voulez mais n'allez pas donner de leçon lorsque vous n'êtes pas sur de votre réponse.

---fromFRlaqueen

Bien que ne faisant plus partie du conseil, je me permets, avec l'autorisation de mon Gouverneur, de vous répondre.

Tout d'abord, je me présente à vous, j'ai été Juge de ce duché durant 8 mois, jusqu'il y a 3 semaines et je suis juge à la cour d'Appel.

Je pense donc être à même de vous répondre.

Il n'y a aucun flou juridique. Il existait des lois concernant un Rp sur le brigandage et plus précisément la traque des brigand, suite à une attaque IG et pas simplement sur un simple Rp (je vous cite :

Citation:

Quant à mes aggresseurs, je n'ai vu que des cagoules et j'ai de fortes présemptions qu'on ne les retrouvera jamais.

... je dis faux, si vous avez été agressé IG, leurs noms figurent dans vos évènements, sinon, il s'agit uniquement de brigandage Rp et là celà n'a aucune valeur juridique pour un procès IG)

Seulement, devant la mauvaise foi de tous les brigands, et leur peu d'implication dans le Rp, j'ai fait abroger cette loi il y a fort longtemps et depuis, tout brigand qui détroussera un habitant ou un visiteur de notre duché se verra immédiatement mis en accusation par le procureur.

S'il a quitté le duché, qu'il ne se croit pas à l'abri pour autant, puisque grâce à des accords avec nos voisins, à une armée plus que rôdée, à un service de renseignements plus que compétent et à une justice qui à la mémoire longue comme un jour sans pain, il sera traduit en justice, quoi qu'il arrive...demain, dans 1 semaine ou dans 1 an, il n'y échappera pas.

Ensuite, en tant que juge à la Cour d'Appel, je puis vous assurer qu'à partir du moment où cette loi apparait en gargote, et croyez moi, elle y est, juges, greffiers et procureurs sommes suffisament au fait des lois de l'ensemble du Royaume pour ne pas casser un jugement pour un flou juridique que vous seul constatez...

Maintenant, je m'interroge en ce qui concerne votre profonde implication quant à ce que vous jugez être un flou... Comptez vous vous en servir à dessein malveillant ? Car si tel est le cas... réfléchissez bien avant de faire une bétise que vous risqueriez de regretter.
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Dame de Pommier en Beaurepaire

---fromFRPaulJenson

Chers amis, loin de moi l'idée de commettre un crime... Quant à mes agresseur, je vous assure que je ne saurais les reconnaitre ([HRP]Comme expliqué dans mon deuxième post ici-même, je n'ai en effet pas été attaqué IG, c'est juste du RP pour expliquer ma pauvreté, mais passons au-dessus de ça, ce n'est pas vraiment mn propos, juste un moyen d'y donner de la couleur..^^[/HRP])

Cependant, à mon avis, un bon avocat pourrait faire casser un jugement si il y a existence de DEUX extes de lois différents... et si un point n'est pas cité dans un des deux... mais ce n'est pas la seule chose importante, c'est aussi la bonne compréhension pour tous les citoyens des lois. Déjà un texte de loi est un document un peu indigeste, si de plus il faut en lire deux, puis comparer... ce n'est pas pour aider la justice.

Maintenant, si vous me dites que le conseil ducal y travail, vous m'en voyez ravi et je n'ai plus d'autres questions!
_________________
mhhhhh?

---fromFRAlynerion

De toute manière la procédure est faîte de façon à ce qu'il n'y ait pas d'ambiguité:
- la victime porte plainte au lieutenant de police de ville avec les faits et les preuves en sa possession (capture d'écran obligatoire pour les affaires de brigandage).
- le lieutenant dépose la plainte auprès du Prévôt des Maréchaux qui transmet au Procureur.
- le Procureur intente le procès au brigand, et fait mention des griefs contre lui dans l'acte d'accusation (texte violé, preuve du délit, et peine encourue éventuellement).
- le Juge rend son jugement, ayant force obligatoire (IG: amende ou prison et RP: impossibilité d'intégrer certaines institutions). Ce jugement ne peut être cassé que par la Cour d'Appel.

Vous pensez bien que pour un délit aussi grave, un duché aussi grand que le notre ne pourrait se permettre de n'avoir pas sanctionné le brigandage. De plus le Procureur se réfaire bien à un texte pour demander la condamnation du brigand, c'est uniquement s'il n'y avait pas de texte que le prévenu pourrait interjeté appel.

Après la loi IG est en cours de vote et n'a pas seule valeur. Elle n'aura cette pleine valeur que quand elle aura été votée en son entier, en attendant la loi publiée en gargote est la seule faisant foi. A terme, les deux textes seront les mêmes cependant comme le dit notre Gouverneur le vote prend du temps, surtout à 12 personnes, c'est juste une faute de temps qui entraîne ce que vous nommez "un flou juridique" mais il n'y a de fou que là où il y a contradiction entre deux textes ou quand il n'y a aucune disposition sur un sujet, ce qui n'est pas le cas pour le brigandage (cf. extrait de la coutume fourni par Dame Laqueen).
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Max69lyon

Allons allons, j'ai l'impression que tout le monde ici s'échauffe pour un simple malentendu de débutant, pour plus de clarté, ma réponse sera entièrement HRP:
Notre ami a un petit problème, comme tous les débutants, il a visiblement un peu de mal à différencier RP et HRP: c'est tout à fait louable à vous de vouloir expliquer votre pauverté IG par du RP, mais ce post n'est pas RP: les posts où vous pouvez faire du RP sont signalés par le sigle [RP]. Votre remarque aura simplement prêté à confusion dans l'esprit surchargé de travail de nos dirigeants!!
En somme:

notre ami n'a jamais été agressé IG, il n'y aura donc aucun procès IG (ni RP je pense car nos juges sont assez chargés)

Il existe une différence entre les textes affichés IG (qui ne peuvent pas être changés par le conseil ducal, seulement par le Roy qui a autre chose à faire) et les textes en vigueurs, qui sont ceux affichés sur cette gargotte.

J'espère avoir répondu à votre question,
Bien à vous, et bonne installation à Embrun

Estalabou

Moi j'ai une petite question concernant les évènements actuels dans le royaume.

Le duché du poitou est en guerre contre le perigord et l'alliance du centre (berry, bourbonnais...). Compte tenu de nos différentes alliances, quelle est la position du duché dans ce conflit?
La tradition ancestrale du Dauphiné-Lyonnais est tournée vars la paix et le rêglement amiable des conflits. Ou en sommes nous ici? Maintenons nous notre position de mediateur du Royaume?

Merci pour ces reponses... Même si je sais pas qui va y repondre... L'ancien conseil qui a planché là dessus ou le nouveau qui decouvre....

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Numalane

Dire qu'il y a un conflit est prématuré. On vous a mal renseigné. La liste du Comte du Poitou a été déclarée illégale par la Cour d'Appel et le Roy. Celui ci a destitué le comte du Poitou mais il ne veut pas partir. Il a ordonné la fermeture des frontières pour éviter toute contestation et mis des gens à lui aux postes clés.
L'alliance du centre est mobilisée pour calmer les troubles en Poitou mais il n'y a pas de guerre déclarée.

Estalabou

Zut... pour une fois qu'on aurait pu se marrer...

Merci pour votre reponse...
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Estalabou

Bon, je sais qu'il est un peu tôt, mais j'avais une question pour le conseil. Même si les places ne sont pas attribuées, on peut déja y reflechir...

Il y a quelques jours, Messire Elligain que beaucoups de gens connaissent me demande d'être temoin à son procés.

http://www.lesroyaumes.com/EcranPrincipal.php?l=21&choix=1

Surpris, je me demande quel crime à commis cet homme et là, je decouvre qu'il risque 2 jours de prison pour avoir vendu des produits sur des marchés Dauphinois alors qu'il n'est pas Dauphinois...

Chose qui me surprend puisque Messire Elligain était resident de Briançon, s'est presenté aux ducales de Septembre et était membre du conseil municipal de sa ville...

Mais outre le procés dont je ne veux pas influencer le jugement ici, se pose la question du terme:
"Resident Dauphinois".

Les questions que j'ai posé en procés n'ayant pas eu de reponse puisque n'ayant pas leur place, je les reformule ici:

-Comment peut on se considérer citoyen Dauphinois?
-Est ce que un habitant, je prends mon exemple, qui vit sur le duché depuis plus d'un an et demi, participe au conseil de Vienne depuis sa création, a participé au conseil (Cac, Bailli et GOUVERNEUR...), est ce que je suis considéré comme non Dauphinois à partir du moment ou je vends mes terres et echoppe pour demenager dans une autre ville du duché?
-Faut il posséder des biens matériels pour être Dauphinois?
-Et comment considérer les gens sans terres?

Ce n'est pas pressé, mais il y a là pour moi un vide dans notre Corpus Legislatif.
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Numalane

Tout à fait Estalabou, et le conseil devra se pencher sur la question.

Pour l'instant la justice doit faire avec le corpus legislatif existant au moment des faits.

---fromFRPaulJenson

Le problème du corpus legislatif dauphinois est qu'il est à cheval entre deux types: le droit coutumier et le droit écrit. Mais il est trop imprécis pour être un texte de droit écrit indiscutable, et trop précis pour être un corpus de droit coutumier agréable à manipuler.

Le conseil devrait, à mon sens, revoir dans son intégralité le corpus législatif en se posant cete question: droit coutumier ou droit écrit.

Dans le cas de ce procès par exemple, on a fait une loi qui concerne les non-habitants. Et on a fait un définition de ce qu'est un habitant:

Citation:

Paragr. IV.1.G.i Le statut d’habitant Lyonnais ou Dauphinois
Est considéré comme habitant Lyonnais ou Dauphinois, toute personne remplissant chacune des conditions suivantes :
- avoir sa résidence principale dans le Lyonnais-Dauphiné ;
- être vagabond de niveau 0 ou posséder un champ ou posséder une échoppe d'artisan.

Dans le cas d'un droit écrit, on devrait développer cette définition, avec des sous-articles etc.
Dans le cas d'un droit coutumier, on devrait la supprimer, laissant à la cour le soin de définir de par la jurispudence et le bon sens juridique ce qu'est un habitant.

Personnelement, je prône plutôt le droit coutumier, avec un nombre d'articles limités, généraux, aidant chacun à prendre connaissance de la loi et étant stable dans le temps, plutôt qu'un corpus de droit écrit, long et rébarbatif, résultant d'un travail monstrueux, et devant tous les jours être modifié, étoffé, etc.

à nos élus de se décider...

Pourquoi ne pas faire appel à un groupe de travail pour se pencher sur la question, et trouver des pistes, ce goupe pourrait inclure des spécialistes de la question non conseillers, afin d'alléger le travail du conseil? Réservant bien sûr la validation du travail par un vote du conseil et ce travail serait chapauté par le juge ou le proc...
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mhhhhh?

---fromFReomer84

Ayant suivi comme tout le monde les élections au conseil du Comté je remarque que nous sommes censé avoir un Duc ( ou une Duchesse ce qui ne serai pas désagréable ! ),
J'ai trouvé ce jour au chateau la phrase suivante : " Le Duc n'a pas encore été reconnu. "

Aussi il me vient plusieurs questions ( merci de pardonner mon ignorance ) :

Comment ce Duc est il nommé ou élu ?
Qui participe à cette nomination ?
Combien de temps après la fin des élections au conseil cela se fait-il ?
A quoi nous sert la reconnaissance d'un Duc ?
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Eomer, Vagabond des états d'âme , grand frère de Himiko , poète empoisonné pas le vertige des sens

Numalane

Bonjour Eomer. Comme je suis toujours Gouverneur, je m’en vais vous répondre.

Citation:

Comment ce Duc est il nommé ou élu ?

Les 12 conseillers votent pour une personne qui est élue si elle obtient la majorité absolue des voix exprimées.

Citation:

Qui participe à cette nomination ?

Les 12 personnes formant le conseil ducal et dont vous voyez la liste affichée au château.

Citation:

Combien de temps après la fin des élections au conseil cela se fait-il ?

Dès 4h01, si je puis dire. Une fois que les votent tombent, les noms changent et les votes sont ouverts pour une durée de 48h.

Citation:

A quoi nous sert la reconnaissance d'un Duc ?

La reconnaissance d’un Duc sert à attribuer les postes au conseil. En attendant ce sont les anciens conseillers qui ont encore la clé de leur bureau, assurant leur fonction pour le bien de tous. Les nouveaux restent dans les couloirs, sauf ceux bien sur qui sont reconduits.

Estalabou

Merci pour cette reponse Dame Numalane, et j'espère que nous pourrons rapidement trouver un complément qui puisse parfaire cette partie de notre corpus.
Mais sur cette histoire de postes au conseil, il ne vous est pas possible puisque vous êtes encore la gouverneur d'attribuer des postes qui sont vides à des conseillers fraichement élus?
Si le Duc quittant n'est plus au conseil, c'est mort, mais quand il garde sa place?
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---fromFRAnonymous

Une femme se promenait dans la cour du Chateau ducal. Elle ne faisait que visiter. Mais, même en tant que touriste, elle s'interrogeait tout de même. Bizarre... Vous avez dit bizarre !
Elle héla un manant qui attendait assis devant le donjon.

Hola, mon ami ! Qu'attendez vous ?
L'homme lui repondit:
- J'attends de voir le nouveau duc passer son nez à une fenetre !
- Et ?
- Et comme soeur anne, je ne vois que le soleil qui m'aveugloit !!
- Il faut faire quelque chose ?
- Oui ? Mais quoi ?
- Attends , mon ami , j'ai une idée !

La femme se racla la gorge et de sa plus forte voix demanda à la cantonade :

ALORS ? FOUTRE-DIEU !!! CE DUC ? IL ARRIVE ? OU BIEN ??

Estalabou

Mais je suis là!!!

Duc de Gap!

Bon, oki... je

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Numalane

Numa avait mis au monde un superbe garçon hier en fin d'après midi. Elle avait pourtant trouvé la force d'accomplir son devoir. Les dauphinois se posaient des questions et il était légitime d'y répondre dans la mesure de ses moyens. Elle entendit une première question du Duc de Gap.

estalabou a écrit:

Mais sur cette histoire de postes au conseil, il ne vous est pas possible puisque vous êtes encore la gouverneur d'attribuer des postes qui sont vides à des conseillers fraichement élus?

J'y ai pensé bien sur. Ca aurait permis de ne pas leser les dauphinois dans cette période plus que difficile. Malheureusement je n'ai pas la main. Un ancien duc m'a soufflé une idée, je vais voir si elle fonctionne.

Elle entendit alors une voix forte au dehors. Elle se pencha à la fenêtre. et mis ses mains en porte-voix.

Je crois que c'est "OU BIEN" pour l'instant mais j'ai un duc sous la main si c'est urgent.

Elle se tourna vers Estalabou et lui fit un geste de la main.

Il y a une femme qui a envie de voir un Duc, si tu pouvais montrer ta tête je crois qu'elle apprécierai, foutrement-dieu.

---fromFReomer84

Pour une fois que j' essaye de suivre les élections au duché et en comprendre le fonctionnement, je n'y comprend plus rien.

Il est élu ce duc ou bien on prend le premier venu qui pointe son nez ?

De plus je viens de lire sur la dépèche AAP qu'il devait être élu dans les deux jours suivant les élections , ce qui ne semble pas être le cas.

C'est important ce poste ou ça ne l'ai pas ??? Si le Duc sert à attribuer les postes au conseil et qu'il n'y en a pas , donc pas de nouveaux conseillers les anciens font encore l'affaire.
Mais alors à quoi servent les élections si le renouvellement ne se fait pas.
Et si il y a du retard après des élections, les futurs nouveaux conseillers vont avoir un mandat réduits ????

Je croyais que le Duché était un niveau très important de notre organisation sociale.
Quand on est élu au conseil du duché on s'assoit sur un siège honorifique, satisfait du statut social enfin atteint et on regarde passer les nuages en attendant que le temps passe, ou bien il y a des taches importantes à assumer ?

Bref à quoi sert le conseil ?
Vu la course frénétique pour y arriver et les manoeuvres plus ou moins honorables employées, je croyais les postes terriblement importants pour se battre ainsi avec autant de hargnes voiore même de violence.
Il y a des gros avantages financiers ou bien c'est juste pour les honneurs ?
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Eomer, Vagabond des états d'âme , grand frère de Himiko , poète empoisonné pas le vertige des sens

---fromFRAlynerion

Je vais tâcher de répondre au mieux, Messire Eomer.

Pour l'instant, comme vous l'avez constaté par vous-même le Duc (nous utilions le terme de Gouverneur en Lyonnais-Dauphiné pour éviter les risques de confusion avec la noblesse dont s'amuse Messire Estalabou) n'a pas encore été reconnu,à l'heure actuelle. Une fois le conseil formé ils doivent tâcher de trouver un candidat pour être Gouverneur mais nous ne sommes pas tombé d'accord encore.

Le Gouverneur est le "chef" du duché, c'est lui qui le représente à l'extérieur et auprès de Sa Majesté Levan III, et surtout lui qui forme le gouvernement, donc un poste relativement important car sans lui aucun poste ne peut être attribué. Pour l'instant ce sont donc effectivement les anciens conseillers ducaux qui ont leur bureau (IG) cependant ils ne sont plus élus démocratiquement et ne siègent plus donc ils font le travail minimum vital en attendant que le nouveau conseil puisse travailler sérieusement. Le mandat reste le même, deux mois, c'est juste que nous perdons quelques jours à distribuer les postes.

Ensuite à quoi sert le conseil, je suis triste que vous posiez la question. Je ne sais pas quel âge vous avez mais vous avez certainement dû entendre parler du travail du CaC qui nettoye le marché de votre ville, de celui de juge qui juge, de celui de capitaine qui dirige les armées, de celui de bailli qui fait naître les animaux que les citoyens achètent pour l'élevage, du prévôt qui défend vos villes et gère la police et j'en passe.
Enfin, parce que j'entend beaucoup de spéculation sur le sujet, un conseiller ducal comme municipal n'est pas rémunéré. Il accepte volontairement de consacrer de son temps et partager ses connaissances à faire fonctionner et grandir le duché, en occupant un poste à responsabilité.
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Nestor

Mesdames, Messires,
Il est vrais que cette difficulté à désigner un conseil nous pénalise tous.
Les institutions comme vous le mentionnez tournent au ralenti.

Voici un exemple ponctuel:
Je suis fourrier dans ma garnison de Valence. Ayant distribué la quasi-intégralité des vivres le composant, je l'avais rendu avant les élections.
Maintenant, les patrouilles continuant, les hommes viennent demander leur soldes. Et je ne peux les satisfaire n'ayant pas de mandat.
Et ce mandat, seul le CAC peut m'en réatribuer un autre.

Donc pour le bien des soldats en mal de solde : mettez-vous d'accord !
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Seigneur de Ventavon

Numalane

Oui bien sur, je vous comprend... J'exerce mon droit de reserve pour ne pas donner de batons pour me faire battre à l'opposition qui surement n'attends que cela, mais ca me démange grandement de dire ce que je pense.

Bon je m'arrête là c'est plus sage. Je me bornerais à répondre à vos questions.

Pour rassurer certains, les droits d'accés au conseil ont été rendu aux anciens conseillers ducaux pour qu'ils puissent donner leur rapport et ne pas bloquer le duché.

Pour information au Duc de Gap, les anciens conseillers ne peuvent pas démissionner de leur poste (logique en somme puisqu'ils ne l'ont plus) mais ils gardent l'accés à leur bureau ainsi qu'aux autres fonctions IG. Donc les postes ne peuvent pas être attribués aux nouveaux conseillers tant qu'un Duc n'est pas nommé.

Vote reconduit toutes les 48h tant qu'il n'y a pas une majorité absolue des voix exprimées. 6 voix d'un coté... çà peut durer un moment.

Nestor

Merci de votre réponse gouverneur.
J'espère vraiment qu'il ne nous faudra pas attendre trop longtemps.

Il est certain que se n'est pas évident pour nous, soldats, mais ce doit être pire pour la gestion des mairies par exemple.
En tant qu'ancien maire, je sais que pas de Cac signifie pas de rachat de blé aux maires. Donc pas de possibilité pour eux de fluidifier leurs marchés faute de liquidités disponibles. D'où de nombreux problèmes locaux.
Et au niveau ducal va se poser le problème du bailli.
Des stocks ont surement été fait avant les éléctions mais avait-on prévu une periode de latence si longue ? Qu'en est il donc de la naissance des bêtes de nos villages ? On a connu ce type de problèmes il y a deux mois il me semble...
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Seigneur de Ventavon

Julienurs

Les problèmes ne se posent pas au niveau du bailli. En effet j'ai fait naitre beaucoup d'animaux (par prudence) au moment des éléctions. Il y a des stocks de blés importants du fait des importants rachats (il y a environ 10 jours de stocks...)
Donc a mon niveau il n'y a pour le moment pas de problème. Je suis l'état de nos stocks d'animaux quotidiennement....
Par contre pour le CAC cela pose plus de problème. Mais Ingress a toujours accès a son bureau...
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Estalabou

Merci pour vos reponses Dame Numalane.
Effectivement, c'est pas evident cette histoire. A noter que pour la prochaine fois, et afin d'anticiper, il faudra attribuer les postes les plus importants (prevot, Cac, Bailli...) à des conseillers qui sont sur de rester en place... Je pense par là au 2 premiers de chaque liste par exemple...
Par exemple, messire Dhukhon qui n'était pas Cac aurait pu se voir confier le poste la veille des elections, et aurait pu assurer l'interim pendant le temps du choix du gouverneur... Là, c'est dommage, il n'a pas de charge....
Bon, je ne vais plus faire de blagues sur le terme de Duc et attendre comme tout le monde la suite des évènements...
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Numalane

Encore aurait il fallu que Messire Dhukkon montre le bout de son nez pour que j'envisage de lui donner une charge qui demande plusieurs heures de présence quotidienne.

Nestor

Nestor passait dans les environs de Lyon, il fit un détour par le chateau ducal.

Devant le chateau une foule assemblée vaquait à ses occupations. Il fallait bien occuper les longues journées d'attentes.
Des échoppes ouvertes proposaient des produits de bouches. Des artisans s'affairaient.
De temps à autre un orateur prenait la parole.

De folle rumeurs parcouraient l'esplanade.

"Peut-etre sont ils tous mort là-dedans" était la plus fréquente.

Mais il y en avait d'autre... Toutes plus fantaisistes les unes que les autres.
L'hypothèse de la prise d'otage par des sarasins, du souterrain vers le Louvres, de l'intervention de sorciers, du diable, de l'abandon du peuple...

N'ayant pas trop de temps, Nestor s'éloigna en espérant une annonce pour bientôt.

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Seigneur de Ventavon

Coppensbe

Le duc d'Albon qui passait par là s'interrogeait sur ce qu'était devenu le duché
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Dhukhon

numalane a écrit:

Encore aurait il fallu que Messire Dhukkon montre le bout de son nez pour que j'envisage de lui donner une charge qui demande plusieurs heures de présence quotidienne.

Puisqu'il faut le dire à tous les dauphinoises et dauphinois, alors je vais dire ce que j'ai dit en petit comité resteint pour ne pas à avoir le claironner maintenant ... mais certains l'ont peut-être déjà oublié ! : mon frère réel (HRP) a fait une tentative de suicide au sortir des fêtes de fin d'année aussi je ne peux pas prendre trop temps pour les RR pour consacrer le maximum de mon temps à ma famille HRP. Cet acte HRP fut imprévisible sinon je ne me serais même pas présenté à ces élections RP.

C'est pourquoi j'ai très tôt prévenu les GOLD, les GONES et les APD que je démissionnerai de mon poste de Conseiller Ducal dès que les élections du Gouverneur seront terminées. Jamais je n'aurais imaginé qu'un accord en bonne intelligence aurait autant de mal à se mettre en place entre des conseillers amenés à travailler ensemble pendant deux mois pour le Duché.

Je serai remplacé par Tomek qui a prouvé toutes ses capacités et compétences en tant que CAM lors de la précédente mandature.

Je suis désolé de vous plomber l'atmosphère du jeu par cet événement extérieur, mais je vous devais quelques explications.

Je remercie toutes celles et ceux qui ont fait la démarche de voter pour l'une des trois listes.
_________________
Dhukhon d'Heyrieux
Ambassadeur - Erudit 3700%
exRecteur-Doyen de l'Academie Militaire de Gascogne
http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=dhukhon

Coppensbe

que c'est triste quand les attaques visent le HRP

, on se croirait dans d'autres duchés que je citerais pas

Pour en revenir aux doléances:

apparemment ca dérange pas grand monde mais bon c'est quand même incroyable que le Conseil n'est toujours en fonction, je me demande à quoi ca sert de voter

en tout cas à mes yeux, et quel que soit votre parti, cela démontre à quel point vous pensez d'abord à votre pouvoir personnel, à celui de votre parti et peut être après au bien du duché et de ses habitants

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Wulfen

Réponse HRP

coppensbe a écrit:

que c'est triste quand les attaques visent le HRP

, on se croirait dans d'autres duchés que je citerais pas

Et je peux savoir où est l'attaque hrp ?

Parce que ce que je vois c'est le constat d'une présence réduite, sans attaque personnelle, suite à la question d'une personne qui je pense doit mieux connaitre le Dhuk que Numalane et aurait pu savoir ce qu'il en était.
Post de Numa qui ne demandait pas plus de précision.
Et surtout raison de l'absence du Dhuk dont je comprends fort bien qu'il n'ait pas voulu rentrer dans les détails d'ailleurs.

Sur ce, tu as raison le Dhuk, ça "plomber l'atmosphère" ce qui t'arrive.
Je ne peux que te souhaiter du courage et une présence auprès de ton frère.

Le jeu est secondaire ne l'oublions pas... il y a une vraie vie dehors.

Alors tout ça pour dire qu'il faudrait peut-être arrêter d'interprêter tout ce qui est dit en pensant à mal pour se concentrer plus simplement sur ce qui est vraiment écrit.

Numalane

Il est facile de me faire passer pour un monstre sans cœur vu de l’extérieur.

Puisqu’il faut expliquer mes propos je m’en vais le faire. Messire Estalabou demandait pourquoi je n’avais pas attribué le poste de CaC à Messire Dhukkon. J’ai juste voulu dire que ce poste demandant plusieurs heures de présence hebdomadaire il ne me semblait pas judicieux de lui en octroyer la charge.

De plus lorsque j’ai écrit ces mots, je ne savais aucunement que Messire Dhukkon prévoyait de démissionner et donc à fortiori pourquoi. J’en suis profondément peinée pour lui et sa famille.

Envisagez que je profite de son malheur pour le dénigrer me parait impensable.

Peut être serait il présomptueux de ma part de demander cela et j’y ai sûrement ma part de responsabilité mais si nous pouvions ranger les armes et retrouver un semblant de sérénité dans nos échanges, je pense que nous en sortirions grandit.

Coppensbe

c'est bien mais j'ai toujours pas une explication à ma question rp

en tant que citoyen du duché, j'aimerais bien savoir ce qui se passe

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Nicobess

Messire Coppensbe,

Une annonce a été faite pour expliquer ce qui se passe.

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=5178591#5178591
_________________

Nicobess de Monteil-NoirCoeur, baronne de Noréaz
Boulangère et Médicastre
Epouse de Kaliste, parents d'Aurore et Marion
Co-Admin des disciples d'Hypocrate

Dhukhon

Il serait bon maintenant que la Pairie affiche rapidement sa décision afin que le Conseil travaille d'autant plus en bonne intelligence qu'il aura du temps à rattraper ... c'est ce que je vous souhaite à tous sans exception

_________________
Dhukhon d'Heyrieux
Ambassadeur - Erudit 3700%
exRecteur-Doyen de l'Academie Militaire de Gascogne
http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=dhukhon

Estalabou

Une chtite question concernant les lances qui sont parties en Anjou.
Le roi a demandé aux Contes et Duc d'envoyer des troupes sur ce duché. Mais ne serait il pas possible en plus de l'Ost, de permettre aux nobles Dauphinois de lever également leur propre lance, intégrée dans l'Ost Dauphinois, afin de participer à ces conflits?
Je n'ai pas à proprement envie de le faire, mais je pense que cela pourrait permettre d'apporter un peu plus de RP et de rapprocher du rôle IG les personnes possédant le statut requis pour mobiliser des gens...
Sans bien entendu prendre la place de l'Ost....
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Numalane

Il y a en discussion au conseil un sujet qui concerne votre question Messire Estalabou. Elle concerne la milice. Nous voulons effectivement réveiller les consiences des nobles de notre duché en leur donnant la responsabilité de la protection de celui ci comme c'est l'usage à notre époque. Certains civiles sont partis avec nos troupes car ils font partie de la garde ducale mais les autres peuvent servir leur duché et proteger les dauphinois en s'impliquant dans la milice, engageant et gérant des hommes sous leurs ordres, etc...

Des que le conseil se sera mis d'accord sur les termes de la charte définissant les droits et devoirs des miliciens vous en serez informé.

Il est bien entendu qu'une lance de civile pourrait se déplacer vers le conflit en question avec l'aval de l'ost royal. Mais elle aurait à sa charge la logistique et le coût de la mission, du moins l'avancement puisque la couronne se propose de rembourser ce coût. Si le conflit venait à durer peut être que cela serait envisageable. C'est à étudier.

Estalabou

Merci pour cette reponse dame Numalane. Je pense que cela serait bon de pouvoir lier Rp et actions IG...
Les nobles ont donc intérêt à faire des économies s'ils veulent assumer leur rôle.

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Samarel

Un des gardes du chateau de lyon apporta un pigeon ereinté qui tenait en sa patte un message.

Citation:

messire carnil

tout d'abord mon ami, (je ne sais plus si je peux encore te dire ça vu ta charge à présent), félicitation pour ta nomination.

j'ai une requète importante à te formuler.

étant fourrier adjoint de montélimar et en opération, j'ai besoin d'un accès au bureau des fourriers. or depuis que l'ost a été réorganisée au chateau. je n'y ai plus accès. quelqu'un peut il y remédier et me permettre d'aller au corps de ravitaillement ? a moins que ce ne soit ailleurs ?

bonne continuation.

samarel

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papa de richard

Carnil

Citation:

Cher Samarel,

La charge que j'occupe ne t'empèche pas de m'apeller encore mon ami, mon ami.
Concernant tes accès à tes bureaux, de nouvelles clefs t'on été remises. Puisses-tu en faire bon usage.

A bientôt,
Carnil.

Demons

Ne pouvant se dépêcher dans toutes les villes en même temps, Demons envoya des petites troupes de deux personnes dans chacune des villes composée de un tambour et un clameur. Lui se chargea d'annoncer ca près de la salle de doléance où après le tambourinement d'un heraut il clama:

Citation:

Oyez Oyez Peuple Dauphinois,

Vous avez été appelé à voter pour les élections du conseil ducal il y a de cela une semaine. Le conseil ducal a été désigné comme il l’a été présenté dans le message précédent. Deux jours plus tard le gouverneur a été désigné par les 12 conseillers élus.

Il a été constaté que les relations entre les instances politiques de notre Duché et le peuple Dauphinois étaient en déclin. De ce fait, il a été approuvé par le conseil la remise en place des audiences du gouverneur. Je vous informe donc qu’à compter du quatorzième jour du moi de Mai de l’an Grâce 1455, le Gouverneur ainsi que le premier conseiller tiendront audience chaque dimanche après midi, les horaires précises seront indiquées chaque samedi précédent l’audience et seront fixées entre 15h et 20h. http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=122292&start=90. Lors des ces audiences, les dites personnes répondront de vive voix aux questions posées par le peuple.

Nous insisterons par ailleurs, sur le fait que ce n’est pas par ce que audience n’est pas tenue les autres jours de la semaine qu’il n’est pas possible de laisser des questions à l’attention du conseil ducal. A ce titre, le porte parole fera régulièrement le tour des bureaux du conseil ducal de chaque ville ainsi que le tour de la salle de doléance pour récolter toutes les questions posées. Il les soumettra au conseil ducal qui tachera d’y donner réponse rapidement par l’intermédiaire du porte parole.

Qu’il soit dit, crié et répété que les premières audiences du gouverneur et du premier conseiller auront lieux le vingtième jour de ce moi. Nous invitons donc le peuple Dauphinois à s’interroger sur les différentes questions qu’il pourrait avoir à poser lors de ces audiences.

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---fromFRBoly

Boly avait passé la matinée à preparer la grande salle. Il avait disposé chaises et tables avec l'aide de quelques personnes qui se trouvaient là à ce moment.

Aujourd'hui était le jour de sa premiere audience de gouverneur, comment l'évènement allait t il se passer (...), il espérait que tout irait pour le mieux.
Il s'agissait là d'un évènement important pour lui. Faire participer la population à la vie politique du Duché était son voeu le plus cher.

Il ouvrirait les grandes portes de la salle à partir de 15h30, les Lyonnais Dauphinois devraient à cette heure avoir terminé repas et messe.

Le premier conseiller et porte parole, Messire Demons devrait à moins d'un empêchement tenir cette audience avec lui. N'ayant pu en discuter avec lui ces derniers jours, il esperait qu'il avait pu se liberer pour l'occasion. [/i]
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---fromFRAlexei

Le Vicomte de la Tour du Pin et Baron de Sainct-Priest arriva auprès des portes de la salle d'audience vers l'heure à laquelle devait commencer les premières doléances du nouveau Gouverneur.

Celles-ci étant toujours fermée il ne put s'empécher de pousser un soupir devant le manque de ponctualité de l'organisateur.

Voilà qui n'augurait rien de bon pour la suite.

Il s'éloigna quelque peu et s'installa sur un banc non loin des portes.
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---fromFRBoly

Boly qui terminait les derniers preparatifs s'apperçu qu'il était deja l'heure.
Que diable le temps passe si vite...
Il se precipita vers les portes, les deverouilla et les poussa.

L'audience du Gouverneur debutait.

Un homme attendait au devant.

Bien le bonjour Messire! Pardonnez moi de ce retard, je cours partout depuis ce matin et j'en viens à ne plus voir le temps passer.[/i]
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---fromFRAlexei

Levant l'oeil de ses paperasses il sourit au Gouverneur avant de se lever et s'inclina face à lui.

Voyons voyons si vous prenez le temps de procéder à tels préparatifs seyant mieux aux domestiques en sus de votre immense travail à la teste de nostre duché il me semble normal qu'un si léger retard advienne.

Mais qu'importe installez vous donc à vostre aise. Je rentrerai un peu après vous comme si de rien était.

Il le gratifia d'un clin d'oeil et attendit quelque peu.
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Huna

Huna arriva près des portes derrière lesquelles devait se dérouler la dite audience.
Elle observa la scène. Elle crut reconnaitre quelques personnes mais n'osa pas s'approcher. Elle attendit que le débat commence pour pouvoir poursuivre en ce sens...
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A Vaincre Sans Péril, On Triomphe Sans Gloire!

---fromFRBoly

Boly rentra dans la salle et alla s'installer au fon sur son siège.
Salle froide et austère sans la présence de quelques personnes, il espérait qu'il aurait suffisamment de visite pour la remplir.
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---fromFRAlexei

Il attendit qu'un page le fasse annoncer.

Messire Alexei de Galish Mersky, Vicomte de la Tour du Pin et Baron de Sainct-Priest !!!

Il pénétra en la salle le sourire aux lèvres. Reconnaissant les lieux malgré sa longue absence.

Il s'inclina en arrivant devant le siège du Gouverneur avant de s'éclaircir la gorge.

Sincères salutations mon cher Gouverneur, je me permet de venir à ces doléances afin d'éclaircir quelques points sur la situation économique actuelle et son devenir.

J'aurais voulu savoir ce qu'il en était du laborieux travail que j'ai fourni en mon temps pour redorer le blason du Lyonnais Dauphiné et ce que vous comptez entreprendre pour continuer à faire prospérer nostre duché.
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Demons

Entrant par une petite porte réservée dan la grande salle, Demons sourit il n’était pas trop en retard, le gouverneur venait juste d’arriver, l’audience commençait tout juste. aujourd'hui se tenat la première audience du gouverneur qu'il secondait dans l'ombre. Un homme était déjà présent dans la salle, l’ayant entendu annoncé par un page, Demons fut amusé c’était Alexei qu’il avait retrouvé il y avait juste quelques jours à Lyon. A peine était il rentrer qu’il se remettait au travail, il fallait faire attention à la machine en marche.
Présent en tant que premier conseiller, et non comme porte parole, là n’était pas son rôle de faire rentrer les gens mais plutôt celui des laquais, Demons se dirigea vers le fauteuil du gouverneur tout en restant caché d’Alexei. Le catogan bien serré Demons avait l’air assez ferme tout en ayant une pointe d'amusement sur le visage.
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---fromFRBoly

Boly regarda Alexei entrer dans la salle et le saluer. Répondant d'un signe de tête et un sourire il s'adressa à lui:

Messire le Vicomte de la Tour du Pin et Baron de Sainct-Priest je vous souhaite tout d'abord la bienvenue.

J'ai cu voir il me semble au bureau du conseil une question de votre part laissé en suspend par la commissaire aux mines de notre Duché.

Citation:

Mmmmh je n'ai pu m'empêcher de sourciller en voyant l'évolution des mines ces derniers mois.

Je ne vais pas encore commencer à donner mon point de vue mais sachez qu'il va venir sous peu.

J'ose espérer quelques éclaircissements de la part des personnes ayant eu l'économie du Duché sous leur responsabilité ces derniers mandats.

Tout abord, vous n'êtes sûrement pas sans savoir que j'ai moi même été attaché à ce poste. Lors du précédent mandat, je me suis employé à maintenir les mines de notre Duché en leurs états optimums.
Aujourd'hui, vous l'avez constaté les mines de fer et d'or ont subit des améliorations imprévues. Il s'agit la d'une simple erreur, importante je vous le concède de notre commissaire aux mines. M'étant entretenu avec elle, je lui ai fait comprendre l'intérêt de nos mines et donc l'importance la tâche qu'elle avait accepté en prenant ce poste.

Pour ce qui est du commerce de notre duché, je puis vous assurer que nous avons un certain nombre de contrats déjà signés qui permettent à notre économie d'être florissante.
Messire Alynerion notre commissaire au commerce actuel se débrouille parfaitement pour la tache qu’il lui a été attribué.

Notre Bailli Messire Sydonia qui en est à son premier mandat, s’emploi chaque jour à assurer les naissances des animaux et à toutes les taches qui lui incombent avec enthousiasme.

Je puis vous assurer que mis à part notre récent problème sur les mines, du quel je mesure toute l’importance je vous l’assure, l’économie de notre duché se porte très bien.
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---fromFRAlexei

Ecoutant la réponse avec attention il hocha la teste.

Je conviens certes que cette petite erreur récente m'a quelque peu fait "sourcillé" et je vois que vous tenez grand cas de l'essor du duché sous vostre tutelle.

Ce que vous me dites sur l'avenir du travail des conseillers est somme toute évidente. Qui oserait dire le contraire après tout.

Il sourit sur ces mots.

Ayant épluché les archives des entretiens miniers il me semble que votre empressement à améliorer nos mines de pierre ont eu quelques répercussions sur les prévisions de stock en ressources minièes afin d'honrer les divers contrats d'exportation. J'ose espérer que pareil cas ne risque plus de se produire. Il va sans dire que telles entreprises se doivent d'etsre mûrement réfléchie, prenant en compte l'ensemble des tenants et aboutissants.
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---fromFRBoly

Boly écoutait les remarques du Vicomte, il haussa les sourcils lorsqu'il parla de l'amélioration des carrieres de pierre. Lorsqu'il était arriver au conseil les carrieres de pierre étaient deja à à leurs maximums.

Messire, je suis surpris d'entendre de votre part que j'ai moi même amélioré nos carrieres de pierre. Je pense que vous devez confondre avec un mandat ulterieur au conseil ducal auquel je n'ai pas participé. Lorsque je suis arrivé les carrières de pierre étaient à leurs niveaux optimaux, je n'ai fait que les garder comme tel.
Niveau de carriere qui je puis vous le signaler detient le meilleur rendement par rapport aux depenses de l'entretien. Une étude à ce sujet sur les bonis de chaque mines a été menée.
Pour les problemes que les améliorations ont pu causer, je ne puis repondre. Je puis tout simplement constater qu'une fois toutes les mines bien établies, les rendements étaient fort prometteurs.[/i]
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---fromFRAlexei

Il haussa un sourcil sur cette remarque.

N'y voyez aucune attaque personnelle mon bon Gouverneur. Le terme "vous" que j'ai ainsi utilisé ne vous concernait nullement, prenez le comme un terme général.

En ce qui concerne le niveau optimal des carrières et mines je vous remercie de me faire part de mon ancien travail. Il est vrai que mes calculs dans le temps ont été mené avec finesse, ce qui m'a valu une place au bureau dans lequel vous avez récemment été nommé.

Mais passons.

Que comptez vous faire en ce qui concerne les proportions inharmonieuse des divers élevages ? Il me semble qu'une certaine anarchie de naissance de moutons mal gérée a eu pour résultat la misère de nombreux paysans.
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Demons

Tranquillement Demons écouta le dialogue entre les deux hommes sans intervenir, comme à son habitude Alexei essayait de tenter de piéger le gouverneur et de ramener les mérites à lui, la discution promettait d’être passionnante. Soudain sortant de l’ombre du champ de vision de Alexei, Demons le regarda un petit sourire au coin du visage. Puis après une petite courbette pour le saluer il dit :

Mes hommages Messire de Galish-Mersky. Je m’excuse d’intervenir si brutalement dans votre discution mais pourriez vous approfondir votre question sur les élevages de moutons ?
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---fromFRAlexei

Il se retourna sur le nouvel arrivant. Quelle ne fut sa surprise de reconnaitre son ancien écuyer.

Et bien ma foi quelle agréable surprise mon bon.

Il s'inclina également.

Je ne savais point que messire le Gouverneur avait besoin d'aide pour répondre à problème si récurrent au fil des mandats.

Il me semble que ma question n'a point besoin d'estre éclaircie. Elle est d'une simplicité toute enfantine.

Il semblerait que l'utilisation des peaux voilà certains mois pour la confection de boucliers aurait dû estre utilisée à désengorger les divers marchés. Hors il semblerait que cette utilisation a fait naistre nombreuses vocations n'étant point vraiment nécéssaires.

Avez vous idée pour pallier ce déséquilibre flagrant ? Et si oui que proposez vous concrètement ?
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---fromFRBoly

Comme vous parliez des naissances, j'avais bien peur de ne pas saisir la question effectivement. J'ai cru l'espace d'un instant qu'il y avait un autre probleme dont je n'avais eu aucun écho.

Le probleme de la production des peaux est effectivement connue de tous.
Je ne suis pas certain voyez vous que l'arrivée des bouclier à favoriser un essort comme vous le dite du nombre d'élevages ovins. Les villes ou je me suis rendu tout au moins au cours des derniers mois n'ont pas vu une si grande évolution en ce terme.
Le probleme de l'élevage ovin est qu'il permet certe la confection de peaux mais également de laine. Or il se trouve qu'il y a eu suite au blocage des ventes de peaux une baisse de productivité des éleveurs. Baisse de productivité au niveau des peaux mais également au niveau de la laine.
Il est extrêmement difficile de reduire le nombre d'élevage sans reduire la production de laine qui est actuellement un probleme tout aussi important que la peau.
Vous le savez tres certainement, la plupart des vêtements ont besoin de laine. Or un manque de laine entraine la chute de confection de chemises, bas, braies... Vêtements bien plus souvent acheté que ceux qui necessitent de la peau.
Divers plan au niveau des mairies ont été mis en places. Nous ne pouvons que compter sur des aides aux éleveurs Ovins en attendant une meilleure conjoncture. (nouveau au niveau des vêtements...). Les quantités sont telles à travers tout le Royaume qu'il est devenu extrêmement difficile de vendre ces peaux ou des vêtements confectionnés sur cette base.
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Demons

Je voudrais compléter les dires de notre gouverneur par le fait que la création de bouclier à partir de peaux n’a été qu’une échéance pour ce qu’il se passe actuellement. La création de bouclier a permis de stopper l’afflux de peau pendant quelques temps avant que cela ne reprenne son chemin une fois que les achats de boucliers pour l'armee et les particuliers furent fait. Donc non la création de bouclier n'a pas permis de stopper la surproduction de peaux, il a juste retardé une échéance. De plus les marchands ambulants venant d'autres contrées et achetant des peaux ne passent que très peu souvent chez nous et achètent les peaux à des prix dérisoires.
De plus comme le dit si bien messire Boly le duché a besoin de laine et donc de moutons qui produisent des peaux. Pour réduire donc cette surstock de peaux il faut appliquer des plans au sein des municipalités afin de réduire la création nouvelle de peaux en abattant moins les bêtes par exemple, diverses formes de solutions existent et marchent dans certaines villes.

[HRP]Le problème essentiel et qu'il faudrait réajuster les rendements de peaux et de laine pour les élevages de moutons au sein du jeu. De plus la mise en route de l’usure des vêtements serait le bienvenue.
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---fromFRAlexei

Ecoutant avec attention les divers propos lui étant donné il passa la main sur son menton d'un air légèrement amusé.

Merci pour ces réponses qui ne font que confirmer ce que je pensais.

J'aurais pensé qu'une solution nouvelle allait estre proposée mais je suis une fois de plus déçu.

Vous n'avez pas totalement répondu à ma question voyez vous. Avant mon départ un travail sur le problème avait été entrepris et celui-ci semblait plus que prometteur.
Je suis navré d'entendre que celui-ci n'a point été continué par mes successeurs.

Il alla se retourner mais se ravisa.

J'aimerais cependant savoir ultérieurement de quelles villes vous me parlez lorsque vous dites que des solutions marchent et en ce cas pourquoi donc ne rassemblez vous point les maires afin de généraliser le processus, maires qui il me semble sont pour le moins endormi sur leur lauriers ces derniers temps.

Auriez vous oublié le rôle de la légature ?

Mais il n'est nullement de mon ressort de vous apprendre vostre travail voyez vous. je suis venu ici pour avoir réponse à certaines de mes interrogations et par vos réponses vous m'avez grandement aidé à faire la lumière sur certains points. Pour cela je vous en remercie, mesme si cela n'est point à vostre avantage.

Il s'inclina devant les deux hommes, un sourire au coin des lèvres.

Je vais de ce pas laisser la place à d'autres personnes ayant envie de vous faire part de leur doléance.

La bonne journée à vous et qu'Aristote vous aie en sa grasce.

Il se retourna, faisant claquer sa cape d'un geste gracieux avant de quitter la salle.
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---fromFRBoly

Le gouverneur n'eu pas le temps de repondre aux dernieres remarques du Vicomte.
Il ne pu que constater impuissant que celui ci n'avait pas bien écouté les reponses que lui même et Messire Demons avaient apporté.

Le gouverneur garda le silence en attendant d'autres interventions.[/i]
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Demons

A la sortie de Alexei, Demons sourit aussi comme d’habitude il avait voulu en faire trop, voulant tourner la situation à son avantage mais il avait oublié plusieurs points. Il n’avait sûrement pas regardé que des discutions avaient été faites avec l’ensemble des mairies grâce justement à la légature dont il voulait donner des conseils, mais que au final chacun avait fait comme il le voulait. Et surtout avait il vu qui avait été ses successeurs avant d’estimer qu’ils n’avaient pas continué son travail? A vouloir écraser son adversaire il avait oublié quelques précautions. Jetant un rapide regard sur le gouverneur, Demons retourna dans l’ombre du fauteuil attendant si d’autres personnes avaient à faire des doléances.
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---fromFRBoly

Depuis le depart du Vicomte Alexei, personne n'était intervenue. Le gouverneur ainsi que le premier conseiller étaient restés à attendre une quelconque intervention. 19 heures sonnaient à la cloche de l'église, il était temps de mettre fin à la premiere audience.

Le gouverneur se leva

La premiere audience du gouverneur du Lyonnais Dauphiné et de son premier conseiller a eu lieu en ce vingtième jour de mai de l'an grâce 1455. La prochaine audience aura lieu dans une semaine.

Sur ces mots, gouverneur alla refermer la salle et retourna à ses occupations.[/i]
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---fromFRBoly

Le gouverneur arriva aux alentours de 15heures en salle de Doléances afin de préparer comme chaque dimanche la réception des Lyonnais Dauphinois qui souhaiteraient poser directement des questions aux gouverneur et premier conseiller.
Il fit venir un page pour que celui ci affiche à l'entrée les horaires d'ouvertes de la salle et en informe la population à proximité.
Le page prit une plume, écrivit:

Citation:

L'audience du Gouverneur débutera à 17 heure pour se terminer à 19 heure.
Le Premier conseiller se joindra à l'audience à partir de 18 heures.
Tous Lyonnais Dauphinois est invité à se présenter à l'audience, pour écouter ou poser lui même des questions au Gouverneur.

Le page après avoir placé l'affiche sur la porte, vint au milieu de la place et appela de vive voix les Lyonnais Dauphinois à participer à l'audience de ce jour.
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---fromFRBoly

Le gouverneur pris place sur son siege et pria le page d'ouvrir les portes de la salle des dauléances.
Il n'avait plus qu'à attendre la venue des Lyonnais Dauphinois. En attendant leurs venues le Gouverneur poursuivait son travail, plongé dans divers papiers à rediger et à signer.

Les portes s'ouvrirent (...)
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Tomek

Les grandes portes s'ouvrirent. Tomek, qui connaissait déjà cette partie du château, rentra calmement et se présenta devant le Gouverneur Boly.

Bien le bonjour Gouverneur.
Je viens demander audiance sur un sujet qui me tiens à coeur. En effet comme vous le savez, j'ai occupé le poste de commissaire aux mines pendant 2 mandats (pas tout à fait) et depuis je jette toujours un coup d'oeil dans le bureau du CAM et je suis l'évolution de l'état de nos mines.

Depuis le 5 mai, nous n'avons eu le droit qu'à très peu de nouvelles de la part du CAM Ozanne. En effet on a eu le droit de connaitre l'état des mines que 5 fois au cours des 22 derniers jours.
J'ai également laisser quelques messages à notre CAM sans jamais avoir eu reponse en retour. Puis je savoir ce qui se passe exactement? Nos mines vont bien? Notre CAM va bien?

Tomek regarda le Gouverneur d'un air interogateur en reponsant à un ex CAM qui s'était fait remonter les bretelles car il n'avait pas fait ses rapports, alros que là cela passe bizarrement inapercu... Etait il le seul à s'inquiéter des mines?

---fromFRBoly

Bien le bonjour messire Tomek!

He oui, vous avez été commissaire aux mines juste avant moi, je m'en souviens fort bien ayant bénéficié de vos explications au moment de prendre le poste.
Vous avez fort bien veillé sur nos mines comme en attestent tous les rapports que l'on peut lire au château.
J'ai fait de mon mieux pour vous suivre et je pense y être arrivé.

Ce mandat ci, nous avons eu quelques problèmes en début de mandat avec notre nouvelle Commissaire aux mines. Elle a eu un petit problème de prise en main du poste.
Vous avez manifesté comme d'autres des interrogations lorsque vous avez vu les niveaux de nos mines, sachez que ce problème est en train de se rétablir. J'ai eu une discussion avec notre commissaire aux mines. Elle a fait une erreur, elle le reconnaît. Depuis mon avertissement, les mines sont entretenues quotidiennement comme il se doit. Nous attendons qu'elles baissent de niveau pour retrouver les niveaux optimaux comme c'était le cas avant. Qu'on se le dise, il s'agissait des premiers pas de cette personne au conseil ducal, un avertissement sans la blâmer m'a semblé être le meilleur choix. Nous savons tous comme il est facile d'être perdu lors des premiers jours et comme il est facile de rajouter à ce stress les mécontentements de tout un chacun que l'on a en face de soi.
Le problème qui persiste je le conçois est le manque d'informations à ce sujet. J'ai prié la commissaire aux mines de répondre aux questions et de poster régulièrement ses rapports. Je l'informerais à nouveau des interrogations que les Lyonnais Dauphinois se posent et lui rappellerais l'importance de la communication.

J'éspère avoir repondu au mieux à votre question messire.
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---fromFRValkano

Entrant dans la salle qu'il savait ouverte aux habitants du Lyonnais-dauphiné, Messire Valkano espérait qu'il serait toutefois recu comme concitoyen du fait de ses fonctions.

Bonjour Messire le Gouverneur.

Je suis le nouvel ambassadeur du Languedoc auprès du Duché du Lyonnais Dauphiné, et je me permet d'intervenir pour me présenter à vous.
Je ne sais si vous avez quelques revendications concernant les rapports entre votre Duché et notre Comté?
Pour ma part j'espere une coopération active, et du profit culturel et non seulement pécunier.

Merci d'avoir su m'écouter.

S'inclinant il attendit la réponse.
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~~~~~ Pû là ~~~~~

Demons

Entrant à l’heure annoncé, Demons salua Tomek qui sortait de la salle de doléance et en profita pour se diriger dans la salle ne comprenant que le gouverneur, le saluant il attendit avec lui si un prochain visiteur allait venir.
Après quelques minutes d’attente un homme se présenta à eux, il n‘était pas dauphinois mais de par son statut d’ambassadeur dépêché envers le Dauphiné-Lyonnais il avait demandé à avoir aussi audience auprès du gouverneur. Ecouta attentivement ce qu’il dit, il laissa le gouverneur lui répondre comme il se devait.
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---fromFRBoly

Le Gouverneu salua le premier conseiller qui faisait son entrée. Un homme le suiva de peu. Ce dernier se présenta en tant qu'ambassadeur du Languedoc.

Bonjour messire, je suis heureux de vous accueillir en notre bon Duché! Je suis persuadé que les relations entre le Languedoc et le Lyonnais Dauphiné se présenteront au mieux.
Vous pourrez rencontrer à l'ambassade la personne attachée aux relations avec le Languedoc.
Pour ma part, j'entretiens de forts bonnes relations avec les autorités de votre Comté. Je rencontre regulierement ces personnes avec qui je prend plaisir à échanger paroles et informations.

Soyez le bienvenue chez nous!
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Zwyrowsky

Zwyrowsky entra à son tour dans la salle, passant par là avant de se rendre à la réception du Comte de Turenne.
Il salua Tomek, qu'il connaissait, et remarqua avec étonnement que le maire de Lyon portait encore sur son manteau les armes d'Ecully - sans doute n'avait il pas fait attention en choisissant dans sa garde-robe. Il salua de même Demons, qui entrait devant lui, et s'inclina silencieusement devant le Gouverneur.

Un autre individu avait été introduit, qui se réclamait ambassadeur Languedocien, et s'enquérait de la qualité des relations avec son mandataire. La démarche, en public, n'était pas habituelle, mais intéressante. Quand le Gouverneur lui eut répondu, il prit à son tour la parole, pour poser sa question.

Monseigneur, ma question sera brève, car je l'ai déjà développée plus longuement en d'autre lieux.
J'ai eu l'honneur de vous interpeller il y a 8 jours sur la validité des récompenses décernées aux prévôts et anciens prévôts. Vous m'avez faut la courtoisie de me répondre sur la forme, et avez différré votre réponse sur le fond, vous laissant le temps de la réflexion, ce qui est très légitime.

Mais aujourd'hui, je voulais donc savoir où en étaient les travaux de votre Conseil à ce sujet?

Je crois savoir que Dame Gem et Messire Alynérion ont chacun proposé très rapidement une solution simple au problème soulevé. L'une des deux a t'elle déjà été approuvée?
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---fromFRValkano

Alors que déjà quelqu'un d'autre s'avancait, Messire Valkano remerciât le Gouverneur et reculât parmis les curieux venus assister à la scéance.
Il avait en effet rencontré les personne cité par le gouveneur et celles-ci, fort compétantes, réalisait un travail remarquable.
Voilà qui laissait augurer des moments plaisant de palabres serieux et sérrés.
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~~~~~ Pû là ~~~~~

---fromFRBoly

Le Gouverneur vit apparaitre Zwyrowsky à l'entrée de la salle des audiences. Celui ci se présenta à lui et lui posa sa question.

Bonjour messire,

Il y a eu en effet plusieurs propositions venant de plusieurs personnes. Notre prévôt en prennant compte des avis de tous les monde a il y a peu présenté une derniere version qui a mis tout le monde d'accord au conseil de guerre. Aujourd'hui, la proposition est en vote au conseil Ducal et sera vraissemblablement mis en application dans tres peu de temps. Il a fallu chercher un projet qui permettait d'allier la cérémonie deja commencée et récompenses valables pour la prévôté. Le dernier projet y repond et nous esperons pouvoir le mettre en place tres rapidement.

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---fromFRBoly

Plus aucune arrivée, plus aucune question des personnes présentes en ces lieux. Le Gouverneur se leva

Il est 19 heure 40, les secondes audiences du Gouverneur du Lyonnais Dauphiné sont terminées! Nous donnons rendez vous aux Lyonnais Dauphinois pour le Dimanche 3 juin en cette même salle. Toutes questions pourront bien entendu être posées au bureau du coneil ducal de chaque ville au cours de la semaine.

Les portes de la salle des Audiences furent refermées par le page lorsque tous les invités furent sortis.
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---fromFRBoly

Comme chaque Dimanche, le Gouverneur arriva en salle de Doléances. Il prépara la salle comme à son habitude, affichant les horaires d'ouvertures sur la porte :

Citation:

Les audiences du gouverneur commenceront à 15h30 pour se terminer à 17h30. Tous les Lyonnais Dauphinois sont invités à s'y présenter pour y poser leurs questions.

A 15h30 les portes de la salle des doléances s'ouvrirent.
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---fromFRBoly

Le Gouverneur apres avoir attendu deux heures tout en poursuivant son travail ne pu que constater qu'il n'y avait eu aucune visite pour ce dimanche.
Qu'à cela ne tienne, le dimanche suivant sera surement plus attractif.

Les portes de la salle des doléances furent à nouveau fermées.[/i]
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---fromFRBoly

Le Gouverneur avait pris aujourd'hui beaucoup de retard, il arriva en salle d'audience pour y afficher les heures d'ouverture et de fermeture.

Citation:

Les Audiences du Gouverneur débuterons à 17h30 pour se terminer à 19h30/20h. En ce dixième jour de Juin, nous invitons les Lyonnais Dauphinois à venir poser toutes leurs questions.

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---fromFRBoly

Les portes de la salle d'Audiences avaient été ouvertes, le Gouverneur attendait tout en travaillant que des Lyonnais Dauphinois viennent lui poser leurs questions.
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---fromFRVogelsang

Le Dauphiné a besoin de mobiliser ses forces vers un grand projet !
Ce projet qui peut souder et mobiliser notre population c'est :
Le GRAN' CAMMINO !
(de Herbert Schoenheit von Vogelsang)

Nous sommes des montagnards, le froid et l’isolement ne nous font pas peur. Mais le monde change, les voyageurs revenus des pays barbares ou de l'étrange et lointain Levant, nous content de bien belles fables.

Mes amis, ouvrons-nous sur le monde nouveau !

Que nos édiles mobilisent leurs forces et plaident auprès du Conté et à la cour des Rois de France et de Piémont pour cet immense projet !
Etablissons deux routes nouvelles.
- La première entre Embrun et Forcalquier en Provence, deux villages qu'il devrait être possible de relier en une seule journée de cheval.
- La seconde, plus ambitieuse, partira de Briançon pour joindre Pavia, elle gravira le col de Montgenèvre puis redescendra via Torino et Alessandria.

La route de Provence désenclavera notre vallée; ce projet limité nous permettra de fourbir nos arguments et forger notre unité. Mais le vrai projet c'est la route de Piémont ! Elle fera de Briançon le centre incontournable d'échange des Alpes. Je sais que nos amis transalpins sont demandeurs de liaisons commerciales, il se battront aussi pour le projet Gran' Cammino.
C'est un projet ambitieux, un chemin à tailler dans le roc qui demandera quatre jours de cheval pour le parcourir.

J'ai choisi ce nom de projet Gran' Cammino qui signifie "Grand chemin" chez nos voisins piémontais, pour symboliser l'union et la fraternité des peuples.
Seigneur le Comte, Bourgmestres du Dauphiné, Militaires de tous ordres, je mets ce grand'oeuvre entre vos mains ! Que la construction de pierres devienne le coeur de notre vallée, le ciment de notre unité, la force de notre région.

Que le grand Aristote et ses serviteurs bénissent le Gran' Cammino !
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Herbert Schoenheit von Vogelsang
Récipiendaire de la révélation du Gran' Cammino
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=245174

---fromFRBoly

Le Gouverneur commençait à avoir l'habitude de ce rituel. Chaque Dimanche il venait préparer la salle afin de reçevoir les Lyonnais Dauphiné qui désiraient le rencontrer. Il afficha sur la porte d'entrée :

Les Audiences du Gouverneur débuteront en ce jour à 18 h pour se terminer à 19h30. Les Lyonnais Dauphiné sont invités à venir poser leurs questions.
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---fromFRBoly

A 18 heure un page ouvrit les portes de la salle d'Audiences.
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---fromFRBoly

Cela faisait quelques temps que le Gouverneur n'avait pas eu de visite de Lyonnais Dauphiné lors des Audiences. Toutefois il gardait espoire et se présenta à nouveau ce dimanche dans la salle. Il afficha les horraires d'ouvertures :

Les Audiences debuteront à 16h30 pour se terminer à 18h.

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Demons

Cette fois ci non plus personne ne vint, après une heure et demi d’attente où le gouverneur et le premier conseiller en profitèrent pour discuter de divers projets, ils constatèrent qu’il n’y aurait pas plus de visite ce dimanche ci.
Ordonnant aux pages de refermer les portes de la salle de doléance, ils se retirèrent à leurs occupations.
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Wulfen

Un messager aux couleurs de Clérieu, se présenta en salle des doléances.
Un garde lui signifia négligeamment d'y déposer ses missives afin que le gouverneur en prenne connaissance quand il passerait... de toute façon personne ne venait plus ici à part lui et le porte parole, ajouta-t-il, pas de risque que la lettre disparaisse.
Il déposa donc ses deux courriers...

Citation:

Messire Gouverneur,

Les festivités en l’honneur des braves de Mont Aiguille sont loin derrières nous, les premières heures toujours délicates de vostre avènement comme Gouverneur de mesme... le début du mois Juin s’éloigne de plus en plus et cède le pas au mois de Juillet et une future probable frénésie préélectorale... et pourtant je n’ai toujours pas accusé réception de vostre réponse à mon courrier du cinq juin dernier.
J’ai d’abord cru à une disparition de mon coursier, mais il semble plutost s’agir d’un « oubli » de vostre part ou alors d’une disparition des lettres d’information sur les activités du Conseil. Je n’ai pu lire à mon grand regret que le rapport d’activité au premier tiers de vostre mandat. Il doit en manquer deux si je sais toujours compter... enfin au moins un, le bilan de fin de mandat venant j'imagine en fin de mandat.
Pour en revenir à ma missive, j’imagine que le faict qu’elle ait esté postée uniquement à Valence (ville dont vous écorchez encore trop souvent le nom des habitants : les Valentinois vous savez et pas Valentins... ça le Valentin je me le réserve pour ma seule belle) aura rendu difficile sa lecture.
Ainsi donc pour vous faciliter le travail, je vous la faict retransmettre à Lyon en espérant une réponse rapide cette fois-ci.

Au plaisir de vous lire Messire Gouverneur.
Anthony de Massigny, dict le Wulfen.
Duc attentif aux affaires de son Duché de cœur.

Citation:

Messire Gouverneur,

Les festivités en l’honneur des soldats Dauphinois estant à présent terminées je vais pouvoir vous faire part sans ternir ces festivités de mon étonnement et de ma vive désapprobation pour les propos pour le moins légers que vous avez tenus lors de vostre discours. Il y a un temps pour tout, et nos soldats méritaient bien que l’on ne perturbe pas leur moment.
Et puisque je sais que vous estes de passage à Valence, je pense que le Bureau du Conseil Ducal valentinois est tout indiqué pour vous adressez cette missive.

Estre Gouverneur est un honneur, mais cela donne certains devoirs dont le premier est celui de dire la vérité à ses administrés.
Vous pouvez estre contre l’idée de guerre, mais vous n’avez ni le droit de suggérer que vos prédécesseurs ne partageaient pas cette conception et encore moins mentir lorsqu’ils ont eu le courage de prendre leurs responsabilités.

Si la diplomatie Dauphinoise a esté remise à l’avant et si nous avons développé de nombreux traités et alliances de par le passé pour les maintenir de nos jours, c’est bel et bien pour préserver la quiétude de ce Duché et évitez que ces habitants ne soient les victimes de la guerre.
Par trois fois le Duché a été au bord de la guerre, par trois fois le Conseil Ducal a œuvré pour éviter qu’un conflit n’éclate. Mieux il a poursuivit ses contacts avec nos voisins pour en faire nos alliés d’aujourd’hui et faire disparaistre tous les points possibles de discorde.
Et mesme lorsque certains de nos militaires, pour le moins excités, ont imaginé pouvoir mettre leurs volontés de s’amuser au devant des intérests du Duché le veto prompt du Gouverneur a su remesttre bon ordre à tout cela.
Alors oui, il y a une autre alternative à la guerre... et vous n’estes pas le premier Gouverneur à y penser ; d’autres ont mesme été jusqu’à le prouver !

Mais il est aussi des instants où un Gouverneur doit voir plus loin que les frontières de son Duché et penser à ce que signifie son devoir de vassal de la Couronne sans oublier le statut particulier de nostre Duché et son caractère delphinal.
Alors non contrairement à ce que vous avez dit par erreur le Duché n’a pas esté suiveur dans le conflit avec l’Anjou et la Bretagne mais bien meneur, et ces termes pourtant vous devriez en connaistre la définition puisque vous les avez faicts vostres...
Nostre Duché a été courageusement parmi les premiers à ouvertement déclarer son soutien à la Couronne et à prouver ses dires par ses actes en envoyant la Compagnie Mont Aiguille en direction de l’Anjou bien avant que le Roy ne soit contraint d’ordonner la levée du ban pour rappeler ses vassaux à leurs devoirs.
Vouloir occulter ce courage et tout à la fois insulter ceux qui ont fait la grandeur du Duché que le Duché lui-mesme. C’est dénigrer le faict que les Dauphinois ont bien été meneur durant ce conflit. C’est dénigrer le faict que le Duché a su tenir son rang comme l’ont voulu reconnaistre son Altesse Catherine Victoire d’Appérault, Reyne de France, et sa Seigneurie Juliano di Juliani, Grand Maistre de France et les représentants de l’Ordre Royal de Sainct-Ouen et de l’Etoile, en venant participer activement à l’hommage faict. C'est laisser penser que vous auriez pu voulir tout à la foys occulter et ternir le bilan de vos prédecesseurs au détriment de ce qui a faict la grandeur reconnue de nostre Duché.

Alors j’attends maintenant de vostre part le correctif public qui s’impose suite à cette erreur...
Au plaisir de vous lire.

Respectueuses salutations,
Anthony de Massigny, dict le Wulfen.

---fromFRBoly

Citation:

Messire Anthony de Massigny,

Je suis heureux de voir par votre présente lettre que vous avez pris conscience que les désaccords politiques ne concernaient pas nos soldats. Il est dommage toutefois que vous n’ayez pas pensé à cela au moment même de la cérémonie. Car comme d’autres vous avez cru bon de manifester plus ou moins vos avis sur ce discours qui semble vous titiller. J’espère ne pas vous avoir empêché de dormir jusqu’à présent.
Il ne sera fait aucun correctif de mon discours car il n’y en a guère besoin. Oui j’ai manifesté mon comportement face à la guerre et alors ? Comme vous le dites un gouverneur se doit de dire la vérité à ses sujets. Voila une chose de faite il me semble. D’autre part j’ai affirmé que cette guerre était utile. Il me semble qu’en cela je n’ai pas dénigré le choix de mes prédécesseurs. Enfin comme toujours nous pouvons discuter de l’interprétation d’une phrase ou d’une autre. Je vous laisse le soin de le faire si vous vous ennuyez. Pour ma part j’ai eu et j’ai d’autres choses à faire. J’ai parlé du levé de ban et de l’envoie de nos troupes. Si vous vous remémorez mon discours, je n’ai jamais affirmé que le Lyonnais Dauphiné avait envoyé ses troupes après le levé de Ban. Mais quoi qu’il en soit les évènements ont fait que le Lyonnais Dauphiné a tenu ses engagements envers le Royaume.
Comme je l’ai dit à Dame Numalane je n’étais pas la pour discuter de ses choix, je n’étais pas la non plus pour féliciter les dirigeants de l’époque. Cette cérémonie comme vous l’avez dit était organisée pour nos soldats. Il est normal il me semble que j’ai parlé d’eux et non des anciens dirigeants de notre Duché.

Vous dites « être Gouverneur est un honneur », pour ma part honneur si il y a honneur je ne l’ai pas ressenti. Par contre devoir il y a de travailler pour son duché et c’est ce que j’ai fait durant les deux mois de mon mandat.
Vous dites « il est aussi des instants où un Gouverneur doit voir plus loin que les frontières de son Duché ». Je répondrais par ceci : Il est des moments ou un homme doit voir plus loin que le bout de son nez. Car contrairement à ce que beaucoup on voulu me faire porter suite à cette cérémonie, je n’étais pas la pour que l’on reconnaisse ma grandeur ou je ne sais quelle autre lubie que certains hommes affectionnent. J’étais la pour nos soldats.

Pour ce qui est des bilans il est agréable de voir que vous vous en souciez. Ils sont bien au nombre de deux pour le moment avec un troisième qui sera affiché en fin de mandat. Je vois avec plaisir que vous vous intéressez à la vie politique de votre Duché. Peut être sera-t-il bon de le faire à l’avenir sans utiliser des méthodes peu recommandables pour un « grand » homme du Royaume.

Il ne me reste que huit jours avant la fin de ce mandat. Aussi vous comprendrez que j’ai des choses plus intéressantes à faire que de polémiquer sur cette affaire. Il s’agira la de la première et dernière intervention de ma part à ce sujet.

En vous remerciant,

William de Baudoint dit Boly, Gouverneur du Lyonnais Dauphiné.

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Ingresstar1er

Père Ingresstar1er commençait à être fortement irrité car cela faisait plusieurs dimanches qu'il ne pouvait assister aux audiences du Gouverneur puisque l'on découvrait les horaires de disponibilités du Gouverneur très peu de temps avant l'ouverture de la séance .
La moindre des choses aurait été de l'annoncer au minima la veille pour que tous les habitants qui souhaitaient interroger nostre Gouverneur puisse le faire dans le délai imparti .

Père Ingresstar1er reprit le programme promis par les GONES lors des précédentes élections

Citation:

- Les Gones proposent de reprendre les audiences du Gouverneur.
Cela permettra de rendre le Gouverneur accessible aux Lyonnais Dauphinois. Le Porte-parole gardera toutefois toutes ses fonctions, à savoir les annonces du conseil, les questions dans les halles, etc.

- Nous proposons d’envoyer des lettres aux Lyonnais Dauphinois en début de mandat par l'intermédiaire des maires, afin de les informer de la composition du conseil et surtout des changements mis en place.
A savoir:
les audiences du Gouverneur (avec précision de leur fréquence et du lien pour se rendre en gargote),
la participation des Lyonnais Dauphinois aux débats (avec précision du lien pour se rendre en gargote).

Père Ingresstar1er demanda à un page s'il pouvait lui donner les horaires de la séance du jour .
Il vit à sa moue que celui-ci ne pourrait poinct le renseigner , l'écclésiastique reprit le chemin de son bureau , il repasserait d'ici deux heures avec l'espoir de trouver porte ouverte.

---fromFRBoly

Réponse à Messire Ingresstar1er :

Messire,

J'ai été dans l'incapacité d'assurer l'audience de Dimanche dernier pour des raisons personnelles (hrp indisponibilité imprévue pour toute la journée.) Je n'ai plus pensé à mon retour venir en cette salle.

Vous faites état des ouvertures de la salle de Doléances, en effet je n'inscrivais pas les horraires une journée avant. Tout simplement car elles se déroulaient toujours le dimanche comme il l'avait été prévu en début de mandat et approximativement dans les mêmes heures. (Bien entendu, si une personne souhaitait deposer un message avant que j'arrive j'y aurais répondu dans la foulée).
Il est ensuite difficile de prévoir un horraire exacte à l'avance pour de nombreuses raisons. (vous comprendrez j'en suis certain qu'hrp parlant cela pose probleme.)

En vous remerciant de votre compréhension,
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Anguerand

Un pigeon arrivant directement du Duché du Bourbonnais Auvergne, se posa sur la table du Gouverneur du Lyonnais Dauphiné. Il déposa délicatement un parchemin de cuir neuf et, et se posa dans un coin de la pièces, attendant réponse.

Citation:

Messire Gouverneur, William de Baudoint dit Boly

Requête vous est envoyée par missive expresse par nous, Clan des Sentinelles, Compagnie Franche sise en Bourbonnais Auvergne, afin de solliciter et obtenir de votre haute bienveillance, autorisations de passage pour 1 lances de cavaliers en Terres Lyonnaises. Notre destination finale est la franche comté, afin d'y aller quérir et escorter un excellent ami qui s'y trouve, et qui manifesté sa volonté de rentrer en toute sérénité en terre Bourbonnaises Auvergnates.

Voila le détail des dates et des lieux de passages prévus que nous sollicitons.

Lance - 5 cavaliers

12 juillet : Montbrisson B.A - Direction Lyon (Entrée en terre Lyonnaises)
13 juillet : Lyon / Direction Noeud entre Chalon et Macon (Entrée en Bourgogne)

Soyez certain, cher Gouverneur, que nos intentions n'ont d'autres objectifs que ceux évoqués ci-dessus.

Respectueusement Votres,

Anguérand de Villandras
Clan des Sentinelles

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Estalabou

Votre requète à été transmise à notre gouverneur.
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Umiko

Umiko arriva un peu avant 20h en salle des doléances pour sa première audience. Elle posa sur le bureau les dossiers qu'elle portait sous le bras, s'installa dans le fauteuil faisant face à la porte principale de la salle et commença à feuilleter les dossiers en attendant que des Lyonnais-Dauphinois viennent lui poser leurs questions.
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Umiko

Plongée dans ses dossiers, Umiko ne vit pas le temps passer. Ce n'est que lorsque les cloches lui indiquèrent que deux heures s'étaient écoulées qu'elle réalisa que sa première audience touchait à sa fin.

En se disant que peut-être elle aurait de la visite la prochaine fois, elle quitta la salle des doléances pour s'en retourner en salle du conseil.
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Umiko

Il était bientôt l'heure. Comme la semaine précédente, Umiko se rendit en salle des doléances, des dossiers sous le bras.
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Umiko

Il commençait à se faire tard... Umiko remit de l'ordre dans les dossiers quelle avait étudié pendant la soirée et s'en retourna en salle du conseil.
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Umiko

L'heure approchait, Umiko se rendit comme les deux dernières semaines en salle des doléances.
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---fromFRBoly

Boly passa devant des portes qu'il connaissait bien. La salle de Doléances se trouvait derrière. Il n'avait jamais eu beaucoup de visite lorsqu'il était Gouverneur, mais bon il était nécéssaire d'y passer afin de se rendre disponible pour le peuple du Lyonnais Dauphiné.

Dame Umiko Gouverneur actuel du Lyonnais Dauphiné avait poursuivit les audiances. Selon ce qu'il avait entendu dire, elle les tenait aujourd'hui même. Voila quelques temps qu'il n'avait pas eu l'occasion de la voir. Une petite visite s'imposait selon lui. Il poussa la porte sui s'ouvrit en un grincement.

Hum Hum, Pardonnez le derangement Dame Umiko. Nous n'avons guère le temps de nous entretenir régulièrement depuis votre nomination. Vous voir si peu me faisait m'inquiéter sur votre état. Mais je vois que vous allez pour le mieux.

J'ai remarqué aujourd'hui quelques changements au niveau des postes des conseillers ducaux. Je n'ai pas compris certains changement mais je suis certain qu'ils ont été réflechis

. La distribution actuelle des charges risque d'être modifiée à nouveau? Je demande cela car je viens à ne plus savoir à quel prévôt je m'adresse.

Mis à part cela, je me demandais ou en était l'élaboration des questionnaires. Ils étaient en discution il me semble non?
[/b]
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Umiko

Umiko entendit des pas se dirigeant vers la salle de doléances. Les pas se rapprochaient et Umiko vit apparaître Boly dans l'encadrure de la porte.

Messire Boly, quel plaisir de vous revoir.

Pour répondre à votre première question, effectivement, le poste de Prévôt des Maréchaux a été attribué en début de mandat à messire Heliorphee, puis à messire Estalabou quand messire Heliorphee a dû se retirer à l'Eglise. Il était initialement prévu que messire Heliorphee reprenne le poste de Prévôt à son retour... toutefois, des événements imprévisibles dans la vie de certains conseillers étant survenus récemment, le conseil ducal a tenu une réunion hier soir afin d'essayer de faire au mieux et de réorganiser les postes de façon à ce que cela soit en accord non seulement avec les compétences mais encore avec les disponibilités des conseillers.

Messire Alynerion, nommé Prévôt des Maréchaux, devrait être maintenu à ce poste jusqu'à la fin du mandat, sauf cas de force majeure.

Enfin, concernant l'élaboration des questionnaires, comme présenté dans le "gratin", "un second projet, envisageant la création d’un comité attaché au Conseil chargé de manière permanente de ces enquêtes a été proposé par la baronne Freyelda de Maubec sur une idée du seigneur Max de Mions, de Vienne. Ne doutez pas que vous serez informé de l'évolution des événements.

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Umiko

Il était temps, Umiko rassembla ses affaires et se retira en fermant la porte de la salle des doléances derrière elle.
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Umiko

Il était l'heure, Umiko se rendit donc en salle des doléances, comme les semaines précédentes.
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Umiko

La soirée avait été calme... Umiko rassembla ses affaires et quitta la salle des doléances.
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Ingresstar1er

Cher Gouverneur , un texte vient d'être modifié hier sur les compagnies d'ordonnance notamment sur les soldes .
Un passage du texte indique :

Citation:

A toucher auprès de la Mairie pour 1 écu:

Je pense que ceci n'a pas lieu d'être car le texte initial datait de la période avant la création des mandats ducaux , donc forcément la mairie remplissait le rôle de fourrier .
A mon humble avis , ceci n'a plus lieu d'exister à ce jour de par l'existance des mandats ducaux

Cordialement

Ingresstar1er
Maire de Vienne

Zwyrowsky

Mon père, votre remarque a été transmise au Conseil pour que nous puissions nous pencher dessus, et combler cette faille qui avait échappé à nos yeux (mais point à votre sagacité habituelle).

Acceptez nos meilleures salutations, ainsi qu'à vos administrés!
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Selene2rr

Un messager vint remettre un missive à l'attention du gouverneur du Dauphiné..

Citation:

Au gourverneur du Lyonnais-Dauphiné,

Moi, Sélène, Dame d'Hambers,

Vous demande autorisation de pénétrer en vos terres, pour ma personne ainsi que Dame Zahra, Messire Bireli et Messire Kemper.

La raison principale de notre arrivée est que je reviens m'installer en mon pays natal dont j'ai été par quatre fois maire de ma ville, Valence et mon dévouement pour le Dauphiné m'a valu l'Ordre du Mérite.

Mes accompagnateurs sont mes amis et escorte. Aucun de nous ne fait partie de la ligue des Lucioles. Pour ma part, celle de Dame Zahra et de Messire Bireli nous appartenons à confrérie Libertad dont fait partie Ruffuz dite Calembredaine, la fille de Messire Wulfen de Massigny.

Messire Kemper est un ami, un homme libre qui a un passé douteux certes mais qui s'engage à respecter vos lois et n'est que de passage.

Je demande autorisation aussi de conserver la lance jusqu'à Valence, de sorte que notre meneur puisse nous amener au plus vite.

Comme je l'ai indiqué au Messire Wulfen de Massigny, nous ne pratiquons aucun brigandage, cela ne fait pas partie de nos convictions, nous entrons en Lyonnais-Dauphiné en lance pacifique.

En espèrant ma demande entendue et acceptée, ayant fait un long voyage pour rejoindre mes amis proches qu'est la famille de Massigny.

A réception de cette missive nous aurons certainement foulé le sol Dauphinois.

Avec tout mon respect.

Sélène, Dame d'Hambers.

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Ingresstar1er

Je fournis au Conseil cette missive que j'ai reçu qui n'est pas de ma compétence ni de mon fait

Citation:

Expéditeur : Cloner60
Date d'envoi : 2007-08-15 15:56:57

Monsieur le maire,

je suis un abitant de Vienne et je me plain des baisse de niveau de personnea la mine d'or comparer a l'ancien maire.

Cloner60

Cordialement

Ingresstar1er de Chaponnay

Umiko

L'heure approchait, Umiko se rendit en salle des doléances, remarqua la lettre qui avait été laissée en évidence par Ingresstar, entra dans la salle et commença à rédiger une réponse.
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Umiko

A messire Cloner60 et à tous les Lyonnais-Dauphinois qui peuvent se poser la question.

La capacité des mines du duché a effectivement été remaniée pendant cette période estivale, propice aux retraites spirituelles mais également à une moindre affluence des mineurs.

S'appuyant sur les rapports de dame Maïlys, Commissaire aux Mines, des besoins du duché en pierre et en fer, le conseil ducal a envisagé la possibilité de modifier les capacités des mines, de façon à rester conforme à leur activité estivale, tout en assurant une rentrée de ressources assez stables pour que les besoins du duché en pierre et en fer soient couverts. Quand le conseil est arrivé à une conclusion, les modifications envisagées ont été proposées en légature puis appliquées, aucune voix ne s'étant élevée contre. La mine d'or à laquelle ont accès les viennois a été diminuée de 6 place à ce moment là.

Par la suite, la fermeture de la mine de fer partagée par les villes de Dié et de Montélimar a été envisagée. Après consultation des maires des villes concernées, la fermeture est devenue effectivement depuis la fin de semaine dernière.

Ces mesures visent à répondre au mieux à l'activité des mines en cette période tout en assurant au duché la possibilité de continuer à entretenir les mines (en sachant que bon an, mal an, des travaux d'urgence doivent être réalisés et que ces travaux sont coûteux en pierre et en fer).

Les mines accueilleront de nouveau dans quelques semaines le maximum de mineurs possible, quand ces derniers seront de nouveau en nombre suffisant pour les remplir toutes correctement.

Si vous avez d'autres questions concernant les mines, vous pouvez également vous rendre au bureau du commissaire aux mines au château de Lyon.
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Umiko

La soirée était déjà bien avancée, Umiko sortit de la salle de doléances dans l'optique d'y revenir la semaine suivante.
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Tomek

Tomek se présenta dans la salle de doléance.

Bien le bonjour Madame Le Gouverneur.

Je viens vous voir pour savoir si vous pouviez donner aux habitants du Lyonnais-Dauphiné plus d'informations sur la compagnie franches des Lucioles et de la confrérie Libertad.

En effet le 7 août notre Porte Parole avait fait une annonce à ce sujet dont une partie que je me permet de citer:

Citation:

Nous avisons et demandons à son excellence Alexara de Cassel, duchesse de Touraine, de rappeler sans délai en ses terres la compagnie des « Lucioles », que nous considérerons dorénavant comme placée sous sa responsabilité et celle de son conseil à travers l'autorité de son chef;

Nous déclarons que, tant que de plus amples discussions n’auront pas été menées avec le conseil de Touraine qui a autorité sur elle, ladite compagnie ne sera plus autorisée à séjourner sur les terres du Lyonnais-Dauphiné;

Nous appelons son excellence la duchesse de Touraine à s’entretenir avec nous ou avec notre Chambellan aussi vite que possible, par le moyen qu’il lui plaira ;

Nous enjoignons enfin au peuple Lyonnais et Dauphinois de se tenir calme, attentif et vigilant au cours des prochains jours.

Ensuite, 6 jours plus tard, le Porte Parole nous fait une nouvelles annonce que je cite:

Citation:

A l’attention la compagnie franches des Lucioles et de la confrérie Libertad,

Nous Umiko de Varces, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, constatons, avec regret, que la compagnie franche conduite par Messire Cuculus n’a pas pris soin de respecter les consignes décrétées par le Lyonnais Dauphiné, terre d’origine de celui-ci et dont il dit venir en qualité d’ami. Attendu que les Lucioles ont délibérément enfreint plusieurs lois du Duché et se conduisent comme des conquérants alors qu’elles ne sont que visiteurs ici lieu, nous demandons la clarification de leur situation.

Aussi nous demandons à ce que la compagnie franche fasse part des motifs exacts de sa visite au Conseil Ducal, qu’elle respecte la Coutume locale comme l’exige par ailleurs la bienséance, et l’arrêt des déplacements des Lucioles ainsi que la dissolution des lances, ce n’est qu’après ces formalités remplies, signe de bonne foi et de paix, que nous autoriserons Messire Cuculus à se présenter en audience.

Concernant la confrérie Libertad qui jusque là avait choisi de ne pas se différencier de la compagnie franche des Lucioles, nous l’enjoignons également de respecter la Coutume locale comme l’exige la bienséance ainsi que la dissolution des lances. Comme cela fut accordé à dame Rufuzz, dame Sélène peut être escortée par ses compagnons jusqu’à Valence.

De plus, il sera fort apprécié que les missives devant parvenir au conseil ne le soient pas une fois le fait accompli, cela devrait pouvoir éviter à l'avenir des éventuels procès.

Dans l'attente de la régularisation de toutes les personnes concernées et d'une possible ouverture pour tous,

Fait à Lyon le treizième jour du mois d’août de l’an de grâce 1455,

Umiko, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné

Donc mes questios sont:

Je vous remerci par avance pour toute réponse.

---fromFRBaya

Baya s'avança uax côtés de 'linconnu.
Il parlait et se plaignait du groupe des Lucioles.
Baya n'était pas luciole mais elle accompagnait ce groupe. Elle avait tenté à deux reprises un dialogue avec le conseil en place mais en vain...
Elle décida donc d'aller en salle de doléances.

J'ai envoyé un courrier à Gem votre capitaine et chambellan il me semble ainsi qu'à Zwyrowsky.

Je n'ai toujours pas eu de réponses ce que je déplore.

J'espère être entendue ici et recevoir une réponse. Je ne viens pas en ennemie mais en voyageuse qui engage sa parole d'ancienne duchesse et de Secrétaire d'État. Sachez que lorsque je m'engage ce n'est jamais pour rien, ce n'est jamais pour lancer de la poudre aux yeux.

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en construction

Umiko

Umiko se rendit en salle des doléances, d'un pas rapide, il était tout juste 20 heures.
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Umiko

La soirée était passée particulièrement vite cette fois-ci, Umiko releva la tête des parchemins qu'elle lisait un peu surprise. Elle rassembla alors les affaires qu'elle avait apporté et sortit de la salle des doléances.
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Tomek

D'accord...

---fromFRMéléagant

Un jeune homme vint déposer à la soldatesque un parchemin à l'adresse de la baronne de Varces Umiko, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné de la part du son éminence Méléagant.

Citation:

Chère duchesse, chère Umiko,

Suite aux débats liés aux vidames et au projet de nouveau concordat, je te fais savoir que je ne souhaite plus voir le sieur Zwyrowsky intervenir dans ces discussions - qu’il soit porte-parole ou conseiller militaire - tant que celui-ci n’aura point fait amende honorable et fait ses excuses publiques à notre Sainte Eglise Romaine.
La situation préoccupante dans laquelle se trouve le Lyonnais-Dauphiné est une chose, respecter notre Sainte Institution en est une autre. Au-delà de ma personne, qui somme toute ne représente rien d’autre que la volonté du Très Haut, c'est à la communauté que je représente et à dame Motarde préfet des vidames qu'il a manqué de retenue et de respect.
La manière dont il dirige les débats sur des sujets qu’il ne maîtrise visiblement que partiellement porte tort à l’ensemble du conseil ducal du Lyonnais-Dauphiné. Peut-être serait-il judicieux de lui rappeler que lors de discussion diplomatiques il ne se trouve point dans une caserne et qu’il convient qu’il y laisser ses rustres manières lorsqu’il s’adresse à nos personnes.

Aristote te garde.

Méléagant cardinal archevêque de Vienne.
Fait en l’an de grâce 1455 du 26ème jour d’août

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Umiko

Umiko se rendit pour la dernière fois de ce mandat en salle des doléances, les bras chargés de dossiers. Messire Tomek avait eu les réponses à ses interrogations en un lieu plus approprié, Dame Baya avait été entendue avant les audiences de la semaine précédente... Toutefois, Umiko devait répondre à la missive déposée par un jeune homme de la part de son Eminence Méléagant.

Citation:

Votre Eminence,

Si les propos de messire Zwyroswky vous ont semblé manquer de retenue et de respect, vous m'en voyez fort désolée. Je suis persuadée que telle n'était pas son intention et qu'il n'aurait pas prononcé les paroles qui vous ont incité à prendre la plume s'il avait su que cela vous ferait une telle impression à vous, à dame Motarde ainsi qu'à la Communauté que vous représentez.

Concernant votre demande, Messire Zwyrowsky, en tant que conseiller ducal, a le droit et même le devoir d'intervenir dans les sujets discutés au Château de Pierre-Scize au sein duquel a été aménagé un salon ecclésiastique afin que notre Sainte Eglise Romaine ait un lieu privilégié pour ses représentants. C'est d'ailleurs messire Zwyrowsky qui a accueilli Monseigneur Hermin au Château de Lyon et l'a guidé jusqu'au dit salon. Si messire Zwyrowsky a effectivement des lacunes ou une interprétation erronée sur le sujet en cours de discussion, je ne doute pas que monseigneur Hermin saura mettre en évidence ces éventuelles lacunes et/ou erreurs, ce qui sera profitable non seulement pour messire Zwyrowsky mais encore pour tout le conseil. Enfin, suite à votre missive, messire Zwyrowsky a très certainement pris note de vos remarques et devrait agir en conséquence.

Faict à Lyon le vingt-neuvième jour du mois d'août de l'an de grâce 1455

Umiko, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné

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Umiko

Umiko referma ses dossiers et sortit de la salle de doléances après en avoir fait longuement le tour du regard.
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Tomek

En faite je posais la quetsion ici car je pensais que tout habitant du Lyonnais Dauphiné avait le droit de savoir ce qui se passait dans son Duché, mais apparement ce n'est pas le cas...

Une dernière question: c'est quoi exactement le OVLD?

Selene2rr

personnellement si vous attendez réponses à vos questions...moi j'attends réponses à mes missives..

Par contre si vous avez des questions sur moi, Libertad, ma venue et autres, je vous prie de vous adresser directement à moi...Le conseil n'ayant aucunement jugé valable de me poser la question il est donc logiquement incapable de vous répondre.

Je vois avec désappointement la façon dont le duché me reçoit, alors que ma ville Valence c est une autre histoire, il y a des reconnaissances qui ne s'effacent point...

Le duché juge par lui-même si vous êtes brigant sans se renseigner sur vos actes passés. Qu'ils sont ils pour me juger ainsi. Mon casier judiciaire était vierge jusqu'à ce jour. Ils faut que je rentre chez moi pour cela, funeste ironie !

Et que l'on ne me demande pas de respecter ceux qui sont irrespectueux et outrageux envers moi.
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Tomek

Sélène, je te connais moi. Je fus un petit paysans quand tu étais mairesse de Valence. Et je n'ai rien contre toi.

Si je m'adressai au Gouv sur les Lucioles et Libertad, c'est parce que c'est le porte parole du Conseil Ducal qui en avait parlé, et j'estimais que tout habitant de LD avait le doit de savoir ce qu'il en était. Mais apparement je me suis trompé.

Je pense que ma question sur le OVLD, je la reposerai au prochain conseil ducal.

Selene2rr

Je sais que tu me connais Tomek et je me souviens de toi !

Pour Libertad je sais ce qu'elle vaut pour la bonne raison que j'en suis une des fondatrice, Libertad a été fondée quand j'étais encore mairesse de Valence. Libertad est une confrérie libertaire mais n'est nullement une confrérie de brigands. Nous nous battons pour nos idées et convictions.

Cela me déçois que le conseil nous qualifie ainsi sans nous connaître.

En ce qui concerne les Lucioles, j'ai un lien amical avec eux, tu dois te rappeler de Cuculus qui en est leur chef. Ils brigandent c est un fait, mais doit-on renier une amitié à cause d'actes..
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---fromFRbrehamont

Le lieutenant de vienne, les bras chargés de parchemins, arrivait en salle de doléances.

Lieutenant Brehamont a écrit:

bonjour,

Malgré mes posts de marchandises réservées, il arrive encore trop souvent que les achats ne sont pas fait par les personnes concernées par la médiation. Il est dit dans la loi que ceux qui achèteraient ces dites marchandises, seraient poursuivis pour escroquerie. mais comment accuser quelqu'un d'un tel délit, quand celui ci achète à un prix supérieur autorisé par la grille des prix. Il serait bon de faire la demande d'un rajout d'un article, stipulant que toutes personnes achetant une marchandise réservée pour une médiation, se verrait trainer en justice pour trouble à l'ordre public. par conséquent:

à partir du 23 septembre de l'an de grâce 1455, j'agirais de cette façon et ce , sans forme d'avertissements.

Bien à vous prévost,
Brehamont, lieutenant de police de Vienne.

Après avoir fait transmettre son message par le prévost, voici ce qu'il reçu pour seules réponses

prévost a écrit:

Qui que ce soit qui se permettra d’appliquer les lois a sa façon se verra traduit en justice pour Trahison et demie de ses fonction au sein de la prévôté

gouverneur a écrit:

Je rappel à tous, que les agents de la prévôté sont sensés montrer l'exemple.

Et que de faite, ils sont sensés respecter toutes les lois, et pas seulement celles qu'ils jugent utile ou applicable.

Seul le conseil ducal peut changer une loi et certainement pas les agents de la prévôté.

Ceux qui s'obstineront dans cette voie seront dorénavant traduit devant la justice pour trahison, car de faite, ils refuseront une directive émanant du Gouverneur et donc du duché.

Pathan Gouverneur du Lyonnais -Dauphiné

Je tiens à faire savoir, en me présentant à vous, qu'il n'est pas dans mon intention de refuser une directive émanant du gouverneur. Je demande juste à ce qu'un article supplémentaire soit ajouté au texte de loi .
Le délit d'escroquerie ne pouvant être imputé aux seules personnes qui vendent trop cher. Le fait d'accuser d'escroquerie une personne qui achète une marchandise réservée peut porter à jurisprudence '( enfin me semble t-il).
Tandis qu'un texte signifiant un trouble à l'ordre public, toujours pour un achat de marchandise réservée, ne permettrait pas une issue de secours pour les inculpés.

Mais comme l'a si bien dit notre gouverneur: Seul le conseil ducal peut changer une loi et certainement pas les agents de la prévôté.
Veuillez pardonnez l'inculte lieutenant que je suis, qui depuis presque un an travail sans relache sans discuter les ordres. Toutefois si ma demande ne pouvait aboutir, il ne me resterait plus que la solution de démissionner de mon poste, car je ne me vois pas appliquer une loi mal écrite.

bien à vous,
Brehamont, lieutenant de police de Vienne.
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Estalabou

Une petite doléance... C'est pas souvent....

La loterie ducale a été lancée et beaucoups de gens ne comprennent pas pourquoi le duché prélève une partie des gains.
Je sais que cela date de l'ancien conseil ducal dont je faisais partie.
Etant moi même fermement opposé à ce prélèvement (surtout que l'organisation a été gérée par messire Phelim qui n'est pas au conseil), j'aimerai savoir si on pouvait revenir à mon idée de base et virer ces 1 ecu taxés par le duché?
Et aussi si, en cas de tirage sans gagnant, on pouvait soit remettre tout en jeu ou retirer un numero?

Merci d'accéder à ma demande....
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Estalabou

Ah ben une autre maintenant...

Qu'elle est la position de notre duché concernant le conflit en cours?
Certains de nos nobles sont partis guerroyer aux coté du Berry notamment. J'y serai bien allé, mais on m'a dit qu'on ne devait pas intervenir... Est ce vrai? Même en mon propre nom? Qu'est ce que je risque si je vais voir un ami dans le berry et que malencontrusement je suis pris dans un combat?
Merci....
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---fromFRTamok

Citation:

Messire le Gouverneur de nostre duché,
Mes Dames et mes Sires les conseillers,
Agents du pouvoir et à nostre service,

Je viens ici vous adresser une lettre ouverte, en mon nom et en celui d'aucun autre. J'ai été le 25 du mois de septembre, dans le nuit, pendant que je voyageais en direction de Vienne, agressé par un malfrat.
Bien que n'ayant souffert de cette agression, et repartant après un rude combat dont je fus le vainqueur, j'en garde un souvenir effroyable. Imaginez, vous, hautes gens, vous faire agresser sur un chemin sans autre recours que celui de vous défendre en tirant votre coutelas, et en priant pour vostre vie. Pensez un instant à la terreur de se retrouver face à une brute qui égale votre art de combattre, vous qui avez longtemps pratiqué. Songez au regard de la brute, que vous soutenez pour lui montrer que vous n'avez pas peur, alors qu'au fond de vous vous doutez de l'issue du duel.

Ce n'est plus la réalité mais un cauchemar lorsque vous sentez dans vos chairs le premier coup porté par le brigand, qui sourit de ses dents gâtées, ignoble. Le cri de rage que vous poussez quand, basculant, vous fouillez ses tripes d'une lame émoussée. Si c'était la pour une guerre, pour un pays, ou pour nostre duché, je dirais qu'il s'agirait là d'aléas. Mais lorsque ceci survient pour un voyage d'agrément, sans préparation aucune, ce n'est plus un aléa, mais une honte !

A peine arrivé à Vienne, encore blessé, en mon corps comme en mon âme, la première chose que je fis fut d'écrire une missive à Dame Espoir de la prévosté. La deuxième, de me rendre au bureau des gens d'arme.

La troisième fut, quelques jours plus tard, de vérifier que le dossier avait été transmis. Le brigand n'était pas en procès, et je craignais encore pour ma vie, qu'il ne vienne se venger une nuit, ou pire, qu'il sévisse encore sur les routes.
Imaginer que d'autres, peut être moins fort que moi, se fassent étriper sans que rien ne soit fait !
J'ai honte pour nostre duché de laisser faire pareilles choses.

Aujourd'hui, soit six jours après, je n'ai pas oublié. Je dors toujours aussi mal quand, chaque matin, je constate que rien n'est fait ! Le procureur est-il si occupé par les affaires de vol sur le marché, qu'il préfère s'occuper d'une miche de pain plutôt que d'un criminel ?
Sans doute les vagabonds s'enfuient-ils plus vite de nostre duché que les brigands...

Alors oui, je vous écris, car l'armée ne patrouille que trop rarement en nostre territoire ! Plus d'une semaine entre Valence et Vienne, m'a-t-on dit, depuis que les derniers soldats étaient passés ici. Car aussi, le procureur ne semble pas faire son travail au bon rythme. Et que cela fait remonter en moi de mauvais souvenirs. Oui, vous ne le savez, mais je suis un traître. Un traître accusé ainsi pour avoir été soi-disant laxiste dans son travail de procureur. Préférant instruire les affaires des brigands avant celles plus courantes du vol sur le marché. En effet, j'attendais un peu avant de traiter les affaires d'esclavage, regroupant les affaires non urgentes par pile pour mieux les traiter.
Mais JAMAIS, non JAMAIS je n'ai laissé un brigand s'échapper, par respect pour ses victimes.

Je ne peux plus fermer l'oeil en imaginant ce qu'il peut se passer dans le noir, quelles nouvelles victimes il peut y avoir. C'est pourquoi je veux des explications, des réparations pour les séquelles psychologiques de telles actions.

Cordialement,
Traître Tamok.

Ingresstar1er

Cher Gouverneur , j'avais il y a quelques semaines , poser une question concernant la loterie ducale , n'ayant , sauf erreur de ma part , eu réponse à ma question je réitère donc ici même cette demande

Citation:

Chers organisateurs de la loterie ducale, j'espère que vous avez veillé à faire respecter votre règlement qui stipule :
"Donc si vous êtes le premier à acheter un ticket sur Lyon, vous aurez le 1. Si vous êtes le premier sur Embrun, vous aurez le 91. "
Ceci implique que l'acheteur ne peut choisir son numéro mais qu'il lui est attribué en fonction de sa position d'achat de son ticket sur les 30 de sa ville.
Si par malheur ceci n'était respecté , la non application du règlement rendrait obligatoire l'invalidation de ce tirage .
Qu'Aristote veille sur vous

Invictus

Voici l'heure de la proclamation des résultats aux élections ducales.

Maintenant, je ne souhaite qu'une chose, que le duc soit élu le plus rapidement possible afin que nous nous mettions tous au travail sans perdre de temps.

Et si tout le monde pouvait s'accorder sur le principe évident qui est de choisir le duc parmi la liste arrivée en tête lors des élections, nous ferions de grands progrès.
Les combinaisons et autres déballages de petits intérêts, ça suffit !

J'espère que cet appel à la maturité sera entendu. Il y a des personnes compétentes présentes dans tous les partis, encore faut-il savoir s'unir une fois en poste et être efficace...
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Demons

A l’annonce de la dernière modification du corpus du Lyonnais Dauphiné, Demons la regarda avec attention, elle lui semblait quelque peu inattendue, il lui manquait quelques éléments pour comprendre cette légère modification. Etant proche du château de Lyon, il fit seller son cheval et se dirigea en direction du castel, puis se fit introduire pour demander audience si il était possible. Il préférait être éclairé directement et donner ses idées plutôt que de converser justice par missive.
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---fromFRsakamps2

Bonjour cher Baron
Qui souhaites tu voir et a quel sujet mon cher Demons?
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En deuil de Myst sa marraine...

Demons

A l’annonce de son nom, Demons se retourna, puis souriant il salua son ami avant de lui dire :
Mes félicitations Seigneur de la Motte Fanjas, j’ai appris un peu tard la nouvelle et n’ai pu me rendre mais j’espère que tout s’est bien déroulé, encore une fois mes félicitations.
Mais venons au fait de ma visite, je souhaitais juste voir un conseiller, c’est chose faite. En fait j’aurais besoin d’éclaircissement concernant la dernière modification de loi par le conseil ducal. Je m’explique, la nouvelle loi dit que :
Paragr. IV.1.A.vii Le cumul des mandats
Il est interdit de cumuler un poste de conseiller ducal et un poste de maire, sous peine d'être accusé de trahison.

Avant nous avions si mon souvenir est bon :
Paragr. IV.1.A.vii Le cumul des mandats
Sauf autorisation exceptionnelle du conseil ducal, il est interdit de cumuler un poste de conseiller ducal et un poste de maire, sous peine d'être accusé de trahison.

A mon avis je pense que le terme enlevé n’était pas de trop, en effet il se peut des fois que un conseiller ducal fraîchement élu soit, encore maire un jour ou deux après la fin de l’élection ducale. L’autorisation exceptionnelle lui permet donc de ne pas être directement mis en accusation pour trahison. Avec la loi actuelle, si cela venait à se passer, la personne serait directement mise en procès pour trahison ce qui me semble dommage pour un conseiller ducal. Laisser une marge dans la loi permet d'être plus juste il me semble.
Mais peut être que mon avis est faux et que les raisons du conseil ducal sont plus pertinantes.
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---fromFRsakamps2

Cher ami, en effet tu soulève un problème certain...

Mais lorsque cette loi a été voté au conseil les membres n'ont pas réussis à trouver un accord sur le fait que le terme exptionnel ainsi defini dans l'ancien texte était ambigu? Et que le conseil ducal s'était retrouvé dans une situation délicate pour trancher à cause du flou que cela laissait.

Donc il en ressort que dans des cas vraiment exptionnels le conseil aura la possibilité de faire un décret après consultation du dossier!

Ma réponse te satisfait t'elle?
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En deuil de Myst sa marraine...

Demons

Eh bien ta réponse me satisfait qu'à moitié en fait. je m'explique, je comprends très bien le point de vue du conseil ducal. Mais je pense que les lois se doivent d'avoir en fait une certaine marge, afn de laisser une meilleur interpretation au juge et d'être par conséquent plus juste.
En tout cas je te remercie pour ces éclaircissements, c'est exactement je ce que j'attendais, je souhaite au conseil ducal bonne continuation.
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---fromFRclaraladouce

La première conseillère fit ouvrir par un page la salle de doléances.
La gouverneur lui avait demandé de la représenter ce dimanche étant de plus en plus fatiguée par sa grossesse.
Il était déjà tard et Clara se hata de préparer les dernières chaises pour recevoir les éventuels visiteurs.
Elle avait ramené son sac de broderie avec elle pour s'occuper en attendant les visites.
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Dame d'Upaix et "longue vie aux NIOUKS !"

---fromFRclaraladouce

Il était déjà très tard quand Clara ferma les portes de la salle pour s'en aller au tribunal , satisfaite de sa broderie.
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Dame d'Upaix et "longue vie aux NIOUKS !"

Phelim

estalabou a écrit:

Citation:

Paragr. IV.1.B.v Les corps d’armes et lances

Seuls les citoyens du Lyonnais-Dauphiné ont le droit de constituer ou de maintenir une lance ou un corps d'armes sur le territoire du Lyonnais-Dauphiné, dans une limite de 5 membres par lance ou corps d'armes (meneur compris).

Peut on m'eclairer sur l'intérêt de cet amendement? Les Dauphinois peuvent ils représenter une menace pour notre duché?
J'ai essayé de constiruer une troupe rattachée à mon duché et aux CN...
Nous sommes 8 à l'heure actuelle, cela veut dire que nous devons maintenant nous deplacer en 2 groupes dans notre propre duché?? Alors que nous avons en charge de le defendre lors des menaces?

Pour le reste, cela me semble logique...

Phelim rougit beaucoup beaucoup....

Non mais je demande aussi parce qu'en fait je n'ai pas tout compris moi non plus.

Phelim croisa également les doigts et les doigts de pied en espérant qu'il soit dans la bonne salle.
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---fromFRsakamps2

Bonjour Phelim... tu es dans la bonne salle rassure toi

Je repondrais donc au nom du conseil à ta question qui est la même que notre ami Esta...

Citation:

Nous sommes 8 à l'heure actuelle, cela veut dire que nous devons maintenant nous deplacer en 2 groupes dans notre propre duché??

En effet vous devez constituer des lances de 5 maximun, les lances et corps d'armes supérieur à 5 sont réservées à l'Ost... donc si vous êtes 8 ils vous faut constituer deux groupes... c'est simple

ma réponse vous à t'elle éclairée?
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En deuil de Myst sa marraine...

---fromFRc1mystere

Myst passant devant la salle des doléances fut interloquée par la réponse du porte-parole et ne put s'empêcher d'intervenir.

Heu...désolée de mettre mon grain de sel mais là vois-tu sakamps, il s'agit de la compagnie nobilaire de Gap et tout comme pour toutes lances des COLD ( Compagnies d'ordonnance du Lyonnais et dauphiné), regroupant l'OST et les Compagnies nobilaires, cet article ne les concerne point.
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Estalabou

Merci à vous d'avoir déplacé mon post, j'allais le faire aujourd'hui...

Je suis aussi d'accord avec Dame Myst...

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Argael

Argael se presenta en salle de Doleance pour poser une question.
Il ne vis personne, il posa donc sa question sur le registre

ou en est l' Observatoire de la Vie Lyonnais-Dauphinoise?
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---fromFRsakamps2

Cher Esta tenez vous en à bien lire la loi pour savoir que nous n'expliquons que l'application de celle ci....
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En deuil de Myst sa marraine...

Estalabou

Dame Myst

Citation:

Moi

Citation:

Je suis aussi d'accord avec Dame Myst...

Messire Sakamp

Citation:

Cher Esta tenez vous en à bien lire la loi pour savoir que nous n'expliquons que l'application de celle ci....

effectivement... là, maintenant, j'ai un peu de mal....
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Phelim

Quand à moi je suis rassuré sur le devenir de la lance très sympathique et très remplie des de Gap.

Merci beaucoup Myst.

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Estalabou

Donc la lance de Gap continue normalement puisque tous ses membres participent à la defense du duché.

Mais j'ai une autre question: Est il prevu une nouvelle loterie ducale durant ce mandat et à quelles conditions?
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Freyelda

Aucune loterie n'est pour le moment prévue et peu de chance qu'il y en ait une. En effet, comme tu le sais, les modalités d'organisation sont grandement à revoir et cela n'est pas inscrit au programme de politique générale. Mais nul doute que nous nous y pencherons dès que nous aurons terminé, si nous terminons suffisamment tôt.

Freyelda

C'était une silhouette encore de noir vêtue mais à présent beaucoup plus fine qui passa les lourdes portes de la salle de doléances en ce dimanche dont la froidure annonçait le début de l'hiver.

Freyelda frissonna.

Que l'on rajoute des bûches dans les cheminées, je vous prie...

Elle s'installa dans le fauteuil de gouverneur, balaya la salle du regard pour s'assurer que tout était en ordre et dit d'une voix douce mais claire :

L'audience dominicale est ouverte.

Ka_de_brugeliete

Ka entre dans la salle des doléances d'un pas assez énervé.

"Bonjour ! je suis éleveur de mouton et je suis furieux ! en effet, j'ai voulu, pour la première fois, engager du personnel qualifié et je me rends compte que l'échelonnement des salaires est totalement illogique et injuste ! Pourquoi doit-on, si l'on veut engager quelqu'un avec 1 ou 2 points de caractéristiques, le payer 22 écus, le même salaire que quelqu'un qui a 19 des caractéristiques, cela est totalement abérant ! Pourquoi n'y a t'il pas un barème équitable? (ex: 0 car= 16 écus, 1-3 car = 17 écus; 4-7 car= 18 écus, ...). De plus, je suis éleveur de mouton, et je ne peux vendre mes pelotes à plus de 12,20 écus, faites le calcul, si l'on engage 2 fois quelqu'un à 19 de car = 4 pelotes/mouton, ce qui fait 48,80 écus, un mouton coûte 35 écus, 48,80-35=13écus 80 de bénéfices et ensuite on déduit la main d'oeuvre, donc 13,80-(2*22)= -30,20...est-ce vraiment du bénéfice??? reste les peaux me direz vous, quand on arrive à les vendre, et quand le mouton n'est pas mort prématurément ou autre... Il est même parfois plus rentable de travailler quelques jours à la mine que d'élever mes moutons...Quand aurais-je enfin l'occasion de manger autre chose que du pain??? J'espère que conseil ducal qui sera élu prendra cela en considération!"

Guidel

Le Seigneur des Lances, qui était de faction pour protéger le gouverneur en salle des doléances serra les mâchoires en entendant les propos virulents du paysan. Il l'attrapa fermement par le bras et le reconduit à l'entrée de la salle.

Vous êtes prié, Monsieur, de vous adresser au gouverneur, la Vicomtesse de Maubec, votre suzeraine, avec déférence et respect si vous voulez éviter la potence!

Il s'approcha un peu plus de l'homme pour lui chuchoter quelques conseils cependants.

Bon, si ce n'est qu'une histoire de moutons, il se trouve que je ne fais que de l'élevage de moutons dans mes champs cepuis toujours, et je m'en sors parfaitement en embauchant au meilleur prix...
Quelques astuces: avoir 4 moutons en même temps sur le champ, ainsi vous embauchez une seule personne pour les 4 moutons, c'est plus rentable... Et si les peux ne se vendent pas, n'en produisez plus et tondez à la place!

Mon petit calcul: 4 moutons achetés, tondus le 4ème et le 8ème jour par un ouvrier qualifié (en général ils survivent tous!): prix total= 4X35 écus + 2X22 écus= 184 écus de coût.

2 tontes par un ouvrier qualifié, donc: 8 pelottes par tonte, 2 fois= 8x12,2 écus x2= 97,6 écus x2= 195,2 écus de gains

Et encore le calcul ne considère que le cas où les moutons ne vivent que 8 jours, c'est plutôt pessimiste, on peut en général compter une tonte le jour 12 avec 3 moutons... Ou alors on produit des peaux.

Allez, file et que je ne te revoie plus à menacer le gouverneur!
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Ka_de_brugeliete

Ka ne bougea pas et insista:

Désolé mais je viens surtout me plaindre en ce qui concerne les salaires! pourquoi payer quelqu'un qui a 1 de caractéristiques au même prix que quelqu'un qui a 19?! Pour le prix des pelotes de toute façon le débat est déjà ouvert à Briançon et devrait bien évoluer, mais pour ce qui est des salaires je suis désolé mais je resterai ici tant que je n'aurai pas eu d'explication justifiant ces salaires, de plus venant de quelqu'un de compétent et pas d'un garde! De plus, si on suit votre calcul...cela ne fait encore que 11 écus de bénéfices...Quel est le bénéfice d'un cultivateur ou d'un éleveur porcin...?

Citation:

Allez, file et que je ne te revoie plus à menacer le gouverneur!

Je n'ai absolument pas menacer le gouverneur ! ! ! La seule impolitesse que j'ai commise est de ne pas m'être présenté à Madame la Vicomtesse et je m'en excuse.

Ka se fixa face au garde et croisa les bras montrant sa détermination
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http://www.heraldique-europeenne.org/Accueil.htm

Freyelda

[HRP]Désolée... pas le net hier... super les mises à jour du modem qui plantent le modem ^^[/HRP]

La Gouverneur avait sursauté lorsque qu'un homme avait déboulé telle une furie dans la salle d'audience. Elle s'était redressée et reculée autant qu'elle avait pu dans son fauteuil sous le coup de la surprise. Mais à peine avait-elle eu le temps de comprendre ce qu'il se passait que le Seigneur d'Ecully avait déjà fondu sur le vociférant visiteur et s'était enquis de lui répondre, savants et pertinents calculs à l'appui.

Le visiteur ne semblait guère convaincu aussi Freyelda adressa un sourire paisible ainsi qu'un signe de tête au sieur Guidel, comme pour lui dire que tout allait bien.

Approchez donc Messire...

Tout d'abord, je tiens à vous rassurer : le cas des éleveurs ovins est actuellement débattu au conseil ducal, conformément au plan -malheureusement trop ambitieux- prévu par notre programme de politique générale.

Je vais donc vous faire part des conclusions auxquelles nous sommes parvenus. Tout d'abord pour ce qui est du prix de la laine, permettez moi de vous rappeler une chose. La grille des prix maximum est une loi ducale : seul le duché peut la modifier, non les villes. Une augmentation significative du prix de la laine a été envisagée. Cependant nous nous sommes heurtés à un problème qui ne relève hélas pas de nous. C'est que, voyez-vous, par décret du Roy lui même, une chemise ne peut -être vendue plus de 125,95 écus [HRP]C'est le prix max IG[/HRP]. Or, lorsque nous prenons en compte le salaire de l'artisan de 27 écus et le nombre de pelotes de laine nécessaires à la fabrication d'une chemise, l'on en arrive à la conclusion qu'on ne peut pas vendre une pelote de laine plus 12,35 écus sans rogner sur le salaire du tisserand, ce qui serait, vous en conviendrez sans doute, parfaitement injuste. Ce n'est pas aux artisans de supporter le poids de l'aide à la filière moutonne. De même pour les offres d'embauches, l'on ne saurait autorisé les éleveurs de moutons à sous-payer leurs employés car ce n'est en aucun cas à ces derniers de faire les frais de la délicate situation des éleveurs de moutons.

Pour ce qui est du barème des embauches, sachez qu'il existait avant des paliers d'embauche intermédiaires mais ceux-ci ont été supprimé pour la simple et bonne raison que personne n'utilisait les paliers intermédiaires car ils n'étaient rentables ni en terme de production ni en terme de salaires. Comme Messire Guidel l'a très justement dit, il faut impérativement avoir sur son champ. Plus encore, il faut que les bêtes aient rigoureusement le même âge afin d'optimiser la production. Et pour l'élevage ovin encore plus que toutes les autres cultures, il est essentiel d'embaucher avec le maximum de points de caractéristique.

Ai-je répondu à vos interrogations ?

Ka_de_brugeliete

Ka qui s'était quelque peu calmé à l'arrivée du gouverneur...

Bonjour madame le gouverneur,
Je peux parfaitement comprendre qu'il ne faudrait pas léser les tisserands ni tout autre travailleur, mais une solution équitable doit quand même exister....enfin, je pense que je vais tout simplement changer d'exploitation et tant pis pour la pénurie et le duché! Ce que je trouve quand même regrettable, c'est que pour les travailleurs n'ayant pas encore 19 de caractéristiques mais un peu moins, il est impossible de mettre ces points à profits ! De plus, je corresponds par pigeon voyageur avec une habitante de Marmande (dans le duché de Guyenne) et de part ses dire, un programme d'aide aux éleveurs ovins assez complexe mais efficace a été instauré...
[/i]
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http://www.heraldique-europeenne.org/Accueil.htm

Volverine

Sinon.... KA .....
Ya un parti qui peut t'aider ....
Qui porte tes idées ..
Je n'ose le dire ouvertement .. ça commence par L et finit par L
Et au milieu c'est un D.....
Mais... Mais...
C'est le LDL !!!
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Invictus

Pas content ! Pas content !

Et je le fais savoir ici :

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=8043258#8043258
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Zwyrowsky

Zwyrowsky, assis dans la salle des doléances, avait vu entrer en trombe un homme portant l'uniforme de la prévôté d'Embrun. Il s'était préparé donc à une question technique, et s'apprêtait à faire proposer au prévôt de venir le rejoindre, lui et le porte-parole, dans la salle.

Cependant, l'homme n'avait pas l'intention le moins du monde de présenter sa doléance, et, sans montrer aucun respect ni pour les lieux, ni pour les fonctions, ni pour les hommes, se contenta de cris et d'un tract jeté.

Stupéfait, Zwyrowsky s'apprêtait à faire intervenir la garde, mais l'homme avait déjà tourné talon. Aussi se détourna t'il ostensiblement, reprenant l'examen de ses dossiers.

Un majordome avisé ramassa le papier, et le tendit à un page qui le mit négligement dans sa manche, attendant le cas peu vraisemblable où le Gouverneur, enfin apaisé, redemanderait à le voir.
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Maïryan

Maï entra dans la salle de doléances, non pas qu'elle avait bien envie d'être là mais elle savait qu'il fallait savoir caresser les gens dans le sens du poil pour ne pas être snobé et écouté... Donc c'est avec un sourire large et angélique qu'elle entra et demanda le plus poliment possible d'être reçue par le gouverneur... La dernière fois qu'elle l'avait rencontré, il était, tout comme elle, un simple habitant du Dauphiné, aujourd'hui, elle se sentait un peu angoissée...autre lieu, autre temps, autre prestige...

Elle prit sur elle et annonça le but de sa visite au page qui la recevait au préalable pour être sur de ne pas déranger pour rien le gouverneur...

Après une révérence devant le subalterne (qu'est ce qui faut pas faire....)elle présenta sa requête...

Bien le bonjour mon brave.... Je souhaite déranger le gouverneur et son conseil afin qu'ils étudient le cas des marchandises réservées... Je sais qu'ils ont beaucoup de choses à faire et qu'ils n'ont pas beaucoup de temps pour les sujets "hors programme" mais certains des Dauphinois désirent, tout comme moi, débattre sur le bien fondé d'une clause protégeant les Dauphinois quant à leurs transactions sur le marché....

Sur un ton de confidence elle se pencha vers l'homme...

Pour ma part je n'ai pas eu l'occasion de me faire chiper les marchandises que je voulais depuis bien longtemps grâce à mon niveau de vie mais, j'ai pour devoir d'aider mon prochain et il est dommage que mes filleuls puissent se voir léser des dons que je souhaite leur faire juste pour une petite phrase manquante ne croyez vous pas ?

Bon d'accord, comme la plupart des personnes qui ont plus ou moins le bras long, je vais moi pouvoir me débrouiller à récupérer ces marchandises parce que j'arriverais par le biais de quelconque "magouille" à me faire assimiler à une des clauses demandée, comme beaucoup de personnes qui trouvent ce rajout inutile, mais... comment font les bons chrétiens qui œuvrent dans l'ombre ?... Bref... Peut être que quelqu'un ici à assez de temps pour jeter un oeil à cette requête et surtout qu'il la prenne au sérieux...parce que j'ai entendu dire qu'on s'était buté en au lieu et que rien ne changerait.... Bref, c'est pas tout les jours que les Dauphinois demande quelque chose au duché...

Elle laissa partir le page afin de l'annoncer en se demandant si elle allait savoir passer assez de crème pour être entendu

Princesse_lotus

Lotus, princesse déchue d'un lointain royaume, avait gardé de son passé une bonté d'âme et de coeur. Elle aimait renseigner les vagabonds et les dépanner de denrés à faible coût lorsqu'une erreur les avaient mis dans la détresse. Elle avait aussi gardé de son passé son goût pronnoncé pour le commerce et le marchandage.
Mais les lois en vigueur dans le LD ne lui permettait pas de mener de façon aisée ses affaires...
Comment garantir à un vagabond qu'il aurait bien les denrées promises ? Comment assurer à ses clients qu'ils acheteraient bien le produit qu'elle leur reservait ?
Elle essayait pourtant de le faire, même si les interceptions par d'autres arrivaient. Cela lui faisait perdre un temps précieux en courriers et négociations... Sans aucune garantie.

Elle surprit la conversation de Maïlys avec le page en entrant dans la salle de doléance.
Aussi, avant que ce dernier ne parte, elle se permit de dire :

Le bonjour !
J'ai surpris bien involontairement votre conversation...

Si Dame Maïlys le permet, j'aimerais également assisté à cette audiance puisque le motif de ma visite est similaire...
Enfin, si le gouverneur accepte de nous recevoir bien entendu...

[HRP] Les marchandises résérvées ouvertes aux transactions entre particuliers permettrait à mon sens, plus de réalisme. Cela permettrait de fideliser sa clientèle et ses fournisseurs, comme c'est le cas sur les marchés IRL. Quand je vais faire mes courses (je ne parle pas des centres commerciaux qui de toute façon n'existait pas en 1456 mais bien des marchés) je vais souvent vers les mêmes producteurs et négocie les prix, j'ai même droit à des cadeaux parfois...
Vu que les transactions entre particuliers ne sont techniquement pas possible sur les RR, pourquoi ne pas le permettre grâce aux marchandises réservées ?
Les liens entre artisans, paysans et vagabonds seraient renforcés, les marchés auto-régulés, les seuls pénalisés resteraient les tamago... est-ce grave ?

[/HRP]
_________________

Zwyrowsky

Le Gouverneur avait repris son travail, quand un page, encore tout déboussolé de s'être vu faire une révérence par une dame, se présenta à lui et lui chuchotta à l'oreille quelques mots.

Qu'y a une dame qui demande à être reçu par vous, messire. Qu'elle demande à entret'nir votre seigneurie du problème que l'lieutenant d'avant a pas pu développer devant vot' Seigneurie. Dois je faire entrer? D'habitude on fait entrer, messire, mais là je sais plus où qu'j'en suis, la dame m'a dit qu'y fallait vous demander avant de venir... Et j'dois aussi dire à vot' Seigneurie qu'une seconde dame l'a rejoint.

Le page était visiblement perdu, et Zwyrowsky, d'un geste un peu agacé, lui signifia que bien sûr les visiteurs devaient entrer!

Il reconnut donc dames Maïlys, en tête, suivie de dame Princesse_Lotus, qu'il avait croisé peu de temps avant son élection à Die.

Les explications de ces deux dames furent heureusement notablement plus claires. Zwyrowsky nota en passant le ton mielleux utilisé par dame Maïlys, et se dit que décidement, on le connaissait bien mal. Etonnant même, se dit il, d'être arrivé à cette place avec de tels malentendus derrière soi... Il sortit de ces brèves pensées, leur sourit, aimablement mais avec une once de lassitude dans les yeux, et se leva pour ne pas laisser deux dames debout en sa présence - il songea à cet instant qu'il faudrai à l'avenir ordonner que des bancs soient disposés autour de son siège, au cas où il y ait affluence de requérants.

Mesdames, soyez les bienvenues dans cette salle d'audience. Elle est ouverte à tous, comme le prouve l'intrusion de votre prédecesseur, et nul n'en sera chassé que s'il n'en part lui même avant de s'être expliqué sur ses dols, comme le prouve toujours l'intrusion de ce prédecesseur.

Sachez que je ferai personnellement examiner par le Conseil toutes les demandes qui seront formulées ici, le plus insignifiant qu'elles puissent paraitre au premier abord. Ma seule condition, tenant mon autorité de la grâce d'Aristote et du Peuple, est que ceux qui se présentent à nous, d'abord nous manifestent le respect du non pas à notre personne, qui est peu de chose, mais à notre fonction, qui est tou; et qu'ensuite ils nous expliquent de vive voix leur préoccupation. A cette condition, tous seront entendus, et surtout les plus humbles.

Cela étant dit, sans préjuger de la réponse que fera le Conseil Ducal à votre demande...

Il fit un autre geste, et un scribe, muni d'un écritoire et d'un encrier portatif, approcha rapidement.

Voici votre requête, si je l'ai bien comprise, telle que l'étudiera le Conseil à ma demande:

Citation:

Du Gouverneur à l'ensemble du Conseil Ducal du Lyonnais-Dauphiné, salut!

- la plume commença à gratter le parchemin

Citation:

A la demande de dames Maïlys, habitant de notre féale ville de Montélimar, et de dame Princesse_Lotus, de Die, nous vous prions et requérons d'examiner la doléance suivante:

Examiner en quoi l'article IV.1.D.iii de la Coutume gênerait la charité aristotélicienne entre sujets lyonnais et dauphinois, et en quoi, le cas échéant, il pourrait être amélioré.

Qu'il en soit ainsi, et que la réponse à cette demande soit faite aux requérantes, et publiée par le duché à ses frais!

La plume se releva, le scribe guettant le signe d'une suite, mais non, tout était dit, et Zwyrowsky reprenait la conversation avec ses visiteurs.

Voilà qui est fait. Dès que le Conseil aura arrêté un avis, quel qu'il soit, vous en aurez ici même la teneur.

Y'avait il autre chose que nous puissions faire pour vous, mesdames?
_________________

Maïryan

Maï fut ravie de retrouver son amie Dioise prés d'elle et la gratifia d'un sourire reconnaissant... l'attente s'était avérée longue et mouvementée et c'est donc avec soulagement qu'elle fut enfin reçue par le gouverneur...

Elle fut ravie d'être reçu par l'homme qu'elle avait toujours connu et que finalement il ne semblait pas si changé quand on me regardait de plus près... si ce n'est ce regard lassé qui la fit sourire... En effet elle avait l'habitude de voir ce regard dans les yeux des prédécesseurs du renard et elle se demanda si en faite c'était un truc inscrit dans le manuel du parfait gouverneur...

Elle s'approcha donc pour le saluer...

Bonjour à toi...merci de nous recevoir, crois moi...les portes de cette salle sont plus gardées que la chambre de notre bon Roy...

Il prit note de leur demande tout en papotant avec eux de choses et d'autres et elle fut ravie de la tournures de choses qu'elle avait pourtant appréhendé....

Merci de bien vouloir mettre ce sujet en débat.... et merci de rester proche des habitants de ce duché... toutefois.... Elle s'approcha de son oreille.... Je suis de Valence ...

Elle se permit la familiarité de lui faire un clin d'œil puis se recula un peu avant de prendre congé...

Princesse_lotus

Après un certain temps, Lotus suivit Mailys et le page pour rencontrer le gouverneur.
Elle le salua d'un signe de tête et d'un sourire pendant que Mailys le faisait à haute voix.
Elle écouta ensuite ce que le Gouverneur avait à dire, rassurée.
Quand il eut finit elle lui dit :

Merci Gouverneur, je n'ai rien d'autre à demander.
Je vais attendre patiemment les suites que le Conseil voudra bien donné à cette requête.

Encore merci de nous avoir reçu et entendu.

Elle lui sourit et s'inclina pour le saluer avant de sortir.
_________________

Invictus

Invictus déboula dans les couloirs du château ducal. Après avoir tenté sa chance en tapant à plusieurs portes, un page s'approcha de lui. Le lieut' lui demanda l'accès à la salle de doléance. Le page lui dit de le suivre. Puis il le pria d'attendre quelques instants afin de prévenir le gouverneur.

Au bout de quelques minutes, le page refit son apparition. Il ouvrit grand la porte de la salle et invita le lieut' à entrer. Invictus put voir le gouverneur. La dernière fois qu'il l'avait croisé, c'était sur la place de Lyon. Il s'inclina légèrement.

Mes respects, messire gouverneur.
Ma foi, c'est bien plus calme que lors de not' dernière entrevue.

Bon, vous m'aviez demandé de venir présenter ma requête ici, donc me voilà. Et avec les résultats de la consultation populaire. Je vous en donne lecture :

A la question, "êtes-vous pour ou contre les réservations protégées entre particuliers ?", les votes se sont répartis comme suit :
- 45 votants
- 25 pour
- 17 contre (chiffres corrigés après erreur de sieur Vortiris)
- 3 sourds...

J'ai également rédigé un rapport portant sur les paroles entendues lors du débat. Je vous le confie.

Invictus tendit un parchemin en direction du gouverneur.

Citation:

Arguments du "pour" :
- possibilité d'aide aux faibles dans le besoin ;
- possibilité de négocier entre un client et un fournisseur ;
- garantie judiciaire clairement établie contre le vol ;
- pas de bouleversement par rapport aux pratiques antérieures...

Arguments du "contre" :
- à quoi sert d'être riche ? [question du charisme] ;
- crainte d'une prolifération des réservations et d'établissement de monopoles ;
- lois trop rigides ;
- il existe d'autres moyens pour l'entraide...

Les "oui mais":
- clause d'exclusion des marchands ambulants et des étrangers au duché ;
- restriction de la mesure aux seules produits vendus au prix minimum ;
- clause de limitation dans le temps...

Le point sur ce que j'en pense à la lumière du débat :

Afin de ne justement pas complexifier la loi, je milite pour un simple rajout concernant la possibilité de protéger les réservations entre particuliers.
Il ne s'agirait en réalité que d'une inscription validant des pratiques déjà existantes. Dans l'esprit de la majorité des Dauphinois, cette disposition existait déjà !

Et donc, nous pouvons constater ce qui se passe actuellement : les particuliers s'échangent parfois des produits entre eux et les réservent. Ils le font la plupart du temps de la main-à-la-main [comprendre : en direct]. Ces échanges sont fort peu nombreux en comparaison avec la masse des échanges habituels [d'autant plus que la proportion d'inscrits sur le forum est assez faible].

On ne constate pas de monopoles établis par ce biais par un quelconque marchand. Par contre, il existe effectivement des individus qui achètent et revendent de très grandes quantités de produits, souvent pour spéculer. Mais ils le font SANS réserver leurs marchandises ni s'entendre avec personne. Etablir un monopole en s'entendant avec la totalité des producteurs d'une filière est quasiment impossible. Et la mairie n'aurait aucun mal à contrer une telle manoeuvre.

L'objectif est bien de légaliser une pratique préexistante. Dans l'esprit, elle protégerait les échanges limités, dans le temps et en quantité de produits, entre deux personnes [bien préciser sur le topic des marchandises réservées le nom du vendeur, celui de l'acheteur, le produit, la quantité et le prix]. De manière préférentielle, les médiations règleraient les litiges. En cas d'échec, le prévenu comparaîtrait au tribunal.
Point important : le juge aurait alors toute latitude d'estimer si l'échange des marchandises se pratiquait dans l'esprit de la loi.

Voilà le résumé de ce que j'en pense. Mais à mon avis, il ne faut absolument pas limiter les réservations protégées aux seuls produits vendus à prix minimum. C'est beaucoup trop restrictif ! Ni exclure les étrangers au duché.

Voilà, je vous laisse le soin maintenant d'étudier cette question.
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Guidel

Guidel s'avança dans la salle des doléances. Habituellement, il se présentait là en tant que chef des soldats de Lyon, pour maintenir un peu d'ordre dans cette salle, aussi fût-il un peu troublé de s'avancer pour présenter cette fois une doléance au conseil. Il s'inclina respectueusement avant de parler.

Bonjour, Vostre Grasce.

Je souhaiterais savoir s'il est possible d'obtenir quelque renseignement concernant les récents changements d'attributions des postes aux conseillers ducaux, à savoir le remplacement de Dame Selene par Messire Sagaben en tant que Commissaire au Commerce, le remplacement de ce dernier par le Père Muad_dib et enfin le remplacement de Dame Axel2fersen au poste de Connétable par Sieur Feanaro.

Ceci afin de pouvoir présenter comme définitive ou la nouvelle composition du conseil aux chancelleries voisines...

Il patienta pour recevoir la réponse du conseil.
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Espoire

Espoire entra dans la Salle des doléances au moment ou Guidel parlait, une fois qu'il eu fini elle prit la parole.

Bien le Bonjour Messire Guidel,
Pour répondre à votre question; tout changement doit étre présenté aux ambassades étrangeres, d'ailleurs ce changement a déja été afiché à Mercurol, méme si cette composition n'est en rien définitive.
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Zwyrowsky

Le Gouverneur, de retour des salles du conseil ducal, avait écouté le retour du lieutenant de prévôté, ses persiflages et ses rodomontades d'une oreille distraite. Cependant, il jugea bon de le tenir informé, ainsi que l'assistance, des suites que le Conseil Ducal donnait à la requête des dames Maïlys et Princesse_Lotus.

Messer Invictus, vous voudrez bien transmettre aux dames qui nous ont sollicité il y a quelques jours, je vous prie, l'état des travaux du conseil ducal à ce sujet.

Après des discussions où se sont opposées deux tendances, l'une approuvant la requête, l'autre la jugeant inutile dans son ensemble, mais éventuellement adaptable à quelques cas bien spécifiques, deux ou trois propositions sont actuellement en train d'être rédigeés pour débat. Nous devrions voter à ce sujet au cours des prochains jours, et vous serez informés des résultats du scrutin.

Mais à cet instant entrait le seigneur des lances de Lyon, et Zwyrowsky sourit à son ami, et, saluant Invictus, entendit sa question.

Mon ami, tu as raison, il est juste que tous sachent les événements récents qui ont abouti à la modification du Conseil ducal.

Chronologiquement, il me faut commencer par le retrait de dame Axel2fersen de son poste de Connétable; retrait temporaire, nous l'espérons tous, car dame Axel a su s'intégrer vite et bien à ce poste dont elle était tout à fait étrangère auparavant. Hélas, il semble que certain mal se soit emparé d'elle... Et si son souhait est de continuer à vivre et servir le duché, les physiciens ne s'accordent pas sur les remèdes à lui appliquer; en attendant qu'ils se prononcent, nous attendons donc, anxieusement. Et messire Feanaro a accepté de la remplacer.

L'autre remplacement est hélas moins honorable, et ce pour l'ensemble du Conseil Ducal.

Nous avons rencontré de sérieuses difficultés au cours de la fin de la semaine précédente et du début de celle qui vient de s'écouler. Ses difficultés concernent tout à la fois nos mines, et notre commerce avec plusieurs provinces. Elles s'expliquent par un manque de coordination et de planification dont nous sommes tous responsables, et moi le premier. Cependant, elles se sont agravées avec l'absence de dame Selene, notre ex Commissaire au Commerce, pour une raison que j'ignore encore, car nous n'avons ouï de nouvelles d'elles depuis ce jour. J'ai donc été finalement dans l'obligation, e de remplacer dame Selene par messire Sagaben, ex bailli. Par ricochet, le père Muad_dib a accepté de remplacer le précédent, tout en s'occupant de nos mines. Cette décision a été prise en accord avec le premier conseiller, messire Argael, qui avait auparavant lui même refusé le poste, craignant pour sa propre disponibilité, ce qui l'honore grandement.

Ces modifications sont donc tout à fait valables, et peuvent être annoncées par notre diplomatie, et connue de nos sujets.

Il sourit à Guidel, espérant avoir grâce à lui éclairé quelques aspects récents du conseil ducal.
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Tristan_de_cassel

En début de soirée avant la tombée de la nuit un noble cavalier arriva au chasteau du Dauphiné et se présenta aux gardes. Il leur adressa sa queste et ceux-ci lui laissèrent libre passage pour rencontrer le conseil du gouverneur. Il frappe à la porte puis attend qu'on lui dise d'entrer. Cela faict, il pousse la porte et s'incline légèrement, signe de respect.

Bonsoir à vous Duc.
Je me trouve en ces lieux par simple nécessité, puisque les missives à vostre issu semblent s'estre perdues en chemin...J'aurais aimé vous exposer ma demande, puisque je suppose que vous estes le seul à pouvoir juger de la possibilité ou non de la chose.

Je me prénomme Tristan de Cassel, frère de Deedlitt de Cassel et cousin éloigné de Sa Majesté la Reyne de France, Catherine Victoire d'Appérault. Il s'avère que je dois quitter vostre bon duché pour rejoindre d'autres terres. Ainsi me serait-il possible, par vostre aide, d'effectuer un transfert de fond envers un autre duché, d'une somme d'environ quatre cent écus, voire quatre cent cinquante écus ? Je vous demande cela par sécurité, en raison du long voyage que je vais devoir effectuer sous peu, afin de ne point attirer les brigands.

Le Cassel regarde le Duc, espérant une réponse positive, qui faciliterait son voyage.

Zwyrowsky

Après un froncement de sourcil à l'entame, un peu familière, et toujours déplacée quant à son titre - mais des dauphinois eux mêmes faisaient parfois erreur à ce sujet - Zwyrowsky sourit en entendant approcher ce personnage qui l'avait d'abord intrigué en le voyant entrer. Il se redressa légèrement vers lui, comme s'il cherchait à mieux le dévisager.

Messire, les missives sont bien arrivées à moi, vous n'avez aucune colère à en avoir contre le messager.

Cependant, vous comprendrez que nous avons été fort surpris d'apprendre que la bonne ville de Briançon, dont la valeur nous est connue tout autant que son éloignement de la Champagne natale de Sa Majesté, et de Paris, que cette bonne ville, donc, avait l'honneur de compter parmi ses habitants actuels un membre de la famille... presque royale.

Bref, j'ai cherché quelques renseignements, et ces renseignements sont en cours. Je vous prie de nous pardonner, mais aux frontières du Royaume comme nous le sommes, nous sommes amenés à recevoir tant et tant d'aventuriers, envoyés du Grand Khan, fils cachés du Doge, nièces de feu le Basileus... Dans l'intérêt même de la noblesse de France, nous devons nous montrer circonspects.

Penchant la tête vers l'habit du voyageur.

Je suis hélas peiné de ne voir figurer nulle écu sur votre mise... Pourriez vous nous donner description de vos armes?

Tourne la tête vers le page toujours prêt à s'élancer.

Que l'on aille quérir Dauphiné pour entendre ces armes! Prestement!

Un autre page s'approcha, s'inclinant et tendant un pli.

De la part du Capitaine Samarel Kennedy, Votre Seigneurie.

Le Gouverneur prit, ouvrit, lut et resta pensif.
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Guidel

Le Poursuivant d'Armes était dans les parages et décida d'alléger quelque peu le travail de son maistre "Dalphiné" pour fouiller parmi la bibliothèque de la chapelle des hérauts. Il ressortit avec le document illustrant la généalogie de la famille de Cassel.

Milamber987 a écrit:

FAMILLE DE CASSEL

Blasonnement : D'or aux deux clés adossées de sable, accompagnées en pal d'une épée de sable.

Prime Génération

De l'union légitime de Robert III de Flandre dit Robert de Béthune*, Comte de Bethunes et de Yolande de Bourgogne, Comtesse de Nevers*

Robert de Cassel*, Vicomte de Marle et de Cassel (destitué de son titre de vicomte par le fils de son frère Louis de Nevers en 1322), fils aisné,

= épouse Jehanne de Bretagne*
Seconde Génération

De l'union légitime de Robert de Cassel* et de Jehanne de Bretagne*

1. Jehan de Cassel*, fils aisné,

= épouse Aliénor d’Anjou*

2. Charles de Cassel*, fils puîné,

3. Mathilde de Cassel*, sœur cadette,

= épouse Henri IV de Bar, Seigneur de Puisaye*
Tierce Génération

De l'union légitime de Jehan de Cassel* et d’Aliénor d’Anjou*

1.1. Wilhelm de Cassel*, fils aisné,

= épouse Catherine d’Arques*

1.2. Justine de Cassel*, soeur puînée,

= épouse …

1.3. Blanche de Cassel*, soeur puînée,

= épouse …
Quarte Génération

De l'union légitime de Wilhelm de Cassel* et de Catherine d’Arques*

1.1.1. Eudes de Cassel*, fils aisné,

= épouse Albane de Lusignan*

1.1.2. Baudoin de Cassel*, fils puîné,

= épouse Sancy de Lusignan*

1.1.3. [b]Gilgamesh de Cassel*, fils cadet,

= épouse Rhéa de Gueldre*[/b]
Quinte Génération

De l'union légitime d’Eudes de Cassel* et d’Albane de Lusignan*

1.1.1.1 Lilin de Cassel, Comte d'Armentières, Vicomte de Cassel (restitué dans ses titres par Kremroat, alors Comte de Flandres), Baptisé par son éminence Jeandalf, alors curé de Tournai, le trentième jour de Décembre de l’an 1453 en la paroisse de Gent.

= épouse Dotch d’Appérault, Duchesse de Saint Florentin, Baronne de Château-Thierry (ennoblie par Olaf, alors Duc de Champagne), Baptisée par le père Poljonh, alors curé de Langres, le premier jour de Décembre de l’an 1453 en cette même paroisse.
Mariage célébré par son monseigneur Aaron, archevêque de Reims, le vingt-et-unième jour d'Aoust de l'an 1454 en la Cathédrale Saint-Rémi de Reims.

1.1.1.2 feu Nicotico de Cassel, ancien Archevêque suffragant du Diocèse de Poitiers, Baptisé par son éminence Nolivos, alors Archevêque métropolitain de Bordeaux, le sixième jour de Janvier de l’an 1453 en la paroisse de Niort.

1.1.1.3 Zamday de Cassel, Baron de Saint-Calais (ennobli par Moniah de prie-montpoupon, Comtesse du Maine), Seigneur d'Haverskerque (ennobli par Lilin de Cassel, alors Comte de Flandres, Vicomte de Cassel), Baptisé par feu son éminence Vilca, alors cardinal inquisiteur, le deuxième jour d'Avril de l’an 1454 en la paroisse de Châteauroux.

1.1.1.4 Lothaire de Cassel, Seigneur de la Madelaine (ennobli par Deedlitt de Cassel alors Comtesse de Lille, Baronne d'Aire-sur-la-Lys et Dame de Dammarie-les-Lys.). Grand Maître de Saint-Michel. Baptisé par Monseigneur Olaf, alors Evêque de Langres, Pair de France, Duc de Beaufort, Baron de Bassigny et Chevalier de Mauregard (OSOE), le vingt-et-unième jour d'Auguste de l’an 1455 en la chapelle d’Erathia.

1.1.1.5 feue Sancy de Cassel, Dame de Terroles (ennoblie par feu Mathieu de Bourbon, Comte de Joyeuse), Baptisée par le père Nicotico de Cassel, alors Archevêque suffragant de Poitiers, le troisième jour de Septembre de l’an 1454 en la paroisse de Malines, Décédée à Luxeuil le neuvième jour d’Octobre de l'an 1454.

= épouse feu, Wilhelm Craven Von valendras, Duc de Chablais, Baptisé par feu monseigneur Timviking, alors Evêque suffragant de Vienne, le huitième jour de Janvier de l’an 1453 en la paroisse de Belley, Décédé à Bourganeuf ( 4e Grand Festival de la Couronne), le douzième jour d’Octobre de l'an 1454.
Mariage célébré le trentième jour de Septembre l'an 1454 par monseigneur Bouboule, alors Archevêque de Prague, en la Cathédrale d’Aix-la-Chapelle.

De l'union légitime de Baudoin de Cassel* et de Sancy de Lusignan*

1.1.2.1 Théodule de Cassel.

1.1.2.2 Supergg de Cassel, Baptisé par son éminence Nolivos, alors Archevêque métropolitain de Bordeaux, le sixième jour de Janvier de l’an 1453 en la paroisse de Niort.

De l'union légitime de Gilgamesh de Cassel* et de Rhéa de Gueldre*

1.1.3.2 [b]Deedlitt de Cassel, Comtesse de Lille, Baronne d’Aire-sur-la-Lys (ennoblie par Lilin de Cassel, alors Comte de Flandres), Dame de Dammarie-les-Lys([url=]ennoblie[/url] par San Antonio d'Appérault, Vicomte de Melun et de Donnemarie Dontilly),
Baptisée par son éminence Jeandalf, alors curé de Tournai, le trentième jour de Décembre de l’an 1453 en la paroisse de Gent.[/b]

= époux Grégoire d’Ailhaud, dit Thegregterror, Comte de Sainct Omer, Baron d’Arques (Anobli le 6 février 1455 par Nicola d’Ailhaud, dit Nerevar, alors Comte d’Artois)
Mariage célébré le 11 septembre 1455 par Monseigneur Altho.
Sexte Génération

De l'union légitime de Lilin de Cassel et de Dotch d'Appérault

1.1.1.1.1. Anne d'Appérault de Cassel*

1.1.1.1.2 Aymerick d'Appérault de Cassel*
Branche illégitime
- Quinte Génération
  
  De l'union illégitime de Gilgamesh de Cassel* et de mère inconnue
  
  1.1.3.1 bis Alexaria de Cassel dicte "Alex87", Vicomtesse de Montlouis (11° Duchesse de Touraine), Baronne de La Croix en Touraine(ennoblie par Fransou de Lahaye, alors Duc de Touraine),Dame de Witrenesse (ennoblie par Deedlitt de Cassel, alors baronne d'Aire sur la Lys),Baptisée par son éminence Jeandalf, alors archevêque de Malines, en l’an 1453 et en la paroisse de Tournai.
  
  = épouse Sebonemo de Beauffremont, Baptisé par son éminence Jeandalf, alors archevêque de Malines, le vingt-et-unième jour de Février de l’an 1453 en la paroisse de Tournai.
  Mariage célébré le quatorzième jour de mars de l'an 1453 par son éminence Jeandalf, alors archevêque de Malines, en la paroisse de Tournai.
  Mariage annulé le douzieme jour de janvier de l'an 1455
- Sexte Génération
  
  De l'union légitime d’Alexaria et de Sebonemo de Beauffremont
  
  1.1.3.1.1 bis Eléonore de Beauffremont*, Baptisée par le père Girtan, alors curé de Vendôme, le premier jour de Juin de l’an 1453 en cette même paroisse.
  
  1.1.3.1.2 bis Eole de Beauffremont*, Baptisée par le père Girtan, alors curé de Vendôme, le premier jour de Juin de l’an 1453 en cette même paroisse.
  
  De l'union illégitime d’Alexaria et de Beucheumeu
  
  1.1.3.1.3 bis Guilgamesh de Cassel*
  
  De l'union illégitime d'Alexaria et Hasdrupal Saincte Merveille
  
  1.1.3.1.4 bis Hannibal Martial Saincte Merveille*
Chef de la maison : Lilin de Cassel
Héritier légitime : Aymerick d'Appérault de Cassel

Il semblerait que le Sieur Tristan ne soit pas reconnu comme membre de la famille de Cassel. Je vous prierais de vous rendre auprès de la greffe es généalogie du Royaume et de demander à Dame Sybella dicte "Phylogène" de s'occupér de vous si elle ne le fait déjà... C'est tout ce que je puis dire tant que mon maistre "Dauphiné" ne s'est point prononcé.

Il quitta la salle pour revenir quelques instants plus tard.

L'on m'a confirmé qu'une demande a bien été réalisée auprès du bureau de Phylogène. Cependant, point de validation de l'hérauderie faite à ce jour. Je vous prierais donc de patienter quelque peu.
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Tristan_de_cassel

Le Cassel sourit d'une expression froide au Poursuivant d'Armes qui se prononce et juge sans même avoir vérifié quoi que se soit, bien culoté se dict-il pour un simple Poursuivant, en le voyant quitter la salle il lache un bref soupire d'exaspération.

Quelques instants plus tard il revient, Tristan se retourne face à lui.

Messire voiçi l'adresse du lieu auquel la famille de Cassel confirme mon appartenance à icelle. Non que je veuille vous contredire, mais vos simples papiers n'influenceront en rien mon état et ma situation. Je me sais Cassel, je suis né de parents Cassel, j'ai vécu lors de mon enfance en leur compagnie, vos dires m'importent peu, ou pas. Bien sur je comprends vostre intervention, vous faistes vostre travail voila tout. Cependant quand vous me distes de patienter un peu, j'ai une folle envie de vous dire de patienter pour quoi ? Pour attendre la confirmation que je suis un Cassel ? Pour attendre le feu vert de ma situation ? Je suis Cassel point. Il n'y a point à dialoguer la-dessus. Je ne vais point attendre vostre consentement pour aimer ma famille et respecter nos valeurs. Tout est en ordre icelieu

A bon entendeur messire.

Guidel

Guidel se tourna vers son gouverneur et ami, et hocha la tête en sa direction. Carnil ne saurait point tarder, mais pour Guidel tout était en ordre. Il reporta un regard franc au tout jeune Seigneur.

Veuillez accepter les excuses du simple Poursuivant d'Armes que je suis, jeune seigneur, mon manque d'expérience me transforme en un fonctionnaire des plus ennuyeux... Mais comme tout est à présent en ordre...

Il suspendit brièvement sa phrase. Apercevant l'éclat dans le regard qu'ont ceux qui sont nés une cuiller d'argent dans la bouche lorsqu'un homme courbe l'échine devant eux. Il se redressa légèrement, sans pour autant se donner un air orgueilleux.

Messire, de vous à moi, j'ai également entendu que vous souhaitiez quitter nostre duché... Sachez que le Dauphiné est quelque peu troublé par une bande de brigands nommés les Ecorcheurs. Soyez prudents et n'hésitez pas à signaler vostre situation aux soldats Dauphinois qui viendraient à croiser votre route. Et si vous veniez à être arrêté par un barrage de notre Ost, envoyez-moi une missive...

Il s'inclina rapidement. Adressa un regard entendu au gouverneur afin qu'il sache qu'il pouvait toujours faire appel à lui, le Seigneur des Lances n'était jamais loin de la salle des doléances en cas de grabuge.
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Zwyrowsky

Zwyrowsky parcourut les différents documents qu'on lui présentait, puis sourit encore, dissimulant ses pensées en entendant l'échange entre le poursuivant d'armes et le jeune sire. Puis il se leva de son siège, s'adressant au poursuivant qui se retirait.

Tout cela est fort bien. Messer Guidel, je vous remercie de vos services et de votre diligence.

Puis il se tourna, bonhomme, vers le jeune Cassel.

Messire de Cassel, puisque désormais il n'y a plus lieu de douter, je vous remercie de votre patience, et je vous souhaite donc la bienvenue en nos terres.

Je vais faire prévenir notre capitaine, afin que l'on voie comment vous permettre de franchir la basse vallée de la Drôme sans encombre. Car messer Guidel a raison, qui vous prévient des risques liés aux écorcheurs qui parcourent cette région.

Je vais également voir avec notre commissaire au commerce, la manière dont nous pouvons vous aider par quelque lettre de crédit.

En attendant, je vous prie d'être mon invité et celui du Duché: il se fait tard, et il est grand temps de se restaurer, ne pensez vous pas?

Et d'un grand geste du bras, il l'invita à le suivre vers la salle à manger du castel de Lyon, où attendait le diner.
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Tristan_de_cassel

Tristan regarde le Poursuivant d'Armes dans les yeux sans faire attention à l'entourrage et écoute ses excuses qui semblent sincères. Relativement satisfait par les paroles de l'homme pour se faire pardonner, il lui adresse un léger sourire. Il se dict intérieurement qu'il vallait mieux que la scène prenne fin ainsi, plutôt que par une dispute forcée et qui menerait de toute façon à une fin tragique pour l'un d'eux. Nier qu'il est Cassel ? Ah voila bien quelque chose d'impossible pour l'occasion !

Sire Poursuivant, j'accepte vos excuses puisqu'icelles me paraissent franches, en tout cas j'espère qu'elles le sont. Je n'en toucherai nul mot à vostre supérieur, ne vous en faistes point. Vous vous decrivez comme un fonctionnaire des plus ennuyeux, j'avoue que la définition laisse surprendre. Pour ma part je n'aurais point vu les choses comme cela, simplement qu'il arrive de faire des erreurs et qu'il y a toujours lieu de les réparer, chose faiste à présent.
Pour ce qui est des soldats j'aurais bien l'occasion d'en discuter plus tard avec qui de droit.

Justement l'occasion vînt se présenter, le Duc en place porta son attention au Cassel.

En effet il serait préférable que je traverse vos terres sans encombres et sans mésaventures. N'hésitez point à me mettre en contact avec vostre Capitaine et vostre Commisaire au commerce, cela se révelera plus facile pour quelques échanges.

*sourire*

Vostre invitation est plaisante, vous me voyez ravi de l'accepter. Je n'ai point mangé lors de mon voyage jusqu'à vostre Castel, j'ai donc grande faim.

Le cousin éloigné de la Reyne accepta donc la demande et prit part au dîner en l'honneur du Dauphiné

---fromFRLady_Antlia

Lady Antlia s'avança dans la grande salle et attendit son tour .
quand celui ci arriva, elle commença ainsi, timidement :
Bien le bonjour Honorables membres du Conseil .
Je viens à vous car après avoir vainement cherché sur notre halle et dans notre ville bien aimée, Montélimar, nous n'arrivons point à trouver trace de la maréchaussée .
Pouvez vous nous indiquer à qui nous devons alors nous adresser ?
Les Montiliens ne savent ou s'adresser ....
Merci de m'avoir consacré un peu de votre temps .

Elle se recula légérement indiquant qu'elle avait fini sa requete, et attendit sagement la reponse .

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A coeur vaillant, rien ne résiste !

Zwyrowsky

Zwyrowsky reçut la question de dame Lady_Antilia, qui semblait s'exprimer au nom de plusieurs montiliens, et se tourna vers un page tout en répondant.

Mon amie, ce fait est en effet fort ennuyeux s'il est confirmé. Il est avéré que tous nos sujets doivent avoir accès facilement et rapidement aux officiers de la prévôté, si nous voulons assurer la paix civile.

Je pense que le prévôt Donlope saura certainement nous éclairer, ou remédier à cette situation.

Il fit un geste clair de la main, et le garçon fila par un couloir latéral.
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Donlope

Don Lope arriva, peu de temps après.

Bonjour, Lady Antlia.

[HRP]Il est inutile de chercher une trace de la Maréchaussée sur la Halle de Montélimar, le post it a été supprimé. Je ne l'explique pas.
Merci de me l'avoir fait remarqué. Je vais de ce pas régler ceci.[/HRP]

Je ne sais pas si vous me reconnaissez, mais je suis Don Lope, habitant de Montélimar, et Prévôt. Les Montiliens peuvent m'écrire, ainsi qu'au Sergent Kederick, qui fait un travail formidable au niveau du marché et des embauches.

Au plaisir de nous revoir, Lady Antlia.

Tristan_de_cassel

Le dîner en présence du Duc Zwyrowsky fut excellent et très plaisant pour l'estomac vide de Tristan, il fallait l'avouer. Les victuailles furent choisies avec goût et cuisinées avec beaucoup de passion pensa t-il. Après le repas il adressa des remerciements sincères au Duc et lui expliqua qu'il devait se retirer, pour un rendez-vous d'importance le lendemain, mais qu'il reviendrai sous peu pour prendre des nouvelles de sa requeste.

Ainsi le Cassel refit apparition quelques jours plus tard, pour s'informer si sa demande avait été étudiée. Il venait enfin de vendre son champ de légumes et avait amassé la somme de quatre cent écus, qu'il espérait pouvoir faire transférer.

S'adressant aux gardes du Castel ;

Messires, faistes savoir au Duc que Tristan de Cassel se trouve aux portes du chasteau suite à ce qui fut convenu jadis.

Zwyrowsky

Un page revint et remit un message personnel au jeune damoiseau.
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Carnil

Charles de Macquart, se rendant dans ses bureaux à Lyon, croisa un attroupement composé du gouverneur, de son poursuivant d'armes et d'un homme à l'allure noble et également hautaine. Il était parfois des hommes en manque de pouvoir qui s'en attribuaient d'autres. S'approchant, il saisit quelques bribes de la discussion, et reconnu l'air de famille des Cassel en la personne du dénommé Tristan.

Il se souvint avoir entendu parler de lui dans le couloir dédié aux héraux es généalogie mais ne se souvint pas avoir trouvé son nom dans les registres. Peu importait. Il salua bien bas le baron de Saillans, le Seigneur d'Ecully ainsi que Messire Tristan de Cassel.

"Mes devoirs gouverneur, Mes respects Seigneur Guidel, Messire de Cassel, enchanté de vous rencontrer."

Il s'adressa alors à ce dernier :

"Si vous avez pour désir de voyager Messire, alors le Chevalier que je suis veux bien s'occuper de vostre escorte. Soyez en assuré. Cependant, j'ose me permettre, et ce malgré vostre lien avec nostre Reyne, de vous mander de faire montre d'un plus grand respect envers le gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Grand Feudataire du Royaume de France.

Vostre attitude n'est, je pense, poinct appropriée icelieu et ne faict poinct honneur à vostre sang. Je doute que Lilin ou Zamday, que j'ai jadis costoyé, eurent approuvé vostre comportement. Quoi qu'il en soit je n'ai poinct à en juger, rassurez-vous. Je vous invite simplement à méditer là dessus. Libre à vous de faire de mes conseils ce que vous jugerez bon. Mais agir de la sorte n'apporte jamais rien de positif. Mon poursuivant ainsi que le gouverneur n'avoient rien en leur possession pour s'assurer de votre lien de parenté."

Il conclut alors par un sourire, franc, qui se voulait amical, accompagné d'un signe de tête, avant de finalement ajouter quelques mots, comme s'il avait oublié ce qui venait d'être dit.

"Je pourroi sans doute réunir quelques hommes afin de garantir un voyage sur. Si cela vous convient alors vous m'en verrez ravi."

Les escortes, il en avait souvent fait en tant que sergent d'armes du temple. Il avait parcouru le Royaume, le Saint Empire en compagnie de cardinaux, de nobles, de frêles voyageurs dans le besoin. Cela lui remémorerait quelques périples.

Walan

Un héraut portant surcot aux dauphins d'azur sur champ d'or et au lyon d'argent sur fond de gueule sortit en fin d'après midi sur l'esplanade du chateau, et fit battre tambour pour annoncer le résultat d'une doléance antérieure:

Or Oyez! Or Oyez!

Suite à la doléance présentée par les dames Princesse_Lotus et Maïlys, le quinzième Conseil Ducal du Lyonnais-Dauphiné a étudié le système des échanges et des marchandises réservés sur les marchés.

Après de longs débats, et suite à la mise au vote de trois propositions différentes, il advient que la proposition suivante a obtenu, au second tour de scrutin, l'approbation de la majorité des conseillers présents:

Citation:

Paragr. IV.1.D.iii Les marchandises réservées
Dans certains cas, des marchandises peuvent être réservées dans le duché :
- transactions dans le cadre des activités de la Mairie (mandats municipaux, plans économiques, loterie et concours)
- transactions déterminées par le Conseil ducal
- transactions dans le cadre des activités de la maréchaussée (soldes, médiations)
- transactions déterminées par l'église (charité)
- transactions dans le cadre des activités de l'armée et des Compagnies Nobiliaires (soldes, équipements)
- transactions dans le cadre des activités de la justice (dédomagements)

Pour ce faire, la marche à suivre est la suivante :
- Le vendeur affiche dans sa halle (HRP : dans un post prévu à cet effet), que cette marchandise est réservée.

Les particuliers pourront utiliser le panneau d'affichage pour avertir leurs concitoyens mais en aucun cas leurs marchandises ne seront protégées par la présente loi en cas d'interception. Hors de ce cas, toute personne achetant une marchandise réservée sera considérée comme escroc et jugée comme tel.

Cette proposition ne modifie pas les conditions actuelles des échanges de particulier à particulier.

Qu'on se le dise!
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Tristan_de_cassel

Alors que Tristan se trouvait à l'entrée du Castel de Lyon tenant discussions avec les gardes, un page vînt lui remettre missive de la part du Gouverneur. Il eut à peine le temps d'en prendre connaissance qu'un inconnu passa à côté de lui et lui toucha quelques mots. Dans ses propos, le noble homme eut la délicate attention d'exposer au Cassel son désir de diriger son escorte. Cela toucha Tristan, qui se permit un franc sourire. Puis le Chevalier expose ses pensées au travers des paroles sur la manière dont se comporte Tristan. Au début, le Cassel fronce les sourcils, comme si on lui portait atteinte. Puis doucement, il esquisse quelques sourires à ce qu'on lui repproche. Comment un homme ne le connaissant point et ne l'ayant vu que si peu peut-il se permettre de lui repprocher quoi que se soit ? Comment peut-on d'ailleurs lui repprocher quoi que se soit après un voyage si épuisant depuis la Hollande ? Aucune réponse ne saurait estre apportée icelieu à ce moment.

Sire Chevalier, je vous salue. Sachez tout d'abord que je suis enchanté de faire vostre connaissance. Ensuite, je vous remercie de vos propositions, que je ne puis le cacher, me touchent. Je serais heureux de faire voyage en vostre compagnie. Je vous propose d'en discuter en d'autres lieux.

Pour ce qui est des remarques que vous me faistes sur mon comportement, sire, je n'en prend point compte, après un tel voyage je pense qu'on ne peut se permettre d'en juger. Vous me voyez donc désolé de n'y porter aucune attention et aucun intérêt.

Le Cassel sourit au Chevalier et alla réserver une salle spéciale pour discuter de tout cela.

[ HRP là vraiment trop limité en temps donc je peux pas faire plus long, surtout que j'ai plusieurs rp d'importante en même temps

pour cela je vous envoie mon msn, nous pourrons en discuter dès demain

/ HRP ]

---fromFRLady_Antlia

Lady Antlia écouta Le Prevot Donlope et ne peut qu'aller en son sens .

Oui en effet, nous n'avons plus de bureau de police depuis quelques semaines déja . Dans la vie de tous les jours, cela est quelque peu handicapant . Pourrait on connaitre le nom des membres de la marechaussée sur Montélimar ?

Puis elle se retourna vers le Gouverneur :
Je vous remercie Messire Gouverneur d'avoir pris ma demande en considération .
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A coeur vaillant, rien ne résiste !

Invictus

Comme à son habitude, le lieut' aviné fit une entrée fracassante dans la salle de doléance. Il commençait à connaître le chemin à force...

Pas content ! Pas content !

Qu'est-ce que j'apprends ? Le conseil ducal passe son temps à "longuement débattre" quant à la loi sur les réservations pour...rien ?!

Nan mais, dites moi qu'je rêve ?

Et en plus, on m'insulte, on me méprise, on m'oublie ? Moi aussi j'avais présenté ma doléance, j'veux êt' cité nom de nom !

Une fois encore, les puissants du conseil ducal ont bafoué la parole du peuple !
N'ayez crainte qu'il ne vous en coûte ! Le règne du mépris et de la suffisance va bientôt crouler, j'vous l'prédit. Et plus dure sera la chute...
Bon c'est pas tout ça, faut qu'je pense à organiser une nouvelle manif' moi. Les sujets d'mobilisation manquent pas...

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Zwyrowsky

Zwyrowsky sursauta en entendant le lieutenant de Valence entrer dans la salle des doléances en bousculant les archers. Vraiment, il faudrait qu'il en parle au prévôt... N'y avait t'il rien dans la charte des Compagnies d'Ordonnance qui impose quelques notions de respect à ses membres?
Cependant, il arrêta d'un signe le sergent de garde qui s'apprêtait à s'élancer dans la salle pour se saisir de l'individu. Restant assis, il arbora un sourire angélique, et répondit cependant d'un ton où perçaient gravité et autorité.

Mon bon lieutenant Invictus... Comment pourrions nous oublier vos interventions avinées et grossières?

Mais il faut vous rendre à l'évidence: vous n'obtiendrez rien sans changer vos méthodes. Et je devrais quant à moi laisser le sergent vous mettre à la porte de ce pas... Car où sont le mépris et la suffisance sinon dans vos actes et vos paroles, messer lieutenant?

Voici donc de quoi il retourne. Vous n'avez jamais présenté de doléance, messer, aussi n'avons nous point eu à vous répondre. Vous vous êtes certes présenté deux fois en cette salle... Mais il y a un monde entre ces deux faits.

Quant à bafouer la parole du peuple, n'oubliez jamais, messer lieutenant, que si vous ne reconnaissez pas la légitimité du Conseil Ducal du Lyonnais-Dauphiné, vous n'avez rien à faire dans les forces qui la défendent!

La parole du peuple a été de nous demander de réfléchir au problème des réservations. La réponse du Conseil a été d'élaborer trois propositions fort différentes, et de choisir celle qui lui paraissait la plus saine pour le bien commun du Duché.

Je n'y peux rien si Votre personne, messer lieutenant, désapprouve le résultat de nos travaux. Je peux tout au plus vous inciter à participer à une liste ou à en créer une pour défendre et faire triompher vos idées là où il le faut, au Conseil. Telle est la logique de notre système électoral.

Son regard se fit plus acerré.

Une dernière chose. Je n'ai aucune crainte qu'il me coute quoi que ce soit de vos gestes. Vous devriez plutôt, vous, vous inquiéter de menacer le Gouverneur.

Sur quoi, il se replongea sans attendre dans le grand volume de la coutume, qu'il tentait de simplifier et d'organiser avec ses collègues.
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Umiko

Citation:

Au Gouverneur et aux conseillers ducaux,

Bonsoir,

Je souhaiterais avoir de plus amples informations concernant le comité de fêtes ducal qui a été officialisé hier par le très cher Seigneur de Saint-Giraud.

Tout d’abord, quels seront les moyens mis en œuvre par le conseil afin de recruter les premières personnes. Une annonce faite par le porte-parole (IG), est-elle prévue ? L’information sera-t-elle relayée par les maires ? Je doute malheureusement qu’une seule annonce dans le topic réservé aux annonces du conseil dans chaque halle touchera un grand nombre de Lyonnais-Dauphinois.

Deuxièmement, est-il prévu, comme cela est le cas pour un certain nombre de fonctions, d’interdire certains cumuls de postes pour les futurs membres du comité de fêtes ducal. Lors de l’organisation des festivités communes au Languedoc et au Lyonnais-Dauphiné, les conseillers municipaux ont été invités à participer, leur sera-t-il possible de cumuler si le cœur leur en dit ? Tant que j’y suis, je tiens encore une fois à les remercier pour leur participation et leur réactivité, car il n’existait alors pas de comité de fêtes ducal lorsque lesdites festivités ont été organisées.

Troisièmement, il est précisé que le conseil ducal votera les projets proposés par le comité de fêtes ducales. Ne serait-il pas judicieux de donner une limite de temps pour un tel vote ? Lors de l’organisation des festivités communes au Languedoc et au Lyonnais-Dauphiné, les conseillers ducaux étaient invités à participer et avaient accès aux locaux aménagés pour l’occasion, mais sans les maires ni les conseillers municipaux à l’animation, les représentants du Lyonnais-Dauphiné auraient été au nombre de une personne, n’étant pas au conseil,… pour alors plusieurs représentants Languedociens. Permettez-moi de douter, après avoir participé à l’organisation des festivités communes au Languedoc et au Lyonnais-Dauphiné et avoir transmis la demande d’officialiser le comité de fêtes ducal il y a un mois de cela, de l’intérêt de la majorité des conseillers ducaux pour de tels projets d’animation et donc de leur réactivité face à un vote pour leur organisation.

Enfin, les devoirs du comité de fêtes ducal sont bien précisés, cela est tout à fait normal, mais aucun moyen ne lui est donné. Dans le projet qui a été transmis au conseil, il était demandé de pouvoir recourir au Porte-Parole pour faire des annonces, bien sûr, si le conseil ducal n’en a alors pas l’utilité. C’est donc un point qui a été délibérément supprimé, serait-il possible d’en avoir la raison et si cela signifie un refus ?

Dans l’attente d’une réponse,
Cordialement,

Umiko de Prume

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Zwyrowsky

Un page tendit la missive qu'un cavalier venait d'apporter au Gouverneur. Celui ci la décacheta, la lut, soupira. Il la tendit à Argael à ses côtés, et tous deux retournèrent auprès du Conseil pour rédiger une réponse à la vicomtesse de Voiron.
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Umiko

Citation:

Au Gouverneur et aux conseillers ducaux,

Je vous remercie pour les réponses apportées à mes questions.

En espérant que ma candidature, transmise à dame Nynaève, mairesse d'Embrun, pour intégrer le comité de fêtes retienne favorablement votre attention,
Cordialement,

Umiko de Prume

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Demons

Arrivant de bonne heure en salle de doléance, Demons était de bonne humeur, en effet il se rendait en salle de doléance pour venir voir le gouverneur et lui remettre la nouvelle charte de l'ordre du mérite dauphinois. Non sans mal les membres avaient longuement travaillé pour en arriver là mais le résultat était là et Demons en était content.
Attendant donc patiemment il regarda à travers la fenêtre la cour, attendant qu'un page le fasse introduire.
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Zwyrowsky

Le Gouverneur rentrait de la chasse - il avait passé quelques heures dans les bois et les coteaux des monts du Lyonnais, à courser le chevreuil et le sanglier, ce qui était un de ses plaisirs, surtout si la bête pouvait se retrouver le soir sur sa table. Il ne boitait plus, grâce aux bons soins des médecins de l'hospital du Pont du Rhône à sa semaine de retraite spirituelle et d'amaigrissement physique.

Dans l'antichambre de la salle d'audience, il trouva le baron de Salerans qui attendait auprès d'un huissier. Il se dirigea vers lui, oubliant son pourpoint et ses bottes de cuir et ses chausses de gros drap.

Le bonsoir à toi, Chancelier! Quel bon vent t'amène ici? Faut-il faire ouvrir les portes de la salle, que tu patientes ainsi devant elles?

Et d'un geste, il s'apprêta à peser de tout son poids contre les vantaux de chêne, débordant de l'énergie tirée de l'après midi au grand air.
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Demons

Perdu dans ses pensées, le regard de Demons semblait bien vide lorsque Zwyrowsky le sorti de ses songes. Il semblait à la première vue amaigrie par rapport à la dernière où il l'avait vu mais beaucoup plus en forme., surement le grand air du conseil lui faisait du bien. Lui souriant Demons fit une révérence de code avant de lui répondre.

Le bonsoir Monsieur le Gouverneur, je pense que les portes de la salle peuvent rester closes pour moi, je n'ai pas grand chose à dire.

La vue des habits du gouverneur l'amusa, il rentrait vraisemblablement de chasse, son air détendu provenait sûrement de là. Il aurait mieux fait de s'informer si le gouverneur recevait aujourd'hui au lieu de venir à l'improviste.

Je suis heureux de te faire part de la nouvelle charte de l'Ordre du Mérite Dauphinois, les membres ont longuement travaillé dessus, j'espère qu'elle te satisfera.

Demons tendit alors le parchemin, qu'il tenait depuis un bon moment au gouverneur adossé à un vantaux.

Citation:

Cet ordre de mérite, dénommé Ordre du Mérite Dauphinois, récompense l’implication et le mérite des Dauphinois au sein de leur Duché.

Charte de l'Ordre du Mérite Dauphinois

I - L’intégration
1- Conditions d’entrée
L'Ordre est accessible à tout dauphinois sans égard pour son sexe, sa religion, sa condition sociale ou son appartenance politique. Ces conditions d’entrée sont :
-Etre dauphinois
-Avoir, par ses actions, participé activement à la vie sociale, économique,... du duché.
-Etre de bonne vie et moeurs.
-Etre parrainé par un membre de l'ordre.
-Le gouverneur a aussi la possibilité de proposer des candidatures.

2 - Le vote
2.a - Conditions de lancement d’un vote :
Le parrain doit déposer le dossier dans le cahier des admissions ou l’envoyer par missive au chancelier. Celui-ci devra comprendre les différentes fonctions occupées par la personne présentée ainsi que les faits réalisés pour le Lyonnais Dauphiné. Une fois ce dossier déposé le chancelier lancera le vote.

2.b - Préalable avant tout vote :
Des discussions seront lancées avec une durée de 48h minimum avant tout vote entre les membres de l'Ordre pour que chacun puisse se faire une idée de la personne présentée ou puisse apporter diverses informations sur celle-ci, afin de se faire une idée claire pour le vote.

2.c - Durée maximale : 15 jours (si avant la date limite plus de 80% des membres de l'ordre se sont exprimés "Pour" le vote peut être terminé plus tôt)

2.d - Choix de vote :
Les choix possibles sont OUI et NON, le dossier présenté par le parrain devant permettre aux membres de l’ordre de décider sur l’intégration ou non de la personne présentée.

2.e - Le vote en lui même : Chaque membre de l'ordre se doit de signaler quand il a voté sur le vote qui correspond .

2.f Conditions d'acceptation :
50% de l'ordre doit s'être exprimé au cours du vote minimum
si les 3/4 (75%) des votants se sont exprimés "Pour" la personne en question est acceptée

2.g Conditions de renouvellement d'une proposition de vote refusée :
Tout dossier refusé peut être reconduit après un minimum d'un mois pour un premier refus de un mois et demi pour le second, de deux mois pour le troisième et ainsi de suite. (formule mathématique pour les adorateurs des maths : 15j + 15j*fois le nombre de refus)

II – Implication des membres
Tout membre de l’ordre se doit d’être actif au sein du duché, les points qui suivent sont des propositions mais chaque membre doit se retrouver dans au moins un point.
Chaque membre se devra de respecter une certaine ligne de conduite, garantissant ainsi sa bonne volonté et son intégrité, mais aussi, symbolisant son dévouement pour le duché du Lyonnais Dauphiné.
1 - implication au niveau des villes :
-dans la mesure de leur moyens, les membres de l'ordre embaucheront 1 écu au dessus du salaire légal (càd 17 écus pour 0 de caractéristique et 23 écus pour 1 à 19 de caractéristique).
-les membres de l'ordre se rendront disponibles auprès des maires de leur ville afin de les aider si besoin est (mandat, conseils, Ma, ressources naturelles cad poissons, bois, fruits .....)

2 - implication au niveau du duché:
-participation des membres sur les lieux importants (gargotte)
-aide au conseil ducal sur des projets nécessitants une intervention extérieure (ex réalisation du panthéon)
-aide à la chambre du RP et des Festivités
-participation à la défense du duché lors de problèmes sérieux en rejoignant les Compagnies Nobiliaires du Lyonnais-Dauphiné, sous la tutelle d'un noble de la ville, sauf en cas d'engagement auprès des Compagnies d'Ordonnances du Duché

III – L’avancement au sein de l’ordre – Commission d’avancement
Lorsqu’un membre de l’ordre continue de s’investir dans le duché après son entrée dans l’Ordre un avancement au sein de celui peut être proposé pour les faits réalisés après son entrée par rapport à son dossier d’admission.
Une commission d’avancement composée de 5 membres ainsi que du chancelier se réunira tous les 2 mois afin de déterminer quels sont les membres susceptibles d’avoir un avancement au sein de l’Ordre.
Cette dite commission sera reformée tous les 6 mois ou lors du départ de l’un de ses membres.

IV Les échelons
Les échelons de l’Ordre du Mérite Dauphinois sont :
- Officier
- Officier supérieur
- Grand Officier
- Grande Croix
- Chancelier
Le chancelier est élu par ses pairs, il a la charge d’administration de l’Ordre.

Tout membre de l’Ordre quittant le Lyonnais-Dauphiné pour habiter dans un autre duché devient « membre honoraire ». Par ce fait il conserve son rang pour la décoration mais perd son droit de vote.
Tout membre de l'ordre ne prenant pas part aux différentes discussions au sein de l'ordre, et ce pendant 3 mois deviendra « membre honoraire ». Il retrouvera son statut après avoir participé aux discussions de l’ordre, et ce pendant au moins 15 jours..

V La distinction
La distinction se compose d’une médaille ou d’un collier différent selon le rang.
Le collier devra être arboré derrière les armoiries familiales ou derrière le blason lié à un éventuel titre de noblesse.

officier de l'ordre du mérite:

Code:

[img]http://img389.imageshack.us/img389/9931/mritechevalierqs5.gif[/img]

officier supérieur de l'ordre du mérite:

Code:

[img]http://img74.imageshack.us/img74/6258/mriteofficiermx8.gif[/img]

grand officier de l'ordre du mérite :

Code:

[img]http://img465.imageshack.us/img465/2512/mritegrandofficierfp8.gif[/img]

grand croix de l'ordre du mérite :

Code:

[img]http://img456.imageshack.us/img456/4884/mriteofficiersuperieurnq2.gif[/img]

VI Conditions d’expulsion
Un membre peut être radié de l’ordre pour :
-Crime de lèse majesté envers notre Roy ou le Dauphin
-Manque de respect au Gouverneur, Conseil ou membre de l'ordre.
-Etre jugé coupable de trahison ou haute trahison envers le duché.
-Tout autre motif non énoncé ci dessus se verra discuté de façon collégiale entre tous les membres et la décision sera votée aux deux tiers.

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Zwyrowsky

Zwyrowsky lut attentivement le document - qui n'était pas une surprise pour lui au demeurant - avant de le rendre au Chancelier.

Tout cela est heureusement dit; qu'il en soit ainsi, et que l'Ordre du Mérite Dauphinois continue à accueillir les plus dévoués des sujets du Duché!

Ayant dit ces mots à claire et intelligible voix, pour que les présents puissent témoigner de son approbation, il ajouta, plus normalement.

Tu connais mon opinion, cher Demons. Il est bon que tous les membres soient actifs. Use sans crainte du statut de membre honoraire! Et il est bon que l'ordre s'ouvre à tout le Dauphiné et le Lyonnais. Qui agit pour la prospérité et le bonheur de sa ville, agit pour le Duché, et cela va être de plus en plus vrai avec les réformes imposées par Sa Majesté. Or donc, ouvrez vous à nos bonnes villes!

- Au fait, faut il que je le contresigne? Je ne suis pas sûr que celà soit nécessaire, car l'Ordre ne dépend pas du Conseil...

L'instant nécessaire à la réflexion de Demons fut exploité par le Gouverneur pour observer son vis à vis, ce qu'il n'avait pas fait dans le mouvement de son arrivée. Quoique souriant, le baron de Salerans était songeur, émanait de lui certaine nostalgie. Un instant, Zwyrowsky se demanda s'il ne devrait pas lui recommander de consulter à l'hospital du pont du Rhosne, ou lui même, et son prédecesseur, avaient été si bien conseillés...
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Demons

Souriant à la remarque de Zwyrowsky, Demons remarqua qu'il avait encore touché au but, il fallait que l'ordre s'ouvre à tous les dauphinois méritant, cette nouvelle charte était un premier pas. Le regarda dans les yeux, il attendit quelques secondes avant de lui répondre :

Oui je connais ton avis, et je t'en remercie de m'en avoir fait part, c'est grâce à des personnes comme toi que l'ordre arrive à avancer. Je ne doute pas qu'un jour il récompense dans de larges horizons le mérite ducal.

Puis d'un air légèrement moqueur il continua:
Il n'y a pas besoin de nouvelle signature, je désirais juste d'en faire part afin que le gouverneur soit conscient et approuve cette nouvelle charte.
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Zwyrowsky

Ainsi soit il, donc, qu'il soit dit et connu que j'approuve hautement cette charte de l'Ordre du Mérite Dauphinois, et que je te remercie de l'avoir remaniée!

Il regarda ses chauses en souriant, il dit à voix basse, sur le ton de la connivence

Et maintenant, chez baron, si tu veux bien m'excuser, il faut que j'aille revêtir un vêtement plus digne pour remettre les prix du concours artistique, et ensuite transmettre la couronne ducale...
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Invictus

C'est un lieut' fou de rage, mais contenue toutefois, qui fit son entrée en salle de doléances.

J'ai pris acte de la décision lamentable du conseil ducal, à savoir la suspension de récompense et de solde pour les sergentes de Valence.

Le conseil a voulu bassement se venger sur elles alors que la responsabilité repose entièrement sur leur lieutenant. Et a soutenu un prévôt qui fait l'unanimité contre lui au sein de la maréchaussée et de la justice.

En conséquence, j'informe le conseil des décisions suivantes :
- les récompenses, largement méritées par les sergentes et réclamées depuis au moins deux mois, seront remises par moi en place de Valence.
- les soldes seront versées également par moi.
- la sécurité des membres du conseil ducal en cas de visite à Valence ne sera pas assurée.

Qu'on se le dise !
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Espoire

Pour une fois Espoire était tout à fait d’accord avec le Lieutenant Invictus.
Les sanctions prises à l’encontre des deux sergents de Valence n’ont pas lieu d’être.
Elle avait même envoyé une missive au prévôt pour cela.

Citation:

Messire Prévôt

En tant que Grand officier de l’école de la prévôté je tenais à m’exprimer.
Je vous demanderai de bien vouloir transmettre au conseil mon total désaccord avec cette décision.
Le travail que les des deux sergents de valence, le sergent Xanaria et le sergent Metalika, accomplissent depuis des mois doit être récompensé.

Des mois de bons et loyaux services ne peuvent être oubliés en quelques jours.

Bien à vous

Espoire d’Amilly
Grand Officier de l’école de la prévôté.

Elle écouta le lieutenant parler, puis rajouta:

Permettez moi de m’exprimer aussi aujourd’hui en tant qu’ancien prévôt et Grand Officier de l’école de la prévôté.

J’ai connu les deux sergents de Valence à leurs arrivées, cela fait quelques mois déjà.
Et je puis vous assurer que s'il y a des agents qui doivent être récompensés se sont bien elles.
Ces médailles récompensent le dévouement pour la ville et pour la prévôté. Et je défie qui que ce soit de me dire que les sergents Xanaria et Metalika ne se sont pas dévouée pour l’une ou pour l’autre.

Donc je ne comprends pas la décision du conseil sur ce point.
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Zwyrowsky

Zwyrowsky, qui, passant par Lyon, s'était rendu au château pour saluer le gouverneur et quelques amis, passait par hasard dans la salle des doléances quand une vieille connaissance y entra et prononça à sa façon habituelle ce qui n'était pas vraiment une doléance, mais plutôt une injonction.

Le baron de Saillans ignorait tout de cette affaire. Cependant, il ne put s'empêcher de remarquer pour lui même qu'il devait bien y avoir quelque chose de pourri dans l'autorité des officiers ou la discipline des compagnies d'ordonnance, pour qu'un lieutenant soit poussé à faire une telle intervention, sous une telle forme.

N'étant d'aucune utilité à quiconque, il passa son chemin, se promettant d'en parler autour de lui.
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Aribe

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=8504394#8504394

-Exès et provocation..
-Manque de discipline.
-Ecart de language.
-Manque de preuves, et dossiers souvent incomplets (merci pour les accusés).

Le Lieutenant Invictus se prend lui même pour un Prévôt.
Pourquoi ne se présente il pas aux élections Ducales alors ?

Invictus a écrit:

Et a soutenu un prévôt qui fait l'unanimité contre lui au sein de la maréchaussée et de la justice.

Pourtant, les autres bureaux fonctionnent correctement ? Jamais ils ne se sont plaint, vous êtes le seul à râler, bien sûr ont vous à laissé faire pour ancienneté vous me direz ?
C'est vous qui montrez le mauvais exemple à vos Sergents, qui calque leur comportement sur le vôtre.

Ce que vous dites vous même ici d'ailleur :

Invictus a écrit:

Le conseil a voulu bassement se venger sur elles alors que la responsabilité repose entièrement sur leur Lieutenant.

Je pense avoir eu pas mal de patience avec vous, et aujourd'hui vous râlez, car j'ai pris des mesures.

En attendant, tous les jours les dossiers sont transmis sans aucun retard, mais ça on n’en parle pas.

La critique est aisée n'est-ce pas ?
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Hardryan

Hardryan arriva en salle de doléances, il était porteur d'un message:

Citation:

J'apprends ce jour que le prévôt actuel dénigre l'équipe de la maréchaussée Valentinoise et malgré mon absence du duché, je tiens à venir ici pour relater autre chose que des propos infondés.

J'ai été 5 fois maire de la ville de Valence et ai travaillé en collaboration étroite avec le lieutenant Invictus et ses deux sergentes. Sans parler de l'amitié certaine que je leur porte désormais, je tiens à venir aujourd'hui leur apporter mon soutien.

J'ai beaucoup de respect pour ces trois personnes qui ont, durant tout mes mandats, sacrifiés des jours et des nuits à leur travail, qui ont su apporter un rythme de vie stable à notre ville et la sérénité.

Que le fait que des personnes disent tout haut ce que d'autres pensent tout bas est un fait...nous le savons tous, mais ça ne remet aucunement en cause le travail effectué par cette équipe et j'en suis le premier témoin.

Un conseiller ducal quel qu'il soit ne doit pas se montrer partial et ne pas jouer de son poste à des fins personnelles...N'est ce pas ce qu'on nous souffle dés notre arrivée au conseil ?

Et bien je ne crois pas qu'on pourra prouver que les demoiselles Xanaria ou Metalika ne soient pas méritantes de la décoration demandée par leur lieutenant, quelque soit le ressentiment que l'on ait envers ce dernier.

Messire Gouverneur, je me permets donc de venir à vous et de vous demander de bien vouloir prendre en considération tout les éléments en votre possession et d'accepter d'accorder cette récompense aux sergentes Valentinoises.

Merci d'avoir bien voulu prendre du temps à mon courrier et requête...

Maïlys D'Elcheg de Karmïn dict Maïryan
Ex Maire de Valence
Ex conseiller Ducal

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Aribe

Le Sergent Xanaria recevra sa récompense, ayant défendu la ville de Valence tous les jours jusqu'à la veille de son départ, pour ses gardes régulières.
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Dameisabeau

Quand elle avait eu vent de cette affaire, elle n’en crut pas de suite ses oreilles.
C’était tellement impensable qu’elle ne put qu’à son tour s’insurger contre pareille décision et envoya de suite une missive au chateau de Lyon.

Citation:

Ce que je viens d’apprendre monsieur le prévôt, m’étonne au plus haut point, et je tiens à vous apporter mon témoignage en tant qu’ habitante de Valence avant tout et ex maire de cette ville.
Cette équipe de la maréchaussée est sans doute une des meilleures que nous ayons jamais eue dans cette ville.
Je me suis appuyée sur elle chaque jour durant mon mandat et surtout quand la ville était en alerte .
D’une part, sur notre lieutenant qui a été le premier à me signaler des mouvements en masse inhabituels aux abords de notre ville, ce qui m’a permis de prendre rapidement les dispositions nécessaires, sur la sergente xanaria qui a organisé des gardes chaque jour ainsi que sur la sergente métalika qui n’a pas hésité une seconde à surveiller la ville dans mon groupe huit jours durant faisant fi d’un salaire qu’elle aurait pu gagner ailleurs.
Moi je nomme cela du dévouement et de la conscience professionnelle.

Au vu de ces éléments, si vous revenez enfin sur votre décision d’accorder finalement une récompense légitime à la sergente Xanaria pour ce fait, il serait également profondément injuste que vous en priviez la sergente métalika.

D’autre part, j’atteste que la vigilance quotidienne de ces deux sergentes sous les directives avisées du lieutenant Invictus ont nettement fait reculer la fraude et le crime dans notre ville.
J’ai eu le loisir également d’apprécier avec quelle promptitude sont repérés escrocs, esclavagistes et sont traités les dossiers.

En conséquence, Monsieur le prévôt, au vu de ce témoignage et par souci de justice, je joins ma demande aux autres, vous priant de bien vouloir réviser votre décision.

Cordialement

D Isabeau

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Heratus

Un pigeon à destination du prévôt...Le ciel est encombré, ça lui demande une sacré agilité pour arriver jusqu'au château!

Citation:

Monsieur le Prévôt.

Je me présente, Hératus, humble garde pêche de la ville de Valence. Si je vous envoie cette missive, c'est suite à votre décision de ne pas récompenser la sergente Metalika. Les raisons seraient son manque de courtoisie et sa relative indiscipline à votre égard.

Je suis très attristé de cette décision qui est pour ma part fortement injuste. La sergente Metalika fait, comme vous avez pu l'entendre dire, un travail remarquable au sein de notre communauté. Son investissement ainsi que celui de Dame Xanaria est un véritable exemple pour nous tous.

Quant au lieutenant Invictus...Certains diront qu'il a un réel franc parler, d'autre qu'il a la main lourde avec son gourdin...Mais je dois vous l'avouer, je ne l'échangerai pour rien au monde contre un autre!

Je terminerai ce message dans l'espoir que vous reveniez sur cette décision qui provoque une véritable incompréhension à Valence.

Bien à vous.

Hératus d'Ours

Sagaben

Sagaben arriva à la salle de doléance. Ses poussées de fièvre lui avait repris ces derniers jours, l'empêchant d'être présent en salle de doléance. Il portait un lourd manteau de laine et semblait quelque peu fatigué. Il avançait cependant d'un pas ferme. Arrivé devant les portes, les deux gardes se trouvant sur les côtés firent claquer leurs talons et s'empressèrent d'ouvrir les lourdes portes. Sagaben avança à l'intérieur après avoir remercié les gardes d'un signe de tête.

A peine avait-il fait quelques pas à l'intérieur de la salle, qu'un serviteur lui apporta un portefeuille. Sagaben le saisit et alla s'asseoir pour les lire. La prévôté de Valence... Ces agents semblent bien soutenus. Voix discordantes... Des propos vifs avaient été adressés. Il faudrait mettre toute cette histoire au clair. Sagaben continua la lecture des missives avec attention.
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Ericx

Les sergentes de Valence méritent amplement leurs distinctions.
Leur comportement a été exemplaire, leur dévouement pour la ville est total.
Invictus est un excellent lieutenant de Police.
Le poste de Valence fait du bon boulot, il a mon soutien le plus total.
Bref, il faut que tout cela cesse.

Ericx, nouveau maire de Valence

---fromFRLady_Antlia

Antlia qui se trouvait dans es parages, ne put qu'entendre le brouhaha de la salle de Doléances . Aussi, elle y entra et fut surprise par le monde qui s'y trouvait .
Elle alla se placer près du Gouverneur afin de connaitre les raisons de cette réunion .
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A coeur vaillant, rien ne résiste !

Aribe

Aribe était de plus en plus surpris de voir "autant de monde", clamer de belles paroles sur une affaire dont ils n’étaient nullement au courant, sinon que du son de cloche de celui qui s'était plaint à eux.
Aucun de ces gens n'avaient foulé les bureaux de prévôté du Castel de Lyon, à part peut être l'Officier Espoire, si toutefois elle se rendait compte de ce qu'il se passait dans le bureau de Valence.
Le Lieutenant Invictus avait sans doute invité ses amis, mais pas réussit malgré sa lettre à attirer l'attention des autres Lieutenants et Sergents de Dié, Vienne, Briançon, Lyon, Embrun et Montélimar, avec qui le Prévôt n’avait aucun problème, et avait des contactes professionnel plus que correct.
Ces autres Agents de Prévôté, qui étaient eux au courant de la vérité.
Aribe se demanda avec un sourire, combien de personnes ici présentes, connaissaient ou avaient seulement lu le Corpus du Lyonnais Dauphiné, et s’ils en connaissaient seulement le contenu.
Avaient-ils seulement vu ce qu'est un dossier de Prévôté correct, pour pouvoir juger si oui ou non, le travail de ce fameux bureau de Valence, était bien fait ou non.
Aribe qui avait été Sergent de Dié, lui avait pris la peine de suivre les cours de l'école de Prévôté, et de passer ses examens, Invictus jamais.
Aribe repartit en direction de la Prévôté continuer son travail, plus important que les plaintes d'un Lieutenant qui n'avait aucun respect pour lui.
Après tout, il avait fait un geste pour le Sergent Xanaria, qui avait refusé de recevoir cette décoration, donc c'était au tour du bureau de Valence d'en faire un en retour .
Et puis il serait temps qu' Invictus se présente aux élections ducales s’il tenait temps à être Prévôt, on verrait s’il ferait mieux que les autres, mais peut-être était-il trop couard pour avoir le courage de se présenter, et préférait amuser les foules tel un bouffon.
Aribe sourit en pensant à l'histoire du tonneau vide, qui faisait plus de bruit que le tonneau remplit, puis il reprit son travail.
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Invictus

Le lieut' de Valence refit son apparition dans une salle qui devenait peu à peu comme un second bureau. Il vit que l'endroit s'était rempli. Il y avait notamment le gouverneur. Celui-ci paraissait souffrant.

Messire gouverneur, mes respects.

Ne sachant trop quoi dire en guise d'introduction, il dit maladroitement :

Alors, la santé, ça va ?

Devant la mine du gouverneur, Invictus toussota, quelque peu gêné. Puis il reprit sa diatribe enflammée.

Messire gouverneur, je pense que vous avez besoin d'éclaircissements supplémentaires, car le sieur prévôt manipule les esprits. En tout cas, il essaye...

Comment ne pas réagir à ces paroles de l'impudent ?

Citation:

Manque de preuves, et dossiers souvent incomplets (merci pour les accusés).

Le lieutenant ricana.

Je dois dire que c'est assez savoureux.
Manque de preuves ? Au contraire, nos dossiers sont le plus souvent sous-utilisés, car toutes les preuves ne sont pas toujours citées à la cour de justice.
Incomplets ? C'est tordant, si vous me permettez. Dans toute ma carrière, je crois bien me souvenir qu'un seul des prévenus que j'ai présenté a finalement été relaxé (et encore, à cause d'un juge du même parti que l'accusé...enfin bref).

Au contraire, le "petit sergent" a lui transmis des dossiers d'autres postes alors qu'il y avait vice de forme.
Je me rappelle aussi avoir guidé aimablement ce "petit sergent" dans nos locaux au début de son mandat. Je ne lui en voulait pas de ne pas tout connaître bien sûr. Mais quelle ironie de l'entendre ainsi parler de moi maintenant...mouarf !
Le "petit sergent" semble ne jurer que par l'école de la prévôté. Ma foi, chacun sa religion... Pour ma part, je n'ai jamais caché mon hostilité à cette école. Enfin, que les recrues des autres postes y soient formés, ça les regarde. Et je salue tout de même le travail des formateurs. Mais les recrues de Valence, je veux qu'elles soient formées sur le tas. Parce que le résultat de cette école, c'est d'avoir des agents formatés...un peu comme à l'Ost si vous voyez c'que je veux dire...

Enfin, je rappellerai un épisode d'un passé récent, qui montre bien les difficultés relationnelles du "petit sergent". Il s'était permis d'insulter gravement son collègue, le sergent Erico. Cela aurait dû lui valoir à l'époque une radiation de la maréchaussée.

Je n'aurai donc qu'une chose à lui demander : qu'il veuille bien remettre sa démission.
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Aribe

Le prévôt des Maréchaux entendu des propos déplacés du Lieutenant Invictus et lui demanda ...

Vous parlez de qui en parlant de "petit sergent" ?

Donlope

Don Lope assistait à la scène, en tant que Juge du Lyonnais-Dauphiné...

Je pense qu'il parle de vous, Messire Aribe.

Sagaben

Sagaben vit entrer le lieutenant de Valence dans la salle des Doléances. Il avait toujours en main les différentes lettres défendant le dit lieutenant. Il se redressa sur son siège pour écouter attentivement tous ce qu'il avait à dire.

Ma santé se porte mieux, je vous remercie de vous en inquiéter. Mais, comme je l'ai pu entendre, vous n'êtes pas ici pour vous enquérir de mon état.

Sagaben dévisagea le lieutenant après avoir jeté un oeil du côté des membres du Conseil.

Lieutenant, sans vouloir statuer immédiatement sur le fond de l'affaire, j'ai une remarque à vous faire. Je voudrais vous rappeler que le sieur Aribe, en tant que Prévôt des Maréchaux et donc mon délégué à la tête de ce corps, est votre supérieur hiérarchique direct.

J'aurais peut-être dû vous faire la remarque plutôt, ayant eu quelques rapport de vos propos vis-à-vis du sieur Aribe, mais je vous demande de témoigner de tout le respect qui revient au Prévôt des maréchaux du Lyonnais-Dauphiné, et donc, également, à un membre du Conseil ducal.

Je vous prierai donc, avant d'aller plus loin de vous excuser au Conseil et à messire Aribe en particulier et d'utiliser un langage plus approprié pour parler du Prévôt.
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Invictus

Le lieutenant avait écouté attentivement les propos du gouverneur. En réponse, il lui dit ceci :

Mmm, messire gouverneur, je comprends votre position bien sûr, c'est votre rôle...mais !

Des excuses au "petit sergent" qui fait l'important ?! Pouah, plutôt boire de la tisane tiens !

J'attends au contraire qu'il en fasse aux sergentes et à moi-même. Car qui a déclenché les hostilités sinon lui en se montrant irrespectueux envers notre travail ?

Citation:

Concernant ce bureau, c'est le plus exécrable du LD.

Voici le commentaire qu'il s'était permis de faire en salle de réunion.
C'est pas des méthodes...
Et surtout c'est stup...hum...inexact !
Si vous connaissiez notre popote interne, vous sauriez le rôle qu'a toujours joué le poste de Valence, depuis sa fondation par le sieur Wulfen.
Et vous sauriez aussi ce que j'ai pu apporter dans l'organisation générale des services ducaux de la maréchaussée, au côté d'autres personnes très compétentes. Car auparavant, nous avions des prévôts qui s'intéressaient plus à travailler efficacement en équipe plutôt qu'à dénigrer tel ou tel de leurs agents par simple ambition !!!

Donc voilà ma position. Libre à vous de me renvoyer pour indiscipline désormais.
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Aribe

Aribe a écrit:

Bon on continue comme l'ancien système, car les salles d'archives ne permettent par l'accès de tous.

Bonjour Lieutenant,

Pour archiver vos dossiers, vous avez une salle d'archives en bas des Bureaux municipaux.

Il faudrait essayer aussi de soigner un peu le contenu de vos dossiers Lieutenant, (Comme à Dié ou Montélimar).
En plus, vous avez de la main-d'oeuvre ici à Valence.
Il faudrait rajouter les copies de fiches, et si possible les quantités et les copies de courriers envoyés.

Merci pour vos efforts.

Aribe

Pourtant ceci fut une demande polie n'est ce pas ?
Avec pour réponse :

Invictus* a écrit:

Hum, cette salle des archives, c'est moi justement qui vous ait appris son existence...
Concernant le contenu des dossiers, les infos essentielles sy' trouvent. Le reste relève du boulot du proc.
Les copies des fiches d'identité ? : pas essentiel, et ça prend trop de temps.
Les courriers ? : on les affiche quand ils apportent quelquechose au dossier. Inutile quand il s'agit de courriers-types.

Aribe a écrit:

Oui il serait bien, de quand même compléter les dossiers.
Je pense que vous avez assez d'effectifs pour faire un travail plus Zèlé, et montrer l'exemple a nos élèves de l'école de prévôté.

Invictus* a écrit:

Ca veut dire qu'on est des feignasses ?! :scratch:

Et mon avis sur l'école de la prévôté, vous le connaissez...
Si vous le connaissez pas, le voici : faut la brûler !

Ceci sont les premiers contacts à Valence.
Qui prend la mouche selon vous ?

Aribe

Aribe a écrit:

Si vous n’êtes pas sage, je vous y réexpédie pour le plus grand plaisir de Dame Espoire.

:lol!:

Xanaria a écrit:

Ahhh vous avez le droit ?!

Et puis on est pas des feignasses

Et puis je vois pas en quoi servirais les courrier type apart si vous savez pas lire ceux du "guide du sergent" ! J'aimerais bien qu'on me dise a quoi ça sert tout ce superflu ?!

Aribe a écrit:

A faire votre boulot correctement.

D

Concernant ce bureau, c'est le plus exécrable du LD. :thumbdown:

Veuillez tenir compte de mes remarques, et aller voir le boulot des autres.
Vous êtes les seuls à bosser de cette façon :

Dossier incomplet et on peut pas dire que pour 3 vous soyez submergé.
Je repasserai, mais j'espère y voir du changement !

Merci.

Invictus* a écrit:

Oula, ça va barder...

Le poste de Valence le PIRE du LD ?!!!!
Non mais c'est une blague ?

Si vous aviez un peu plus d'expérience parmi nous, vous connaîtriez la qualité de notre poste, et le rôle qu'on a joué pour justement organiser au mieux l'ensemble des postes du LD, ainsi que les bureaux communs.

Alors tenez votre langue je vous prie. C'est bien la première fois qu'un prévôt se permet une telle chose.

edit : et si nous sommes trois dans ce poste, c'est aussi que nous avons fait les efforts de recrutement ont été faits, et que les sergentes sont sérieuses à tenir leur fonction.

Invictus* a écrit:

Mouarf ! Mouarf !

Le "petit sergent" veut me donner un averto et me renvoyer à l'école !!!
Mais qu'il ne se prive surtout pas !

Moi, je sais que je suis bien à ma place.
Et vous, êtes-vous bien sûr d'être à la hauteur ?

Vous multipliez les accrochages partout où vous passez. Mais je compte bien veiller à maintenir la bonne entente au sein de la prévôté, qui existait avant votre arrivée impromptue.

Bon, je crois que je suis bon pour le procès là ? Allez, faites vous plaisir...

Demande polie qui très vite dégainera, car le Lieutenant Invictus ne supporte pas les petites remarques, et alors très inventif et calomnieux il invente des situations pour rabaisser ses adversaires.

"Vous multipliez les accrochages partout où vous passez." Sorti tout droit de son imagination.
Beaucoup trop de provocations, pour l'accueil d'un nouveau prévôt.

Donlope

Calmons nous, messires...

L'argumentation d'Invictus est tout à fait réaliste. Je pense qu'un entretien avec le gouverneur serait de bonnes augures, compte tenu du fait qu'Invictus vienne en cette salle des doléances.

Enfin ce n'est que mon avis, mais cela serait plus juste.

Heratus

Un pigeon, c'est bien...Mais venir en personne, c'est mieux. Hératus entre donc à son tour dans la salle des doléances. Plusieurs personnes sont déjà présentes, les discussions vont bon train, les esprits s'échauffent!

Humm...Désolé d'intervenir dans ce méli-mélo, mais j'aimerai démontrer rapidement quelque chose.

Sieur Le Prévôt, vous accusez avant tout Le lieutenant Invictus de ne pas tenir des propos convenables à votre égard, au du de votre rang! Soit, je l'entends et peut le comprendre mais c'est avant tout, à mon avis, une histoire d'interprétation!

Je m'explique:

Je vous ai envoyé un pigeon suite à cette affaire prenant de l'ampleur. Il me semble que mes écrits étaient plus que corrects à votre égard. Ma plume n'a pas dérapé, aucune raison pour cela!

Je me permets néanmoins de vous remontrer cette missive:

Citation:

Missive donc convenable...tout le monde sera d accord la dessus. Vous répondez à cela, et je suis désolé mais vous l'avez pensé si fort que j'en ai entendu des brides:

Citation:

Aribe se demanda avec un sourire, combien de personnes ici présentes, connaissaient ou avaient seulement lu le Corpus du Lyonnais Dauphiné, et s’ils en connaissaient seulement le contenu.
Avaient-ils seulement vu ce qu'est un dossier de Prévôté correct, pour pouvoir juger si oui ou non, le travail de ce fameux bureau de Valence, était bien fait ou non.

Si j'étais susceptible et m'arrêtait à vos propos tenus, je pourrai penser que vous nous prenez pour des chèvres incultes et que notre investissement pour la défense du lieutenant Invictus n'a pas lieu d'être!

MAIS, bien qu'étant de simple villageois, nous passons outre ces remarques désobligeantes!

Faîtes de même pour le Lieutenant...car au final, tout n'est qu'histoire d'interprétation!

Espoire

Espoire se demanda ce que le prévôt était en train de faire, des discutions privées qu’il étale a tout le monde?

Il serait bon de lui faire savoir que ceci peut entraîner une accusation pour haute trahison.

De plus, il ne donne aucun argument qui puisse expliquer le fait de refuser les médailles aux sergents de Valence. Bref, il ne fait que se défendre, pensa-t-elle.
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Sagaben

Sagaben écouta Invictus répondre à sa requête. L'homme parlait franchement. Il ne semblait n'avoir peur de rien. Sa réponse commençait bien. Mais il y avait un mais. Sagaben fixa le lieutenant dans les yeux, espérant qu'il n'aille pas plus loin. Rien n'y fit. Il repartit de plus belle. Refusa de présenter ses excuses. Sagaben hocha la tête lentement de gauche à droite, les yeux mi-clos.
Il tenait toujours ces lettres qui lui avaient été remises. Ces personnes qui défendaient le lieutenant.

Invictus ayant terminé de parlé. Ce fut le concert. On parlait de toute part. Le prévôt montrait des papiers dans tous les sens. Des textes et des textes.

Le Gouverneur voulut parler mais un homme dont il ignorait l'identité entra et prit la parole. Il se tourna vers un garde et lui fit signe. Il lui souffla qu'il s'agissait d'un certain Heratus. Heratus... Il n'en put plus!

SILENCE!

Le Gouverneur avait presque crié. Les gens s'étaient retourné vers lui.

Ceci est la salle de doléance, pas un marché! Veuillez respecter cet endroit comme les personnes à qui vous vous adressez.

Il se tourna vers le Prévôt.

Messire, Aribe, je vous prierais de bien vouloir reprendre votre calme.

Le Gouverneur se tut. Il ferma les yeux un instant. Ensuite, il regarda de biai son conseil. Son regard se reposa enfin sur le lieutenant de la prévôté de Valence.

Lieutenant, je dois vous avouer être bien navré de votre réponse. Croyez bien que votre réputation vous a précédé. Le lieutenant de la Prévôté de Valence doit faire frémir bien des brigands et des escrocs. Je vous connaissais un certain franc-parler pour ne pas dire un parler rude voire rustre. Je ne pensais cependant pas que vous iriez si loin. Cela est... dommage.
Ne voulant pas juger l'affaire sur le fond d'emblée, je voulais régler ce problème de... comment dirais-je... respect? ou juste vocabulaire. De simples excuses sur ce point auraient été évidemment les bienvenues et auraient grandement simplifier l'histoire et la procédure.
Je ne puis tolérer d'un lieutenant de la prévôté une telle défiance de sa hiérarchie. Le Conseil ducal décidera des suites à donner à cette affaire. D'ici là, je ne puis faire autrement que de vous relever de vos fonctions jusqu'à nouvel ordre. J'espère vous voir revenir rapidement à de meilleurs sentiments.

Sagaben se tut un instant. Ce genre de décision n'était pas facile à prendre, et il aurait aimé ne pas devoir en arriver là. Mais, sans doute Aristote en avait-il voulu autrement.

Pour ce qui est du fond de l'affaire. Peut-être êtes-vous lieutenant de Valence depuis longtemps. Pêut-être n'y a-t-il jamais eu de problème grâce à vous. Peut-être avez-vous joué un rôle important dans l'organisation de la prévôté. Néanmoins la prévôté est une institution ayant à sa tête le délégué du gouverneur, le prévôt des maréchaux. Cette institution fonctionne sur un mode hiérarchique, les demandes du prévôt étant, de ce fait, à éxécuter. Si pour une raison ou une autre, des ordres devaient être discutés, il est toujours possible d'en référer au Conseil ou au gouverneur, ce que, je suppose, par votre intervention, avez voulu faire ici. Il est dommage que l'insubordination ait noyé votre demande.

Sagaben marqua un accent sur le mot suivant comme pour réveiller l'assemblée et maquer son importance.

Cependant, demande ayant été faite, discussion il y aura. Le juge Don Lope a raison, un entretien doit avoir lieu. Je demande donc aux sieurs Aribe et Invictus ainsi qu'au premier conseiller de se rendre dans mon bureau, au château de Lyon. S'ils le souhaitent, les deux "protagonistes" pourront venir accompagnés d'une personne de leur choix en guise de témoin.

Sagaben se leva, comme pour indiquer qu'on pouvait y aller tout de suite.
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Invictus

Le lieutenant s'était tu, le temps d'écouter le gouverneur. Celui-ci paraissait excédé par l'agitation du lieu. Enfin, un gouverneur excédé, c'était dans la nature des choses. Invictus put néanmoins s'apercevoir que ses soupçons semblaient de plus en plus fondés. Il but une gorgée de sa liqueur parce qu'il avait sacrément soif et que personne ne pensait à offrir la boisson en cette salle de doléance. Ensuite, il donna sa réponse.

Messire gouverneur, vous excitez pas comme ça, pas bon pour votre santé vous savez... C'est une salle de doléance, c'est fait pour doléer non...ou doléanciner...ou doléambuler ?

Le lieut' se gratta la tête, perplexe. Il se mettait à trop réfléchir, ça lui avait jamais réussi.

Bon, vous me suspendez jusqu'à nouvel ordre ? Ma foi, ça veut dire quoi, que je laisse les escrocs et brigands sévir à Valence en me tournant les pouces ? C'est pas Embrun chez nous...
Pas de demi-mesure, comme le conseil ducal est habitué. Ou vous me gardez, ou vous me suspendez.

Tout ça m'laisse rien présager de bon. Le prévôt me semble bien plus condamnable. Tiens, je me permets ce petit rappel :

Citation:

Faict le samedi 22 mars 1456

Concerne manque de respect envers un supérieur, et désobéissance aux consignes.

Après décision et débat au Conseil Ducal, et observation du Bureau de prévôté de Valence, nous vous informons des sanctions suivantes :

Les décorations qui vous devaient être remises, sont suspendus.
Les soldes à venir seront suspendus.

Aribe Prévôt des Maréchaux.

Notez le "Après décision et débat au Conseil Ducal". Or, je sais de source sûre qu'à cette date, le prévôt n'avait pas consulté le conseil ducal et donc n'avait pas son assentiment. Z'en dites quoi ?

Et messire gouverneur, je vous conseille humblement de vous appuyer sur les bonnes personnes en ce moment, et non sur des Dauphinois de circonstance...n'est ce pas "prévôt" ?

Car vous savez fort bien que le duché est une véritable poudrière en ce moment. Il suffirait d'un rien pour allumer la mêche. Le conseil ducal serait avisé d'agir sagement...

Sur ce, j'accepte votre petite discussion en coulisse à laquelle vous m'invitez.
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Sagaben

Sagaben était debout, droit. Invictus répondit. Il ne semblait que peu déstabilisé. Il reçu encore un parchemin. Il le lut rapidement. Il lui semblait l'avoir déjà lu. A voir. Il y a réfléchirait plus tard.

Les derniers mots d'Invictus résonnaient dans la salle.

Conseil? Poudrière? Mèche? ...

Sont-ce des menaces, messire?

Sagaben plongea son regard dans celui d'Invictus. Au bon d'un moment, il s'en détourna. Fit signe de la tête à un garde qui ouvrit le passage dans la foule. Mais avant de repartir, il s'adressa aux personnes présentes.

Il va de soi que vous serez averti de la suite des événements. Je vous souhaite à tous une bonne journée.

Il dessendit de la petite estrade et, à la hauteur d'Invictus, il le regarda à nouveau. Ce regard n'était pas sévère, juste appuyé.

Vous venez?

Sagaben poursuivit jusque à la porte de la salle et en sortit. Il se rendait dans le salon qui jouxtait son bureau.
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Phelim

Tôt le matin, alors que l'ouverture des portes de la ville d'Aix allait commencer dans quelques minutes, Phelim vérifia rapidement le contenu de ses fontes... l'une d'elle contenait la lettre reçue de Fab lui annonçant que Sélène avait été attaquée par une armée et qu'elle se trouvait désormais entre la vie et la mort.

A cette pensée, la colère l'envahit une fois de plus, dissipant encore le masque d'indifférence qu'il essayait de constituer. Non, il ne faudrait pas qu'une fois là bas il perde son sang froid....

Un grincement se fit soudain entendre.... l'ouverture... enfin ! Il talonna Rouge, son cheval, dès qu'il y eut suffisamment d'espace pour qu'il puisse passer. Il était sur la route ... direction Lyon à vive allure !

Il chancela légèrement, mais ne ralentit pas et se contenta de se cramponner à sa selle. Il n'avait pas dormi cette nuit, tout d'abord l'inquiétude pour sélène, puis pour Ingeburge devenue cardinal ... quelle idée d'avoir accepté cette promotion alors que la race des hommes aux habits rouges était maudite, ils mourraient trop souvent, soit assassinés, soit de maladies étranges. Elle savait sûrement dans quoi elle mettait les pieds, mieux que lui même, n'empêche, elle lui apparaissait comme inconsciente...
Non il n'était en fait pas en colère, il était tout simplement furieux !

Il évita les villes pour ne pas être ralenti et se contenta de prendre une route traçant directement sur Lyon.
Alors que le soleil avait entamé son déclin depuis longtemps Lyon lui apparut enfin. Il se contenta d'adresser un signe de main aux gardes de la porte de la ville et traça directement en cheval jusqu'à la salle des doléances.

Enfin, il put mettre pied à terre, il était arrivé à destination. Lasse et flageolant sur ses jambes, il chercha à récupérer frénétiquement dans ses fontes sa bouteille de gnole et en but deux gorgées pour se redonner contenance.

Les effets escomptés ne tardèrent pas à faire surface. La chaleur dans son gosier le réveilla et lui redonna bon appui sur ses pattes.
Il entra. Les gardes lyonnais à l'entrée ne l'arrêtèrent pas, après tout ils le connaissaient, il ne représentait aucun danger....
La pièce était vide de gouverneur mais contenait quelques serviteurs, aussi en héla t-il un pour qu'on lui ramène Saga et il s'installa sur un siège.
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Sagaben

Le gouverneur travaillait à son bureau à plusieurs affaires en même temps. Il était couvert de parchemins, missives, ordres, lettres en tout genre. Soudain. On frappa à la porte. Sagaben maugréa contre la personne qui le dérangeait et fit comprendre qu'on pouvait néanmoins entrer. Un page entra prudemment et murmura que quelqu'un l'attendait en salle de doléance.

Sagaben posa sa plume, s'arrêta un instant, puis se leva. Il s'adressa au page.

Va quérir les conseillers ducaux. Nous allons en salle d'audience.

Sagaben quitta son bureau et se dirigea vers la salle d'audience.

...

Sagaben entra dans la salle d'audience. Il y vit Phelim. Il se dirigea vers lui, lui sourit. Mais son sourire ne semblait n'avoir que peu d'impact sur son ancien collègue. Il alla donc s'asseoir son sur siège surélevé. Il s'adressa enfin à Phelim.

J'ai demandé au conseil ducal de nous rejoindre pour cette audience.
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Elorane

après avoir reçu le message du page, Elorane se dépêcha de rattacher ses bottes et de rejoindre la salle des dolences en se demandant bien ce qu il voulait, se ne fut que quand elle aperçu Phelim qu'elle comprit, elle ne l avait rarement vu aussi en colère, elle s approcha de lui et lui fit une bise sur le front après avoir salué le Gouverneur

Bonjour Gouverneur, bonjour Phelim
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---fromFRLady_Antlia

Lady Antlia, avertie par un page hors d'haleine , avait abandonné seance tenante ses dossiers, mandats et autre .
Elle prit son mantel car les soirées etaient tout de meme froides, et elle parcourut les longs couloirs .
Une fois arrivée, elle se débarassa de son mantel , trouva les portes de la salle ouverte et y entra .

Elle y vit Phelim , quelque peu changé , mais contente de le revoir en bonne santé .
Ensuite le Gouverneur qui avait l'air d'attendre quelquechose ... ou plutot quelqu'un .

Elle adressa un sourire poli aux deux hommes, puis se mit sur le coté de la salle , ou elle retrouva Elorane a qui elle dit un petit bonjour et adressa un regard interrogateur .
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A coeur vaillant, rien ne résiste !

Phelim

Il avait la lettre de Fab entre les mains. Etrange …. il ne s’était pas rendu compte qu’il l’avait prise … Bien qu’il n’est pas le cœur à la relire, ses yeux furent attirés par elle malgré lui…

« Retrouvée baignant dans une mare de sang sur le chemin », « recroquevillée », « tentative désespérée pour sauver l’enfant » … « survivra t-il ? ». La suite le fit frémir, l’ost dauphinois était l’auteur de ce massacre…

Il sursauta quand la voix de Sagaben se fit soudain entendre. Il hocha la tête. Elorane arriva et lui fit une bise sur le front comme à son habitude, puis Tlia…

Tous trois le regardaient étrangement, ses émotions étaient elles si lisibles que cela sur son visage ? Il replia soigneusement la missive, il ne devait plus penser à Sélène, mais se concentrer et accomplir la mission qu’on lui avait confié …
C’était si difficile de ne pas se laisser aller à ses émotions …

Il prit la parole.

Les temps sont durs n’est-ce pas ? Il se tourna vers Sagaben. Il semblerait que certains de vos sujets en attaquent d’autres, et avec des épées, dans le but de tuer … une boucherie !

Il scruta les deux conseillères Mais je ne vois pas l’homme qui pourrait me donner des explications… c’est pourtant dans ce but premier que je suis venu, mandé par la confrérie Libertad.

Sa voix était douce, calme, dénuée d'émotions ,au moins elle, il pouvait la contrôler ….
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Aribe

Aribe avait été prévenu par un page, il entra dans la salle de Doléance et aperçu Phelim, avec une lettre à la main.
Le gouverneur était présent aussi, ainsi qu'Elorane, et Lady_Antlia.
Phélim avait l'air bouleversé, et Aribe écouta ses paroles.

Je ne vois pas l’homme qui pourrait me donner des explications.

Bonjour Phelim,

Si tu parles du Capitaine Walan ? Ben je suis certain qu'il ne va pas tarder.

Aribe s'assit en suite à coté d'Elorane et de Lady_Antlia, pour écouter écouter Phelim.
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Argael

Messire de Saint Giraud le Gouverneur vous demande en salle de doléances , ainsi c’était exprimer le page

Argael de Saint Giraud dans ses comptes ne levât pas la tête, mais s’emportât.

Pas moyen de travailler dans le calme, par Aristote, qu’est ce encore que cette demande, l’économie du duché requiert toute mon attention, je n’ai pas le temps pour festoyer moi.

Seigneur, il demande la présence du tout le conseil ducal, l’affaire doit être urgente, à n’en pas douter.

Le bailli du duché daignât lever les yeux rougit par d’interminable lecture de chiffres a la lumière des bougies, à n’en pas douter la nuit une fois de plus fut courte voir sans sommeil. Prenant une inspiration, puis soufflant, il se levât une demande du gouverneur ne pouvait en aucun cas trouver écho.

Merci attend moi deux minutes je te pris, nous marcherons ensemble tu m’en diras plus sur le trajet, j’enfile mon mantel et j’arrive.

Argael de Saint Giraud redescendit les manches de sa chemise la remit dans ses braies enfila son mantel, prit des papiers avec lui qu’il tendit au page. Passant devant une fontaine, il prit le temps de se débarbouiller afin être présentable. Enfin ils arrivèrent en salle de doléances, ou il congédiât le serviteur en le remerciant de l’avoir de la sorte accompagné.
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Walan

Walan pénétra à son tour dans la salle des doléances, précédé du page qui l'avait prévenu. Ses vêtements étaient quelque peu défraîchis et ses traits tirés par une veille prolongée, mais les gestes du Capitaine restaient sûrs et son regard vif.

Sa mine se fit plus grave lorsqu'il vit Phelim, dont on lui avait pourtant dit qu'il était en Provence depuis plusieurs semaines, et les échos que le Capitaine avait eu sur la nouvelle allégeance de l'ancien soldat l'informèrent immédiatement de la raison de sa venue.

Puis, s'avançant dans la salle, le seigneur de Meyrieu salua d'un signe de tête respectueux les membres du Conseil Ducal, remarquant avec un très léger et fugitif sourire qu'il n'était visiblement pas le seul à être venu en manque de sommeil, et alla se placer à côté du siège qui lui était attribué, sans s'y assoir pour autant.
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Donlope

Qu'est ce donc que cette agitation en ce troisième dimanche pascale ?
Ne respectons plus rien en ces jours...

Don Lope se rendit en salle de Doléances, en se disant ce qu'il avait été reproché à Invictus cette fois-ci. Surprise, il fut Phelim, et son air plutôt grave. D'autres conseillers étaient présents, il se demandait ce qui se tramait.

Bonjour mon cher ami. J'ai envie de dire que je suis ravi de te revoir, mais il me semble que ce ne soit pas une visite de courtoisie.
Tu peux parler sereinement, je t'écoute.

Phelim

Il salua d'un signe de tête vague les nouveaux arrivants avant de recommencer à fixer le gouverneur, il ne faisait pas mine de vouloir prendre la parole. Sûrement réfléchissait-il selon la logique implacable du conseil ducal, comprendre d'où vient l'erreur, faire bonne figure en public, cacher ce qui est moins beau à entendre au milieu de jolis compliments ou de tournures de phrases compliquées....

Il soupira mais se fit une raison. Le conseil pouvait bien rester silencieux s'il le souhaitait, lui même avait tant de chose à dire qu'il pouvait très bien se permettre de parler pour douze, bien pour ça d'ailleurs qu'on l'avait envoyé au pays des gens muets.

ll se tourna vers le prévôt

Bonjour Aribe, j'espérais avoir une rapide explication de sa part, mais vu comment les choses traînent, je vais aller droit au but.

Il relut quelques phrases de la lettre de Fablitos avant de relever les yeux puis parla sereinement, surtout au juge qui lui prêtait une oreille attentive.

L’interrogation des personnes croisées sur la route du lieu de l'agression de Sélène révèle que la troupe ostienne a eu ordre de ne s'en prendre qu'à elle et non pas à chaque voyageur.

La découverte de la même mésaventure pour Calembraine est inquiétante, cela signifierait que tous les libertadiens sont fichés....

Il jeta un coup d’œil à Walan puis poursuivit.

L'on m'a dit en chemin, qu'elle avait eu ce qu'elle méritait la brigande et qu'ainsi, une mairie avait été sauvée ....
Cependant je m'interroge sur les critères pour être brigand, car sélène n'a jamais pris d'assaut une mairie ou un château, ni dépouillé quelqu'un en chemin ... alors que, étrange paradoxe, le conseil de guerre contient de ces gens là, pourtant la troupe ostienne ne cherche pas à les découper eux, et jamais ils ne sont qualifiés de brigands.....

Mais bon dieu, vous rendez vous compte qu'elle était enceine et qu'elle ne pouvait pas se défendre? Que l'enfant et la mère ne sont pas encore sauvés? Est-ce que ce conseil est ici afin de couvrir de tels actes ou pour rendre justice?

Il marqua une pause et promena son regard sur divers visages du conseil ducal afin de noter les premières réactions.

Heureusement, la loi ne va pas toujours dans le même sens, il y a un article dans les taop qui interdit toutes violences physiques et qui conviendra très bien à celui qui a donné de tels ordres. Peut-être l’affaire pourra tel meêm être requalifiée en trahison, étant donné les circonstances aggravantes, à savoir le fait que les deux victimes soient des habitantes du Lyonnais Dauphiné et que ce ne soit plus question de violence mais tout simplement d'une tuerie.

Mais avant d'en arriver à de telles extrémités, peut-être que le gouverneur et son conseil ont a cœur de réparer l'erreur causée?

Il regarda Elorane, sa présence était réconfortante pour lui. Si les autres avaient pour habitude les jugements hâtifs, elle, du fait qu'elle ait déjà subi ce genre de chose, attendait de connaître le cœur d'une personne avant de la juger. Et tout deux préféraient de beaucoup mettre leur confiance en des brigands repentis plutôt qu'en des bourgeois hypocrites....

[EDIT] Cohérence suite à l'intervention de LJD sam[/EDIT]
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Donlope

Une nouvelle fois, Phelim, tes talents d'ancien Procureur sont remarquables.

En effet, outre la violence volontaire, et si ce que tu viens de dire se révèle juste, non pas que j'émette un doute envers ta bonne foi, mais présemption d'innocences oblige, il y aurait donc abus de pouvoir, donc trahison envers le duché.

Pour l'instant, je vais me contenter d'écouter, et de prier afin que l'irréparable ne se produise pas.

Invictus

Au cours d'une de ses tournées en taverne, le lieut' de Valence avait appris l'inacceptable. C'en était trop, et il prit de nouveau la direction de la salle de doléance. Ne se contenant plus, et oubliant toute forme de protocole, il défonça sauvagement la porte, toisant du regard au passage les gardes. De sa voix forte, qui trahissait une certaine émotion, ainsi que son état quelque peu aviné comme à l'habitude, il apostropha l'assemblée.

MORDIOU !!!
Qu'est c'que j'apprends ?!
L'Ost a zigouillé deux de nos éminentes valentinoises ?!
Sélène, not' ancienne maire adorée, et Calembredaine, fille de not' grand maître, le Wulfen !!!

Je réclame hautement vengeance pour cette forfaiture ! Qu'on punisse impitoyablement les coupables et qu'on leur fasse endurer les pires souffrances.
Que cherche le duché ? Après avoir attaqué la flicaille valentinoise, on se débarrasse physiquement d'nos amies !!!
Je dénonce un casus belli !!!
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Sagaben

Sagaben écoutait Phelim. Son visage était sombre. Il semblait affecté par ce qu'il entendait. Selene, qu'il connaissait, enceinte, à l'article de la mort... On le reprochait... Il comprenait. Il en restait affecté. Un coupable? Un coupable? Le monde est-il coupable de ce qui s'y passe? A coeur de réparer l'erreur causée... Cette phrase résonnait. Réparer? Comment?

Il était encore perdu dans ses pensées qu'Invictus déboula dans la salle et voriféra des demandes de vengeances et de réparation. Cela le ressaisit.

Messire Invictus... Comme d'habitude, la délicatesse et les convenances ne sont pas votre fort. La colère ou la tristesse peuvent-elles tout excuser?Je vous laisse méditer là-dessus.

Sagaben se tourna vers Phelim. Les deux hommes avaient une mine grave. Il se recala sur son siège mais n'était pas très droit.

Phelim... Tu nous demandes si nous avons à coeur de réparer l'erreur causée. Réparer cette erreur? Comment le veux-tu?

Nous avons appris ce qu'il s'est passé. Nous avons des explications... Nous en avons... suffiront-elles? sûrement pas. Une femme enceinte a été frappée jusqu'à être à l'article de la mort.
...
Je suis également sous le choc. Un coupable? quel coupable? Un homme qui frappe? un homme qui commande? un homme qui ordonne? Un homme qui dirige? ...

Vous voulez une explication? Qu'avez-vous envie d'entendre? Rien ne pourrait faire changer quoi que ce soit. Vous voulez entendre qu'il y a eu erreur... Certes...

Je me rendrai personnellement au chevet de dame Selene après avoir visité les soldats blessés au cours de la dernière bataille. Puisse Aristote veiller sur elle.

Sagaben s'enfonça encore un peu plus dans son siège. La salle était silencieuse. Il pensa... Tout en se disant que quelqu'un romprait ce silence...
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Invictus

Le gouverneur avait parlé, ce fut au tour du lieut' de vociférer.

Ah, messire gouverneur, vot' discours me laisse sans voix...enfin presque...

Alors quoi, tout ceci est la fatalité ? Pas de coupable ? C'est dans la nature des choses de voir les Valentinois se faire trucider par des soudards de leur duché ?! Si c'était des Viennois encore...mais non !
Si la "fatalité" me mettait une torche entre les mains que je lancerais sur le château de Lyon pour le flamber, on me dédouanerait ? Vous pensez bien que non !!!

Pour c'que j'en dis, le sang appelle le sang !
Justice doit s'exercer, même et surtout au plus haut niveau !!!
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Donlope

Messire Sagaben...
Si je peux me permettre, entre l'indélicatesse et l'inaction, mon choix est fait.

Je sais bien que vous êtes affecté par cette tragédie, et même si mon coeur souffre le martyre, nous avons une responsabilité et un statue de conseiller ducal à entretenir.

Si je choque par l'illusion de mon indifférence, tant pis, mais la justice et le Duché méritent la vérité.

Que s'est il passé ?

Nakuneuil

Un coursier portant les couleurs du Comte de Jublains fit son arrivée à Lyon, après avoir pris renseignement auprès d'un quidam, il prit la direction de la salle de doléance du Dauphiné, il y entra portant une lettre scellée à destination du Gouverneur.

Citation:

À Messire Bastien d’Amilly, Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné

Nous avons appris par le biais de messire Phelim l’agression de Sélène, Dame d’Hambers et notre vassale, par l’ost de votre duché.
C’est une terrible inquiétude qui nous étreint suite à l’annonce de ce fâcheux évènement, inquiétude renforcée par la grossesse avancée de celle-ci.
Nous sommes fort courroucé qu’une armée sensée défendre les plus faibles, combattre la canaille et le félon s’en prenne à une jeune femme enceinte, sans autre défense que ses seuls bras. Nous en ressentons une profonde incompréhension et exigeons une explication.
En tant que suzerain nous devons protéger notre vassale ainsi que lui rendre justice. C’est suivant ces devoirs que nous viendrons dès que possible en personne constater les dommages causés ainsi que le cas échéant demander réparation.

Faict à Dieppe le sept avril de l’an de grâce Mille quatre cent cinquante-six.

Théobald d’Azayes
Comte de Jublains
Vicomte de Carlat et Pair de France

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Forum boisé...oooh mon amour mon doux mon tendre, mon merveilleux amour
De l'aube clair jusqu'a la fin du jour je t'aime encore tu sais

Elorane

Elorane écouta le Gouverneur, parler, elle attendait une explication avec impatience, elle voulait savoir comment une telle chose avait pu avoir lieu, comment notre ost si dévouée pour son duché avait pu faire une erreur aussi terrible...
Selene, Calembraine, leur famille et amis avaient droit a une explication, elle même avait demandé une explication.

Gouverneur avec tout le respect que je vous dois, je rejoins DonLope, donnez nous une explication.
Je sais que cela vous touche, comme je pense a majorité des conseillers...mais la famille de Selene, son futur époux et ses amis on le droit de savoir ce qu il c est passé.
Et je voudrais aussi qu'on nous tienne au courant de l'etat de santé de Calembraine, Selene et de son enfant...

Elorane posa sa main sur son ventre, et pensa a la peine qu 'aurait Selene si elle perdait son enfant, si elle meme survivait a ses blessures.
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Phelim

Si tôt après avoir fini de parler, il laissa ses pensées vagabondaient du côté d'Alençon. Un pigeon portant une missive à Nakunueil, trop grande était la difficulté de se faire entendre seul, au conseil, il avait au final si peu de poids après tout.

Il se retint de se ronger les ongles, le conseil n'avait pas besoin de voir qu'il était en proie à des émotions qu'il avait du mal à garder au fond de lui, qu'il pourrait avoir une crise de fureur d'une minute à l'autre ...

Alors il enfouit ses émotions encore plus profondément en lui, laissant un vide l'engourdir.
Ses yeux vagues et indifférents ne réagirent pas aux paroles de Donlope et il ne cilla même pas quand Invictus apparut subitement. Il se contentait de rester assis, à regarder le gouverneur.

Il but les paroles de ce dernier quand enfin il daigna s'adresser à eux.

Est-ce l'incrédulité, la fureur ou encore un profond chagrin qui le posséda soudain? Quoique se fut, ses épaules s'affaissèrent soudain et il fixa le sol afin que personne ne voit sa souffrance intérieure.

Les paroles d'Invictus puis de Donlope bourdonnèrent dans ses oreilles, lointaines. Il n'aurait jamais du accepter de venir ici, il aurait du se douter qu'il serait incapable de se contenir.... fuir plutôt que d'affronter ce qui était trop dur à accepter ... c'est toujours ainsi qu'il avait agi ...

La voix féminine d'Elorane, changement soudain avec les précédents grognements du lieutenant, lui fit soudain reprendre conscience de là où il était ...
Non cette fois-ci il n'abandonnerait pas... lentement, prudemment, comme s'il marchait sur un fil fin, il reprit contrôle de lui même malgré un cerveau bouillonnant et releva la tête.

Le gouverneur s'enfonçait dans son siège ... tentative pour paraître à l'aise alors qu'il ne l'était absolument pas? ou encore, l'envie de ne plus être là, de disparaître ....

L'homme qui frappe n'est pas censé réfléchir, il doit obéir, c'est tout, c'est ainsi que ça fonctionne.
L'homme qui commande transmet les ordres et règle les problèmes de moindre importance, lui non plus n'a pas à penser, lui aussi est un pion...
L'homme qui dirige rassemble bon nombre de responsabilités, il ne peut pas se charger de tous, il délègue alors.

L'homme qui ordonne, oui, c'est lui qui indique qui doit mourir et qui peut survivre...

Je n'ai pas besoin d'explications pour trouver le responsable, cela me semble clair si on s'en tient au corpus, c'est celui qui dirige l'ost qui est responsable de leur action, à moins que les soldats n'aient agi indépendamment.

Il avala péniblement sa salive, puis poursuivit malgré la douleur qui lui martelait les tempes. S'il avait pu, il se serait volontiers allongé...

Comment réparer l'erreur?

Tout d'abord il y a les dégâts matériels, il faudra la rembourser, s'il elle meurt, confiez cet argent à Fab...
Puis les dégâts moraux, il faudra lui présenter des excuses sincères, peut-être cela la réconfortera et l'aidera.

Mais aussi mettre fin à la persécution des libertadiens, ce ne sont pas des brigands, la confrérie est composée d'hommes et de femmes qui ont oeuvrés loyalement pour ce duché et qui ne méritent point cela !
Punir le responsable pour montrer l'exemple, afin qu'une telle tragédie ne se reproduise jamais.
Légiférer, pour que les personnes non désirées soient prévenues et ne se fassent empaler qu'en leur âme et conscience...

Sagaben, vous êtes gouverneur, vous avez le devoir de protéger vos sujets même si cela vous empêche de couvrir un ami. Vous devez redonner à la populace confiance en l'ost, et à l'ost, la confiance en l'homme qui la dirige...

Il s'enfonça dans son siège. Lui aussi avait envie d'être ailleurs, prêt de Fab, pour avoir des nouvelles de Sel, il n'irait pas la voir elle, il n'aurait jamais le cran de la voir allongée, mourante, sur un lit.
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Heratus

L'homme arrive...il connait les lieux désormais. La mine sombre et le regard noir, il aperçoit quelques personnes qui discutent de manière agitée...

J'ai appris la terrible nouvelle depuis Valence. Sélène, assassinée par des soldats de l'Ost. Une femme enceinte attaquée par huit personnes solidement armées.

Sélène est mon amie depuis des années. Une amie sure, aimante et fidèle. Ce qui vient de se passer est inacceptable!

Dans quel duché sommes nous? Avons nous atteint le comble de l'horreur et du ridicule. Qui a ordonné cet acte monstrueux...?

La réponse se doit être clair et précise. Comme le lieutenant Invictus l'a dit...il faut des coupables. Je ne lancerai pas de menaces en l'air....mais soyez certain que cet incident ne peut rester impuni!

---fromFRIntendant_William

S'occupant des affaires de son Maistre en son absence, l'Intendant William vint à être informé des derniers évènements concernant deux proches de Charles de Savigny-Sur-Orge, dont la propre fille de son suzerain.

Aussi, comme il lui fut mandé, il adressa au nom de son Maistre une missive auprès des autorités ducales du Lyonnais-Dauphiné.

Citation:

Au Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné,
Aux membres du Conseil Ducal du Lyonnais-Dauphiné,
Aux Haut-Commandement des Compagnies d'Ordonnance du Lyonnais-Dauphiné,

Faict à Montmeyran, le septième d'avril 1456,
par William, intendant en second des domaines,
pour Charles de Savigny-Sur-Orge, dict 'Strakastre'

Walan

Walan n'avait dit un mot depuis le début de la séance et avait assisté, incrédule, à l'arrivée de personnes qui pénétraient dans la salle de doléances comme si ce fût d'un moulin, le tout sans que cela ne semble gêner quiconque. Il eut un froncement de sourcils à l'intention des gardes, afin de leur signifier que cette pièce n'était pas une foire, et se tourna alors vers ceux qui réclamaient audience, le visage sombre. Lorsqu'il prit la parole, son ton était grave.

Une erreur a été commise, je ne le nie pas, ne l'ai jamais nié et ne le nierai jamais.
Les faits sont les suivants :

Il y a quelques semaines, l'armée "l'Ancile", commandée par le Chef de Lance R@oul et composée de soldats de l'Ost Dauphinois, a été envoyée en Bourgogne pour prêter main forte aux forces locales et les aider assurer la sécurité de leur territoire. Durant cette opération, une liste de suspects et de leurs signalements a été fournie aux soldats de l'Ancile par les autorités bourguignonnes, avec ordre d'attaquer les personnes de cette liste à vue s'ils les rencontraient.
Sur cette liste figurait effectivement, entre autres, les descriptions de membres des compagnies connues sous les noms de "Lucioles" et "Libertad". Compagnies dont, je suis navré de le dire, le passé est considéré comme tendancieux dans de nombreuses provinces de France même si leur présent tendrait à infirmer ce jugement.
Une fois que l'armée commandée par le Chef de Lance R@oul eut terminé sa mission en Bourgogne, avec un succès d'ailleurs salué par le Duc lui-même, celle-ci est rentrée à Lyon il y a de cela quelques semaines.

L'annulation des ordres donnés auparavant et concernant l'attitude à avoir en cas de rencontre avec l'un de ces "suspects" a été décidée sur mon ordre, qui a d'ailleurs été quelque peu discuté. Mais -et c'est là qu'arrive l'erreur- cette annulation n'a pas été transmise à temps car une alerte d'importance a focalisé l'attention du Conseil de Guerre dans son ensemble sur d'autres faits.
C'est pourquoi, lorsque les soldats de l'Ancile en déplacement pour faire face à cette autre alerte ont croisé sur leur chemin deux personnes répondant à des signalements de leur liste et n'ayant pas eu ce contre-ordre, ils les ont attaquées sans reconnaître qu'il s'agissait des dames Sélène et Calembredaine.*

C'est ce malheureux concours de circonstances et cette erreur qui sont à l'origine de tout ceci, ni plus, ni moins.

Mes hommes, ceux du Duché, n'ont pas à être blâmés. Ils offrent leur vie pour le Lyonnais Dauphiné, récoltant parfois -souvent- ignorance, réflexions ingrates voire insultes. Encore récemment, certains d'entre eux ont offert leur vie pour protéger une de nos villes et nos frontières, dans une indifférence presque générale, et en devant souffrir en plus des calomnies de certains.

J'ai quant à moi ma part de responsabilités dans cette erreur et je l'assume. Cette part est la même que celle de chacun des membres du Conseil de Guerre, ce même conseil dont la fidélité au Lyonnais Dauphiné et à ses habitants n'est plus à prouver tant il leur a évité guerre, pillages et malheurs. Ce même conseil en lequel j'ai pleinement confiance et qui a toute mon estime pour le travail et l'action qu’il a toujours fourni.

Cela n'excuse pas cette erreur, j'en suis conscient. Cela ne soignera pas les plaies de ces deux femmes, ni la douleur de ceux qui les aiment. Mais malheureusement, l'homme est faillible, et il n'y a qu'Aristote et ses Saints qui ne font jamais d'erreurs.

Maintenant, je prie les dames Sélène et Calembredaine, leurs proches, leurs amis, ainsi que toute personne estimant les mériter, d'accepter mes plus plates et plus humbles excuses, en mon nom, en celui de ma fonction et en celui de l'Ost.

*[HRP : Il est impossible de savoir précisement qui l’on va attaquer sur la liste des ennemis avant de les avoir effectivement attaqués. On sait que si l'on croise -et que l'on repère, ce qui n'est pas obligatoire- des personnes membres de la liste d'ennemis, elles seront attaquées, mais pas plus.]
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Numalane

Alors là, c'était du foutage de gueule comme elle en avait rarement vu. Mais qu'était devenu le dauphiné pour être tombé si bas? Dire qu'elle en avait été à sa tête ainsi que Wulfen et qu'il venait d'attaquer leur fille et la filleule de son époux, deux enfants du duché! Elle n'en revenait pas.

D'un pas qui raisonna dans le couloir très loin jusqu'aux oreilles du Capitaine de l'Ost qui allait surement encore se demander qui osait pénétrer en salle des doléances, salle prévue à cette effet justement... chercher l'erreur... elle arriva en se contenant difficilement et en poussa la porte à temps pour entendre les paroles des derniers intervenants. Elle se tint devant le Gouverneur et son Capitaine, le regard inflexible et les bras croisés sur son nouveau bustier que son amour lui avait offert.
Machoires serrées, elle venait demander des comptes. Apparement elle n'était pas la première et çà lui faisait bien plaisir. Elle écouta donc attentivement les explications du Gouverneur puis celles du capitaine. Profitant d'un silence elle prit la parole.

Et c'est tout? L'homme est faillible? Nous voulons entendre qu'il y a eu erreur? Mais ce que nous voudrions entendre, du moins moi, Messieurs les dirigeants de l'ost, c'est un peu de sincérité dans vos propos et de la contrition et là je n'en vois nulle trace. Vous dites avoir fait une erreur mais qu'est ce qui me prouve que ce n'était pas intentionnel bien au contraire? Est ce qu'un retard de plusieurs semaines, selon vos dires et un délai acceptable pour effacer des noms d'une liste de pseudo ennemis au duché alors qu'un de ces noms et justement celui d'une conseillère ducale du mandat précédent? Est-ce à dire que Sélène, alors commissaire au commerce aurait pu se faire attaquer par l'Ost pour une liste obsolète?

Elle en avait tellement à dire qu'elle reprit son souffle. L'Ost elle connaissait, elle en avait été Capitaine en son temps, Gouverneur aussi, elle connaissait et ces deux energumènes ne donnaient pas l'impression d'en avoir saisi toutes les implications d'honneur et de responsabilités.

Wulfen

Le capitaine de la garde Clérieu avait été dépêché en personne pour porter la réponse de son seigneur à l'affront fait à tout le castel.
Il avait eu du mal à refreiner les ardeurs vengeresses de certains gardes qui avait voulu faire rendre gorge aux marauds qui avaient outragé deux Dames qu'ils respectaient.
Il se préparait à faire lecture de la missive qui lui avait été confié lorsque la Louve de Clérieu fit une irruption fracassante dans la salle de doléance du conseil pour une fois dédié son usage et non pas laissée à la seule satisfaction des courants d'air.
Il sourit en l'entendant et profita qu'elle reprenait sa respiration pour intervenir à son tour.

Il se présenta devant le trône et fit lecture calemement des propos de son seigneur... il savait que le Loup n'était jamais aussi dangereux que lorsqu'il était calme...

Citation:

A tous qui le présent écrit liront ou se feront lire, salut,

A vous Messire Bastien d'Amilly, dict Sagaben, Gouverneur du Duché du Lyonnais et Dauphiné,

Après avoir été informé de l’agression de ma fille, Dame Rufuzz, et de ma filleule, Dame Sélène, par la bande armée de « l’Ancile » commandée par le sieur R@oul, j’ai préféré attendre la réponse du Conseil Ducal du Lyonnais et Dauphiné avant de réagir.
Cette réponse est venue mais elle me donne aucunement satisfaction... tout au contraire.

Les Dames Sélène et Rufuzz sont des citoyennes du Dauphiné depuis très longtemps et n’ont jamais représenté une menace pour le Duché. Dame Sélène a esté conseillère ducale, maire et est toujours membre de l’Ordre du Mérite Dauphinois. Dame Rufuzz fut un temps sergent de la maréchaussée de Valence.
Certes elles sont proche de Libertad, mais si ce groupe a une sulfureuse réputation il n’a jamais porté les armes contre un quelconque Duché ou Comté ni semé le trouble dans le Royaume. C’est d’ailleurs en tant que membre de Libertad que Dame Sélène a été conseillère ducale en Alençon sous la tutelle de son altesse Juliano du Juliani alors Grand Maistre de France qui l’avait choisi personnellement pour intégrer le Conseil d’Intendance de ce Duché.

Que Libertad puisse estre comparé voire mesme assimilé aux Lucioles est déjà une offense à l’intelligence…

Mais que les noms de ma fille et de ma filleule puissent estre mis sur une liste de personne « à abattre » et qu’elles aient été livrées à la soldatesque comme des moins que rien est une insulte personnelle et un affront pour lesquels je demande réparation.

Messire Gouverneur vostre devoir de suzerain est de me protéger en tant que vostre vassal contre mes ennemis et de me rendre bonne justice.
J’en appelle donc à vostre sens de l’honneur pour vous acquiter de ce devoir.

Sincères salutations,

Lecture faite il confia la missive au Capitaine qu'il toisa avec dédain pour se tenir au côté de Dame Numalane.

Phelim

Hum, veuillez m'excuser, j'en ai pour quelques minutes.

Il sortir prestement de la salle et marcha jusqu'à Rouge. Il sortit de ses fontes encre et parchemin, s'assit sur le rebord d'une fontaine et écrivit un rapport soigné aux libertadiens qui étaient resté sans nouvelle de l'avancée des discussions. Il y reporta tout ce qui avait été dit ainsi ses impressions personnelles, n'omettant pas la réponse du gouverneur visant à les faire passer pour des idiots.

Il accrocha le message à la patte du pigeon et lui murmura doucement.

Au palazzo, à la cour des miracles....

Le volatile n'avait en fait pas besoin d'entendre l'adresse pour savoir où aller, mais, ce fut un pur bonheur pour lui de s'adresser enfin à un être intelligent.

Il retourna ensuite dans la fourmilière, l'esprit tellement préoccupé que l'état santé de sélène occupait une moins grande part de son esprit. Les gardes lyonnais firent mine de vouloir l'arrêter mais s'abstinrent finalement, une bonne chose, il n'aurait pas à demander l'autorisation d’entrer à chaque fois qu'il aurait à sortir.

Il s'installa dans le même siège que précédemment et reprit la discussion. Bizarre, les lieux semblaient encore plus remplis que précédemment…..

Déjà en soi, cela fut absurde qu'une armée soit envoyée en bourgogne avec pour ordre de tuer sa propre conseillère ducale si elle la croisait ...

Mais aussi de demander à Fablitos de revenir pour comparaître en cour martiale alors que justement vous aviez conscience que la troupe ostienne devait tuer les libertadiens à vue ...

Enfin Walan, ce n'est pas parce que l'on murmure en taverne que vous êtes naïf que vous devez tout faire pour donner raison à ces gens là... Il ne vous est jamais venu à l'esprit de vous renseigner sur les crimes qu'auraient pu faire Libertad avant de les pourchasser ainsi ?

Il réajusta sa chemise, encore légèrement humide par l’abondante sueur qu’il avait dégagé durant le trajet jusqu’à Lyon. On le regardait étrangement, comme s’il venait de répéter des phrases déjà dites… dommage que sa courte absence lui ait faite louper de si intéressants passages….
Il ajouta.

L’ost est toujours victime de la réputation de son chef. Lorsque le capitaine est compétent, l’ost brille, et lorsqu’il ne l’est pas, et bien elle s’en prend elle aussi plein la poire. Cependant, vos hommes n’ont pas à se sentir visé, c’est très clair pour tout le monde qu’ils ont seulement obéit et d’ailleurs ….

Il s’interrompit, un pigeon venait de se poser sur son épaule. Il détacha le message, le parcourut brièvement, et en fit lecture.

Mange-rats a écrit:

Au soit-disant Seigneur de Meyrieu, Capitaine du criminel Ost Dauphinois,

Monsieur, vos plates excuses ont autant de sens que l’urine du gamin qui veut éteindre un incendie. Par votre faute, mais surtout par la faute des misérables qui ont commis le stupide amalgame entre la compagnie des Lucioles et la confrérie Libertad, et qui continuent de le faire, deux femmes et un enfant sont entre la vie et la mort.
Des plates excuses ? Alléguer à la faillibilité humaine une ignominie telle que celle-ci ? Monsieur, c’est l’excuse que les gamins présentent à leurs parents quand ils font une bêtise, et je ne m’en contenterai pas, pas plus que la confrérie Libertad, en le nom de laquelle j’ai l’honneur de me manifester.
Monsieur, marcher aux côtés des Lucioles pour un voyage, afin d’éviter d’être agressé par des brigands (ou par un Ost, puisqu’il semble que les armées telles que la votre en viennent à se comporter de la même manière) ne fait pas d’une femme une membre de la compagnie des Lucioles, et encore moins de la confrérie Libertad une annexe de cette compagnie.
La confrérie Libertad n’est pas une bande de brigands, dès le début, cette « liste » était une erreur digne du plus pusillanime bureaucrate.

Monsieur, vos fautes et celles du Lyonnais-Dauphiné sont multiples, les voici :
J’accuse le Lyonnais-Dauphiné d’être assez stupide pour confondre deux confréries distinctes,
J’accuse le Lyonnais-Dauphiné d’arbitraire tyrannique,
J’accuse le Lyonnais-Dauphiné de bassesse et de manquement à l’honneur et à l’amitié qu’elle devait à ceux qu’elle admoneste.

En conséquence,
J’exige du gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et de votre personne des excuses publiques aux dames Sélène et Calembredaine, ainsi qu’à la confrérie Libertad, pour les avoir lâchement agressées,
J’exige une reconnaissance publique de la part du gouverneur du Lyonnais-Dauphiné de son entière responsabilité dans ces évènements, et de la distinction parfaite entre la compagnie des Lucioles et la confrérie Libertad,
J’exige le retrait immédiat des membres de la confrérie Libertad de cette méprisable et indue liste, que je soupçonne d’ailleurs d’être caduque,
J’exige un dédommagement financier des dames Sélène et Calembredaine ainsi que de la confrérie Libertad.

Monsieur, je vous laisse le soin de transmettre ces exigences à qui de droit, accompagnées de mon plus haut mépris.

Faict en la ville de Paris, le 7 d’avril de l'an de grâce MCCCLVI,
Par « Mange-rats », caïte de la confrérie Libertad.

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Donlope

Don Lope prit la parole après l'intervention de Phelim...

Il est dur, pendant cette tragédie terrible, de garder son calme.

Mais je vous prie à tous de remarquer, malgré la maladresse, l'effort du Capitaine de l'Ost à reconnaître ses torts.
Ainsi, et je pense que ce dernier aura l'intelligence de prendre en considération la lettre lue par Phelim, sans s'arrêter sur l'image sarcastique d'un goût douteux, mais original.

Ainsi j'espère que la confrérie Libertad ne sera plus attribuée à un vulgaire groupement de brigands, et que les preuves appuieront les jugements de l'Ost.

Poursuivons donc, sereinement, dans la réparation du presqu'irréparable.

Aribe

Aribe se leva et prit la parole devant l'assemblée.

Je suis certain que notre Gouverneur saura punir les coupables, puisqu’il est en quête de vérité, et du moins donner réparation aux préjudices causés à Dame Rufuzz, et Dame Sélène, car notre Gouverneur est un homme juste.
Maintenant il faut savoir qu'une armée a foulé le sol du Dauphiné sans autorisation du Conseil Ducal, et l'Ost ne peut pas être tenue pour seule responsable.
Concernant cette fameuse liste, elle devrait relever d'un travail quotidien et de la tenue d'un casier judiciaire, et donc d'une personne attentive qui ne s'occupe que de ça.
Cette triste affaire, prouve qu'il y a encore du travail à faire pour éviter de telles bavures.

Il se rassit et regarda l'assemblée présente.
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Sagaben

Les réactions diverses pleuvaient. L'affaire mettait en émoi. Sagaben écoutait. Sagaben approuvait. Sagaben désapprouvait. Sagaben hésitait...

Le gouverneur avait eu son attention aiguisée par le discours de Walan. Il s'était redressé pour écouter Numalane. Les missives également pleuvaient. Des réactions de Nakuneuil, de Strakastre, de Wulfen et... de Libertad...

Pendant ce temps un page vint lui souffler quelques mots à l'oreille. Il hocha la tête pour marquer son approbation et le page repartit aussi discrètement qu'il était venu. Le chef de la garde ducal présent dans la salle était sur le qui-vive.

Sagaben était plongé dans le silence. Il fallait bien sûr agir. Il fallait ménager les proches, plongés dans la tristesse et qui pouvaient éprouver de la colère. Il fallait également réprimer les abus. L'Ost n'est pas chose qu'on juge sans conséquence. L'honneur du Dauphiné et de ses représentants n'est pas chose à bafouer. Un étrange mélange de sentiments était à l'oeuvre. Certains l'émouvaient, d'autres l'enrageaient. Certains l'attendrissaient, d'autres l'indignaient.

Sagaben était appuyé sur son coude au début de son intervention. D'aucuns penseraient sans doute à une marque de désintérêt. Ils auraient sans doute tord. Le gouverneur était accablé.

Il tendit les missives à un page.

Toutes ces missives recevront réponse.

Bien qu'il avait franchement envie de répondre à certains d'abord, il n'en oublia pas moins les convenances et voulu s'adresser à Numalane. C'était, de plus, la mère d'une des victimes.

Madame...

Il regardait la duchesse tout en se redressant. Il s'adressait à elle d'une voix douce.

Permettez-moi, tout d'abord, de vous présenter tous mes souhaits de rétablissement pour Rufuzz et Selene, ainsi que l'enfant qu'elle porte. Je comprends tout à fait, du moins je le pense, la douleur qu'une mère peut ressentir. Nos médecins devraient partir bientôt pour Montélimar. Je me rendrai moi même à leur chevet comme je l'ai déjà dit. Une fois cette scéance terminée. Aristote, je l'espère, entendra nos prières.

Sagaben se leva.

Madame, vous ne persevez pas de sincérité dans nos propos? Pensez-vous réellement que ce soit le cas? Pensez-vous réellement que cet incident ne soit traité que comme un dossier administratif par le Conseil ducal? Le Conseil est meutri par cette affaire, tout comme il est meurtri par les blessures reçues par nos soldats lors de la tentative d'incursion d'une armée étrangère. Est-ce comparable? Sans doute pas totalement. Mais comme l'ont dit plusieurs personnes, nos soldats ne peuvent être tenus pour responsable de ce qui s'est passé. Leur honneur ne peut être souillé.

Oh! Je sais bien! D'aucuns diront que ça n'a pas sa place ici, d'autres diront que ce n'est pas ce qu'ils veulent entendre. Mais il y a-t-il vraiment quelque chose qu'ils désirent entendre?

Sagaben s'arrêta un instant.

Si je donne des explications techniques et juridiques sur ce qui s'est passé, certains me trouveront froid. Si je m'attarde sur mes regrets et mes sentiments, on réclamera des explications.
Je pense que des explications, le capitaine en a données. Les a données. Messire Walan a expliqué ce qui s'était passé? Ca ne satisfait pas? C'est pourtant ce qu'il s'est passé. Des excuses, ils les a faites. Je les répète?

Sagaben parla d'une voix plus forte et solennelle.

Le duché et ses représentants présentent ses plus sincères excuses pour ce qu'il s'est passé.

Sagaben laissa passer un instant avant de reprendre. Il s'adressa à l'assemblée entière.

Il me semble que vous cherchez des coupables. Oh! Un coupable! ...
Rassurez-vous, si je puis dire, notre attention est retenue. Nous avons déjà examiné l'affaire. Nous prendrons nos responsabilités. Si vous êtes ici pour cela, je pense que vous nous considérez mal.

Sa voix prit de l'intensité.

Ce que je n'accepterai jamais! C'est que l'honneur du Dauphiné soit mis en cause! Les gens qui l'accusent, les gens qui exigent... Ah!

Il se retourna vers Phelim qui tenait encore la missive dans ses mains. Il le dévisagea, l'ancien procureur...

Messire... vous exigez ce que les plus Grands du Royaumes n'ont fait que demandé...

Il détourna son regard qui se posa sur Numalane. Il reprit, d'une voix plus douce.

Madame, soyez assurée, encore une fois, que nous vous soutenons dans cette épreuve. Soyez également assurée que nous prendrons nos responsabilités. Des réponses seront données aux questions qui nous ont été posées. Tout ce qui a été demandé, en respect de l'honneur Dauphinois, trouvera écho en son Conseil.

Enfin... je ne puis que vous dire, et, l'ancienne gouverneur que vous êtes comprendra sûrement, que je ne puis juger, décider... sans réflexion. Je me doute et je comprends que vous attendez des gestes forts, que vous demandez justice. Je vous demande donc de comprendre qu'elle doit prendre le temps de se mettre en oeuvre.

Sagaben s'attarda un instant devant la duchesse. Il se doutait bien que ce n'étaient que des mots. Il alla se rasseoir sur son siège, tout en espérant qu'il pourrait bientôt répondre aux missives, prendre des nouvelles...
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Phelim

Il écarquilla légèrement les yeux en s'apercevant de la présence de Numalane mais se concentra rapidement sur les paroles de Sagaben.

Il fronça les sourcils et croisa les bras, résigné. Les apparences, encore et toujours, ne pas dire le mot "exigence" alors que dans bien de sous entendu, on l'y retrouvait. Le conseil semblait être prêt à se raccrocher à n'importe quoi pour trouver une raison à ne pas satisfaire la confrérie, la première touchée pourtant par la perte de deux de ses compagnons.
Cela s'annonçait mal, il lui faudrait choisir ses mots avec soin...

Le caïte a parlé comme il convenait de faire, Sélène ou Calembraine ne se seraient pas exprimées avec moins de fougue, soyez en certains !

Votre conseil s'endort facilement sur sa pile de dossier si on ne le secoue pas.

Il marqua une pause, il ne savait pas vraiment quoi ajouter... quand le conseil ducal et de guerre s'entêtaient, à moins de leur piquer les fesses plus rien ne les faisaient aller de l'avant.

Et puis quoi? D'abord votre première réponse évasive Sagaben cherchant à nous embrouiller puis la réponse du capitaine parlant d'un passé tendancieux de Libertad qui n'existe pas et continuant à faire un rapprochement avec des Lucioles.
Vous n'avez cessé de nous insulter sous cape au point que cela en indigne beaucoup et vous n'aimez pas la réplique?

Cela ne change rien dans le fond, je pense que les proches de Sélène et de Calembraine souhaitent également que le Lyonnais-Dauphiné reconnaisse la confrérie Libertad distincte de celle des Lucioles afin que nous ne soyons plus harcelés par des troupes militaires.... si vous ne voulez pas le faire pour le caïte, faites le au moins pour Sélène, Calembraine, pour Fablitos ou encore pour moi.... car j'ose espérer que cela vous affligerez un tant soit peu s'il nous arrivait malheur et que vous ne souhaitez point cela....

Sur le coup il fixa ouvertement le visage des membres du conseil.
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Numalane

Son accés de colère était en train de passer et sa lucidité revenait. Peut être était ce ce lieu ou alors ce qu'elle avait vu dans les yeux du Gouverneur. Elle sentait les tensions de toute part, les critiques et les règlements de compte et elle ne voulait rien avoir à faire avec çà. Pour sa part elle était venue avec des questions et elle avait obtenu des réponses. Elle ferma les yeux un instant, pensant aux deux femmes qui avaient leur place dans son coeur, très loin des Libertad et des couleurs politiques. C'était une mère et une amie qui s'était présentée devant les dirigeants du duché qui l'avait vu naitre, dont elle avait commandé l'Ost et qu'elle avait gouverné. Elle savait très bien ce que Sagaben et Walan devaient ressentir.

Gouverneur, je vous remercie d'envoyer les médicastres à Montélimar. Je pense tout de suite à Altéa qui saurait surement quoi faire mais je ne sais pas où elle se trouve. Peut être que Frey...

Elle sentait qu'elle était sur le point de craquer. La colère l'avait portée mais l'inquiétude la rongeait. Elle secoua la tête pour reprendre ses esprits. Encore quelques instants avant de partir aux chevets des blessées.

Je ne pense aucunement que vous prenez cette affaire à la légère, l'auriez vous fait que les réactions multiples vous auraient rappelé à l'ordre d'elles mêmes. J'ai cru voir de la nonchalance dans vos propos de tout à l'heure. Peut être me suis-je trompée. Vos propos présents me le font croire en effet. Messire Phelim et Mange-rat, quelles que soient leurs méthodes rappellent un fait qui est malheureux. Dans tous les royaumes l'amalgame est fait entre les Lucioles et Libertad. Pour peu qu'on se penche un peu sur la chose, on voit bien que cela n'a rien avoir. Ruff' et Sélène ont choisi une voie difficile et dangereuse mais la seule que leur coeur pur pouvait suivre. J'espère que vous avez fait le necessaire pour que cette liste soit épurée. Moi qui connait un peu les Libertad, pas tous leurs membres mais quelques uns, je me porte garant pour eux lorsqu'ils foulent le sol dauphinois en quête de repos en famille ou entre amis. J'aimerais pouvoir avoir l'esprit tranquille lorsque ma belle-fille vient nous voir et ne pas croindre qu'un représentant de l'ordre un peu trop fougueux lance une horde à ses trousses.

A chaque visite de sa famille et de leurs amis, elle perdaient la quiétude d'esprit. Pourtant cette terre les avaient vu vivre pendant de longs mois. Calembredaine avait été officier de police à Valence et Sélène... il n'était plus la peine de lister tout ce qu'elle avait fait pour le duché. Elle soupira, se sentant un peu étourdie à présent. Elle croisa le regard de Walan et essaya de se mettre à sa place. Pas facile...

Capitaine. Si je me souviens bien, il y a de cela fort longtemps, je vous ai décoré pour votre bravoure. Aujourd'hui c'est vous qui êtes Capitaine, alors vous savez qu'il n'est pas une seconde question d'incriminer vos hommes. Quelle que soit la faute, c'est le chef qui assume. J'ai suffisament recherché des brigands en tapant sur de pauvres erres, dont une gravide elle aussi et présenté mes excuses en indemnisant les victimes pour savoir qu'il est difficile de maintenir la sécurité, en étant loin de ses amis et de sa maison, la plus part du temps et sans commettre d'impair. De même qu'au Gouverneur je vous demande de faire passer le message auprès de vos troupes pour qu'au delà des Libertadiens, on tente de reconnaitre les hommes et les femmes, dauphinois d'adoptions et qui ne veulent que prendre du repos.

Du repos... Elle se sentait épuisée. Elle revenait de Normandie où elle avait été diligeantée pour négocier une paix avec la Bretagne. On lui avait appris le drame sur la route et elle avait chevauché sans relache. Elle saisit le bras du capitaine de la garde de Clérieu et s'appuya contre lui. Elle voulait retrouver son époux qui l'avait laissé pour rechercher sa fille. Il était temps d'y aller.

Je suis venue avec des questions, j'ai eu des réponses. Il nous reste à tous à agir maintenant...

Elle espérait que ses propos seraient écoutés et non noyés dans la masse des critiques pas forcement objectives qu'elle avait entendu. Il lui restait aussi un époux en rage à calmer... Pas évident çà.

Sagaben

Sagaben écouta l’intervention de Phelim puis celle, plus sage, de Numalane. Celle-ci semblait, si ce n’est appaisée, en tout cas tempérée. Il ne pouvait l’avouer mais cela le rassurait.

Madame, je ne puis que saluer votre tempérance. Je puis vous assurer que un éclaircissement sera fait autour de Libertad.

Sagaben tourna la tête en direction de Phelim.

Phelim. Certains de tes propos furent à la limite de l’acceptable.

Le gouverneur marqua un temps d’arrêt pour peser ses mots.

Je ne demande qu’à disculper toute personne innocente. Ne voulant remplacer la justice et ne pouvant préjuger de nos services, je vous propose de m’envoyer requête au Palais Pierre-Scize, motivant votre demande et soignant, je le souhaite, la manière dont vous vous adresserez au Conseil.

Sagaben jetta un coup d’œil à son Conseil, s’attardant sur Walan. Il se retourna enfin sur Numalane. Il se leva et s’avança vers elle. D’un visage appaisé,

Permettez-moi de vous racompagner.
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Phelim

Les paroles de Numalane furent apaisantes et arrivèrent juste à temps, car il avait commencé à envisager sérieusement de faire manger son siège à tout le conseil, sauf peut-être à Donlope et à Aribe qui avaient voulu se montrer conciliants... Après tout, il était comme il était, caractère sulfureux et démarrant au quart de tour.

Il redevint maître de lui même, décroisa les bras et écouta la réponse du gouverneur ... ce qu'il annonça lui convint dans l'ensemble bien que .... le regard ombrageux, il dit :

Mes propos seront acceptables lorsque les vôtres le seront, comme dit précédemment.

Il se leva.

Cependant, je vous adresserai la requête que vous souhaitait en soignant le ton employé, puisque la forme semble faire obstacle au bon fondement de nos demandes. En contre-partie, votre réponse devra respecter les même conditions.

Il engloba rapidement du regard le conseil ducal piètrement représenté alors que le gouverneur leur avait demandé à tous de venir.

Je remercie du moins les élus qui ont fait l'effort de se déplacer et de m'écouter.

Il se tourna vers Numalane et ajouta dans un murmure.

Je vous suis éternellement reconnaissant pour vos paroles, vous avez admis des choses que personne n'avait eu idée de penser jusqu'à maintenant ....

Il s'inclina devant elle puis reporta une dernière fois son attention sur le conseil.

Chez béa .... c'est là-bas que vous la trouverez ....

Bien je vous laisse .... encore beaucoup de trajet à faire .... bonne fin de journée.

En sortant, le froid le saisit et lui fit mal aux poumons et au coeur. La lueur du crépuscule ne lui permettrait pas un trajet à cheval jusqu'à Montélimar... aussi choisit-il de dormir cette nuit dans sa propriété poussiéreuse, puisque inhabitée depuis quelques temps, à Lyon.
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Numalane

La tempérance. Elle aimait ce mot. Elle avait souvent du mal à être dans cette humeur mais parfois à force de persévérance elle arrivait à temperer son caractère volcanique assez... entier. Le moment avait été le bienvenue en tout cas. Elle écouta l'échange en acceptant le bras du Gouverneur avec un signe de tête de remerciement.

Je vous remercie pour les Libertads, Messire d'Amilly.

Le capitaine de la garde se tint deux pas en retrait, vigilant comme à son habitude. Son époux savait à qui confier ses proches. Elle avait hâte de le retrouver et de savoir comment se portait leurs proches. Elle était d'accord avec les derniers propos de Phelim. La violence engendrait la violence, qu'elle soit physique ou verbale et on se portait souvent plus préjudice lorsqu'on restait dans cette humeur. Plus facile d'avoir un échange productif lorsqu'on discutait calmement, avec une oreille attentive. Elle sourit au conseiller ducal, touchée par sa reconnaissance et encore plus par le renseignement qu'il lui donna. Elle savait où aller maintenant.

Merci, Messire Phelim. Nous nous retrouverons surement là bas.

Elle sortit de la salle des doléances au bras du Gouverneur qu'elle quitta un peu plus loin, le remerciant une nouvelle fois et partit avec le capitaine à la recherche de son époux.

Strakastre

Citation:

Au Conseil Ducal du Lyonnais-Dauphiné,

de Charles de Savigny-Sur-Orge, dict 'Strakastre', Connétable de France,
le dix-neuvième d'avril 1456

Samarel

le vieux soldat avait fait recopier le message du conseil ducal une brigade de coursiers l'attendait alors qu'il aposait le seau du gouverneur sur chaque documents. il en remit un exemplaire à chacun avec une destination dans chaque comté ou duché.

faites diligence et rendez compte de votre mission.

Citation:

A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Constatant que la Connétablie de France a, abusant du droit de regard qui lui était gracieusement accordé au sein du Conseil Ducal du Lyonnais-Dauphiné, décidé unilatéralement et par des accusations oiseuses de refuser la participation de l'Ost Lyonnais Dauphinois à la levée du ban royal et divulgué volontairement des informations n'ayant pas à l'être, le Conseil Ducal du Lyonnais Dauphiné annonce que, quoique pense la Connétablie de France :

- il entend que ses débats restent indépendant de toute influence extérieure, y compris royale, et que leur teneur n'a pas à être rendue publique par qui que ce soit.

-il entend que la gestion des Compagnies d'Ordonnance du Lyonnais Dauphiné, quelle que soit l'opinion que l'on puisse en avoir, reste exclusivement du ressort du Duché.

- quelque soit l'avis de la Connétablie sur la question et que celle-ci paye ou non les soldes de forces dauphinoises, le Lyonnais Dauphiné fera son devoir et ira défendre le Roy et qu'il faudra le relever expressément de ses devoirs pour l'en empêcher, car il est un allié fidèle de la Couronne et pas un mercenaire.

Faict par le Conseil Ducal du Lyonnais Dauphiné au Castel de Pierre-Scize le vingtième jour du quatrième mois de l'an de grasce mil quatre cent cinquante six.

le viel écossais sortit avec toute la brigade et les regarda monter à cheval. il les regarda chevaucher tous dans des directions differentes jusqu'à ce que tous aient disparus.
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papa de richard

Strakastre

Citation:

Au Conseil Ducal du Lyonnais-Dauphiné,

par Charles de Savigny-Sur-Orge, Connétable de France,
le vingt-et-unième d'avril 1456,

Walan

A l'image de son collègue et confrère Samarel, Walan avait prit la plume et avait fait porter un message dans les différents lieux où il était destiné.

Citation:

A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Moi, Walan, Seigneur de Meyrieu, Capitaine de l'Ost Lyonnais Dauphinois, annonce, en mon nom et en mon nom seulement :

- que si le Conseil Ducal du Lyonnais Dauphiné n'a, dans son unanimité, pas apprécié que soit révélée la teneur de certains de ses débats qui étaient encore loin de leur terme, il est vrai que j'ai eu en son sein des paroles qui ont pu paraître insultantes et diffamatoires à l'encontre de l'Ost Royal.

- que ces paroles étaient prononcées sous le coup d'une certaine irritation, peu dépendante des faits reprochés, qui m'a fait m'exprimer avec d'autant plus d'emphase et sans retenue que je me croyais en privé.

- qu'en conséquence, je prie les personnes qui ont pu se sentir insultées par mes paroles de bien vouloir accepter mes excuses,

- que je réaffirme la participation des forces Lyonnais Dauphinoises à la levée du ban royal et que le Conseil de Guerre comme moi-même veillerons à ce qu'elles servent les intérêts du Royaume,

- que je réaffirme également ma volonté de clarifier, dans le Corpus des Compagnies d'Ordonnance du Lyonnais Dauphiné, la position des soldats étant également membres de l'Ost Royal, afin de régler ce point débattu de manière récurrente depuis plus d'un an au sein des instances militaires dauphinoises et de manière à éviter toute nouvelle tension de ce genre à l'avenir.

Faict au castel de Meyrieu le vingt et unième jour du quatrième mois de l'an de grasce mil quatre cent cinquante six.
Walan de Meyrieu, Capitaine de l'Ost du Lyonnais Dauphiné.

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---fromFRChouette_AAP

La famine sévit à l'abbaye de Tastevin !

Suite à une missive du Primat de France Otto Bismarck, aussitôt mise en oeuvre par le Comte d'Artois Lysandre, le blocus total de l'abbaye de Tastevin fait des ravages.
L'accès au monastère est strictement interdit, bloqué par une armée du nom de "Légion vengeresse" dirigée par Isouel. Celui-ci promet de "faire couler le sang sur tout ce qui ressemble à un moine".
En ce dimanche 11 du mois de mai MCDLVI, l'un des moines qui vivait à l'abbaye est mort dans l'ignorance la plus totale.
Les tenants et les aboutissants de cette triste affaire sera jugée devant le Tout Puissant.
Affamer les serviteurs de Dieu est l'un des pires pêchés qu'il puisse être commis en ce bas monde.
La terre, sauvée par les moines, est aujourd'hui souillée par les tyrans du pouvoir.
La perte de la guerre, des mines et de la crédibilité des ses dirigeants les amèneraient-ils à tenter une main-mise sur l'abbaye ?
De quel droit ? Au nom de quelle vertu ? Et dans quel but ?

Le Chouette AAP.

Guidel

Le vieux sergent d'armes, Tom qui gérait l'intendance de la Seigneurie de Mont-Dauphin en l'absence de Guidel, arriva avec une missive en provenance de son seigneur, Guidel après avoir correspondu avec lui depuis la Bretagne.

Citation:

A Argael de Saint-Giraud, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à son conseil ducal.

Votre Grasce, mon ami,

Je viens d'apprendre par l'intermédiaire de mon sergent d'armes et intendant que les bergers de Mont-Dauphin n'ont plus la possibilité d'acheter leurs bêtes sur le marché ducal, car le duché n'a pas d'animaux à fournir...

Le bailli fait-il bien son travail? Est-ce que ce blocage des ventes de bêtes a été délibérément décidé par le conseil? Dois-je suggérer à mes paysans de changer d'exploitation?

J'attends de vos nouvelles au plus vite, en espérant que la famine ne s'installe pas en mes terres durant mon absence pour le service de Sa Majesté et pour la gloire du Lyonnais-Dauphiné que j'affectionne tant. Ma suzeraine risque de trouver fâcheux que la désolation s'installe dans les terres qu'elle m'a confiées, je vous prierais donc d'agir vite et efficacement.

En vous remerciant d'avance,
Bien à vous.

Faict à Fougères le dix-septième jour du mois de mai de l'an mil quatre cent cinquante-six.

Guidel, Seigneur de Mont-Dauphin, vassal de la Vicomtesse de Guillestre.

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Julienurs

Argael était venu voir Julienurs plus tot , et lui apporta une missive avec un air inquiet.
Julienurs lu le mot de Guidel a propos des ruptures sur les élevages, et ne tarda pas a lui répondre.

Citation:

A Guidel,

Je suis désolée que vous ayez eu à faire a une rupture en moutons cet après midi. En réalité je reviens de ma tournée et je viens de faire naitre une vingtaine de moutons et une vingtaine de cochons pour pallier a cette pénurie.
Le duché ne bloque pas les élevages d'animaux , bien au contraire. En ce cas nous l'aurions annoncé. J'ai fait naitre hier le même nombre d'animaux que les autres jours, mais il faut croire que les gens ont décidé d'en acheter beaucoup plus aujourd'hui que d'habitude. Je vous prie de m'excuser pour cette petite erreur qui je l'espère sera sans conséquence...
Si vous voulez vérifier que le bailli fait bien son travail il vous suffit de vous rendre au chateau de lyon dans le bureau du bailli. Vous y trouverez un compte rendu tous les jours.

[HRP : Avec le bug des mairies hier soir, les maires n'avaient plus accès a leurs mairies et donc ne pouvaient plus fournir le blé et le mais nécéssaire à l'élevage. J'ai fait donc naitre mes animaux en fonction des reserves que nous avions, tous les rapoprts sont dans le bureau du bailli au chateau de Lyon 40 moutons et 35 cochons c'est normalement entièrement suffisant pour la journée mais bon apparemment le samedi c'est une journée spéciale!!]
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Samarel

Samarel entra et se fit annoncer. puis il s'approcha face à argael

votre grace, j'aimerai une sérieuse explication quand aux propos infamants que vous prononcez à mon encontre. vous m'accusez d'incurie.

que signifie pour vous les propos "en l'absence injustifiée du porte parole" ? j'aimerais que vous m'indiquiez quand j'ai été absent et quand il m'est arrivé de ne pas faire mon travail.

j'estime que vous outrepassez votre fonction en accusant à la légère les membres de votre gouvernement. Que vous soyez pressé de faire passer une loi qui vous tiens à coeur, soit ! cette loi, vous y avez apposé votre sceau aujourd'hui meme. vous vous permettez d'envoyez des messagers en meme temps que moi qui sont arrivés parfois avant, parfois après, dans les villes du lyonnais dauphiné.

que signifie cette mascarade ?

si vous n'estes pas satisfait de mon travail, je vous présente ma démission. libre à vous de l'accepter, ou de la refuser et de me présenter vos excuses.

N'allez surtout pas croire que parce que j'ai voté contre cette loi qui vise à faire baisser le revenu des habitants du lyonnais dauphiné, j'aurais refusé de la publier. je respecte ma fonction comme toutes les institutions de notre duché. je suis consterné aujourd'hui par ces manoeuvres politiciennes.
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papa de richard

~draguione~

Draguione eu vent de se qui se passait dans le Lyonnais Dauphiné... Elle prit un Velin ou elle griffona quelques Doléances au Duc et son conseil...

Citation:

A Argael de Saint-Giraud, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à son conseil ducal.

Bonsoir!

Par la présente, je me permet quelques réflexions par rapport aux nouveauté annoncé par vous même me semble t-il ...Je ne peux être présente devant vous pour poser les questions et attendre sagement les réponses car il se trouve que je suis entrain de me battre pour mon duché que je pensais juste...

Pourquoi avoir changé la grille des salaires? ainsi que la grille des prix ...en effet nous sans doute le même pouvoir d'achat quoi que je gagnerai 2 écus de moin sur une production de farine..ce qui n'est pas provocatrice de ruine mais bon ...certain ne le voit pas du même oeil que moi donc je le cite!

Ensuite pourquoi avec baissé le salaire de deux écus aussi pour ceux qui ont 19 de caractéristiques alors que pour les 0 de caractéristique n'ont été baissé que d'un écus? Vous auriez très bien pu baisser a équivalence et ne baisser que d'un écus pour le pallier a 19 de caractérisques, non ???

Pour les bêtes...pauvres bêtes d'ailleur...combien m'ont porté la mauvaise nouvelle de voir leur moutons, cochons et vaches mourrir au bout de deux jours? rendez vous compte ? deux jours! les éleveurs n'ont même pas eu le temps de tondre, ou traire ou abbatre alors qu'un matin pas comme un autre ils retrouvent leur élévage prêt pour l'écarissage??? La il serait bien de vous expliquer je pense car pour les vaches par exemple...un seau a 45 écus plus les bêtes qui vont mourrir deux jours après je pense que l'éleveur court a la catastrophe là non ?

Donc voilà j'aimerais bien avoir des réponses clair et si possible sans belles paroles a endormir le monde car je me bats sous les couleurs de mon duché,qui comme je le disais plus haut, me semblais juste...

A bon entendeur,

Draguione de Lusignan Massilia

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Invictus

Le lieut' de Valence passa en coup de vent.

Groumph...j'viens officiellement vous avertir du lancement d'un mouvement de protestation des flics du duché...
En réaction aux nouvelles lois pondues par le conseil...

Non aux flics surexploités ! Non aux cadences infernales !

C'est tout c'que j'ai à dire...groumph...
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Heratus

Hératus entre dans la salle des doléances...parait que ça sert à ça cette salle...alors, il prend une grande inspiration...

Membres du conseil, je vous salue en premier lieu...

Je pense que ce sera la seule forme de politesse que j'appliquerai lors de ce discours...étant donné les circonstances. Je me présente, Hératus d'Ours, garde pêche de Valence.

J'ai appris la mise en place de vos nouveaux décrets concernant les salaires, prix minimum et maximum de rachats des marchandises...

Bon...plusieurs points à éclaircir...Est il nécessaire de faire un programme et d'appeler les gens à voter pour vous alors que quelques semaines plus tard, vous vous permettez d'appliquer un programme dont vous n'aviez jamais cité une ligne auparavant?

Est il normal de voir des salaires diminuer...des prix d'achats au rabais....va t'il falloir vous donner bientôt en totalité la production de nos journées de travail?

Auriez vous, de plus, la décence de nous expliquer les raisons de l'application de ces nouvelles lois? Il me semble, étant donné que nous sommes en première ligne, que nous avons le droit de connaitre un tant soi peu le pourquoi de ce pillage...

Enfin, j'espère que vous n'avez pas attendu qu'une grande partie de nos frères, sœurs et amies soient partis en guerre contre les Bretons pour passer cette réforme plus qu'impopulaire!

Je suis investi dans la pêche de Valence depuis mon arrivée....je défends avec force les salaires et le prix du poisson de mes pêcheurs. Ne pensez pas qu'il soit aussi simple d'imposer d'aussi grotesques mesures!

Vous venez de commettre une erreur grave à mon sens!

Julienurs

Je vous expliquerai toutes les raisons de ses réformes dès demain.
Cependant avant j'aimerai vous dire que nous aurions tous préférés garder les mêmes prix et salaires. On a pas passé des dizaines voire des centaines d'heures a faire ca pour le plaisir, croyez moi.

Nous avons fait de nombreux calculs que je vous présenterai dans un sujet a part.
Vous aurez tout
- Les raisons de la réforme qui viennent d'un déficit engendré par les réformes du roi levan il y a 2 mois.
- La solution temporaire qui avait été adoptée depuis plus d'un mois.
- Les deux solutions qui s'offraient a nous et celles que nous avons choisi pour sauver le duché.
- Les retombées positives que cela va nous apporter.
- L'impact que cela a pour vous, et la manière dont nous avons calculé nos prix.
- Vous verrez que le temps de passage au niveau supérieur n'est pas tant changé que cela.

Je me permets quand même de dire que la refonte de la grille des prxi et des salaires était sur le programme Gold et sur le programme Gones. Nous n'avons pas joué l'autruche.
(HRP : Demain parce qu'aujourd'hui je suis vraiment fatiguée et que je n'ai pas le temps de faire cela, a la lumière du sommaire que je viens de vous faire vous voyer que c'est un travail assez long pour tout compiler.)
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Argael

Argael de Saint Giraud fut informé de personnes en salle de doléances. Il s’y rendit au plus vite. Il fut quelque peu surpris de voir le porte parole du duché, réclamer une explication.

Il sourit tristement devant le spectacle de Samarel du clan Kennedy. Il le laissa parler, malgré les remarques qu’il avait à lui faire, il ne voulut pas l’interrompre.

Aux propos infamants que vous prononcez à mon encontre. Vous m'accusez d'incurie……que signifie cette mascarade ?

Les mots étaient durs, l’homme sanguin qu’il était se contint tout fois, il serra les poings.

L’homme en face de lui s’était senti à n’en pas douter blessé dans son orgueil, dans sa fierté.

Et bien Samarel es- ce tout ? J’avais pensé que l’homme que tu étais préférait les missives privées plutôt que le fracas de tes propos, je le regrette crois moi et suis bien déçu de voir que tu es aussi prompt a te manifester de la sorte.

Ta démission, je n’en veux pas tu es un bon élément. Si tu te sens blessé par mes propos libre a toi de démissionner, mais des excuses suite a ce lamentable spectacle tu n’en auras pas.

Maintenant et afin d’éviter tout spectacle je suis toujours disponible pour avoir une explication en privé, et seulement à cette condition je reviendrais sur mes propos. Mais que tu saches, que nul part il n’a été dit que tu étais un mauvais élément.

J’en ai fini je déteste ce spectacle pathétique offert gratuitement au duché. Nous avons d’autre lieu pour en discuter, je ne peux que t’enjoindre à finir avec moi les doléances et retourner ensuite ensemble travailler.

Puis l’on apporta au gouverneur une missive venant du front, prit d’inquiétude il la décacheta, lisant avec attention.

A son tour il prit sa plume et rédigea une missive à l’attention de Dame Draguione de Lusignan Massilia.

Citation:

Archer Draguione de Lusignan Massilia,

Je ne me perdrais pas en paroles inutiles, je suis également un soldat j’aime aller a l’essentiel.

Pour reprendre point par point je vous dirai ceci.

La grille de salaire ainsi que les prix ont été modifiés pour répondre au défi auquel doit faire face le duché, depuis les nouveaux frais que la reforme économique de notre Roy Levan III a engendrée, sans pénaliser les mairies par des impôts. Apres concertation, nous avons décidé de prendre une décision dont nous savions qu’elle ne serait pas populaire mais nous ne sommes pas que la pour faire plaisir, nous avons aussi un devoir de pérenniser un duché sans prendre à la gorge ses habitants. J’ajoute que comme vous l’avez indiqué, en toute logique votre pouvoir d’achat ne devrait se voir que très peu modifié, répondant ici au défi qui nous incombe.

Maintenant le salaire a proprement parler. Cela s’inscrit dans une logique de baisse de prix, afin que les dépenses soit moins importantes pour le duché, les mairies et les habitants. Un salaire à 21 écus aurait augmenté le prix des marchandises pénalisant de fait les jeunes habitants du duché.

Concernant les animaux, le duché s’occupe de les faire naitre, mais n’est aucunement responsable de leur fragilité ou de leur espérance de vie, c’est aussi aléatoire que la vie d’un Homme. Parfois Aristote est clément d’autre fois moins, c’est sa volonté et nous ne pouvons que nous incliner.
Je me tiens à votre disposition si je n’ai pas répondu de manière satisfaisante à vos questions.

courage à vous portez haut les couleurs du duché
Argael de Saint Giraud
Gouverneur du Lyonnais Dauphiné

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Samarel

voyant que le gouverneur regrettait ses propos et que le montagnard avait aussi son orgueil, samarel put s'estimer satisfait de se voir rétabli dans sa légitimité. il avait une capacité de travail importante et n'avait jamais fait preuve d'absence.

votre grace. il est clair que nous étions chacun dans une aile du chateau à travailler à la meme tâche. nos deux tempéraments sont fougueux. il est vous l'avez dit, inutile de s'épancher plus avant en ce lieu. nous en reparlerons donc dans votre bureau ou le mien.

je répugne à avoir du intervenir ici meme mais mon honneur était entaché. du moment que vous ne mettez pas en cause mon travail, soyez assuré : je resterai jusqu'à la fin de mon mandat et continuerai à informer les habitants avec diligence.

maintenant permettez moi de me retirer. j'ai encore beaucoup de travail. voulez vous que je reste à vos coté afin de recevoir les visiteurs ou puis je disposer ?

le conseiller attendit patiemment
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papa de richard

~draguione~

Draguione qui se trouvait sur le front prête a combattre une fois de plus vit son pigeon lui revenir avec un Velin ...Il sagissait d'un Velin de bonne qualité qui venait du Duc ...Elle le déroula et le lu ...

Argael a écrit:

Une fois lecture faite, elle prit un nouveau velin et répondit a nouveau assez insatisfaite sur les élevages ...

Citation:

A Argael de Saint-Giraud, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et à son conseil ducal.

Bonsoir,

Je vous envoie a nouveau un cour velin faute de temps mais un eclaircissement est necéssaire ...

Pour avoir fait moi même de la politique, je crois bien me souvenir que le Bailli a pour charge de faire naître les bêtes que ce soit vaches, cochons et moutons... Pour cela il faut avoir un certain nombres de sacs de céréales et que ...si ces sacs sont inexistants les bêtes ne seront pas nourri...ce qui explique également que les bêtes se retrouvent les pieds au mur au bout de deux trois jours ...

Admettons que ce soit la faute a pas d'chance pour une bête, d'accord ...mais bien souvent il sagit du nombres de bêtes que l'éleveur a dans son champ ou ses champs qui perdent leur "petite" vie avant qu'ils ne puissent tondre, traitre ou abattre ... Alors vous allez encore me dire c'est comme les humains la vie est aléatoire ...les maladies ...les combats ..tout est facteur de cette dite "aléatoire"...

Maintenant si je ne me nourrie pas tous les jours je risque de mourir de faim ..tout comme les bêtes que vous faites naître et qui ne sont pas nourrient ..N'allez pas me dire que c'est faux car pour avoir eux des élevages moi même il y a quelques temps, je sais que l'aléatoire laisse tout de même une dizaine a quinzaines de jours a la bête pour les plus chanceuses et non deux ou trois ...

Alors ce que je voudrais savoir ...le duché achète t-il du maïs et blé en suffisance par rapport aux naissances?
Pourriez vous vous expliquer a ce sujet plus en détail ?

Je dois m'arrêter là pour le moment le tambour gronde et les cors retentissent ...

En espérant avoir une réponse clair, je vous salue!

Par Sainct Georges et Dalphiné!

Draguione de Lusignan Massilia

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Hardryan

Les nouvelles circulaient vite, même jusqu'en Bretagne... Et Hardryan comme plusieurs avaient appris que certaines lois avaient été modifiées. Entre deux assauts, il laissa sa rapière pour attraper une plume et un encrier et en profita pour écrire quelques mots destinés au conseil ducal.

Citation:

Au conseil ducal du Lyonnais-Dauphiné

À vous tous au conseil qui oeuvrez pour le bien de notre duché,

Je tiens à apporter mon soutien concernant les réformes que vous avez mises en place. Je sais que cela à dû demander de nombreuses heures de travail et que les décisions qui avaient à être prises l'ont été après de longues réflexions et discussions.

Je ne doute pas que certains pourront s'offusquer de tels changements. Moi-même de prime abord j'ai fortement réagi en prenant connaissance de ces réformes, mais en y réfléchissant un peu il est évident que le duché ne peut en retirer que du positif dans le contexte actuel.

Je vous souhaite toute la patience du monde afin d'expliquer toutes les subtilités (et évidences...) de la chose aux Lyonnais-Dauphinois qui pourraient se montrer réfractaires et ainsi les éclairer quant aux bienfaits de ces réformes.

Qu'Aristote vous garde.

Hardryan

En laissant aller son pigeon, Hardryan eut une pensée pour Julie...
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Julienurs

Argael s'en fut chercher Julienurs la baillie, qui avait pour responsabilité de faire naitre les animaux, afin de répondre a une missive qu'il avait recu de Draguione. Julienurs se concentra, pris sa plume et écrivit.

Citation:

Archer Draguione de Lusignan Massilia,

J'ai bien la responsabilité de faire naitre les animaux, vaches , cochons et moutons pour les habitants du Lyonnais Dauphiné. Votre mémoire est bonne, dans notre étrange pays les animaux naissent avec du mais ou du blé. Ils ne sont pas nourris avec, ils naissent avec. Tous les animaux que je fais naitre sont achetés dans la journée par les habitants, je les fais naitre tous les jours il n'y a pas 10 jours de stocks (vous pourrez le voir aisément dans les rapports de bailli au castel de lyon, ,auquel tout le monde a accès).
Je vous assure qu'il n'incombe absolument pas de ma responsabilité de les nourrir après leur naissance, et donc que je ne puis être responsable de leur mort précoce. Ceci est l'oeuvre du hasard. Dans tous les cas il n'y a pas de stocks pour plus d'un jour d'achat par les habitants, voire 2 au maximum. Dans tous les cas, le duché a quotidiennement des stocks de blés et de mais en suffisance. Je précise que ceux ci ne se consomment pas tout seul, c'est à moi de les utiliser pour faire naitre mes animaux.

J'espère de tout coeur que vos problèmes animaliers vont se résoudre.

Je reste a votre disposition si je n'ai pas répondu a toutes vos questions.

(HRP : Je ne peux que les faire naitre, je ne dispose en effet pas de la possibilité technique de les nourrir, et le jeu est paramétré de telle sorte que les animaux commencent a vieillir a partir du moment ou ils sont achetés.)

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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Julienurs

Comme vous l’avez vu, récemment le conseil à adopté une nouvelle grille des prix et des salaires.

Tout d’abord croyez moi que nous sommes conscients que cette réforme n’est pas facile pour vous. Croyez bien que si elle n’avait pas été nécessaire, nous ne l’aurions pas faite. Nous sommes conscients que cette réforme n’est pas populaire, et nous ne cherchons pas à faire plaisir en la passant. Mais à sauver le duché de la faillite et par duché il faut comprendre les 7 villes, les 3000 Lyonnais et Dauphinois. Parfois le conseil ducal ne doit pas prendre des mesures populaires, mais doit faire face à ses responsabilités et prendre des mesures qui s’imposent.

Laissez moi vous expliquer comment nous en sommes venus à cette situation catastrophique dans nos finances

Il y a quelques mois, le roi Levan a initié une série d’énormes réformes pour les duchés, et également les mairies.
Ces réformes ont engendré pour nous des pertes considérables, voila pourquoi.
- Le roi a institué le principe de la corruption ou gaspillage : chaque village sous la tutelle du duché lui font perdre 50 écus par jour, soit 350 écus par semaine et par ville, soit * 7 villes = 2450 écus qui s’évaporent dans la nature.

- Le roi a institué le principe des frais de bouche. En gros le duché doit être en mesure de produire 20 repas qui seront servis en pure perte. Chaque repas coûte environ 19 écus, ce qui coûte 380 écus par jour, soit 2660 écus par semaine. Je voudrai préciser que les repas ne sont pas versés aux conseillers ducaux ! Ils sont dépensés en pure perte (et nous n’avons pas le choix que de le faire…)

- Enfin, le duché dépense maintenant des points d’état et doit embaucher des fonctionnaires pour les combler. Cela coute environ 500 écus par semaine.

- Enfin, dernière réforme, et non des moindres, tous les 10 jours le duché doit mettre de l’argent dans des fêtes pour gagner des points du prestige. Le prestige va de 0 a 5. Vous pouvez voir celui du duché dans duché  Château. Tous les 10 jours les duchés sont classés entre eux sur le montant qu’ils ont dépensé pour les fêtes. Celui qui a dépensé plus gagne 1 point, ,le deuxième un peu moins… et ce jusqu’à moins 1. Ces fêtes coûtent cher, plus de 6000 écus par semaine. Nous ne dépensons pas ces sommes à pertes pour être plus prestigieux, mais uniquement, parce que si nous ne le faisons pas nous serons dernier et donc perdrions un point de prestige, jusqu'à au bout arriver à 0. A 0 point d’institution, le duché est complètement paralysé : plus de mines, plus d’animaux….. en gros un duché gelé courant à la catastrophe, et les premiers touchers seront vous, peu d’emplois plus de bêtes, plus de quoi nourrir… la CRISE

Donc si je résume, d’un budget légèrement positif auparavant, nous venons, suite à la réforme de creuser un trou de plus de 11000 écus par semaine, sans que nous ne puissions rien faire pour le restreindre.

Le duché ne peut fonctionner sans argent. Sans argent nous ne pouvons plus embaucher de mineurs, faire naître des animaux, défendre les villes…. Et donc ne plus pouvoir s’occuper des lyonnais et Dauphinois comme il se doit leur garantissant un minimum d’emplois de sécurité de bêtes pour leur élevage.

Du coup pour pallier à ce trou dans nos finances, une solution temporaire a été adoptée lors du précédent mandat : chaque maire a versé au duché 900 écus par semaine. Or une mairie ne peut indéfiniment trouver 900 écus dans ses finances toutes les semaines. Nous puisions sur leurs réserves, et à terme, elles auraient du lever des impôts pour financer le duché.

Aux impôts, nous avons préféré la réforme de la grille des prix et des salaires, car l’impact de la baisse des salaires est diminué par celui de la baisse des prix.
Au final le pouvoir d’achat ne diminue pas tant que cela.

Voici les calculs que nous avons fait, en nous basant sur les prix moyens sur l'ensemble du duché en cours avant la réforme.

Comme vous pouvez le voir, nous n’avons pas diminué la rentabilité des champs. Les prix ont diminué juste par effet mécanique de la baisse des salaires.
Les prix des produits finis sont ensuite calculés à partir d’un salaire à 25 écus pour les artisans.
Le but est que le pouvoir d’achat ne diminue pas trop, car si vos salaires sont moins élevés, les marchandises que vous achetez coûtent moins chères aussi.

Demons a calculé le temps de passage au niveau supérieur, et ils ne se trouvent que légèrement changés.
Je vous présente ses calculs en brut ici :

Enfin, l’intérêt de cette réforme pour le duché est multiple :
- Elle nous permet d’économiser environ 3000 écus par semaine sur les salaires des mineurs
- De gagner 2000 écus supplémentaires sur la naissance des animaux.
- D’économiser sur les frais de bouche car la nourriture se trouve être achetée moins cher.

Ainsi, cette réforme nous permet en grande partie de financer les nouvelles réformes de Levan.

J'espère avoir répondu à la plupart de vos interrogations.
Je reste à votre disposition pour toutes vos questions. N’hésitez pas si vous avez des suggestions à faire.
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Invictus

Le lieut' avait écouté de-ci de-là, et il n'était pas satisfait...

Non mais vous vous rendez compte au moins de c'que vous faites ?!
Moi, j'vais vous exposer mon point d'vue d'flic.

Vot' grille des salaires est inapplicable ! Impossible à faire respecter.

Et vot' grille des prix imposés, ça c'est l'meilleur !
Vous voulez contrôler les prix de TOUS les produits ?! Eh ben moi, en tant qu'flic, j'refuse. J'vais pas passer ma journée avec un cabas à la main !

Surtout qu'vous y allez pas d'main-morte dans la transition. Vouloir passer de 6,55 écus maxi pour le pain alors que le maxi actuel est 8 écus, faut l'faire !

Résultat : lieutenant d'Valence en grève illimitée !
Marre des cadences infernales !

Et mon point d'vue de sujet dauphinois...
Pas touche à mon pouvoir d'achat !
Halte à l'économie dirigée !
Et pis, et pis...euh...y en a marre !!!
Ca s'ra l'mot d'la fin...
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Wulfen

Un messager revestu de la livrée d'armes de Clérieu vint déposer en salle de doléance une missive de son maistre...

Citation:

A Messire Argael de Saint Giraud, Gouverneur du Lyonnais et Dauphiné,
Au Conseil Ducal du Lyonnais et Dauphiné,
Salut.

Hier les braves représentants de nostre Duché ont pris possession de la ville de Fougère... sous les couleurs royales.
Et aujourd’hui vous vous en félicitez et vous en riez…

Pourquoi ces points de suspensions ?
Pour marquer le ressentiment légitime qui est le mien après avoir vu ranger nos couleurs dans les fontes de nos fourriers pour se voir remestre des étendards fleurdelyssés et rendre anecdotique cette victoire pour nostre Duché.

Ne mésinterprétez pas mes propos, je suis fier de combattre pour défendre la Couronne avec la Compagnie « Vae Victis ». Mais ma fierté aurait été ô combien plus grande si cela avait été pour voir flotter aux vents bretons nos couleurs du Lyonnais et Dauphiné et témoigner de la grandeur de nostre Duché.
Car le triste constat est là : nostre Duché n’est plus un grand Duché. Il est à peine considéré comme valeureux et les Bretons qui il y un an encore tremblaient devant nos couleurs brandies par la Compagnie « Mont Dauphin » se rient maintenant des couleurs du Dauphiné, couleurs qui ne leur auraient inspirés qu’une plus grande fougue dans les combats et qui aurait été létales à nos troupes.
Et conséquence de la déliquescence de nostre prestige, ce sont sous les couleurs royales que nous devons nous protéger…
Triste ressentiment qui est donc le mien aujourd’hui…

Vous avez imposé une nouvelle grille de salaire et de prix pour vous adapter aux réformes et dans vos explications publiées il y a peu vous disiez qu’entretenir le prestige du Duché coûtait cher.
Entretenir ? Pas augmenter ?
C’est une gestion petit bras pour la durée d’un mandat que je vois là alors que le devoir d’un Conseil Ducal est de préparer l’avenir et de voir plus loin qu’à dix jours.
Le prestige des Duchés et Comtés se juge les uns par rapport aux autres. Si vous ne visez que le maintient vous n’obtiendrez que la descente !
Il faut savoir être ambitieux et viser un prestige plus reluisant.

Alors ma question est la suivante : que comptez-vous faire pour redorer le blason du Lyonnais et Dauphiné et lui rendre le prestige qui doit être le sien ?

En l’attente de vous lire,
Respectueuses salutations.

Faict à Fougères,
Le vingt-troisième de May de l’An de Grasce Mil Cinq Cent Cinquante Six.

... puis attendit la réponse.

Sagaben

Sagaben vint jusqu'au Palais Pierre Scize, un parchemin à la main. Chemin faisant, il salua quelques gardes qui l'avaient reconnu. Il alla jusqu'à la salle de doléance. Il entra et donna le parchemin qu'il tenait au garde.

Tu pourras le donner à qui de droit.

Le garde lui fit un demi salut, par hésitation et emporta le parchemin.

Citation:

L'APD prend acte de la décision du conseil ducal de baisser les grilles de prix et de salaires.

L'APD informe néanmoins les Dauphinois de son opposition à cette décision.

Ne voulant pas mettre le Conseil en difficulté, et reconnaissant la difficulté qu'il aura à appliquer de telles mesures, nous nous contenterons de proposer des mesures alternatives pour pouvoir rétablir l'ancienne grille.

Le travail des maires qui est déjà très difficile, se trouve une nouvelle fois chamboulé. L'APD se met à leur disposition, ainsi qu'à celle de toute autre personne, pour les aider à gérer leur municipalité au niveau économique s'ils le souhaitent.

Pour l'APD, l'ensemble de ses membres et de ses conseillers ducaux en poste.

L'ancien gouverneur repassa les portes, non sans remarquer un messager aux armes de Clérieu. Il sourit et sortit de la salle.
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Argael

Le gouverneur prit sa plume et rédigea une missive qu’il tendit

Citation:

À Messire Wulfen de Massigny, et à tous ceux qui liront

C'est avec plaisir que je vais vous répondre mais permettez moi de vous montrer toute la difficultée qui est la notre. Pendant que notre Archevêque Ingresstar1er crie au scandale, nous accusant de courrir après un prestige. Vous Messire Wulfen de votre coté vous aimeriez qu'il soit plus élevé.

Bref pour être complet, il faut savoir que notre duché à ma prise de Gouvernance se trouvait dans une situation économique fort préoccupante, même si certains n’en sont pas convaincus.

Nous avons entreprit une réforme, alors qu’il nous fallait toujours permettre au duché de rayonner a travers le royaume et au delà. Nous nous sommes maintenu par ma volonté sans pouvoir faire plus, alors que certain n'en voyait pas la nécessité.

La réforme en place devrait nous permettre de revenir sur des bases financières saines, et si nos finances nous le permettent et ceci sans toucher a notre pérennité, je tiens a le préciser, le duché verra ce qu'il pourra faire comme banquets et cérémonies pour combler le retard.

Je me permets toute fois ceci. : Connaissez vous l’état financier des autres provinces pourront t’il tenir la longueur?

Le Lyonnais Dauphiné a préféré assurer sa solidité financière avant de s’engager dans des dépenses.

Je tiens comme vous à voir notre duché s’illustrer sous ses propres couleurs, soyez en assuré, le Lyonnais Dauphiné a une histoire, un passé glorieux et rien ne doit changer cela.

La Fleur Lysé arpente nos drapeaux aux côtés du Dauphin et du Lion, mais c’est avec l’unique et vrai bravoure que les Lyonnais et les Dauphinois combattent, les couleurs ont été modifiées mais le fait que l’armée du Grand Lyonnais Dauphiné est l’une si ce n’est la mieux organisée, un modèle au sein de tous les Ost. La fougue Lyonnais et dauphinoise, le surnom des « Ecorcheurs des Alpes » reste et perdure, la preuve en est par les actes !

Argael de Saint Giraud
Gouverneur du Lyonnais Dauphiné

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---fromFRLady_Antlia

Lady_Antlia avait pris connaissance de bien des faits en revenant de son voyage, et elle commençait à bouillonner intérieurement . Elle n'avait pas l'habitude de s'exprimer devant le monde, ni de prendre parole ou de parler plus haut que les autres. Elle gardait beaucoup de choses en elle .... Mais la, elle ne pouvait plus se taire .
Alors elle prit un velin , et écrivit :

Citation:

A Messire Argael de Saint Giraud, Gouverneur du Lyonnais et Dauphiné,

Monsieur le Gouverneur, je vous présente mes respects ,

Je vous fais envoyer un message car mon état de santé ne me permet plus de prendre la route .
Je vous ecris car je suis très fortement déçue .
En effet, je pensais qu'un conseiller ducal était élu par les Dauphinois, et qu'au terme de cette élection il faisait parti d'un Conseil. Je pensais également qu'il représentait tous les Dauphinois .
C'est la conviction que j'avais de ma fonction au conseil ducal .

Or depuis un certain temps, des choses se passent, qui à cet instant me mettent mal à l'aise, et même plus encore, à regretter d'être Dauphinois .

A la suite de la mise en place de la nouvelle grille, dont je ne parlerai pas car la n'est pas mon propos, nous , Dauphinois, nous voyons rabroués, avec des tentatives de muselage, des menaces. Je pensais que nous étions libres de nous exprimer, mais depuis peu, un mouvement se met en route: penser autrement est une honte et un defaut.
Allons nous vers une imposition de la pensée unique ?
Je pensais qu'au contraire, des voix differentes enrichissaient les débats .

Autre chose à fait déborder le vase déjà fort plein. Un slogan anti APD est relayé par des membres du Conseil ..... Cela est fort décevant et m'atteint . J'ai travaillé au Conseil ducal pensant que nous œuvrions dans le même but, le bien des Dauphinois. Ils jugent donc leurs collegues .... un parti mais aussi des Dauphinois . N'y a t il aucune réserve de la part des Conseillers ? une image a tenir ?

J'ose espérer me tromper et que ces écarts de langage et de faits de la part de Conseillers Ducaux ne sont que passager et que le Conseil verra son prestige redoré . Le Conseil doit être un exemple pour les Dauphinois, l'image du Lyonnais Dauphiné .

Je vous remercie de m'avoir écoutée .

Elle prit une très jolie enveloppe , glissa la missive à l'intérieur et la confia à un messager qui prit la route de Lyon à toute allure .
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A coeur vaillant, rien ne résiste !

Phelim

Un mioche de 11 ans, mauvaise allure, vêtements usés, mais qui pouvait transmettre une missive pour 10 denier .... et oui le maire de Lyon s'était mis lui aussi à faire des économies dans les frais de messagers ... bah quoi? fallait surveiller la trésorerie pour palier le coup au cas où les zozios réussiraient à remettre la grille des prix comme avant.

Bref, il confia le message à un serviteur et lui dit que c'était pour le gouv puis il se carapata.

Citation:

A Argael, gouverneur du Lyonnais-Dauphiné,

Toutes mes félicitations pour votre bénédiction. Je raffole de ce genre de cérémonie vous savez ... m'enfin je me suis dit qu'il était plus sage que je ne vienne pas afin que je ne vous vole pas la vedette.

J'ai donc suivi l'évènement de loin et il y a quelque chose qui a fait tilt dans ma tite tête remplie de vapeur d'alcool...

Pourquoi la cérémonie n'a t-elle pas été officié par un évêque? Théoriquement, il ne manque pas de ces gens là dans notre province ... et si je l'accorde, certains manquent de temps pour ce genre de choses ... moi j'en connais un à qui ça n'aurait pas fait de mal d'avoir l'esprit occupé à faire une chose utile ....

M'enfin .... dans la cathèdral de vienne ... l'absence de l'archevêque de vienne, Ingres je ne sais plus la fin ... ça le fait moyen !
Se pourrait-il que la politique est finie par l'emporter même sur la religion? ... pensez vous qu'il serait envisageable de séparer l'église et un poste au conseil ducal tout comme par exemple pour l'ost?

Cordialement,
Phel.

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Ericx

Messieurs Dames, membres du Conseil Ducal, je tiens à dire que je suis pour la réforme des salaires qui sera une bonne chose pour l'économie, car mieux adapté aux travaux des champs, et avantageuse pour la grande majorité d'entre nous.

Je tiens aussi à dire qu'en tant que Maire de Valence, je sais ce qui se passe entre la ville et ses habitants, et ce qui se passe aussi entre la ville et le duché.
J'ai lu la grille des prix maximum autorisés que le duché a diffusé et je ne peux que m'y opposer en l'état actuel. C'est pour cela que je me suis rendu ce soir à Lyon. Je ferais vite car on m'attend demain matin à Valence et la situation est grave.

Je sais le travail que la commission a fait concernant cette réforme.
Je redit que cela est dommage que les maires n'aient pas pu avoir accès à cette commission et que nos quelques remarques n'aient pas été prises en compte avant de publier la loi.
Cela aurait sans doute éviter de sortir cette liste de prix, qui fait vraiment tâche, dans une réforme pourtant nécessaire, utile et bonne pour la population.

Les deux partis politiques qui ont votés pour, ont eu le courage de faire cette réforme, car sinon le duché et les municipalités auraient connus des lendemains plus sombres. Et en cela je les félicite.

Le reproche que je fais, c'est le manque de concertation avec les maires avant de faire voter la loi, et le manque de communication aux Lyonnais Dauphinois du pourquoi et du comment de cette réforme.
Après vous l'avoir demandé, vous avez expliqué dans chaque halle le pourquoi de la réforme, c'est déjà çà.
Maintenant, expliquer ce que vous avez prévu pour que la réforme s'applique, c'est à dire le comment de la réforme. Nous l'attendons toujours.

Vous avez pensé qu'imposer une certaine grille de prix maximum autorisés suffirait à faire qu'en 10 jours, une nouvelle donne économique se fasse. Il n'en est rien.

Concernant la grille de prix maximum, si l'objectif est que celle ci puisse s'appliquer un jour :

Je demande au Duché de retirer immédiatement les prix maximum concernant les produits manufacturés, de la charpenterie, de la feronnerie et de la couture.

Je demande de réhausser les prix maximum :

Ericx déroula un long parchemin sur lequel il avait pris soin, après moults calculs, de noter toutes les incohérences de la grille de prix maximum.

-du blé à 13.50 écus
-de la viande à 18.50 écus
-du bois à 4.75 écus
-des carcasses de cochons à 16.00 écus
-des carcasses de vaches à 32.00 écus
-des fruits à 10.80 écus
-des légumes à 10.80 écus
-du maïs à 3.80 écus
-du pain à 6.75 écus
-de la farine à 15.80 écus

Cela ne nécessitera aucun calculs de la part du duché, juste la compréhension que les municipalités ont besoin d'une marge de manoeuvre pour que l'économie puisse fonctionner et trouver son équilibre.
En voulant imposer trop de limites, pour protéger de la spéculation j'imagine, pour le coup, avec cette grille, en voulant libérer l'activité économique ducale, vous avez enfermé les principaux acteurs économiques locaux dans un carcan. Ce carcan, je le refuse pour Valence et sa liberté de gestion économique.

Je répète que je suis pour la réforme et que je souhaite qu'elle puisse se réaliser. Mais pour çà, il faut que le Duché modifie le corpus des lois sur ce point précis. Je suis prêt à fournir si besoin des explications supplémentaires aux responsables économiques ducaux.
Mais Valence ne peut pas faire appliquer la réforme avec une telle grille de prix.

Le maire de Valence s'arrêta de parler, mais on pouvait sentir de l'agacement en lui.
Il attendit patiemment une réponse des membres du Conseil Ducal, croisant les bras.

Julienurs

Messire Ericx,

Je serai ravie de parler de tout cela avec vous sur notre outil de communication interduché, MéSaNge. Si nous pouvions arranger peut être un rendez vous entre Salah, vous et moi. Dites moi si vous êtes disponibles dans la soirée.
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Argael

Le gouverneur était chez lui pensif et remonté. L’homme était connut pour son caractère, certaines choses ne lui plaisait pas, mais il fallait se tempérer afin de ne pas regretter certaines décisions qu’il pourrait prendre. C’est alors qu’une missive lui fut apportée. Elle émanait de demoiselle Antlia.

A sa lecture, il se rendit compte que ses inquiétudes étaient partagées. Il n’en fut que plus énervé d’autre le ressenter. Il fit signe au garde de partir, il lui fallait réfléchir.

Une fois seul, Argael de Saint Giraud se dit qu’une balade lui ferait du bien. C’est seul qui commençât sa balade, gravissant les montagnes de Briançon, transpirant se fatiguant mais que le silence était compagnons agréable. Il montât et montât encore, la température chuter, qu’importer l’homme était montagnard. Arriver au sommet il contemplât la vallée, fier duché se dit il. Il ressentit une certaine plénitude, un bien être réconfortant.

Alors qu’il allait descendre il remarquât des edelweiss pas loin accrocher a la roche. Il les ramassât une idée en tête. C’est avec des certitudes qu’il revint en son fief, avec des certitudes qu’il prit sa plume.

Citation:

Ma Chère Antlia,
Veillez trouver avec cette missive ces quelque edelweiss de chez moi, on affirme qu’elle porte chance et sont porteuse d’espoir. Je ne voyais rien qui puisse traduire au mieux mon ressentit.
Avec toute mon affection
Argael de Saint Giraud

Il refermât la missive avant d’appeler un page afin d’envoyer le courrier, dans lequel les edelweiss avaient été déposé.
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Invictus

Invictus, humble meunier de son état, vint se présenter, une fois de plus, en salle de doléances.

Salutations, c'est moi que v'la.

J'ai un motif de plainte contre le duché...une fois d'plus.

La juge Elorane vient de créer une jurisprudence suivant laquelle il est permis d'insulter ses congénères en toute impunité.
Je parle de l'affaire Lexibur.
La juge relaxe purement et simplement, dépassant même les attentes de l'avocat de la défense, et malgré les aveux de l'accusé devant le tribunal...

Certaines mauvaises langues pourront trouver des explications :
- connivence de la juge avec son ami l'accusé ?
- basse vengeance contre un "agitateur" ?

Toujours est-il que la juge, sûrement sous le poids de la honte, a filé à l'angloise et a laissé son siège à une autre conseillère ducale...
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Elorane

Elorane était sur de voir arriver l ex lieutenant de Valence elle l attendait a vrai dire.

Bien le bonjour messire Invictus, j'etais sur que vous viendrez me voir,contrairement a vos manières rustres et inamicales... je vous informe tout de meme que je ne suis pas parti de mon poste comme vos mauvaises langues pourraient le dire mais notre conseillère Julienurs ayant sa petite fille de malade je la remplace a son poste de bailli en assumant toujours mon rôle de juge.
Apres messire si vous avez des réclamations a faire vous savez qu il y a la cours d appel, je vous invite a vous y rendre.
Ensuite je ne pense pas avoir a me justifier de mon jugement surtout contenu des preuves qui ont été apportées.
Et pour finir je ne connais point ce messire lexibur ce n'est point un ami même pas une connaissance, au plaisirs de vous revoir bientôt je vous laisse je suis bien assez occupée je vous préviens que la prochaine fois sans plus de politesse de votre part vous ne recevrez aucune réponse

Sur ce la juge/bailli retrouna a ses occupations
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Ericx

Sortant d'une obscure salle de réunion privée, Ericx avait pu s'entretenir avec les principaux responsables commerciaux du duché, enfin ...

Puisque le contenu de leur réunion devait rester secret, pour qui ? pourquoi ? Il repartit en direction de Valence, en gardant l'espoir qu'une réaction rapide de la part du conseil aurait lieu d'ici quelques jours.

Invictus

Ma foi, faut croire que je devrais soigner ma vue alors.
En me rendant au tribunal, il me semblait bien avoir vu affiché le nom de dame Julienurs...

Vous dites que vous vous attendiez à me voir. Evidemment, vous saviez que votre jugement était honteusement faussé.
Et la cour d'appel que je privilégierai, ce sera le peuple dauphinois. Que je prends publiquement à témoin.

Mais il y a mieux depuis ce matin. Après m'avoir refusé justice, on me traîne au tribunal comme accusé.
Pour simplement m'être exprimé librement...
Je ne vais pas tenir ici ma défense, ce sera fait au tribunal.
Dans ce duché, il est bien vu d'insulter un flic, mais haro sur l'humble meunier qui appelle à manifester.

Une fois encore, les Dauphinois jugeront...
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Guidel

Les Dauphinois, depuis le front breton, recevaient régulièrement des nouvelles du duché et suivaient avec attention les débats concernant la grille des prix, qui évidemment ne plaisait pas à tout le monde.

Quelques soi-disant "défenseurs du peuple" continuaient de défendre aveuglément leurs propres intérêts en s'opposant au conseil ducal élu. Les Dauphinois ne choisissaient-ils donc pas leurs dirigeant par suffrage?

Cette fois, avait-il appris par message de son sergent d'armes et intendant de Mont-Dauphin, le Sieur Invictus avait dépassé les bornes en menaçant ouvertement le conseil de révolte dans la capitale.

Aussi, Guidel, bien qu'il fut depuis plusieurs jours prêt pour la bataille, s'attabla dans une des tentes de la Licorne et de sa plume envoya une missive à Messire Invictus ainsi qu'une copie de celle-ci au conseil ducal.

Citation:

Messire Invictus,

Un ami m'a transmis vos propos jusqu'au front et je me permet de vous répondre par la présente missive.
Qui parmi les Dauphinois aurait aperçu ne serait-ce que la candidature de Messire Invictus aux élections ducales? Qui aurait même choisi, élu le Lieutenant Invictus comme porte-parole des opprimés? Il faudra que vous me présentiez ces gens à mon retour...

Ce qui est sûr en tout cas, c'est que le conseil ducal est, lui, élu par le peuple pour le représenter et défendre ses droits, quoi que vous en disiez, Messire. Alors sachez que si les prix du marché et les salaires revus par le conseil ne vous plaisent pas à vous, certains sont bien contents de payer leur nourriture moins chère sur le marché, même si leur salaire a également diminué et d'autres encore sont prêts à faire ce sacrifice s'il permet au duché de perdurer et de prospérer tel qu'il est aujourd'hui, fort et prestigieux.

Pour terminer, car c'est essentiellement pour cela que j'envoie ma missive, ne prenez pas les gens pour des idiots! Vous menacez le conseil, il est normal qu'il vous réponde rapidement et sans ambiguité.

J'attache ci-joint un morceau du parchemin que vous avez affiché sur chaque halle.

Citation:

J'invite chaque Dauphinois à participer à une "Marche sur Lyon".
De tous les coins du duché, prenez la route et rejoignez la capitale.
Faites passer le message à vos amis.
Sur place, nous organiserons en début de semaine prochaine une action massive et spectaculaire !

A présent, peut-être que des excuses et une renonciation publique à vos projets de révolte amèneraient le conseil à revoir votre cas avec clémence, car tous ont conscience de votre implication dans la maréchaussée.

En attendant votre candidature aux prochaines élections ducales afin de vous faire chercher des solutions au lieu de sans cesse chercher les problèmes, Ô défenseur du peuple sans peur et sans reproches.

Fait à Fougères le 28 mai de l'an 1456.

Guidel

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Invictus

Invictus reçut une lettre qui sentait le chouchen. En grognant, il l'ouvrit, se demandant ce qu'un vil Breton pouvait bien lui vouloir. En fait, il ne s'agissait pas d'un félon au roi mais d'un ancien membre du conseil. Il lut la missive. Arrivé à la fin, il partit dans un grand rire.

Mouahahahaha ! Ca leur réussit pas l'air breton à nos trouffions. Déjà qu'y z'étaient pas bien malins, mais là, y perdent la boule. Enfin, généralisons pas, on en a des bons, heureusement. Mais celui-là...pouah !

Il jeta alors la lettre au sol, baissa ses braies, écarta sa cape histoire d'éviter de la salir, puis se mit fièrement à pisser sur le parchemin chouchenisé...
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---fromFRAudivimus

Votre grandeur, Vos Hautesses, membres de conseil Ducal.

Il y a peu de temps que je viens d'arriver à Briançon, et en cherchant, je n'ai pas trouvé une trace de jeu chevaleresque. Serait-il possible d'organiser en Dauphiné des joutes nationnales?
Ainsi, en ce cas, la Trève de Dieu s'appliquera (la Trève de Dieu étant une période où aucun combat n'est tolléré par l'Eglise qui excommunie les contrevenants). Nous pourrions donc ouvrir une table de négociation entre différents belligérants. Nous pourrions également en même temps permettre un foire marchande.
Nous pourrions donc assurer notre prestige, donner un coup de fouet à notre économie et permettre au dauphinois et francois un spectacle de qualité.

Il faudrait donc, tout d'abord, obtenir du Roy, l'autorisation nécessaire. Ensuite, obtenir de la Curie Aristotélitienne qu'elle assure la Trève de Dieu, lancer les invitations à travers toutes les terres connues, et, en prévision faire des stocks de biens. Il faudrait ainsi organiser les déplacements de marchands, en obtenant les autorisations nécessaires des généralités traversées, fixer les droits de douanes et autres quotas, organiser les logements et approvisionnement des hôtes de marque.

En l'attente de votre réponse, je me mets à vos genoux.

Le dictz Audivimus

Argael

Argael était resté silencieux devant l’ancien membre de la prévôté. Il avait outrepassé ses droits, et pour cela seulement il serait jugé.
Soudain Invictus reçut un courrier, qu’il décacheta. Curieux le Gouverneur ne le montra pas.

Mouahahahaha ! Ca leur réussit pas l'air breton à nos trouffions. Déjà qu'y z'étaient pas bien malins, mais là, y perdent la boule. Enfin, généralisons pas, on en a des bons, heureusement. Mais celui-là...pouah !

Le sang du montagnard lui monta aux joues, qui était ce maraud pour parler ainsi des fiers soldats partient au loin risquant leur vie certain l’avait d’ailleurs perdue pour leur liberté a tous.

Il serra les poings, sa fonction lui imposait une certaine retenue.
Mais lorsque l’homme baissa ses braie et commença à uriner sur la missive, à uriner en salle de Doléance ce fut de trop.

Il se leva d’un mouvement brusque se dirigeant vers le mecreant. Soudain plus rapide que lui un soldat attrapa Invictus par le col avant même que celui-ci n’est fini ses besoins. Alors que le garde fou de colère allait assener au sinistre individu un royal uppercut le Gouverneur lui attrapa la main séparant les deux hommes avec peine.

Garde que cet homme ici présent soit de suite éconduit, et que pour son bien il ne recroise jamais ma route, car le Très Haut m’en soit témoin je ne lui pardonnerais cet outrage, son unique chance se trouve être la justice qui le juge déjà, et si cela n’avait tenu qu’a moi j'aurais trouvé une justice plus expéditive.

Ce misérable Anglois urine en salle de Doléance crachant ainsi sur nos soldats, le duché et le Roy, je ne l’oublierais jamais.

Quand à toi soldat disparait en salle de repos, fait toi oublier.

Il fixa du regard plein de rage Invictus toujours si plein d’arrogance et de certitude.

Quelques instants plus tard un jeune Briançonnais fit son entrée. A l’énoncé de son projet, le visage du Gouverneur s’éclaircit.

Que voici un fier montagnard, jeune homme je vous propose de m’accompagner dans mon bureau afin d’en discuter plus en détail.
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Invictus

Alors qu'il donnait réponse à sa manière à la missive du sieur Guidel, Invictus fut interrompu par la brutalité d'un garde.

Ola trouffion, viens pas gâcher mes travaux d'écriture ! Scrogneugneu...

Alors qu'il se débattait avec ce garde dame-pipi, le gouverneur vint s'interposer, tout en lâchant des paroles pleines de fiel. Ce qui mit en rage le meunier-martyr.

Pouah, le gouverneur me fait des menaces !
Le gouverneur me traite d'Anglois !!!

Ah, quand les Dauphinois apprendront cela, ça fera causer.
Ils sauront qu'ont est mené par un espèce de soldat...buveur de tisane !!!
Pouah !

Et, se refroquant, Invictus sortit de la salle de doléance.
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Phelim

Un nouveau messager envoyé par le maire de Lyon arriva. Il avait longuement hésité à l'idée d'écrire cette missive, car si c'était pour que le gouverneur fasse la sourde oreille à ses lettres à nouveau, il valait peut-être mieux tout simplement aller manifester avec Invictus ...

Citation:

A l'homme qui est à la gouvernance actuellement,

Je m'interroge ... tout ça me parait hum ... bordélique !

Voici ce qu'on peut lire sur le coutumier du Lyonnais-Dauphiné :

Citation:

o V.4.b.ii Dépassement de la grille des prix maximaux: Voici la liste des prix maximaux à respecter obligatoirement dans le Lyonnais-Dauphiné. Chacun est en droit de faire ce qu'il désire en dessous de cette grille mais ne peut aucunement vendre à un prix supérieur sous peine d'être accusé d'escroquerie.

blé : 13.50 écus
bois : 4.50 écus
carcasses de cochons : 16.00 écus
carcasses de vaches : 32.00 écus
fer : 20 écus
fruit : 10.50 écus
laine : 12.00 écus
lait : 10.00 écus
légumes : 10.50 écus
maïs : 3.70 écus
pain : 8 écus
peaux : 17.00 écus
poissons : 19.5 écus

o V.4.b.iii Pour les produits suivants, les prix conseillés sont basés sur un salaire de 25 écus pour les artisans. Le duché pourra racheter ces produits aux prix maximaux tels qu'indiqués ci-dessous

Prix des matières premières

Blé: 12.85 écus
Bois: 4.20 écus dans les villes de bois / 4,5 dans les autres
Carcasses de cochons: 15.50 écus
Carcasses de vaches: 31 écus
Fruits: 10.2 écus
Laine:12 écus
Lait:9.25 écus
Légumes: 10.2 écus
Maïs: 3.60 écus
Peaux: 16 écus
Poissons: 18,5 écus

Prix des produits finis

bâton : 9.80
barque : 122.50 écus
bas : 49 écus
bottes : 89 écus
bouclier : 73 écus
braie : 73 écus
bustiers : 137écus
capes : 185 écus
casques : 163 écus
chapeau : 57 écus
chausse : 28.50 écus
chemise : 121 écus
ceinture : 41 écus
coiffes : 81 écus
cols : 73 écus
coque : 38.50 écus
corde : 53 écus
couteau : 16.50 écus
épée : 217 écus
épée non aiguisée : 192 écus
farine : 15.35 écus
fer brut : 54 écus
foulard : 49 écus
gilet : 137 écus
grande échelle : 84 écus
hache : 172.85 écus
hache non aiguisée : 147.85 écus
houppelande : 269.00 écus
juppe : 137 écus
lame hache : 113 écus
lame non forgée : 83.50 écus
manche : 9.85 écus
mantel : 269 écus
pain : 6.55 écus
petite échelle : 29.50 écus
poulaines: 73 écus
rame : 29.50 écus
robes: 249 écus
seau : 46 écus
seau non cerclés : 29.50 écus
tabard/tablier : 121 écus
toque : 57 écus
viande : 18 écus

Voici la dernière annonce du conseil ducal concernant cette grille et faite par vous même :

Citation:

o V.4.b.ii Dépassement de la grille des prix maximaux: Voici la liste des prix maximaux à respecter obligatoirement dans le Lyonnais-Dauphiné. Chacun est en droit de faire ce qu'il désire en dessous de cette grille mais ne peut aucunement vendre à un prix supérieur sous peine d'être accusé d'escroquerie. Les prix suivants sont basés sur un salaire de 25 écus pour les artisans.

Prix des matières premières

Blé: 12.85 écus
Bois: 4.20 écus dans les villes forestières / 4,5 dans les autres
Carcasses de cochons: 15.50 écus
Carcasses de vaches: 31 écus
Fruits: 10.2 écus
Laine:12 écus
Lait:9.25 écus
Légumes: 10.2 écus
Maïs: 3.60 écus
Peaux: 16 écus
Poissons: 18,5 écus

Prix des produits finis

bâton : 9.80
barque : 122.50 écus
bas : 49 écus
bottes : 89 écus
bouclier : 73 écus
braie : 73 écus
bustiers : 137écus
capes : 185 écus
casques : 163 écus
chapeau : 57 écus
chausse : 28.50 écus
chemise : 121 écus
ceinture : 41 écus
coiffes : 81 écus
cols : 73 écus
coque : 38.50 écus
corde : 53 écus
couteau : 16.50 écus
épée : 217 écus
épée non aiguisée : 192 écus
farine : 15.35 écus
fer brut : 54 écus
foulard : 49 écus
gilet : 137 écus
grande échelle : 84 écus
hache : 172.85 écus
hache non aiguisée : 147.85 écus
houppelande : 269.00 écus
jeux de cartes : 50 écus
juppe : 137 écus
lame hache : 113 écus
lame non forgée : 83.50 écus
manche : 9.85 écus
mantel : 269 écus
pain : 6.55 écus
petite échelle : 29.50 écus
poulaines: 76 écus
rame : 29.50 écus
robes: 249 écus
seau : 46 écus
seau non cerclés : 29.50 écus
tabard/tablier : 121 écus
toque : 57 écus
viande : 18 écus

C'est quoi ce nouveau jeu du conseil ducal? Le but est que nous entourions les 7 différences?

Qu'en qu'il en soit, je veux le nom du responsable du sabotage du coutumier ... des gens le consultent, et c'est irrespectueux pour eux des plaisanteries comme celles-ci.

De plus, la mairie de Lyon porte plainte ... ce genre d'action est une tentative de déstabilisation économique !

Cordialement,
Phelim,
Maire de Lyon.

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Guidel

[HRP] Ben oui, n'ayant pas la possibilité de lire la lettre de Phélim depuis la Bretagne ou encore d'y répondre, ceci ne sera qu'une intervention hrp...

J'ai également remarqué un changement radical entre prix obligatoire et prix conseillé pour les artisans, en pensant que le conseil ducal savait ce qu'il faisait... Mais si on a laissé indiqué "prix conseillés" IG (ce à quoi je n'ai pas accès), il y a une grosse incohérence. Pas encore pris le temps de relever les 6 autres différences qui ne m'ont pas sauté aux yeux...

[/HRP]

Le page entra dans la salle et placarda une nouvelle affiche.

Citation:

Prière de ne pas laisser les animaux uriner aux abords de la salle des doléances.

Merci.

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Argael

Le Gouverneur reçut une missive du bâtonnier après l'avoir lu, il prit a son tour son velin et entreprit de lui répondre.

Citation:

Mon cher Phelim,

Le coutumier en effet n'a point été mit à jour, et votre remarque est tout a fait pertinente, il faut bien sur prendre en compte la dernière annonce du conseil.

Vous voulez un responsable, cher Phelim alors se sera moi en temps que Gouverneur du duché, ne compter point sur moi pour mettre en porte à faux un de mes conseillers.

Par ailleurs, je vous serais grès de cesser ce ton menaçant avec moi, car il me semble que nous avons toujours été bon ami et il me serait regrettable que cela change.

Il est toujours dommage de recevoir tel missive agressive, surtout quand la remarque est bonne, seul le Très Haut est parfait.

Vous avez mon assurance que votre remarque sera bien entendu et la personne en charge de cela réglera ceci au plus vite.

Bien à vous

Argael de Saint Giraud et de Montgenèvre
Gouverneur du Lyonnais Dauphiné

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Demons

Un cavalier arriva à bride abattue au château de Lyon. Portant les armes de Salerans l'homme tendit une missive aux gardes en disant : Pour le conseil et son gouverneur. Puis ne demandant pas son reste il s'éclipsa, sa mission était terminée, il lui fallait maintenant retourner chez lui.

Citation:

Monsieur le Gouverneur veuillez accepter mes respects,
Ces par ces temps agités que je renouvelle mon allégeance et aide au conseil ducal. En effet je suis peiné de voir ce conseil ce déchirer pour des enjeux purement politique voulant "récupérer des voix" devant une mesure à l'allure impopulaire. Il semble plus facile aujourd'hui de ne rien faire et de regarder sombrer le duché plutôt que de travailler à redresser ce qui doit être.
J'apporte tout mon soutien au conseil ducal pour cette nouvelle réforme qui permettra de donner un nouveau souffle aux finances ducales et municipales. Si chaque dauphinois se sent concerné, alors en respectant ces nouvelles mesures il agira aussi pour lui car le duché et les villes se porteront mieux, et il pourra plus facilement être aidé. Et si chacun si met alors il n'y verra que très peu de changement, ses revenus resteront à la même hauteur que ses précédents. Nous ne pouvions continuer à regarder les écus du duché et des villes tomber dans un trou sans fond, il fallait agir, prendre des mesures et vous l'avez réalisé.
J'espère que vous ne serez pas oublié quand tout ceci n'existera plus que dans l'histoire, dans la mémoire des anciens, effaçant les mauvais jours pour laisser la place au soleil.
Demons, baron de Salerans fidèle dauphinois

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Phelim

En lisant la réponse qui lui fut faite par le gouverneur, Phelim fut rongé de remords ..... il y était peut-être allé un peu fortement ... mais aussi il avait pas eu de réponse à sa première missive ..

Il parcourut des yeux à nouveau le courrier ... pas d'explications non plus ...
Finalement, il décida de répondre, histoire de ... et parce qu'il aime bien avoir le mot de la fin !

Citation:

Argael,

Je ne recherche pas réellement de responsable ... mais plutôt des explications qui me semblent légitimes....

Voici qu'une grille des prix dont on a jamais entendu parlé apparait soudain sur le coutumier .. réaugmentant les prix max ...
Déjà qu'on a du mal à s'y faire avec une seule, puis j'ai failli la prendre au sérieux moi cette nouvelle grille cachée !

Avec l'invasion de mon marché par une centaine .. si ce n'est 1000 poissons pourris, oui, oui, tout ça

ainsi que parallèlement le manque de blé, j'étais passiblement énervé ... puis alors du coup j'ai explosé ce qui arrive même à des gens comme moi ... faut pas croire, je ne suis pas si parfait que ça.

Bref, l'essentiel pour moi reste que l'erreur soit corrigée afin qu'il n'y ait plus de doute possible ..

Amicalement,
Phel.

PS : Un gros pas beau, tout mosse, tout vilain et tout curieux va tenter de lire la lettre que je t'ai écrite, prière de pas la lui montrer.

[rooo guidel ^^]
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Invictus

Alors qu'Invictus sortait de la salle de doléance, il s'était penché par curiosité sur le coutumier des lois en vigueur. Et là, il resta bouche bée devant la confusion de l'affichage. Immédiatement, il retourna voir son gouverneur préféré. Au passage, il adressa un petit clin d'oeil au garde pisse-vinaigre de faction.

Re-salutations, messire gouverneur.

Vous énervez pas, j'ai pas de commission à faire cette fois-ci...huhu...
Par contre, j'ai envie de piquer un bon fou rire en lisant vos lois.
Tout d'abord, je constate la présence d'un double-affichage simultané, tout comme le maire de Lyon.
Et ensuite, un page affolé est venu enlever les nouveaux prix imposés, qui de fait deviennent d'anciennes dispositions. Si bien qu'on voit plus que les anciennes dispositions, qui de fait deviennent les nouvelles. Vous m'suivez ?

Citation:

Ma foi, j'ai envie de dire..mouahahaha !!!
Quand on vous disait que vous nous meniez au chaos...
Du coup, on va peut-être bien changer notre mot d'ordre pour la manif' de demain. Non plus demander une révision complète des lois, mais plutôt la démission de l'embrouillé conseil ducal...

Et j'exige l'arrêt immédiat de toutes les poursuites actuelles concernant les opérations sur les marchés. Notamment l'arrêt de la répression à Vienne, ville honteuse, où le maire-flic abuse de ses pouvoirs pour faire taire l'opposition politique !!!

Qu'on se le dise !
Mouahahaha !!! Hum, pardon, c'est nerveux...
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Ka_de_brugeliete

Un pigeon venu de Briançon vint se poser sur le rebord de la fenêtre de la salle des doléances afin d'y déposer une missive...

Citation:

Sir les conseillers ducaux,
Je vous écris cette missive en tant que simple citoyen, sortant de 2 mandats à la mairie de Briançon.

J'ai toujours soutenu votre réforme, comprenant son utilité et les besoins du duché. Néanmoins, depuis son application, je mets en garde sur la façon dont elle a été et est appliqué!

Maintenant il en est trop!

Effectivement le duché était dans le besoin, effectivement une réforme se devait d'être faite! Effectivement celle-ci a été faite...

Mais qu'avez-vous donc oublié dans la réforme selon moi?

* De prendre également en compte les besoins des mairies ! Les grilles de prix maximaux ont été appliqué sur un coup de têtes BIEN AVANT que les grilles de rachats et reventes du duché ne soit même en discussion...Abbhérant! Car pour que cette dernière soit efficace elle se doit d'être en accord avec la première

* La liberté de concurrences: Les prix maximaux ne permettent aux paysans et artisans de ne vendre qu'à prix maximum ! Sous peines d'embaucher illégalement ou de travailler à moindre salaire! Pourquoi appeler cela des prix maximum puisqu'ils ressemblent plus à des prix OBLIGATOIRES...

* De PREVENIR ET EXPLIQUER la réforme à la population! Aucune missive n'a été rédigée prévenant de cette réforme avant son application...Une période de 10 jours de transition a effectivement été mise en place où on a donc tenté de sauver l'opinion publique... Mais je reste convaincu que sans période de transition et en ayant prévenue les gens au moins UNE Semaine à l'avance ! Dois-je vous rappeler qu'il existe possibilité d'envoyer des pigeons à tous? de L'annoter sur le panneau des évènements? Dans les halles? dans les panneaux de mairies...
Par cela, vous auriez au moins donné l'impression aux citoyens de les impliquer dans cette réforme!

De plus durant mes mandats de maire, j'ai eu de nombreux contacts avec votre "équipe" ducale...mais justement ! Une "EQUIPE" ne se doit-elle pas de s'accorder sur ses opinions et de travailler en commun? J'ai en effet souvent constaté que le manège préféré du duché est de se renvoyer les fautes de l'un à l'autre... Je vous rappelle Messires les conseillers que tous les citoyens du duché dépendent de vos actions et de vos décisions! Avoir le sens des responsabilités est une qualité qui est, pour moi, indispensable lorsqu'on occupe un poste au duché!

Je pense actuellement cette réforme tombera malheureusement à l'eau à cause de tout cela...

Je vous prie de m'excuser si j'ai pu vous paraître dur dans cette missive! Et je ne cautionne pas pour autant les manifestations qui ont été organisées, mais pour avoir personnellement vécu cette réforme en tant que Maire et maintenant citoyen, je peux comprendre que ces actions aient lieux de par le ras-le-bol des citoyens qui se sentent ignorés. Car si cette réforme permet de remonter la situation du duché, elle ne permet certainement pas d'améliorer la condition des mairies même si les bénéfices pour les citoyens ne changent pas.

D'ailleurs à quoi serviront les mairies si elles doivent se contenter de n'être qu'un relais entre les marchés de villes et le duché? (puisque prix OBLIGATOIRES et non Maximum...)

Je conclurai donc cette missive par vous rappeler que je ne soutiens pas les manifestations qui se déroulent actuellement ni les approuvent, mais que je pense que cela est un résultat normal suite à la façon dont la réforme a été menée.

Mes respects,
Ka, un citoyen inquiet...

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http://www.heraldique-europeenne.org/Accueil.htm

---fromFRThundermae

Un jeune garçon arriva là ou le gouverneur lisait le courrier et recevait pour audience. Il tenait une lettre rédigée par Thundermae qui essayait de tenir son dernier mouton en vie. Le garçon donna la lettre et repris la route de Dié.

Citation:

Monsieur le Gouverneur,
Serait-il possible d'avoir des animaux pour nos élevages, ou alors faut-il envisager de changer de Duché pour pouvoir vivre ?
Cela fait deux jours que je tente d'acheter des moutons, que se soit le matin ou le soir, il n'y en a pas.
Certes il faut du blé ou du maïs pour les faire naitre ... et bien si nous n'avons pas ces denrées allons les chercher là ou il y en a par le biais du commerce.
Je suis actuellement avec un mouton. Je vais donc payer 22 écus la tonte pour un mouton ??
Merci de trouver une solution qui permettra à chacun de vivre au mieux.
Pour l'heure j'ai bien du mal à joindre les deux bouts, d'autant que m'occupant de la sécurité de Dié je ne peux faire fonctionner mon artisanat.
Peut être que se sont toujours les mêmes qui vont devoir se sacrifier ? Pour le plaisir des autres ?
Respectueusement,
Qu'Aristote vous guide dans vos choix.
Thundermae Montbazon Navailles.

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Invictus

Invictus était très occupé ces derniers temps. Et n'avait plus même le temps de se rendre en salle des doléances... C'est pourquoi il adressa une missive.

Citation:

Messires les conseillers,

Voici quelques jours, une grande consultation ducale a été opérée.
Sauf erreur de ma part, tous les Dauphinois ont reçu un appel à répondre à la question suivante :

"Pensez-vous que l'action du duché en matière de sécurité/justice est la bonne ?"

A ce jour, il n'a été donné aucune information sur le résultat de ce vote.
Peut-être pourriez-vous l'afficher publiquement ?
Merci de donner réponse à cette requête.

Cordialement,

Invictus.

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Julienurs

Julienurs recue la lettre de Thundermae, la lu, puis pris sa plume et répondit :

Citation:

Monsieur,

Malheureusement je suis vraiment désolée pour cette situation... Vous avez bien vu le problème si nous sommes en rupture d'animaux c'est bien parce ue nous sommes en pénurie de blé et de mais. C'est la première fois qu'une telle situation se présente en durant aussi longtemps... D'habitude en cas de rupture (ce n'est pas arrivé très souvent), nous importions du blé et la situation se résorbait toute seule...

Je suis d'accord avec vous, le commerce semble être la seule solution... Seulement, nous ne sommes pas le seul duché concerné par cette pénurie qui semble être généralisée sur le royaume.

Je suis désolée que vous deviez vous sacrifier mais malheureusement nous ne pouvons faire grand chose cependant. Charges aux mairies de relancer leurs cultures en proposant divers réforme. J'ai d'ailleurs suggéré une idée il y a 15 jojurs soufflée par le maire de Montélimar et qui n'a pour le moment été adpoptée par personne et je le regrette vivement. Notre CAC n'étant pas omniscient, j'ai fait passé un message au chambellan pour mobiliser les ambassadeurs et trouver des duchés exportateurs, je n'ai pas de retour positifs à ce jour, ceci confirmant le fait ue la pénurie semble généralisée.

Encore une fois désolée pour cette situation qui, moi aussi, me pèse chaque jour un peu plus.

Sincèrement,

Julienurs d'Apprieu
Bailli du Lyonnais Dauphiné.

[/b]
_________________
Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Salah_ad_din

Salah ad'Din eu la lettre de Ka de Brugeliete, l'ayant fréquenté en tant que maire il décida de répondre à sa missive.

Citation:

Bonjour Ka,

Je vais répondre point par point à vos remarques.

Votre première remarque intervenant sur les besoins des maires et donc de la grille de rachat et vente du duché avec les maires. Pour rappel la grille de rachat vente des maires a été soumis en discussion avec les maires, de plus aucune changement dans les prix n'a été fait durant 10 jours laissant un rachat haut pour les maires. Ensuite j'ai laissé libre cours au maire à vendre à des prix conseillé au duché. Pour finalement il y a deux jours affiché une grille de rachat vente du duché aux mairies après avoir consultés les maires. Certes la chose auraient put être fait dans l'autre sens. Mais ça a été fait ainsi.

Alors le conseil a prit le choix d'imposer les prix pour forcer à une baisse, afin de ne pas défavoriser les plus pauvres qui auraient subit les aléas d'un marché peu stable après une réforme. Certes les marchés ne sont pas stable totalement, mais avec une liberté sur les prix avec la notion conseillé aurait provoqué un plus grands désarroi. Le conseil a dit que dès que les marchés auront l'air propice la grille repasseras en prix conseillé.

certes le conseil reconnais l'erreur d'avoir pêcher sur la communication avant la mise en place de la réforme. Mais c'est bien par les erreurs que l'on reconnait que l'on avance au lieu de reculer et s'enfermer.

Ka vous dépeignez ensuite un conseil désunis, il y a des désaccord dans un conseil c'est bien vrai, tout les conseillers n'ont pas les même opinions politique, encore heureux cela permet de faire avancé les débats. Par contre il y a une chose que les conseillers ducaux ont en commun et que personne ne peut remettre en cause c'est l'intérêt du Duché, des Lyonnais et des Dauphinois. Et jusqu'à maintenant rien n'a été fait à l'encontre des Lyonnais et des Dauphinois, ni même des maires.

Les réformes tombera à l'eau si personne ne veut y croire, c'est comme tout il faut s'y investir s'y donner pour avoir des résultats. Ce n'est pas la première réforme que le duché subit, et ça met du temps pour que tout soit en place. Bien pour cela qu'une tel réforme était toujours repoussé alors que bien utile, remplacé à un moment par une taxe aux Mairies qui à fortiori auraient imposé les habitants.

L'expression dans la courtoisie ne sont pas à excusez tu t'es exprimer et nous t'avons écouté. Pour les maires justement le Commissaire aux Commerces, à mis en place différents système permettant aux maires de palier à certain manque pécuniers dont les Caravanes Ducales se mettant en place.

Enfin, je ne pense pas que les maires ne soient qu'un relai, en effet le duché est lui un relai entre les maires redistribuant les produits que l'on ne trouve pas dans une ville. Et en plus de ce rôle relai le duché veille à un commerce extérieur commun, programme actuel de la Caravane Ducal.

La réforme actuel fait des mécontents, mais si le duché aurait rien fait il y aurait eu aussi des mécontents, même plus si on en était arriver à lever des impôts. Il faut bien prendre conscience qu'il y aura toujours des mécontents.

Cordialement,

Salah ad'Din de Monestier-Allemont

Premier Conseiller du Lyonnais Dauphiné
Commissaire aux Commerces du Lyonnais Dauphiné.

_________________

Invictus

Une nouvelle missive, en provenance de Valence, arriva en salle de doléances.

Citation:

Messires les conseillers ducaux,

Après lecture de l'avis du conseil ducal, dont est extrait la citation suivante :

"Le Conseil Ducal du Lyonnais Dauphiné rappelle à ces habitants que son Coutumier est fait pour être respecté et appliqué. Ceci est valable pour tous, même les escrocs et les renégats qui proclament un soit disant droit de libre expression, droit illusoire il va de soi..."

Nous prenons acte de la proclamation par le duché :
- de la fin du droit de parole libre ;
- de la fin du droit de se réunir librement ;
- de la négation du droit en vigueur dans notre corpus de lois ;
- de la répression à outrance comme moyen de gouvernance.

Par cet avis, le conseil ducal officialise la politique de répression de toute parole déviante. Et donc, reconnaît agir à l'encontre du peuple et de ses intérêts.
Le peuple en tirera toutes les conséquences...

Qu'on se le dise !

Invictus.

p.s. : Veuillez ne pas tenir compte de la missive précédente. Il s'agissait de rumeurs de sondages, en fait infondées.

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Zoyas

Lettre à l'attention de la Bailli...

Citation:

Ma Dame la bailli, Julienurs,

Je vous envoie ce jour missive car chaque matin, et chaque soir, je tente de commander des moutons pour que mon champs ne reste plus désespérement vide.

Je sais que des questionnements à ce sujet vous avez déjà eu, et votre réponse fut la pénurie de maïs et de blé pour faire naitre les animaux.

Julienurs a écrit:

Vous avez bien vu le problème si nous sommes en rupture d'animaux c'est bien parce ue nous sommes en pénurie de blé et de mais.

Ce matin, excédée par ce manque à gagner, par la pénurie de laine qui déjà se faisait sentir bien avant, et maintenant la pénurie de vêtement à venir, je visite le marché, et qu'y trouve-je ?

sacs de maïs
50 3.60 3.70 (Vienne)
29 3.50 5.95 (Lyon)
133 3.50 3.75 (Briançon)
250 3.45 3.60 (Embrun)
183 3.30 3.60 (Montélimar)
112 3.55 3.70 (Valence)
143 3.60 3.60 (Die)

Et les prix sont bien souvent les nouveaux...

Sacs de blé :
24 12.80 15.50 (Vienne)
92 12.85 20.00 (Dié)
85 12.80 14.30 (Embrun)
20 12.85 25.95 (Lyon)
28 13.00 13.40 (Montélimar)
35 13.20 16.00 (Valence)
46 12.85 14.00 (Vienne)

Pouvons nous encore dire, au vu de ces quantités, que nous sommes en ruypture de maïs et de blé (ne sachant combien il en faut pour faire des naissances, mais je peux me renseigner aussi).

Je précise que je suis apolitique, et ne fais donc de la publicité pour aucun parti, que j'ai presté allégence au Gouverneur et donc à son conseil de par ma fonction, et que je ne suis donc pas contestataire.

Je demande juste des animaux, pour pouvoir, comme les autres artisans, gagner ma croûte...

Merci de votre réponse,
Dame Zoyas de Bathernay

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http://parta-jeux.forumactif.net/forum.htm

Julienurs

Bonjour dame Zoyas...

Je suis je vous avoue très étonnée par les marchés que vous me montré... Au niveau du duché nous sommes en pénurie et les maires ne nous fournissent plus les rations quotidiennes (car le système est que chaque mairie nous donne quotidiennement de quoi nous approvisionner). Alors je ne sais pas pourqoui ils ne nous fournissent pas les ressources si tel est le cas... Je vais demander au cac de venir ici pour avoir ses lumières.
Je pense toutefois que c'est tout récent qu'il y a ces quantités sur les marchés.

En toute transparence voila ce qu'il faut pour faire les naissances :
1 Vache = 3 blés ou 11,25 Mais
1 Cochon = 1,67 blé ou 6,25 mais
1 Mouton = 2,33 blés ou 8,75 mais

Les besoins quotidiens sont d'environ 35-40 Moutons, idem pour les moutons et 25-30 vaches.
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Ericx

La réponse pour notre bailli
Sans commentaires :

Phelim

Idem pour Lyon, je ne vois pas pourquoi son nom apparait sur la liste.

Il y a sur le marché actuellement quelques sacs de mais mis en vente pour la mairie pour les éleveurs de cochons demain, car il n'y a plus un seul sac sur le marché.

De même, les 10 sacs de blé mis en vente sur le marché à 12.85 et les seuls qu'on puisse trouver, le sont également par la mairie pour un meunier... celui qui sera le plus rapide ...

Donc voilà ... euh vos histoire de céréales, sans moi dedans s'il vous plait ...
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Julienurs

Je pense que pour vienne et lyon il est évident qu'il n'y a pas de surplus (je pense que phelim ton nom est sur la liste de zoyas juste parce que Lyon est dans le Lyonnais Dauphiné et qu'elle a pris toutes les villes de ce magnifique duché

)... Le prix du blé a vienne est même sacrément haut. Pour Lyon j'y suis et effectivement il n'y a pas de quoi faire naitre des tas d'animaux. Voire, le blé sur le marché ne peut servir qu'aux meuniers et boulangers si on en veut pas en plus une rupture de la filière pain.
C'est plutot les marchés d'embrun et de dié qui m'interpellent. Après il faut voir les prix. Et si 85 sacs de blé semblent beaucoup a premier coup d'oeil, cela ne suffit pas a pallier les faiblesses en approvisionnement des autres villes (puisque chaque ville doit fournir environ 30 sacs par jours...).
Donc pour résumé, dame Zoyas oui je pense encore pouvoir dire qu'il y a pénurie..
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Ingresstar1er

L'archeveque au vu des récents évènements , décida de venir en salle de doléances afin d'apporter son soutien spirituel aux soldats actuellement en Bretagne et surtout à leur famillle restée en Lyonnais Dauphiné , dans l'inquiétude d'un retour sain et sauf qui devient de plus en plus difficile.

Cher Gouverneur , les bruits enflent sur une terrible défaite de nos valeureuses troupes il ya peu de temps.
La population s'inquiète des pertes qui auraient pû être occasionées lors de ces combats.
Afin de permettre aux familles et aux proches d'être au plus près d'eux spirituellement , je propose à l'ensemble du Peuple Dauphinois de se recueillir au sein d'une cérémonie dans la Cathédrale de Vienne.

Qu'Aristote dans sa grande bonté épargne tous nos petits mais costauds Dauphinois !

Zoyas

Je vous remercie pour vos réponses qui m'ont éclairé, Dame Julienurs, j'ai en effet pris les quantités données par la Dame du Lac (le lavabo) au jour et à l'heure où je vous ai écrit ma missive.

On m'a dit qu'il fallait que je me tienne éveillée jusqu'à minimum une heure du matin si je voulais assister à la naissance des quelques bêtes qui arrivaient tous les jours.

Soit, malgré mon travail fatiguant et le fait que comme beaucoup je me lève tôt (quoique je n'ai plus de mouton à tondre le matin

), je ferais donc l'effort, cette nuit, de veiller, afin de pouvoir enfin travailler à mon champs, chose que depuis quelques temps je n'ai pu faire...

En espérant être là au moment où vos moutonnes mettent bas...

Salutations, et courage pour la suite.

Dame Zoyas de Bathernay
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http://parta-jeux.forumactif.net/forum.htm

Julienurs

Bonjour Dame Zoyas,

A 1h du matin je dors aussi souvent.. Je fais naitre les animaux en fin de soirée effectivement mais je dirai plutot entre 21h et Minuit. J'en refais naitre quand je me lève le matin vers 7h30-8h si le CAC a fait des rachats de blés et de mais après que je sois allée me coucher (car lui il veille plus tard..)

Pour vous donner d'autres informations, voici quotidiennement l'état des stocks de blé cumulé sur l'ensemble des 6 villes du Lyonnais Dauphiné ((c'est approximatif car pour que cela soit juste il faut que les maires mettent a jour leurs données quotidiennement sur l'AGRR). En gros on commence a lire vers la droite pour le plus récent et la gauche vers le plus ancien. C'est un graphique fait par Salah le CAC

Vous voyez donc que mis a part un petit ursaut il y a quelques jours (d'aillus ces jours ci j'ai pu faire naitre les besoins normaux en animaux mais avec le retard que nous avons pris c'est passé inapercu et il y a quand même eu Pénurie). Mais en gros par rapport a avant les stocks de blé des villes sont divisés par 2... Donc effectivement je fais naitre moitié moins de bêtes ca colle... (malheureusement...)
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Salah_ad_din

Salah qui était dans ses feuilles de calculs... visitant les rapports de la journée sur les stocks puis ceux depuis mai... commença à rédiger un petit tableau qu'il fait passé à Julie pour montrer l'évolution des quantités de blés sur le duché.

il écouta ensuite son intervention... et pris la parole pour compléter les dires.

Bon alors la baisse de production de blé est du en partie au fait que nous avons un bon nombre de soldats au front, et de fait entre 80 et 100 champs exploité mais dont les production ne sont pas misent à disposition. Il y a d'autres facteurs plausible, la réforme sur le salaire et les grilles de prix, jouant sur le fait que les produits trop cher ne sont pas forcément racheter. Le fait également que à ce jour sur 554 champs de blé dans le duché nous en aillons 474 entre les mains de paysans actifs peut laissé pensé que nous avons de quoi... mais la répartissions de ces champs n'est pas homogènes entres les villes et s'accompagne d'un nombre en meunier puis boulanger approprié au nombre de champs de blé. De fait au vu des quantité dont le duché doit disposé de blé et de maïs par jours, environ 200 sacs de chaque. les villes rentres dans la possibilité de vendre au duché dans les quantités demandé, sans pour autant déstabiliser leur marché et la filière pain entre autre.

Le graphique étant à lire de droite à gauche, on voit que les quantités ont baissé sur l'ensemble du duché, et remonte depuis quelques jours... mais le duché ne peut se permettre de prendre tout d'un coup, aujourd'hui une grosse quantité à été acheter car les marché les permettais mais demain on ne pourras disposer de ces quantités. Ensuite les maires essayé de gérer et de relancer les filières boulangères qui était à mal avec la pénurie de blé... en ce moment ils peuvent la relancer et la favorise...

au vu des courbes on peu espérer une amélioration dans les jours à venir c'est tout ce que je peux dire et rajouter. pour le moment.
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Phelim

Citation:

Bonjour cher Argael,

Tu dois me trouver pénible à tout le temps te réclamer ... mais ceci m'a semblé un sujet important que je n'ai pas pu laisser passer ..

Voilà, nous sommes nombreux à avoir parler et à nous être dit que Salah ad'hin était un des meilleurs cac que le duché ait connu .... voir même le meilleur.
En un mandat, il a abattu un travail considérable sur l'économie ducal, notamment avec la baisse des prix, de nombreux contrats qui ont permis aux mairies de ne plus payer les 1 000 écus d'impôts et avec le ravitaillement de l'ost.
Il a toujours été très présent pour aider les maires qui avaient besoin de lui ... des que j'avais un surplus, il suffisait que je lui en parle pour que le lendemain il me trouve un preneur avec des prix avantageux....
A chaque réforme économique il venait nous expliquer comment ça allait fonctionner ...

Aujourd'hui en écoutant le porte parole, j'entends que le procureur qui a pris un retard considérable dans les affaires de justice s'est fait mousser pour un texte qu'il a rédigé ...
Je ne suis pas surpris que des membres d'un même parti se savonne entre eux ... mais je suis peiné que le travail de notre Cac n'ait pas été reconnu ... j'ai comme l'impression qu'un fossé s'est créé ... entre la vérité des élus locaux que sont les maires ainsi que de leur habitant et celle du porte parole ducal ... alors que nous devrions être sur la même longueur d'onde !

C'est pour cela que j'aimerais qu'au moment des remerciements, celui qui travaille le plus ne soit pas oublier aux détriments de magouilles politiques, gouverneur Argael, et j'espère qu'un jour un porte parole saura reconnaitre le travail que salade a accompli ...

Phelim,
maire d'une ville qui abrite le pouvoir d'un conseil à côté de la plaque.

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Samarel

le porte parole, qui passait faire une dernière visite afin de vérifier que tout soit en ordre, reçut la missive du maire de lyon. il prit une plume et répondit au courrier du maire. comme à chaque fois, il devait réexpliquer et réexpliquer encore, mais c'était son travail. aussi n'en tenait il pas rigueur au jeune et fougueux maire de la capitale.

Citation:

Messire phelim.

Je vous remercie de complimenter notre conseiller au commerce, le seigneur de monestier allemont. comme il a été clamé dans tout le duché, grace à une activité soutenue dans le domaine économique, "de nombreux contrats ont été signé permettant de maintenir une trésorerie acceptable. ainsi, nos finances s'en retrouvent provisoirement assainies meme si le travail se poursuit au sein de nos instances. il reste encore de gros efforts à faire afin d'équilibrer notre budget. "

je m'étonne par ailleurs de vos allégations, comme d'habitudes gratuites, concernant le travail de notre procureur. son travail n'a souffert aucun retard, bien au contraire, alors que la réforme submergeait la maréchaussée de travail. ce qui a été dit c'est que la mise à jour de notre casier judiciaire, du ressort, entre autre, du greffier et non du procureur, était un énorme travail et que dame rebaille avait bien avancé.

espérant avoir éclairé sous un jour nouveau la pietre image que vous semblez conserver d'un conseil ducal. je reste à votre disposition pour vous parler du travail de chacun. d'ailleurs un bilan va bientot parvenir ou chacun parlera bien mieux que moi, de ses actions et du travail qui a fait que notre duché reste une puissance politique majeure.

samarel

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papa de richard

---fromFRfredido

Citation:

o IV.1.b.iii

Citation:

Toute révolte menée contre une mairie sans l'aval du conseil du duché, sera considérée comme un acte de Trahison au Duché et pourra être poursuivie comme tel

Citation:

J'en avais entendu parlé ... pas encore vu de mes propres yeux.

C'est totalement scandaleux de voir cela ! Quelle est la sentence ? Pendaison immédiate ?
A quand l'esclavagisme jugé comme acte de trahison ?

Vous sentez vous donc si important pour faire passer vos besoin au dessus de la justice divine ? car je le vois comme tel ...

Je commence a croire comme l'a si bien dit vous savez qui que le jour ou nous n'avons plus qu'a manger et fermer nos gu*** .. clapets est bel et bien arrivé.

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Bannière en court de réfection

---fromFRfredido

Ne pouvant se déplacer, missive fût envoyée en salle de Doléance.

Citation:

- III.5.b Cumul de charges
Il est interdit de cumuler un poste de conseiller ducal et un poste de maire, sous peine de poursuites pour trouble à l'ordre public.

Le sieur Phelim, actuel bourgmestre de Lyon et nouveau commissaire au commerce du Lyonnais Dauphiné se trouve à ce jour en infraction avec ce texte de loi.

Il est demandé à ce qu'il prenne dans les plus brefs délai la même décision que le sieur Tandark, à savoir de rendre les clés soit de la mairie de Lyon en prenant les dispositions qui s'imposent soit les clés du Castel.

Avec tout le respect qui vous est dû.

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Bannière en court de réfection

Elorane

Elorane avait à peine eu le temps de réagir qu'elle était à présent Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné et que deux missives de la même personne arrivèrent sur son bureau. Elle prit sa plume pour répondre au maire de Montelimar

Citation:

messire Fredido

Je suis très étonnée par le ton de votre première missive, surtout que cette loi ne date pas d'aujourd hui. Ensuite imaginez qu'une personne
mal intentionnée organise une révolte , qu'elle pille la mairie et parte...nous ne parlons pas ici d'un petit escroc qui a vendu un sac de maïs trop cher: vouloir prendre une mairie est tout de même un acte grave, messire.

Ensuite pour votre seconde missive, messire Phelim avait demandé une autorisation pour finir son mandat de maire de Lyon, il avait du en effet refaire un mandat, pour ne pas
laisser la mairie à une personne n'étant pas Dauphinoise, le conseil précèdent avait donné son accord, Messire Phelim pouvait finir ses quelques jours en étant conseiller sans porte feuille.

Et avant que vous ne fassiez aussi la remarque pour messire Walan, sachez que c'est moi même qui lui demandé de prendre la mairie de Valence, nous devions savoir de quoi il en retrounait...pour pouvoir agir rapidement.

Veuillez agréer messire Fredido mes meilleures salutations

Elorane Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné

Elorane confia sa missive a un page en lui demandant de porter cela au plus vite au maire de Montelimar
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---fromFRAudivimus

La salle de doléance.

Comme chaque jour ouverte à tous, les conseillers ducaux y passaient une partie de la journée afin de répondre au bon peuple. Habitude ancestrale dont le peuple pouvait abuser.
Effectivement, on n'entendait plus tel paysan se plaignant de son voisin qui aurait traversé son champs sans autorisation ou tel paysan voulant vendre sa piquette aux tables ducales...
Audivimus, lui, était dans les rangs, il attendait son tour. Quand un huissier vint le chercher, il se montra fébrile. En effet, il se rendait compte de l'honneur qu'il avait à s'exprimer ainsi devant des personnages si importants.

"Gouverneur, Votre Grandeur,
Conseillers, Vos Excellences,
Je suis Audivmus, humble bourgeois de Briançon.
Je viens içi vous parler de dons.
Il y a quelques temps, Sa Seigneurie Salah Ad Din m'a entretenue de la guerre. Prennt conscience de la difficulté des guerriers delphinaux, j'ai souhaité lui faire un don de 100 écus.
Quelques temps plus tard, Valence était pillée. La aussi, pensant avant tout au bien commun, j'ai mis de côté l'équivalent de 650-700 écus en biens et monnaie que je souhaitais donner, bien entendu à la bonne ville de Valence.
Tous les protagonistes ont été mis au courant, tous savaient mon désir. Cependant, je n'ai eu aucun courrier me proposant des modalités d'échange. J'en conclu que cette tâche est ardue.
Aussi, pourquoi ne serait-ce pas le duché qui centraliserait ces dons? Il doit vous être beaucoup plus facile à vous d'organiser ces échanges. Une caisse pourrait être créée à ce propos afin de diposer rapidement de sommes qui pourrait être utiles pour le bien de tous?

Je vous remercie de votre patience et de votre mansuétude.
Je suis votre dévoué serviteur."

En disant ces mots, Audivimus s'inclina et attendit une réponse qui, il le savait serait prompte.
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Elorane

La Gouverneur avait bien des choses à faire et à régler, mais il fallait aussi répondre au peuple. Ils avaient le droit de savoir ce qui se passait au conseil, elle avait toujours voulu le plus de transparence possible, et se rappelait vaguement avoir aperçu cet homme lors de son voyage à Briancon. Il souhaitait aider son prochain et là, en l'occurrence la ville de Valence. Elle avait vaguement entendu parler du don du jeune homme, avant que Walan ne cède la place à Phelim

Bien le bonjour Messire Audivimus

J'ai quelque peu entendu parler de vous et votre collecte. Messire Walan qui était CaC a ce moment vous avait dit il me semble que nous organiserions cela avec le maire de votre ville et la foire ducal, pour plus de sureté pour vous.

Messire Phelim a ensuite pris ses fonctions, je ne pense pas qu'il soit au courant de votre geste de générosité. Je vais lui laisser un petit mot sur son bureau, car en fait ce n'est pas compliqué à organiser tout habitant peut faire un don pour le duché ou une mairie, certaines personnes l'on déjà fait.

Vous vous aimeriez, si j ai bien compris qu'une caisse soit créée... mais les personnes qui donnent le font en général pour une mairie bien spécifique ou pour une action spéciale.

Quoi qu'il en soit, Phelim va prendre rapidement contact avec vous et votre mairesse pour pouvoir offrir à Valence votre don.

J'en profite pour vous remercier de votre acte de générosité, la ville de Valence en a bien besoin, merci pour eux.

Espérant avoir répondu a son attente Elorane le salua de la tête avant de partir à la recherche de son CaC
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Invictus

Invictus s’approcha de la porte de la salle de doléances. Il marqua un arrêt avant d’entrer. Se rappelant le texte voté récemment par une partie des conseillers sur la bonne conduite, il éructa bruyamment. Il préférait ainsi prendre ses précautions, des fois que ça lui échappe dans la salle.
Une fois entré, il s’adressa au garde de faction.

Salut mon biquet ! T’es toujours de garde toi ?
Ma foi, en même temps, j’te comprends, vaut mieux êt’ en planque ici que d’se prendre un mauvais coup en Bretagne…
Hola, tout doux, pas mordre…

Puis il fit quelques pas pour se trouver face à la gouverneur.

Salutations majesté ! Hum…euh, j’voulais dire, gouvernante…

Enfin, vu la façon dont vous m’nez les choses au conseil, j’me demande si j’dois pas m’agenouiller et vous baiser les pieds ?!
J’me rappelle aussi d’la prestation d’serment : z’aviez mis un point d’honneur à c’que j’cite vot’ nom… Par contre, que j’aie pas parlé du Dauphin, ça vous a pas gêné…
Hum, enfin bref, v’nons en au fait.

Invictus marqua un petit silence. Puis, les mains sur hanches, et à la stupéfaction des personnes présentes, il dit d’un ton détaché :

« Va te faire voir. »

Il attendit ensuite une réaction qui n’allait pas tarder…
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Elorane

Elorane etait sur le point d'aller prévenir Phelim quand son petit poussin jaune entra, visiblement toujours aussi agréable, comme à son habitude. Elle allait ignorer ses remarques sans intérêt quand il l'envoya tout simplement, voir ailleurs si elle y etait, elle le regarda, même pas étonnée, plus rien ne l'étonnait venant de lui, ah si peut etre juste une chose, il ne trainait pas derrière lui sa biquette. En avait elle, comme tout le monde, eu assez de ses bêtises et âneries? encore une fois il cherchait à la défier tout comme il s amusait à le faire depuis qu il était au conseil.

Soldats sortez moi cet homme d ici, et ne le laissez plus rentrer, et si vous manquez d 'exercice je vous laisse vous défouler sur lui.

Puis la Gouverneur regarda Invictus

Quand à vous...

Elle allait rajouter une chose mais se tut, elle avait vraiment mieux à faire que perdre du temps avec lui. Elle tourna les talons et sortit, non sans avoir à nouveau salué messire Audivimus
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---fromFRcocoleri

Cocoléri était de garde dans la salle des doléances en compagnie d'un autre soldat, quand tout à coup elle entendit la Gouverneur dire :

Citation:

Soldats sortez moi cet homme d'ici, et ne le laissez plus rentrer, et si vous manquez d 'exercice je vous laisse vous défouler sur lui.

Les 2 soldats s'approchèrent donc du Sieur Invictus et l'encadrèrent. Mais apparemment, Invictus n'entendait pas partir si facilement.

Coco aggripa donc Invictus par un bras et le tira sans douceur vers la sortie. Il franchit la porte un peu plus vite qu'il ne l'aurait souhaité (les soldats l'avaient en effet un peu poussé....).

Coco le suivit à l'extérieur de la salle des doléances , referma la porte derrière eux et s'y adossa afin de l'empêcher d'y pénétrer à nouveau.
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Dameisabeau

C’était la première fois qu’Isa pénétrait en ces lieux, d’ordinaire elle essayait de régler ses problèmes elle même mais là, elle ne pouvait rien.
Cela concernait Valence, la meurtrie, Valence si chère à son cœur, Valence qui se mourait aujourd’hui.
L’exode avait commencé, les chaumières fermaient leur volets les unes après les autres et les chariotes se dirigeaient de plus en plus vers la sortie de la ville.
Il fallait réagir et vite, consciente du problème qui faisait fuir les honnêtes gens les uns après les autres, elle s’était donc décidée à venir demander de l’aide au nom de sa ville.
Elle attendit sagement son tour et quand enfin ce fut à elle, elle confia d’une traite au gouverneur ce qui la tracassait.

Ma dame, Valence se meurt, les honnêtes gens fuient le village et bientôt, à ce rythme là, il n’y aura plus que des vils escrocs dans cette bonne ville.
Vous devez faire quelque chose.
Notre marché est une aberration, il n’y a que des spéculateurs et des filous qui ne respectent aucun prix.
La maréchaussée a peu de moyen pour palier à cela tant la tâche est grande.
Nous n’arriverons jamais à redonner à Valence sa grandeur passée sans exercer de répression.
Il faut que tous ces escrocs soient jugés, je sais que cela représente des frais supplémentaires pour le duché que de devoir intenter des frais de justice mais il y a urgence pour la survie de la ville.
Je ne suis pas d’ordinaire pour des méthodes si radicales mais là cela devient impératif.
Il faut frapper un grand coup afin que tous comprennent que les lois doivent être respectées.
Aidez nous, je vous en prie.

Après cette longue tirade, elle reprit son souffle et resta suspendue, fébrile, aux lèvres de la gouverneur dans l' attente de sa réponse.
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Invictus

Comme il s'y attendait, la réaction fut rude. La gouverneur donna l'ordre de l'évacuer de la salle. Et les gardes ne se firent pas prier. Sans attendre, ils se jetèrent sur le doléant. Invictus avait choisi de rester calme. Il ne voulait pas faire de grabuge.

Pourtant, il n'avait pas fini sa requête. Voyant que les gardes bloquaient désormais la porte, il choisit d'user d'un stratagème à deux deniers...

Hola, r'gardez par là-bas ! C'est-y pas une horde d'envahisseurs bretons ?!

A ces mots, les gardes furent quelques peu troublés. Ils détournèrent leur attention un instant. Invictus en profita pour se glisser à nouveau dans la salle. Il y croisa d'ailleurs dame Isa, et lui fit un signe de salut.
Puis, se tournant vers la gouverneur, il reprit son discours.

Hem...gouvernante, sont un peu rudes vos trouffions.
Enfin, j'comprends vot' réaction, et ça mérite explications.
Vous avez compris que j'm'adressai à vous avec ces mots orduriers. J'vous rassure : que nenni ! J'suis quand même pas si mal élevé...et pis, j'tiens à ma tête...

Non, ces paroles n'étaient qu'une citation. C'est c'qu'un type m'a balancé à la figure, entre autres... Comme tout sujet normal, j'ai déposé plainte. Pourtant, c'te plainte a jamais abouti !
Moi, j'vous aurai dit ça, j'aurai eu la tête coupée...en toute normalité. Alors j'demande pas qu'l'insulteur soit estourbi, mais qu'au moins, y passe en procès.

Comme un ancien maire de Vienne, objet d'plaintes pour abus d'pouvoir et diffamation. Et toujours rien au tribunal. Alors qu'cet homme souhaitait lui-même y passer...enfin, au tribunal.

Donc, j'me pose des questions : en Dauphiné, la justice examine les faits ou la trogne des clients ?!
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Elorane

Dameisabeau

Invictus

Espoire

Phelim

Arkadien

Arkadien, paysan diois connu dans les tavernes sous le surnom de Ganym était tout ébaudis d'entendre parler Dame Espoire

espoire a écrit:

Vanack

Matom

Espoire

Dameisabeau

Elorane

Matom

Vous saviez pas que mon surnom était Matom, "le jamais content"

---fromFRAudivimus

Citation:

Shinji

Shinji passant par la salle des doléance vit un courier interressant qui l'interpella. Le juge s'empressa de répondre au demandant :

Citation:

---fromFRLady_Antlia

Citation:

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A coeur vaillant, rien ne résiste !

Elorane

Elorane regarda le page arriver en courant, un message a la main, le Gouverneur soupira encore une plainte, mais quand elle lu le contenu, son coeur fit un bond dans sa poitrine, Argael blessé grièvement, elle ne connaissait pas toute l'hisoitre, mais elle ne pourrait jamais assez remercié ses hommes et femmes d'arme qui avait tout fait pour le retrouver .
Elle attrape de suite sa plume pour répondre a son capitaine

Citation:

Cher Capitaine, chers soldats,

je ne sais pas comment vous remercier d'avoir retrouver le Seigneur de Saint Giraud, secrétaire d'Etat du Lyonnais-Dauphiné, reposez vous, vous l'avez tous amplement mérité, surtout vous mon capitaine, si vous saviez combien je m en suis voulu de vous envoyer enceinte dans les montagnes de Briancon a la recherche d'Argael...
Pourrais je encore vous demander une chose? Laissez un soldat ou deux pour s'occuper du Seigneur de Saint Giraud. Et de me tenir au courant de l'etat de santé du secrétaire d'Etat

Encore un tout grand merci a vous tous.

Elorane
Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné

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Ericx

Ericx avait du se rendre en salle de doléance, les gardes le laissèrent entrer.
Il demanda audience au Conseil Ducal, et plus particulièrement au Prévot des Maréchaux.

Monsieurs, mesdames, je prends la peine de me déplacer ici car les cultivateurs de blé de ma ville se sont trouvés insultés, et qu'aucune excuses n'a voulu être annoncées publiquement par votre maréchaussée.
Je vous laisse lire la lettre que le lieutenant que vous avez mis en poste à Valence, a écrit à tous les bléiculteurs, je dis bien tous les bléiculteurs, ceci est proprement scandaleux.

Mylène a écrit:

Bonsoir

Voici 9 jours exactement que j'ai fais parvenir à vous tous bléiculteurs un courrier vous demandant d'avoir l'obligeance de vous referez à la grille des prix de la nouvelle réforme et vous restez sourds.
Vous voulez vous vraiment que Valence coule, qu'elle soit rayée définitivement de la carte du duché?
Si c'est cela continuez, escroquez, mais sachez que je serai là, sans doute vous retrouverais-je devant la barre du tribunal, moi en tant que témoin vous en tant qu' accusé.
Ma lutte sera contre vous, et j'arriverai à vous chasser, vous qui n'avez aucun scrupules et laissez une ville saigner. Ville ou vous êtes nés ou sont vos racines.
Mais j'arrête là car sans doute ne savez vous pas lire.
Bien à vous.
*Mylene* Lieutenant de la prévôté

Je tiens à préciser, afin qu'il n'y ait pas d'amalganes de fait, comme c'est souvent le cas, que je ne viens pas ici pour critiquer une lieutenante ou son travail, mais uniquement la violence des propos de cette lettre et le fait qu'elle soit adressée à tous les paysans qui cultivent le blé.
Voyant les tensions que tout cela créé, j'ai moi même racheté tout le blé vendu à prix illégal, et seules 5 personnes pratiquaient ces prix là. Je n'aurai rien dit si cette lettre avait été envoyée à ces 5 escrocs ou ignorants des lois.
Mais cette lettre insulte l'ensemble de mes bléiculteurs, et exagère la situation de Valence.
Ce n'est pas la première fois que j'entends ce genre de rumeur sur la ville, peut être que cela vous fait rire, moi pas.

J'ai demandé à Mylène de s'excuser envers la centaine de paysans honnêtes qui se sont sentis blessés, elle a refusé, et vous même messire le prévot, de passage en Ville, vous avez soutenu cela.

C'est proprement scandaleux, nous connaissons les escrocs, vous les connaissez, alors agissez contre eux et cessez donc d'insulter le reste des honnêtes villageois.

Je vous demande explicitement de bien vouloir comprendre la revendication et de faire des excuses publiques.
Le duché et ses représentants peuvent faire des erreurs, il faut savoir les accepter et les corriger.

Cela est dans votre intérêt, il l'est également dans l'intérêt de Mylène si elle veut devenir lieutenante de Valence, de présenter au peuple des excuses sincères concernant ce courrier et seulement ce courrier, je ne demande pas autre chose.

Le maire de Valence attendit une réponse.

Walan

Walan, en tant que Porte Parole, s'avança vers le maire de Valence pour lui répondre après que le Conseil eut brièvement discuter.

Messire bourgmestre, nous sommes tous quelque peu étonnés de vous voir réclamer de la sorte.
Il y a peu, nombreux étaient les valentinois qui se plaignaient du manque d'autorité et de carrure des représentants de la maréchaussée précédents. Il y a peu, certains valentinois sont venus ici même demander à plus de fermeté et d'autorité pour que le marché de votre ville respecte les "nouveaux" prix, allant même pour certain jusqu'à donner un ultimatum et exiger que la situation soit rétablie en dix jours.

Et maintenant, vous venez vous plaindre d'avoir reçu ce que vous demandiez ? Le Conseil est assez perplexe ...

Sachant de plus que certains valentinois exercent une véritable pression sur le Lieutenant Mylène pour la pousser à partir.
Sachant de plus qu'elle n'a très longtemps pas eut les accès au conseil municipal de Valence, nécessaires à l'exercice de sa fonction.
Sachant de plus que le marché de Valence n'est toujours pas en respect avec cette "nouvelle" grille des prix, alors qu'elle a été annoncée il y a maintenant plusieurs mois.
Sachant que le non respect de cette grille au niveau du blé crée un manque à gagner pour les meuniers et boulangers s'ils veulent respecter cette grille, ainsi que pour la mairie de Valence, dont on vous a déjà entendu vous plaindre qu'elle ne gagnait pas suffisamment d'argent.

Sachant donc tout cela, le Conseil convient que si le ton employé par le Lieutenant Mylène dans le courrier cité était peut être quelque peu dur, il n'en garde pas moins toute sa confiance en elle pour exercer sa fonction et invite les valentinois à aider leur Lieutenant dans sa tâche -tâche dont ils ont eux-même demandé l'exécution- plutôt que de lui mettre des bâtons dans les roues.

Le Porte Parole s'interrompit un instant.

Vous avez votre réponse, messire bourgmestre, à moins que l'un de mes confrères ne souhaitent ajouter quelque chose ou rectifier mes mots.
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Altea

Altea avait écouté le sire Walan, se demandant s’il s’agissait la de la même affaire dont on parlait à Valence. Les différence y était flagrante, le conseil ne parlait pas de la même histoire. Mieux valait faire en sorte de leur faire savoir pour qu’il ne se fourvoie pas dans une mauvaise direction :

Citation:

Messire bourgmestre, nous sommes tous quelque peu étonnés de vous voir réclamer de la sorte.
Il y a peu, nombreux étaient les valentinois qui se plaignaient du manque d'autorité et de carrure des représentants de la maréchaussée précédents. Il y a peu, certains valentinois sont venus ici même demander à plus de fermeté et d'autorité pour que le marché de votre ville respecte les "nouveaux" prix, allant même pour certain jusqu'à donner un ultimatum et exiger que la situation soit rétablie en dix jours.

Vos oreilles vous font défaut sans nul doute.
Les valentinois ne sont jamais venu demander ce genre de chose.
Mais belle et bien, le pourquoi de la radiation du seul représentant de la maréchaussée de Valence.
Et du même coup la non représentation de la maréchaussée dans la ville.
Ce qui avait en effet indigné la ville en son entier, hormis ceux la même qui aime à aller contre la loi bien évidement.
Les valentinois son alors venu vous voir afin de trouver solution, sur quoi nous à ton répondu de nous débrouiller par nous même, mais sans placer de lieutenant ni de sergent non habilité par la maréchaussée. En gros, de se débrouiller sans pouvoir rien y faire.
Puis la maréchaussée nous envoie un miraculeux lieutenant.
Sur ce les Valentinois applaudissent, plus de problème, la maréchaussée est arrivé.

Jamais nous n’avons déploré un manque d’autorité, de carrure, ni même de fermeté de la part de l’ancien lieutenant qui était compétent malgré tout ce que vous pourrez bien dire pour tacher son honneur.

Nous nous somme insurger que vous le renvoyez alors qu’il faisait son travail convenablement. Et que bien évidement nul personne ne pouvait le remplacer car non habilité.

Citation:

Et maintenant, vous venez vous plaindre d'avoir reçu ce que vous demandiez ? Le Conseil est assez perplexe ...

Nous ne le demandions pas, du moins pas ce que vous nous dite.
Que la maréchaussée fasse son travail, sans nul doute.
Il s’agit en effet, non pas d’avoir été ferme, mais belle et bien d’avoir été injurieux.
Pas injurieux envers des bandits de grand chemin, mais belle et bien des bléiculteurs de la ville de Valence dans leur totalité.
Pas un ou deux, pas ceux qui allait envers la loi, tous.
Mais peut être si je venais à vous injurier diriez vous que j’ais fait preuves d’autorité. Mais voyez vous, j’en doute fort.
Le conseil est perplexe, et nous le somme tout autant.
Comment le conseil peut il approuver qu’un lieutenant de la maréchaussée Dauphinoise insulte toute une corporation ? Et à travers elle, une ville en sont entier ?
C’est belle et bien moi qui suis perplexe devant les mots que vous utilisez la devant les personnes qui se trouvent devant vous.

Mais après tout, si l’insulte est la seul façon que vous estimer juste pour arriver à faire preuve de fermeté, je vous souhaite bon courage.
Aristote soit louer, et que cela n’arrive pas, mais à insulter tout un village, vous risquer qu’a un moment ou a un autre celui-ci se révolte contre vous.
A insulter les gens, vous risquer de faire perdurer l’état de notre marcher durant encore fort longtemps.
A mécontenter le peuple, on ne reçoit que des mécontentement.
Nous ne demandons que des excuses envers la corporation des bléiculteurs, pas le départ de la lieutenant.
Et je me demande bien qui ferait pression sur elle pour qu’elle parte. Voila la le meilleur moyen de la faire resté. Celui qui use de tel sottise est tout aussi mal avisé que la dame l’a été dans son courrier.

Pour ce qui est du conseil municipal, cela ne dépend que du maire.
S’il ne veut pas qu’un membre ne faisant pas parti du conseil municipal n’y rentre, il n’y rentre pas.
A vrai dire la maréchaussée n’est point dépendante de la mairie. On nous l’a bien fait comprendre depuis quelques temps. A vrai dire messire Invictus n’à eu les clef du conseil qu’au bout de trois mois de fonction. Pourquoi en serait il diffèrent pour un autre ?

Le marcher n’est pas conforme !
Et bien qu’on arrête d’insulté les innocents, peut être feront-ils alors montre de générosité et qu’ils écouterons ceux qui les on insulté quelques temps plus tôt. Mais la mairie reçoit des dons de sa populations ce qui comble le manque à gagner par la mairie. Et oui les insulté ne vont pas contre leur ville, mais contre ceux qui les insultes.

Votre réponse en effet ressemblait fort à un grand questionnement, j’y ais donc répondu.
J’espère que vos questionnement seront comblé à présent.
Vous vous trompiez tant dans vos dire qu’il fallait bien vous le faire savoir.

Mais si vous avez des question, n’hésité pas, vous trouverez des valentinois pour vous répondre.

Altea restait pourtant fort étonné qu’un conseil ducal soit en totale accord avec la manière d’insulté une ville. Sans doute le voulait ils ! Mais elle n’osait point y croire…
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Ericx

Messire Walan, je vous remercie d'intervenir, mais je vous prierai de bien vouloir relire la lettre que je vous ai tendue, et de bien vouloir réécouter les propos que j'ai tenu.
Car rien dans votre réponse n'y correspond.
Concernant les accès au conseil municipal, je ne les donne qu'aux Valentinois qui font parti du Conseil, de plus je n'ai eu aucune demande de la lieutenante, je n'ai aucune intention qu'elle parte, je souhaite simplement qu'elle fasse son travail.
Depuis deux jours, le marché a été assaini, et une seule personne à Valence, s'amuse à remettre du blé à prix illégal, qu'attends la police pour l'acheter et emmener cet individu devant la justice.
Bref, les bléiculteurs honnêtes, soit 149 personnes attendent toujours ces excuses.

Raithuge

Raithuge arrivé dans la journée au chateau, pour aller directement en salle de doléance, le temps n'était pas à la fête...le regarde sombre, le pas décidé, il se dirigea dans le chateau vers la dite salle, tout en rélféchissant à la façon la moins virulente d'exprimer son propos.

Il demanda audience au gouverneur, au bailli et au CAC, car ces personnes étaient concernées dans sa demande.

Il s'agenouilla devant le duc, et présenta son salut au CAC et au Bailli.
Puis, il prit la parole:

Madame le gouverneur, messieurs les conseillers,

Si j'ai fait la route entre le chateau et Dié, c'est qu'il y a une bonne raison à cela. En effet, la municipalité de Dié commence à en avoir assez, mais alors vraiment assez, d'être totalement incomprise dans ses requêtes envers le conseil ducal, alors que celui-ci ne se prive pas de donner des ordres au sujet de ma municpalité, sur un ton légèrement déplacé, je m'explique:

Cela fait maintenant plus d'un mois que je suis maire, et c'est avec une énorme surprise que ma seule demande d'arrété muncipal soit refusé. Je ne comprend pas pourquoi ce refus. Si je ne m'abuse, plusieurs villes en ont demandé, et concernant l'application de la grille, il me semble que le bourgmestre Volverine en a eu un similaire au mien, et il a été accordé pour lui, pour Dié, ce n'est pas important, donc on refuse...premiere constat décevant...

Deuxièmement, cela fait maintenant 4 jours que mr le Bailli refuse d'acheter les fruits...notre seule et unique ressource...sans explication valable. Très bien, Dié ne vendra plus de fruits au duché durant ce mandat, j'irai les vendres en Savoie, j'ai de bons contacts la bas, et tant pis pour le duché qui me prive de mon seul revenu naturel... Il en va de même pour les autres produits tel que la viande, ou le blé...Je n'ai pas de revenu, on me refuse un arrété municipal, alors qu'on l'autorise pour d'autre, il ne faut pas me prendre pour un imbécile. Le duché essaiera de faire des bénéfices, mais sans Dié dorénavant.

Enfin, je vais préciser au bailli une dernière chose, les mines de Dié doivent être remplis impérativement, et bien j'essaie moi monsieur, j'encourage, et je ne vous le dis pas sur un ton du genre "mon rêve serait que la mine de dié soit pleine..."..
Et enfin, je ne suis pas le seul maire à le dire, mais contrôler nos inventaires est une anerie énorme...on vous l'a déja fait remarquer mais vous continuer de nous le demander, je vais continuer donc de mettre des faux chiffres, car vous ne pouvez contrôler un inventaire qui change toute les 5 minutes...de quoi avez-vous peur pour demander un tel contrôle??

J'espère m'être fait comprendre, dorénavant, ne comptez plus sur Dié pour subvenir vos caprices, et votre total incompétence qui mène à perte les villes frutières, et le duché....Sur ce monsieur le bailli, monsieur le CAC, madame la Comtesse, je vous envoie mes sincères salutations.

Raithuge se recula pour attendre une quelconque réponse du bailli....
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Shinji

Citation:

Cela fait maintenant plus d'un mois que je suis maire, et c'est avec une énorme surprise que ma seule demande d'arrété muncipal soit refusé. Je ne comprend pas pourquoi ce refus. Si je ne m'abuse, plusieurs villes en ont demandé, et concernant l'application de la grille, il me semble que le bourgmestre Volverine en a eu un similaire au mien, et il a été accordé pour lui, pour Dié, ce n'est pas important, donc on refuse...premiere constat décevant...

Psssch! Faut pas dire çà Raith, il parait que le duché complote contre Valence!

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Seigneur de Bocsozel
Etudiant
Doctor es Etat et Armé
Avocat du dragon et du Lyonnais-Dauphiné
Militant GOLD
Ex-maire de Lyon
Ex-procureur du Lyonnais-Dauphiné
Juge du Lyonnais Dauphiné
Ex-conseiller municipal aux éleveurs et aux paysans de Lyon

Ingresstar1er

Monseigneur Ingresstar1er, Bailli du Lyonnais Dauphiné, vit le maire de Dié en salle de doléances.
Il était clairement visé sur certains points, il prit donc plaisir à répondre et à lutter contre la désinformation qui est un mal bien vivace ces derniers temps.

Messire Raithuge, tout d’abord permettez moi de vous féliciter pour votre réélection ce jour en vostre ville.

Premièrement, concernant les mines, j’interviens en légature fréquemment sur la priorisation des mines pour la simple et bonne raison que j’office également depuis près d’un mois également comme Commissaire aux Mines puisque personne ne daigne occuper ce poste, je préférerais passer l’intégralité de mon temps à consacrer sur l’état des finances mais étant à la disposition du Duché , je dois me plier aux choix du gouverneur.

La vente des minerais représente le principal revenu pour nostre Duché, vous comprendrez aisément que je dois suivre tout particulièrement leurs fréquentations et éventuellement les options qui s’offrent au Duché.
Malheureusement, l’été est propice aux retraites, elles sont non pleines ce qui réduit d’ailleurs fortement nos revenus durant cette période.
Comme elles ne sont pas remplies, j’ai étudié quelles productions devaient être privilégiées (fer, pierre ou or) en fonction de nos contrats d’exportation.
Après expertise, il fallait optimiser la production de pierre or il se trouve qu’à Dié qui comporte 3 mines, une est exclusivement fréquentable par vos habitants.
J’avais donc demandé à votre prédécesseur d’indiquer aux administrés de la pourvoir en priorité puisqu’elle se trouve un peu cachée pour les non initiés, malheureusement ces consignes n’ont jamais été retransmises.
C’était donc ma responsabilité de poursuivre ces recommandations pour l’intérêt économique du Duché.
Cette mine de 17 places n’a jamais été remplie en deux mois, on peut donc facilement comprendre qu’il est évident que vous avez fortement insisté pour que les habitants aillent aux mines mais que les priorisations entre vos trois mines n’ont vraisemblablement pas été précisées à la population.

Deuxième point concernant votre arrêté, cette décision est prise par le Conseil Ducal et non par moi, au vu de vos explications, nous n’avons jamais connu les velléités qui vous ont poussé à vouloir cet arrêté (d’où l’importance des états du marché pour comprendre la situation de chaque ville), sa rédaction étant pour moi mal faite et ne répondant pas forcément à ce que tu veux combattre.
Puisque ce sont ces miches à un prix clairement scandaleux que vous voulez combattre (votre première version mettait à égalité celui qui vendait à 6.75 que 12 écus), je vous propose de proposer une nouvelle version d’arrêté qui vous permettra par exemple de mettre en procès les miches de pain à 10 ou 12 écus par exemple.

Pour les rachats de fruits, permettez

J’essaie au mieux d’expliquer en amont la politique économique du Duché aux maires pour qu’ils adaptent leurs rachats.
J’ai indiqué en légature le 30 juillet

Citation:

«
La principale dépense est au vu de la période bien évidemment d'ordre militaire, les frais générés pour permettre le ravitaillement de nos valeureux soldats durant les 3 mois de guerre en Bretagne.

De plus, nous devons dès à présent nous mettre en capacité de racheter de suite toutes les nombreuses denrées stockées dans les propriétés des soldats, ce travail indispensable et prioritaire débloquera une somme d'argent conséquente pour faciliter le retour de nos troupes.

Voilà pour la partie présentation, vous savez tous que le Duché vous rachète quotidiennement des denrées diverses ce qui vous permet d'engendrer à chaque mairie des bénéfices intéressants.

Mais et blé pour faire naitre les bêtes
Viande pour les 20 repas ducaux quotidiens et pour les soldats.
Bois, fruits et poissons pour servir de plateforme d'échange entre les villes Dauphinoises.
D'autres denrées sont parfois achetées soit pour l'export soit pour constituer le ravitaillement des soldats (notamment les derniers importants rachats de pain)

A l'heure actuelle, la situation est la suivante : le Duché a une trésorerie inférieure à la vôtre une fois les salaires des mineurs provisionnés , pas d'inquiétude nous ne sommes pas en faillite , nous sommes juste en attente de nombreux mandats, et le remboursement des frais de guerre.

Ceci nous oblige à ne racheter que les denrées indispensables au fonctionnement du Duché en attendant que ces sommes réapprovisionnent la trésorerie du Duché.

C'est la raison pour laquelle le Duché ne vous rachète que le mais, blé et viandes.
Ceci a pour objet de permettre les échanges entre villes, donc nous ne rachèterons de ces produits que lorsque des villes du Dauphiné en auront besoin, à ce moment comme toujours nous servirons d'intermédiaire pour faciliter la prospérité économique de vos villes.

Au vu des éléments provenant de l’intendance, nos soldats ont en majorité des légumes dans des proportions assez gigantesques (on frôlera aisément le millier de légumes), vous comprendrez aisément que tant que ces denrées ne seront pas rachetées en intégralité, nous ne pourrons racheter fruits ou légumes. »

Le 15 août, de retour de retraite, j’ai de nouveau informé les maires sur l’évolution de la situation

Citation:

«
Le bois ne sera pas racheté tant que les villes Dauphinoises n'auront pas grandement pioché dans ce stock (soit une bonne semaine).

Pour les fruits, c'est simple les soldats qui rentrent de Bretagne ont près de 1000 légumes dans leur propriété donc aucun rachat de fruit du Duché jusqu'à la fin de ce mandat.

Par contre, le besoin en viande est très conséquent (quasiment 1 500 viandes à fournir) donc les rachats en viandes sont illimités jusqu'à la fin du mandat en quantité, vous devez concentrer l'effort en ce sens.

Les rachats de pains reprendront lorsque le retour des soldats et le rachat de leurs denrées sera effectuée, vous pouvez commencer à faire des réserves, les rachats arriveront d'ici la fin de ce mandat.

Pour blé et mais, on continue comme ça, la naissance de bétail repartira à la hausse d'ici septembre, le niveau des rachats sera réévalué par le prochain Conseil. »

Au vu de ces explications, votre intervention sur les rachats de fruits m’étonne donc puisque vous êtes au courant depuis longtemps et que vous n’avez posé de question en légature pour avoir des précisions.

Le Duché retarde uniquement ces rachats qui ne sont pas prioritaires pour le Conseil Ducal (c’est le Conseil Ducal qui le dit et non monsieur le Bailli), vous avez les capacités de les stocker quelques temps au vu de vos capacités de trésoreries actuelles.
Vous savez très bien que vous n’avez pas que les fruits comme seuls revenus, nous savons très bien que votre marge bénéficiaire vient des rachats de blé, la vente de fer ou de bois.

Pour conclure, car je l’avoue j’ai été fort long mais vos propos méritaient une réponse digne de ce nom et non une quelconque réponse.
Concernant le rôle de la légature, il y a une énorme marge de manœuvre dans son rôle pour l’intérêt du Duché.
Votre dernier inventaire remontait du 23 juillet , un état régulier ( au moins toutes les semaines , j'ai demandé deux fois par semaine pour l’avoir au moins une fois) nous aurait permis de déceler depuis longtemps que vous possédez un stock conséquent de viandes aujourd’hui que nous recherchons activement, pour les marchés cela nous permet de voir surproduction et manque ainsi que le niveau des prix, pour les statistiques en tant que Bailli cela m’est indispensable pour savoir le nombre de bêtes dans chaque ville et connaître nos futures marges de manœuvres.

Concernant mon incompétence et mon acharnement contre les villes fruitières, je laisse ça sur le compte d’une colère déplacée et je vous invite à prendre un jour les rênes d’une ville forestière car si on veut parler d’équité entre les villes c’est de ce coté que se trouvent les plus grandes difficultés malgré les qualités avérées de leurs bourgmestres.

En espérant avoir répondu à vos questions, je me retire dans mes bureaux de CAM et de Bailli.

Phelim

Phelim se tenait à la droite du gouverneur. La peau blanche de son visage mise en valeur par les couleurs noires de ses vêtements, il portait le dueil de son exe amante, Xariane de Valmont.
La jeune femme après leur rupture s'était enfoncée dans une depression ... et même le couvent où elle avait ensuite pris retraite n'avait suffit à ce qu'elle retrouve la paix.

Finalement, c'est une lettre de sa fille qui lui avait appris la funeste nouvelle ... et c'est du chagrin pour une amie qu'il éprouvait aujourd'hui, car le feu s'était éteind le jour où ....

Il sortit de ses pensées et tacha d'écouter les doléances de raith qui avait demandé audience à lui, au bailli et à la gouverneur ... un très bon choix de limité son auditoire étant donné la désagréable virulence acquise récement par certains.

Quand Raith eut fini et qu'il promena son regard sur eux, il lui dédia l'ombre d'un sourire mais ne dit rien afin de ne pas interrompre le bailli. Puis il s'exprima, brièvement, car il n'avait aucune raison à broder quand tout pouvait être expliqué simplement.

Je ne pense pas qu'un simple morceau de parchemin contenant l'état du marché soit préférable à un exposé clair de la situation ... chose que je fais habituellement pour chaque arrêté afin que chaque conseiller puisse voter en sachant ce qu'un vote négatif n'apportera pas à la ville ... mais que je n'ai pas pu faire pour cet arrêté puisque j'ai été quelque peu court-circuité ...

Il lança à ce propos un regard sombre à Elorane mais poursuivit.

Néanmois, l'arrêté de Dié n'est pas le premier refusé par ce conseil, les diois n'ont donc nullement de quoi se sentir défavorisés à ce propos. On ne peut cependant revenir sur le vote du conseil, mais il reste d'autres solutions dont je t'avais déja parlé et dont je te propose d'en rediscuter après l'audience.

Pour les fruits, j'en suis également responsable, puisqu'il m'appartenait de les racheter ou non et que j'ai choisi de mettre ma décision en suspend. Certes, ce n'est pas un achat prioritaire, mais étant donné que le duché à d'autres solutions pour les rachats qu'il juge prioritaire, et puisque ce n'est qu'équité que chaque ville voit le produit de ses ressources naturelles rachetés, je peux d'ores et déja annoncé la reprise des rachats de fruit.

Je mettrai un mot à ce sujet dans mon bureau.

Donc pour ce point ci également, il n'y a plus aucune raison pour les diois à se sentir défavorisés.
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Raithuge

Raithuge écouta avec attention la réponse du bailli. Elle semblait à première vue correcte, mais Raithuge ne put s'émpêcher un haussement sourcil sur quelques paroles du bailli. Puis vint le tour du CAC, qui venait également donné son point de vue, puisque Raithuge avait demandé des explications.

Après une courte réflexion sur ces deux interventions, Raithuge reprit:

Monseigneur le Bailli, merci de vos félicitations, mais ce n'est pas cela que je suis venu chercher en ces lieux. S'il y a quelqu'un à remercier à ce sujet, ce sont les habitants de Dié qui par leur générosité, m'accorde pour la 5ème fois cette année leur confiance.

Concernant d'abord la double fonction que vous exercez actuellement, je vous serais gré d'épargner le gouverneur sur ce sujet, puisque comme chacun le sait, le Bailli est assujétie à remplacer le CAM lorsque celui-ci est absent, donc lorsque vous avez acceptez ce rôle, vous deviez savoir que cela arriverait....n'incriminez pas le gouverneur de tout les maux! Mais je comprend votre situation avec une moitié de conseil en retraite ou mourant, cela n'aide pas à faire un travail correcte...Nous sommes une fois de plus en présence de personne qui se présente en place éligible, juste dans le but de porter le nom de conseiller ducal, et non par volonté d'aider le duché....Raithuge soupira et eu un haussement d'épaule suite à cette remarque.

En effet, la priorisation des mines est extrémement importante. Etant votre prédécesseur à ce poste, je sais à quel point il est important que cela se fasse, je vous rappellerai d'ailleurs qu'à l'époque, vous étiez venu me questionner sur la qualité de mon travail, j'espère que vous vous en souvenez, car je n'ai pas oublié. Cette mine, j'ai toujours fait mon possible lors des couriers, des messages en mairie, et je ne désespère pas, je pense que le mois de Septembre sera propice, nouveau conseil, nouveau résultat.

Concernant mon arrêté, je sais bien que la décision est prise par le conseil, mais je ne connais toujours pas les motifs de refus. Sachez que si un maie fait une demande, c'est qu'il a de bonnes raisons. Si vous ne lui faîtes pas confiance, demandez des précisions sur le pourquoi de l'arrêté.
Votre proposition d'n nouvel arrété ne m'intéresse que si vous m'autorisez à condamner le pain au dessus de 6,70, sinon cela ne sert a rien, et je vais vous dire pourquoi:

Cela fait maintenant 3 semaines que le prix maximum de la farine est 15,35écus, avec du blé à 12,85écus voir moins, et des miches de pains à 6,70écus, c'est déja plus de 25écus de salire pour un artisan, cela est il assez claire pour ma demande? Est ce que le conseil ducal peut réfléchir rapidement à cette proposition avec ces nouvelles informations?

Pour le rachat des fruits, cela n'est devenu qu'effectif le 15 aout....et je me plains que depuis le 15 aout à ce sujet. Je connais certe la situation, mais je ne comprend pas pourquoi les villes fruitières doivent en payer les conséquences...et non pas les forestières ou poissonnières. De plus, ave cun prix de rachat des fruits à 10,10écus, vous avez largement de quoi exporter des fruits à 10,50écus dans des duchés voisins. Mais le contact doit être difficile à faire pour vous. Chose étrange car je reçois des couriers sur des achats de fruits entre autre des duchés voisin, le duché n'en recevrait-il pas?

Quand à mes marges bénéficiaires comme vous insinuez, j'ai repris il y a un mois, une mairie avec aucun stock, un marché qui explosait la grille, et j'ai dû faire face, perdre des plumes, et au momentoù je demande à regagner ses plumes, on me refuse....de plus, je ne vend pas de fer actuellement, retraite oblige comme expliqué précédemment. Cependant, une question me hante, que savez vous de ma trésorerie actuelle?? seriez vous devin, où totalement diffamatoire? ma trésorerie ne doit pas dépasser celle du duché actuellement, et pourtant, nous savons tous qu'elle est basse...

Enfin, je ne vous mettrai plus mon inventaire, même si vous me le demander, c'est une chose inutile, et un peu de bon sens vous élcairerait. Je mettrai le résume marché à la rigueur, et les statistiques. Quand à mon inventaire, c'est niet et inutile.... mon stock de viande comme vous ditesn qui vous dit qu'il existe encore, 2 minutes après vous l'avoir dit? Qui vous dit également, que ce n'est pas un contrat avec un duché voisin?

Je vous remercie de votre réponse, et j'espère que mes réflexions pourront vous faire réfléchir sur ce que je tente de vous expliquer, car il semble que nous ayons des vus différente sur le sujet, trsè différente. Quand à ma rélfexion, au vue de votre réponse, je ne dirais pas que c'était de la colère, je fais mon travail, et je dis ce que je ressens...dommage pour les âmes sensibles, mais dans ce cas, il na fallait pas briguer un poste de conseiller ducal, si on ne voulait pas avoir de réflexion. Ceci dit, je pense que cela n'est qu rendu par rapport à votre remarque sur mon travail de CAM qui s'était avéré totalement inutile de votre part.

Puis Raithuge reprit sa respiration, et se tourna vers le CAC, afin de répondre également à celui-ci:

Monseigneur le CAC,

Je pense que si le gouverneur a court circuité notre circuit classique, c'est peut être qu'elle a ressentie une urgence dans ma requête et qu'elle a trouvé le temps nécessaire pour accélérer le vote. Cependant, il n'y a qu'un exposé clair qui puisse aider à comprendre la situation, surtout face à certains conseillers pour qui la gestion d'une mairie se résume à achat/vendre. Merci de votre honnêteté sur ce point messire Phelim.

Sur le fait d'être refusé, je suis bien conscient que ce n'est pas le premier, mais il s'agit du premier depuis 2 mois...Dans un souci de respect de la grille, le conseil a autorisé quasiment tout les arrêtés des villes qui en demandait sauf Dié...que dois-je penser dans ce cas?
Merci de votre aide messire Phelim, mais la situation que nous évoquions n'empêchera pas les boulangers avare de se faire des marges, et c'est pourquoi je demande enfin un peud 'autorité, temporairement, afin que les boulangers rentrent dans leur crane ce prix conseillé.

Enfin, je te remercie de reprednre l'achat des fruits, mais j'espère que vous avez l'accord de votre supérieur directe, sinon vous risquez ce vous faire taper sur les doigts inutilement, et je ne voudrais pas de cela.

Sur ce, je vous remercie de vos réponses, et suis de nouveau à votre écoute.

Raithuge se recula, sourit rapidement à Phelim, le remerciant du regard, comme ils en avaient l'habitude depuis longtemps. Ce langage qui leurs permettaient de se comprendre rapidement, et toujours avec sincérité. Raithuge attendit donc une réponse des deux conseillers ducaux et pourquoi pas le gouverneur afin de décider quelque chose de sérieux pour les citoyens de Dié
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Ericx

Ericx attendait toujours, la lettre à la main, la venu du prévot ou de quelqu'un qui voudrait bien prendre la peine de simplement lire le bout de papier et juste ce bout de papier, le comprendre et présenter de simples excuses aux paysans encore sous le choc.

Il prit cependant plaisir à entendre toutes ces conversations très intéressantes, se demandant si la fermeture durant l'été de deux mines bien choisies, n'aurait pas été un choix judicieux.
Se demandant également pourquoi, depuis une semaine, le duché privilégiait le rachat des denrées des soldats à celles des cueilleurs et bucherons.
Mais il ne dit rien, et attendit patiemment. Il faut bien dire qu'il n'avait pas beaucoup de chose à faire ces temps-ci.

Princesse_lotus

Lotus arriva vêtue de son tablier de forgeron et marteau à la main. Elle avait quitté sa forge en pleine panique en réalisant qu'elle n'avait plus le moindre morceau de fer en stock...
Elle aurait bien voulu faire tourner sa forge, ses finances étaient au plus bas depuis son retour de Bretagne... Sans parler du stock de maïs qui attendait toujours que le duché fasse un geste... Encore que pour le maïs elle avait une petite idée vu qu'elle avait toujours un mandat ducal

Elle entra donc dans la salle de doléance, un rien ennervée, et attendit quelqu'un.
Elle esperait qu'en cette fin de période électorale, elle n'allait pas attendre trop longtemps...

Walan

Un page était allé prévenir le nouveau conseil qu'une personne demandait à rencontrer le Conseil. Quelque temps plus tard, Walan entrait dans la pièce accompagné des autres conseillers présents. Avisant l'identité de celle que le messager avait décrit comme une forgeronne tout vêtue des attribues de son métier, il eut un petit sourire et prit la parole.

Dame Lotus, bonjour à vous.
En quoi pouvons nous vous être utiles ?
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Princesse_lotus

Lotus qui se calmait les nerfs en se martelant la paume avec son marteau, vit le nouveau Duc prendre la parole. Elle accrocha son outil à sa ceinture et le salua :

Le bonjour gouverneur et félicitation pour votre nouveau poste.

Je passais par ici pour me plaindre du fait qu'on ne trouve pas l'ombre d'un morceau de fer sur le marché diois depuis plusieurs jours...
J'en ai bien entendu fait part au Maire de Die mais il n'a rien pu faire pour arranger cela au vu de la situation actuelle.
Il paraitrait qu'il faille faire les demande au Conseil Ducal en ce moment pour pouvoir exercer son metier sereinement.
Donc me voilà ici pour quémander quelques minerais de fer...

D'autre part, le duché devait me reprendre un stock de maïs suite à mon retour de Bretagne. La transaction devait se faire par l'intermédiaire du Maire, mais toujours pour les même raisons de gestion de crise, cela n'est pas possible...
Etant actuellement mandaté par le Conseil Ducal pour une affaire militaire, je pensais utiliser ce mandat pour vendre mon maïs, mais je me suis dit qu'il serait peut être préférable d'en avoir l'autorisation...

Lotus arrêta de parler pour entendre la réponse du Duc.

Ingresstar1er

A la question de princesse lotus , le Conseiller au Commerce vit au regard de Walan , que comme la question dépendait de son domaine de travail , se serait à lui de répondre aux interrogations de Princesse_lotus.

Chère Princesse-lotus , vos propos concernant concernant le fer m'étonne un peu.
L'approvionnement en fer pour les forgerons est géré par chaque mairie , elle suffit qu'elle mette son fer en vente sur le marché municipal.
Lorsque son stock diminue , elle le commande au Duché qui le fournit très rapidement ( maximum 24h ).
J'espère que cette pénurie temporaire est réglée à ce jour, j'ai d'ailleurs fournie dans les dernières 48h du fer à votre maire qui venait d'en solliciter.

Pour le second sujet , vous avez mon autorisation pour utiliser le mandat ducal à votre disposition.

En restant à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Princesse_lotus

Lotus écouta le CaC avec la plus grande attention et lui répondit :

Pour ce qui est du stock de fer de la mairie je puis vous assurer qu'il était completement vide depuis plusieurs jours sinon je n'aurais entrepris le voyage jusqu'ici pour importuner le Conseil qui était en pleine ébulition suite aux élections...

Si vous dites que le marché diois est réapprivisionné je m'en vais retourner dans la pétillante cité et le constaté...

Pour ce qui est du mandat, je vous le retournerait sous peu avec les denrés qui vont faire plaisir aux bestiaux du duché.

Je vous remercie beaucoup pour la promptitude de vos réponses.

Lotus s'inclina devant le Duc puis devant le CaC pour les saluer

Messires les conseillers je vous souhaite une bonne fin de journée et ne vais pas monopoliser votre temps d'avantage.

Puis elle sortit de la salle des doléances, toute contente de pouvoir faire à nouveau tourner sa forge. Elle réalisa alors qu'elle était avec son tablier de cuir et se dit que ce n'etait vraiment pas une tenue pour venir en ce lieu... La prochaine fois elle prendrait le temps de se changer avant de venir doléer

[oui je sais le verbe doléer n'existe pas

]

Shinji

Shinji passa, une foi n'est pas coutume, dans la salle des doléances. Les lieux étaient remplie d'histoies, de réclamations en tout genre et il allait porter sa pierre à l'édifice.

Ma question s'adresse au juge du Lyonnais-Dauphiné. Je vais de temps en temps, habitude que vous comprendrez, à la cour de justice. J'y ai vu des cencures de réquisitoires de procureur (au moin 4). Ma question est de savoir si c'est une nouvelle politique ducale ou s'il s'agit d'une simple erreure de votre part (çà m'est arrivé une fois par accident il y a 1 an et je peux vous dire qu'on a l'air fin, à la cour de justice)?

Shinji attendit la réponse.
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Seigneur de Bocsozel
Etudiant
Doctor es Etat et Armé
Avocat du dragon et du Lyonnais-Dauphiné
Militant GOLD
Ex-maire de Lyon
Ex-procureur du Lyonnais-Dauphiné
Juge du Lyonnais Dauphiné
Ex-conseiller municipal aux éleveurs et aux paysans de Lyon

Argael

Le nouveau juge du duché arriva, prestement il avait horreur d’attendre et pas conséquent tentait de s’appliquer ce concept afin de ne point faire attendre les autres.

Bonjour Shinji de Bocsozel,

Il semble que vous vouliez me parler je suis la.

Il écouta ce que ce citoyen du duché avait à dire avec attention.

M’a fois c’est en effet exact, il s’agit pour être exact de feu Shidori, feu Domibite, feu Maw et feu Zladvek. Aristote les a rappelé a lui précipitamment, et je me vois mal garder leur dossier sous le bras, il reste des personnes bien vivante à juger. Il y a donc bien censure du Procureur de ma part car le travail est suffisamment conséquent, à ce jour 28 procès, pour que l’on ne perde du temps avec des morts qui ne peuvent par définition plus se défendre, je laisse Christos les juger.

Je veux pouvoir me consacrer dans les meilleures conditions possibles aux dossiers qui nécessitent notre attention.

Mais soyer assuré, qu’en aucun cas le Procureur manquera son réquisitoire, j’y veillerai vous en avez l’assurance sur tout accusé bien vivant.

J’espère avoir répondu à votre question de manière protocolaire, et maintenant si tu veux bien je t’invite en mon bureau que tu connais j’aimerai ton avis sur une missive qui m’est parvenu, tout cela bien sur autour d’un verre de génépi.
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Shinji

Shinji réflechi à la réponde du nouveau juge et il en était parfaitement satisfait. Il se demenda même pourquoi il n'y avait pas pensé avant, durant son mandat de juge. Il dit alors :

Merci pour votre réponse, messire Argael. Pour un avis extérieur, je veux bien vous aider. Le verre de genepi est aussi trés tentant.

Shinji suivit argael.
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Seigneur de Bocsozel
Etudiant
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Ex-procureur du Lyonnais-Dauphiné
Juge du Lyonnais Dauphiné
Ex-conseiller municipal aux éleveurs et aux paysans de Lyon

Le_troll

De passage à Lyon, Le_troll alla à la salle des doléances pour s'enquérir d'un sujet qui l'inquiètait.

Mes respects monsieur le Comte,

voilà même si la situation n'est pas encore dramatique, mais je constate une baisse du prestige depuis quelques temps.
Je voudrais connaître votre politique à ce sujet. Nous avions un prestige élevé qui permettait de payer moins d'institutions et d'avoir un bonus pour notre armée.
Maintenant quelle politique contez-vous entreprendre à ce sujet? De payer pour avoir un prestige élevé ou d'avoir à payer car le prestige n'est pas très élevé.

le_troll resta planté dans la salle dans l'attente d'une réponse.
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Elorane

Elorane rentra a son tour en salle de doléances elle vit un Troll, qui poireauté la il avait l'air d attendre depuis un moment déjà

Bonjour le Troll tu attends une réponse?? ils ont pas l'air très pressé de répondre, tout comme ils sont pas pressé de donner les soldes aux personnes qui défendent la capitale

La Dame de Thielt légèrement agacée elle reprit

Je voudrais une réponse a mon tour peut importe de qui elle viendra mais du Gouverneur ou du CaC, serait parfait...

J'ai demandé ma solde au connétable samedi soir et la à ma grande surprise elle me dit que le cac est absent pour 4 jours, étrange qu il n'est pas été remplacé...y a t il enfin un adjoint qui peut épauler le cac pour que le duché puisse se permettre de se passé de cac pendant 4 jours??

Enfin c est pas la le but de ma visite, je suis plutôt inquiète je me demande si le duché a plus de pain pour pas nourrir les personnes qui on défendu Lyon, pourtant une miche par jour contre la défense de la capital je pense pas que ce soit cher payer, sans que nous devions encore attendre 5 jours pour être soldé surtout que j'avais prévenu que je comptais quitté le duché.
Donc ma question est combien de jour faut il attendre et surtout si le duché a pas 40 miches de pain en réserve...et dans ce cas la je voudrais savoir ou son passé les miches de pain que samarel a ramener de Bretagne.

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Walan

Un page était venu avertir le Conseil que quelqu'un souhaitait voir "le Comte" en salle de doléances. Habitué par cette méprise, le Gouverneur se rendit donc dans la salle pour y rencontrer Le_troll, souhaitant en savoir plus sur la politique de dépense de fêtes.

Bonjour Lieutenant.
Effectivement, notre prestige a quelque peu baissé depuis quelque temps. Cette baisse n'a en soit rien d'alarmant et ce n'est pas la première fois que notre duché en subit des similaires.

Notez bien que le prestige n'est pas entièrement dû à ces dépenses de fêtes. L'avis des habitants est également considéré -et il est de leur intérêt comme du notre qu'il soit bon- et les dépenses de noblesses rehaussent toujours notre prestige.

De plus, même en se fixant des dépenses de fêtes relativement stables, les résultats en termes de prestige peuvent varier énormément.
Difficile dès lors de faire de grandes prévisions, puisque tout ceci dépend pour beaucoup des autres provinces.

Pour répondre cependant à votre question, la politique concernant les dépenses de fêtes sera la même que celle du mandat précédent, à savoir ne pas tomber dans une escalade des dépenses -il a été constaté que beaucoup de provinces s'étaient d'ailleurs fortement essoufflées dans celle-ci- et garder des dépenses relativement limitées.
Car, quand bien même les dépenses d'institutions augmentent-elles lorsque le prestige baisse, s'il faut augmenter les dépenses de 2000 écus pour ressentir un effet sur les gains de fêtes, ce n'est sans doute pas une très bonne opération.

L'idée reste donc d'essayer de garder des dépenses assez constantes pour un gain -pas forcément élevé- relativement constant également, et de compter sur un autre moyen bien plus efficace pour augmenter notre prestige : la noblesse.

En espérant vous avoir éclairé.

Se tournant vers Elorane, qui n'avait pas jugé bon d'attendre avant de prendre la parole, il répondit alors.

Bonjour à vous également, dame.
Pas pressés ? Je suis venu dès que l'on m'a tenu au courant, mais comme vous ne l'avez sans doute pas oublié, le Duché est en état de siège et chacun des membres du Conseil est quelque peu occupé par cet état ...

Le Commissaire au Commerce c'est en effet absenté durant 4 jours, en ayant dument prévenu au préalable et en ayant pris toutes les précautions nécessaires. Pourquoi n'a-t-il pas été remplacé, tout simplement parce que cela n'était ni utile -précautions ayant été prises-, ni tout à fait possible, de part l'absence d'autres conseillers, deux d'entre eux ayant également prévenu, la dernière - notre Commissaire aux Mines-, ayant brusquement disparue -il semblerait, informations prises, qu'elle ait dû faire retraite précipitamment-, ce qui fut quelque peu gênant, vous en conviendrez.

Concernant votre question, vous serez sans doute ravie d'apprendre que la demande de mandat a été faite -en ce qui vous concerne personnellement, puisque je suppose que c'est pour cela que vous réclamez et non pour les autres- le 15 de ce mois. Avant-hier donc, et la journée d'aujourd'hui n'est point encore finie. Je ne doute pas que notre Commissaire au Commerce pourra donc les remplir aussi prestement que les mandats qui attendaient depuis près d'un mois lors de sa prise de fonction, lorsqu'il aura pu s'acquitter de ses autres tâches.

Un peu de patience ne me parait tout de même pas inutile -quand bien même devriez vous partir-, surtout lorsque l'on sait que d'autres personnes tout aussi méritantes dans la défense du Duché et de ses intérêts patientent pour leurs soldes depuis plus d'un mois.
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Elorane

Elorane jouait avait le pommeau de son épée quand le gouverneur se déplaça, elle l écouta surprise de sa reponses mais attendit avant de lui répondre...

Eh bien première nouvelle que nous sommes encore en alerte, pouvez vous nous expliquer pourquoi les compagnies nobiliaires ont donc était relevée...si il n'y a plus de risque pourquoi rester en alerte?

Ensuite Gouverneur, le connétable a demander au cac a son retour normal je dirais... mais pour ma part j avais demandé la solde des personnes de ma lance et la mienne samedi, vous dites que tout avait été réglé la preuve que non vu que j attend encore...et si il a prit du retard avec ses quatre jours de repos cela ne me regarde en aucun cas.

J'espère ne pas devoir reporter mon voyage encore plus longtemps... je serais a Montelimar demain que votre cac me trouve une personne pour pouvoir me solder mon compagnon et moi car voyez vous nous possédons tout les deux un mandat.

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Phelim

Le porte parole, en charge de la salle des doléances, avait envoyé un page avertir le gouverneur de la présence du lieutenant de Vienne.

Il fit ensuite mander un siège pour le visiteur, puis un second quand il vit que la dame de Thielt avait un problème a exprimer elle aussi. Il reçut un mot de la gente dame Nynaeve, lui intimant de faire servir de sa tisane pour que les esprits restent calmes.

Il donna les ordres en conséquent et quand Walan fut là, il prit place à ses côtés. Il l'écouta attentivement alors qu'il répondait à chacun et il crut un instant qu'il allait lui balancer la marmite de tisane bouillante sur sa tête.

Mais finalement, étant donné qu'il était dévenu beaucoup plus calme que dans sa jeunesse, il se pencha vers lui pour lui apporter quelques précisions.

Que sa grasce me pardonne si je lui précise qu'avec l'absence de Volverine et de Sagaben où l'on a été prévenu alors que ça faisait déjà pas mal de temps qu'ils n'étaient plus là, puis avec celle du cac qui part, mais qui ne revient qu'à moitié, l'absence de la cam prévenue le jour même par mes soins serait plutôt un exemple.

Il esquissa un sourire mais continua indubitablement. Walan était le genre d'homme qui aimait être droit ... mais déjà très maladroit dans ce domaine, ses petits excès de colère n'arrangeaient rien, surtout quand il passait certains évenements sous silence.

Sa grasce ne devrait pas non plus parler de ce mois de retard sur un ton de reproche à Elorane. Après tout, le bailli à l'époque s'était engagé à remettre le bilan financier en positif, de sorte que nous aurions pu ainsi déjà mettre en place une enveloppe budgétaire pour l'ost. Et s'il n'avait pas oublié d'entretenir les mines, j'imagine qu'il n'y aurait eu aussi bien même pas de retard.
Peut-être que vos sujets le rééliront pour une troisième fois afin qu'il comble le retard de ses deux mandats précédents.

Il quitta sa place pour apporter des explications à Le_troll qui avait l'air préoccupé par la broderie de Walan. Il parla à voix très basse, car sa grasce n'avait toujours pas appris qu'il valait mieux être consit que lacher des pavé à tire larigot et il ne voulait pas qu'elle se vexa.

Sa grasce souhaite que les dépenses pour le prestige restent les même et pour parer à la diminution, il compte sur l'augmentation des nobles d'épées et de robe. Bien sur, le gouverneur a l'air de n'avoir rien prévu pour que la noblesse augmente et nous sommes donc condamnés à diminuer.

Cela dit, il retourna auprès de son gouverneur. Celui-ci aurait peut-être besoin de ses sages conseils pour rester calme. Après s'être mis Argael à dos, celui qui lui donna la gouvernance, il faudrait qu'il pense à arrêter le massacre auprès de ses conseillers ...
Il se promit de lui proposer de l'emmener avec lui un soir où il irait chercher kalten dans les bordels... il en reviendrait très certainement détendu ...
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Altea

Altea se souvenait encore du discourt qu’avait porté devant le peuple le sieur Walan afin de commencer les dernières élections. Une promesse, une promesse simple, aucun politicien de la liste APD ne serait absent sous son gouvernorat. Du moins pour les deux mois dont ils auraient la charge. Bien qu’il n’en fût point avisé de faire tel promesse qui ne pouvait être tenu, il l’avait pourtant fait.

Mais nul ne lui en ferais sans doute remarque. Pourtant deux politiciens APD se montraient fort absents depuis quelques temps. Promesse afin d’obtenir des voix sans doute. Promesse de polichinelle d’un homme voulant manipuler la populace, et ne voulant qu’accéder au pouvoir.

Il avait donc menti, et cela n’étonnait guère Altea, puisque cela lui arrivait fort souvent depuis qu’elle avait appris à le connaitre. Mais sans doute si elle en faisait la remarque dirait il que cela n’est point sa faute. Pourtant, il s’y était engager, et il était l’actuel représentant du duché. Il n’était point la peine de le faire savoir, tous l’auraient bien remarqué…
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Samarel

le baron de bourdeaux entra l'air visiblement satisfait dans la salle de doléances. pour une fois que quelqu'un de content entrait ici, cela faisait du bien au moral des pauvres soldats qui ne se plaignaient jamais. leur ancien capitaine commença par aller les saluer un par un chaleureusement puis il se posta au millieu de la salle.

Votre grâce mes respects. je suis venu afin de parler à messire phelim. je me dois aujourd'hui d'honorer une promesse que je lui ai faite il y a quelques mois devant le peuple dauphinois. Lors d'une campagne électorale, celui ci avait publiquement accusé l'apd et en particulier monseigneur muad dib de haute trahison au sujet de faits concernant le non entretien de mines. à l'époque, celà avait fait grand bruit et il m'avait promis de venir me dire publiquement qu'il avait raison d'avoir accusé et fait condamné ce saint homme qui ne voulait somme toute que rendre service. sa foi en son jugement infaillible semblait sans borne;

aujourd'hui je suis venu lui apporter le jugement de la cour d'appel, qui vient casser cette grotesque farce.

le vieil écossais, l'air joyeux, déroula un parchemin ou était écrit le jugement.

votre honneur. je vais attendre que le conseiller arrive. j'ai tout mon temps.
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papa de richard

Nynaeve87

Nynaève passait par là quand elle vit entrer Samarel dansant comme un jeune premier. Très étonnée à prime abord de le voir aussi gaillard, elle le suivi pour écouter sa requète...

Silencieuse, elle s'assied non loin du gouverneur afin de ne manquer aucune de ses paroles...

Lorsqu'elle compris le sujet de son propos ses yeux se durcirent...
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Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
Ex gouverneur, Ex bailli, Ex connétable, Ex maire...

Phelim

Un page lui fut envoyé pour le prévenir que le vieux poilu l'attendait à la salle des doléances. Haussant un sourcil, il avait demandé qui était ce pauvre homme surnommé de la sorte et quand on lui répondit que c'était Samarel, il avait éclaté de rire.

Il redevint très vite sérieux, imaginant sans peine ce qu'il pouvait bien lui vouloir et se perdit dans ses pensées jusqu'à ce qu'une voix timide se fit entendre . C'est vrai qu'il était dans une taverne ... "l'avenir des Dragons" .. quel nom farfelue ...

vous semblez peiné... est-ce seulement l'ombre projetée par les torches ?
Je suis las de devoir toujours répéter les mêmes choses pour m'expliquer devant les autres.
A ce qu'on dit la plupart des personnes qui s'occupent de politique ont une mémoire sélective... le manque de vitamines sûrement.

Il ne saisit pas tout de suite que ce n'est pas lui qu'elle visait et lui répondit dans un sourire

Alors j'essaierai de garder une vue d'ensemble de l'affaire ...
Je me trompe peut-être... mais vous paraissez différent de ces gens dont on ne peut suivre la conversation tellement elle est prononcée dans l'unique but qu'ils s'entendent parler... la vôtre est plus agréable, plus... accessible. Parce qu'il y en a.. ouh....

Touché, il allait retorquer que souvent il préfèrerait se fondre dans la masse quand Hardryan entra à ce moment là ,les yeux fermés. Le prévot lui rappela que le vieux poilu souhaitait le voir puis devisa avec la jeune fille, Red, de la capuche cachant son visage et qu'elle ne quittait jamais.

Il se rendit donc en salle des doléances .. Il se doutait que le baron n'avait lu que la fin du verdict et n'avait pas réfléchit à certains points, sinon il ne se serait pas venu croyant avoir gagné son pari. Il s'était engagé dans un terrain glissant qu'il ne maitrisait absolument pas ...

Mentalement, il préparait sa réponse, il voyait déjà ses doigts lui montrer certaines lignes de son parchemin qu'il aurait du examiner plus attentivement ... S'il aurait savouré avec humilité sa victoire, l'on aurait fini par se dire que le procureur du parti adverse n'avait fait ça que pour descendre l'apd ..
Mais il lui donnait la parole .... et lui en profiterait pour éclairer les gens présents sur les limites des lois dauphinoises dans le cas que fut Muad ...

Arrivé dans la pièce, il vit le regard glacial de Nyna posé sur le vieillard. Peut-être voyait-elle l'ancien capitaine comme un dindon, ravi que l'occasion lui soit fourni de venir glousser.
Lui se servit du thé dans un coin, puis se tourna vers samarel, ses yeux bruns cherchant à déchiffrer son expression ....

Je suis là.
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Walan

Walan avertit par un page, avait écouté le discours de Samarel et pris la parole alors que Phelim arrivait.

J'ai moi même eu vent de ce jugement et en ai fait part au Conseil Ducal. Je ne crois pas nécessaire de s'y attarder. Justice a été rendue par la Cour d'Appel, l'archevêque Muadib a été innocenté, et la décision est maintenant irrévocable et n'a pas besoin d'être commentée.

Nul n'est besoin d'en dire plus et tout ce qui pourrait être ajouté ne pourrait l'être que déformé par les nombreux mois passés depuis les faits, ainsi que par les rancœurs et rumeurs créées et amplifiées depuis sur des bases n'étant pas forcément en relation avec ladite affaire.
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Coppensbe

Le Duc d'Albon, toujours chevauchant sa drôle de monture moutonesque, arriva devant la salle des doléances. Sans descendre de son mouton, il s'adressa au Gouverneur et conseillers présent

Gouverneur, nobles conseillers, excusez moi de pas descendre de ma monture mais si je le fais elle risque encore de s'encourir.
Qu'il soit dit quand vertu de l'annonce sur l'evergétisme, le Duc d'Albon a décidé, dans sa grande générosité, de faire un don en espèce sonnante et trébuchante de 500 écus au duché

Citation:

30-09-2008 07:50 : Vous avez acheté à la mairie 1 sac de maïs pour 503,60 écus

hé oui j'ai envie de me "payer" la 1ère plaque
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Invictus

Le meunier valentinois avait entendu parler d'un défilé d'un genre particulier en salle de doléance. Bien sûr, c'était une occasion à ne pas rater. Il ne perdit pas de temps, siffla sa fidèle compagne, et l'enfourcha.

Allez ma vieille, direction salle de doléance du château des tyranneaux !!
Taïaut !!!

La chèvre renacla quelque peu, puis se dit que c'était pour la bonne cause. Elle traîna donc son lourd fardeau jusqu'à la destination indiquée.
Arrivée à la porte, elle fit entendre sa présence.

Bêêêêêêêêêhhhhh...

Les portes s'ouvrirent. Invictus put alors voir un des nobles, et ancien gouverneur du duché, chevauchant un mouton. C'est donc tout fier qu'il s'avança au milieu de la salle, toujours chevauchant Biquette.

'Lut la compagnie !

Ah, j'vois qu'c'te salle retrouve un peu d'vie. Ma foi, c'est pas plus mal.
Bon, voilà l'motif d'ma visite.

En taverne, on m'a causé d'une nouvelle décision du conseil ducal. Ben ouais, vous les gens d'en-haut, z'avez tout plein d'idées qu'on s'demande où vous allez les chercher. Si z'avez aussi des idées pour qu'nous, les gens du peuple, on mange à not' faim, ben ma foi, vous gênez pas hein...

M'enfin, j'viens pas polémiquer, pas mon genre hé. Nan, j'viens donc pac'que, d'après c'que j'ai compris, vous récompensez les vergettes. Alors, j'vois pas trop pourquoi qu'vous dénommez ça des vergettes, ça pourrait en vexer certains...
Mais, toujours selon c'qu'on m'a dit, les vergettes, c'est des gens qu'ont donné des sous au duché hein ?

Donc, d'après c'te définition, j'crois qu'on peut m'honorer comme l'plus grand vergette du duché !
Ouais, pac'qu'avec mes condamnations, j'ai offert au duché...mmm...dans les 500 écus ! Comme j'vous dis !

Moi c'qui m'plairait pour qu'on m'honore, ce s'rait une statue monumentale. Du genre qu'on m'voit chevauchant ma Biquette triomphalement. Et tenant une matraque dans une main, et une bouteille de liqueur de l'aut'...

Voilà voilà...
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Phelim

Toujours cherchant à guetter la moindre réaction de Samarel, savoir s'il resterait et persisterait ou rentrerait chez lui, il finit par abandonner. Le baron semblait pétrifié et lui se contenta de hausser les épaules à son adresse et but une gorgée de sa boisson.

Il recracha bruyamment. Ce n'était pas du thé qu'il y avait dans sa tasse mais de la tisane. Il lança un regard furibond à Nynaeve. La connétable avait la facheuse manie de faire avaler de son liquide calmant au conseil des que les esprits risquaient de s'échauffer... de gré ... ou de force, comme le cas présent en en ayant mis en cachette de tous dans la théière.

Finalement, les ennuis causés par l'ancien capitaine étaient désormais bien loin de son esprit face au problème réel que posait l'Embrunaise ... Et le pire était qu'il n'aurait jamais le courage d'en vouloir trop longtemps à la jolie brune !

Il eut un mouvement agacé et son regard se porta sur un étrange bruit qui venait de se faire entendre soudainement. Le duc d'Albon venait d'apparaitre sur son fougueux mouton punk. Il rit et alla jusqu'à sa rencontre. Il l'écouta et lui répondit solennelement dans un sourire.

Coppensbe, duc d'Albon, le conseil vous remercie pour votre don.

Sachez que l'argent sera utilisé à bon escient, pour le duché !

Par contre il se demanda s'il devait répondre à Invictus ...

Hum, je ne sais pas si la salle des évergètes sera assez bien, ni nos sculpteurs assez bons, pour que vous puissiez avoir une statue à votre convenance dans un endroit qui vous siera. Aussi, je vous suggère de la faire et de la mettre chez vous, aucune autre configuration ne vous honorera assez pour tout ce que vous avez apporté au duché ...

Il avait parlé avec un brin d'hilarité ... ce lieutenant alors ... il les fera vraiment toutes !
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Samarel

le vieux baron s'était assoupis à coté de la monumentale cheminée de la salle de doléance. le feu crépitait, il était entouré de gens qu'il connaissait bien et malgré la récrimination, sans aucun doute justifiée de walan, il avait le coeur serein. c'est ainsi qu'il avait fini par s'assoupir sur le banc en attendant phelim et qu'il ne l'avait pas entendu arriver.

l'entrée fracassante d'invictus le ramena à ses esprits.

mhh. je vous prie de bien vouloir me pardonner. le travail... tout ça... j'ai du m'assoupir un bref instant...

phelim, je suis venu t'apporter une nouvelle que nous attendions tous les deux avec impatience, j'en suis sur. mais comme me l'a fait comprendre notre gouverneur, ce n'est pas vraiment le lieu pour en parler. j'ai sur moi, dans ma besace, deux bonnes bouteilles de cote roties qui font le bonheure des papilles. je te propose d'aller les boire dans la taverne la plus proche afin que nous puissions discuter tous les deux.

[hrp : désolé de ne pas avoir répondu plus tot. j'ai été pas mal pris ces derniers jours fin hrp]
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papa de richard

Zwyrowsky

Un coursier porta une missive venue de Die jusqu'au castel de Pierre-Scize, où il avait ordre de la présenter au porte-parole ou à tout conseiller ducal qui se trouverait en salle d'audience.

S'inclina humblement, il tendit ladite lettre:

De Jean Zwyrowsky, vicomte de Crots et seigneur d'autres lieux, présentement résidant à Die,

A Sa Grâce le Gouverneur Walan de Meyrieu, et à ses conseillers,

Salut, longue vie à vous et prospérité au duché!

Messeigneurs,

Ce n'est pas sans étonnement que j'ai ouï ce matin par le crieur public un point du bilan de votre Conseil. Je le cite de mémoire, le mot était de notre procureur:

Procureur a écrit:

Aussi je ne désespère pas de voir un jour se calmer le flot incessant des délits en tout genre que je traite chaque jour, avec toute la partialité et le sérieux qui incombe à ma charge.

Est-ce à dire que dame Pénélope est la seule procureur suffisamment honnête à ce jour pour admettre ouvertement que notre justice est partiale? Ou faut-il n'y voir qu'un lapsus calami fruit de son acharnement et de son épuisement au travail?

Cela dit pour la plaisanterie (j'espère), le Conseiller Phelim regrette dans son bilan que la maison d'Albon ait seule à ce jour versé aux nouvelles mesures d'évergétisme prises à l'initiative du sire Salah ad'Din, qu'il surnomme affectueusement Salade, comme nous tous.

Je ne peux que féliciter le duc d'Albon de sa munificence.

Toutefois, d'autres dont il ne m'appartient pas de citer les noms pour ne pas en froisser la modestie, pratiquent un évergétisme ancien, certes moins tape-à-l'oeil, peut-être, et non pas attendu que le Conseil le leur suggère.

Ainsi que plusieurs autres nobles personnes de ce duché, j'ai combattu en Bretagne (certains furent en Artois) pendant trois longs mois. Ces trois mois furent à mes frais, à l'exception d'une épée (la mienne ayant été brisée au combat) et de quinze ou vingt morceaux de pains. J'ai par avance refusé toute solde à ces trois mois. A dix-huit écus le jour de solde (si elle n'a pas changé), je laisse le conseil faire ses comptes. D'autant que je ne suis pas le seul.

A mon retour de Bretagne, j'ai trouvé Lyon en état d'alerte. Ni une ni deux, j'ai participé, comme cela est normal, à la défense de la ville; huit ou dix jours passés à monter la garde. J'ai également refusé la solde que le duché aurait pu me verser pour cette astreinte. Peu de choses, certes, à peine huit ou dix fois sept écus. Mais enfin... Il n'y a pas de petit profit, surtout si l'on est plusieurs à agir ainsi, et je sais que c'est encore une fois le cas.

Petit profit, mais bon moyen d'y vider sa bourse: n'importe quel marchand de Die vous dira que je n'ai plus un écu sonnant en mes coffres ce jour. Être noble, ça eut payé, comme on dit, mais ne paie plus...

D'autres soldats, d'autres nobles, ont fait, ou feront, les mêmes gestes. Ils mériteraient d'être cités, eux aussi, et de trouver leur place dans les tablettes du maréchal Salah ad'Din.

Sainct-Georges et Dalphiné!

A Die, ce vendredi, troisième jour d'octobre MCCCCLVI

Il s'inclina encore quand le conseiller eu lu la missive, attendant de rapporter une éventuelle réponse, orale ou écrite.
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Dameisabeau

On lui avait rapporté qu’une certaine missive émanant du vicomte était parvenue en salle de doléances et qu’un passage la concernait à priori, à moins que ce soit dame pénélope qui eut rapporté sa parole, ce qui lui sembla étrange.

Comme elle était très polie de nature, elle prit, après lecture de la dite missive, plume et encrier et s’appliqua dans ses pleins et ses déliés pour en faire réponse.

Citation:

Messire vicomte,

Si je puis me permettre, je dirai que vous êtes très taquin et observateur pour relever une petite erreur de plume.

En effet Il ne s’agit pas d’un lapsus révélateur, loin de moi l’idée de porter jugement sur l’intégrité de la justice effectuée par mes prédécesseurs et, en ce qui me concerne, puisque il s’agit bien de moi et de mes mots, soyez assuré, de ma parfaite impartialité. Qu’Aristote m’en soit témoin.
Ceci, je vous rassure n’est qu’une petite erreur de mot, tiens d’ailleurs, au même titre que la votre, mais je ne vous en veux pas de ne pas avoir retenu le nom du procureur, le mien en l’occurrence et c’est bien normal, je ne fais que travailler dans l’ombre pour le bien des Dauphinois et je n’en demande pas plus.

Et puis, nous avons encore un point commun, si , si, j’y étais.
Deux longs mois à combattre en Bretagne dans l’armée royale, j’y ai gagné 4 pains , 9 écus de solde et une jolie entaille au poignet en guise de bracelet.
Et je ne suis ni noble ni même soldat.

Je pense que nous pouvons dire un partout ? et….
Errare humanum est.

Mes respects, Monsieur le vicomte.

Dameisabeau
Procureur du LD

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Zwyrowsky

La réponse fut portée sans tarder, et Jean Zwyrowsky, surpris, retourna lire son brouillon, et s'aperçut en effet de son erreur... et se souvint des cris entendus ces derniers jours à Die.

Aussi écrivit il:

De Jean Zwyrowsky, vicomte de Crots et seigneur d'autres lieux, présentement résidant à Die,

A Son Excellence dame Isabeau, Procureur ducale

Salut et paix

Dame Procureur,

Je vous prie en effet de m'excuser pour la confusion sur votre nom. Je ne sais ce qui m'a pris de vous appeler autrement, si ce n'est qu'un braillard s'époumone dans les rues de la ville depuis hier à propos de dame Pénélope, et m'aura ainsi brouillé l'esprit.

J'espère que vous aurez pardonné aussi cette espièglerie à propos de votre lapsus. C'est que je lis régulièrement les compte-rendus du conseil, et qu'il est rare qu'il me fassent sourire. Cependant, ce n'est pas au Procureur que j'apprendrai que rien ni personne, et surtout pas un lapsus, n'est totalement innocent...

J'espère surtout que vous aurez compris que le but de ma lettre était bien plus de questionner la définition de l'évergétisme proposé par le conseil ducal. Peut-être messer Phelim, ou tout autre membre du conseil, pourra t'il nous donner son sentiment.

Cordialement

A Die, ce samedi, quatrième jour d'octobre MCCCCLVI

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Phelim

Il allait répondre à Samarel quand un coursier lui tendit une missive. Il la décacheta et la parcourut rapidement des yeux avant de les lever à nouveau sur le vieux baron.

Je peux vous assurer que l'occasion nous sera offerte d'en reparler, non pas que je lise l'avenir .... vous verrez. En attendant, j'ai du travail, je ne peux pas vous rejoindre maintenant.

Il esquissa un sourire avant de rajouter.

Si l'âge vous a rendu impatient, moi j'ai appris à l'être un soupçon moins.

Il le salua puis fit lecture de la lettre de Zwyrowky au gouverneur et aux autres conseillers. Il jeta un coup d’œil furtif à Walan pour guetter sa réaction, voici que le Renard venait contester la justice et les décisions de son conseil. Il se demanda comment aurait réagi le goupil si le seigneur de Meyrieu avait eu le même genre de réaction à l’époque sous son règne … parce que sans aucun doute il y avait eu fort à dire mais il avait gardé le silence …

Dame Isabeau donna la première une réponse puisque la première touchée par la plume acérée. Mécontent que la procureur ait été la seule intéressée par son courrier, une réponse ne tarda pas à apparaître, demandant aussi des explications au porte parole.

Phelim se résigna donc à lui en fournir une. Il s’approcha du coursier.

Retenez bien chaque mot que je prononcerai car je ne répèterai pas et cela constituera la seule réponse que votre maître aura de moi.

Il toussota et commença la diction.

A jean Zwyrowsky,
Salut.

Messire, je ne vous suis pas trop ….
Vous vous plaignez que le conseil n’a pas donné assez d’importance à ceux qui n’ont pas souhaité percevoir leur solde de Bretagne … mais je me demande ce que moi j’y puis. Il y a eu une cérémonie à ce sujet et si vous trouvez que votre nom n’a pas été suffisamment cité, c’est au gouverneur ou au capitaine qu’il faut en faire la remarque, pas à moi.

Le projet évergétisme est censé justement remédier à cela. Autrefois, un don était rarement suivi d’un remerciement, désormais, le conseil y prêtera une meilleure attention.

Vous conviendrez que cependant, nous ne pouvons prendre en compte les actes d’évergetisme qui furent fait avant le lancement du projet, car il nous faudrait alors remonter jusqu’à la gouvernance du prince Morgennes. Je suis dans le même cas que vous, car moi aussi j’ai refusé de percevoir des soldes. Peut-être votre situation est-elle particulière et merite t-elle qu’on s’y attarde davantage, si c’est votre souhait, nous pourrions nous rencontrer et en parler de manière plus aisée que par courrier.

Cordialement,
Phelim,
Porte parole du Lyonnais-Dauphiné.

Il fit signe à la personne au service du Vicomte de Crots qu’il en avait fini et qu’il pouvait y aller.
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Zwyrowsky

[A Die, une douzaine d'heures plus tard]

"... Peut-être votre situation est-elle particulière et merite t-elle qu’on s’y attarde davantage, si c’est votre souhait, nous pourrions nous rencontrer et en parler de manière plus aisée que par courrier... " Et il s'est arrêté là avec les salutations pour vous, messire. Enfin, des salutations.

Le ton de la remarque ne laissait aucun doute. Jean Zwyrowsky regardait son courrier. Il avait bien fait d'envoyer Aymeric plutôt qu'un de ses pages. Au moins le soldat était-il assez phlegmatique pour ne pas se laisser démonter, et il avait parfaitement mémorisé chaque mot d'une réponse jetée comme un os à ronger à un chien.

Ses interlocuteurs n'avaient rien compris de son interrogation. Ça lui apprendrait. Avec ces gens-là, pour avoir une réponse, il fallait poser la question directement et sans fioriture, sans quoi on se heurtait à un mur d'incompréhension. Quoi que. C'est ce qu'il avait fait dans son second courrier. Mais enfin...

Très bien Aymeric. Tu peux aller.

Il chercha un écu dans sa bourse, ne tomba que sur quelques francs d'argent dont il sortit quelques pièces.

Voilà pour ta peine... Et prends ta journée demain. Affronter le conseiller Phelim vaut bien ça.

Le vicomte se demandait toujours ce qu'était l'évergétisme pour le conseil au-delà du mot, mais après tout... Il retourna à sa table, où l'attendaient les cartons pour le mariage. Voilà qui ne serait pas perdre son temps.
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Lapetitenadia

Nad' s'approcha du bureau de doléances et y déposa un pli, scellé et portant le sceau de la mairie Montilienne.

Elle n'était pas ici en tant que citoyenne mais en tant que maire, bien que terminant son mandat prochainement.

On aurait pu lire sur la lettre:

Citation:

Lettre au conseil ducal

Je me permets cette missive car je suis en plein désarroi sur certains points et nécessite vos lumières.

Ma première demande concerne la prévoté. En tant que maire nous n'avons plus du tout accès à ces bureaux.
Alors qu'à Montélimar il a fallu trois semaines avant d'avoir un nouveau sergent, que mon lieutenant, enfin je dis mon...La prévoté et le maire sont si loin l'un de l'autre qu'ils ne se trouvent plus....Soit....Le lieutenant joue très bien les hommes invisibles.
Que suis je censée faire si en plus je n'ai pas accès au bureau de la prévoté.
Il est où mon lien avec le prévot?

Au moins l'armée a ouvert un bureau, l'un progresse, l'autre au contraire régresse.....

Alors requête: redonnez nous un bureau de contact et si certains maires font du zèle, donnez leurs noms au portier et laissez les autres essayer de faire leur travail.

Le second et dernier point abordé sera pour moi le plus douloureux et délicat, le sujet étant le CAC.
J'ai été maire il ya quelques mois et je dois dire que le changement est radical. Avant les CAC nous pourissaient la vie, maintenant on le voit plus jamais.
Il est où?
En train de compter ses sacs de blé ou quoi?
Parce qu'avouez: aucun sujet ouvert en légature ne voit venir le CAC, les seuls biens rachetés sont les sacs de blé.
Ne fait on donc plus du tout d'exportation? Mais comment remonter les fonds alors? Juste en misant sur les bêtes?
Et après on nous dit on doit racheter de la viande mais on attend parce que la on peut pas....
Ben en même temps si on revend rien ailleurs, on risque pas de pouvoir....
Et puis pour revenir à moi particulièrement, j'ai eu un gros souci avec mon marché, souci qui doucement tente d'être résolu.
J'ai pas vraiment eu l'impression que le CAC était intéressé par le sujet.

Mais nous sommes bien dauphinois non?
Il est bien le commissaire au commerce du Lyonnais Dauphiné non?

Parce que franchement on dirait pas.
Et pour cloturer cette missive je ferai remarquer le manque de rapport à mi mandat qui non pas arranger les choses me fait me demander plus que tout: Mais il sert à quoi?

Permettez moi cependant après toutes ces raleries de saluer le travail de votre porte parole qui lui au moins fait savoir pourquoi il a un poste.

Cordialement
Lapetitenadia, bourgmestre de Montélimar

Phelim

Quand on lui apporta un pli, il crut d'abord que ça venait du Renard et soupira à l'idée d'avoir à affronter à nouveau sa pédanterie et ses blablas.

Il sourit de soulagement en reconnaissant le sceau montilien et le rompit pour parcourir la lettre avec interêt. Si la mairesse prenait la peine d'écrire, c'est surement qu'elle avait préféré ne pas venir pour ne pas faire d'esclandre et si elle avait choisi ce lieu pour s'exprimer, c'est qu'elle pensait qu'il y avait un malaise et qu'il fallait que tout le monde le sache.

Il la lut à haute voix pour les gens présents dans la pièce et demanda à un serviteur d'aller l'apporter à monseigneur Ingresstar1er.
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Kernos

Au loin, les chanoines de Lyon faisaient résonner les cloches de la cathédrale, annonçant l'office des Vêpres, annonçant la fin de la journée. Comme annoncé lors de la cérémonie des allégeances, Kernos se rendait en salle des doléances afin d'obtenir audience avec son suzerain. L'affaire qu'il avait traité et ses conséquences possibles ne le réjouissaient pas, loin de là, mais comme pour les blessures, plus on attendait pour les soigner, plus l'infection risquait de s'aggraver. Aussi, c'est d'un pas résolu qu'il franchit les portes et d'un ton calme, mais ferme, qu'il s'adressa au page présent.

Cours prévenir Sa Grâce Walan de Meyrieu que Kernos Rouvray, Seigneur des Lances de Die et Seigneur de Genay, demande qu'une audience lui soit accordée, dès que le Gouverneur en aura la possibilité, afin qu'une affaire d'honneur soit réglée.

Il laissa le garçonnet filer auprès du Gouverneur et attendit, debout, en espérant que le messager qu'il avait envoyé, un homme qu'il avait payé juste pour la course, ne disposant pas de gens attachés à son service, auprès du Vicomte de Crots ait fait son office.
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En deuil d'une amie, en deuil d'un chef, en deuil de Linala
A nos compagnons morts pour la Couronne

Walan

Un page était d'abord venu porter une lettre de la mairesse de Montélimar, lettre qui avait déjà reçu une partie de sa réponse en légature et ne tarderait pas à recevoir l'autre, avant d'être suivit par un second page annonçant que l'on demandait audience à la salle des doléances.
Quittant bureau et organisation du voyage de la Cour, Walan se rendit donc dans ladite salle pour y trouver Kernos. Il le salua d'un signe de tête avant de prendre la parole.

Seigneur de Glandage et de Genay commença-t-il avec un sourire avant de reprendre une expression plus sérieuse. Le page a parlé d'une affaire d'honneur, je suppose qu'il me faut m'attendre à voir venir le Vicomte également ?
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Kernos

Toujours debout et droit, Kernos vit Walan arriver. Aussitôt, il mit genoux à terre, son poing se plaçant devant son coeur et sa tête s'inclina en signe de salutation et de respect envers l'homme qui s'adressait à lui.

Mon suzerain, il redressa son visage avec un léger sourire avant de se recomposer une expression plus solennel puis de poursuivre, J'ai en effet envoyé un messager au Vicomte Jean Zwyrowky pour le prévenir de l'heure de mon arrivée icelieu, ainsi que des motifs de l'audience que vous m'avez généreusement accordé. Mais je ne sais s'il viendra, l'homme que j'ai engagé pour le prévenir ne m'ayant pas encore donné de nouvelles... toutefois, il me paraîtrait fort étonnant que le Vicomte, si ma lettre lui a été remise, ne se présente pas sous peu. Souhaitez-vous que nous attendions quelques instants ou bien préférez-vous que je vous remette l'affaire en mémoire en attendant son arrivée?
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Lapetitenadia

Un nouveau passage de la petite blonde, un nouveau pli pour le conseil.
Elle avait peur que sa lettre précédente ne voit pas venir les réponses qu'elle attendait.

Citation:

Nouvelle lettre au conseil:

Chers conseillers ducaux, tout d'abord je vous adresse mes remerciements pour les accès en prévoté, bien qu'un point me pose toujours souci.
L'accès est au bon vouloir du prévôt, ainsi si le prévôt décide de ne pas travailler, il ne donne pas accès....
Hmmmmm.... Bizarrement cette mesure me laisse perplexe...
Peut être serait il bon d'y penser, car en nous ouvrant la prévôté j'ai pour mon compte eu quelques surprises et fort désagréables....
Ainsi je ne comprends pas cette nouvelle façon d'agir...

Je me permets aussi cette nouvelle missive, bien que je doute que le travail ne manque pas et que cela doit être agaçant.
Je viens de lire le rapport tardif du CAC.
J'aimerais que cela ne soit pas une réponse à ma précédente missive.
Je n'abordais pas que ce point faible.

Et à lecture du rapport, mes doutes sont plus que doublés si je puis me permettre.

Merci de votre attention
Lapetitenadia
Bourgmestre de Montélimar

Hardryan

Le blondinet de taille moyenne passa par là et, comme il avait pris connaissance de la première lettre, il prit connaissance de la seconde et répondit à la partie qui concernait la prévôté, espérant qu'elle trouve un oeil attentif:

Citation:

Madame le bourgmestre,

Tout d'abord je tiens à vous remercier d'avoir informé le conseil de la non-accessibilité des maires à la Prévoté, car n'en doutez pas, je n'ai rien à cacher en ce qui concerne mon travail et j'ai toute confiance en celui que réalise les lieutenants et sergents, notamment ceux de Montélimar. Si je me souviens de la petite conversation que nous avions eu tout les deux il y a quelques temps où vous m'aviez mentionné, il me semble, ce manque d'accessibilité, je crois vous avoir dit que j'allais en glisser un mot au Gouverneur pour qu'il vous donne les accès et que cela m'étonnais que les maires n'aient plus accès. Malheureusement il semblerait que j'aie oublié de le faire, un simple rappel de votre part aurait été suffisant pour remédier à la situation. Évidemment, tout ceci ne se base que sur mes souvenirs et donc, je prends entièrement le blâme de ne pas vous avoir donné à vous, de même qu'à tout les autres maires, l'accès aux bureaux municipaux.

Maintenant, pour ce qui est des quelques surprises qui vous ont semblées fort désagréables, permettez-moi de remettre les choses en contexte, il me semble également que nous en avions discuté en même temps que nous avions discuté des accès aux bureaux municipaux. Le sergent Lion venait de partir en retraite spirituelle et assurait la majorité des dossiers en cours. Son absence a donc fait en sorte de retarder l'évolution de plusieurs dossiers en cours de médiation. Pour votre marché vous conviendrez qu'une remise en état ne se fait pas du jour au lendemain et nécessite des efforts du maire et des agents de l'ordre. Comme vous le dites une collaboration entre les deux parties est essentielles et passe par un minimum de communication. Pour reprendre vos mots, ils doivent se trouver. À cet effet, je crois que chaque maire est responsable d'un minimum de communication avec ses agents et si une salle ne peut être ouverte en mairie, un échange de mésanges est tout à fait indiqué, ce qui je crois n'a pas été fait dans votre cas.

En ce qui concerne le recrutement, vous savez sans doute que les vocations ne sont pas si nombreuses ou se font timides, il n'y aurait pas eu besoin de faire venir le sergent Lion à Montélimar autrement il y a de cela quelques mois. Mais je vous rassure pour le futur, comme vous avez pu le constater, damoiselle Stefie de Montélimar vient de se joindre à l'équipe actuelle, une première en plusieurs mois, et une nouvelle recrue vient de se pointer à l'École de la Prévôté à la suite d'une annonce que le lieutenant Kederick a placée à ma demande.

Enfin, je répète que j'ai entièrement confiance envers le lieutenant Kederick et le sergent Lion, de même qu'envers damoiselle Stefie qui, bien qu'exerçant déjà, est entre de bonnes mains pour parfaire son apprentissage sous la supervision du lieutenant. Si vous avez encore des interrogations ou des commentaires constructifs à faire sur la situation à Montélimar, je suis à votre entière disposition et je crois bien que nous trouverons un moment pour nous rencontrer et en discuter calmement. Si vous avez des critiques à faire sur mon travail, je suis également à votre disposition et prêt à y faire face et à les entendre de vive voix.

Respectueusement,
Hardryan
Prévôt des maréchaux

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Lapetitenadia

Nad' fut surprise de trouver en mairie un pli du conseil.
Elle se mit donc à lire, découvrant une lettre d'Hardr le prévôt.
Tandis que ses yeux parcouraient les lignes, son sourire se fit entrevoir, devenant de plus en plus grand au fil de la lecture.

Elle s'installa à son bureau et prit sa plume, pour répondre.

Citation:

Messire le prévôt bonjour

Votre missive m'a particulièrement surprise.
En effet vos dires mes laissent un peu coi.

Je reviendrai en premier lieu sur "mes surprises désagréables".
En découvrant la prévôté et le nombre de conciliations engagées, je ne peux que me questionner....
Si peu de conciliations d'entreprises et pourtant depuis longtemps un marché montilien dans un état misérable.
Et là pas d'histoire de retraite, cela dure depuis plus d'un mois.
Ainsi n'ai je pas de quoi dire que le travail n'est pas fait croyez vous?

De plus, je n'ai pas à rappeler à l'ordre vos maréchaux, je ne pense pas être leur supérieure hiérarchique.
Pour preuve :"l'acces à la prévôté est laissé au bon gré du prévôt".
Et moi je ne suis que maire....

Vous me dites être satisfait de vos agents et croyant sur leur bon travail. Et bien moi non!
Je ne parle pas de Stefie qui a elle seule a déjà fait voir du changement.
Mais bon une nouvelle fois je ne suis que maire....
Je me contente d'entendre râler les gens et de leur répondre quand ils s'aperçoivent que la maréchaussée ne fait rien.

Vous me parlez ensuite de Mésange, mais une nouvelle fois ce n'est pas à moi de relancer vos maréchaux. Létat du marché, mes missives et nombreuses plaintes en halle auraient plus que dû les faire réagir. (pis la joueuse evite le rp msn, elle aime pas trop^^)

Et pour conclure, pourquoi ces missives ici?
Et bien la réponse est sous vos yeux.
Ici les réponses viennent et rapidement, bizarrement...Mais au moins personne n'oublie.
Puis finalement quoi de mieux que de l'officiel?

Cordialement
Lapetitenadia
Bourgmestre de Montélimar

Walan

Walan eut un petit signe de dénégation à l'intention du seigneur des lances.

Je me rappelle fort bien de l'affaire et de ses causes, mais n'est-elle pas quelque peu ancienne désormais ? Cela fait maintenant plus d'un mois qu'elle s'est déroulée après tout et bon nombre de choses ont eut lieu depuis.

Faisant signe à Kernos de le suivre, il se dirigea vers l'un des coins de la pièce abrité derrière quelques tentures tout en adressant un regard à l'un des pages, qui s'empressa de les suivre. Derrière les rideaux se trouvaient nombres bouteilles de liqueurs, vins et autres boissons, que le page s'empressa de présenter aux deux hommes.

Le vicomte de Crots doit être fort occupé avec son déménagement et la préparation de ses noces, aussi risque-t-il de mettre quelque peu de temps à se présenter. Autant l'attendre autrement que plantés au milieu de la salle.
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Hardryan

Arrivant au bureau sans doute après avoir flâné dans les couloirs du castel, Hardryan fut surpris "Oh!" d'y trouver un pli... En fait de pli, il s'agissait plutôt d'un repli, et même d'un rererepli puisque le parchemin avait été plié maintes et maintes fois, sans doute par une personne qui accordait une maladive attention aux petits détails et qui l'avait préparé en prenant énormément de temps et de soins. Parvenant enfin à voir ce qui semblait être une lettre après avoir défait pli après pli et repli, Hardryan commença la lecture de celle-ci. Au fil de ladite lecture, son sourire se fit de plus en plus grand. Hormis son joli minois et la grâce des attributs de la jeunesse d'une femme de son âge, le bourgmestre de Montélimar lui faisait penser en de nombreux points à l'ancien du village de Briançon; il ne manquait jamais une occasion pour agiter de sa canne. Bien sûr, tous au village aimaient le vieux, mais à force de l'entendre braire pour des broutilles, on en venait à ne plus l'entendre. Aussi Hardryan espéra un instant que le maire de Montélimar ne devienne pas comme l'ancien, c'eût été dommage qu'un si beau visage se couvre de plis prématurément. En regardant le rapport du marché qu'on lui avait donné l'avant-veille, Hard ne put que constater l'état satisfaisant du marché de Montélimar en matière de prix maximum. Évidemment, il y avait quelques dépassements, mais cela ne différait en rien avec le marché des autres villes, un simple regard en légature suffisait pour s'en rendre compte. Bien sûr Hard ne s'en fit pas outre mesure, certains maires étaient sans doute plus zélés qu'il ne l'avait été en matière de propreté de marché. Qu'elle ne fût pas satisfaite du travail de ses agents ne troubla pas non plus Hard outre mesure, il avait confiance en ses hommes, forts d'une expérience non négligeable qui n'avaient pour ainsi dire jamais fait l'objet de plainte de la part des autres maires sous lesquels ils avaient servi et avec qui ils avaient toujours entretenu de bons rapports... Le problème devait venir d'ailleurs... Et leurs opinions à ce sujet étaient contradictoires, autant au sujet du bon ou du mauvais travail des agents de la prévôté de Montélimar que de la responsabilité au niveau des rapports qu'il entretient avec ces derniers. Mais elle n'était que maire et semblait vouloir rester sur ses positions plutôt que d'aller parler à des gens dont le mérite et le travail avaient été reconnus par le passé et qui, malheureusement, étaient humains, l'un étant en transition vers la retraite du service et l'autre ayant été en séjour chez les moines. Mais du contexte, le bourgmestre ne semblait pas vouloir tenir compte, c'était peut-être pour elle la façon d'exprimer son mal en patience.

Bien que tout ou presque ait été dit dans sa première missive, Hardryan reprit sa plume afin de revenir sur certains points.

Citation:

Madame le maire bonjour,

Il semblerait que nos opinions divergent quant à l'état misérable de votre marché. Le rapport qui m'est parvenu avant-hier fait état de 26 sacs de blé à prix supérieur à la limite maximale, de même qu'un sac de maïs, 2 légumes, 6 bouteilles de lait et 4 carcasses de cochon. Je peux vous assurer que la situation qui prévaut dans votre ville est comparable à celle des autres villes du duché, les autres maires n'ayant pas crié à la catastrophe. Or je doute, contrairement à ce que vous sous-entendez, qu'à l'instar des agents de Montélimar, que l'ensemble des membres de la Prévôté effectuent du mauvais travail.

Ensuite, je vous ai déjà dit que le contexte était particulier, le lieutenant Kederick étant en période de transition vers une retraite bien méritée après plus de 9 mois de bons et loyaux services et le sergent Lion ayant été en retraite chez les moines. Vous soutenez que votre marché était et est toujours considérablement affecté, ce n'est pas mon avis, quant aux médiations ou aux dossiers en cours, je vous ai dit que certains avaient été retardés en raison de l'absence du sergent Lion et je ne doute pas que le lieutenant Kederick ait fait ce qu'il avait à faire alors qu'il était seul. Malheureusement, je ne peux faire apparaître de nouveaux sergents en claquant des doigts et comme je vous l'ai dit, le recrutement n'est pas chose facile à la Prévôté et malgré que dernièrement nous ayons pu avoir une arrivée "abondante" de recrues dans certaines villes, la formation nécessite un certain temps et malheureusement, je n'ai pu envoyer des renforts dans votre ville.

Enfin, comme vous l'avez dit, vous n'êtes pas le supérieur hiérarchique du lieutenant Kederick et du sergent Lion, mais vous avez une part de responsabilités en tant que maire. Si vous vous bornez à penser que j'ai tort de croire que ces deux hommes font du bon travail et que vous refusez toujours de faire quelque effort de compréhension et de communication envers et avec les membres de la Prévôté en fonction à Montélimar, votre problème demeurera entier.

Je le répète, je suis satisfait de ce qu'ils accomplissent. Donc si vous avez un problème avec ce qu'ils réalisent comme travail, c'est donc aussi avec mon travail que vous avez un problème, et à ce titre, je vous invite à déposer une plainte officielle contre moi auprès du Gouverneur, mon supérieur hiérarchique.

En sens contraire je souhaiterais que cette lettre vous trouve en de meilleures dispositions envers les agents de la Prévôté de votre ville et qu'ainsi vous pourrez, en collaborant avec eux, arriver à travailler dans un contexte qui sera favorable à tout le monde.

Vous souhaitant la bonne journée,

Hardryan
Prévôt des maréchaux

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Lapetitenadia

A la lecture du pli, Nad' ne put que rire.
Decidement les gens haut placés avaient du mal à accepter la critique en ce duche.
Elle avait assez perdu de temps en palabres inutiles avec le prévôt, s'il était borné, qu'il le reste.
Elle était sereine, son marché allait mieux depuis quelques jours, depuis le nouveau sergent en fait.
Et ça le prévôt le savait bien même s'il aimait faire croire aux autres qu'il n'avait pas failli à ses responsabilités.
Et puis les montiliens savait bien et seul cela lui importait.

Hier elle avait pu faire un petit point avec ses habitants avant de les quitter, positif pour la première fois depuis longtemps d'ailleurs. Puis une discussion houleuse avait suivi avec le lieutenant. Le linge sale avait été lavé, même si quelques chemises demeuraient toujours tachées....

Cette fois ci elle ne repondit pas au courrier du prévôt, ça n'en valait pas la peine, elle irait juste l'afficher en mairie afin de faire rire les montiliens.
Ils en avaient bien le droit après la dure période traversée.

Kernos

Kernos se releva et suivit Walan dans un coin plus tranquille de la salle des doléances où un véritable défilé de messagers avait lieu. Il attendit de se trouver derrière les tentures pour répondre au Gouverneur.

Votre Grâce, l'affaire est ancienne, je le conçois mais ce n'est pas pour autant que nous pouvons nous permettre de tirer un trait dessus et de la laisser ainsi en suspend... bien que je sois en partie responsable de ce retard... car le défi a été public, et de quoi aurions-nous l'air, nous, les personnes auxquelles le Vicomte a demandé réparation, si nous n'agissons pas? Nous passerions pour des pleutres, des lâches, cela est infamant et déshonorant.

Il regarda le page qui présentait les bouteilles, il lui fit signe de commencer par servir le Gouverneur avant de s'occuper de lui.

L'affaire a traîné de notre côté, c'est un fait, je l'assume. Cependant, il y a des causes à ce délai. Le Vicomte de Crots lancé son défi à quatre personnes, dans l'ordre: le Duc de Rives, la Vicomtesse de Voiron, votre serviteur ici présent, et Dame Zoyas de Bathernay.
- Sa Grâce Regimon de Prume, qui s'est retiré depuis de nombreux mois dans un des nombreux monastères que compte notre duché, où il consacre la plupart de ses heures aux prières... il n'a pas été aisé de le prévenir et encore moins d'obtenir une réponse de sa part.
- Sa Grandeur Umiko de Prume et de Saunhac, qui était à peine sortie de ses couches et encore convalescente, sa santé était alors suffisamment préoccupante pour lui accorder délai quand à une éventuelle réponse.

Le temps que réponses des intéressés soient faites, et une fois notre meneur, le Seigneur Argael de Saint-Giraud et de Montgenèvre, également convalescent, de retour, il nous a fallu attendre l'élection et la confirmation du Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, ainsi que le renouvellement de nos allégeances car pour pareil affaire, il me semblait légitime de demander conseil et avis à notre suzerain commun avant d'entreprendre quelconque action... Car le Vicomte Jean Zwyrowsky, tout comme moi, sommes vassaux du Lyonnais-Dauphiné, et donc de vous-même, et si nous devions vider querelle par les armes, le risque que l'un d'entre nous soit navré, chose que je ne souhaite point, n'est pas à écarter... seriez-vous prêt, Mon suzerain, à risquer la perte d'un de vassaux, voir les deux, car on ne sait jamais ce qui peut se passer dans ces moments là?

C'est pourquoi, je désirais m'adresser à vous en premier lieu, afin que vous exerciez votre devoir justice... Maintenant, je sais fort bien que notre ami le Vicomte à d'autres chats à fouetter en ce moment même et qu'il risque de pouvoir se présenter ici, puisqu'il doit être fort afféré à préparer ses noces avec Espoire... et croyez bien que je regrette de soumettre pareille requête dans un tel contexte.
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En deuil d'une amie, en deuil d'un chef, en deuil de Linala
A nos compagnons morts pour la Couronne

Zwyrowsky

Le vicomte de Crots entra dans la salle d'audience, souriant mais les traits fatigués, simplement vêtu d'un mantel de velours brun fourré sur un pourpoint qui avait pu tout aussi bien lui servir à rester au chaud dans son cabinet de travail qu'à chevaucher toute la matinée.

La salle d'audience était vide - seule une pile de courrier (parmi lesquels se trouvaient peut-être encore les siens?) indiquait une activité récente. Cependant, une tenture qu'il connaissait bien avait été déplacée, et l'on entendait le bruit léger d'une conversation derrière.

Il interrogea un des gardes qui se trouvaient dans la salle, et qui l'avait reconnu.

Le bonjour à toi, soldat. Dis moi, le Gouverneur est-il dans le petit salon de la salle d'audience?

L'homme sourit.

Il y est entré tout à l'heure, en effet, votre grandeur, avec le seigneur de Genay.

- Peux-tu m'annoncer, alors, soldat? Je ne voudrais pas les rejoindre à l'improviste et paraitre fâcheux ou impudent...

Le garde se redressa sur sa pertuisane, très officiel dans sa cotte aux armes ducales, inspira à fond, et lança, d'une voix forte et claire:

Le vicomte Jean Zwyrowsky de Crots!

Amusé, le sus-nommé s'avança de quelques pas, puis attendit, patient.
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Altea

Altea n’avait pas été voir les annonces du conseil depuis déjà pas mal de temps. Et l’agitation d’avec la prochaine arrivé du Roy avait du en voir paraître bon nombre. Sans compté la mi mandat qui avait sans nul doute vu paraître le travail de tout à chacun au sein du conseil ducal.
Quel surprise alors de s’apercevoir que le duché quémandait de l’argent sur la place publique. Voila qu’elle comprenait bien mieux le pourquoi d’un prestige en baisse. Après tout si le conseil ducal semblait s’abaisser à agir comme un mendiant cela n’aurait pu être autrement.
Mais l’honneur du sieur Walan en pâtissait tout autant de part l’absence d’un des ses conseiller APD. Messire Sagaben mettant ainsi l’honneur de son confrère bien mal en point.
La salle des doléances se prêtait bien à allez poser des questions, et à y exposer ses griefs, elle s’y rendit donc sans plus tarder afin de comprendre ce qui pouvait arriver à son beau duché bien mal mené. Puis parlerais quand le sieur zwyrowsky en aurait fini avec ses affaires et que tous serait revenu en salle de doléances :

Bonjour à vous noble assemblé, et moins noble aussi.
Il paraitrait qu’un nouveau projet vient d’aboutir, et je ne vous en félicite point.
Le duché a-t-il de tel dette, de tel problème d’argent, pour en arriver à ce que le conseil ducal mendie l’argent auprès de ses nobles ?
Il est bien beau d’appeler cela évergétisme, cela n’est que camouflage pour ne pas appeler les choses par leur nom, mendicité.
Mais pire encore, vous accepter les écus des miséreux sans même les en remercier. Ceci est une honte messires. Car avant toute chose ce sont eux la qui son les plus à remercier. Car pour combler vos dettes, ils se saignent volontairement. Pour vous donner de quoi faire de fête somptueuse auquel ils ne peuvent point se rendre. En quelques sortes, vous dédaigner le peuple par votre projet. Je pense que le peuple vous le rendra un jour, nul doute que ce même peuple ne vous donnera rien durant bien longtemps.

Regardant alors l’homme qui faisait office de gouverneur et qu’elle ne reconnaitrait jamais en tant que tel :

Pire encore les promesses électoral de messire Walan quand à la total participation de ses colistier durant ce mandat n’a pas été tenu. Pourtant, après avoir donné sa parole, et mis son honneur en jeu, sur ce point précis que tous serait bien présent et que nul absence ne se ferait.
Deux APD, pourtant sachant cela, qu’il allait de l’honneur du sieur en question de leur absence, prirent tout de même le pas pour s’absenter. Le sieur Ingrestar dans un premier temps, puis le sieur Sagaben dans un second.
Nous pouvons voir qu’au sein même de l’APD, vos colistiers prennent votre honneur bien à la légère. A vrai dire, je crains fort qu’après l’affront qu’ils vous on fait coup sur coup vous n’en possédiez plus grand-chose.
Il est vrai que celui-ci avait relativement baissé lors du colloque organisé par le sieur Zwyrowsky sur la non appartenance du Lyonnais-Dauphiné au royaume de France.
A croire que vous n’en posséder plus une seule once pour arriver à approuver un projet mendicité.
Mais cela ne changeras rien à votre attitude, j’en ais bien peur. Sans doute allez vous nous dire que vous n’êtes pour rien à ce qu’on pu faire vos colistiers !
Oui, certes, mais c’est vous et vous seul qui avez fait vos promesses électoral, et c’est à vous d’en subir les conséquences. Qui je pense n’existerons guère puisque vous serrez seul à vous les infliger.
Paraîtrait-il d’ailleurs que le Roy s’en vient ici même. Peut être redorerez vous votre honneur en lui faisant par de ce que vous avez laissé faire sur ses terres. Mais j’ais bien peur que votre honte ne l’emporte sur votre honneur. Du moins peut être me que je me trompe ! Peut être aurez vous le courage d’avouer tout cela au Roy. Nous verrons bien…

Du courage, de l’honneur, voila chose dont le sire Walan semblait être totalement vide. Mais peut être ferait il front de ses convictions profondes. Une foie n’était pas coutume…
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Coppensbe

Le Duc d'Albon arriva en salle de doléances avec un dossier sous le bras. Son visage avait la couleur des jours de colères et c'est d'un pas déterminé qu'il s'avanca. Après avoir salué toutes les personnes présente, il s'adressa au conseil

Messieurs et Mesdames, est ce normal que certains membres du conseil pensent être au-dessus des lois?
Ce matin le capitaine de notre Ost a juger bon que nos lois sur le commerce intérérieur ne s'appliquaient pas à elle. Elle s'est permise de mettre en vente sur le marché lyonnais plus de marchandises qu'un citoyens dauphinois le peut sans tomber dans la catégorie de marchand ambulant et cela sans au préalable m'avertir ou obtenir mon autorisation

Citation:

Est considéré « Marchand ambulant », toute personne vendant:
- toute marchandise dont la quantité dépasse les cinq unités journalières sur un marché autre que celui de sa ville de résidence,
- tout produit qu’il n’est pas en mesure de produire lui-même et dont la quantité dépasse les deux unités journalières sur un quelconque marché dauphinois.
- une ressource naturelle sur le marché d'un village qui ne produit pas cette dite ressource naturelle.

Un marchand ambulant se doit de prévenir le maire de la ville où il se trouve et lui indiquer ce qu'il désire mettre en vente et la quantité de produits voulue ainsi que le prix afin d'obtenir son autorisation.

voici les preuves de ce que j'avance:

Quand je lui ai fais part qu'elle était en infraction avec notre loi, voici sa réponse:

ce qui est encore une infraction à la loi:

Citation:

Tout conseiller ducal et tout maire se doit d’effectuer les tâches dont il a la charge, sous peine d’être accusé de Haute Trahison, sauf motif légitime d’absence.

Je passe sur le mensonge flagrant car d'après les registres de la police lyonnaise, le capitaine de l'Ost n'est arrivé que ce matin dans la capitale.
Et c'est sans parler que pour sa tâche au sein de l'Ost elle est sûrement soldé comme tout les soldat

Alors je vous demande si par hasard il aurait été décidé en secret que les membre du Conseil ont l'impunité de leurs actes ou bien si j'aurais raté une quelconque annonce en faisant état?
Je me demande aussi quel respect ont pour nous nos dirigeants quand ils nous mentent aussi honteusement et nous menacent de la sorte

Je veux bien admettre que le courrier du capitaine, sûrement peu habitué à être remis à sa place par un "simple" citoyen, a été écrit sous l'effet de la colère mais j'en demande pas moins des explications!
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Walan

Dans le petit salon de la salle d'audience.

... de quoi aurions-nous l'air, nous, les personnes auxquelles le Vicomte a demandé réparation, si nous n'agissons pas? Nous passerions pour des pleutres, des lâches, cela est infamant et déshonorant.

Walan eut un sourire sans joie en entendant Kernos, tout en commentant à mi-voix.

Je connais bon nombre de mauvaises langues qui diraient qu'après plus d'un mois, vous êtes déjà passés pour tout ceci ...

Ecoutant le diois continuer, il hocha doucement la tête.

... seriez-vous prêt, Mon suzerain, à risquer la perte d'un de vassaux, voir les deux, car on ne sait jamais ce qui peut se passer dans ces moments là?

Il n'est aucun des vassaux du Duché que je souhaiterai perdre, et ces deux ci moins que d'autres.

Le Gouverneur allait continuer lorsque l'un des gardes annonça que le second intéressé se présentait à son tour. Faisant signe de le laisser entrer, Walan salua Zwyrowsky d'un signe de tête alors qu'il pénétrait dans la pièce.

Vicomte, bienvenue. Je suppose que vous êtes au courant de l'affaire qui nous réunis ici ...

Une nouvelle fois, le seigneur de Meyrieu fut interrompu en entendant une voix dans la salle de doléances. Constatant que le début du discours s'adressait au vide -à moins que ce ne soit aux divers gardes en faction ?- et surprenant le ton habituel, Walan n'eut guère de doute quant à l'identité de la nouvelle venue.

Excusez moi, une petite affaire à régler semble-t-il.

Se dirigeant vers la salle, il leva les yeux au ciel en entendant les délires de celle qui ne passait son temps qu'à persiffler en pensant avoir raison sur tout. Alors qu'il arrivait, le Gouverneur eut la surprise de voir la jeune femme les yeux fixés sur le trône vide tout en débitant son discours sur une valeur dont elle ne connaissait que le nom.
Et comme d'habitude, aucune doléance ni même une réelle question ne franchissait les lèvres, juste des paroles pleines de fiel et n'ayant pour seul but que de tenter de mettre l'autre à mal -à moins que ce ne fut un début de campagne électorale (encore plus inutile dans ce cas) ?-. Qui sait, la jeune femme avait peut être un ulcère qu'il lui fallait soulager régulièrement avec des tirades de la sorte, à moins qu'elle n'ait juste beaucoup de temps à perdre ou qu'elle aime en faire perdre à ceux -de quelques partis qu'ils soient- qui travaillaient pour le Duché -ne lui en déplaise- bien plus qu'elle ne l'avait jamais fait.

Apercevant le maire de Lyon entrer avec un air courroucé, le Gouverneur laissa la physicienne continuer sa tirade vers le trône vide pour se diriger vers lui. Après avoir entendu ses réclamations, il prit la parole calmement.

Je peux concevoir votre colère, mais je vous prierai d'éviter certains termes et accusations à l'encontre du Conseil ou de l'un de ses membres.
Il n'est nul mensonge dans le fait que dame Antlia et les membres de l'armée Confutatis protègent le Duché -dont votre ville est la capitale- depuis un mois, tout comme je l'ai fait avec Clipeus durant trois mois.

Et vous n'êtes pas sans savoir que les membres d'une armée (IG) ne peuvent prendre aucun travail, ce qui leur donne parfois des besoins urgents de liquidité lorsqu'il s'agit de se loger -les auberges de Lyon étant payantes et toute personne n'allant pas dans l'une d'elle étant jeté en prison- ou de pouvoir continuer d'embaucher des travailleurs -et perdre ainsi encore bien plus dans le service du Duché-.
C'est ainsi que certain des soldats qui vous protègent actuellement se seraient vu mis en geôle, puisqu'ils n'avaient plus d'argent pour payer leur hébergement.

Soit, notre Capitaine aura donc vendu plus de denrées qu'elle n'en avait le droit. Pour permettre à ses hommes de continuer de faire ce pourquoi ils ont prêté serment.
Une quinzaine de sacs de maïs alors que votre ville en compte, si mes rapports sont bons plus de 300 sur son marché, pour permettre à une dizaine de soldats supplémentaire de protéger votre cité au moment où l'arrivée de la Cour attirera immanquablement brigands et coupe jarrets ... je comprends fort bien que la réponse que vous ayez reçue soit écrite sous le coup de la colère.
Tout comme il est compréhensible que votre propre colère vous pousse à employer des mots ou des phrases qui n'ont rien à faire ici. Dois-je vous en tenir rigueur comme vous le faites avec le Capitaine, en vous citant de la même manière un passage du corpus (qui serait en l'occurrence l'article IV.4.a) ? Je ne pense pas.

Beaucoup de peines, de paroles et d'encre aurait sans doute pu être évité si vous n'aviez pas

Voilà, je crois que vous avez eut des explications et je ne doute pas que dame Antlia sera là sous peu pour vous en apporter d'autres si besoin est.

Avant de vous laisser, je terminerai simplement en vous rappelant un passage du Corpus que vous avez vraisemblablement omis et qui a été adopté et annoncé publiquement il y a plusieurs mois de cela -sous la Gouvernance de messire Sagaben pour être précis- :

Citation:

III.3.d : Des conseillers ducaux
Tout conseiller ducal jouit d'une immunité par protection du Gouverneur tout au long de son mandat. De ce fait, il ne peut être mis en accusation.

Néanmoins, le Gouverneur peut à tout moment lever l'immunité d'un conseiller pour faute grave, incurie, abandon de poste ou tout autre acte qui mettrait la stabilité du Duché en danger. Il doit pour cela obtenir l'accord de 2/3 des conseillers votants. Le dit conseiller se verra retirer toute fonction, son droit de vote, son immunité ainsi que les clefs du château. Il pourra, de ce fait, être poursuivi pour les délits qui lui sont reprochés.

Cela n'a été fait ni en secret, ni récemment, et ne veut certainement pas dire que les conseillers ducaux sont au dessus de lois plus que les autres -messire Invictus aura ainsi été exclut du Conseil Ducal gouverné par dame Elorane pour de multiples infractions, notamment au droit économique-, mais existe bel et bien.
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Lady_antlia

Le Capitaine avait été appelé par un page alors qu'elle réglait certains dossiers concernant l'armée et son approvisionnement. Le maire de Lyon venait pour l'affaire qui les avait occupés le matin .

On lui fit un résumé de ce qui s'était passé et elle entra dans la salle d'un pas décidé, le temps lui manquant cruellement ces derniers temps devant toutes les affaires qui se présentaient .
Elle avait tenu à venir lui exposer ce qu'elle lui avait déjà écrit le matin même .
Bonjour Gouverneur ,
Bonjour Messire Bourgmestre ,

je viens à vous une nouvelle fois , au vu de votre venue ici même .

J'ai bien pris connaissance des " preuves " que vous me proposer la, mais vous avez oublié le courrier d'excuses que je vous ai adressé tout de suite après et les explications que je vous ai données .

Je réitère donc ce que je vous ai signifié par écrit , car il semble que vous ne l'ayez point eu .... :
Je vous représente à nouveau mes excuses pour l'envolée de mes propos mais je ne pensais pas etre étrangere mais Dauphinoise .
Je fais venir l'armée pour sécuriser les routes que vos administrés empruntent .
Certes je n'ai pas regardé ce matin l'affichage à la mairie, comme je vous l'ai aussi indiqué dans le même courrier, devant faire rapidement pour les membres de l'armée .
En effet, je le répète encore ici , cela fait un mois et demi que nous ne pouvons travailler et que nous ne sommes point dans notre ville , et cela pour les Dauphinois dans leur entier .
A Lyon, il faut payer notre nuit et étant a cours de mandat, il me faut acheter du pain et donner de l'argent aux soldats afin d'accueillir la Cour comme il se doit et pour des raisons de sécurité .
Je vous ai aussi proposé de racheter la marchandise, et je le répéte ici .

Auquel cas , nous serons amené donc a quitter Lyon pour des raisons financières .

Je n'ai jamais dit être au dessus des lois , au grand jamais . Je vous ai proposé des arrangements afin de rétablir votre marché de mes 5 morceaux de viande à 17n50 et de mes 18 sacs de mais a 3,45 .

Je ne pouvais pas dire mieux .
Ceci vous conviendra t il ?

Elle regarda le Bourgmestre et attendit sa réponse .
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Zwyrowsky

Jean Zwyrowsky, derrière la tapisserie avec Kernos Rouvray, ne perdait pas un mot des mots aigres utilisés par les interlocuteurs ducaux. Il prit un verre de vin pour se désaltérer de la longue route couverte le matin même depuis Die. Puis il se détourna des échanges, dont le caractère stéréotypé était frappant pour lui qui était attentif à la vie publique depuis des années. Il se replongea dans la vérification mentale des tâches encore à accomplir pour son mariage.

Les faire-parts étaient partis. Les bans publiés. L'archevêque de Vienne mobilisé (pourvu qu'il s'en souvienne!). L'église préparée - le petit obstacle théorique serait facilement résolu. L'hostel... l'hostel était sens dessus dessous. Après tout, l'on n'était pas plus mal au milieu des voix acerbes ou fatiguées du castel ducal, que chez lui, où résonnaient en un concert infernal marteaux des charpentiers et cuivres des cuisines, n'est-ce pas?

Il reposa son verre sur le coffre qui servait de desserte, et regarda nouveau sire de Glandage.

Tenez, seigneur Kernos, puisque le Gouverneur nous laisse une minute, et avant toute autre chose... Puis-je vous demander ce que vous avez fait de la proposition dont je vous avais entretenu il y a deux mois de cela, à mon retour de Bretagne? Je gage qu'ayant été pris de vitesse par Dauphiné, ce dont je me félicite pour vous comme pour le duché, vous souhaiterez peut-être la décliner?
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Sagaben

Sagaben était entré dans la salle des doléances. L'assemblée était peu nombreuse. Dame Altea et le duc d'Albon étaient présents. Ainsi que le gouverneur qui semblait arriver. Le vicomte s'installa sur les sièges situés auprès du trône qu'il occupa jadis.

Dame Altea avait évoqué son absence. Il leva un sourcil. Tandis que le gouverneur répondait au duc d'Albon, avec l'appui du Capitaine, le vicomte se déplaça vers Altea.

Le bonjour dame Altea.

Sagaben lui sourit courtoisement avant de poursuivre.

J'ai crû comprendre que vous repprochiez au gouverneur l'absence de certains de ses colistiers au conseil. Je suis navré d'apprendre qu'il lui est repproché d'avoir permis à certains de ses conseillers de s'absenter quelques jours. Il arrive aux conseillers de se reposer... Quelques jours d'absences ne sont pas superflu lors de la vie au conseil. De plus, ce n'est pas comme si nous avions démissionné ou si nous avions déserté le conseil durant plusieurs semaines.

Sagaben s'arrêta et fixa la jeune femme un instant. Il reprit enfin avec le sourire, non sans un brin d'ironie.

Donc voilà! Vous qui vous inquiétiez pour mon état de santé, j'espère que vous voilà rassurée!
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Coppensbe

Hé ben je vois que comme d'habitude nul n'a le droit de remettre en question la direction du duché et ses agissements.
Comme je l'ai dis cet après-midi au capitaine, une petite lettre ce matin me prévénant de la mise en vente aurait été pure politesse minimum et aurais éviter cette esclandre mais apparemment ce n'est que trop demandé de prendre 2 minutes de son temps. Sous mes différents mandat, la mairie de Lyon n'a jamais rechignée à venir en aide à un soldat dauphinois dans le besoin, allant jusqu'à avancer certaines soldes quand le fourrier n'était pas joignable.
Si vous savez que l'armée doit venir à Lyon, pourquoi ne donnez vous pas des liquiditées aux soldats en prévision? Non il est plus simple de venir mettre en vente sur le marché le plus fragile du duché. Je vois venir votre argument que ces quelques marchandises n'ont pas du beaucoup déranger le marché lyonnais mais je vous arrête de suite. Si je ne relève pas aujourd'hui votre manque de courtoisie et d'information auprès du maire, quand sera t'il demain?
vous dites comprendre que la lettre que j'ai reçu soit écrite sous le coup de ma colère mais vous avez du mal à comprendre la mienne? Peut être devrais je mener mes affaires sans en tenir le Conseil ducal au courant et on verra bien alors si vous ne seriez pas en colère! Pour vous paraphaser, beaucoup de peines, de paroles et d'encres auraient été évitée si on avait pris la peine de me prévenir!

Merci pour votre rappel du corpus, quand ce passage a été adopté j'étais en mission commerciale pour le compte du duché en terre Hollandaise et j'en ai point été informé.
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Alienor.

En pénétrant dans la salle de doléances, Aliénor resta interdite quelques instants. François et elle se seraient-ils trompés de porte ? Ou même de bâtiment ?L'on se serait cru dans une taverne. L'on déblatèrerait à tort et à travers sur des sujets tout aussi divers que fallacieux pour certains d'entre eux. Des quelques bribes qu'elle put saisir de l'une des conversations, elle s'étonna des remarques de la consoeur de sa pauvre mère - que le Très Haut la protège. Dame Altea avait manifestement été épargnée des pinailleries lexicales pourtant courantes de sa génitrice ; dans le cas contraire elle ne se serait pas autant méprise sur le sens de la notion d'évergétisme.

La petite licorne soupira et lança un regard mi-inquiet mi-interrogateur à son chevalier de confident. Que faire ? Ce qui amenait les deux jeunes gens en ces lieux étaient de la plus haute importance, tout du moins pour eux. Voilà des semaines qu'ils noyaient leur inquiétude et leur tristesse communes dans le travail et en ce jour, ils venaient, comme convenu, en porter les fruits au Gouverneur et au Conseil Ducal.

Ils auraient pu, bien évidemment, remettre leur visite à plus tard ou envoyer de simples pages. Mais leur investissement dans l'affaire et leurs moultes activités à venir ne leur laisseraient guère le loisir de revenir de sitôt.

Aliénor et François échangèrent un regard et eurent à peine besoin de parler pour se rendre compte qu'ils pensaient strictement la même chose. Elle glissa son bras sous celui qu'il lui tendait et c'est d'un pas décidé qu'ils traversèrent la salle, se frayant poliment un passage jusqu'au trône du Gouverneur.

Mon Parrain, commença-t-elle, crois-bien que nous sommes navrés de t'imterrompre de la sorte. Mère en sera sans doute fâchée lorsqu'elle apprendra notre petite effronterie aussi ferai-je pénitence. Promis... Mais n'aies crainte, nous serons brefs.

Elle eu une petite moue désolée puis se recula d'un pas, laissant à son charismatique partenaire, comme le voulait l'usage, le soin de présenter le vélin qu'il gardait précieusement dans son pourpoint.

François.de.macquart

Le jeune noble érudit avait traversé la salle au bras de sa petite licorne. Tous deux étaient arrivés devant le Gouverneur et la filleule de ce dernier avait pris soin de les introduire. Cela fait, il s'inclina dans une gracieuse révérence puis fit le dernier pas le séparant du Seigneur de Meyrieu. Il s'adressa alors à lui d'une voix claire et bien assurée.

" Gouverneur, nous nous présentons devant vous en ce jour de grasce, afin de vous remettre le projet que nous avions déjà évoqué ensemble, à savoir la rénovation complète de l'assemblée nobiliaire. Voici l'alternative que nous vous proposons humblement. "

Il tendit alors le parchemin à Walan.

Charte du Collège Nobiliaire du Lyonnais et Dauphiné

I – Du fonctionnement du Collège Nobiliaire et de sa Composition

II - Du rôle public du Collège Nobiliaire

III - Du rôle judiciaire du Collège Nobiliaire

IV – Du prestige du Collège Nobiliaire

V - Du rôle héraldique du Collège Nobiliaire

VI – Des modalités d'exclusion

I – Du fonctionnement du Collège Nobiliaire et de sa Composition

Le Collège Nobiliaire du Lyonnais et Dauphiné est un organe consultatif. Sauf exceptions définies ci-après, ses décisions n'ont pas de valeur exécutive. Néanmoins, toute décision collégiale est rendue publique.

Le Collège Nobiliaire du Lyonnais et Dauphiné se compose exclusivement des seuls Seigneurs, Barons, Vicomtes, Ducs ennoblis par le gouverneur ou possédant fief de retraite et lui portant allégeance.

Le Héraut d'Armes de France ayant la marche du Lyonnais et Dauphiné, quelque soit son rang, siège au Collège Nobiliaire.

Le Collège Nobiliaire est sous la tutelle du Préfet, élu parmi les nobles détenteurs d'un duché sis en Lyonnais et Dauphiné, lors d'un scrutin majoritaire à deux tours. En cas d'égalité, le héraut « Dauphiné » départage.

En cas d'absence d'une durée supérieure à une semaine, un membre du Collège peut désigner, en accord avec le Préfet et/ou le Héraut, son époux, son descendant ou l'un de ses vassaux afin de le représenter. De même, « Dauphiné » peut, en cas d'absence, être remplacé par son poursuivant d'armes.

Tout Vassal du duché, étant membre du conseil ducal, se voit exclu du Collège Nobiliaire le temps de son mandat. Au cas où le Préfet, est présent sur une liste confirmée lors des élections ducales, alors celui-ci se voit démis de ses fonctions.

Les membres du Collège Nobiliaire ne résidant pas en Lyonnais et Dauphiné ainsi que le Héraut d'Armes (ou son poursuivant le cas échéant) si celui-ci n'est pas directement vassal du duché ne sont pas autorisés à assister, débattre et voter aux cessions attenantes au rôle public du Collège Nobiliaire.

II - Du rôle public du Collège Nobiliaire

A : De la saisine

Le Collège Nobiliaire peut être saisi :
Sur demande du Gouverneur. Celui ci peut demander la réunion du Collège, afin d'avoir son avis concernant tout point du travail du Conseil Ducal, des Compagnies d'Ordonnance ou de la Chancellerie.
En cas d'égalité de vote au conseil ducal et sur demande de ce dernier, le Collège Nobiliaire peut se prononcer sur la question et ainsi constituer la treizième voix manquante.

D'autre part, le Gouverneur et le Conseil ducal sont tenus de saisir et de consulter le Collège Nobiliaire à propos de tout projet dans lequel la noblesse devra être partie prenante.

B: De la mission de contrôle

Le Collège Nobiliaire peut également agir en séance courante, sur la demande d'au moins trois de ces membres, afin d'obtenir du Conseil Ducal les informations nécessaires à un examen mensuel des finances ducales, de l'état des Compagnies d'Ordonnance, ou des affaires diplomatiques.

En cas d'irrégularité ou d'erreur grave constatée et avérée dans la gestion des affaires ducales, le Collège Nobiliaire peut voter une motion de censure à l'encontre de tout officier ducal. C'est une recommandation au gouverneur qui est le seul habilité à prendre la décision finale.

C: Des Compagnies Nobiliaires

De par sa nature, le Collège Nobiliaire participe pleinement à la désignation du Major des Compagnies Nobiliaires, afin que celui-ci ait toute légitimité aux yeux de la noblesse, quel que soit son rang.

Le Collège Nobiliaire soumet les candidatures au Conseil de Guerre pour que ses membres expriment leurs avis. Le Collège Nobiliaire élit ensuite le Major des Compagnies Nobiliaires. En cas d'égalité, le Conseil de Guerre départage.

III - Du rôle judiciaire du Collège Nobiliaire

Lors de telles séances, le Préfet a la charge de procureur et le Héraut celle de juge. Ces charges sont temporaires et uniquement valables dans l'enceinte du Collège Nobiliaire.

Le procureur et le juge membres du Conseil Ducal peuvent assister mais sans participer, aux audiences et sont tenus d'appliquer les sentences ou la relaxe, le cas échéant, conformément au jugement rendu par le Tribunal du Collège Nobiliaire

A: Des procès faits aux nobles

Le Collège Nobiliaire a la possibilité, sur demande de l'un de ses membres, d'instruire tout dossier mettant en cause un noble du duché accusé d'esclavagisme, d'escroquerie et de troubles à l'ordre public. Les chefs d'inculpation de trahison et de haute trahison sont laissés au Tribunal Héraldique.

S'il s'avère que le Vassal d'un membre du Collège soit mis en cause, alors son Suzerain peut également être amené à rendre des comptes devant le Tribunal Nobiliaire.

B : Des offenses faites aux nobles

Dans le cas où tout roturier, venait à manquer de respect, ce de manière flagrante à tout membre du Collège Nobiliaire, à l'un de ses vassaux ou membre de sa famille, le Collège Nobiliaire se réserve le droit de juger l'affaire.

IV – Du prestige du Collège Nobiliaire

A: De l'importance de la Noblesse

Le Collège Nobiliaire se doit, par le truchement de ses membres, d'être présents et de représenter la noblesse dauphinoise lors des grands évènements qui rythment la vie de notre Duché : ennoblissements, grandes messes, allégeances, banquets, joutes, cérémonies officielles et autres évènements.

B: De la participation aux frais de prestige
Les Nobles possédant fiefs vassaux au Lyonnais et Dauphiné se doivent de participer aux dépenses des réceptions organisées dans le duché, ce dans le but d'accroître le prestige de la province et de soutenir l'effort ducal en ce sens.

Le montant de ces rentes est convenu en fonction du nombre et de la qualité des fiefs des assujettis et d'un accord établi entre le Gouverneur et le Préfet au début de chaque nouveau mandat.

Au cas où le Héraut d'Armes n'est nullement Vassal du Duché, celui-ci n'a en aucun cas, le devoir de verser une rente au Duché. Il en est de même pour son poursuivant si celui venait à le remplacer.

V - Du rôle héraldique du Collège Nobiliaire

A : Du fief de retraite des gouverneurs

A chaque fin de mandat, le Collège transmet au Héraut d'Armes son avis sur le fief de retraite à attribuer au Gouverneur sortant selon ses mérites : seigneurie, baronnie, vicomté, ou duché.

B : Des patentes

Toute patente doit être simultanément présentée par le Héraut d'Armes devant le Collège Nobiliaire du duché et devant l'Assemblée des Hérauts de France. Chaque membre du Collège Nobiliaire dispose dès lors de cinq jours pour donner son avis sur la ou les demandes d'ennoblissement rédigées par le Gouverneur. Les différents avis ainsi rassemblés sont ensuite transmis par le Héraut d'Armes à la Hérauderie de France.

Toute patente ayant pour objet l'octroi d'une seigneurie est soumise au vote du Collège Nobiliaire.

Le Collège Nobiliaire a également la possibilité, après discussions et vote, de soumettre un ou plusieurs noms au Gouverneur pour l'éventuelle rédaction d'une patente.

C: Des activités nobiliaires

Il revient aux membres du Collège Nobiliaire d'organiser et d'arbitrer en Lyonnais et Dauphiné toute activité sportive ou culturelle réservée à la noblesse. De même, les résultats de tous les tournois organisés en Lyonnais et Dauphiné sont consignés dans les registres du Collège Nobiliaire par le Héraut d'Armes.

VI – Des modalités d'exclusion

A : De la procédure

Lorsqu'un membre déroge à ses devoirs :
lors de sa première incartade, il reçoit un rappel à l'ordre du Préfet et/ou du Héraut, qui est alors consigné dans les registres du Collège.
en cas de récidive, une demande d'enlaidissement des armes est faite auprès du Tribunal Héraldique par le Héraut d'Armes. Cette sanction est accompagnée d'une exclusion temporaire de deux mois du Collège.
en cas de persistance, il est exclu définitivement du Collège et une demande de destitution est faite auprès du Gouverneur.

D'autre part, en cas de comparution d'un membre devant le Tribunal Héraldique, celui-ci se voit exclu du Collège durant toute la durée du procès.

B : De la dérogeance

Tout membre, est considéré comme dérogeant en cas de :
défaut d'allégeance au gouverneur
non participation à la vie du Collège Nobiliaire
non accomplissement du devoir du aux Compagnies Nobiliaires
non versement de la rente au duché
accusation par le tribunal héraldique ou nobiliaire
non respect de la charte du Collège Nobiliaire
non respect du vivre noblement.

Pour la grandeur du duché du Lyonnais et Dauphiné, par Sainct Georges et Dalphiné,

" Si vous nous permettez, nous vous faisons part de nostre désir de présenter et défendre nostre projet nous mesme face au conseil ducal, qui nous le supposons, devra l'examiner. Nous vous informons également que nous en remettons une copie identique au Héraut d'Armes de France ayant la marche du Lyonnais et Dauphiné, ainsi qu'à l'ensemble des vassaux de nostre duché. "

Leur projet remis, le jeune dragon fit un pas en arrière afin de retrouver le bras d'Aliénor. Tous deux attendirent une éventuelle réponse du Gouverneur.

Edit pour signaler que ce projet à pour objet de remplacer l'assemblée nobiliaire.

Kernos

Dans le petit salon de la salle d'audience.

Kernos écoutait les propos de son suzerain, un léger sourire parut sur ses lèvres sans qu'il put le retenir.

Je connais bon nombre de mauvaises langues qui diraient qu'après plus d'un mois, vous êtes déjà passés pour tout ceci ...

Ce n'est pas à vous, mon suzerain, que je vais apprendre que l'on trouve toujours commérages et langues de vipères à chaque coin de rue, surtout quand il s'agit d'évènements liés à la vie publique... Que l'on agisse ou que l'on ne fasse rien, il y a aura toujours des gens pour médire et insinuer méchantes choses... mais peu me chaut ces babillages du moment que j'agis selon mes convictions et mon devoir.

Le Seigneur des Lances hocha la tête aux propos suivants quand l'on annonça l'arrivée du Vicomte qui franchissait les tentures pour se joindre à cette réunion improvisée. Kernos inclina respectueusement le chef pour saluer son ami.

Vicomte, je suis fort aise de voir que vous avez pu vous libérer... bien que je doive à nouveau vous présenter mes excuses pour vous déranger en pareille occasion, j'ose espérer que votre charmante fiancée ne m'en tiendra pas trop rigueur.

Maintenant que les deux personnes avec qui il souhaitait converser étaient réunies, il pensait qu'ils allaient enfin pouvoir aborder et régler l'affaire... mais c'était sans compter le flôt de personnes venues présenter leurs doléances, obligeant le Gouverneur à se retirer quelques instants.

Seul avec le Vicomte, il ne prêta pas attention à ce qui se passait à quelque pas, l'indiscrétion n'avait jamais été son fort. Il se contenta d'imiter le Goupil en portant un verre de vin à ses lèvres, quand celui-ci lui adressa la parole.

Tenez, seigneur Kernos, puisque le Gouverneur nous laisse une minute, et avant toute autre chose... Puis-je vous demander ce que vous avez fait de la proposition dont je vous avais entretenu il y a deux mois de cela, à mon retour de Bretagne? Je gage qu'ayant été pris de vitesse par Dauphiné, ce dont je me félicite pour vous comme pour le duché, vous souhaiterez peut-être la décliner?

Kernos reposa son verre et regarda son interlocuteur.

En effet, encore une affaire que j'ai laissé traîné plus que de raisons, hélas,... bien que la décision nécessitait sérieuses réflexions, mais le délai n'a que trop duré et je vous dois réponse.

Il se tut un court instant pour trouver les mots qui exprimeraient correctement et franchement sa pensée et sa décision.

Je vous l'ai dit, votre proposition m'honore grandement mais, vous l'avez compris, je dois la décliner... pour le moment. Pour l'heure, je suis pris entièrement par mes devoirs et mon serment envers notre ost, et tant que je servirai dans les rangs je crains qu'il n'y ait place pour un autre engagement, si ce n'est ceux qui me lie à mon épouse.

Vous êtes une personne que j'estime et que je respecte grandement de plus, vous vous unirez sous peu à l'une de mes amies les plus chères, sans doute la plus proche que je puisse avoir, c'est pourquoi je préfère ne point vous faire défaut en acceptant de devenir votre vassal sans pouvoir en tenir les engagements ... ce serait contraire à mes valeurs et un parjure, à mes yeux.
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En deuil d'une amie, en deuil d'un chef, en deuil de Linala
A nos compagnons morts pour la Couronne

Alixe

Alixe était entrée dans la salle à la suite de Cop. Elle avait écouté les divers débats qui fusaient. Son regard passait d’un visage à un autre, s’attardant parfois sur un visage. N’oubliant pas le pourquoi de sa présence, elle se leva, demandant la parole.

Gouverneur, Messires et Dames les conseillers,

Pour ceux d’entre vous qui ne me connaissent point, je suis Alixe et actuellement mairesse d’Embrun, et ce depuis bientôt 1 mois. Durant ce mois, j’ai pu observer les agissements de notre Cac, et, bien que mon mandat se termine prochainement, je souhaite évoquer quelques sujets avec vous. J’estime qu’il est du droit à tous de connaitre la vérité, c’est pourquoi j’ai réuni mes collègues les maires afin que tous expriment leurs points de vue librement. Sachez qu’il n’y a dans mes propos aucune intention d’attaquer un parti politique, précision qu'il est, je pense, important de préciser.

Tourne la tête vers les autres maires du Lyonnais-Dauphiné qui étaient entrés dans la salle, entre temps. Bref hochement de tête, petit sourire confiant, puis elle reporte son attention vers les conseillers ducaux.

Mon premier point portera sur l’incompétence du Cac. Plusieurs exemples nous a prouvés, maires, qu’il n’était pas disponible. J’ai moi-même dû attendre 2 jours, et ce à deux reprises, pour avoir l’autorisation de mettre en vente des denrées sur la foire ducale –contrat que j’ai effectué avec une ville d’un Duché voisin, le Cac n’étant apparemment pas en mesure de le faire lui-même. Il y a 2 semaines pourtant, j’ai cru comprendre qu’un contrat bois allait se mettre en place, mais il n’a pas donné de suite à ce projet, me semble-t-il –à moins que nous ne soyons point au courant des contrats du Cac, preuve d’un manque de communication.
Pendant que j’y suis, Nadia a fait savoir au Cac de passer la voir pour un contrat intéressant – voilà 2 jours de cela ; pas de nouvelles depuis. L’intéressée pourra sans doute confirmer mes dires. Que fait dont le Cac, donc, si ce n’est que de nous vendre du fer ? –fer qu’il faut parfois attendre 2 jours- et nous acheter 25 sacs de blés journalièrement ? Peut-être nous répéter de conseiller une augmentation de l’élevage ? Il laisse les maires faire leur travail, sans toucher à l’économie intérieure. J’aimerais connaitre les contrats qui ont été fait durant ce dernier mois. J’estime qu’il est important d’établir une bonne communication, et surtout claire ! Point qui, de toute évidence, n’est pas appliqué. J’en profite également pour vous demander un bilan économique ; attendez-vous les rentrées des marchands ambulants ducaux pour remonter les caisses du Duché ?

Je voudrais à présent revenir sur un sujet qu’avait évoqué Lapetitenadia en légature : l’accès aux maires à la prévôté. Certes, un effort a été fait de ce côté-là ; à savoir que nous pouvons lire ce qui se passe dans nos postes de polices respectifs. Pourtant, un réel problème se pose alors, lorsque le maire souhaite gérer son marché au mieux, et ainsi porter assistance à la prévôté : comment peut-il mettre à jour le dossier alors qu’il ne peut pas poster ? Est-il obligé de passer par le conseil municipal –où certains maires ont établis une liaison avec la police ?
Pour une question de pratique, il serait bien si nous pouvions poster dans notre bureau de police respectif. Il n’y a là que des avantages – il serait également bon de se « fixer » sur ce point, qui semble changer au gré des prévôts – une fois de plus, je laisserai Nadia confirmer mes dires. Je précise tout de même que j’ai accès à la prévôté pour ma part, étant sergente. Je ne me fais là que porte-parole des points que les maires ont décidés d’évoquer avec vous, Conseillers Ducaux. Pourtant, si je n’avais point accès, j’aurai à vrai dire plus de difficultés à cerner les escrocs.

Elle marqua une pause, pour reprendre de plus belle.

Revenons ensuite sur un point qui a été évoqué par Le_troll il y a quelques temps, ici-même : le prestige. Mon inquiétude grandit au vue des nos PE qui baissent, alors que –rappelons-le-, fin août, notre prestige était alors à son apogée. Je vous redemande, donc, quel est votre perspective à ce sujet ? Que comptez-vous faire ?

Elle se stoppa, estimant qu’elle avait suffisamment pris la parole. Si d’autres sujets devraient être évoquer, elle le ferait plus tard. Regardant en coin ses collègues, elle leur adressa un bref sourire.
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Ecuyère Dame Blanche. Bannière en refonte

Ericx

Ericx, l'ancien maire de Valence de passage à Lyon, avait rencontré les maires du Duché en taverne. Leur grogne avait commencée depuis plusieurs semaines déjà, ils s'étaient retenus jusque là et n'avaient pas fait de vagues, mais il fallait bien un jour que le peuple sache ce qui se passe.
Nadia, bourgmestre de Montélimar, Coppensbe le bourgmestre de Lyon et Alixe, bourgmestre d'Embrun étaient dans la salle.

Il écouta leurs réclamations et les réponses bien souvent dédaigneuses des conseillers ducaux impliqués, puis pris la parole.

Messieurs, mesdames les conseillers, j'espère que vous porterez une oreille attentive à nos remarques, car un duché qui ne fonctionne pas main dans la main avec ses villes, ne fonctionne simplement pas, et la réciproque est vrai, sinon nous ne prendrions pas la peine d'intervenir en ces lieux.

L’actuel CAC, messire Ingresstar1er, à l’époque Bailli de notre Duché avait cru bon de lancer une politique économique qui avait pour but avoué d’augmenter de plus d’un tiers le nombre de bêtes vendues, afin d'augmenter les recettes ducales. L'idée était bonne, mais les chiffres avançaient n'avaient ni queue ni tête.

Je lui avais alors à l’époque indiqué dans son bureau à la vue des autres maires, conseillers ducaux et du gouverneur, que cette mesure économique n’était pas une très bonne chose pour notre Duché, pour nos villes et nos habitants, et qu’il fallait quelque peu revoir la copie, avant de donner des directives aux maires.

Son argumentation consistait à voir uniquement les bénéfices potentiels du duché sur les ventes d’animaux, sans concevoir les conséquences sur l’économie ducale à long terme.

Je me permets de dévoiler ici la réponse que je lui avais faite il y a plusieurs semaines, concernant les besoins supplémentaires de mains d’œuvre que sa grande réforme allait entraîner, je le fais car une fois de plus, une erreur a été commise et que le responsable de cette erreur refuse de faire marche arrière, les conséquences de cette erreur se feront bientôt sentir, manque de mains d’œuvre dans certains pans de notre économie (mines, champs, ressources naturelles) et surplus de viandes sur nos marchés.

Celui-ci soutenait qu’un élevage ou une culture, c’était la même chose, qu'ils n'y auraient pas d'incidence sur l'économie, je laisse donc le conseil ducal juger des capacités de raisonnement économique des responsables actuels de ce secteur, en vous dévoilant le courrier qui lui avait été transmis juste après qu'il ait annocé cette réforme.

Ericx a écrit:

Je crois qu'on s'est mal compris, un élevage demande en moyenne beaucoup plus de main d'oeuvre qu'une simple culture, (même si on ne fait que du cochons, élevage le moins couteux en main d'oeuvre).
Je vous montre ce que j'ai calculé, si cela vous semble faux, on peut toujours en discuter, mais je pense que vous faites fausse route donc je vous le fait savoir.

Et cette main d'oeuvre supplémentaire, nos villes ne l'ont pas, sauf si on demande aux artisans et aux étudiant de se salir les mains au lieux de produire et d'étudier, je vous laisse conclure sur les conséquences économiques à long terme.

Un élevage de plus, se fera la plupart du temps par une culture de moins. (je dis çà, car c'est une hypothèse que je fais, mais l'hypothèse qui me semble la plus juste, au vu de ce que je vois dans ma ville).

Un débutant prend une culture, car c'est plus simple et moins cher au début. Au bout de quelques mois, il peut se lancer dans l'élevage s'il le souhaite, il transforme alors sa culture en élevage, car prendre un deuxième champs est trop cher, et n'est pas bon pour son élevage.
Ensuite il progresse, passe artisan, gagne plus d'argent, et peut éventuellement penser à prendre un deuxième champ (élevage ou culture)

Donc si on augmente le nombre d'élevages, même de quelques dizaines,
soit on va se retrouver avec un manque de maïs, soit avec un manque de blé, soit un manque de légumes, soit même avec un manque de poissons.

Le manque de maïs va entrainer une grogne des cochoneux si jamais ils n'en ont pas assez pour nourrir leurs cochons.
Le manque de blé est dangereux, car manque de pain par la suite, et manque de nourriture pour faire naitre les plus nombreuses bêtes si on ne prend plus que du blé.
Le manque de légumes ne pouvant être palié par le faible nombre de fruits, cela est également dangereux pour l'économie globale.

Dans les villes où il y a une réelle surproduction de maïs ou de blé, il peut cependant être intéressant d'orienter quelques paysans vers l'élevage afin de rééquilibrer les filières.

La conclusion que je fais, et elle n'engage que moi, c'est qu'on va inciter les paysans les plus riches, les artisans et les érudits à prendre un élavage, car il en manque pour l'équilibre de la ville, sans négliger pour autant les cultures de maïs et de blé. On va surtout insister sur le fait qu'un élevage n'est bien rentable qu'avec 4 bêtes afin d'optimiser déjà les élevages existants qui sont en sous exploitation.

Ce qu'il faudrait que le duché nous dise, c'est s'il a rééllement besoin de 30% de plus de viandes sur le long terme, où si c'est juste pour fournir la viande aux soldats revenant de bretagne.

Je n'ai rien contre l'Ost, au contraire, mais une demande d'augmentation de 30 % du nombre de nos élevages ne peut être expliquée autrement que par une volontée d'augmentation de 30% des activités militaires en Lyonnais Dauphiné dans les mois à venir.

Bien, autre chose, messieurs dames les conseillers, monsieur le gouverneur, vous n'êtes pas sans savoir qu'une réforme royale a eu lieu, celle-ci introduit la notion de prestige, le notre était au plus haut en début de mandat, il est aujourd'hui dans un état critique et cela coutera sans cesse de plus en plus cher.
Quand comptez vous réagir pour rétablir une situation saine ? Comptez vous toujours sur la noblesse de notre Duché pour y parvenir, comme vous l'aviez annoncé ?

Autre chose, la dernière, après promis je laisse la parole à quelqu'un d'autre

Quid des repas ducaux ? Il est bien beau d'afficher aux yeux du peuple ce que mange le conseil ducal lors de ses banquets, mais en réalité, qu'en est il ?
Encore une fois c'est le CAC actuel qui va en prendre pour son grade. Depuis son arrivé à son poste, c'est le flou le plus complet, les maires qui sont censés fournir chaque semaine 20 repas ducaux, n'ont reçu aucune indication de la part du duché sur ce qu'ils devaient mettre. Beaucoup ne mettent d'ailleurs rien, d'autres maires mettent des repas ducaux, mais ceux-ci ne sont même pas achetés par le CAC et finissent sur la foire.

Monsieur le gouverneur, vous avez en charge la bonne marche de notre Duché, je ne vous jette pas la pierre, mais vous implore d'ouvrir les yeux sur les dysfonctionnements du système.

Le Lyonnais Dauphiné et ses habitants valent mieux que cela.

Lapetitenadia

Nad' écouta d'abord Alixe, puis ensuite Ericx, petit sourire aux lèvres.
Elle les laissa terminer et prit ensuite la parole.

Messire le gourverneur, conseillers, bonjour.
Cette fois ci donc ce ne sera pas par missive que vous entendrez mes réclamations.
Je ne suis plus maire depuis ce matin, mais je ne pense pas que cela change beaucoup de choses.
Je pense que vous avez remarqué que les doléances sont toujours les mêmes, bizarrement.... Ainsi nous reparlons du CAC, de la prévôté, de prestige et de finances.
Peut etre cette fois ci aurons nous une réponse et non du déni.

Suite à mes missives j'ai eu la surprise d'entrevoir notre cac dans son bureau, une fois? deux fois? Oui surement pas plus.
Comme Alixe le disait j'ai reçu une proposition d'un voisin, pour des achats, j'ai demande au cac de passer me voir que je lui en parle, mais bon j'attends toujours et cela fait trois jours deja.
N'étant plus maire je préfère vous dire que je pars avec ce possible contrat en poche et tant pis pour le duché, si ça ne l'intéresse pas peut être cela intéressera-t-il un duché voisin qui a un cac qui travaille lui....
Alixe a parfaitement résumé la tache de notre cac, nous vendre du fer quand il est là et nous racheter 25 sacs de blé.

Elle s'interrompit et se mit à applaudir, se retournant vers l'assemblée présente.

Applaudissez tous le travail, ô combien exemplaire de notre cac!

Puis se retournant à nouveau vers les membres du conseil.
Oh pardon, l'ironie n'est peut être pas de mise ici?
A nouveau son large sourire, si connu des montiliens.

Je pense qu'il serait inutile d'en rajouter plus sans quoi vous parleriez d'acharnement, voir même d'anti-apd comme j'ai pu déjà l'entendre.
Mais moi je ne suis rien, ni gold, ni gones, ni apd, mais je suis dauphinoise ça c'est sur....

Donc passons à la suite, pardonnez moi d'être un peu longue mais y a tellement de choses à dire.
J'aborderai ensuite le manque d'amabilité de vos conseillers et des réponses parfois déplacées.
Le prévot qui me parle de porter plainte contre lui, le capitaine qui se permet de dire que si on est pas content l'ost nous defendra plus.
Certes certes il y a eu lettre d'excuse après, ainsi le capitaine s'est rendu compte, mais trop tard.
Si nos conseillers ne suivent pas nos lois et si en plus ils se permettent d'envoyer balader un maire qui ne fait que son travail, je pense que certains points semblent avoir été oubliés.
En tant que maire nous ne nous permettrions pas de tels écarts sans quoi le conseil saurait se servir de ce cher corpus pour en faire passer en justice.
Bien sur, nous nous ne sommes pas protégés par un quelconque alinéa, nous ne sommes que de pauvres maires....

Il serait temps de rappeler à tous qu'un titre n'est qu'un titre et de surcroit passager, qu'avant tout chacun est citoyen de ce duché. Bien sur le cas de missions serait différent et n'entre pas dans cette logique.
Ainsi sans les mairies le duché n'est rien et vice versa bien sur.

Il n'est nullement ici l'occasion de cracher sur ce duché, il est juste temps de remettre certaines choses à plat.

Mon dernier point sera une réponse d'un de vos conseillers au sujet des absences, lorsqu'on me l'a répété j'ai cru faillir.
Je crois que cela disait: Nous avons aussi droit à des vacances.
Oui peut être une fois et encore, le mandat n'est pas si long que ça et si cela est contraignant il faut faire autre chose.
Quand on se présente au duché, c'est pour s'y donner corps et âme, c'est dur, on le sait bien, mais c'est ainsi.
Nous savons que votre tâche est parfois complexe, prend du temps, mais c'est vous qui avez décidé de vous présenter à ces postes, maintenant il faut aller jusqu'au bout ou bien changer de voie.

A nouveau elle afficha son sourire, esperant que cette visite ne servirait pas à rien cette fois.

Zwyrowsky

[Derrière la tenture, au fond de la salle d'audience]

Zwyrowsky opina en entendant Kernos Rouvray lui expliquer son refus.

Je m'y attendais.

Puis il prêta à nouveau l'oreille à ce qui se passait de l'autre côté de la tenture. Des voix multiples s'élevaient, il était question des villes, semble t'il, et de prestige. Toutes choses auxquelles le vicomte n'entendait plus rien - et avait surtout envie de n'en plus rien entendre.

Hmm... Je crains que pour aujourd'hui notre Gouverneur ne trouve d'autres occupations qu'une question que je devine...

Me pardonnerez-vous de vous laisser? C'est que l'on m'attend pour ce que vous savez.

Il fit un large sourire au seigneur de Glandage.

Nous aurons toujours l'occasion de reparler de ce défi avorté dans quelques jours. Je serai plus disponible, et notre Gouverneur aussi - je lui souhaite, en tout cas.

J'espère vous revoir d'ici là!

Il salua Kernos aimablement, et, discrètement, quitta la salle pour rentrer à son hostel.
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Coppensbe

Le maire de Lyon resté dans la salle, écoutait ses collègues maires tout en opinânt du chef
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Altea

Les gardes de la salle de doléance l’avaient laissé pénétrer l’endroit. La salle était donc prête à recevoir, et tous ceux qui étaient censé être la devaient donc l’être.
Elle avait parlé de manière posée, clairement, sans hausser le ton malgré sa colère.
Pourtant celui qui semblait représenter le duché ne semblait pas l’avoir écouter. Pire encore, il s’était adressé à un autre, arrivé bien plus tard. La laissant amuser de voir que la politesse semblait ne pas faire partie de ses habitudes.
Le sir Sagaben lui avait pourtant adressé la parole, la politesse lui imposait d’y répondre. Mais plus encore, elle souhaitait lui répondre. Voulant prendre des nouvelles de celui-ci. Mais l'étonnement fut le plus grand, et il lui fallait s'expliquer avant cela :

Reproché l’absence des colistiers du gouverneur !
Vous avez du vous méprendre, je n’ais en aucun cas dit cela.
Chaque personne à le droit au repos, toute personne peut attraper une maladie le contraignant à tenir le lit, toute personne peut avoir une famille au loin en danger à aller protéger. Et sans doute bien d’autre possibilité les contraignants à quitter leur poste quelques temps.
Je ne reproche en rien les absences, surtout quand celle-ci sont justifié.
Je reproche à Walan d’avoir menti en prétendant justement dans son discourt de campagne que cela n’arriverait pas. Sans doute pensait il que vous ne prendriez pas de repos, que vous n’auriez aucun problème de santé ou que sais je encore.
Non, je lui reproche simplement sa manie de mentir de manière éhontée durant ses campagnes, et en dehors à vrai dire également.
Mais je manque à mes devoir, messire, honorer de vous voir ici même.
Avez-vous des ennuis de santé ?
Si vous avez besoin soyez certain que je ferais de mon mieux pour vous faire passer cela au plus vite.

Altea attendit que Walan en finisse avec le noble coppensbe avant de reprendre parole. Prête à répondre à tout instant au sir Sagaben. Après tout la salle de doléance était la pour cela, présenté ses doléances. Prenant donc parole de manière calme, posé, un léger sourire sur le visage :

Vous faite preuves de grande courtoisie, de grande politesse messire. Comme à votre habitude à vrai dire. Ce genre d’attitude honorerais sans doute bon nombre dans les bas fond les plus mal famé, mais n’oubliez pas que vous vous devez de représentez le duché du Lyonnais-Dauphiné.
Je vous disais donc, que l’évergétisme est un mot bien sympathique qui maquille allégrement le mot mendicité. Et que les caisses du duché doivent être tombé bien bas pour que le duché arrive à mendié des écus à la populace. ( HRP Par contre jolie travail de recherche historique. J’apprécie bien la notion d’évergétisme. Cela représente la générosité de tout à chacun envers son prochain. Bon juste parce qu’on m’a dit que derrière chaque personnage ce sont des joueurs qui bossent dure, et que cela les agaçait d’être prit à partie RP. Prenant cela pour des attaques HRP.)
Oui en effet la différence entre la mendicité et l’évergétisme n’est que simple rhétorique.
La mendicité étant le fait de mendier, c'est-à-dire de demander l’aumône, de recevoir un don charitable d’un notable en échange de rien.
L’évergétisme consiste, pour les notables, à faire un don à la collectivité afin de faire profiter de leur richesse les paysans et autre sans le sous, par le biais du duché.
En somme, la différence est si mimine en ce cas présent, qu’il est normal de ce demander si les caisses du duché sont vide ?

Mais récompenser d’une simple plaque le pauvre sans le sous qui se saigne pour aider la collectivité en faisant don de quelques écus vous serait sans doute d’une grande humiliation. Je comprends bien que vous ne le fassiez donc pas.
La loi est passé soit, et bien démontrer nous à présent que les caisses du duché son correctement pourvu. Ce dont je doute il est vrai.

Une question à la fois c’était elle dit alors, il y avait peut de chance qu’il lui réponde si elle en présentait plusieurs. Surtout que la réponse serait longue si bien sur il y avait réponse. Mais le gouverneur n’était point seul dans le conseil ducal à gérer les finances, et chaque personne ayant le pouvoir de réponse serait le bienvenu…
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Kernos

Dans le petit salon de la salle d'audience, derrière les tentures.

Kernos soupira en entendant les voix toujours plus nombreuses qui s'élevaient de l'autre côté des tentures.

En effet, je crains que cela ne soit pas pour aujourd'hui que nous puissions régler cette affaire... les empêchements semblent pleuvoir sur notre Gouverneur pour le moment et je ne comprend que trop que votre temps soit précieux en cette occasion.

Laissons donc, pour l'instant, cette histoire de côté. Nous en reparlerons tous les trois quand le temps sera plus clément et ne nous fera point défaut.

Il salua poliment et aimablement le Vicomte qui quitta la salle. Kernos resta un moment seul à réfléchir tout en finissant son verre de vin. Si Walan devait recevoir ici tous les maires du Lyonnais-Dauphiné et leur répondre, il risquait de patienter longtemps au point de devoir passer la nuit à Lyon... chose qu'il ne pouvait se permettre aux vues de ses obligations militaires. Il appela donc un page pour qu'il prévienne le Gouverneur que le Vicomte et lui avait quitté la salle afin de remettre la discussion à plus tard, quand les occupations du Gouverneur seraient moindre afin de traiter de l'affaire en paix. Il remercia le jeune homme puis sortit à son tour de la salle des doléances.
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En deuil d'une amie, en deuil d'un chef, en deuil de Linala
A nos compagnons morts pour la Couronne

Ingresstar1er

Monseigneur Ingresstar1er arriva en Salle de Doléance.

Dame Alixe , je dois sans doute être incompétent effectivement cela va sans dire au niveau économie génénrale je débute avec 5 mandats de maire et c'est mon quatrième mandat ducal si je dis pas de bêtises.
Je conçois que vous ne connaissez pas l'intégralité du fonctionnement d'un Duché qui est fondamentalement différent d'une ville par ses dépenses nettement plus importantes et ses revenus qui proviennent principalement de deux biais : l'élevage et les mines.

Je vais regrouper pour répondre à toutes les questions.

Le fer est mis en vente libre sur le marché depuis près de deux semaines, cela m'étonnerait que vous en ayez manqué pendant près deux jours , puisque dès que le stock était fini , j'en remettais au maximum dans les 24 heures.

De plus , niveau commerce , je commerce avec les CAC des autres Duchés et non pas les villes ce qui vous laisse éventuellement la possibilité de commercer en utilisant la Foire Ducale et en obtenant le rembousement de la taxe par mes soins.

Que fait le Duché pour les villes au niveau économique ?

Il rachète désormais tous les jours 25 blés par ville au généreux prix de 13.35 écus ce qui permet à chaque ville qui fournit de financer au minimum 25% de ses dépenses de prestige par ce biais.
Vous ignorez sans doute que je refuse systématiquement toutes les offres extérieures d'achat de blé qui pourtant me propose quelquefois du blé à 12.45 écus.
Si je ne pensais qu'à la trésorerie du Duché, je l'aurais fait sans souci , mais tenant à coeur à faire vivre les citoyens du Duché , on privilégie nos produits de meilleure qualité.

Pour répondre à la partie concernant la politique générale vis àvis de l'élevage.

C'est par une augmentation de celui ci que nous assurons des revenus supplémentaires au Duché , c'est le seul levier que nous avons pour augmenter nos recettes à part la réduction de certaines dépenses bien évidemment .

L'explication est la suivante, nous étions en sous production de viandes en globalité sur l'ensemble du Duché ( avec des différences suivant les villes).

Il est normal de vouloir revenir à une production suffisante pour assurer tous nos besoins en repas ducaux , nourriture des citoyens sur les marchés , paiement des soldes de l'armée.
De plus , cela assure des bienfaits pour l'ensemble de l'économie Dauphinoise :

- la production de seaux et de couteaux implique une plus grande activité des forgerons et charpentiers et donc plus de vente de bois pour les villes d'Embrun et de Briançon
-Cela permettra de résorber la surproduction de mais et de blé.

Actuellement , les efforts fait par les villes pour augmenter l'élevage depuis maintenant un mois vont commencer à se faire sentir au niveau des finances , je tiens à saluer le travail des maires pour orienter au mieux les habitants vers l'élevage , la ville de Valence étant la première à atteindre une activité optimale au niveau de l'élevage.
Ces efforts doivent être harmonisés sur l'ensemble des sept villes de nostre Duché.
Un travail est entrepris auprès des mairies pour transférer seaux et couteaux sur les villes qui auraient des manques.

[HRP : je fais la répons en deux fois avec un second pavé en suivant pour poursuivre les réponses pour ne pas détenir le triste record du plus long pavé du LD ^^ /HRP]

Ingresstar1er

Le CAC reprit son souffle et poursuivit les réponses aux questions posées.

Je tiens à rajouter qu'au regard de la viande , la situation suite à cette politique volontariste permet enfin d'approvisionner les mandats des fourriers ce qui n'était vraiment pas le cas le mandat précédent.

Un changement de pratique que j'ai mis en place ce mandat ci doit renforcer le faux sentiment que le Duché aide moins les mairies.
Pour les échanges de fruits , bois , poissons le Duché achetait aux villes productrices et revendait sans bénéfice aux villes qui importent.

Concrètement , les produits dormaient dans l'inventaire ducal suivant les besoins des villes importatrices ce qui bloquaient inutilement les liquidités et conduisait au gaspillage de points d'état de commerce par ces rachats.

Désormais , les villes passent commande et les villes productrices disposent les produits sur la Foire Ducale et le Duché rembourse la taxe ducale.

Forcément , ce procédé peut laisser croire que l'on rachète moins qu'avant mais le Duché ne servait que d'intermédiaires entre les villes ni plus ni moins.

Pour répondre au point concernant les échanges et le Commerce intraDuchés.

Je ne comprends pas pourquoi si quelqu' un a une proposition provenant d'une ville , il ne me l'adresse pas par pigeon , après libre à moi de décider si la proposition est pertinente.
Je suis en contact ave le CAC du Languedoc depuis 15 jours et nous avons finalisé un contrat en trois étapes , le courrier de ce maire est peut être lié ?

Niveau finances et surtout liquidités, puisque le travail de CAC est principalement lié aux multiples négociations avec les autres Duchés pour vendre au mieux dans l'intérêt du Duché.
En tout honneteté , je suis encore à l'heure actuelle , pénalisé par le délai de livraison vers très gros contrat vers l'Orléanais et Alençon ,les ventes sont désormais réalisées , j'attends le retour du marchand ambuland pour que tout cet argent puisse permettre de reprendre des rachats conséquents auprès des villes.
La difficulté du Duché est que comme nos échanges sont fait majoritairement entre Duchés , les recettes n'arrivent qu'au retour du MAD soit souvent très longtemps après la production du bien vendu.
Sur ce coup là , les écus tomberont pratiquement un mois .
Ce qui implique une gestion rigoureuse des dépenses tant que les écus ne sont pas revenus contrairement aux villes qui vendent quotidiennement au Duché et ont donc des revenus plus réguliers.

De nouveaux rachats vont être effectués pour remplir les mandats prévoté et fourriers, j'attends juste que l'on me demande de les remplir avec les quantités voulues pour adapter les achats aux villes concernées.

Nous sortons d'une période de guerre qui a fortement fragilisé notre trésorerie tout comme les autres Duchés d'ailleurs, malheureusement nous n'avons pas reçu le moindre écu de remboursement de nos frais de guerre ce qui limite notre capacité financière.
Bien évidemment , nous ne comptons pas sur cet argent bien avant longtemps, mais le remboursement de ces très importantes sommes augmenterait très fortement nos capacités de rachats.

Je suis obligé de racheter en fonction de retour des marchands ambulants pour la simple et bonne raison que l'effet d'augmentation de l'élevage se sentira pleinement sur le prochain mandat et que je dois être raisonnable avec une trésorerie qui ne comportait que 4 chiffres il y a quelques jours avant que je ne puisse vendre de la Pierre à la Bourgogne.

Le plus dur au niveau financier est derrière le Duché avec le retour sous huit jours d'une somme importante et avec un contrat exceptionnel finalisé avec le Languedoc avec vente de pierres.

Tout le temps passé pour finaliser les nombreuses ventes de minérais lors de ce mandat avec les autres CAC se fait forcément au détriment des maires , c'est une évidence ,il était indispensable pour nous de retrouver au plus vite un maximum de liquidités pour permettre à nos successeurs de travailler en toute sérénité.

Comme le long accord avec le Languedoc est finalisé , je retrouve désormais la disponibilité nécéssaire envers les maires qui en auraient besoin.

[HRP : les joueurs des conseillers ducaux connaissent la raison de ma présence limitée , j'aurais dû prévenir aussi les maires.
J'aurai préféré ne pas passer mon temps dernier dans des enterrements IRL.

LJD Ingresstar1er/HRP]

Lapetitenadia

Nad' soupira.

Bon une fois de plus vous nous dites que nous ne comprenons rien et que votre travail est irréprochable non?
Ainsi donc nous ne sommes que des couillons c'est ça?
On vous dit qu'on a manqué de fer mais on doit surement mentir.
En revanche vous conseillers ducaux non vous ne mentez jamais.

Et bien c'est faux, des fuites ont eu lieu, nous savons très bien que nos finances sont lamentables et nous voyons bien que vous ne faites rien.

Alors moi j'en ai assez de parler dans le vide, de recevoir des réponses cache misère.
Vous êtes mauvais et ce malgré votre expérience et ne jamais aquiescer quand on a tort c'est en plus un gros défaut.

Pour ma part je ferai tout pour que vous ne puissiez plus jamais acceder à ce poste, quitte à faire le tour du duché, quitte a passer du temps sur chaque halle pour expliquer cela aux dauphinois.

Et je leur raconterai aussi comment le duché est devenu pro en pirouettes,pour faire croire aux maires qu'ils ont tort, mais que eux font tout bien.

Vous devriez vraiment vous regarder et avoir honte.

Elle se leva passablement énervée et quitta la salle sans attendre une autre réponse de ce style, sans quoi son sang froid aurait vraiment disparu.

[HRP: C'est sur c'est triste pour LJD Ingress, mais ça a la rigueur c'est pas du tout notre souci, et excuser des manquement ig par de l'hrp c'est limite....[HRP]

Julienurs

Le CAC se doit aussi bien d'être présent en commerce intérieur pour les maires qu'a l'extérieur....
Cependant c'est difficile car cela demande beaucoup de temps...
Pourquoi ne demanderiez vous pas au CAM, cher Ingress de vous aider pour les exportations... Déléguer parfois ca aide...
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Julie Barsac dict Julienurs , baronne de Saint Vallier, Dame d'Apprieu

Nynaeve87

Nyna comme à son habitude traînait dans les couloirs, elle fut attirée par des cris véhéments en salles de doléance...

Elle n'était que peu intervenue ici depuis qu'elle était conseiller...aussi cette fois ci ne pu-t-elle s'empêcher de réagir au propos du maire de Montélimar...

Bonjour Madame le maire, je comprends votre colère, il n'est guère facile de gérer une mairie et d'être sur tous les fronts en même temps.
Il est clair que votre besoin en fer se doit d’être anticipé et géré.
Il serait cependant souhaitable de modérer vos propos.
Je ne pense pas en effet, que les conseillers ducaux mentent à qui que ce soit ni en quelques façons. Je suis sûre qu’ils font leur travail avec engagement et conscience.
Juste, ils ne travaillent pas tous de la même façon.
On a toujours tendance à reprocher au CAC de ne pas gagner assez d'argent pour faire faire vivre toute l'économie d'un duché...mais...est-il seul responsable des finances?
J'ai moi même entendu les mêmes attaques désagréables sous le mandat précèdent et cela me navre...
D'autre part, pour avoir la trésorerie sous les yeux tous les jours, je tiens à dire qu'elle n'est pas si catastrophique, alors...coupons court à ses rumeurs désobligeantes pour tout un conseil...
Il est clair que nous allons tenir compte de vos reproches et essayer d’y palier au mieux afin que votre ouvrage puisse retrouver sa sérénité.
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Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
Ex gouverneur, Ex bailli, Ex connétable, Ex maire...

Lapetitenadia

Nad' qui sortait de la salle de doléances se fit accoster par une dame.

En l'écoutant un large sourire s'afficha sur ses lèvres.

Dame vous arrivez bien tard après toutes ces doléances mais soit, au moins vous êtes venue....
Je vous suis très redevable de tenir compte de nos remarques, bien que cela fasse partie de vos fonctions il me semble, mais bon passons.

Je rajouterai deux choses, la première étant que de mémoire à l'époque ou j'étais maire on ne critiquait surement pas le cac car il ne faisait pas bien son travail.
On pouvait leur reprocher des choses, mais surement pas de ne pas exporter ou de ne pas acheter en mairie. Alors si on vous critique mandat après mandat il serait peut être bon de remettre en question vos nouvelles manières de faire, puisque nous ne critiquions pas avant....

Quant à mes propos.... Croyez moi je pense les modérer et pas qu'un petit peu même.
Mais en même temps les réponses cache misère fatiguent et je pense que je me contente de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, mais les messes basses ça n'a jamais été mon fort.
Il ne me semble pas avoir insulté le sieur.
Mais pardonnez moi j'aurais surement du repondre avec dédain comme il le fait lui même à nos requêtes.

Sur ce je vais vous laisser, je perds plus mon temps ici qu'autre chose il me semble.

Elle afficha à nouveau ce sourire qui en disait long et quitta le chateau san aucun remords, ce qui devait être dit l'avait été.

Alixe

Alixe écouta avec attention le Cac. Le moment venue, elle prit à nouveau la parole.

Messire Ingresstar, je vois que dès qu’un reproche voit le jour sur votre personne, vous vous empressez de le démentir … Il serait bien si vous pouviez être aussi prompt avec les maires …

Il est bien facile de vanter ses « postes », mais quand il s’agit de mener son travail à bien …

Et c’est bien ce que nous vous reprochons, de ne racheter que les 25 sacs de blés journaliers, en commerce intérieur. Sans oublier bien sûr le fer, qu’il faut parfois attendre.

Quant aux efforts faits pour augmenter l’élevage, je crains que les mairies se retrouvent bientôt avec trop de viandes et de maïs ... Ayant développé cette filière (viande) à Embrun, le marché regorgeait de cette denrée ; tandis que le maïs restait en surplus. Surplus qui semble se maintenir ; 123 viandes sur le marché d’Embrun ce soir ; 75 à Valence ; 77 à Dié ; le maïs reste aussi en grande quantité à Montélimar, 224 sacs ; 275 à Lyon ; 261 à Briançon …

Je ne m’étendrai pas sur le sujet, mais comprenez mon inquiétude devant les caisses qui, semblent-ils, sont basses. Je mettrai juste l’accent sur un point : l’économie. Exemple frappant, que j’ai eu cette après-midi : étant à Valence depuis hier –jour où la demande de transmission de mandat pour la prévôté vous a été faite, si je ne me trompe pas-, j’aurai pu donner les soldes à *Mylène* et Youri.. Etant dans l’obligation de repartir ce soir, et n’ayant pas reçu mon mandat, un mandat de plus sera utilisé.. Alors qu'une économie aurait pû être faite ...

[HRP : Quant à vos soucis HRP, j’en suis navrée, mais quand on engage son personnage dans un mandat Ducal, soit on tient ses engagements, soit on démissionne]

Alixe se racla la gorge, tandis que son regard croisa celui du Gouverneur.

Mais je n’ai pas eu réponse à toutes mes questions. Ce soir encore, je puis voir que le prestige a diminué. Gouverneur, pourriez-vous m’éclairer à ce sujet ?
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Ecuyère Dame Blanche. Bannière en refonte

Sladificator

Un homme écoutait tranquillement les propos tenus près de la salle des doléances. Venu quérir des réponses à ses inquiétudes, il se décida d'entrer après que la Dame ait terminé son discours. D'un geste de la main puis par une courbure légère de son haut de corps, il salua les personnes présentes dans la salle. Première fois qu'il pénétrait en ce lieu, quelque peu impressionné par tous ces grades et nobles qui s'y trouvait, il prit son courage à deux mains et ne rechigna pas le comportement qui le forgeait et le rendait quelque peu rustre par moment. Après avoir salué le Gouverneur, Connétable et Commissaire au Commerce, il toussota un peu et entama son petit discours.

Monsieur le Gouverneur, Dame la Connétable, Monsieur le Commissaire au Commerce,

Je me présente, Sladificator De Nosferax, mes respects.

Je m'adresse à vous aujourd'hui afin de réclamer quelques réponses à des questions. Certains d'entre vous me connaissent, je n'irais pas par quatre chemins.
Celà fait quelques temps que je m'efforce d'aider les nécessiteux et habitants du Dauphiné en leur accordant quelques escortes gratuitement. J'ai pu voir un peu grâce à celà le mécontentement grandissant de mes compagnons Dauphinois. Je pensais à tort que ces sentiments ne se retrouvaient qu'à Vienne, mais je me trompais royalement.

La situation devient des plus inquiétantes, et ce ne sont pas la présence de maires ou autres personnes importantes dans la vie des villages qui composent notre beau Duché, qui va m'aider à ne plus m'inquiéter. Vous excuserez mon manque de connaissance je l'espère concernant les points que je vais aborder, j'essaierais de représenter les voix qui trottent dans ma tête et que j'ai entendues prononcées maintes fois dans nos villages.

Le Duché perd de son prestige, quelles en sont les causes ? Quelles en seront les conséquences et donc quelle sera votre politique vis à vis de celà ?

Vous avez Monsieur le Gouverneur, un passé de Capitaine de l'Ost du Lyonnais Dauphiné, c'est tout en vôtre honneur, mais ne pensez vous point passer trop de temps par votre passé et peut être sans vous en rendre compte, à vous occuper de cette institution ? Cette institution qui ne représente même pas un quart de nos habitants et qui pourtant nous saigne un peu plus tous les jours avec leur solde au détriment du reste de la population ?

Oserai je rentré dans la question de l'utilité véritable de cette institution ? Le Roy lui même est dans notre beau Duché, les routes devraient être les plus sûres du Royaume, et pourtant hier une gente Dame s'est faite racketter aux portes de notre Capitale, Lyon, la laissant démunie et par obligation de passer la nuit en prison. Je ne vais pas m'attarder sur cette triste histoire qui ne sera pas la dernière je suppose dans notre Duché. J'aimerais plutôt attirer votre attention sur ce fait : l'Ost n'est pas capable de rendre nos routes sûres, ne capture ni tue ces vils brigands qui traversent notre Duché et font leurs méfaits sans scrupule et sans aucun problème... Pourtant cet Ost continue d'être subventionné pour leur incapacité à défendre nos citoyens, en mon sens je ne trouve pas celà normal.

Il va de soit que je ne rejète pas la faute au Capitaine, ni à un quelconque soldat... Je ne fais que citer des faits et soulever des questions qui m'interpellent.

Il regarda le Gouverneur et baissa la tête

Excusez moi d'avances pour ces propos Gouverneur, mais parfois je n'arrive pas à vous voir en Gouverneur, mais plus en second Capitaine de l'Ost. J'espère sincèrement me tromper, mais cette situation est assez délicate et porteuse de doutes.

Les maires sont en situation périlleuse pour réussir à gérer correctement leur mairie, je n'appuierais pas sur ce point, ces personnes sauront mieux vous faire part de leur inquiétude vis à vis de leur situation directement liée à cette crise si l'on peut l'appeler ainsi.

Voyez avec mon peu d'expérience et mes envies de connaitre plus mon Duché et cette vie Ducale, j'ai cette impression de vivre dans un Duché en déclin. Peut être ne devrais je pas faire ce parallélisme entre tous ces problèmes et votre politique, ou bien même avec le gouvernement mis en place, celà n'est pas de mon recours.

Messieurs, Mesdames, excusez moi encore de vous avoir fait perdre vos précieuses minutes, j'espère cependant que vous réussirez à rassurer le Dauphinois que je suis et me redonner cette confiance aveugle que j'avais dans notre beau Duché avant cette période...

Il salua une dernière fois les personnes à qui il s'était adressé puis se dirigea dans un coin de la salle, s'adossant contre le mur et attendant tranquillement les discussions et explications à venir.

Walan

C'est les sourcils froncés que le Gouverneur avait suivit les échanges. Il semblait à nouveau que certains, forts de leur opposition au Conseil Ducal, en oublie le sens des convenances et de la politesse et se croient tout permis. Il retint un soupir en songeant que le jour n'était pas prêt d'arriver où chacun comprendrait que, des maires aux conseillers ducaux, le but devait être le même et que celui ci était le bien des habitants et la grandeur du Duché.

Dame, il me semble que le Commissaire au Commerce vient d'expliquer pourquoi il n'était racheté aux mairies que du blé quotidiennement.

Au risque de redire la même chose que lui, l'explication en est simple : avant le début de ce mandat, le Duché achetait aux villes des céréales pour faire naitre ses bêtes, ainsi que les ressources naturelles des villes en questions, et ponctuellement de la viande ou d'autres denrées.
Pourquoi achetait-il les ressources naturelles ? Pour les revendre aux autres mairies, et ce sans en faire aucun bénéfice. "Pire", le Duché perdait de l'argent sur ces transaction dans la mesure ou chacune de celle ci lui faisait consommer des points d'états, à la fois pour racheter aux mairies puis pour leur revendre. Points d'état que les mairies déboursaient elles aussi, que ce soit pour acheter ou vendre.

Désormais, que fait le Duché ? Il achète quotidiennement des céréales et ponctuellement de la viande et d'autres denrées. Pourquoi n'achète-t-il plus de ressource, tout simplement car il a été mis en place un système où les maires demandent directement à leurs confrères les ressources dont ils ont besoin.
Ainsi, le Duché économise de points d'état, donc des embauches de fonctionnaire, donc de l'argent, en plus de supprimer l'intermédiaire du Commissaire au Commerce, donc de faire gagner du temps.
Vous voyez donc que vous n'êtes pas la seule à avoir pour optique de faire des économies. C'est ce qui n'est cessé de faire depuis l'instauration de la réforme royale.

Bien entendu, ce système, tout comme le précédent, ne marche cependant que si les maires jouent le jeu et se fournissent la majorité des ressources en question au sein du Duché, collaborant ainsi avec les autres villes. Force est de constater cependant que ce n'est pas le cas et j'ai appris récemment que certains maires préféraient envoyer des marchands ambulants chercher des ressources à moindre coût ailleurs.
Du même coup, ils pénalisent les autres mairies et le Duché, ce qui finira inévitablement par les pénaliser eux même.

Deuxième partie de la réponse en cours de rédaction, elle arrive sous peu, mais c'était pour vous éviter un énorme pavé.

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Walan

En ce qui concerne le prestige, l'exercice d'explication va être rendu difficile en ce sens qu'il n'est théoriquement pas autorisé à parler de l'ensemble des composantes de celui ci dans les RP, et qu'il n'est de toute manière guère RP de donner des chiffres et compagnie pour ceci.
Je vais néanmoins tenter de répondre en restant RP et en usant de métaphores et autres sympathiques figures des style françaises, mais cela ne sera peut être pas des plus clair.

Après une petite pause, le Gouverneur reprit, avisant d'un coup d'œil l'arrivée de Sladificator.

Concernant le prestige, effectivement celui ci a baissé, et baissera vraisemblablement encore dans les jours à venir.
Pour quelle raison ? Là encore, c'était à la base dans un but d'économie. En effet, les fêtes organisées régulièrement atteignaient des montant bien trop élevés à mon goût -et à celui de la trésorerie ducale-, pour des effets guère probants.
Ce constat m'a donc simplement conduit à réduire les sommes dépensées dans lesdites fêtes à des montants restant encore bien trop élevés à mon goût, tout en comptant sur d'autres moyens d'augmenter -ou tout du moins de maintenir- notre prestige, comme le rayonnement de notre noblesse [le compte des allopass dépensés dans le duché] ou l'appui que le peuple dauphinois apporte à son Conseil [Les sondages, qu'il n'est pas permis d'évoquer].

Ces espoirs n'ont pas été fructueux, l'apport de notre noblesse ayant été bien moindre que toutes les fois précédentes, pour une raison que j'ignore encore. De plus, c'était sans compter la fugacité des événements précédents [Les bonus/malus de prestige ne sont valables que 60 jours], dont la disparition aura donc accentué ce phénomène, puisqu'ils avaient alors fait augmenté notre prestige.

Que comptons nous faire pour remédier à cela ? Agir sur le seul point où nous avons un contrôle direct, à savoir les dépenses de festivités. Celles-ci ont à nouveau été augmentée, même si je continue de souhaiter qu'elles n'atteignent pas à nouveau les sommes qui ont pu être dépensées par le passé.

En quoi cela influence-t-il la vie des habitants ? A peu de chose près : en rien. Le prestige joue sur le moral de nos armées, donc sur leur efficacité, ainsi que sur notre bureaucratie, et donc sur son efficacité également.
Le Duché doit donc financer des embauches supplémentaires de fonctionnaires, sans quoi scribes, huissiers et héraut risquent de quitter le castel de Pierre Scize plus tôt et d'empêcher ainsi aux Conseillers Ducaux d'accéder à leurs bureaux dans les heures tardives de la journée.
Pas de conséquences pour le peuple donc, à moins qu'un conseiller ne puisse exceptionnellement pas s'acquitter de ses tâches le jour ou éventuellement les bureaucrates quittent leurs bureaux plus tôt que prévu.
[Le plus simple est encore pour comprendre ça de consulter les règles sur le prestige. En gros : moins de prestige, plus de consommation quotidienne de points d'état en institutions, donc baisse plus rapide et une fois en dessous de 10, probabilité de plus en plus élevée de ne plus pouvoir accéder aux bureaux IG]

Voilà pour vous dame, en espérant que ces réponses vous aient éclairée.

Troisième partie en approche

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Walan

Se tournant vers Sladificator, Walan l'écouta à son tour.

Je pense que vous venez d'obtenir réponse à vos questions concernant le prestige.

Concernant les autres, les réponses en sont relativement simples.
Je ne m'occupe nullement de l'ost, dont la gestion revient au Capitaine et au Connétable. Je donne mon avis sur les divers débats le concernant au conseil ducal ou de guerre, avis que j'ai l'heur de croire comme pertinent au vu de l'expérience dont je dispose et que vous soulignez, mais rien de plus.

Vous jugez l'ost inefficace sur le principe qu'il n'est pas capable de rendre nos routes sures. Sachez qu'il ne l'a tout bonnement jamais été et qu'il lui faudrait pour l'être avoir une armée (IG) sur chaque chemin ainsi que les descriptions desdits brigands pour les attaquer à vue, ou bien attaquer chaque personne de passage excepté celles disposant d'une autorisation en bonne et due forme. Sauf qu'aucune de ces deux solutions n'est souhaitable ou réalisable.
[contraintes IG : il n'est rien possible de faire pour arrêter des brigands ou autres sur les routes, à part de brigander au hasard ou d'utiliser les armées IG. Et pour celles ci, deux possibilités : soit avoir leur noms IG -ce qui suppose de les connaitre- dans la liste d'ennemis, soit attaquer tout le monde sauf les personnes dans la liste d'ami -ce qui suppose que d'exiger des demandes de passage, ce qui ne serait pas fait par bon nombre de joueurs et conduirait donc à un grand nombre d'attaques d'innocents-.]
L'ost peut cependant parfaitement escorter tout ceux qui le demandent, mais peu nombreux sont les personnes qui le font. Et ce avant même que ne soit mis en place les escortes payantes, qui ne sont d'ailleurs même pas appliquées.

De plus, vous faites une très grave impasse -volontaire peut être ?- sur les autres rôles de l'ost.
Qui donc aurait arrêté l'armée entrant sur les terres dauphinoises il y a de cela quelques mois ? Qui aurait protégé un nombre incalculable de fois les villes de révoltes d'une ampleur parfois impressionnante ? Qui aurait arrêté les brigands pillards du Languedoc lorsqu'ils ont essayé d'entrer en nos terres ?
Pour toutes ces tâches, l'ost existe, est capable et réussi.

Qui plus est, l'ost coute effectivement de l'argent au Duché. Beaucoup ? Sans doute oui. Maintenant, c'est bel et bien au Duché qu'il coute de l'argent. pas aux mairies, ni aux habitants. Eux, au contraire, ont tout à gagner de l'ost. D'une part puisqu'il les protège -peut être pas aussi bien que vous le souhaiteriez, mais bien mieux que si la sécurité de tous était laissée aux mains d'individus isolés, sans hiérarchie ni coordination- et d'autre part car il entretient et stimule les économies.
Car d'où pensez vous que viennent les morceaux de viande ou autre denrées des soldes des soldats si ce n'est des échoppes et champs dauphinois ?
Un morceau de viande fourni à un soldat, c'est en contrebas un boucher, un éleveur de porc et un cultivateur de maïs qui en profitent.

Les soldats n'ont pas de traitement de faveur. Bien au contraire, bon nombre d'entre eux -pour ne pas dire tous-, ont des retards de solde importants. Soldes qui, je le rappelle, sont là pour compenser les journées de travail n'ayant pas pu être effectuée. Ils continuent pourtant de faire leur devoir de leur mieux, retardant du même coup la constitution de leurs économies, l'achat d'un champ, d'une échoppe ou le paiement de frais universitaire.
Un certain nombre de soldats ne réclame d'ailleurs pas du tout de soldes et continuent d'exercer leur devoir sans rechigner eux non plus.
Pensez vous donc qu'il soit vraiment des plus aimable de les faire passer pour des incapables mettant le couteau sous la gorge de leurs frères dauphinois ?

Toujours est-il que vos questions ont reçu réponses.
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Sladificator

Sladificator s'était mis un peu à l'écart pour écouter tranquilement la réponse du Gouverneur, qui prêcha encore une fois la bonne parole. Il se mit à grimacer quelque peu en écoutant ses propos puis se ravança le sourire aux lèvres pour se réadresser à lui.

Je vous remercie Gouverneur pour vôtre réponse, vous avez quelque peu éclairé ma lanterne avec votre discours, néanmoins votre partie sur l'Ost m'a quelque peu endormi... En effet, peut être que pour rendre votre Ost compétente sur le milieu Ducal, et en utilisant les méthodes si complexe à vos yeux que vous avez présentées en attendant les brigands du coté des frontières. Nous dites vous avec ces propos que la maréchaussée fait un travail qui n'est pas à la hauteur de l'Ost ? En ne se renseignant pas suffisamment sur les individus pénétrant dans notre Duché ? Prenez vous donc conscience du manque de parler entre nos Duchés voisins...

En effet, peut être suis je utopiste, mais celà serait il si difficile de récolter les informations sur des brigands ayant agi dans d'autres Duchés par les Polices de ces mêmes Duchés ? Ainsi quand ils pénétreraient sur notre Duché, notre Ost pourrait servir à quelque chose, après tout un brigand n'est d'aucune utilité, autant le laisser à l'armée que composerait nos soldats !

Vous nous parlez également des escortes par l'Ost. J'aimerais également revenir sur ce point. En effet, vous avez été Capitaine, et également Seigneur des Lances, vous êtes fort bien placé pour savoir que les soldats ne sont pas toujours disponible à tout moment, et que la plupart des soldats manquent encore d'expérience pour pouvoir faire une escorte digne de ce nom (en terme de PC), de plus, ces escortes ne sont même pas gratuites pour le peuple alors que vous prêchez depuis tout à l'heure que l'Ost sert le peuple et le protège... En rendant les escortes payantes, vous êtes donc bien d'accord qu'elle coûte encore un peu plus chère aux Dauphinois, et creuse le fossé qui la sépare des personnes non désireuses de devenir soldat...

L'Ost a son utilité, il est vrai, mais pas aussi importante que vous voulez nous le faire comprendre, ces évènements que vous citez sont assez rares... Puis comment le Peuple que nous incarnons puissions comprendre ce rôle, ne voyant pas ces batailles, ou très peu (Aucun RP sur la Halle ou sur la Gargote des soldats concernant leurs mouvements et actions contre des possibles brigands). Dites nous donc, quand nous entrons en taverne et que l'on nous annonce que l'Ost défend nos villes, y a t-il des rapports ensuite qui pourraient être grossièrement rapportés de façon à ce que nous puissions les comprendre aisément ? J'ai participé à la guerre en Bretagne, je connais les prises de villes pour ma part, et je n'ai vu aucune chose de la sorte dans le Duché... Alors je me demande, n'y a t-il pas une politique de la peur que vous vous efforcez de mettre en place pour récolter les voix des Dauphinois inquiets pour les risques qu'encourent les voyages et la vie en ville ? Y a t-il vraiment autant de révoltes et de dangers à l'extérieur qui font de l'ombre à l'intégrité de nos villages et à notre sécurité ?

Je vous le demande humblement Gouverneur.

Sladificator se courba une nouvelle fois pour le saluer à la fin de ses questions et son petit discours.

Walan

Walan du se retenir de lever les yeux au ciel en entendant la suite du discours de Sladificator.

Les informations circulent très bien entre notre Duché, ses voisins ainsi que le reste des provinces de France. Il se trouve même que notre service de renseignement fournit régulièrement des informations aux autres provinces sur des attaques pouvant être menées sur leurs terres.

Bref, nous avons donc une multitude de noms et de signalements, dont nos armées ont connaissance. Mais cela n'empêchera jamais une personne qui brigande pour la première fois de sévir. Puisque, très logiquement, avant d'avoir les noms et signalements de brigands il faut soit savoir qu'ils ont déjà brigandé, soit pouvoir les rapprocher d'un groupe de brigands connus.
Il y aura donc toujours nombre de hors la loi dont nous ne pourrons pas avoir les signalements puisqu'ils seront isolés et briganderont très "discrètement".

En ce qui concerne les escortes, vous n'avez pas du saisir tout mes mots. Je vous ait spécifié que, même lorsque les escortes étaient gratuites, les demandes concernant celles-ci par l'Ost étaient très faibles. De plus, avant la réforme que j'ai effectué lorsque j'étais Capitaine, il était effectivement plus fréquent de ne pas pouvoir les tenir puisqu'il fallait garder nombre de soldats pour des patrouilles régulières.
Désormais, comme je le disais, le nombre de demande d'escortes -même gratuites, puisque je vous ai dit également que le système de tarifs n'était pas appliqué- n'a pas changé et reste faible. Sauf que normalement les soldats sont plus disponibles pour les effectuer puisqu'ils ne sont plus assignés à des patrouilles fixes.

Ensuite, il me semble que vous prenez le problème complètement à l'envers concernant les révoltes. Si vous ne voyez pas de révoltes, c'est bel et bien que l'Ost effectue bien son travail. Au début de ce mandat, plusieurs révoltes d'ampleur importante ont été évitées, attaques qui avaient pour but plus ou moins avoué de faire payer au Lyonnais Dauphiné d'avoir tué certains des meneurs de la prise du château de Montpellier et qui ont réunies simultanément trois groupes connus de brigands.
[HRP : s'il n'y a pas de RP, c'est pour plusieurs raisons. La première et principale : faire du RP contre des brigands sans brigands en face, ce n'est guère intéressant. La deuxième, qui a tout de même une légère importance, c'est que faire des RP de ce genre révèle logiquement des informations au camp adverse -et c'est d'ailleurs bien pour ça que bon nombre de brigand n'en font pas ...-.]

Politique de peur ? Et à qui donc profiterai les voix en questions ? De quelle manière ?
J'avoue que je ne vois vraiment pas comment vous réussissez à faire un lien entre une peur hypothétique -car en ce qui me concerne j'avoue ne guère avoir vu beaucoup de personnes apeurées, même lors de la déclaration de l'état de siège- et une politique électorale ? Je n'ai vu nulle part un parti clamant, ouvertement ou en filigrane, "votez pour nous et la sécurité règnera".
Quant à "mettre en place" en politique de peur, croyez bien que depuis le temps où les discours concernant la sécurité du Duché sont les même, elle serait effective depuis bien longtemps -un longtemps qui se compte en années-.
Mais vous préfèreriez peut être que l'on berce les gens d'illusions en leur disant qu'il n'y a nulle menace et que tout va bien, même lorsque ce n'est pas le cas ?

Je ne trouve guère étrange cet acharnement de votre part à vouloir diaboliser l'ost, puisque vous en avez presque déserté, mais évitons de sortir des choses de ce genre voulez vous ?

Bien entendu, vous pouvez considérez que je vous mens et que mes paroles ne sont qu'un vaste plan de désinformation, mais dans ce cas je vous prierai de sortir avant que vos insinuations n'en deviennent insultantes.
Après tout, pourquoi venir poser des questions si lorsque les réponses ne vont pas dans votre sens vous considérez que l'on vous ment ?
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Nynaeve87

Nynaève ayant été prévenu qu'un ancien soldat était en salle de doléance arriva alors que le Walan, gouverneur avait pris la parole...

Elle aimait l'ost elle aussi, et ne comprenait pas qu'on puisse l'attaquer incidemment… attaquer ainsi les soldats qui par leur engagement, chaque jour prouvaient au duché leur valeur et leur allégeance.
Elle haussa la tête en signe d’approbation aux propos du gouverneur. Elle n’avait rien à ajouter…
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Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
Ex gouverneur, Ex bailli, Ex connétable, Ex maire...

Lady_antlia

Le Capitaine revenait du Château de Grenoble où elle avait donné ses ordres .
Un soldat était venue la prévenir qu'un ancien soldat menait bon train concernant l'Ost . Elle rejoignit donc le Château de Pierre Size , la salle de doléances pour apercevoir en effet, Sladificator .
Elle se mit à sourire en coin ... toujours la pour défaire l'OSt celui la .. alors qu'il avait déserté , et que les officiers lui avaient évité la cour martiale .
Beau retour que voila ...
Elle vit Nyna auprès du gouverneur et lui sourit , inclinant la tête en guise de bonjour .

Elle avait assisté à la deuxième partie des échanges et n'avait rien à redire aux propos du gouverneur .

Le Duché était réputé pour son service de renseignements, et le Capitaine en était fier . Elle ne comprenait pas l'entêtement de cet homme à débaucher des soldats puis à venir palabrer ainsi en salle de doléances . Que de conceptions fausses il avait ...Mais on ne peut savoir tout sur tout ..
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Phelim

Phelim était entré dans la salle au début de l'échange entre Alixe et Walan.
Il comprenait parfaitement le désarroi de cette dernière ... durant la période où lui puis Salad_ad_din furent cac, les contrats ne manquaient pas, et les maires avaient du multiplier les efforts pour que leur population produise plus ...

Une fois la production relancée, voici que le duché avait cessé de les aider, se fermant au commerce et à l'achat de denrées autre que pour les soldats ou pour les élevages.
Et le fait que Ingres mette trois semaines pour signer un contrat montrait bien qu'il ne cherchait pas forcément à soutenir les mairies ...

Devant tant d'indifférence et un tel manque de dialogue, l'on pouvait aisément comprendre que certains maires n'aient plus confiance et décident de se débrouiller d'eux même ... Et Walan fidèle à sa nature d'homme qui ne se plie que très peu n'utiliserait pas son influence pour changer un tant soit peu ceci. En gros, c'était de l'énergie gaspillé pour rien.

Il se garda bien de dire ses pensées, cela n'aurait amené qu'à une discussion encore plus longue où les reproches auraient fusé sans vraiment faire avancer la situation ... mieux vallait se conserver pour un futur conseil dont l'aperçu des candidats faisait penser qu'il serait plus ouvert ... plus prometteur ....

Il s'avança jusque devant Walan et adressant un sourire à Slad qui semblait réfléchir, il prit la parole.

J'ai reçu un pli du seigneur de Saint nazaire Boursiero, et je souhaiterais vous en faire la lecture puisque qu'il s'adresse à son gouverneur et au conseil.

Il prit une insparition et commença.

Citation:

Messire Walan, Gouverneur du Lyonnais et du Dauphiné,
Messires les Conseillers Ducaux,

Par avance je vous prie de m’excuser de n’estre point venu de moi-mesme, étant retardé dans mes dossiers à l’Ost.

C’est une affaire grave que je porte à nouveau devant vous, dont les faicts sont honteux, et déshonorants pour toute la ville de Lyon.
Sans doute, vous souvenez-vous du sieur Goldstar12, encore Bourgmestre de ladicte ville il y a peu, et dont je vous avais déjà jadis rapporté les faicts via Messire Hardryan, Prévost des Maréchaux. N’ayant d’autres moyens de clamer l’injustice contre la Capitale de nostre Duché, je vous adresse cette lettre montrant la détermination du Conseil Municipal à ce que Justice soit rendue.

Ledict sieur a donc, vous le savez puisque vous y estiez informés, démissionné de sa charge de Bourgmestre, laissant la ville sans dirigeant pendant huit jour. Pourtant, si le Conseil estoit au courant de sa démission, l’est-il autant du manque d’environ sept mille écus dans les caisses de la ville ?

Dans la mesme affaire que j’avais porté devant vous jadis par le biais de Messire Hardryan, vous aviez souligné que les preuves n’estoient point suffisantes, je viens par la présente vers vous sans preuves, mais avec bon sens, et détermination. Dans une de ses missives sieur Goldstar12 évoque le fait qu’il y avoit sept mille écus lors de son départ, et pour sept mille écus d'inventaire. Or, selon les dires de Messire Phelim rapportant de mémoire les états de la ville, il y a avait près de dix mille écus en inventaire, et quatre en mandat. Lorsque Messire Coppensbe, Duc d’Albon fut élu Bourgmestre, les caisses n'avoient guère changées, certes, mais l'inventaire n'estoit plus que d'environ deux cent sacs de farine.

Où est donc cet argent et ces denrées ? Où sont passés ces marchandises et ces écus, si durement économisés, et gagnés grâce à l’ardeur et au labeur de tous les Lyonnois ? Il y en a pour un minimum de six à sept mille écus de perte, calculé en fonction des stocks de la ville au jour d'aujourd'hui.

Le Conseil Ducal, pour lequel j’ai tant de respect mépriserait-il tous ces travaux et laisserait la Capitale du Duché ainsi abusée ? Je me refuse à le croire. Si Lyon la Rugissante est tant méprisée et bafouée, c’est le Duché entier qui l’est à travers elle. Quant au sieur Goldstar12, il est parti les bourses pleines et prend du bon temps avec un pécule qui ne lui appartient pas.
Voilà une perspective que je ne peux que refuser, et qui, j’en suis sur, vous est également intolérable.

Qu’Aristote vous garde.

Il releva les yeux sur Walan.

Je me joins à la demande de Boursiero bien entendu.

Je regrette amèrement d'avoir fait confiance à cet homme, ce qui emmena peut-être les Lyonnais à voter pour lui. Quoiqu'on dise, je crois que le maire sortant à la responsabilité de choisir un remplaçant digne, ce à quoi j'ai complêtement échoué.

Il soupira, mais refusa de se laisser aller à de la tristesse, et redevenant plus professionnel, il poursuivit.

De plus, en démissionnant un jour plus tôt que prévu, il a bel et bien enfreint cet article.

Il tendit un parchemin à Walan.

Citation:

III.4.b : Trahison
o III.4.b.i : Désertion
Tout conseiller ducal et tout maire se doit de tenir son poste dans le Lyonnais-Dauphiné et d'y rester sauf autorisation spéciale du Gouverneur sous peine de poursuites au chef de trahison.

Il le fixa, attendant une éventuelle réponse.
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Walan

Walan haussa un sourcil devant le regard que lui adressait Phelim.

Oui ?
Je gage que vous vous rappelez du chemin pour aller jusqu'au Conseil Ducal, ce qui tombe bien puisque c'est à cet endroit qu'il vous fallait porter cette missive pour que nous puissions en discuter. Car vous êtes bien toujours membre du Conseil, n'est-ce pas ? Les gardes vous laissent bien entrer ?

Ah, et vous devriez faire attention à votre mine, messire Porte Parole, vous avez l'air quelque peu bilieux.

Nul doute pour le seigneur de Meyrieu, à en voir l'expression de son conseiller, que celui-ci était encore en train de tenir des discours imaginaires à Aristote savait qui, dénigrant vraisemblablement ceux qui n'avaient pas l'heur de lui plaire, sans doute en prévision d'élections à venir.

Mais bref, coupa-t-il avant toute réponse et saisissant la missive du seigneur de Saint Nazaire en Royans, le Gouverneur la parcouru à nouveau avant de tourner les talons et de se diriger vers la salle où siégeait le Conseil, tout en lançant par dessus son épaule.

Dame Alixe, Messire Sladificator, vous avez obtenu réponses à vos questions et je dois me retirer, aussi vous faudra-t-il revenir une autre fois si les réponses en questions ne vous sont toujours pas satisfaisantes.

Dames Connétable et Capitaine, messire Porte Parole, il me semble que nous avons à faire.
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Phelim

Il haussa un sourcil à la réponse étrange que le gouverneur lui fournit qui se transforma en sourire quand ce dernier lui arracha la lettre des mains de mauvaise humeur.

Il le vit partir, puis se retourner pour leur demander de le suivre ... c'était bien la première fois qu'ill s'apercevait qu'il avait des conseillers tiens. D'une mine lugubre, il répondit à son dos.

C'est une doléance que Boubou et moi avions convenu de lire ici, pour qu'il soit aisé de demander à cops de venir apporter ses lumières en cas de besoin, ou tout simplement si vous souhaitiez entendre goldstar.
Ah oui, j'oubliais que vous n'aimez pas qu'on utilise cette salle pour sa fonction première ... sauf votre respect, vous êtes un incorrigible entêté !

Il croisa les bras, pas pressé de le suivre, surtout si c'était pour débattre sur le collège nobiliaire où il dirait ensuite que le conseil n'avait pas son mot à dire.

Il se tourna plutôt vers Alixe qui n'avait pas obtenu une once de compréhension du gouverneur.

Entre 4 maires, et son ingres, ce dernier aura toujours raison.
C'est d'ailleurs bien pour ça que je n'essaie même plus de discuter économie au conseil ....

A tlia et Nyna il dit avec le sourire.

Bon on le suit, prête à vous faire snober?
Au fait, c'est vrai que j'ai l'air bilieux?
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Walan

Se tournant à nouveau, le Gouverneur fixa son conseiller droit dans les yeux.

Que cela soit bien clair, conseiller : je ne tolèrerai plus aucun manque de respect de votre part envers ma fonction, ma personne ou celles d'un autre conseiller ducal, si ténu soit-il.

Avec un dernier signe de salut à l'intention à Alixe -pour laquelle il venait de passer plusieurs minutes à répondre à ses questions de manière aussi claire que possible- et Sladificator, le Gouverneur reprit sa route vers le Conseil où pourrait être débattu à propos de la missive en question.
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Phelim

Le gouverneur qui était déjà loin, se tourna pour le fixer, puis lui parla d'une voix chargée de menacse.

Il lui répondit à son tour, froidement, et dans son dos car il se tournait à nouveau.

Il n'y a eu jusqu'à maintenant, aucun manque de respect, envers vous, si tenu soit-il. A moins qu'un reproche le soit ..?
Dans ce cas, vous n'avez rien a craindre pour les autres conseillers, je ne leur repproche rien ... et ils le savent bien ... ils sont droits eux ...

Mais je suis surpris que vous parliez en leur nom, d'habitude vous les oubliez si facilement .... et leur teint devient bilieux quand ils ont une doléance, c'est ça le respect que vous pronez?

Il s'interrompit, c'était juste une question oratoire, Walan n'appliquait jamais les repproches qu'il faisait aux autres, et ce, depuis toujours.
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Coppensbe

Le maire de Lyon encore présent bien que silencieux fût attérer par la réponse du gouverneur

Citation:

Nul doute pour le seigneur de Meyrieu, à en voir l'expression de son conseiller, que celui-ci était encore en train de tenir des discours imaginaires à Aristote savait qui, dénigrant vraisemblablement ceux qui n'avaient pas l'heur de lui plaire, sans doute en prévision d'élections à venir.

Imaginaire vous dites Gouverneur? Hum et dire que j'ai passé plusieurs heures à faire l'inventaire chiffré des stocks et marchandises en ventes de la mairie. Pour être les voudriez vous, par missive privé bien sûr car je ne veux étaler de chiffres en public, pour vous rendre compte par vous même que les milliers d'écus envolés sont loin d'être imaginaire?

Attaque purement électorale vous dites? Messire boursiero n'est il pas sur votre liste? Et que dire de moi, qui bien que ne fesant plus de politique porte toujours l'étiquette APD.

encore une fois je suis attristé de voir qu'il n'est point permis de relever les points qui dérangent et du peu de considération que l'on porte à la capitale du duché
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Lady_antlia

Le Capitaine regardait ces personnes ... certains invectivaient, cherchaient querelles .
D'autres lisaient dans les pensées .... Mais que Diantre !

Elle pensa alors a tout l'argent englouti dans la défense de Lyon .... Elle secoua la tête .
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Coppensbe

Nul besoin de savoir lire les pensée des gens madame le capitaine, il suffit de savoir décrypter les expressions faciale.
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Walan

Le texte cité était en italique, me semble-t-il, et n'a surtout absolument aucun rapport avec le problème de Lyon puisqu'il répondait juste au paragraphe en italique du message de Phelim précédent l'exposition du problème.
Et comme les personnages ne sont, me semble-t-il, pas sensé lire les pensées et encore moins les descriptions, il n'y aura pas de réponse de ma part.
Voir MP sinon.

Anne_blanche

La salle des doléances semblait vide. Anne y entra lentement, un peu impressionnée d'entendre l'écho de ses pas, malgré la poussière qui feutrait le sol. Supposant que l'huissier endormi dans un recoin sombre n'apprécierait pas trop d'être réveillé, elle s'approcha sans bruit d'une table, où elle déposa son message au Gouverneur, se promettant de revenir plus tard chercher la réponse.

Citation:

Messire Gouverneur,

J'ai eu l'honneur de proposer à Votre Grasce et Son Conseil, en début de mandat, un projet de loterie des mineurs, dont je rappelle ci-dessous la teneur.
En l'absence de réponse, je me permets de le proposer de nouveau icelieu, dans l'espoir qu'il sera étudié rapidement, et que la Mairie de Vienne saura si elle doit ou non tenter l'expérience sur les deux mines auxquelles les Viennois ont accès.

Daigne Messire Gouverneur considérer que je suis de Sa Grasce la dévouée servante,

Anne de Culan, échevin de Vienne

Citation:

Projet :

1. Communication en halle et gargote, doublée par la lettre du tribun aux nouveaux, ou par un courrier envoyé par moi à chaque nouveau à J2.
2. Tout mineur qui désire participer à la loterie envoie à la personne en charge du projet, chaque dimanche, un screen de ses événements, montrant les arriérés reversés.
3. Par le même courrier, il envoie 3 chiffres de son choix, compris entre 1 et 20.
4. Pour l'attribution du lot, on prend en compte le mineur ou le groupe de mineurs qui a passé le plus de jours à la mine.
5. En cas d'ex-aequo, on départage en comparant le tirage du D20 avec le premier chiffre choisi par les mineurs, puis si besoin le deuxième et le troisième. Exemple : Machin (3-18-1) , Bidule (4-20-2) et Chose (3-12-6) ont travaillé tous les jours à la mine. Le D20 donne 3 au premier tirage. On relance jusqu'à ce qu'on tombe sur 18 ou 12 pour attribuer le lot à Machin ou Chose.
6. Le lot consiste en un panier garni, qui peut être modifié chaque semaine, en fonction des disponibilités du Duché ou de la Mairie. Le but étant de montrer que travailler à la mine peut aider à augmenter les caracs, il faudrait y mettre, par exemple, un légume et un jambon. Si le projet fonctionne, on peut augmenter le contenu du panier, lequel contenu est affiché chaque dimanche soir pour la semaine à venir, et rappelé dans la lettre aux nouveaux.
7. Un lot est attribué par ville, plutôt que par mine, afin de ne pas pénaliser les gens qui ne peuvent se présenter que tard, quand il n'y a plus le choix entre fer et or.
8. On profite de la lettre aux nouveaux pour rappeler qu'il vaut mieux choisir tel ou tel type de mine cette semaine.

--Flora

Dans la grande salle tout était calme... et tout était grand. Et les colonnes... Elles étaient hautes! Et le plafond... Il faisait sombre. Flora se serait presque crue à Briançon, dans la forêt sous les grands chênes dont les ramures et leurs feuillages touffus formaient une voûte qui empêchait le soleil de percer. Là-bas, la grande table ressemblait à ces pierres que l'on trouvait non loin du drôle de dolmen où son père se plaisait à l'emmener pour cueillir des fruits et les rapporter à sa mère. Aujourd'hui cependant il n'y avait pas de baie à cueillir, mais il y avait bien autre chose! Sautant de part et d'autre du tapis qui se trouvait au centre de la grande salle, la petite fit son chemin jusqu'au dolmen, ne se mouillant même pas les pieds dans ce ruisseau imaginaire. De toute façon, c'était l'hiver mieux valait ne pas y mettre l'orteil! Une! *hop!* Deux! *hop!* Trois! *hop!* Trois sauts plus loin, en haut des marches, les vieux chênes avaient déposé une offrande sur la grande table: les dernières feuilles de l'automne, laissant à l'hiver son droit de gouverner pendant ces quelques mois de l'année qui paressent parfois plus longs que ce qu'ils ne sont en réalité. Avec toute la précaution que pouvait prendre une petite brunette de six ans consciente de l'importance d'un tel présent, Flora prit les parchemins et, longeant le ruisseau qu'elle avait suivi quelques instants auparavant, revint, le menton bien haut, fière d'avoir mené sa mission à bien, vers son père, le Gouverneur, qui ne manqua pas de la remercier de l'un de ses sourires qu'il ne réservait qu'à elle.

Lion20031110

bonjour ,
je suis lieutenant Lion20031110 de Montélimar, je voulais savoir si un jour le pain ainsi que la farine redeviennent des prix fixes et non conseillez .Car beaucoup de gens profite de cela.
qu'en pense vous ?
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Plumedange

Si on redonne au pain et à la farine un prix fixe, il faudra en redonner un à tout les autres produits, pour pas que certaines filières soient avantagées par rapport à d'autres.
Mais, il est vrai que les artisans quels qu'ils soient profitent bien du fait que les prix ne sont plus qu'indicatifs. Par contre, il aurait fallu ne jamais l'enlever, je suis pas persuadée que sa passe de remettre la grille des produits finis en place...
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Lapetitenadia

Nad' arriva en cette fin de matinée en salle de doléances.
Elle n'avait que trop tardé à y venir suite à son dernier voyage en tant que marchande ambulante.

Voyant que des débats étaient déjà ouverts, elle salua Plume et Lion rapidement et s'installa dans un coin afin de laisser finir, d'autant qu'elle avait pas mal de choses à dire.

Un homme s'approcha lui demandant ce qu'elle désirait.

Bonjour, je souhaiterai m'exprimer face au conseil concernant le mandat ducal qui m'avait été attribué.
Si les membres du conseil avaient quelques minutes pour m'écouter j'en serai ravie.
Elle sourit à l'homme qui repartait déjà vers les membres du conseil présents.

Lion20031110

je suis d accord plume , mais tu dois savoir ques seul le pain et la farine ne sont pas des produits fini.avant il l etais donc c est pour cela que je demande qu il sois des produits fini comme il etais avant
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Hardryan

Hard allait sortir en compagnie de sa fillette quand le lieutenant Lion pointa le bout de la crinière en salle de doléances. Repliant le parchemin qu'il venait de parcourir rapidement, il le salua, de même que le sergent Plume qui venait d'arriver à son tour:

Bonjour à vous deux. Ça fait... changement de vous voir ici! ... Ça fait plaisir tout de même. reprit-il avec un sourire. Plume tu as raison, certains profiterons toujours du fait que les prix ne sont qu'indicatifs, quoiqu'il en soit il est du devoir des maires de faire tout ce qu'ils peuvent pour réguler leurs marchés au mieux tout en tenant compte du fait que certaines de leurs filières peuvent être en pénurie ou en surproduction. Ils ont plusieurs moyens d'arriver à leurs fins pour cela. D'ailleurs Lion, votre chère bourgmestre ne s'est pas plainte de l'état de votre marché et j'ai moi-même jeté un oeil aux rapports sur celui-ci n'y trouvant rien d'alarmant...

Pour ce qui est d'une grille des prix fixe, celle qui avait été instaurée l'été dernier n'a toujours été que temporaire pour permettre une plus rapide diminution des prix vers ceux souhaités à l'époque et qui étaient ajustés à la nouvelle grille des salaires instaurée en même temps pour pallier aux difficultés émanant des nouveaux frais que devait assurer le duché en lien avec le prestige. Hard prit une inspiration, se disant qu'il avait déjà été plus bref, et après avoir défroncé les sourcils il reprit:

Pour le moment il n'est pas question au duché de revenir à une grille de prix maximaux imposés pour tous les produits. Mais je ne suis pas devin, peut-être qu'un jour cela arrivera-t-il. Quoiqu'il en soit, je me souviens que cela avait été fort critiqué l'été dernier, et ce, même si c'était une mesure temporaire. Il y aura toujours des mécontents, des gens qui voudront d'une grille de prix fixes et d'autres non, et l'inverse est vrai aussi!

Attendant que Lion ou Plume ait quelque chose à rajouter, Hard joua machinalement avec le parchemin qu'il tenait. Plus tard, il y répondrait en ces mots:

Citation:

Madame,

Je me souviens en tout début de mandat de cette loterie que vous aviez eu l'obligeance de nous proposer. Je me souviens également vous avoir répondu à l'époque que nous envisagieons toutes les possibilités qui s'offraient à nous ainsi que ce qu'elles impliquaient. Aujourd'hui la situation n'est plus la même et ce rappel concernant cette idée de concours est plus que bienvenu. Je vous remercie au nom du conseil de nous l'avoir rappelée. Nous vous tiendrons au courant dans les prochains jours de ce que nous envisageons faire.

Encore une fois merci.

Hardryan
Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné

Nadia arriva alors et le Gouverneur, glissant quelques mots à l'oreille de son enfant, renvoya la petite alors que des conseillers s'étaient immiscés pendant la précédente discussion.

Bonjour Nadia
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Lapetitenadia

Nad' fut surprise de voir le gouverneur venir vers elle mais apprécia ce fait.
Elle le salua d'un sourire et d'une petite révérence.

Bonjour Hardr, ou devrais je dire bonjour gouverneur.
Je vous remercie de m'accorder du temps, j'imagine que vous en avez peu.
Elle esquissa un nouveau sourire.
Certes elle était ici pour râler mais voulait bien signifier à Hardr qu'aucune critique de sa manière de faire ne serait faite, elle se contenterait de lui raconter son mandat en tant que marchande ambulante, lui donnant peut être certains détails qui jusqu'ici ne furent pas portés à sa connaissance.

Je suis ici suite au mandat pour l'Orléanais, comme vous devez vous en douter suite à la missive que je vous ai faite de là bas.
Je vais essayer d'être aussi brève que possible, même si ce sera dur vu ce qu'il s'est passé.

J'ai donc pris en charge un mandat à Lyon, à destination de l'Orléanais. Ce mandat semblait urgent, il ne me fallait faire de halte qu'en cas de réels besoins.
Ainsi donc je me suis retrouvée aux portes de la Champagne, le nez sur la frontière, n'ayant aucune certitude que l'autorisation de traverser m'était attribuée.
Finalement après une journée perdue le voyage a continué bien que commençant mal.
Je suis donc arrivée en Orléans et ai signalé ma présence au maire ainsi qu'au porte parole, le CAC chez eux étant introuvable.
La surprise fut grande lorsque j'appris que je n'étais pas attendue et que j'arrivais au moment d'élections ducales.
Sous conseil du Cac de ce duché, le sieur Sagaben, je suis retournée à Montargis le temps que le Cac réapparaisse.
Ainsi donc à Montargis je suis restée six jours et ce sans inquiéter personne.

J'ai dû me mettre en relation avec le conseil et finalement ai dû menacer de rentrer et de ramener le mandat pour que les choses avancent.
A mon retour enfin! Je me dirige vers la Bourgogne et là surprise l'autorisation n'a pas été prolongée, le duché est en loi martiale.

Il me faut moi signaler au Cac ce "détail". Je ne puis que remercier la Bourgogne de ne pas avoir d'armées sanguinaires sur ses routes sans quoi ma jolie crinière blonde aurait viré au rouge sang....
Tenez pour preuve la lettre que le douanier m'a fait parvenir en Bourgogne après ma missive.

Elle lui tendit la lettre signé du douanier.

Ce mandat a duré dix huit jours au lieu de douze, on peut dire que l'organisation a été oubliée je dirais...
Pour ma part je ne suis pas payée comme un Ma, mais si il avait été question de salaire, combien auriez vous perdu avec cette histoire?

Ce mandat je ne l'oublierai jamais, il n'était pas le premier loin de là, mais sera surement le dernier, tout au moins tant que les CAC se borneront à en faire le moins possible, comme de ne pas s'assurer de la sécurité du Ma qui porte avec lui une partie des richesses du duché.
Vous voyez je ne suis pas vraiment énervée, plus maintenant, mais je suis d'abord déçue et j'ai peur car je me dis que j'aurais pu partir avec ce mandat, le temps de réaction aurait été si long que j'aurais pu m'assurer des jours heureux pour le reste de ma vie.

Elle regarda Hardr droit dans les yeux.
Gouverneur j'espère que vous comprenez mon désarroi....

Hardryan

Jetant un coup d'œil derrière lui, le Gouverneur prit un instant avant de se remémorer l'ensemble des événements entourant le mandat de Nadia:

Bien sûr que je comprends votre désarroi. Avoir l'impression d'avoir été oublié pendant 6 jours, celle que tous les efforts n'ont pas été mis à contribution pour assurer sa sécurité, devoir faire les propres démarches pour s'en assurer... Bien sûr que j'aurais été pris de désarroi, sur le coup. Mais d'après les explications que j'ai eues, les droits de passage avaient été obtenus pour les périodes désirées, les autorités comtales de l'Orléanais avaient été informées de l'arrivée de notre marchand. Tout avait été fait pour vous assurer un voyage sans encombre... Et dès lors que notre CaC a appris, même pas par vous, qu'à des lieues d'ici la transition de conseil en Orléanais ainsi que le fait que le CaC et le maire de Montargis étaient introuvables retardaient la réalisation de l'échange, il m'assure avoir envoyé une légion de mésanges à l'intention de la Duchesse. Qu'aurait-il pu faire de plus? Vous là-bas, lui ici, guère plus je crois. Nous aurions envoyé un marchand expérimenté en votre compagnie peut-être votre désarroi aurait été moins grand, mais cela n'aurait rien changé dans les faits. Comprenez qu'il n'était de l'intérêt de personne que toute la procédure soit retardée et que vous soyez « menacée » par un maréchal qui faisait bien son travail... Je ne crois pas que nos voisins bourguignons soient des bouchers et la cordialité de ce sergent le prouve, mais sans doute qu'à la suite des émotions que vous avez vécues en Orléanais cette idée vous a traversé l'esprit... Seulement cela m'étonne que 3 semaines plus tard vous soyez toujours fixée sur celle-ci. Le seul tort de notre CaC ici aura été de ne pas avoir pensé à obtenir une autorisation prolongée pour la Bourgogne.

Votre déception comme votre désarroi je peux les comprendre, votre peur par contre me laisse un peu perplexe, car voyez-vous le duché n'accorde des mandats d'une telle importance qu'à des gens de confiance et l'idée qui vient de vous effleurer l'esprit écorche carrément le mien... Fort heureusement, votre retour saine et sauve parmi nous montre que nous ne nous sommes pas trompés en vous confiant pareille mission. Pour ce qui est de notre temps de réaction, je vous assure que même si de là-bas vous n'aviez pas l'impression que nous gardions un oeil sur vous, nous restions sur le qui-vive par rapport à toute information à votre sujet. Je peux vous assurer également que si une personne mal intentionnée avait, comme vous le supposez, voulu profiter de la confiance que nous lui avions accordée, nous aurions eu tôt fait de le remarquer et la justice se serait chargée de la faire payer.

Rassurez-vous donc, car notre CaC, en plus de tirer des leçons de cette malheureuse aventure qui vous est arrivée, comme nous tous d'ailleurs, a pris les choses en main et l'Orléans a reconnu ses torts dans cette affaire. Pour ce qui est du laissez-passer bourguignon, je crois savoir qu'il s'est déjà excusé auprès de vous. Maintenant, je crois qu'il n'y a rien de plus que nous puissions faire pour le moment si ce n'est vous offrir le soutien moral dont vous semblez avoir besoin. Mais encore une fois je vous le dis, rassurez-vous, cette malheureuse histoire n'est pas du fait d'une incompétence du CaC ou de quelque personne que ce soit au conseil ducal...

Réfléchissant l'espace d'un instant...

... Par contre, votre venue aujourd'hui n'aura pas été veine, et afin qu'une situation similaire à celle que vous avez vécue lors de votre passage à la frontière bourguignonne ne se reproduise pas, nous allons réfléchir à ce qu'il est possible de faire pour assurer un meilleur suivi des laissez-passer au sein de l'office diplomatique pour ainsi réagir au plus vite quand des situations imprévues telles que la fermeture de frontières soient gérées le plus rapidement possible. termina-t-il, regardant Nadia, lui laissant la chance de répondre si elle avait quelque chose à ajouter.
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Lion20031110

[i]dans ce cas y a t il un moyen de gérer cela pour pas que les gens profite des prix indicatif sur le pain et la farine[/i]
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Lapetitenadia

Nad' regarda Hardr et esquissa un bref sourire.
Décidément les gouverneurs du moment n'aimaient point avouer des lacunes à leurs conseillers.

Bah moi je venais juste vous raconter un peu, après tout c'est vous le gouverneur, vous qui dirigez notre duché...

Cette fois ci elle sourit largement.
Bon je ne vais point utiliser votre temps plus longtemps, merci d'avoir au moins écouté.

Elle le salua et prit congé.

Lion20031110

merci hard de toute ces infos .
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Salah_ad_din

Le Maréchal de France, qui ne cessait d'aller et venir entre différents duchés profitant de couverture commerciale pour visiter les États Majors... Profita de son passage à Lyon pour aller remettre un courrier au Gouverneur.
Il vit défiler quelques personnes et attendit alors son tour et se présentant devant Hardryan.

Bien à vous Gouverneur du Lyonnais et du Dauphiné!

Il esquissa un sourire pensant à la bêtise qu'il allait dire à un homme qu'il connaissait bien.

Je viens vous informez que l'hériter de la couronne arrive dans moins d'une quinzaine....

Il s'arrêta là voyant les têtes ébahirent et sourit de plus belle.

Non ceci est une mauvaise plaisanterie!

Il s'approcha et tendis un enveloppe cacheter à Hardryan.

Je voulais seulement vous remettre ceci.

Citation:

Nous, Salah ad'Din de Nasiria, Vicomte de Crest, Baron du Poyet, Maréchal de France,
Félicite le Lyonnais et le Dauphiné dans sa mobilisation et la mise en place de la défense de Lyon. Ce qui a sans aucun doute déjouer les plans machiavéliques de certains malfaisants.
Il était dur pour le Lyonnais et le Dauphiné de comprendre cette alerte, n'ayant que peu de brigands sur ces terres. Mais tout portait à croire à un rassemblement autour de Lyon. Par chance les forces combinés de trois duchés voisins et amis, ont mis à mal les plans.
En tout cas j'ai une nouvelle fois vu la valeur Dauphinoise à l'œuvre, même si elle n'a pas été mise à l'épreuve, sa simple présence fait effet sur le foie de ses ennemis.

En vous félicitant encore une fois et espérant de nouvelle coopération fructueuse.

Faict à Lyon le 16 décembre de l'an de Grasce 1456,

Salah ad'Din de Nasiria
Maréchal de France

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Alixe

Alixe s’avança dans la salle, le visage fermé. Elle attendit que son tour soit venu pour s’avancer face au Gouverneur. Petite esquisse de sourire, destiné seulement à Hardryan/i]

Gouverneur, le bonjour. Une interrogation m’a poussée ce matin à venir en ces murs. J’ai pu en effet remarquer une baisse notable de prestige, celui-ci étant passé de ***½ à * ½

Peut-être ai-je manqué l’information, dans ce cas je m’en excuse d’avance, mais vous est-il possible de m’expliquer le pourquoi de ce changement ?

[i]Elle soutint son regard, attendant une réponse.
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Ecuyère Dame Blanche. Bannière en refonte

Hardryan

Quelques jours avaient passés, le Gouverneur était toujours à se remémorer la venue du Maréchal de France et la bien bonne mauvaise plaisanterie qu'il lui avait faite quand la dame de Deneuvre fit son entrée dans la salle de doléances. Celle-ci lui posa alors une question qui eut pour effet de transformer le sourire qui flottait sur les lèvres du Gouverneur en un rire qu'il ne put retenir. Cela prit un moment avant qu'Hardryan retrouve contenance tellement la situation lui paressait absurde. Il releva la tête qu'il avait baissée pour faire le vide un instant et inspira un grand coup avant de répondre à la dame qu'il regarda dans les yeux:

Il semblerait que vous ayez le sens de l'observation chère dame... Cela me fait par ailleurs très plaisir que vous ignoriez la raison de ce brusque changement de prestige, cela veut dire que votre ami, messire notre Commissaire au commerce ne vous a rien dit, comme tout bon conseiller ducal se doit de le faire. Mais je vais vous le dire pourquoi cela est arrivé.

La regardant toujours, une ombre de sourire effleurant toujours ses lèvres, il posa les mains sur les accoudoirs et poursuivit:

Si nous avons baissé aussi soudainement dans notre prestige, c'est notamment parce je n'ai pu mettre la somme que je prévoyais à cet effet, car les nouvelles concernant l'un de nos marchands ambulants ne sont pas bonnes. En effet, au lieu de prendre une valeur sûre en ce domaine, notre CaC aura choisi de prendre un débutant dont nous ignorons à peu près tout au lieu de choisir un autre marchand alors qu'il en avait à sa disposition. A-t-il fait l'effort de chercher, ça c'est une autre question, mais quand j'apprends que sa soeur elle-même lui a proposé ses services et qu'il n'a pas cru bon de les retenir, je me pose de sérieuses questions quant à sa santé... mentale.

Le Gouverneur marqua une pause, son sourire s'était complètement effacé.

Nous nous retrouvons donc dans une situation précaire pour le moment.

...

Est-ce que cela répond assez bien à votre interrogation?
_________________

Alixe

[désolée pour le retard]

Mine qui se renfrogne. Ce fut à son tour de rire jaune lorsque le Gouverneur fit mention de son « ami ». Voix qui prend une tournure sèche.

Sachez, Gouverneur, que je n’ai point interrogé mon cher ami, comme vous le faites si bien remarquer, à ce sujet-là. Pourquoi ? Je voulais entendre la réponse de votre propre bouche, ayant jugé préférable de venir vous voir directement après avoir remarqué l'état de notre prestige.
Nous entretenons d’autres sujets de conversation que les finances du Duché avec le Cac, j’espère que vous nous le pardonnerez …

Sourire qui reprend sa place.

Mais ne mêlons pas les affaires privées à cela.

Etonnement qu’elle cache derrière un visage fermé. Quelle était cette histoire de Ma ? Elle se promit d’aller poser la question directement à Sagaben dès qu’elle le verrait.

Je vous remercie de votre … réponse.

La jeune femme ne jugea pas nécessaire de s’attarder plus longuement. Un dernier regard adressé au Gouverneur.

J’vous souhaite une bonne fin de mandat … La bonne journée.
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Ecuyère Dame Blanche. Bannière en refonte

Espoire

C’était le dernier jour du conseil pour ce mandat alors il ne fallait plus attendre, elle aurait bien le loisir de le dire le moment venu au nouveau conseil

Citation:

A sa Grâce le Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, Messire Hardryan, à son conseil et à tous les Lyonnais et Dauphinois,

Nous, Espoire d’Amilly, Vicomtesse de Crots, Baronne de Marsanne et de Saillans, Dame de Ribiers, Chancelière du Lyonnais-Dauphiné,

Saisissons avec plaisir l'agréable occasion que nous offrent les fêtes de fin d’année, pour vous remercier au nom des services diplomatiques dauphinois et le mien personnel, de votre confiance et votre support continu.
Veuillez, recevoir nos meilleurs vœux de bonheur de santé et de prospérité.

Puis Aristote vous protéger et protéger le Lyonnais-Dauphiné.

Espoire d’Amilly, Chancelière du Lyonnais-Dauphiné

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Argael

Parcourant sans relâche le duché, c’est épuisé mais toujours aussi déterminé à avoir des réponses qu’il prit la direction de la salle de Doléance, sans avant s’être débarbouillé le visage a un point d’eau.

Se plantant dans la salle, il attrapa un servant,[i]

j’aimerai faire valoir mon droit aux doléances auprès de notre Gouverneur. Fait lui savoir ma présence rapidement je te prie.

[i]Attendant sa venue il fit les 100 pas dans la salle.
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Nynaeve87

Nynaeve avait été averti par un garde de la présence du vicomte de Monestier les bains en salle de doléance.
Le sourcil soucieux elle s’y rendit afin de le recevoir.

Elle le voyait faire les cent pas… devait être préoccupé lui aussi.

Aussi s’approcha –t-elle de lui pour le saluer.

Bonjour Argael… vous voulez donc me voir ?
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Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
Ex gouverneur, Ex bailli, Ex connétable, Ex maire...

Argael

A la vue du Gouverneur, « le fier » s’inclina avec respect, l’esprit encore en proie à la confusion, au doute à la colère sourde en lui.

Prenant inspiration profonde, il laissa le silence s’installer lourd et pesant, les yeux pleins d’inquiétudes.

Vostre Grasce, serez vous le dernier Gouverneur du Lyonnais Dauphinais, cynique hommage pour la postérité que les historiens retiendront pour la mort de notre duché.

De pars ma fonction royale je puis mesurer l’influence des provinces les unes par rapport aux autres, mesurer leur développements, le moral, le niveau des fêtes organisées.

Devant tout ceci alors qu’il y a encore huit mois d’une époque ou j’étais Gouverneur, ou le duché portait fièrement nos couleurs sur la ville de Fougère vaincue et occupée, que reste t’il ?

Le Lyonnais Dauphiné est absent des débats, inexistant dans les discours, notre prestige est au plus bas, le moral s’en ressent et aujourd’hui je m’interroge. Nos soldats, auront t-il la force de répondre à une menace, a défendre les terres du Dauphin de France. Qu’aurons nous a opposé si ce n’est notre cœur à une armée couvert de gloire, prestigieuse soutenue par tout un peuple.

Alors ma question est la suivante : que comptez-vous faire pour redorer le blason du Lyonnais et Dauphiné et lui rendre le prestige qui doit être le sien ?

Se rappelant une phrase ancienne auquel il adhérait parfaitement, il termina la question du prestige ainsi

C’est une gestion petit bras pour la durée d’un mandat que je vois là alors que le devoir d’un Conseil Ducal est de préparer l’avenir et de voir plus loin qu’à dix jours !

Le prestige des Duchés et Comtés se juge les uns par rapport aux autres. Si vous ne visez que le maintient vous n’obtiendrez que la descente !

Il faut savoir être ambitieux et viser un prestige plus reluisant !

Il fit une pause les questions n’étaient point fini, le désespoir était profond depuis de long mois, il trouvait en ce jour son dénouement, le besoin de s’ouvrir faire ressentir ce mal être profond, sa vision du duché étant de plus en plus lointaine de ce qu’il en constatait.

Vostre Grasce, au delà du prestige faisant rire dans les couloirs, je m’inquiète de la dérive judiciaire. Je pointe ici du doigt une personne cela n’engageant que moi, mais j’aurai ma conscience pour moi. Vous avez monté un gouvernement dont vous aurez à répondre.

Je m’indigne et surtout m’inquiète pour notre duché, le conseiller ducal Ceilb, procureur de fonction, en charge de la bonne marche de notre justice est connu pour être un piètre fervent de la morale d’Aristote déjà condamné pour des actes et alors que des suspicions de connivences et d’autres actes peu en adéquation avec le corpus sont supposé, vous lui proposé de pouvoir mettre en procès qui lui semblerait bon.

Ma seconde question est la suivante ; pouvez vous m’assurez que ce sinistre individu à mes yeux, ce malin s’affairera bien plus a combler les lacunes de notre justice qu’a en jouer et les contourner de plus belle ?

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Nynaeve87

Nyna écouta attentivement Argael jusqu’au bout.
Son investissement pour le duché elle le connaissait… en l’écoutant elle se demandait juste pourquoi il venait maintenant alors qu’on ne l’avait pas du tout entendu au cours du dernier mandat.

Son regard d’abord s’assombrit, puis s’éclaircit de nouveau accompagné d’un petit sourire moqueur.

Mon ami, savez vous que vous m’avez inquiétée ? J’ai cru un instant que la fin du monde était à notre porte…

Je vous en prie, ne me faites plus de pareille peur !

Ce disant, elle lui proposa de s’asseoir un peu. Elle prit place sur son siège et en fit amener un autre pour lui.

Donc parlons de notre prestige.

Il y a des choses que je ne peux dire ici, car je ne veux porter préjudice à quiconque.
Je pense que mes prédécesseurs ont fait en leur temps ce qu’ils croyaient bien et juste pour notre duché.
Bien sûr il est assez facile d’imaginer que vous, qui étiez certainement le meilleur gouverneur porté par le Lyonnais-Dauphiné, auriez fait bien mieux que tous… hmmm… je conçois… mais pour être gouverneur, voyez-vous , il faut porter toute une liste, faire campagne, et … prendre le risque de l’échec…

Doucement elle baissa la tête, mais garda son sourire malicieux.

Dure vie que celle d’un homme politique…

Une fois à la gouvernance, on nomme son conseil… un grand moment que je ne relaterais pas ici, au risque que la honte s’abatte sur toute une corporation…
Ensuite, pour le mieux, on prend le duché où il en est et on le fait avancer. Ma politique est de le faire à douze.
Les douze élus du peuple du Lyonnais-Dauphiné qui lui, s’est exprimé à bulletin secret.
Voire même à dix-neuf, car j’estime que les maires, eux aussi élus, ont leur mot à dire dans la politique ducale.

Donc, revenons au prestige. Une étoile aujourd’hui.

Plissant les yeux, elle le regarda étrangement…

Vous semblez au courant des termes employés lors de nos débats au conseil… ça, j’avoue, me contrarie un peu… un de mes conseillers vous ferait-il confidence ? Il serait alors passible de notre justice…bon… nous allons donc admettre ici qu’il y a coïncidence…

Oui, nous avons pour le moment décidé de maintenir.
Vous parlez de faste, de brillance du duché bref de façade superficielle.
Le seul moyen d’arriver à ce faste ?...les impôts.
Vous me parlez donc de valoriser la façade au détriment de l’intérieur ?

Je m’y refuse.

Vous parlez de Fougère où l’on a envoyé 40 soldats qui ne sont pas encore soldés ?

Honnêtement, si je suis fière du courage et de l’abnégation dont ils font preuve chaque jour avec patience, je pense qu’ils auraient pu être informés des risques.
Bien facile de promettre monts et merveilles et de baisser la tête ensuite comme des enfants pris en faute, et en appelant la population à l’aide.

Notre équipe économique travaille comme jamais sur notre économie. Notre CAC est plus que compétente et m’émerveille chaque jour dans ses entreprises.

Je n’ai pas vu un conseil aussi actif depuis bien longtemps …

Alors cessez de vous inquiétez outre mesure.
La trésorerie remonte, j’ai pu en utiliser un peu au bénéfice du prestige pour nous maintenir… certes il en faudra davantage pour aller au-delà.

Cela dit, à l’usage, il semble que je sois de plus en plus enclin à penser que l’on devrait songer à payer nos soldats plutôt que de dépenser autant d’argent dans les caisses… ben… d’on ne sait trop qui….

La réflexion est permanente et tout se doit d’être tenté.
Il sera bien temps de faire payer tout le monde.
Mais en connaissance de cause, pas sans avoir, avant, tout essayé.

Faisons donc fi pour l’instant des désirs de grandeur : un bel habit ne fait pas le moine, vous le savez bien.

Ce mandat pour moi sera unique… mais je le mènerais jusqu’au bout, comme je le pense au-delà de toute considération personnelle.
J’estime avoir déjà prouvé que j’agissais en dehors de toute influence en respectant à la lettre notre corpus et nos lois.

Je vous serais d’ailleurs gré d’éviter, au sujet de l’un de mes conseillers, d’utiliser des mots qui ne portent préjudice qu’à vous-même, sachant qu’il a lui-même été élu par le peuple et donc, je suppose de par la loi, autorisé à se présenter à ces élections.
Certes il a fauté, mais a payé me semble-t-il…
Il ne me dérange pas, moi, qu’un procureur ne cherche pas à plaire à tout le monde tant qu’il travaille correctement.

Aucun procès en retard aujourd’hui.

J’ai toute confiance en lui, comme en chacun des conseillers que j’écoute au quotidien. Je sais qu’il ne me fera pas mentir.
Il n’est pas homme à poignarder dans le dos…
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Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
Ex gouverneur, Ex bailli, Ex connétable, Ex maire...

Argael

Invité a s’asseoir, le Vicomte par politesse accepta bien plus que par envie. Calmement et par respect pour son suzerain il l’écouta attentivement avant de reprendre ses propos et d’y répondre.

Vostre Grasce Je puis vous assurer n’être au courant de rien. N’oubliez point plutôt que j’ai 6 mandats de conseillers ducaux et que le prestige je pense connaître, après avoir été entre autre bailli, commissaire au commerce et Gouverneur.

Vous avez donc décidé de maintenir notre prestige au plus bas. (irl donc 1 étoile influence sur les points d’états et accessoirement sur le bonus des armées, petit rappel le prestige n’est en rien quantifiable pour le rp et ne reflète que le rayonnement d’une province). Encore que maintenir, il a récemment encore baissé alors que son niveau était à mon sens, indigne de notre image de notre passé. Mais c’est ici l’avis d’un vieux montagnard, à n’en pas douter.

Vous me dites encore de valoriser la façade au détriment de l’intérieur. Grand dieu non ! Le prestige n’est que le reflet de la santé d’un duché. Voulez vous dire que notre situation vu de l’extérieur, notre rayonnement aussi bas, cache un duché prospère de l’intérieur ? Voila pour me rassuré ! Je crois bien eu égard à mon passé en ce duché que celui-ci va de mal en pire, et ceci depuis quelques temps maintenant. La question est pourquoi ? Enfin, si vous juger qu’être insignifiant au yeux des autres province est une façon de se montrer prospère, je ne puis qu’acquiescer de ce fait.

Vous parlez ici de nos soldats. Je dirais de vos soldats, parmi lesquels je me trouve en être un. Permettez moi alors, d’y revenir une fois mes interrogations levées sur le conseil ducal, car pour sur je ne suis en rien rassuré.

Vous dites, je vous cite de mémoire, à croire que je ne suis point encore aussi sénile de certaines choses.

Citation:

Je vous serais d’ailleurs gré d’éviter, au sujet de l’un de mes conseillers, d’utiliser des mots qui ne portent préjudice qu’à vous-même, sachant qu’il a lui-même été élu par le peuple et donc, je suppose de par la loi, autorisé à se présenter à ces élections.
Certes il a fauté, mais a payé me semble-t-il…
Il ne me dérange pas, moi, qu’un procureur ne cherche pas à plaire à tout le monde tant qu’il travaille correctement.

Aucun procès en retard aujourd’hui.

J’ai toute confiance en lui, comme en chacun des conseillers que j’écoute au quotidien. Je sais qu’il ne me fera pas mentir.
Il n’est pas homme à poignarder dans le dos…

Vous voir défendre vos conseillers est chose normal Vostre Grasce, et correspond a ma vision d’un Gouverneur. Je ne peux que m’en réjouir, mais contrairement a vous je n’ai pas à avoir une langue de bois. Je le dis ce conseiller ducal qui n’en est pas moins un gueux, nul insulte ici, est également un « ancien » gredin la belle affaire. Il apporte toute satisfaction j’en suis fort aise, mais encore ? Quel gage avez-vous en échange ? Proposerait t-il au moins sa fortune personnelle sans doute la plus grande du duché en gage de bonne fois que j’en serai assuré, mais la ? Je m’interroge noté bien en tant que citoyen de ce duché noble de surcroît, et je me suis engagé à aide et conseil sans détour. Ce que je fais ! Je maintiens donc ici, mettre un brigand repentit, chose qui n’engage que vous et lui a ce sujet à la justice, me semble risqué je vous le redis.

Il s’arrêta alors fixant le Gouverneur de ses yeux émeraude, le visage impassible, tandis que sa tête voulait exploser. Sa volonté était tendue afin de ne pas hurler à tout ceci. D’aspect extérieur toute fois, nul apparence de tout cela. Prenant de nouveau la parole il poursuivit.
Vostre Grasce, vous avez précédemment évoqué l’Ost. Voici bien un autre sujet que je voulais aborder mais, il me faut alors calmement poser les choses.

Par Sainct Georges notre saint patron, voila bien une honte ! Un piteux hommage que nous lui rendons. Notre Ost, j’en suis convaincu, est moribond bien loin de sa gloire passé. Et ce n’est pas la prise de Fougère enlevé avec le cœur (irl : prestige plus élevé) qui changera cela tant ceci est un trompe l’œil. Je ne retire ici nul mérite a nos soldats, ô combien valeureux ! Et je pense a ceux qui ne sont pas revenu, pour qu’au final Fougères redevienne Bretonne. Mais ceci est un autre sujet qui n’a point sa place ici.

De notre Ost donc, en tant que chef des armées, je vous donne ici ma démission si vous la juger utile. Qu’avons-nous donc…

« Le fier » marque une pause. Comment se faire comprendre, exprimer ses sentiments sans déclancher des réactions politiciennes.

Qu’avons-nous donc, à mes yeux un Ost amorphe sans plus grande identité pour beaucoup. Des jeunes soldats qui ne connaisse plus l’autorité, le respect, qui viennent pour toucher de la viande, qui ne savent pas patrouiller, ne savent pas se battre (tout ceci est bien essentiellement rp mais aussi de fait un peu IG). D’un côté les jeunes mais de l’autre des anciens a qui, là aussi je jette la pierre qui quittent l’institution ne léguant a mon sens pas leur savoir faire, et pourquoi partent t’ils ? Personne Grand Dieu ne s’interroge donc ?

Je n’ai pas de solutions miracle. Notre « élite » le conseil de guerre dans sa grande sagesse et compétence, estime sans nul doute que la chose n’a pas lieu d’être et si nos chefs le pensent c’est que la chose doit être entendue. J’ai la faiblesse de penser que cela n’est pas le cas, tout n’est pas noir bien loin tout de même mais la dérive est palpable est forte inquiétante selon moi.

Vostre Grasce, je vous en prie. Assurer moi en retour que je suis fou, chose que je préfère ou encore que je me trompe chose que je serais ravit d’entendre à celui d’avoir raison.
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Nynaeve87

Nyna écoutait Argael avec l’intérêt qu’on prête aux anciens.
Un respect certes, mais aussi l’idée quelque part, ils ne sont que dans la recherche de choses qui inexorablement leur échappent au fil du temps, et par cela l’idée que tout était tellement mieux à leur époque, la nouvelle leur apparaissant décadente.
Combien de fois avait-elle rencontré ce regard perdu qui tend inexorablement à se raccrocher à ses vieilles expériences et à les placer en modèle à une jeunesse qui veut tenter les siennes.

Elle ne pouvait lui en vouloir de toutes ses interrogations, sa gouvernance était en d’autres temps.

Oui, c’est vrai j’ai décidé pour le moment de maintenir notre prestige où il en est.
Je ne suis qu’au début de mon mandat et seul un miracle aurait pu vraiment changer cela.
Oh il serait facile de mettre un pansement, de donner l’idée que tout va bien. Certains maires nous ont offert de l’argent, peut-être aurions nous pu remonter plus vite… et après… poudre aux yeux…la réflexion, à mon sens, se veut plus profonde.

Doucement elle amena son genou sous elle pour prendre une position plus confortable…

Arrêtons, dans ce duché de prendre des décisions à la légère.
Je me moque que l’on dise de moi, après ce bref règne, que j’ai laissé peu de trace prestigieuse.
Je ne saurais aujourd’hui augmenter notre dette.
Nous devons assainir un terrain que l’héritage passéiste a affaibli.
Je faisais rapidement le compte des différentes sommes investies dans le prestige ces quatre derniers mandats… et oui j’en suis à mon cinquième toujours en direct avec l’économie.
Le total de ces sommes aurait suffit à solder, et de loin, tout nos soldats et même à leur pourvoir aujourd’hui une vie plus riche, active et confortable.

Tout en réfléchissant elle murmura...

Comme vous le voyez, les deux choses se rejoignent…

Se passant une main dans les cheveux, elle plongea son regard dans le sien, sans la moindre animosité.
Elle était calme et détendu….

Je reconnais vos qualités multiples et votre dévouement pour ce duché, mais qui a-t-il de constructif dans ce discourt que vous tenez ?

Vous n’apportez ici que critiques et aucunes solutions, faut-il être conseiller au duché ou au conseil de guerre pour ce faire ?
S’énerver et critiquer est une chose aisé, et j’en entends plus que mon saoul en ce moment… sans compter les intérêts personnels des uns et des autres.

Je suis dans l’ost depuis presque deux ans maintenant, je ne sais si c’est vraiment pire ou mieux, tout dépend souvent de la garnison dans laquelle on se trouve et de l’énergie de chaque seigneur des lances.
Toujours une question d’homme en fait…peut-être faut-il en ce moment juste un peu de patience… je vois moi surtout un monde où chacun veut tout… tout de suite… les écus, les honneurs, les terres…prendre le temps et grandir… n’est-ce pas là, le début de l’élévation ?

J’ai idée que vous avez peut-être certaines solutions à proposer, que vous avez en tête la clé et certaines réponses.

Pensez-vous donc que je ne saurais les entendre ? Suis-je donc devenue si inaccessible que vous soyez obligé de venir me rencontrer, ici,sur ce sujet mettant en cause et le conseil ducal et le conseil de guerre ?
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Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
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Argael

Son suzerain avait parlé. C’est le cœur lourd, blessé qu’il la laissa finir, laissant pour toujours ses dernières phrases sans réponse de sa part. Bien plus qu’une absence de réponse, c'était bien ici une rupture de vision qui fini de fatiguer noter homme.
Enervé ? il n’avait pourtant point haussé le ton, bien mal lui en aurait prit, grand dieu s’il l’avait fait la chose aurait été autrement plus virulente, mais a quoi bon au final. Vidé de ce ses dernières illusions, il se leva prestement.

Vostre Grasce je vais donc prendre congé de vous ne point vous faire perdre de votre temps que je sais précieux. Vous serez sans nul doute heureux de savoir que mes serfs vos sujets sont admirablement préparés à cet hiver qui devrait si Aristote le veut point trop m’endeuiller.

Il s’inclina alors selon le protocole et la convenance, avant de se retirer au plus vite, s’attarder ici n’avait décidément plus rien de bon pour lui. L’heure arrive songea t’il, l’heure arrive à n’en pas douter et cet amour pour ce duché finira par n’y rien changer.

Au dehors, il retrouva son écuyer porte étendard planté. Sans prendre la peine de perdre plus de temps, il enfourcha son cheval et ensemble dans un silence ils reprirent la route vers les cimes enneigées.
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Matom

Matom entra dans la salle de doléances et demande question au gouverneur.

Il y a quelques jour, un nouveau paragraphe est apparudans la loi, le voici :
Matom déroula un parchemin.

Citation:

o VI.3.d.iii : Des accords entre la procure et la partie défenderesse.
Le Procureur peut proposer, avant de faire son réquisitoire ,un accord à l'accusé qui découlera, s'il est respecté, sur une demande de peine plus légère. L'arrangement devra être presenté lors du réquisitoire du Procureur et le Juge devra en tenir compte à moins qu'il puisse démontrer que l'arrangement est "hors la loi". Le CAC, les maires ou les agents de la prévôté seront tenus de coopérer avec la procure pour la mise en place de la médiation.

Je dois avouer que ce paragraphe n'est pas clair, on parle d'accord, d'arangements, mais il n'y a rien de concret, pouvez-vous donc nous en dire plus, ou une personne de la justice?

Matom attendit la réponse.
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N°8 des Tritons.
Tisserand et Berger.
Archiviste du LD.
Echevin aux étudiants de Valence.
Juge du LD.

Ex-Comissaire aux Mines-Bailli-Procureur du LD.
Ex Echevin aux tisserands, aux maraîchers de Valence.

Nynaeve87

Nyna regarda entrer Matom avec un petit sourire sur les lèvres. A vrai dire elle avait un peu de mal à suivre les uns et les autres en ce moment. Des alliés pas très allies, des amis pas très amis… vraiment elle s’y perdait…

Je suis à votre écoute messire comme à celle de tous, juste un instant je vous prie.

Puis, se tournant vers un des gardes…

Veuillez chercher messire Phelim …

Puis revenant vers l’ancien conseiller.

Il sera plus à même de vous répondre je pense puisqu’il a travaillé sur ce sujet avec le procureur en poste…
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Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
Ex gouverneur, Ex bailli, Ex connétable, Ex maire...

Lion20031110

Lion entra dans la salle de doléance avant de poser une question au gouverneur.Ne sachant pas si elle étais présente écrivis un mot et le donna au garde présent sur les lieux
bonjour votre grâce,

Citation:

je viens a vous afin de vous posez une question , mais avant de faire cela , je tiens a vous féliciter pour le poste que vous avez obtenu et je suis honorer de travailler sous vos ordres , je sais que votre temps est précieux alors je vous pose la question.
qu allez vous faire comme projet de lois sur la prévôté?

lion attendit un moment et sorti en laissant le mot au garde dans la salle de doléance
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Ka_de_brugeliete

Ka arrivait en ce moment dans les couloirs du Castel quand il vit au loin Lion sortir de la salle des doléances et s'éloigner d'un garde illettré tentant de déchiffrer la missive.

Ka s'approcha alors du garde.

Et alors curieux? ça te regarde!? Donne moi ça tout de suite!
Il parcourut alors rapidement les quelques lignes du billet et fit quelques pas de courses en direction de son lieutenant qu'il rattrapa et attrapa par le bras

"Et alors Lieutenant? Pourquoi tu ne viens pas me voir directement pour ce genre de chose ?" -lui dit-il en montrant le billet et en souriant malicieusement-

"Comme tu le sais Lion, ces premiers jours de mandat à la prévôté ont été assez...mmh comment dire...Sportif! Avec l'état de siège déclaré et les différentes menaces sur Montélimar et Valence.

J'ai donc pu seulement commencer à me concentrer pleinement sur les projets de la prévôté il y a peu! Et nous avons justement entamé une discussion à propos du fonctionnement de l'école de la prévôté.

Comme je t'avais dit aussi, ce qui presse le plus actuellement, c'est de remplir nos effectifs, je recrute donc dans certaines villes!

Et enfin, il se peut que je lance plus tard une discussion sur le brigandage. Mais je n'en dis pas plus!

Tu sais, à chaque mi-mandat ducal, chaque conseiller rédige normalement un bilan de ce qu'il aura jusque là fait, tu verras réellement les progrès là...

Ka lui frappa l'épaule Pourquoi t'avais quelque chose à suggérer l'ami?
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http://www.heraldique-europeenne.org/Accueil.htm

Phelim

Assis à la place du Juge, dans son tribunal, Phelim écoutait attentivement une accusée se défendre d'une demi centaine de blé qu'elle avait laissé sur le marché de Lyon à un prix bien trop élevé.
Quand elle leva des yeux implorants sur lui, il la gratifia d'un regard peu amène qui aurait même fait reculer une armée bretonne, si au moins on l'avait laissé se rendre là-bas à l'époque ...

Elle avait néanmoins apportée quelques circonstances atténuantes pertinentes. Alors qu'il s'éclaircissait la gorge pour rendre son verdict, un soldat entra et vint lui demander à voix basse de le suivre car le gouverneur le réclamait.

Il eu un froncement de sourcil. Il s'était déjà entretenu un peu plus tôt avec la dame de Mornant rendue morose par des objectifs trop grands qu'elle avait fixé pour son conseil ... il fallait tout le temps qu'elle repousse les limites, qu’elle tienne a faire ses preuves, comme si avoir rassemblé les 4 partis autour d'elle n'avait pas été en soi un exploit et comme si sa sagesse ne ferait pas d'elle la plus grande Dame de ce duché à n'en point douter.

Il suspendit l'audience puis partit sur les traces de l'homme qui durant le trajet lui donna plus de détail pendant que le Juge, pensivement, tapotait la paume de sa main avec son marteau en hochant parfois la tête.
Arrivés en salle d'audience, il sembla se rendre compte de ce qu'il avait malencontreusement emmené avec lui et confia l'objet au garde. Il se retourna ensuite pour découvrir le prévôt sortir au pas de course, ce garçon possédait vraiment une énergie fabuleuse ...

Il se rapprocha de son affaire qui l'attendait, déposa un bisous sur la joue de Nynaeve, salua Matom, et s'assit sur un siège faisant face à lui.

Pas la peine de me montrer l'article Matom, je me souviens y avoir longtemps planché dessus avec le procureur avant que nous nous mettions d'accord … je le connais depuis sur le bout des doigts.

Il esquissa un sourire et poursuivit.

D'ailleurs, pardonne moi mais je m'étonne que ce ne soit point lui que tu sois allé voir le premier ..

Il s'adossa contre son siège, tout en réfléchissant à la réponse qu'il allait formuler ... il ne fallait pas que ce soit trop long, le but n'étant pas de faire digérer des pavés ... ni trop court, afin que l'ancien conseiller ducal ne resta point sur sa faim ...

Quand tu as été procureur, il y a du avoir des cas de figure où tu as proposé à la victime un arrangement. Je le faisait quand j'étais procureur, tout comme dame Isabeau et j'en passe ... Prenons comme exemple l'accusé type qui dépasse la grille des prix puis qui refuse la médiation croyant pouvoir échappé à la justice. Ce genre de personne d'ordinaire réagit ensuite au tribunal en demandant grâce et en ayant des regrets sincères. Alors, je proposais qu'il rachète son produit et demandait au Juge, une fois cela de fait, un écus d'amende symbolique afin qu'il soit fiché une première fois en cour de justice.
Il y a aussi les cas classiques d'échanges d'injures bénignes où l'on tente de ne pas porter l'affaire plus loin en demandant à l'accusé de s'excuser publiquement.

Un autre exemple, Ceilb propose à certains prévenus de payer une amende directement au duché et une peine de prison ... c'est ensuite à eux de décider s’ils s'en sortent gagnants ou s’ils préfèrent passer devant le Juge ...

Cet article se veut peu concret parce qu'il ne représente qu'une reconnaissance juridique de ce genre de procédure. Pour le reste ... les possibilités d'arrangement sont si vastes que nous aurions bien été en peine de toutes les lister .....
Et en aucun cas il ne représente un droit pour une victime, c'est laissé au bon vouloir du procureur qui jugera et proposera selon les circonstances.

Il se caressa le menton pensivement et fixa Matom en se demandant s'il avait été clair dans ses explications.
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Matom

Matom vît arriver Phelim qui s'installa en face de lui et l'entretien commenca. Une fois que Phelim eut fini, plusieurs questions venîrent à l'esprit de Matom.

Merci de ta réponse Phelim, mais la médiation n'est-elle pas le rôle de la prévôté? 2 courriers sont déjà envoyés aux contrevenants, alors pourquoi tenter une troisième médiation une fois le procès lancé?
Et sinon tu parle d'escroquerie, d'insultes, mais en cas de brigandage, si l'accusé décide de payer et de faire un arrangement, qui récupère l'amende? Le Duché ou la victime du brigandage?
Je pense bien que Ceilb et toi avaient passé du temps sur ce paragraphe, mais en tant qu'ancien procureur, je trouve qu'il reste des points obscures, tout simplement

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Tisserand et Berger.
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Ex Echevin aux tisserands, aux maraîchers de Valence.

Phelim

Il lissa machinalement sa robe de juge tout en lançant un coup d’œil distrait à Nynaeve, voir si ça ne l'embêtait pas que leur discussion se prolonge.

Matom était un ami et méritait qu'on lui accorde le temps qu'il voulait. Il trouvait quand même dommage les derniers évènements qui l'emmenaient à comparaître aujourd'hui devant sa cour de justice ... quoiqu'il les ait rapproché dans le temps ... chacun devait ensuite faire son chemin ... avec ses actes et sa bonne dose de conséquences ...

Il soupira et revint au sujet de la discussion.

Il y a des circonstances particulières qui font que dans l'intérêt de la justice, la meilleure solution est que le procureur en repropose une de médiation ... même si c'est la dixième ... ça peut arriver, c’est selon ...

Quand à l'argent de l'amende, je citerai l'exemple de deux brigands à qui Ceilb réclama de payer une amende de 50 écus au duché contre une peine plus légère. Les 100 écus sont revenus au duché mais j'ai demandé qu'une partie serve à rembourser partiellement la victime.

Mais la totalité aurait pu lui être remise .. ou rien .. c'est laissé à l'appréciation du procureur. L'article n'a pour but de n'être que l'appui légal de ce que les procureurs ont souvent fait sans y penser outre mesure, en restant dans leur droit néanmoins ... après, il reste trop de possibilités pour le procureur, du au fait que chaque procès est différent, pour que nous puissions lister tous les accords qu'un procureur peut proposer ...

En gros, on peut en conclure que cet article est général, ou volontairement obscur si tu veux, pour ne pas entraver le travail d'un procureur qui ne souhaiterait pas tomber dans l'automatisme ... après, il sera interpréter selon la vision des procureurs qui s'enchaîneront avec les juges qui veilleront à ce que la loi reste quand même respectée.
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Matom

Et bien merci de cette réponse, j'y vois déjà plus clair, même si je trouve que si le duché tombe sur un procureur véreux il pourrait abuser de cet article, m'enfin, ce jour n'est pas prêt d'arriver je pense...

Matom serra la main de Phelim et repartit à Valence où on l'y attendait.
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Ex Echevin aux tisserands, aux maraîchers de Valence.

Argael

Le Vicomte se dirigea une fois en ce lieu ou il avait tant de souvenir, en toute place. Aujourd’hui demandant une audience, il interpela un serviteur afin que l’on aille dire à Sa Grasce que l’un de ses vassal souhaite s’entretenir avec sa personne.

Prenant patience il attendit une quelconque réponse, se demandant si on daignerait le recevoir cette fois ci, d’autant que la encore les choses étaient pour lui déplaire.

Inspirant profondément à tout ceci, il attendit. La chose devenait pénible de sans cesse se sentir seul, d’avoir une vue d’ensemble qui avec tout le recul dont il disposait lui apparaissait a tendance bien sombre.
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Argael

Ayant que trop attendu devant l’évidence que personne ne viendrait, l’homme avait remit sa coiffe et était sortit. Il n’était même plus le bienvenue icelieu, décidément.

Sans plus s’attarder il sortit saluant chaque personnes croisées dans les couloirs.
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Nynaeve87

Nyna croisa Argael dans le couloir qui menait à la salle de doléance. Il avait sa mine des mauvais jours et ne semblait pas la voir.
Un moment, elle l’observa… « Le fier » il portait bien son nom. Toujours autant de prestance malgré les cheveux gris qui s’étaient multipliés ces derniers jours semble-t-il.
Elle-même se sentait un peu lasse en ce moment. Mener un conseil n’était pas de tout repos et elle s’obligeait d’avoir un œil à tout.
Sans plus de façon, elle se planta devant lui, le regard droit évitant juste de peu qu’il ne la renverse tant il semblait dans ses pensées.
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Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
Ex gouverneur, Ex bailli, Ex connétable, Ex maire...

Argael

Le Vicomte manqua de renverser le Gouverneur tant tête baissé il avançait.

Il s’inclina selon le protocole et s’ensuivit un Vostre Grasce impeccable.

Je ne pensais point plus vous voir, à vrai je ne veux point vous importuné je viens vous faire par a vrai dire…

Il s’arrêta quelques secondes regardant le Gouverneur. A quoi bon après tout, il chercha en sa tête un sujet plus heureux à dire et finalement.

Vostre Grasce je viens à vous afin de vous faire une suggestion de modification de Corpus. Permettez-moi de vous montrer un extrait.

Il sortit d’une sacoche un article.

Avant de lire ou relire le Corpus voyez mon raisonnement.

Un Seigneur des lances, est un grade élevé dans l’Ost. A ce titre il ne peut prétendre à être éligible chose tout a fait naturelle selon moi.

Un conseiller militaire, qui n’est que conseiller à lui néanmoins un statut supérieur au Seigneur des lances. Au delà de la chose inconcevable à mon sens, comme quoi un civil puisse être supérieur a un chef avec des troupes à commander, ma remarque est ailleurs.

Donc les conseillers militaires, donc qui nous le savons proposent des modifications au Corpus en plus de se placer au dessus des Seigneurs des lances se réservent le droit d’être eux éligible. Ma fois la chose est bien vue, la ou personne d'importance à l'Ost ne peux cumuler, discrètement ils s’autorisent des passes droits. Je viens donc vous demander de revoir le Corpus.

Il tendit alors un extrait du Coutumier du Lyonnais Dauphiné

Citation:

II.2.h : Non cumul des postes
Afin d’assurer la continuité du service et d’éviter la concentration des pouvoirs civils et militaires, il est interdit à un membre des Compagnies d’Ordonnance de cumuler les fonctions suivantes :
• une fonction de rang supérieur à Seigneur des Lances inclus, exception faite du rang de Conseiller Militaire, avec une mairie ou un siège de Conseiller Ducal ;
• une fonction de l’Ost, quelque soit son rang, avec le poste de Sergent ou Lieutenant de la Prévôté.
Dans un tel cas, l’inscription à la Réserve de son unité, ou la démission du Gens d’Armes, est exigée.

J’espère que le procureur dont vous m’avez vanté les mérites défendra cette injustice avec conviction.

Je terminerai simplement par une note plus joyeuse, Vostre Grasce, je vous apprends donc que le Baron Guidel de la Salle, Seigneur de Mont Dauphin et votre serviteur le Vicomte Argael de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud, avons atteint tout deux les demies finales des joutes nobiliaire de Saint Omer portant haut les couleurs du duché.

Certes il ne s’agit ici point d’une finale mais je pense que cette performance se doit d’être portée à votre connaissance pour la grandeur et le prestige du Lyonnais Dauphiné.
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Nynaeve87

Le gouverneur s’était campée sur ses deux jambes… rien ne l’aurait fait bouger… un effet tête de bois pourrait-on dire.
Mais heureusement, le Vicomte l’aperçu au dernier moment évitant ainsi une confrontation physique assez désagréable pour elle, vu qu’il la dépassait bien d’une tête et demi.
Il s’inclina comme un seigneur qu’il était en mettant les formes, respectant le protocole.

Elle fixa sont regard interrogatif dans le sien et l’encouragea à parler.
Le couloir sombre qui menait à la salle de doléance n’était pas des plus confortables, mais cela ne semblait le gêner en rien.

Silencieusement, elle l’écouta sans l’interrompre. Il en avait sur le cœur depuis un moment semble –t-il…

Le conseil de guerre… murmura-t-elle… le cumul…tout ça soulève bien des polémiques semble-t-il et bien des interrogations…

S’appuyant sur le mur froid du couloir, un peu las, elle prit le velin qu’il venait de lui tendre. Elle connaissait bien l’article… elle connaissait d’ailleurs de mieux en mieux le corpus dans son entier tant il lui servait au quotidien…

Si je vous répondais ici, je ne vous donnerais que mon avis… hors, comme vous le savez surement, nous travaillons à douze au conseil et je ne saurais de par ma fonction parler pour l’ensemble vu que nous n’avons pas débattu de ce point précis. Mais sachez que cette question s’intègrera fort bien dans un travail que nous faisons justement en ce moment et qui soulèvent beaucoup d’agitation et de passions.

Elle eut soudain le regard dans le vague… puis se ressaisissant…

Cela dit, j’aime qu’on soit passionné… on ne s’endort pas dans la morosité…

Je vous félicite pour votre exploit à Saint Omer. J’en ferais part au conseil… je trouve ce prestige là bien plus important que toutes les luxueuses fêtes, couteuses et superficielles auxquelles notre bon Roy nous a contraint…

Un pâle sourire sur le visage, elle sentit de nouveau ses pensées s’assombrir.
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Debauralys

Vous les attendiez les voila

Je vous pris de m'exusez

M'sieur le maire et tout le duché !

Nynaeve87

On avait averti Nynaève qu’une jeune femme l’attendait en salle de doléance. Aussi ne voulant la faire attendre, elle laissa un instant ses dossiers et traversa le château.
Elle vit don la jeune femme qui parlait toute seule et s’approcha d’elle , faisant signe au garde qu’elle gérait la situation.

Bonjour demoiselle, c’est le juge Phelim qui vous envoie je crois…
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Altais

Avant il vivait en solitaire dans la forêt et ne s’inquiétait que de lui-même. Désormais il faisait parti intégrante de son village, travaillant par son labeur à son épanouissement et à sa défense. Par curiosité puis intérêt il suivait de loin ce qui se passait en la Capitale, lisant tout les documents qui arrivait au village et émanant du Conseil. S’informait était primordial. Et au vu des dernières lectures une certaine colère l’habitait. Il avait une vision simple : le Duché doit être dirigé de main de maître et sans fautes aucunes.

Durant tout le trajet sa colère n’avait pas baissé en intensité, par contre la hardiesse de son geste le paniquait au fur et à mesure. Cependant il le fallait. Le voici donc en la Capitale à la recherche de la salle des Doléances. Il la trouva assez facilement et s’y rendit. L’air des plus inquiet de se retrouver en ce lieu, Altaïs avança lentement. Il n’avait encore jamais osé pénétrer en ce lieu mais là il le fallait.

Rougissant et mal à l’aise il chercha un document à l’entrée indiquant comme un simple paysan devait procéder. Ne trouvant rien il vit un garde et lui demanda à pouvoir s’exprimer devant le Gouverneur.

- J'voudrais parler au gouverneur, Garde. N'sachant comment faire j'm'adresse à vous...

Le garde hocha la tête et lui fit signe de rester là pendant qu'il pénétrait dans la grande salle. Altaïs attendit donc. Prenant un vélin il écrivit rapidement les mots qui lui venaient. Ne voulant pas bégayer ou perdre le fil de son propos devant le Gouverneur un support serrait bienvenu.

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Pour un coin de pêche parfait c'est ici ^^

Nynaeve87

Nynaève attend la réponse de la jeune fille quand les gardes introduisent un jeune homme en uniforme.
Un soldat de l’ost qu’elle ne connaissait pas personnellement.

Encourageant la jeune femme à parler, elle fait signe au nouveau venu de s’approcher en souriant.

Mais la jeune femme semble coite d’un seul coup… trop impressionnée sans doute… il avait de ces idées le juge du Lyonnais-Dauphiné.
Un instant, ses yeux s’allument d’une lumière particulière à l’évocation de son ami.

Laissant, la jeune personne reprendre ses esprits, elle se tourne vers le nouvel arrivant.

Approchez donc, Archer… je suis désolée, mais je ne connais pas votre nom… soyez le bienvenu… je vous écoute.
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Altais

Ayant fini de prendre ses notes, Altaïs garda en main son document.Il sursauta quand le Gouverneur prit la parole :

- Approchez donc, Archer… je suis désolée, mais je ne connais pas votre nom… soyez le bienvenu… je vous écoute.

Ne sachant si il devait la saluer ou autre, le jeune homme prit le parti de faire un salut assez marqué de la tête.

- J'suis Altaïs Dame Gouverneur. Habitant d'Valence et soldat de l'OST de nostre Duché.

Il serra un peu plus son vélin et prenant son courage à deux mains se lança. Une fois qu’il prit la parole Altaïs perdit de sa timidité au fur et à mesure de son discours. Il savait à qui il parlait et s’évertua à soigner son langage tout en disant ce qu'il avait sur le cœur.

- Dame Gouverneur. J’uis venu d’Valence car en lisant les copies des bilans d’mi-mandat et une lettre signé de vostre main j’m’interroge.

Donc d’abord j’apprend qu’si l’Conseil et/ou son Gouverneur ont une mauvaise gestion le Duché en lui-même en pâti. Plus possible pour l'Conseil Ducal d'officier correctement donc cl'a veut dire retard ou plus d'naissances d'bêtes, mines qui s'éffondres ou autre....

Ensuite j’vois vostre lettre et donc j’apprend qu’nostre Duché risque d’voir une crise majeur de son administration Ducale et donc d’compliquer la vie des paysans et artisans car vous avez mélangé les dates du calendrier des fêtes.

J’vous attaque point Dame Gouverneur mais comprenez mon coup d’sang : z’avez été élue par l’Peuple pour servir l’Peuple grâce à vos capacités d’organisation largement supérieures aux nostres qui n’avons appris qu’a gérer nos exploitations. Et v’la dit pas q’vous faite une bêtise. Bon l’erreur est humaine mais crévindiou c’t’erreur va coûter quoi exactement à nous petits du Peuple qui nous saignons aux quatre veines pour fournir à la Capitale les victuailles nécessaire à ce genre de festivités et ce tout au long de l’année !!

Et pis surtout vous dites qu’vous avez pas fuit, ben encore heureux Dame Gouverneur, où irions nous donc si nostre Gouverneur s’auve après une bêtise comme une enfant? Qu’vous restiez pour aider à réparer c’est b’en mais voilà la raison principale de ma venue icelieu.

Quand un paysan fait une erreur on le punit, si un soldat commet une erreur il est punit… Enfin bref la logique veut que si on fait une erreur on est punit. Y’a des tas de textes qui expliquent comment faire d’ailleurs selon qu’c’est une bêtise d’ordre économique ou militaire. Mais voilà Dame Gouverneur qui va vous punir ? Et comment qui plus es ? Y’a rien d’marqué nul part. Et pourtant vous d’vez être punit j’pense car vostre erreur va gêner la bonne marche du Duché pendant un moment…

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Pour un coin de pêche parfait c'est ici ^^

Tomek

Il était de passage, alors Tomek ne put s'empêcher d'écouter les doléances du jeune archer de Valence. Ses remarques semblaient assez pertinentes, la preuve que le peuple du Lyonnais-Dauphiné était loin d'être aussi stupide que puissent penser certains, et Tomek en était content.
Mais il ne put s'empêcher de dire en son intérieur: "Si on avait dû punir tous les Gouverneurs et même les conseillers pour leur fautes, ça en ferait des punitions".
Puis il s'en alla discrètement avec un léger sourire aux lèvres car il avait de la route à faire, justement un travail pour le conseil ducal.

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Tomek, Seigneur de Sathonay.

Nynaeve87

Nynaève regarda le jeune homme avec attention.
Il portait l’uniforme de Valence et semblait avoir un peu de mal avec le protocole.
Sans doute était-il encore très jeune ce qui pouvait porter à l’indulgence.
A l’annonce de son nom, la jeune femme sentit son sourire s’accentuer.
Il lui semblait bien l’avoir vu récemment sur une liste électorale. S’asseyant bien au fond de son confortable fauteuil, elle l’écouta avec attention mi-sérieuse, mi amusée.

Je vais d’abord répondre à vos inquiétudes quant à la gestion du duché. Sachez que les finances se portent très bien.
Je comprends que mes propos aient pu vraiment inquiéter, mais il s’avère que l’erreur malheureuse ne l’est pas tant que ça… en fait nous avons, à cette occasion économisé de l’argent et les conséquences sur la gestion ont été nulles ce que nous ne savions pas.
Et oui, comme tous, nous apprenons au fur et à mesure et cette information se révèle à mon sens fort intéressante.
Vous avez, d’ailleurs du vous apercevoir, puisque je vois que vous surveillez tout ça de près, que jamais il ne manque de bêtes et dieu merci… les mines sont toujours bien solides.
Messires les bailli et commissaires aux mines veillent à tout ça chaque jours avec un œil compétant et aguerri.

Son regard fut attiré un instant par l’ancien maire de Lyon qui ne fit qu’un brève apparition… à croire qu’il jouait les fantômes… insaisissable…

Puis revenant sur le jeune Altaïs…

Maintenant, parlons de votre attaque directe… puisque c’est de cela qu’il s’agit…

J’ai en effet été élu… pour servir le duché.
Je m’en suis voulu de cette erreur croyez le bien.
Et quand je parlais de fuite, c’était bien entendu une métaphore et m’en suis remise à mon conseil.
Vous voudriez que je sois punie ?
Comme vous risquez de l’être vous-même parce que vous avez « oublié » de répondre à un ordre du capitaine qui demandait de défendre votre ville en état d’alerte ?
Alors, croyez-le ma punition est bien grande aujourd’hui.
Et je l’accepte sans sourciller…

S’avançant sur son siège, les yeux sombres braqués dans les siens :

Ma punition c’est vous… vous que je me dois d’écouter dans cette salle…

Puis lui décochant un beau sourire, se levant pour sortir…

Nous somme dans l’éphémère archer Altaïs…

On m’avait annoncé votre venue…

Jolie manœuvre politique…

Inclinant la tête, elle se dirigea vers la porte...

Excusez moi... j'ai du travail qui m'attend...
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Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
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Lady_antlia

Le Capitaine l'avait suivi de la Salle d'anoblissement à la salle de doléances, n'ayant pas fini leur conversation .
Adossée au mur, elle pouvait écouter ce qu'il se disait, non point qu'elle faisait l'indiscrète mais els ports ouverts laissaient les voix porter jusqu'à elle.
Elle souriait discrètement et poliment à ceux qui passaient .
La jeune femme entendit du bruit à l'intérieur, l'entretien devait être termine, aussi se redressa t elle afin de continuer sa discussion avec Nyna .
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Debauralys

Oui m'dame c'est le juge !

Tristan_du_cost

Moi, Tristan, Diacre d'Autun, exprime ma colère icelieu en ce duché où la loi est bafouée.
Moi, Homme d'église, ai été attaqué sur ces chemins non sécurisés.
Moi, défenseur de Saint Aristote, n'ai point obtenu réparation malgré mes plaintes.
Ce Shuffle69 est impuni. A se demander s'ils ne sont pas protégés.

Edité par {hin_hin} pour une meilleure lisibilité du topic.

Hin hin hin...

Mr Hin, censeur dauphinois
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Ceilb

Ce n'est pas en postant partout en alertant tous les flics du Lyonnais en m'envoyant des messages par centaine de millier que votre homme va être corrigé...
Figurez vous que cet homme est malin, oui, oui !
Je n'ai aucune idée de l'endroit ou il peut être, une chose est sûre il n'est pas en Lyonnais.

Vous avez beau être chose de machin ou machin de chose... Un homme d'église ne se promène pas seul...vous avez pris des risques vous avez joué, vous avez perdu, que faire ?

Mais si vous êtes devin PARFAIT ! La bonne affaire dîtes moi ou il est votre bonhomme.

Tristan_du_cost

Mais vous confondez causes et conséquences. Et ne renversez pas les rôles, je vous en prie. Il vous appartient de maintenir la sécurité dans votre Duché. Au lieu de cela, c'est un repaire de truands.
Et la lenteur de traitement des dossiers est une bonne assurance pour eux. Pourquoi se priveraient-ils de vivre de larcins puisqu'icelieu, ils sont impunis ?
Vous feriez bien de consulter les autres duchés qui ont mis en place le traité Maathis. Ce traité est une arme redoutable contre les brigands.
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Haut Fonctionnaire
Diacre d'Autun
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Ambassadeur bourguignon près le Grand Duché de Bretagne

Phelim

Le juge puisqu'il n'avait point quitter la salle des doléances, observa la scène de loin et se décida à intervenir.

Bon euh là, vous dépassez les bornes.
Ici, ce n'est point un repaire de truands .. si ça l'était, les brigands ne fuiraient pas, comme c'est le cas pour votre agresseur ... et de plus si vous aviez suivi un peu plus les procès en cour de justice, vous auriez fait la merveilleuse découverte que nous avons autant de brigands que les autres duchés, si ce n'est moins ... et ils sont bel et bien punis.

Quand à votre traité de Maathis, pensez vous que nous sommes tombés de la dernière pluie? Le Lyonnais-Dauphiné possède de nombreux traités de coopération judiciaire, et un des duchés rares qui en possèdent aussi avec des duchés et comtés de l'Empire.
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Her

Her pénétra en ce lieu qu’il ne fréquentait que peu. Il observa quelque peu le luxe de l’endroit et se dit que celui-ci n’était pas exubérant. Que la note semblait assez conforme à ce qu’on pouvait en attendre. Ni plus, ni moins.

Il vit un homme qu’il ne reconnut pas le toiser de haut en bas. Her sur le coup se demanda s’il n’était pas trop crotté ou si l’une ou l’autre déjection d’oiseaux n’était pas venu orner son pourpoint. Ce n’était point le cas, il se dit donc qu’il devait être inhabituel qu’un vieux bonhomme se trouva en ces lieux.

Bonjour mon brave. Pardonnez mon intrusion, peut-être pouvez-vous m’indiquer la marche à suivre pour une de mes préoccupations. Je me demandais quelle était la marche à suivre pour obtenir réparation pour médisance à mon égard. Je ne sais pas si cela vaut la peine d’ennuyer la duchesse avec cela. La pauvre doit avoir d’autres soucis plus urgents à régler que d’écouter les jérémiades d’un vieux bonhomme. Mais peut-être qu’un de ses conseillers ou autre personne de confiance serait disposé à me recevoir. je me nomme Her et suis habitant de la belle Embrun.
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ex truc et machin ... mais peu importe le passé n'est plus, seul le présent se vit et pour le futur...on verra demain

Ka_de_brugeliete

Le prévôt passait à proximité de la salle des doléances quand il aperçut un vieil homme. Lui-même qu'on avait pu apercevoir très actif sur la place où se déroulaient les élections.

Ka s'approcha alors de l'homme qui parlait à un garde. Il fît un signe au soldat afin qu'il s'écarte et les laissent dialoguer.

Bonjour Sieur! J'ai pu entendre vostre demande et cela me concerne plus que celle que vous nommer nostre "Duchesse". - Ka se pencha à l'oreille du vieil homme et lui chuchotta - Nous n'avons pas de Duc ou Duchesse sieur, mais un gouverneur ! Nostre seigneur est le Dauphin du Roy!

Citation:

IV.4 : Trouble A l’Ordre Public
IV.4.a : Violence
Tout acte de violence physique ou verbale (insulte, diffamation ou menace proférée) perpétré dans le duché du Lyonnais-Dauphiné sera considéré comme un trouble à l'ordre public.

Sachez sinon qu'en vertu de cet article de loi vous pouvez déposer une plainte, soit en détaillant les faits en le bureau de la prévôté de vostre halle, soit en m'écrivant directement un pigeon. Je vous demanderai alors de me décrire en détail les faits déroulés, une preuve de vos dire(=screen) ainsi qu'un témoin pouvant appuyer vos dires.

Ka regarda le vieil homme espérant qu'il avait pu comprendre ses explications.
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http://www.heraldique-europeenne.org/Accueil.htm

Her

(HRP, si le diacre d'autun pouvait ôter son screen qui je pense a maintenant été vu par qui le devait, cela faciliterait et agréementerait la lecture des autres posts .. . m'herci à lui, ou éventuellement à l'ascenceur de service

)

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L’homme le regardait toujours de la même façon. Her en était à se demander s’il n’était pas tomber sur le benêt de service, quand un autre homme, à la prestance et au maintien des plus soignés s’approcha et fit signe à l’autre qui salua avant de s’en aller à vaquer à d’autres occupations. Ah ben voilà se dit Her, c’était un milit’her, je comprends mieux son attitude à présent. Le nouvel arrivant ne lui semblait pas inconnu. Quand il se présenta, Her se souvint l’avoir croisé en taverne lors d’un séjour à Briançon la voisine d’Embrun.

Il l’écouta, et se dit que le hasard faisait bien les choses, et que c’était là la personne qui était à même de l’aider à résoudre le sujet de ses préoccupations.

Je vous rem’hercie de ces explications Messire Ka
Tiens, je croyais tout naïvement que le duché avait duc ou duchesse à sa tête tout comme un comté aurait comte ou comtesse. C’est qu’il est moult aff’her que je ne connais point. Bien que mon âge pourrait faire penser que j’eusse eu le temps d’approfondir mes connaissances, je regrette bien à présent de ne pas en avoir eu l’intérêt qu’il eut convenu d’avoir. La noblesse tout comme l’armée sont encore grand myst’her pour moi.

Mais venons en à ce qui m’amène en ces lieux. La politique et surtout l’économie du duché sont pour moi choses bien passionnantes. Peut-être en avez-vous déjà eu écho. M’int’heressant à la vie du duché, je rem’hercie tout d’abord les instances ducales d’avoir donné vie à cette assemblée du peuple, chose qui je le pense peut se révéler des plus utiles pour notre duché.

Il va de soi que c’est en discutant et en échangeant nos points de vues aussi différents soient-ils que peuvent ressortir des avancées pour le Lyonnais-Dauphiné.

Mais voici, il semble que le fait que je ne sois pas en accord avec l’idée émise par un int’hervenant semble ne pas lui avoir plu. Et celui-ci s’est mis à médire sur ma personne, ce qui ma foi n’était pas des plus graves, ayant déjà connu bien pire, mais surtout sur la façon dont j’ai par le passé dirigé la mairie. Il s’agit du sieur Maccornell. Mais il est bien sûr traces de tout ceci dans le rapport des débats que tient le Sieur Geronimo, en digne tribun qu’il semble être. Il vous sera donc très aisé je crois de les vérifier. Voici ces propos que je me suis permis de retranscrire je vous en fait la lecture.

Maccornell a écrit:

Her, vieux brigand,

Bon déjà l’entrée en mati’her … cela pourrait même passer pour une interpellation amicale… mais la suite démontre assez que ce n’était pas le sens qu’il voulait donner. Je continue

Maccornell a écrit:

Her, vieux brigand, arrêtez donc de déformer les propos d'autres personnes. Vous avez le verbe facile mais l'action un peu moins. Il est plus facile de se réfugier derrière les forces de l'ordre que d'agir n'est-ce pas ? Mais quand il s'agit de reconnaître le travail réalisé par l'Ost ou la maréchaussée vous préférer vous enrichir personnellement plutôt que d'œuvrer pour le Duché.

Sommes nous obligé de s’engager dans l’armée ou autres forces d’armes pour ‘agir’ ?? et puis quand j’ai eu aff’her aux forces de l’ordre, c’était bien souvent pour m’emmener en prison ou au tribunal… et je ne vous apprends rien en vous disant que dans ces cas là on se trouve plutôt devant que derii’her les forces de l’ordre… l’enrichissement personnel est-il interdit par la loi ?? n’y a-t-il que pauvres gens qui œuvrent pour le duché ?? ai-je un jour personnellement dénigré le travail réalisé par l’OST ou la maréchaussée ??
La suite. La discussion se faisant autour de la solde en retard de l’armée, chose qui ne venait pas de moi, mais dont j’avais repris l’idée qui m’avait amené à une comparaison

Maccornell a écrit:

"j'entends l'énormité des soldes dues aux soldats, mais si je n'ai point d'argent pour embaucher un tondeur de moutons, ceux-ci ne sont pas tondus. alors si le duché n'a pas de quoi payer les soldats, qu'il ne les embauche pas." Vous m'étonnez, alors que vos moutons sont toujours bien tondus ! Ne travaillez-vous donc point à la place d'embaucher ? Ou bien, cela veut-il dire que vous êtes à ce point riche pour toujours embaucher quelqu'un ?

Les paysans possédant champs sont-ils donc tous condamnables à ses yeux ?? que l’on travaille sur son champ, ou que l’on offre salaire pour qu’une personne demandeuse s’en charge est-ce donc là crime ?? j’œuvre dans mon échoppe pour confectionner vêtements à ne plus savoir où les mettre et contre un juste sal’her j’embauche qui le veut pour s’occuper de mes vaches et moutons, n’est-ce pas là aussi façon d’aider la ville… j’avoue, après longue réflexion, n’avoir toujours pas compris en quoi cela pouvait nuire ou être immoral…
Mais il n’en reste pas là, écoutez donc la suite

Maccornell a écrit:

On pourrait se demander d'ailleurs d'où vient cette richesse. Ne serait-ce pas du marché noir que vous faites en profitant du système ? Ou de la spéculation ?

Système de marché noir… euh, si j’avais le propos enfantin, je dirai c’est celui qui le dit qui l’est … une réputation se traine bien souvent toute sa vie. Qu’est-ce qui lui permet de dire que j’ai « une richesse » ? à partir de quelle somme en notre possession sommes nous riches ? certes je suis à l’abri du besoin, mais ce que le sieur Maccornell occulte c’est que j’étais déjà artisan alors qu’il n’était point né. Que depuis toujours j’ai travaillé sans dépenses exagérées et qu’à mon âge une miche de pain suffit à ma pitance journali’her. j’ai très peu voyagé préf’hérant le travail au plaisir. Il n’est là nul myst’her à avoir quelques économies dans ces conditions.
Et nous en arrivons à une complète affabulation, et à des propos médisants pour finir sa premi’her int’hervention

Maccornell a écrit:

Si je me rappelle d'ailleurs sous votre maieura vous ne vouliez point prêter de l'argent mais vous avez fait de fameux bénéfices personnels. Mais bon là n'est pas la question... J'en conclus qu'un impôt serait bénéfique à vos intérêts personnels si vous le soutenez à ce point.

Voilà chose dont nous avons des souvenirs qui s’opposent. Nulle demande de prêt ne fut faite. D’ailleurs bien que je lui ai envoyé deux ou trois courriers en début de mandat pour se présenter en salle du conseil au château. Je n’ai jamais reçu aucunes nouvelles de sa part.
Le pire étant de dire que j’avais fait bénéfices propres de par ma fonction de maire.
J’aimerai fort qu’un soupçon de preuve de ceci puisse être apporté. Car ceci est pure invention et à l’opposé de la vérité.
Et apporter en conclusion qu’un impôt pourrait être bénéfique à mes intérêts personnels, c’est là parfaite affabulation qui me donne à douter de ses qualités de banquier.
Comme si pareilles niaiseries ne suffisaient pas, il ajouta

Maccornell a écrit:

Mais, je faisais partie de votre "conseil municipal" avec la fonction de banquier. Vous savez cette fonction où l'on prête de l'argent pour aider les habitants à progresser. Mais toutes les demandes de prêts sont restées lettres mortes sous votre direction. J'ai beau eu vous embêter les prêts n'ont pas été honoré. De mémoire, les demandeurs ont disparus dégoutés de la vie et de l'accueil que leur réservait la mairie. Depuis lors, je vous savais sourd, mais là je découvre que vous avez une mémoire sélective.

Si faire partie d’un conseil communal c’est ne jamais y assister, ne donner aucunes nouvelles, et ne pas répondre au courrier, alors oui, il faisait partie de mon conseil… si lettres mortes il y eût c’est qu’elles étaient mort-nées. Car je n’ai jamais rien reçu. Si m’embêter fut de n’avoir aucun contacts avec moi ou autres personnes qui elles, travaillaient au conseil, alors oui.. il fût des plus embêtants.
Si sourd j’étais, c’est qu’il devait vraiment être bien loin que je ne puisse l’entendre.
Si sélective est ma mémoire, la sienne est des plus inventives. Autant que je m'en souvienne d'ailleurs, je ne puis le certifier, mais il m'est vague souvenir que celui-ci était en retraite si pas pendant l'entièreté de mon mandat, tout au moins une grande partie de celui-ci.

Je n’ai plus voulu me défendre en l’assemblée, car ça n’était pas le lieu, mais il m’en a coûté.

Et bien que je ne sois plus intervenu en réponse à ses propos à mon encontre, il me fut rapporté qu’icelui en fin d’assemblée pensa si fort que tous purent entendre :

Maccornell a écrit:

Sa présence en ces lieux n'était pas pour discourir avec un maire qui avait travaillé en solitaire sans entendre ni écouter ses conseillers, ni non plus pour discuter avec un repris de justice qui allait sans doute tôt ou tard, tout politicien qu'il était, passer à nouveau devant le juge pour escroquerie.

Alors je vous demande d’une part, … le sieur Maccornell est-il de l’une ou l’autre façon accrédité dans notre système judici’her ? a-t’il choses à me reprocher, a-t-il déposer plainte à mon encontre ? est-il personne de son entourage lui ayant fait confidences ? ou alors émet-il encore une supposition calomnieuse à mon égard ?

Enfin, je réfute fermement ses allégations à propos de mon travail en mairie.
Pour rappel je fus le premier maire issu du LDL. Bien qu’élu démocratiquement, il y eut débat au conseil avant d’accréditer ma nomination au poste de maire. Ma gestion fut épiée, disséquée, surveillée comme jamais elle ne le fut pour aucun autre. Je me suis conformé aux lois ducales bien qu’elles étaient contraires à mes préceptes politiques.

Aussi j’en appelle à votre jugement afin qu’excuses publiques me soient présentées. Cela ne serait à mon sens que justice et éviterait les frais d’un procès à notre duché.

Afin d’argumenter mes dire, je vous prierai de prendre contact avec
Dame Elorane de Nasiria, Vicomtesse de Crest et duchesse oups, pardon, gouverneur en place lors de mon accession à la mairie et qui, si elle avait été reconduite à son poste, avait en vue de me confier le poste de CAC de son prochain conseil.

Messire Salah_ad_din de Nasiria, Vicomte de Crest - Maréchal de France, officiant comme CAC en mon début de mandat, à qui je réitère mes rem’herciements pour l’aide et la patience dont il fit preuve à mon égard en l’occasion. Euh bien que j’ai ouïe dire nouvelles peu rassurantes à son égard. J’aime à penser que ce n’est là que mauvaises rumeurs. Vous êtes peut-être à même de me rassurer à son sujet ?

Messire Phelim, qui prit la suite de messire Salah alors que j’étais encore en fonction

Messire Felryn, lieutenant de police de notre ville d’embrun. Qui bien que parrain de mon ‘advers’her’ pour la mairie, dame Bounette, me complimentât en fin de mandat pour mon activité et ma façon de conduire le conseil communal

Dame Alixe, Dame Isilween, Dame Zoyas, Dame Herwan, Dame Stedo, Dame Lliane
Messires °°Philippe°°, messire Sydonia, messire Thierrylafrance

Qui me firent l’honneur d’être membres du conseil communal lors de mon mandat qui je le pense auront meilleure mémoire puisque cont'herrement au sieur Maccornell, eux furent présents !

Et même dame Bounette a qui j’ai succédé et qui reprit ensuite la mairie peut vous renseigner sur l’état des finances et des provisions à sa réélection.

Je pense que la diversité des personnes ci-dessus par moi nommées de par leurs qualités ou autre sympathie politiques ne pourront être mises en doute.

J’aime à penser que vous mènerez enquête afin que plus un n’ait le moindre doute quant à mon intégrité lors de mon maïorat. Et que le sieur Maccornell sera invité à présenter des excuses tout aussi publiques que le furent ses accusations.

Je vous rem’hercie de la patience et de l’attention que vous avez portés à mes propos.

Her attendit un peu, laissant l’homme dans ses pensées. Il espérait que le prévot était à même de comprendre son courrou
Voulait-il d’autres renseignements ? Trouvait-il que les faits méritaient qu’on s’y attache et qu’on s’en occupe ? Il est vrai qu’Her se sentait blessé, mais les autres qui sommes toutes n’étaient pas concernés, pouvaient-ils imaginer son ressenti…
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Ka_de_brugeliete

Remarque très pertinente que je m'étais retenu de faire que celle de LJD Her, le joueur ou un censeur ne pourrait-il pas rétrécir ou enlever cette image casse-pieds pour la lecture....Merci

- à moins qu'on passe à une autre page après ce post ^^

Ka écouta, songeur, l'homme attentivement. Durant qu'il parlait, Ka avait fait un signe au garde afin que ce dernier rapporte des sièges. Ce qu'il fit rapidement. Une fois que her eut fini, Ka se racla la gorge et lui répondit.

Sieur, après vous avoir écouté, il est pour moi une chose clair; vous vous sentez profondément blessé par ces accusations! En effet, comme vous le dites, il n'est point nécessaire d'entrée dans les COLD (compagnies d'ordonnance du LD= Prévôté+Ost) afin d'agir pour le duché et je ne vous ai personnellement jamais entendu médire à leurs sujets. L'enrichissement personnel est biensûr permis! Sinon nous n'aurions aucun artisans et érudits parmis nous, mais évidement dans les limites que posent nostre corpus de lois ! Excusez-moi Ka s'interrompit et se retourna à nouveau vers le garde

Une cruche d'eau et 2 godets officier! Merci

Il servit d'abord un godet à l'homme et bu ensuite une petite gorgée.

Je ne m'attarderai pas plus en ces lieux sur les accusations portées à votre encontre car ils ne sont pas appropriés à cela. Nous sommes ici dans une salle de doléance et non pas dans un tribunal.

Je rajouterai seulement que ce qui s'est passé lorsque vous étiez maire, si vous n'avez point agit à l'encontre de nostre corpus des lois - ce qui est le cas - les habitants vous avaient élu démocratiquement et cela est incontestable, si certains ne vous voulaient pas en tant que maire, ils n'avaient qu'à se présenter au poste où entrainer la populasse à voter autrement. Un maire est élu par les habitants et à tout pouvoir sur son conseil municipal ainsi que sur le fonctionnement de son économie tant - encore une fois - qu'il respecte le corpus des lois.C'est donc à dire la grille des prix maximaux et la loi sur le non-cumul de fonction. Ka sourit se rendant compte qu'il se répète Excusez-moi si je parle beaucoup du corpus mais bon...je suis prévôt tout de même ^^...

Je m'arrêterai donc là, car je commence à outrepasser mes fonctions. En effet, vous en appelez à mon jugement . Mais comprenez bien que je ne puis me permettre de le faire! Le seul ayant la possibilité de jugement sur une affaire tel est ... le juge! Les seuls compétences que je possède de par mon poste vis-à-vis de nostre justice sont exécutives et non judiciaires.

Je vais donc consigner toutes les informations que vous venez donc de me fournir et monterai un dossier de plainte que je transmettrai de suite à notre procureur. Lui-même pourra donc porter l'affaire devant le tribunal et nostre juge rendra le verdict après avoir entendu chacun des intervenants. Cela vous convient-il? Pour une affaire de ce genre je préconiserai plutôt un procès publique si vous en convenez.(RP en gargotte plutôt qu'Ig

)
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Her

Her s’était sentit écouté avec bienveillance. Il ne savait trop si c’était la durée de son compte rendu des évènements ou son grand âge, toujours est-il qu’il était reconnaissant que son interlocuteur fasse mander siège et eau fraiche. Il ne pouvait d’ailleurs pas dire ce qui lui avait fait le plus plaisir à s’asseoir et à se désaltérer.
Je vous rem’hercie messire prévôt de votre accueil et de votre écoute. J’apprécie de même que vous semblez comprendre le ressenti que j’éprouve.

Ne vous excusez pas, après tout … si le prévôt ne parlait pas du corpus, qui le ferait. Il y a d’ailleurs un article dans ce corpus que j’avais rédigé et qui fut rajouté suite à ma demande.

Ne voulant pas profiter de mon âge et de mon charisme au détriment de mes citoyens mais pour pouvoir exercer convenablement ma fonction, j’avais fait la demande du centime additionnel au prix maximum autorisé. Celui-ci, toujours par mon appartenance au LDL, et par delà la suspicion et la méfiance à mon égard, fut tout de même adopté. Comprenez, il était déjà bien difficile aux habitants à s’habituer à ce système et surtout à cette fameuse baisse des maximas autorisés. Sans cet ajout au corpus, ils auraient encore dû baisser leurs prix de 5 centimes pour pouvoir vendre les produits que la mairie vendait aussi par mon intermédi’her.

Mais je m’écarte à nouveau... il est vrai qu’ayant passé un peu trop de temps dans les pâturages avec mes vaches, mes moutons et mon chien pour seuls compagnons, je me plais à nouveau à pouvoir converser avec mes pareils.

Il est vrai que le terme ‘jugement’ fut un mauvais choix de ma part. Si je demande réparation, je pensais ne pas devoir aller jusqu’au procès. Et je pensais qu’en venant en salle de doléance cela aurait pu passer par une conciliation amiable. Mais votre point de vue et la bonne explication de vos charges et devoirs me montre bien que la voie de justice sera la seule possible. Je vous sais donc gré de faire ce qu’il faut pour poursuivre l’aff’her. Les choses s’étant passées de façons on ne peut plus publique, ma demande étant des excuses publiques, il va de soi que le mieux est donc aussi que le procès le soit. Surtout que pour une fois je serai dans une position plus confortable qu’à mon habitude.

Je vous rem’hercie donc à nouveau et m’en voudrais de vous prendre encore plus de temps. Me doutant bien que de par votre position vous devez avoir bien d’autres choses plus importantes qui vous attendent.

A vous revoir, monsieur le prévôt, euh si possible dans d’aussi bonnes conditions. je dirai même en dehors de vos fonctions.
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Ka_de_brugeliete

Tandis que le vieil homme se relevait de son siège pour prendre congé, Ka lui répondit avant de lui dire au revoir se relevant lui aussi.

Et bien biensûr la "procédure" engagée débutera par une tentative de médiation Sieur, mais honnêtement au vu des divergences vous opposant au sieur Maccornell, cet éventualité m'étonnerait au plus haut point. Je vous tiendrai au courant de l'évolution de tout cela par pigeon. Les éléments que vous m'avez fourni sont jusqu'ici suffisant !

Il est vrai que vostre ancienne idée au sujet de cette décimal fût très bonne, je l'ai moi-même immédiatement utilisé en tant que maire à l'époque, mais trève de bavardage en ces lieux, sachez que je repasserai bientôt par Embrun et si vous le désirez, nous pourrons évoquer les nombreux sujets politiques qui semblent vous tenir à coeur autour d'une pinte de bière en dehors de tout cadre officiel.

Citation:

Je vous rem’hercie donc à nouveau et m’en voudrais de vous prendre encore plus de temps. Me doutant bien que de par votre position vous devez avoir bien d’autres choses plus importantes qui vous attendent.

Ka sourit à l'homme Comment pourrais-je prendre au mieux les dispositions nécessaires afin de protéger le peuple si je n'écoutais pas celui-ci? Au revoir mess'Her, et prenez soin de vous !

Ka fit à nouveau un petit geste au garde afin que soit rangé sièges et godets.
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Geronimo2751

Géro qui passait par là par hasard .... forcement

entra dans la salle ses oreilles sifflaient à n'en plus pouvoir assurément on parlé de lui.

Bonjour messire le prévot, messire Her. J'ai entendu des bribes de votre conversation. Puisqu'il s'agit de l'assemblée du peuple je me permet d'intervenir.
Je tiens à votre disposition les minutes de l'assemblée, avoir l'ensemble de la séance me parait approprié. Séance durant laquelle j'ai rappelé à l'ordre le seigneur de Baternay pour ses propos comme vous même messire Her.

Il hocha la tête en guise de salut.
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Her

J’aimerai rappeler que les RR sont avant tout un jeu. Que celui-ci est censé se dérouler au XVème siècle. Dans la vie moyenâgeuse, le gouverneur exigeait, les cités se pliaient à son bon vouloir. Bon il n’y avait pas d’élections non plus me direz-vous

les notables n’avaient que faire de l’avenir des gueux. Taillables et corvéables à merci était la ligne de conduite. Si ce rappel peut sembler bizarre, il me semble utile. Il n’est pas rare de rencontrer des personnes qui ont du mal à dissocier le personnage et la personne qui est derrière, comme il voudrait une société encore plus démocratique que nous ne le connaissons dans notre XXIème siècle. D’autre part, il est bien entendu que certains faits et gestes sont pour le moins anachroniques. Mais il faut savoir se plier aux règles et fonctionnement du jeu. M’herci

La messe était dite, les urnes avaient rendues leur verdict. Her se disait qu’il était maintenant temps de bien relire les programmes afin de pouvoir constater dans quelle mesure les promesses et autres suggestions contenues dans ceux-ci seraient tenus et mis en place.

Comme il l’avait promis de son côté, il se rendait au château, serrant sous son bras plusieurs papiers.

Il pénétra dans la salle qu’il connaissait maintenant. Un garde s’approcha.

Bonjour mon brave, j’ai avec moi documents qu’il me plairait de remettre au gouverneur, voir à son conseiller au comm’herce.

Devant l’impudence du vieux bonhomme, le garde se rehaussa et le toisa de la tête aux pieds.
Mais il en fallait bien plus pour décontenancer Her.

Voyez-vous, il s’agit de projets économiques dont j’avais eu l’occasion de présenter une ébauche lors de la défunte période électorale. Le conseil étant à pied d’œuvre, j’apporte donc une analyse moins succincte à soumettre au conseil. Ne faut-il pas battre le fer tant qu'il est chaud ?

Le soldat invita Her à s’asseoir sur un banc le temps qu’il aille voir qui pouvait le recevoir.
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Zoyas

Dans les couloirs du château, soudain Zoyas crut reconnaitre une voix familière qui habituellement parlait à son chien, Fendlabise...

Curieuse, elle se rendit plus près, au moment où l'homme parlait de projets économiques...

Encore plus curieuse, elle se faufila jusque devant la porte, l'entrouvrit, passa la tête en essayant de ne point se faire remarquer, et écouta le reste de la conversation.

C'est alors que le garde, qui venait de faire assoier Her, se retourna pour venir vers elle, et, surpris, fit un garde à vous impeccable, en criant :

Dame Zoyas, Conseillère au commerce !

La voix forte et le ton solennel la surprirent tant, elle qui venait dans cette salle pour la première fois, qu'elle en eut un hoquet qui se répercuta dans toute la pièce.

Rougissante, elle entra donc au beau milieu, alla vers Her, et le salua :

Her !

BIen le bon jour !

Comment vas tu ?
Quelle affaire t'amène donc ici ?
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Her

ZO... euh mes respects Dame Zoyas

Le hasard fait bien les choses en me faisant vous rencontrer en ces lieux. Oh, après tout, je m’en excuse, mais je laisse un peu tomber le protocole… après tout nous ne sommes que deux, et ma foi, je t’ai connu vêtue de haillons et toi-même tu sais bien que si je te tutoie, ça n’est certes pas là marque d’irrespect.

On a du t’apporter les différentes questions et suggestions que j’avais émises lors des élections. Comme je l’avais laissé attendre, le conseil étant à présent en place, j’apporte les documents que j’ai rédigé sur une autre façon de voir et surtout de pratiquer le comm’herce dans notre duché. Nous sommes donc en plein dans ce qui est plus précisément ton domaine. Tu sais que j’ai toujours été attentif à cela. Je pense que tu pourras consulter tout ceci sans à priori politique ou idée de folie de ma part. voilà, je te laisse le tout dans l’espoir qu’il y a lecture au conseil et réflexion à tout cela. La suite est entre vos mains.

Her lui remit les papiers qu’il avait amenés avec lui.

Citation:

Le gueux arrivant dans nos royaumes a toujours eu du mal à s’intégrer à la vie qui est la notre. Je parlerai plus spécifiquement d’Embrun où je réside, mais je ne pense pas que cela soit bien différent dans les autres villes. Le taux de mortalité a toujours été important, mais il me semble qu’il a pris des proportions désastreuses ces derniers mois. Les retraites sont légions. Nos halles sont désertées, les tav’hernes sont bien souvent des plus vides. Bref, on en arrive à une profonde lassitude, même chez les plus anciens. Le taux de fréquentation fait qu’il me semble que ça soit les paysans et artisans qui tiennent le mieux le coup. Tout au moins quantitativement parlant. C’est à mes yeux, une des causes de la surabondance de la plupart des marchandises sur nos marchés.

S’il fut un temps ou les dispositions économiques pouvaient se justifier, elles ne sont plus nécessaires pour ne pas dire inutiles actuellement. Il est donc actuellement opportun de peut-être voir les choses différemment.

Je préconise la suppression pure et simple de la grille de salaire, de la grille des prix, l’abrogation des lois sur la spéculation et la déstabilisation économique.

Je conçois que tout ceci peut sembler drastique et farfelu. Je vais donc me permettre de développer cela afin de vous en démontrer le bien-fondé.

La liberté des offres de salaire.

Le gueux qui a besoin de travail, aura tout naturellement envie de profiter de la meilleure offre. Il s’étonnera de parfois ne pas avoir eu l’offre à laquelle il avait souscrit. Il pourra s’en inquiéter, chercher à comprendre. Certains prendront contact entre eux pour tenter de s’octroyer des offres de travail. Une nouvelle mission pourrait voir le jour le tribun. Consulter le livre des contrats signés et envoyer un courrier à ceux qui auraient acceptés un travail à bas salaire leur signalant que le travail à la mine leur aurait été plus profitable, voir l’exploitation des ressource. Lui expliquer le charisme... etc.… quoi qu’il en soit, il faudra toujours des travailleurs, il faudra toujours travailler.

La suppression de la grille des prix.

Par le système qui est celui des RR il y aura toujours un prix minimum et maximum pour toutes marchandises. Le vendeur voudra toujours vendre au plus cher, et l’acheteur acheter au meilleur prix. Il y a bien sûr quelques exceptions, mais il en faut. Là aussi, c’est récompenser le charisme, c’est faire en sorte que le paysan, l’artisan, doivent être attentifs à l’évolution du marché. Rencontrer ses voisins, ses fournisseurs, ses clients pour tenter de s’arranger. C’est installer et donner force à la concurrence.

L’abrogation des lois sur la spéculation et la déstabilisation.

Qu’est en définitive la spéculation… si nous nous arrêtons au plus simple. Nous dirons acheter pour revendre plus cher… oui… mais encore… est-ce vraiment aussi simple.
La spéculation est très hasardeuse et demande des moyens financiers importants. Il ne suffit pas d’acheter cinq pains pour les revendre… il faut encore que personne ne vient remettre du pain à moindre prix sur le marché. Le spéculateur achète… mais il doit acheter en grande quantité de suite pour pouvoir espérer revendre petit à petit par la suite. Ce qui est très aléatoire vu la production actuelle. Prenons l’exemple de la filière pain. Qui est une des marchandises disons sensible. Si un spéculateur veut ‘jouer’ avec le prix du pain. Non seulement il doit acheter le pain sur le marché, mais doit aussi s’assurer qu’il n’y aura plus de farine à petit prix et par extension plus de blé pour espérer pouvoir revendre le pain plus cher.
Entendons-nous bien. Il faut comprendre que bien souvent, le spéculateur ne peut espérer faire beaucoup plus que 0.05 de profit sur ces marchandises.
Pour reprendre le cas du pain, beaucoup auront la réaction de dire que celui-ci est l’essence même du vagabond. C’est donc là aussi le rôle du tribun et du maire de renseigner celui-ci sur le système de la taverne. Il devra bien sûr, via des contrats ou autre, faire en sorte que l’on trouve celui-ci dans les tavernes. Cela amènera les gueux à les fréquenter, à faire des rencontres….
L’avantage de permettre la spéculation est aussi que celle-ci donne des moyens à tous. Celui qui veut vendre à tout prix, vendra. Le jeune paysan aura plus de chances lui aussi de vendre ses marchandises. Quoi qu’il en soit, il y aura toujours de la production.

Une nouvelle conception pour le comm’herce

Finalement, ce serait un complet changement du livre V de notre corpus. Il faut pouvoir évoluer.
Avec la disparition de la foire comtale, et l’application de ces mesures, il y aura aussi bouleversements pour la fonction du maire.
Le maire doit faire vivre au mieux sa cité, le gouverneur et le conseil doivent agir pour les intérêts du duché. Cette nouvelle façon de fonctionner redonnerait plus de responsabilités aux maires. A eux de faire en sorte qu’il ne manque de rien, à eux de se débrouiller pour pallier au manque ou au surplus sur le marché. A eux de faire en sorte que les stocks et les finances de la ville leurs permettent de contrôler leur marché. A eux de se débrouiller avec les maires des villes voisines.

L’opportunité d’utiliser les patrouilles pour effectuer des transactions entre villes doit s’intensifier.
Ou plutôt, devenir réalité, et plus seulement un moyen personnel de comm’hercer.

Voilà, j’ose penser que ces propositions seront étudiées par le conseil. Vu l’énormité de la chose et le bouleversement que cela créerait si il y avait application, je ne pense pas qu’il était opportun de porter la chose en assemblée du peuple. Il est je crois bien assez de têtes pensantes au conseil pour concevoir tout cela.

Et qui sait, le Lyonnais-Dauphiné sera peut-être le duché qui ouvrira la voie à une nouvelle façon de vivre dans les royaumes. Puissiez-vous avoir l’audace nécess’her pour tenter la chose.

Et sinon, tu vas bien ? il me semble que tu t'habitues au château hihi mais bon je n'ai trop de craintes à ton sujet, je sais bien que tu viens de temps à autre te ressourcer dans notre bonne Embrun. C'est très bien de garder le contact avec les simples habitants
Allez, je te laisse afin que tu aies le temps de lire un peu tout cela avant que vous ayez réunion.
Porte toi bien.

je pense sincèrement que le jeu aurait plus d’attrait. Il favoriserait les rencontres, les échanges. La fonction de maire serait plus importante. Un maire qui ne serait pas à la hauteur, ou moins présent provoquerait les foudres de ses concitoyens. Prise de mairie et rébellion risquent d’être à l’ordre du jour. Des contacts entre maire seront indispensables des mises sur pieds d’échange, d’achat de vente seront son quotidien. Une mairie sans liquidité et provisions aura du mal à suivre le mouvement. Le duché se devra d'être fort et d'arriver à imposer ses directives.
Redevenons moyenâgeux !

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Zoyas

Elle souriait comme il lui parlait, avec cette simplicité qu'elle aimait tant.
Après tout, ils étaient du mesme village et se connaissaient depuis bien longtemps.
Ils avaient partagés quelques péripéties ensemble, alors quoi e plus naturel que le tutoiement !

Elle prit le papier qu'il lui présentait en lui en faisant une brève description, et le lut rapidement en diagonale.

Enfin, elle releva le nez vers Her et lui répondit :

Et bien, Her, en effet, l'on m'a rapporté tes propos, puisque je n'étais pas moi même devant notre panneau lors des élections.
Et j'y ai réfléchi, bien entendu, toute idée se doit d'être écoutée.

Jouant déjà avec le parchemin, ses deux mains graciles ne sachant rester en place plus de quelques minutes, elle finit par le rouler soigneusement, avant de l'abimer, et reprit :

Cela concerne bien entendu le commerce, mais également beaucoup d'autres parties.
La justice, la prévôté, les villageois eux mêmes...

C'est un très grand chantier que tu nous propose d'étudier, mais je vais le transmettre aux conseillers, n'aie crainte.

Déjà il reprenait la route, se dirigeant vers la porte, pressé certainement de retourner au marché du village, où il passait de nombreuses heures pour dénicher une bonne aff''her.

Zoyas sourit, et se dirigea elle même vers les escaliers qui menaient à son bureau en lançant à son visiteur.

Porte toi bien également, on se verra sans doute plus tard ent averne !
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Fhar

Fhar vêtu de ses plus beau habits était venu ce soir réclamé ce dont il avait besoin pour son office et que l'on ne lui donnais point. Aussi avait il décidé de s'adresser a Dieu lui même plutôt qu'a ses saints ..*

Hem mes respects Gouverneur, ainsi qu'à ses conseillers. Moi Fhar D'Ecully bâtonnier de l'ordre des Avocats je viens vous demandez ce dont j'ai besoin pour rénover l'organisation de la défense dans ce duché.

En effet depuis mon élection je ne de cesse d'attendre que l'on me donne les clefs de mon office.
je ne peux toujours pas ouvrir la porte au nombreux aspirants qui y frappent depuis quelques semaines.

Je vous demanderai aussi monseigneur, dans votre immense bonté, me donner aussi un laissez -passer pour pouvoir accéder a la cour de justice. Messire Antoine de Navarre dict "Pouilleux" m'a conseillé de venir vous voir pour cela. Ceci me permettra de récupérer les dossiers d'affaire importante nécessitant une défense que je distribuerais ensuite a mes avocats. A l'heure actuelle me voila interdit par les gardes a son entrée.. Apres les mis que j'ai pasé a l'interieur il ne me reconnaisse plus... Un laissez-passer donc me sera donc d'une grande utilité.

Fhar se tût, baissant la tete attendant une réponse de son interlocuteur.

je demande bien sur LJD Hardryan la possibilité d'etre modérateur au barreau dauphinois, et des accès pour la cour de justice merci.

Hardryan

On l'avait demandé, il s'était déplacé, il était là, écoutant les propos du seigneur d'Ecully... Il fut un peu surpris de l'entendre dire qu'il n'avait pas les clés pour travailler, aussi il demanda à ce qu'on lui apporte les listes sur lesquelles on tenait à jour les différentes informations sur les trousseaux de clés!

Bonjor Sire Fhar ,

Je suppose que vous avez demandé les accès de la Cour de justice à notre Juge auparavant... Sans doute a-t-il oublié de vous les donner. Je vais le lui rappeler et vous pourrez avoir les clés pour faire votre travail...

Hardryan regarda un peu mieux sur les listes histoire de s'assurer qu'il avait bien vu...

... Quant au Barreau, nous réglerons ça rapidement. Vous aurez vos clés dans la soirée.

Y a-t-il autre chose dont vous désiriez m'entretenir?

Il attendit de voir si cela convenait au seigneur d'Ecully ou s'il avait d'autres requêtes à formuler.

Pour la cour de justice c'est réglé, pour le barreau, vous aviez déjà accès, s'il y a un problème on voit par mésange si ça ne vous dérange pas, car vous étiez déjà modérateur du groupe du barreau.

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Ka_de_brugeliete

Ka arriva en salle de doléances, il avait eu vent du papier de Her, et quand il eut appris que ce papier venait de lui, il tint à revoir cet homme avait qu'il avait eu entretien lorsqu'il était Prévôt.

Le Bailli se rendit donc en salle de doléances, espérant que le vieil homme trainait dans les parages. Il se rendit près du garde habituel et lui dit d'installer deux sièges et des godets d'eau. Le soldat s'exécuta.

Ka aperçut donc l'homme et l'invita à le rejoindre, il tenait les notes de Zoyas en main.

Ils s'installèrent et Ka prit la parole. Il tenait ledit document en main pour en parler point par point avec l'homme;

Sieur Her, je suis ravi de vous retrouver! Notre commissaire au commerce nous a rapporté vos suggestions. Et comme vous devez le savoir, j'ai moi-même été nommé Bailli du duché et m'occupe également de l'économie.

Sachez donc que vos propositions ont été entendues ! Et voici quelques petits points que nous aimerions éclairer.

Ka pivota alors sa chaise pour se mettre au côté du sieur afin d'analyser le papier ensemble.

Il montra alors la feuille et pointa un premier argument

Je parlerai plus spécifiquement d’Embrun où je réside, mais je ne pense pas que cela soit bien différent dans les autres villes. Le taux de mortalité a toujours été important, mais il me semble qu’il a pris des proportions désastreuses ces derniers mois.

Et bien voyez vous j'ai moi-même, ainsi que d'autres, menés quelques études à propos de cela. Le sujet a d'ailleurs suscité un vif débat au sein du conseil. Et voici notre conclusion;

Certes, il y a eu une énorme baisse d'arrivée. Cela a commencé à l'époque des restrictions de communications imposée par le Roy. (forum) Et de la repeinte des bâtiments des institutions du Royaume. (V3)

Mais la situation actuelle est quasiment redevenue à la normale comparativement à autrefois. Nous en sommes là;

Briançon (349)
Dié (391)
Embrun (323)
Lyon (221)
Montélimar (389)
Valence (369)
Vienne (408)

Embrun est malheureusement pour le moment un peu plus touchée mais la différence n'en est pas si grande.

Ka pointa une autre note

Nos halles sont désertées, les tav’hernes sont bien souvent des plus vides.

Nous avons là été tous étonné ! Moi-même aie pas mal voyagé dernièrement et j'ai pu croiser régulièrement du monde en taverne, à Dié Vienne ou Valence, et chez moi à Briançon....

La suppression de la grille des prix.

Par le système qui est celui des RR il y aura toujours un prix minimum et maximum pour toutes marchandises. Le vendeur voudra toujours vendre au plus cher, et l’acheteur acheter au meilleur prix. Il y a bien sûr quelques exceptions, mais il en faut. Là aussi, c’est récompenser le charisme, c’est faire en sorte que le paysan, l’artisan, doivent être attentifs à l’évolution du marché. Rencontrer ses voisins, ses fournisseurs, ses clients pour tenter de s’arranger. C’est installer et donner force à la concurrence.

La grille des prix n'est déjà fixée que sur les produits de bases, ces limites semblent absolument nécessaire se nous nous voulons bienveillant des nos habitants les plus démunis afin qu'ils puissent trouver des denrées à prix raisonnables.

Certes actuellement nous voyons des prix bien en dessous des limites fixées, mais cela est dû à la surproduction qui engendre une concurrence énorme, mais aujourd'hui n'est pas demain et ces limites pourront vous être bien utile!
Le bailli prix un air taquin
Concernant l'abrogation des lois sur la spéculation et la déstabilisation, êtes vous sûr que cela a un interêt collectif ou cela servirait-il plutôt à vous éviter quelques ennuis?

Et concernant les salaires, sachez que ceux là permettent d'assurer une sécurité économique à nos Lyonnais-Dauphinois, par exemple; un lève tôt s'assurera toujours de trouver un emploi à 20 écus, il saura donc qu'en se préparant, à se lever, il peut utiliser l'argent qu'il possède pour se nourrir de denrées plus cheres, tandis que sans sa sécurité d'emploi du lendemain il ne pourra pas se le permettre dans l'incertitude. D'ailleurs au final qui sait si tous ne mettront pas le prix minimum...Frère Nico nous a prouvé par le passé que l'assurance salariale garanti les revenus et le taux de vie.

Néanmoins, je pointe ici les points avec lesquelles nous sommes en désaccords, sachez que nous sommes en accords avec d'autres, tel la valorisation des maires et des tribuns!
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Her

Comme il trainait dans le coin, Her alla voir au panneau de la salle de doléances si d’autres suggestions avaient été émises. Il lisait une ancienne demande quand un homme l’appela. S’avançant un peu, il reconnut Ka de brugeliete avec qui il avait eu contact il y a peu.

Bonjour messire, je suis enchanté de vous revoir. Tiens je vois que vous avez les notes remises à Zoyas, je subodore donc que c’est ce pourquoi vous m’appeliez. Je vous écoute messire.

Ka_de_brugeliete a écrit:

Oui, j’avais consulté les chiffres dans les autres villages. Je pense tout de même que ceux-ci sont un peu plus élevés, mais certes, ce n’est pas là le pire. Par contre, au niveau des retraites, il me semble que celles-ci sont en plus forte augmentation et dure bien plus longtemps que par le passé.. Mais soit…
Je vous en prie

Ka pointa une autre note

Ka_de_brugeliete a écrit:

Nous avons là été tous étonné ! Moi-même aie pas mal voyagé dernièrement et j'ai pu croiser régulièrement du monde en taverne, à Dié Vienne ou Valence, et chez moi à Briançon....

Je ne dis pas que les tavernes sont abandonnées, mais elles sont moins fréquentées. Il y aura toujours des habitués, mais il est bien rare d’encore y croiser des gueux ou mêmes des paysans…
Là encore, je me base surtout sur ma ville. Et ma foi, vous me faites grande crainte qu’elle ne soit une exception alors …

Ka esquissa un sourire et prit une autre de ses notes.

Ka_de_brugeliete a écrit:

Mais pour que les plus démunis puissent trouver de quoi survivre… il y a les maires, les parrains, les tribuns et même les taverniers dont c’est le rôle. Récemment un jeune paysan que j’avais un peu pris sous mon aile, est mort de lassitude. Il vendait ses légumes avec misère, bien que je lui en ai acheté à un prix qui a du faire hérissé les poils de notre lieutenant s’il l’a vu car ceux-ci étaient bien au-dessus du prix permis.

Le bailli prix un air taquin

Ka_de_brugeliete a écrit:

Concernant l'abrogation des lois sur la spéculation et la déstabilisation, êtes vous sûr que cela a un interêt collectif ou cela servirait-il plutôt à vous éviter quelques ennuis?[/b]

Her ne peut s’empêcher de rire.
Ma réputation dépasse les frontières messire Ka. Ma foi les ennuis, à mon âge, on ne s’en formalise pas vraiment. Je vendrai toujours des choses que je ne produis pas. Je tâcherai toujours de ne pas me ruiner. Mais que voulez-vous, c’est en moi. J’ai hérité il y a peu d’un stock de seaux non cerclé, d’un mont de couteaux et même de minerai de fer… Etant tisserand, je vends des marchandises qui ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Et quand un client est intéressé mais n’a pas la somme convenue, il n’est pas rare que je lui achète ses marchandises pour ne pas rater la vente… le comm’herce est mon dada si je peux m’exprimer ainsi.. Donc les ennuis...

Je vais tenter d’un peu vous expliquer l’intérêt collectif de ceci.
La spéculation en tant que telle demande un gros apport financier. Surtout dans la période que nous vivons. Car ce qui est souvent oublié, c’est que le spéculat’her doit avant tout acheter les marchandises s’il agit dans le but de les revendre. Et TOUTES les marchandises ! Prenons un exemple. Je veux spéculer sur le blé dans ma ville. Déjà il faut un charisme à tout épreuve. Ce que ma foi, sans me vanter, je possède. Je peux donc tabler sur le prix le plus bas en grande quantité. Je vous donne la situation actuelle à Embrun. 65 sacs à 12.85 …
je dois donc acheter tout le blé à un prix moindre soit : 25 à 12.50, 3 à 12.60, 8 à 12.70 et 7 à 12.80.
j’ai donc un achat de 43 sacs de blé pour un total de 541.50 écus.
Et je mets mes 43 sacs en vente à 12.85, je peux donc espérer un bénéfice de 11.05 écus
Ce qui ma foi vous l’admettrez, n’est pas en soi un enrichissement des plus mirifiques.
Revendre ces 43 sacs le jour même est des plus invraisemblables. Il est fort probable que d’autres sacs seront mis en vente avant que j’ai vendu les miens… il me faudra alors soit m’aligner sur les prix, soit baisser mon prix … soit racheter ce qui a été mis moins cher sur le marché, mais dans ce dernier cas, ils seront plus que certainement à 12.80 ce qui réduira d'autant le bénéfice escompté. De plus un maire responsable et attentif à sa ville aura tôt fait de le remarquer. Le blé étant un des produits qu’il vend au duché. A lui donc d’user de ses stocks.
Mais combien même je serai assez fou de me risquer dans une telle aventure. L’avantage serait surtout que des paysans auraient vendu 65 sacs de blé. Qu’ils auraient eu une rentrée d’argent pour effectuer d’autres achats …
La déstabilisation est encore plus hasardeuse. Et est en soi profitable aux mairies qui ont de bonnes finances. A elle de racheter les denrées à bas prix pour les distiller ensuite selon besoin sur le marché. Et puis.. qui serait assez fou pour faire cela.

Enfin, bref, la spéculation permettrait de vider un tant soit peu les marchés et à redonner du pouvoir d’achat à un plus grand nombre. Je pense aussi que cela augmenterait la circulation et les échanges entre les villages. Prenons par exemple la viande. Sur le marché d’Embrun nous avons à l’heure ou je vous parle 215 viandes en vente 25 à 17.00, 136 à moins de 17.50. En bon spéculat’her.. je me dis qu’un achat massif et ensuite une tournée des villes avoisinantes peut m’apporter de substantiels bénéfices. Peut-être, car qui dit qu’il n’y aura pas eu baisse des prix quand j’arriverai dans d’autres villages. Et dans ces villages, si je mets ma viande en vente, les bouchers sur place ne baisseront-ils pas leurs prix ??? Donc bénéfique pour tous. Sauf pour les bouchers … euh, pour un jour ou deux… et puis, si un boucher peut vivre en vendant sa viande à 17.00, pourquoi cela ne serait-il pas possible dans un autre village ??? Vous voyez, la spéculation n’amène pas forcément une si grande hausse des prix que cela, elle peut même provoquer une baisse dans ce cas-ci.

Her se demandait s’il n’avait pas été trop long. C’est que quand il commençait à vouloir argumenter ses opinions, il en devenait intarissable. Il s’arrêta donc et porta le verre d’eau fraiche à sa bouche, elle en avait bien besoin. Ce faisant il vit que Ka semblait attentif et qu’il ne parlait finalement pas dans le vide. Il avait même pris quelques notes sur ses documents. Celui-ci reprit

Ka_de_brugeliete a écrit:

Et concernant les salaires, sachez que ceux là permettent d'assurer une sécurité économique à nos Lyonnais-Dauphinois, par exemple; un lève tôt s'assurera toujours de trouver un emploi à 20 écus, il saura donc qu'en se préparant, à se lever, il peut utiliser l'argent qu'il possède pour se nourrir de denrées plus chères, tandis que sans sa sécurité d'emploi du lendemain il ne pourra pas se le permettre dans l'incertitude. D'ailleurs au final qui sait si tous ne mettront pas le prix minimum...Frère Nico nous a prouvé par le passé que l'assurance salariale garanti les revenus et le taux de vie.
Néanmoins, je pointe ici les points avec lesquelles nous sommes en désaccords, sachez que nous sommes en accords avec d'autres, tel la valorisation des maires et des tribuns!

Là je me permettrais de ne pas rejoindre votre point de vue. Car il est artisans qui ayant de bons moyens, ne se lève pas de si bonne heure que cela. Il m’est arrivé de voir offre d’emploi, et même d’en faire alors que le soleil était déjà couché… et combien même, les salaires à 20 ne sont point destinés aux pauvres gueux sans expérience. Si comme vous le dites tous mettent le salaire minimum, je pense que cela peut être tout profit avec un suivi (maire, tribun, maréchaussée…) pour le duché. Eh oui, dans cet ordre d’idée, il est bien plus raisonnable d’aller travailler à la mine. Pour les meilleurs salaires, il y aura arrangement, recherche, lutte même. Ces salaires qui demandent expérience, sont par leur définition, destinés à ceux qui connaissent les possibilités de travail. Prendriez vous un travail à 10 écus alors que vous pouvez en gagner bien plus en travaillant pour les ressources de la ville (bois, pêche, cueillette…)
Frère Nico, vous le dites vous-même, a prouvé par le passé… mais il faut voir les temps présents. Et l’assurance salariale sera toujours assurée par les emplois ducaux et l’exploitation des ressources.

Si vous êtes en accord avec la valorisation des maires et des tribuns, c’est surtout par un changement des pratiques actuelles que cela peut être.
Enfin, ce n’est toujours que mon point de vue qui s’il me semble partagé par quelques uns, est certainement trop ambitieux. Mais j’ai au moins la satisfaction d’être entendu, voir même écouté.
C’est déjà beaucoup, qui sait… certains analyseront peut-être cela un peu plus profondément pesant le pour, le contre se disant que peut-être…
Merci à vous messire Ka, c’est toujours un plaisir que de converser avec vous.
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ex truc et machin ... mais peu importe le passé n'est plus, seul le présent se vit et pour le futur...on verra demain

Phelim

Un jeune page trottinait sur les pavés de Lyon, un pli dans une main, dans l'autre ses 3 écus qui lui furent remis pour faire la commission.

Il prit une mine sérieuse quand il passa à proximité des gardes, le brave enfant prenait son rôle à cœur que voulez vous ...
Il vit un vieil homme qui attendait, désespérément?, qu'on lui réponde. Aussi, plutôt que d'attendre lui aussi longtemps avant que le gouverneur daigne le voir, le futé remit la missive et un écu dans la main d'un serviteur, avec consigne de la lui fourrer dans les mains de gré ou de force.

Une fois sa mission accomplie, il repartit. Il n'était pas encore trop tard, peut-être trouverait-il d'autres commissions à faire ...

Citation:

Au gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, sa Grâce Hardryan,
Au Juge du Lyonnais-Dauphiné, Volverine, Seigneur de Miribel,
Au procureur du Lyonnais-Dauphiné, Antoine de Navarre,

Nous, Phelim de Tassin la Demi Lune, Capitaine du Lyonnais-Dauphiné, faisons savoir que nous avons reçu une missive du coutilier Huna nous demandant des corvées, conformément au verdict rendu par le juge Volfy qui suit :

Citation:

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Le juge n�étant point là, une grosse chienne noire entra dans le tribunal et sauta sur la table principale� le poil hérissé et le croc aiguisé, elle se mit à aboyer �.
Le greffier présent traduisit ses paroles :
En ce jour, le 13 mars 1457, Moi, Risette, chienne du Bourrel et assistante exceptionnelle du juge Volverine du Gwerz of Chen, Seigneur de Miribel,
Ayant entendu l�acte d�accusation, les plaidoiries de la défense et le réquisitoire du procureur� Ayant pesé les arguments de chacun, décide que :
Que�
La prévenue est condamnée à 1 ecus d�amende et doit se mettre à la disposition de son chef militaire le plus proche pour effectuer toutes les corvées exigées par lui �
La preuve devra en etre donné au tribunal (au procureur)
Et pour quoi ça ?
Parc qu�un soldat ne pense pas ..
Parc qu�un soldat ne parle pas ..
Parc qu�un soldat ne boit pas en taverne..
Parce que � et puis voila �..

GRRRRRR !!!!! Gardes !!!!!!!! Un os pour le juge assistant... Vite !!!!

Le prévenu a été condamné à une amende de 1 écu.

Revenons sur cette phrase : "doit se mettre à la disposition de son chef militaire le plus proche". Il se trouve que le chef militaire le plus proche du coutilier Huna, c'est nous même. Nous étions au moment où le verdict fut rendu en train de débattre au conseil ducal, et Pierre-Scize est plus près de la Maison Roanne, là où est rendue la justice, que l'endroit où se trouvait les autres potentiels chef militaire. (non, nous n'avons pas pensé une minute que Volfy avait employé ce terme en faisant référence aux grades.)

Etant donné que le verdict a fait l'objet d'une demande d'appel, dont les motivations, suffisamment sérieuses à nos yeux, concernaient le fait qu'un juge ne peut être juge et parti, ou bien à votre convenance, qu'un chien ne peut juger une espèce qui lui est supérieure ...

Nous sommes au regret donc de vous informer que nous ne pouvons accéder à la demande du Juge Volfy, concernant l'envoi de la preuve des corvées effectuées à la cour de justice. Nous attendrons la décision de la Cour d'Appel et nous y plierons si le verdict est maintenu. (enfin ça sera pour le capitaine dans 8 mois vu la lenteur de cette institution)

Toutes nos excuses pour ce contretemps.

Votre dévoué Phéphé,
Capitaine du Lyonnais-Dauphiné,
Seigneur de Tassin la Demi Lune.

extrait charte des juges a écrit:

Un juge ne peut être juge et partie. De ce fait, un juge ne peut être plaignant, accusé ou procureur au cours d'un même procès.

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Arckange

Arckange qui passait par là, se décida à poser une question qui lui trottait dans la tete depuis quelques temps

Bonjour !

Pourriez-vous m'éclairer s'il vous plait ?
Je recherche dans vos loys ce qui concerne les étrangers.
Plus précisément ce qui est en rapport avec les études et les étrangers.
Je recherche le passage interdisant les étrangers à étudier avec un professeur sur vos terres.
Une autre question tant que j'y pense.
Si l'on possède un appartement à Lyon, est-on considéré comme étranger ou un peu comme un habitant du Lyonnais ?

Merci de m'aider à y voir plus clair.
Car j'avoue etre étonné que l'on m'interdise d'étudier avec un professeur.

Arckange

Arckange qui passait par là histoire de se passer le temps avant d'aller voir les moines eu envie de prendre un fou rire en voyant que peu se souciait de leur loys et de leur principe.

Il se dit que de toute façon 25 écus c'était bien trop cher pour étudier, qu'ils pouvaient les garder leur place si .... cher !

il reparti en se disant qu'il aura de quoi narrer plus tard sur ce duché quand il sera installé définitivement ailleurs qu'en Lyonnais.

Ericx

Voyant quelqu'un en salle de doléance, le Connétable qui était dans le coin l'écouta et lui répondit.

Il n'y a pas de lois qui interdissent aux étrangers du duché de venir étudier en Lyonnais Dauphiné.
Se présenter et demander l'accord au Recteur dépend de votre bonne volonté.

Posséder un appartement à Lyon ne vous donne aucun droit de citoyenneté Lyonnaise Dauphinoise.

J'espère que vous êtes mieux éclairé à présent, je vous laisse, des dossiers importants m'appellent.

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Fini de faire les marioles !!!

Arckange

Merci de votre réponse.
Il est difficile d'avoir de la bonne volonté quand la rectrice n'a pas estimé utile de répondre à ma missive.
Je suis donc allé de moi même m'inscrire à l'université et j'ai redemandé l'autorisation d'étudier.
C'est là que je me suis vu refuser le droit d'étudier avec un professeur.

Je me doutais bien que posseder un appartement à Lyon n'était pas identique à la résidence principale.

Mais puis que la rectrice me refuse pour des raison non valable, je me suis dis que j'avais le droit d'user d'argument tout aussi constructif que la rectrice.

Mais je ne vais pas vous faire perdre votre temps d'avantage.
je comprends que vous ayez des choses plus importante que le non respect d'une personne envers les étrangers.
De toute façon elle me dira qu'en tant que rectrice elle à le droit d'agir à sa guise.
J'attendrais donc d'être ailleurs pour accéder à une université et profiter de la connaissance des professeurs.

merci de m'avoir éclairé.

Qu'Aristote soit avec vous.

Arckange remercia la personne puis s'en retourna

Fontvell

Votre Grâce, Mes Dames et Messires les Conseillers, je viens de recevoir ma feuille d'impôt dont le montant s'élève à 32 écus savoir 10 par champs et 12 pour mon échoppe.
Loin de moi l'idée de contester la légitimité dudit impôt ou les raisons pour lesquelles il a été levé, je me permet cependant de vous faire cette simple remarque :
Certaines personnes dont je fait partie ne peuvent pour diverses raisons, voyages, mutations, missions....exploiter leurs propriétés.
En ce qui me concerne, cela fait un mois que je parcours le Duché pour le compte de l'Ordre des Hospitaliers et je dois aussi visiter les 4 autres qui constituent ma "juridiction". Mes seuls revenus proviennent donc des travaux que je trouve en mairie ou dans les carrières.
Ne pouvant donc payer cet impôt, je vais être dans l'obligation de vendre mes terres.
Le Conseil ne peut-il envisager l'aménagement de cette taxe foncière en ne prenant en compte que les propriétés et échoppes en exploitation ?
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Compagnon du GOLD

Pouilleux

Bonjour à toi Fontvell. Je vais répondre à tes interrogations une par une.

Tout d'abord, il est tout-à-fait impossible d'exempter une personne d'un impôt.
Ensuite, tu peux parfaitement exploiter tes terrains, en employant des gens pour y travailler. Quand tu seras de retour à Embrun, tu auras ainsi un petit stock de marchandises à vendre.

Ensuite, concernant ton incapacité à payer tes impôts.

Déjà, si les 32 écus ont été demandés en une fois, c'est avec ton Maire que tu dois t'arranger. Le mode de perception de chaque ville ne dépend que de cette ville. A Dié, en tous cas, il est prévu une perception en deux ou trois semaines.

Enfin, il est noté sur ta feuille d'impôts la date buttoir de paiement. Sache que passé cette date, le lendemain, tu auras 10% de majoration, puis 1% chaque jour, ce qui n'est pas colossal. mais en général, tu as une semaine (ou plus) pour payer. C'est largement suffisant, il te suffit de cesser de voyager pendant deux ou trois jours.
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Nynaeve87

Nyna était entrée en salle de doléance juste derrière Fontwell qui ne l’avait pas vu…

Elle entra dans cette salle qu’elle connaissait si bien avec une certaine émotion et regarda le siège vide du gouverneur.

La jeune femme écouta les propos qu’échangeaient les deux hommes en réfléchissant. Elle avait payé, elle-même ce matin la somme annoncée sur sa feuille d’impôt…

Elle s'avança vers le procureur en souriant...

J’ai moi-même une question Antoine si tu veux bien.

Plus qu’une autre peut-être je sais la nécessité d’imposer…mais il y a une chose qui m’interpelle là…

Il est clair, que nous ne sommes pas tous égaux devant cet impôt…
Les gens qui travaillent pour le duché par exemple, comme soldat, agent de la prévôté, chancelier, conseiller ducaux… que sais-je encore… et qui sont, de par leur fonction, obligés d’être en dehors de leur ville et donc par là même dans l’impossibilité d’exploiter d’une part, les champs consacrés à l’élevage, et dans l’obligation de fermer leur échoppe, seront pénalisés dans leur évolution de carrière.

Comment continuer d’étudier dans ces conditions ?

Je ne parle pas là de voyage d’agrément vous l’entendez bien… quelle solution voyez vous à cela ?

Chacun chez soi et Aristote pour tous ?
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Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
Ex gouverneur, Ex bailli, Ex connétable, Ex maire...

--Hector_le_joufflu

La nuit tombée, Hector continuait de frotter inlassablement les sols du domaine des Nasiria, un pigeon venu d'on ne sait où, lacha d'abord un cadeau surprise à quelques centimètres de l'homme, tâchant de nouveau le parquer de la grande salle, puis se mit à tournoyer autour de lui.

Humpf satané bestiole !! Attend que j't'attrape !!

Après plusieurs tentatives qui se traduisaient en échec, le pigeon finit par se poser sur le rebord de la table, tapotant le bois avec ses pattes. Il portait là une lettre à sa patte droite. Hector avança prudemment puis dénoua le morceau de ficelle qui retenait la missive. Il la lut brièvement, puis sortit rapidement du domaine en direction de la salle des Doléances du Duché. Il y arrive essoufflé puis déposa la lettre sur le bureau sans dire un mot.

Citation:

Salah ad’Din qui était encore à bordeaux pour quelques jours, reçu une mauvaise nouvelle du lyonnais et du Dauphiné… en effet à cause de mauvaise gestion inavoué le duché avait finis par céder au chantage de certains pour enfin lever l’impôt.
C’est avec mécontentement au vue d’une levée d’impôt bâclé que le Vicomte pris la plume.

Respect Gouverneur,
Les nouvelles vont vite, et son mauvaise à mon sens. Voilà que j’apprends que l’impôt sera levé en Lyonnais Dauphiné, certes si nous y sommes contraints acceptons-le. Mais qu’au moins ce soit fait dans des règles et non dans un plausible débordement.
En effet, mis à part une annonce de votre part le 22 mars 1457, indiquant la levée d’impôt, et une autre loi sur l’imposition des Tavernes. Rien ne venait préciser l’impôt, à savoir qui, comment, combien. Ce qui peut laisser libre à tout excès ! De plus comme de nombreux sujet Dauphinois je suis loin de mes terres et de ma propriété depuis de long mois, plus de deux mois. Mon échoppe ne me rapporte rien, et pourtant un impôt sera effectuer dessus, les champs, de l’un à l’autre on un revenu différent entre premier et second, entre élevage et agriculture. Pourtant j’entends dire l’uniformatisation pour tout le monde. Cela peut paraitre égalitaire, mais cela ne l’est pas du tout, un champ de cochon est bien plus rentable que celui de maïs pour simple exemple.
De ce que j’entends depuis Bordeaux, c’est que rien n’est prévu les gens voient tomber chez eux une feuille, sans que l’on les prévient ou autre.
A-t-il été prévu la création d’un Hostel de l’impôt ?
Qui permettrait de calculer celui avec justesse pour tous, et prévoirait le remboursement en cas de trop perçu. Car oui le remboursement est possible, il suffit de s’en donner les moyens et de coopérer avec les maires.
J’ai peur que ce levé d’impôt, mal encadrer ne dégénère en une vague d’exode, en une vague de mécontentement…
J’espère sincèrement être exonérer d’impôt pour au moins l’échoppe qui est rester fermer de puis bien deux mois, et j’espère que cette mesure sera également porter à tout les Lyonnais et Dauphinois qui ne peuvent faire marcher leur commerce pour une durée supérieur à X jours.

Cordialement,

Salah ad’Din de Nasiria, Vicomte de Crest, Baron du Poyet, seigneur de Monestier d’Allemont et de Saint Syphorien sur Coise.
Maréchal de France
Faict à Bordeaux le 26 mars 1457

Fontvell

Citation:

Ensuite, tu peux parfaitement exploiter tes terrains, en employant des gens pour y travaille

Encore faut-il avoir les moyens de les payer...
Je viens de te dire que je travaille dans les mines pour 15 écus et qu'il est rare de trouver des emplois payés à plus de 20... Je te rappelle aussi que mes fonctions vont me tenir éloignées d'Embrun pendant de longues semaines...
Fais le calcul et tu comprendras qu'il m'est impossible d'exploiter mes terres et mon échoppe...
Dans ma situation, toute pénalité de retard ne fera qu'entrainer ma ruine...
Je préfère saborder mon échoppe et vendre les quelques arpents que je possède.
Cela dit, dans le souci de la Fraternité qui anime chacun des membres de l'Ordre des Hospitaliers, l'un d'eux vient de me faire don des écus qui me manquaient et j'ai pu payer ce qui m'était demandé.
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Compagnon du GOLD

Hardryan

Le Gouverneur entra dans la salle des doléances où quelques personnes se trouvaient... Pourtant il n'y avait pas de buffet qui était servi ce jour là... Une conversation était déjà en cours tandis qu'une autre question surgissait à l'intention du procureur. Hardryan par souci de ne pas l'interrompre fit un signe de la tête aux personnes présentes en guise de saluations et fit signe au procureur de poursuivre sur sa lancée. Pendant ce temps et gardant une oreille attentive à ce qui se disait, le Gouverneur se rendit au bureau où une lettre avait été déposée. Il l'ouvrit et la parcourut rapidement avant de reporter son attention sur la discussion.
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Geronimo2751

Géro entra dans la salle de doléance pour la première fois de sa vie. Il ne prit même pas la peine de regarder autour de lui ce à quoi elle ressemblait.
Il vint s'incliner devant la gouverneur qui venait de s'assoir.

Suzerain, bonjour.

Il y a quelques temps je me trouvais à Valence en mes qualités de conseiller militaire. Mais rassurez vous je ne suis pas là pour me plaindre du fait que mes obligations me portent loin de mes champs. Je sais bien que dans cette histoire le duché ne peut pas différencier le dévoué serviteur qui se donne corps et âme pour sa terre, du félon qui déstabilise les marchés à des fins personnelles et complote contre vous.

Le hasard à fait que je me trouvais là le jour où le maire à envoyé un courrier concernant l'impôt et j'y ai trouvé entre autre ces lignes.

Citation:

Les frais de guerre engendrés par l'envoi de troupes en Bretagne, suite à la levée de ban du roy n'ont également pas été remboursés par les caisses royales ce qui représente des dizaines de milliers d'écus.

Comprenez ma surprise que de voir que les gens qui travaillent activement sans compter leurs heures pour résorber cette dette voient ainsi leurs efforts bafoués.

Aussi je me demande jusqu'à quand va durer cette mascarade.

Quel est l'intérêt de cet impôt ? Je vais finir par croire messire Tomek, ce qui me déplait fortement.
Et puis que penser de cette déclaration faite de vostre main sur l'impôt. Que l'on donne au peuple dauphinois ce fameux recensement et la ventilation qui s'en suit. Car je suis forcé de constater que les Valentinois payeront plus d'impôt que les Diois. Il n'y a de surcroit aucun contrôle qui soit prévu, je tremble d'avance en pensant aux petits malins qui se mettront d'avance quelques écus dans leurs poches au passage.

Je ne puis sincèrement accepter une telle situation ou l'iniquité et l'ignorance règne

Edité suite à une faute d'orthographe ...
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Maccornell

MacCornell suivi Geronimo, et constata avec un léger sourire qu'il n'était pas le premier à venir réclamer concernant le fameux impôt. Une fois que le Tribun du Lyonnais-Dauphiné eut fini, il prit la parole à son tour.

Gouverneur, Conseillers Ducaux,

Voici une série de questions qui n'ont toujours pas trouvé réponse à mes yeux. Elles ont été exposées au conseil communal d'Embrun et l'on a essayé de répondre à certaines mais sans me convaincre.

L'embrunais sortit un parchemin de sa poche et le lut à haute voix.

Il est demandé à la ville d'Embrun de payer une taxe de 2667 écus pour les 357 activités foncières sur lesquels les 300 habitants recensés travaillent. Quand je vois ces chiffres-là, je me dis qu'Embrun est une ville très taxée et que les courageux sont pénalisés. Le taux de propriété à Embrun est élevé.

Aussi, je me pose une série de questions:

- Que se passe-t-il si on ne paie pas ses impôts ?
- Que se passe-t-il si l'on est en retraite ? Les intérêts vont-ils courir ?
- Ne faudrait-il pas déconseiller à tout le monde d'avoir plus d'une activité ?
- Que va faire le Conseil de tout cet argent ?
- Où sont les informations qui permettent à tous de comprendre et d'accepter cette contribution ?
- Cela ne va-t-il pas encourager encore plus les personnes à fuir les RR ?
- Cela vaut-il encore la peine de rester dans le LD ?

De plus, si je compte bien, il y a aujourd'hui une centaine de personnes qui sont actives au sein du village qui seront soumises à l'impôt. Cela fait donc de l'ordre de 27 écus par personne par champ ou échoppe.

Comme beaucoup d'habitants, j'attends des réponses claires et compréhensibles par tout un chacun, et pas un discours à la langue de bois.
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Hardryan

Hardryan s’était installé sur le siège du Gouverneur, tenant toujours à la main le pli qu’il venait de lire quand Geronimo entra et vint s’adresser à lui. Le Seigneur des Lances d’Embrun arriva également. Le Procureur, messire Pouilleux, venait de répondre à la première série de question de Fontvell, la deuxième venait de fuser et celle de l’ancienne Gouverneur aussi… Alors qu’un bref instant de silence se fit, le Gouverneur décida de répondre à tous…

Messire Geronimo, je comprends votre surprise, d’ailleurs, bien que cette phrase ne soit pas totalement fausse, il est vrai que le calcul de l’impôt n’a pas été effectué en tenant compte de ce que le Domaine Royal ne nous a toujours pas remboursé et qui constitue, comme il est mentionné, plusieurs milliers d’écus.

L’intérêt de cet impôt, je vais vous l’expliquer, mais peut-être qu’en tant que Conseiller militaire notamment, vous le comprenez déjà puisque vous connaissez les besoins financiers qu’une Ost active nécessite. D’ailleurs, vous conviendrez avec moi que le budget de celle-ci a été calculé par notre Capitaine de façon à ce que l’activité soit suffisante pour maintenir l’efficacité et la réactivité de notre Ost à un niveau décent, sans toutefois qu’il y ait des excès.

L’intérêt de cet impôt ne réside pas seulement dans une Ost plus active, celle-ci s’étant vue réduite à des activités minimales de défenses pendant les 4 derniers mois ou les 2 derniers mandats ducaux si vous préférez. D’ailleurs, vous avez sans doute entendu les soldats se plaindre plus d’une fois. Il trouve des intérêts notamment en ce qui concerne le prestige, qui est également lié à notre défense. Cet impôt tient compte d’une somme de prestige moyen établi pour la durée du mandat, mais également d’une somme pour le prestige qui viendrait faire en sorte que notre duché aurait les moyens financiers advenant l’éventualité qu’un redressement rapide de celui-ci soit nécessaire. Bien que nous ayons des relations cordiales avec nos voisins et que nous sommes pour une neutralité dans la plupart de nos relations, nous ne sommes pas à l’abri de tensions ou de guerres.
Par ailleurs nous ne voulons plus que nos soldats aient à attendre 6 mois ou plus pour que leurs soldes leurs soient remises.

L’Ost et le prestige compte pour beaucoup dans notre budget, mais les considérations ne s’arrêtent pas là.

La somme demandée pour cet impôt trouve également des intérêts en ce qui concerne notre commerce. Nous croyons que nous devons fournir à notre Commissaire au commerce les moyens de faire son travail sans pour autant devoir aller quémander aux mairies sans quoi des opportunités d’affaire devraient être abandonnées. Également, le duché pourrait être encore plus apte à aider les villes et les villageois qui ont à faire face à des problèmes de surproduction par le rachat de denrées et l’envoie de Marchands Ambulants à travers le Royaume. De plus il nous faut penser aux changements imminents que nous impose encore une fois notre bon Roy.

Par ailleurs, dans une moindre mesure, mais qui n’est pas sans importance dans le bien-être de nos citoyens et de notre duché de même qu’en son rayonnement, l’impôt permettra de se donner quelques sommes dans l’organisation de festivités ou d’événements. Je crois que personne ici ne me contredira quant aux fait que les deux derniers mandats, ceci incluant donc mon premier, on été d’une mornitude à faire sourciller les morts.

Je ne vous exposerez pas les chiffres des finances ducales. Et je suppose que nos chiffres ne sont pas d’une exactitude parfaite. Personne n’a jusqu’ici été en mesure d’établir de budget parfait, les aléas de la vie rendant cela impossible. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui a fait en sorte que notre Conseil ducal actuel, bien que plusieurs de ses membres aient fait partie du précédent qui était bien conscient de la nécessité d’imposer, a proclamé l’impôt que dernièrement. Je vous prie de me croire que nous ne pouvions plus attendre. Les conseillers économiques du duché (le bailli, le CaC, le CaM, le Connétable) ont été unanimes sur la somme à imposer, tout comme les autres Conseillers ducaux qui ont daigné voter.

Voilà la ventilation tant attendue. Vous pourrez constater que les Valentinois doivent en principe, si l’on ne se fie qu’à ce que demande le duché et non pas à ce que les maires jugeront bon de prélever non seulement en fonction de la demande du duché, mais aussi en fonction de leurs finances municipales, est infime. Je rappelle que le duché n’a aucun contrôle sur ce que prélève ou non les mairies, que cela est de leur responsabilité. Enfin je vous rappelle que les Conseillers ducaux et moi-même sommes également des payeurs d’impôts et que nous avons vu dans l’intérêt du duché avant tout autre. J’ose espérer que vous avez assez confiance en le Conseil ducal et en les maires et que vos insinuations quant aux petits malins ne sont là que traits d’humour.

Citation:

Ventilation de l'impôt du mandat ducal de mars-avril 1457

Le Lyonnais-Dauphiné: 2393 habitants

Lyon: 179 habitants
niv. 4: 0
niv. 3: 21
niv. 2: 35
niv. 1: 53
vag:
nbr. champs: 92
nrb. échoppes: 55
total imposable: 147

Vienne: 374 habitants
niv. 4: 0
niv. 3: 57
niv. 2: 72
niv. 1: 104
vag: 7
nbr. champs: 333
nrb. échoppes: 128
total imposable: 461

Valence: 341 habitants
niv. 4: 0
niv. 3: 39
niv. 2: 71
niv. 1: 75
vag: 2
nbr. champs: 251
nrb. échoppes: 106
total imposable: 357

Montélimar: 348 habitants
niv. 4: 0
niv. 3: 53
niv. 2: 55
niv. 1: 65
vag: 8
nbr. champs: 252
nrb. échoppes: 103
total imposable: 355

Die: 356 habitants
niv. 4: 0
niv. 3: 41
niv. 2: 63
niv. 1: 82
vag: 3
nbr. champs: 255
nrb. échoppes: 101
total imposable: 356

Embrun: 287 habitants
niv. 4: 0
niv. 3: 55
niv. 2: 48
niv. 1: 63
vag: 1
nbr. champs: 259
nrb. échoppes: 98
total imposable: 357

Briançon: 301 habitants
niv. 4: 1
niv. 3: 31
niv. 2: 50
niv. 1: 88
vag: 2
nbr. champs: 227
nrb. échoppes: 82
total imposable: 309

Total des champs et échoppes imposables dans le Lyonnais-Dauphiné: 2342 champs et échoppes
*Champs et échoppes des résidents présents

Champs et échoppes imposables de chaque ville (% du LD):
Lyonnais-Dauphiné : 2342
Lyon : 147 (6,28 %)
Vienne: 461 (19,68 %)
Valence: 357 (15,24 %)
Montélimar: 355 (15,16%)
Die: 356 (15,20%)
Embrun: 357 (15,24%)
Briançon: 309 (13,19%)

Somme à prélever par ville pour l'impôt de 17 500 écus:
Lyon : 147 (6,28 %)

1099 écus
Vienne: 461 (19,68 %)

3444 écus
Valence: 357 (15,24 %)

2667 écus
Montélimar: 355 (15,16%)

2653 écus
Die: 356 (15,20%)

2660 écus
Embrun: 357 (15,24%)

2667 écus
Briançon: 309 (13,19%)

2308,25 écus________________
Total = 17498,25 écus

********************************

À titre informatif:

Par mandat pour des impôts payés par TOUTE la population imposable (2342 champs et échoppes) - impôt de:
- 17 500 écus / 2342 champs et échoppes = 7,47 écus par champ et échoppe

Pour un Lyonnais-Dauphinois ayant 2 champs et 1 échoppe, la contribution totale pour 8 semaines s'élève à:
- 17 500 écus : 22,41 écus, soit 2,80 écus par semaine

Par mandat pour des impôts payés par 75 % la population imposable (1755 champs et échoppes) - impôt de:
- 17 500 écus / 1755 champs et échoppes = 9,97 écus par champ et échoppe

Pour un Lyonnais-Dauphinois ayant 2 champs et 1 échoppe, la contribution totale pour 8 semaines s'élève à:
- 17 500 écus : 29,91 écus, soit 3,74 écus par semaine

********************************

Le Conseil ducal

Faict au Castel de Pierre Scize le vingt-deuxième jour du mois de mars de l'an de grâce mil quatre cent cinquante et sept.

Le Gouverneur regarda alors messire Fontvell:

Messire Fontvell, la somme demandée par la mairie d’Embrun est importante, la part qui doit revenir au duché en constituant la majeure partie. Vous avez eu des explications concernant les demandes ducales, vous êtes en droit d’en demander à votre maire pour en savoir davantage car, comme je l’ai dit, ce sont les mairies qui sont responsables de prélever les sommes.

Comme vous pouvez le voir, le duché a demandé une contribution à ses citoyens qui devraient tourner aux alentours de 29,91 écus pour le mandat. Si vous le répartissez sur deux mois, vous constaterez que la somme demandée n’est pas si énorme par semaine et par quinzaine. Vous êtes un « voyageur », c’est votre choix de carrière, de vie. Je vous concède que l’impôt actuel peut sembler important, surtout lorsqu’on n’a pas prévu pareille dépense, mais encore une fois, réparti, il n’est pas si énorme et je ne doute pas que vous saurez gérer votre emploi du temps et vos finances. En ce qui concerne la pénalité de retard, hormis le 10 % de départ, celle-ci n’est que de 1%.. faite le calcul pour un gros 32 écus qui j’espère ne sera pas aussi important la prochaine fois, vous verrez que ce n’est pas la ruine. Vous pouvez abandonner échoppe si vous n’y travailler jamais ou que peu souvent… Pour vos champs, je crois que si vous êtes en mesure de planifier vos voyages en fonction de ressources et du temps que vous devrez travailler à la mine, il est tout à fait possible de les conserver et d’en tirer une certaine rentabilité.

Puis se tourna vers Nyna…

Nyna, il n’est pas question que le duché rembourse les citoyens. Le duché prélève un montant fixe aux mairies. Si les mairies le veulent, elles pourront rembourser leurs citoyens, d’ailleurs, elles peuvent ne prélever qu’une partie de l’impôt et assumer le reste elles-mêmes. Par contre tu soulèves un point qui m’interpelle concernant les soldats qui auraient à défendre ou qui seraient en mission et qui seraient dans l’incapacité de travailler et donc d’avoir des écus. Ceux-ci sont sous les ordres du duché, et il serait bon que si ceux-ci ont à payer une pénalité, qu’ils soient rembourser si et seulement si leurs retards sont justifiés par les missions ou les ordres reçus. La possibilité de payer en écus quelques jours de soldes pour des soldats qui n’auraient plus de liquidités pourraient être envisagée avec la connétablie également. Nous soulèverons la discussion avec les maires. Pour en revenir aux étudiants, je rappelle que je le suis moi-même, et bien ils ne feront pas exception en ce qui concerne le duché. Si les maires veulent faire des exemptions, ils le feront.

Et ensuite Hardryan écouta Maccornell y aller des questions embrunaises… Après quoi il lui répondit:

Bonjour messire.
La situation d’Embrun concernant les payeurs de taxe est tout à fait comparable à celle de Vienne. Elle est pratiquement la même pour dire vrai. Les courageux pénalisés? Qu’y a-t-il de courageux à avoir 2 champs et 1 échoppe? À moins qu’Embrun ne soit un endroit des plus déplaisants à habiter, ce qui ne me semble pas être le cas, je ne vois pas en quoi les propriétaires de multiples terrains à Embrun sont plus courageux que d’autres ou que des autres habitants de la ville. Encore une fois l’impôt est important à Embrun, mais ne pensez pas que tout viens du duché, voyez-y également le rapport avec le fait que cette ville, ville forestière et éloignée ne jouit pas des mêmes facilités que d’autres villes et que le conseil municipal a sans doute quelques raisons d’imposer plus que le montant soumis à titre informatif par le Conseil ducal.
Si on ne paie pas d’impôt, et bien comme je l’ai dit à messire Fontvell, il y a d’abord une pénalité de 10% qui s’applique à l’impôt impayé, après quoi une pénalité de 1% par jour de retard est appliquée.
Si vous êtes en retraite, je n’en suis pas certain, mais je suppose que les intérêts courront en effet.
Ensuite et encore une fois comme j’ai dit à messire Fontvell, l’impôt demandé une fois réparti n’est pas énorme et la rentabilité de vos champs par jour est sans doute supérieur au coût de l’impôt par semaine! Évidemment selon votre ville, la filière et les quantités que l’on retrouve sur le marché, la rentabilité de votre champ ou élevage peut varier.
Pour ce qui est de l’utilisation de l’argent de l’impôt par le duché, et bien je l’ai expliqué en réponse à messire Geronimo.
En ce qui concerne les explications concernant l’impôt, et bien vous avez sans doute trouvé réponses ici, vous avez maintenant sous les yeux la ventilation et vous avez aussi la réponse faite par le duché à l’Assemblée du Peuple.
Quant à l’intérêt de demeurer en Lyonnais-Dauphiné ou non, et bien là c’est personnel à vous. Si vous pensez que de contribuer de façon somme toute raisonnable à la grandeur de votre duché n’est pas une bonne raison, alors quittez le. Quittez ce pays qui jouit d’une solide réputation. Quittez ce duché dont l’Ost est reconnu pour sa force et son efficacité et qui fait trembler par-delà les frontières. Quittez ce duché qui veut faire passer le bien commun avant le sien, mais qui doit se donner les moyens d’agir en ce sens. Quittez ce duché qui aspire plus que tout au rayonnement de ses citoyens à leur bien-être… Mais avant de le quitter, demandez-vous si la contribution qu’il vous demandait pour l’épanouissement collectif qu’il souhaitait était à ce point trop importante pour que vous lui tourniez le dos et le laissiez tomber.

« - Cela ne va-t-il pas encourager encore plus les personnes à fuir les RR ? »
HRP je ne réponds pas à cette question dans un cadre RP, elle n’y a pas sa place. Par ailleurs, si c’est le cas, ce ne sera selon moi qu’un nombre infime de personnes qui partiront pour cette raison et si ces gens s’arrêtent à ça, autant dire bon débarras. Opinion personnelle du joueur, ne pas confondre avec une quelconque réponse du Gouverneur.

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Geronimo2751

Géro écouta l'explication du Gouverneur avec de plus en plus de perplexité.

Messire,

Je m'étonne d'autant plus de vos arguments, que vous êtes parfaitement au courant que je connais ces chiffres. Non pas le budget ducal mais celui alloué à l'Ost et voté sous vostre mandat.
Je m'indigne que l'on puisse faire passer l'Ost pour la raison principale de cette impôt quand le remboursement d'une partie de cette fameuse dette de plusieurs milliers d'écus vous apporte, toujours selon vostre budget, au bas mot plusieurs mois de fonctionnement de l'Ost.

En fin de mandat dernier les finances étaient meilleures et certain soldats ont même reçu des jours de solde qui leur étaient dû.

Alors oui je m'étonnes qu'avec une situation plus confortable que vostre premier mandat vous soyez obligé de lever un impôt. Car les deux précédents mandats se sont débrouillés sans ...
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Maccornell

MacCornell écouta les réponse que le Gouverneur amenait. Cependant, tout comme le Conseiller militaire, il restait sur sa faim bien qu'il ne connaisse pas autant les choses que le Tribun du peuple. Lorsque ce dernier souleva un point très pertinent, l'embrunais opina. Puis il ajouta.

Gouverneur, merci pour ces explications. Cependant, il est étonnant de constater les différences que cela fait entre les villes. Pour 2 champs et 1 échoppe, il faut payer 32 écus à Embrun, tandis qu'à Dié....

Il lut sur son parchemin les données qu'on lui avait transmises depuis Dié.

Le montant de l'impôt a été réduit à 2 écus par possession foncière pour cette levée en raison d'un souci technique. Voici donc la somme que vous aurez à régler pour la levée du dimanche 28 mars 1457 :
39:18

Pour compenser cette réduction, les levées du dimanche 12 avril 1457 et du dimanche 26 avril 1457 seront de 2.50 écus par possession foncière, ce qui donnera les prélèvements suivants :

* pour un champ : 2,50 écus,
* pour une échoppe : 2,50 écus,
* pour deux champs : 5 écus,
* pour un champ et une échoppe : 5 écus,
* pour une échoppe et deux champs : 7.50 écus

Ainsi à Dié, la taxe équivalente serait de 7.5. Cela fait malgré tout une fameuse différence.
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Ericx

Le Connétable chuchota à MacCornell qui semblait remonté.

Le maire d'Embrun a du choisir de prélever le tout en une seule fois pour les deux mois de mandat, alors que la mairesse de Dié a du choisir de prélever le tout en 4 fois, toutes les deux semaines quoi.

Ce qui est sur, c'est qu'avec un tel prélevement, à Embrun, vous êtes tranquilles pour les 2 mois qui suivent, si votre maire impose à nouveau, c'est que ce sera alors pour sa mairie et non pour le Duché.

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Fini de faire les marioles !!!

Kederick

Le baron de Montfort avait fait un déplacement spécialement depuis Montélimar enfin de demander audience au Gouverneur. Il s'arreta devant le Palais, entra. Les gardes le saluèrent, reconnaissant l'Homme de Loi. Il vit l'intendant du Chateau et lui demanda:

- Je souhaiterais obtenir audience aupres de sa grace Hardryan.

L'homme donna l'ordre a un page de conduire Kederick en salle des doléances. Le sieur de Saint-Prigent patienta un long moment quand le gouverneur fit son apparition. Il lui sourit et lui fit un salut

Votre Grâce, je me permet de vous solliciter pour une affaire Urgente et de la Plus haute importance. En effet, vous n'etes pas sans savoir qu'un procès public pour TAOP a été ouvert contre Messire Appolon Ier. Or, il apparait qu'il y ait un enorme vice de procédure puisqu'aucun jury n'a été constitué. Le procès a pourtant commencé et je m'insurge qu'une telle ignominie ait pu etre commise par nos magistrats ! Il est de mon devoir d'Homme de Loi et ancien Juge et procureur de vous signaler cette entorse a notre procédure judiciaire ! La qualité de notre justice en dépend votre Grâce. J'en appelle a votre arbitrage dans cette affaire.

Le baron s'inclina et attendit quelques instants
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Bea06

Bea arriva un peu énervé mais sereine et demande audience auprès du gouverneur.
La laissant passé se rendit dans la grande salle et alla dire ses faits

Messire Gouverneur,

Je viens vous voir suite à la fermeture du procès en place publique, à l’encontre dAppollon_1er .
Sachez que je ne cache point mon indignation lorsque je vois ainsi la main mise sur la justice.
Vous dites que les Conseillers que vous avez nommés ne sont pas dignes de leur place ?
Mais la faute vous en revient, et de voir un tel fiasco !
Alors dites moi comment tous les témoins vont pouvoir témoigner dans ce petit tribunal et de plus comme le precise Messire Kederick c'est pas pour un trouble à l'ordre public mais pour diffamation
de plus , le tribunal est ouvert à tous, alors pourquoi nous fermer la salle ouverte par le Procureur qui est de bien meilleure taille ?
Je trouve Gouverneur, que depuis le début de "ces affaires" on donne beaucoup de crédit quand à la "partie Appolon", et que l'on dénigre depuis un moment la partie adverse .
Voyez vous-même du fait qu’il faut déposer son témoignage jurer de sa validité sur le livre des vertus aucun de ceux nommés dans mes témoins comme dame Ulan ou Isalyne son épouse ou Cheyenna a ose le faire et pourquoi à votre avis…le parjure étant coupable
Je les ai cités justement pour montrer la perfidie de Messire Appolon
Et quand vous citez « Grand Officier de la Prévôté le baron Kederick de Montfort ordonnent la fermeture de ce procès au public pour cause de vice de procédure » je doute de son intégrité sachant que celui si est avocat de Messire Appollon, époux de dame Ulan cité dans l’affaire, et que Messire Appolon fut son témoin lors de son mariage. Faut-il être de la noblesse pour se faire entendre ou avoir des passes droits ?

Si c’est le cas changez de Juge et de Procureur qui ont fait d’eux même le procès public
il est facile et perfide de s'en prendre à ses conseillers….
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Hardryan

Quelques heures venaient de s'écouler depuis l'envoi du messager au procès qui se déroulait en place publique quand celui-ci revint, porteur d'un message venant du Premier conseiller. Parcourant le pli alors que le baron de Montfort se trouvait toujours là, le Gouverneur lui jeta un coup d'oeil avant de poursuivre sa lecture. Alors qu'il prenait un instant de réflexion, Bea arriva et expliqua l'objet de sa présence. Le Gouverneur l'écouta, puis lui répondit.

Bea, il semblerait qu'il y ait eu confusion sur la nature publique du procès de messire Appollon_1er. Aux vues des explications supplémentaires qu'on me fournies, il m'apparait clair que ce procès n'est pas un procès public tel qu'entendu dans le coutumier. Il m'apparait clair que ce procès n'a en fait rien de public, et que ce que vous désiriez exprimer quand vous avez émis le souhait que le procès à l'encontre de messire Appollon_1er soit "public", c'est en fait que plusieurs témoignages soient entendus, ce que nous savons impossible dans la salle exigüe qui est habituellement utilisée. Messire Volverine aura compris votre demande en ce sens et non pas dans le sens du procès public qui réclame la constitution d'un jury.

Je reconsidère donc ma décision.

Le Gouverneur fit venir plume et parchemin, puis jeta un coup d'œil au baron Kederick.

Baron, nous n'avons plus besoin de vos services icelieu.

Citation:

À messires Volverine, Juge du Lyonnais-Dauphiné
À messire Antoine de Navarre dict Pouilleux, Procureur du Lyonnais-Dauphiné

Qu'il soit entendu que le précédent acte concernant le procès de messire Appollon_1er est invalidé et que le déroulement du procès peut suivre son cours.
De plus, la partie défenderesse sera désormais priée de présenter ses arguments pour la défense de sieur Appollon_1er devant le Juge, Messire Volverine, Seigneur de Miribel, afin que celui-ci puisse trancher.

Hardryan
Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné

Faict au Castel de Pierre Scize le troisième jour de l'an de grâce mil quatre cent cinquante et sept

S'adressant au messager qui se trouvait toujours là:

Portez ceci en cour de justice.
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Fhar

Fhar entrant dans la salles des doléances savait que sa demande reflétait l'esprit des nobles du LD il fallait quelqu'un le fasse et rapidement.

Messire le gouverneur, Monseigneur, je tiens a vous exposer un problème certes futiles en ces temps de crises mais ô combien important pour nous nobles ...

Notre symbole messire est la lance. Cette lance qui nous sert a combattre et a Jouter.
Les prochaines joutes en Berry montre que nous nobles sommes avides de nouveau sceller nos palefroi et nous élancer sur les lices.
Les joutes berrichonnes ne pourront hélas contenter tout le monde car nous ne seront que 5 a pouvoir concourir.
Ce manque d'entrainement depuis des mois va entrainer le ridicule du LD dans les joutes auxquelles nous participeront.

Nous sommes bien assez de Nobles messire le Gouverneur pourrait ont organiser un tournoi de joutes internes au LD ?
Un tournoi en Gargote pour attirer les spectateurs un tournoi représentant nos villes et fiefs ?

Au moins deux fois par an nos noble sse retrouverait sur les lices histoires de ne aps perdre la main

Hardryan

Messire Fhar vous devriez vous adresser à l'Assemblée nobiliaire en ce qui concerne cette question... d'honneur et de fierté. Je suis conscient de l'importance que peut avoir cette représentation pour nous, mais je ne peux rien faire. Nous sommes pour le moment et depuis trop longtemps privé des services d'un héraut, je vous suggère de vous adresser au Poursuivant d'Armes de notre duché, Enguerrand., le jeune Vicomte de Maubec, pour que la discussion soit portée devant la noble assemblée de notre duché.

Je vous invite également à prendre contact rapidement avec le président du Comité des fêtes ducales messire Mirandor qui, et je dis cela sous toute réserve, envisageait la possibilité d'organiser des joutes non officielles à l'occasion de la Sainct Georges.

Sinon je crois qu'il n'y a rien qui empêche que des joutes soient organiser, mais les points ne pourront être comptabilisés à la ligue des joutes il me semble.

Le vicomte de Maubec pourra vous éclairer mieux que moi là-dessus.

Le Gouverneur attendit de voir si le seigneur d'Ecully avait d'autres questions..
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Maccornell

Le connétable vint lui souffler à l'oreille une réponse qui semblait montrer qu'il n'avait pas bien écouté la lecture du parchemin. L'embrunnais lui montra le parchemin.

Messire Connétable, lisez donc le parchemin vous-même, vous verrez que d'un côté on paie au total sur deux mois 7,5 écus d'un côté alors qu'à Embrun le total se monte à 32 pour la même configuration et la même période.

MacCornell n'eut pas le temps d'attendre une réponse que d'autres personnes virent interpeller le Conseil Ducal sur des affaires tout aussi urgentes. Elle avaient trait à la justice.... Le Seigneur de Baternay souhaitait interpeller le Gouverneur sur la "justice" et sur la manière dont la "justice" respectait les lois du LD. Mais vu l'urgence de l'affaire ici présente, il attendrait avant d'interpeller son suzerain. Et puis cela permettrait avec un peu de chance qu'un juge plus intègre et respectueux des lois soit nommé.
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Hardryan

Messire MacCornell, je suis conscient qu'il s'agit là d'une différence énorme, mais comme l'a dit le sieur Ericx, le montant prélevé et la façon dont il est prélevé est à la discrétion des maires.

Le montant que nous avons demandé aux maires est un montant pour deux mois, les deux mois du présent mandat ducal. Certaines mairies peuvent se permettre de l'étaler ou d'en assumer une partie des frais à même leur trésorerie, d'autres choisissent de ne pas le faire ou n'ont pas les fonds pour le faire, c'était sans doute le cas pour Embrun, comme à Briançon où les habitants se sont vus imposer à hauteur de 30 écus pour ceux qui possèdent 2 champs et 1 échoppe, comme moi. Bref, c'est tout à fait comparable avec ce qui s'est fait à Embrun.

Le montant prélevé par les maires est choisi par eux, en concertation avec leur conseil municipal j'ose espérer, en fonction non seulement du montant ducal qui leur a été demandé, mais également en fonction de leurs finances.

Le duché demande un montant fixe, calculé de la même façon pour tous, en fonction du nombre de champs et échoppes. Il n'impose pas aux mairies de prélever tant par champ ou par échoppe, je le redis c'est à la discrétion des mairies, qui décident du montant selon leur capacité d'assumer une partie des frais ou non à la place de leurs habitants, et selon leur capacité d'étaler le montant qu'elles désirent percevoir sur une période dépassant le temps limite de paiement de l'impôt au duché.

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Maccornell

Merci pour votre réponse Messire Gouverneur.

MacCornell se retira un instant laissant la place à d'autres. Il avait encore une demande, mais le moment de sa formulation n'était pas encore opportun.
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Maccornell

Après avoir été prester allégeance au Gouverneur, MacCornell passa en salle des doléances. Il allait remplir son devoir de conseil en interpellant Hardryan. Une fois le gouverneur installé, il s'adressa à lui.

Votre Grâce, excusez-moi de vous importuner. Je viens vous entretenir d'une série de points qui me semblent aller à l'encontre des intérêts du peuple et du Lyonnais-Dauphiné.

Ils sont tous les trois liés et ont trait à la Justice ou plutôt devrais-je dire à l'in-justice, bien que touchant à des domaines différents.

Mon attention a été attirée sur ces faits par une malheureuse affaire que le juge précédent, Ceilb, a décidé de traité au sein du tribunal plutôt qu'en place publique comme le demandait le plaignant. Le juge actuel, Messire Volverine du Gwerz of Chen, a rendu un jugement allant à l'encontre de l'ensemble des éléments qui lui ont été présentés y inclus le témoignage du plaignant. La colère étant mauvaise conseillère, j'ai attendu depuis le 1er avril, date de la lecture du verdict, qu'elle s'apaise pour prendre du recul. L'ensemble des comptes-rendus est toujours disponible au tribunal. Si vous souhaitez, je peux vous fournir copie de toutes les pièces présentées pour cette affaire.

Lié à cela, du moins en partie, le Tribun du peuple le Seigneur de Glaizil a rendu son tablier. Vous n'êtes pas sans savoir que les lois du Lyonnais-Dauphiné donnait autorité au Tribun pour faire respecter l'ordre et porter en justice ce qui se disait lors de cette assemblée si cela était nécessaire. J'aurais fait pareil que lui en voyant comme le juge bafoue les lois en connaissance de cause. Il est d'ailleurs assez surprenant après cette affaire que la porte-parole ose proclamer dans sa recherche d'un successeur, je cite:

Lavoyageuse a écrit:

Le Tribun aura donc un rôle essentiel dans la communication entre le peuple et le Conseil, et sera en quelque sorte un Porte-Parole pour les Lyonnais-Dauphinois. Impartial et volontaire, le Tribun jouira d'une [b]autorité suprême au sein de l'Assemblée du Peuple, et pourra ainsi faire respecter l'ordre lors des débats.

Quel avenir a donc notre peuple si ses dirigeants n'appliquent pas les lois qu'ils décident eux-mêmes ?

À côté de cela, dans mes allées et venues au tribunal, je n'ai pu m'empêcher de remarquer que le Sieur Her qui s'était plaint de diffamation à mon encontre pour avoir dit qu'il était un escroc en tant que spéculateur - chose d'ailleurs qu'il proclame à qui veut bien l'entendre - et chose pour laquelle il avait déjà été condamné. Et bien cet embrunnais était à nouveau au tribunal pour une pareille affaire. Et malgré les preuves avancées par la prévôté qui fait un travail remarquable, cet homme malgré la récidive flagrante a été relaxé. Il est vrai qu'il est membre du même parti que le juge....

En cette période de taxes et de triste finances pour le Duché et les villes, je m'étonne que l'escroquerie aux villes ne soit pas plus réprimandée. Ainsi, je souhaite porter plainte, en tant que Doyen des forgerons et conformément aux lois du Lyonnais-Dauphiné pour un acte de spéculation de quelqu'un qui n'est pas forgeron et qui vend des haches à la mairie au prix fort. Tenez voici une copie de la preuve en son temps elle a été déposé à la prévôté, mais a dû être ensevelie dans les affaires.

Elle n'a donc pas fait à ce jour l'objet d'une plainte au tribunal.

Enfin, je terminerai par ce point qui me semble douteux. J'ai pu constater dans les listes électorales qu'une personne accusée de Trahison se présentait (Binonounet). Est-ce que nos lois n'interdisent pas ce type de pratique ? La liste ne devrait-elle pas être rayée des listes présentes. Mais peut-être allez-vous me dire que la personne va être acquittée par son chef de file avant qu'il ne rende son mandat de juge ?

Votre Grâce, comme vous le savez, je n'appartiens à aucun parti. Par ma présence, je souhaite dénoncer une justice partisane. Je vous demande donc réparation pour la première histoire en annulant le prononcé de culpabilité à mon égard. Je fais don du dédommagement financié au Duché. Je n'ai pas non plus de dents contre qui que ce soit même si les apparences pourraient sembler contraires. Je demande simplement que les lois du Lyonnais-Dauphiné soient respectées et appliquées par tout un chacun, sans quoi je crains que cela ne fasse jurice-prudence.

_________________

Hardryan

Bonjour messire MacCornell, vous devenez un habitué de cette salle il me semble! Si vous le voulez bien, je vais reprendre vos points

Maccornell a écrit:

Mon attention a été attirée sur ces faits par une malheureuse affaire que le juge précédent, Ceilb, a décidé de traité au sein du tribunal plutôt qu'en place publique comme le demandait le plaignant. Le juge actuel, Messire Volverine du Gwerz of Chen, a rendu un jugement allant à l'encontre de l'ensemble des éléments qui lui ont été présentés y inclus le témoignage du plaignant. La colère étant mauvaise conseillère, j'ai attendu depuis le 1er avril, date de la lecture du verdict, qu'elle s'apaise pour prendre du recul. L'ensemble des comptes-rendus est toujours disponible au tribunal. Si vous souhaitez, je peux vous fournir copie de toutes les pièces présentées pour cette affaire.

D'abord messire, le Juge est seul à décider, après une demande en ce sens, si le procès doit être porté public ou non il me semble. Ce n'est pas le procureur qui décide ou non de porter l'affaire publique ou pas, ni l'accusé ni la victime.

Par ailleurs, je ne vois pas en quoi le Juge est allé à l'encontre des éléments qui ont été présentés.

Citation:

Lié à cela, du moins en partie, le Tribun du peuple le Seigneur de Glaizil a rendu son tablier. Vous n'êtes pas sans savoir que les lois du Lyonnais-Dauphiné donnait autorité au Tribun pour faire respecter l'ordre et porter en justice ce qui se disait lors de cette assemblée si cela était nécessaire. J'aurais fait pareil que lui en voyant comme le juge bafoue les lois en connaissance de cause. Il est d'ailleurs assez surprenant après cette affaire que la porte-parole ose proclamer dans sa recherche d'un successeur, je cite:

Lavoyageuse a écrit:

Le Tribun aura donc un rôle essentiel dans la communication entre le peuple et le Conseil, et sera en quelque sorte un Porte-Parole pour les Lyonnais-Dauphinois. Impartial et volontaire, le Tribun jouira d'une autorité suprême au sein de l'Assemblée du Peuple, et pourra ainsi faire respecter l'ordre lors des débats.

Quel avenir a donc notre peuple si ses dirigeants n'appliquent pas les lois qu'ils décident eux-mêmes ?

Ensuite, je connais les raisons du départ du Tribun de l'Assemblée du Peuple, messire Geronimo, et celles-ci ne sont aucunement liées au verdict rendu par le Juge concernant l'affaire dont vous parlez ni à quelque point concernant les pouvoirs que peut avoir le Tribun à l'Assemblée du Peuple.

Par ailleurs, je ne vois pas ce qu'il y a de faux dans l'annonce de la Porte-Parole.

Le Tribun n'a aucun pouvoir juridique, il a le droit d'exclure des gens de l'Assemblée, et de porter des cas à la justice civile, rien de plus.

Citation:

À côté de cela, dans mes allées et venues au tribunal, je n'ai pu m'empêcher de remarquer que le Sieur Her qui s'était plaint de diffamation à mon encontre pour avoir dit qu'il était un escroc en tant que spéculateur - chose d'ailleurs qu'il proclame à qui veut bien l'entendre - et chose pour laquelle il avait déjà été condamné. Et bien cet embrunnais était à nouveau au tribunal pour une pareille affaire. Et malgré les preuves avancées par la prévôté qui fait un travail remarquable, cet homme malgré la récidive flagrante a été relaxé. Il est vrai qu'il est membre du même parti que le juge....

Messire, il ne sert à rien d'y aller devant moi d'insinuations sur la partialité de notre Juge, surtout avec les arguments que vous avancez. Dois-je vous rappeler que le Procureur-adjoint, qui n'est même pas du même parti que l'accusé et du Juge soit dit en passant, a elle-même demandé la relaxe de l'accusé...

Citation:

En cette période de taxes et de triste finances pour le Duché et les villes, je m'étonne que l'escroquerie aux villes ne soit pas plus réprimandée. Ainsi, je souhaite porter plainte, en tant que Doyen des forgerons et conformément aux lois du Lyonnais-Dauphiné pour un acte de spéculation de quelqu'un qui n'est pas forgeron et qui vend des haches à la mairie au prix fort. Tenez voici une copie de la preuve en son temps elle a été déposé à la prévôté, mais a dû être ensevelie dans les affaires.

Elle n'a donc pas fait à ce jour l'objet d'une plainte au tribunal.

Il n'y a aucune preuve d'achat. Et pas de limite de prix pour la vente de cet objet. Il n'y a donc pas de spéculation et le Prévôt de même que le Procureur auront jugé les preuves insuffisantes s'ils ont décidé de ne pas porter l'affaire plus loin.

Citation:

Enfin, je terminerai par ce point qui me semble douteux. J'ai pu constater dans les listes électorales qu'une personne accusée de Trahison se présentait (Binonounet). Est-ce que nos lois n'interdisent pas ce type de pratique ? La liste ne devrait-elle pas être rayée des listes présentes. Mais peut-être allez-vous me dire que la personne va être acquittée par son chef de file avant qu'il ne rende son mandat de juge ?

Notre justice est faite de sorte qu'une personne est considérée comme innocente jusqu'à preuve du contraire.

Maccornell a écrit:

Votre Grâce, comme vous le savez, je n'appartiens à aucun parti. Par ma présence, je souhaite dénoncer une justice partisane. Je vous demande donc réparation pour la première histoire en annulant le prononcé de culpabilité à mon égard. Je fais don du dédommagement financié au Duché. Je n'ai pas non plus de dents contre qui que ce soit même si les apparences pourraient sembler contraires. Je demande simplement que les lois du Lyonnais-Dauphiné soient respectées et appliquées par tout un chacun, sans quoi je crains que cela ne fasse jurice-prudence.[/b]

Messire, je n'ai pas le pouvoir de renverser un verdict. Vous pouvez toujours vous en remettre au jugement de la Cour d'appel du Royaume.
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Lord_broniard

Bonjour,

je ne sais si la question a été posé, mais est-il possible de recevoir un remboursement des pénalités d'impôts alors que l'on était en retraite lors de la demande de prélèvement?

je trouve injuste d'avoir a payer des pénalités alors qu'on ne pouvait les payer de bonne foie.

Merci de votre réponse.

Bien avous

Hardryan

Bonjour messire, il revient au maire de votre ville de décider si un remboursement des pénalités d'impôts dans votre ville peut se faire. Si jamais cela est possible, il vous faudra sans doute fournir des preuves de vos pénalités.
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Ka_de_brugeliete

Le Seigneur de Saint-Véran et ancien bailli entra dans la salle des doléances. Il avait fièrement salué les gardes qui autrefois le protégeait.

Il prit la parole face au conseil et attendit une réponse.

Bonjour, je viens en ce jour m'inquiéter de la reprise de mon poste. En effet, bien que n'étant pas étudiant, je me suis rendu, par soucis de la bonne reprise de mes anciennes fonctions, à l'institut d'état.

Je suis au regret de constater que les embauches de fonctionnaires ne sont plus, comme à mon époque, réparties en fonctions des points d'états fourni par chacun! En effet, pour ma part je m'inquiétais toujours d'embaucher les personnes ayant fourni le moins de Points d'états par rapport aux jours précédents.

Certes, vous travaillez comme vous l'entendez, mais il est malheureux de constater que certains sont favorisés par rapport à d'autres.

Bien qu'ayant quitté le dernier conseil sur le ton de la colère, je me suis néanmoins inquiété de transmettre toutes les informations à sieur le nouveau Bailli. Je pensais que ce dernier ferait comme moi en étant égalitaire vis-à-vis de tous les étudiants.

En consultant aussi le bureau du bailli où sont affichés les naissances d'animaux aux yeux de tous, je constate également que les rapports ne s'y font plus. J'espère qu'au contraire les animaux naissent toujours!

Sur ce, je vous salue sans vous cacher mon inquiétude grandissante au sujet de ce duché.
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Pouilleux

Messire de Saint-Véran, je comprends que vous vous inquiétiez pour votre succession. Vous avez fait un travail et vous vous inquiétez de sa suite. Mais il n'y a pas lieu de le faire, je peux l'assurer.

Concernant les embauches d'étudiants, mon m'a demandé une équité entre les étudiants. Ce qui a été fait. Je n'ai pour l'instant engagé que deux hauts fonctionnaires, différents, et l'on m'accuse déjà de complaisance ? Si le tableau des fonctionnaires employés doit être remis à jour chaque mois, c'est pour que chacun, même les plus anciens, puissent ne pas être dénigrés.
Chaqu jour (et à mon plus grand bonheur) j'ai bien assez d'étudiants qui proposent leurs services et qui sont aptes à travailler le jour-même. Quand vous avez 5 demandes, et que vous ne pouvez répondre qu'à une ou deux, que faites-vous ? Tous les compteurs ayant été remis à zéro, j'ai préféré faire le principe du "premier arrivé, premier servi" jusqu'à ce que le nombre de points d'état donnés ce mois-ci permette un choix plus "équitable".

Ensuite, concernant les informations dans mon bureau qui manquent, je vous informe que je ne suis présent que depuis deux jours, et je découvre encore ma fonction. D'autant plus que j'ai passé le premier à essayer, par moultes calculs et en fouillant dans les dernières archives, de récupérer les informations que vous avez décidé de ne pas fournir lors de votre dernier jour, parce que vous estimiez que votre parti n'avait pas été assez considéré lors de la répartition des postes du mandat suivant. Je mentionnerai seulement le rouleau de papier ... hum ... de confort que vous avez laissé dans votre bureau ce mardi en guise de compte-rendu du financier ducal.

J'espère que vous avez la réponse à vos "questions".
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Ka_de_brugeliete

Le Bailli s'avança et lui répondit, mais apparemment ce dernier n'avait pas compris tous les propos de Saint-Véran.

Sieur Bailli, pour ce qui est des étudiants, un bref regard sur les dernières embauches réalisées n'aurait tout de même pas été travail si compliqué. Néanmoins vous décidez de remettre les compteurs totalement à zéro, c'en est vôtre choix. Personne ne l'a jusqu'ici fait car le calcul se fait à l'habitude depuis le début du fichier dont je vous aie pourtant tant parlé à la remise des clés, et pour lequel je me suis même acharné à vous faire des dessins. Je ne sais où vous avez eu comme informations de remettre ce compte à zéro.

Pour ce qui est de mon autre point, je doute que vous ayez correctement ouï mes propos! Je ne vous parle point ici des rapports du financier ducal, sur lequel je vous le rappelle que je n'ai plus vue, ce qui est normal. Je vous parle des naissances d'animaux! Point de calculs compliqués ne sont nécessaires pour vous rendre compte du cheptel de nos bovins et ovins! Ceux-ci sont directement indiqué dans vostre bureau privé (ig) et il suffit de rapporter ces chiffres en votre bureau public. Je vous l'indique quelquefois où vous ne sauriez pas où il se trouve.

Ka montra du doigt une porte pourtant très visible....

Ensuite, ne venez point ici parler en mon nom de mon estimation de la considération que vous eûtes faites lors du choix des postes des mandats ducaux! Une coalition est chose probable en toute élection, ce qui m'a attristé et mis en colère est le choix de la personne que vous avez décidé de mettre à la tête de ce conseil. Qui que ce soit d'autres de plus compétent et ayant un accent moins..."breton" ne m'aurait dérangé tant qu'elle fût capable et aie montré ses capacités durant les derniers mandats. Néanmoins je ne désire point m'étendre ce sujet avec vous, je ne doute point que j'aurais de par ses actes futurs sûrement encore moultes occasions de venir en discuter avec l'intéressé icelieu si il daigne s'y rendre.

Pour ce qui est du papier que vous dites de confort, vous constaterez que j'ai choisi ce dernier pour sa triple épaisseur.

edit pour lien foireux
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Pouilleux

Je n'ai pas ces documents sous mes yeux, mais il me semble qu'une des fonctionnaires que j'ai engagée avait là s apremière embauche, tandis que l'autre est parfaitement dans la moyenne. Je sais que vous voulez faire payer à ce Conseil sont choix, mais la prochaine fois, prenez de véritables arguments.

Comme je vous l'ai dit, je découvre encore mon travail, et je pense que vous en aviez fait autant lors de votre première semaine. Ce document comme tous les autres sera actualisé tous les jours. Mais d'ailleurs, quelle ne fut pas ma surprise hier, lorsque je m'étais rendu dans mon bureau, de trouver un autre rouleau de papier "triple épaisseur". Lesquels n'ai-je d'ailleurs toujours pas trouvés ?
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Ka_de_brugeliete

Et bien pour avoir eu le document durant 2 mois sous les yeux je puis vous affirmer qu'il n'en est pas. Je ne désire point citer de noms de fonctionnaires ici afin de ne pas les impliquer dans ce débat mais je puis vous les dire en privé si vous le désirez!

Je vous somme à nouveau de cesser d'interpréter mes intentions à votre sauce avant de vous diffamer et que cela tourne au vinaigre ! Certes lors du début de mon mandat j'ai découvert cette fonction, mais vous verrez dans les archives que je n'en ai pas pour autant négligé le travail.

Citation:

Ce document comme tous les autres sera actualisé tous les jours.

Je suis content de l'entendre, espérons que vos actes suivront vos paroles.

Ensuite je vous demanderai de reformuler votre question car elle est pour moi, incompréhensible.
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Pouilleux

Je ne néglige pas non plus mon travail, car si ces chiffres n'ont pas encore été postés publiquements, le nombre de bêtes de ces derniers jours est on ne peut plus répertorié dans mes dossiers.

N'hésitez surtout pas à revenir si vous avez des interrogations légitimes quand au travail que moi, ou l'un de mes collègues, fournissons.
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Lavoyageuse

La Gouverneur qui avait suivit la conversation mais n'avait pour le moment pas décidé d'intervenir laissant Pouilleux répondre vu qu'il l'avait fait naturellement et qu'il s'en sortait très bien. Décida de prendre la Parole:

Messire Ka, je comprends parfaitement vos inquiétudes, c'est tout à fait à votre honneur de vouloir vous assurez que les embauches sont équitables et qu'aucun étudiant n'est lésé dans le nouveau fonctionnement.

Pour ma part, laissez moi vous dire que Messire Pouilleux est tout à fait compétent pour prendre votre suite, s'il a décidé de recommencer à zéro pour les embauches, c'est son choix, ce n'est pas parce que ça n'a jamais été fait avant que cela doit être prohibé.
Vous savez très bien que chacun à une façon différente de travailler et je ne pense pas que ce soit un choc pour nos étudiants, Messire Pouilleux sera juste j'en suis certaines et si il y avait eu le moindre problème, je ne doute pas que notre Rectrice Ulan n'aurait pas hésité à venir me voir pour m'en parler. De même pour les autres étudiants, je suis sûr qu'en cas de soucis ils peuvent aller voir le sieur Pouilleux qui ne manquera pas de les écouter et prendre en compte leurs remarques.

Ensuite, concernant les rapports, je pense qu'il faut laisser au sieur Pouilleux le temps de prendre ses marques, ces rapports seront publiés j'en suis certaine et je sais que Messire Pouilleux fait son travail tout à fait correctement, maintenant il serait bon que vous lui laissiez le temps de s'habituer à son nouveau poste, on a tous démarrer un jour.
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Argael

Profitant de la présence du Gouverneur nouvellement élus il se manifesta, sans au préalable montré une moue dubitative à l' écoute de la réponse donnée. Grand dieu la chose était desesperante

Vostre Grasce vous ici permeter moi d’en profiter, afin que vous expliquiez comment vous avez êtes arrivé en place et expliquer a tous comment vous avez mener les débat pour vous asseoir a cette place et comment vous avez écouter chacun des differents partit oeuvrant ainsi a un conseil serein. J’avoue m’être réveillé découvrant ma fonction comme d’autre, je pense que cela mérite une petite explication toute simple pour la population.

Le conseiller ducal dont la main gauche était bandée pour une sombre histoire inconnue encore attendit réponse fixant haut le regard du Gouverneur
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Ka_de_brugeliete

Sieur Pouilleux. Je vous laisse donc tranquille étant donné que vous semblez vouloir couper court à ce débat sans me reformuler vostre dernière question.
Je constate donc que le style de communication de nostre..hum.. Gouverneur.. est contagieux. Vous me voyez néanmoins content d'avoir aperçu enfin un rapport digne de ce nom en vostre bureau.

Il aperçut alors lavoyageuse entrer dans la pièce pour lui répondre à son tour. Il resta encore afin de lui répondre sur un ton ironique.

Vostre haute grâsce tant aimée ! M'en voyez-vous ravi en ce jour d'entendre à nouveau vos propos si pertinents et ayant tant d'intérêts. Ces dernièrs m'eurent fortement manqués depuis mon départ du conseil ducal.

En effet, à chacun sa façon de travailler, mais si ces façons sont en accord et en adéquation les unes avec les autres, je pense que cela perfectionne le suivi du travail accompli. Et surtout, d'être égalitaire avec chacun. Mais nous savons tous ici que l'intérêt collectif est évidement la première de vos priorité...

Voyez-vous, je doute fortement moins sur les compétences de nostre actuel bailli, auquel il suffit d'apporter quelques conseils afin de l'aiguiller sur la bonne voie, qu'au sujet des vôtres que j'ai pu constater à de nombreuses reprises.

Lorsque je vous tiens ces propos, sommes toutes mesquins j'en conviens, me revint en tête l'époque ou vous fûtes connétable et où mes fonctions dépendaient des vostres. Ce qui me laisse depuis l'époque un gout d'amertume au sujet de vos savoirs-faire. Les agents de la prévôté en étant les premiers témoins.

Je pense que le sieur Antoine de Navarre puis ici s'exprimer seul sans être appuyé par de stériles paroles.

De plus, à titre d'information, je vous informe que dame Ulan ne s'occupe point de l'institut d'état contrairement au sire Miséricus qui le gère. Enfin peut-être voulez-vous encore ici nous démontrer vos connaissances poussées sur le fonctionnement de nostre duché. Nous avons certes tous démarré un jour mais chacun prend son temps n'est-ce pas?

Ka se retourna à nouveau vers Pouilleux, mais le regard toujours porté sur le gouverneur.

N'ayez crainte, j'aurai très probablement encore de nombreuses questions sieur bailli. Probablement plus à propos de vos fonctions, mais sur d'autres sujets que je sens d'ici arriver.

Argaël s'avança alors et prit la parole. Ka se recula afin de laisser un autre débat commencer mais sans pour autant partir. Il quémanda à l'Ostrogoth de lui apporter un siège afin d'assister à la suite.
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Ulan

Ce matin là, Ulan avait les oreilles qui sifflaient et décida de passer par la salle de doléances, avant de se rendre à l'université. Elle constata que son nom avait été mentionné à plusieurs reprises.

Bien le bonjour tout le monde. Je ne voudrai en rien vous déranger dans vos échanges, mais je tiens à apporter une petite précision sur ce qui a été dit précédemment.

Effectivement, Messire Misericus est le Doyen de la faculté d'institut d'état qu'il gère à merveille, mais je tiens à préciser que je contrôle de mon côté l'équité pour les enseignements des professeurs à l'université et aussi l'équité pour le travail ducal fourni par les professeurs et les étudiants. Certes, je n'interviens que très rarement à l'institut d'état, mais mes yeux sont partout et s'il s'avérait qu'un dysfonctionnement s'instaurait, je n'hésiterai pas à intervenir, comme je l'ai déjà fait dans le passé.

Ulan souria et se retira afin de se rendre dans son bureau.
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Maire de Montélimar depuis octobre 1456

Ka_de_brugeliete

L'ostrogoth venait d'apporter un siège au Seigneur de Saint-Véran alors que celui-ci attendait suite du débat. Son homme de main revint quelques instants plus tard une missive à la main et la glissa à Ka.

De Saint-Véran ne put s'empêcher de reprendre la parole. Sa mine était maintenant grave.

Vostre Grâsce, mon pa..euh l'Ostrogoth, vient ici de m'informer que nous passons actuellement pour un duché ridicule auprès de nos voisins. Ces derniers voyant au contraire le prestige de leurs cours augmenter au sein du royaume tandis que le nôtre décroit de jour en jour! Auriez-vous mis nos conseillers ducaux à la diète?

De plus j'ai eu également dire qu'une armée étrangère et inconnue se trouvait actuellement en nos terres. Comprenez que je m'inquiète de plus en plus pour nos habitants et leur sécurité! Le moral de nos hommes doit être affecté par l'image de notre duché de plus.
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Paeins

Paeins était allé s'affranchir du coutumier, nouvellement retapé, et cherchait réponse plus complète à sa question ou confirmation de ce qu'il en avait déduit, d'après sa lecture. Franchissant les lourdes portes, il marcha doucement vers la salle, entrant au moment où messire Ka annonçait la présence de personnes étrangères sur notre sol, et succeptibles d'être menançantes pour le duché. Lui même avait eut une information de ce type concernant une forte concentration de brigands venant du sud et arrivant par chez eux. Etait-ce les mêmes ?

- Vostre Grasce, j'aimerais poser une question, concernant la grille des prix maximum autorisés. Voilà je viens de lire le nouveau coutumier affiché, et apposé de votre griffe...

Ma question est de l'ordre des dérogations pour les dépassement de prix maximum autorisés, en allant au delà de cette limite imposée.

J'aimerais que vous me confirmiez, les exceptions, retraçant qui à droit de le faire, pour quels produits et au delà de quel limite.

Car dans les deux articles de loi que j'ai compulsé, l'un parlait du maire et de produits d'origine paysanne on va dire dans sa globalité, l'autre article quant à lui, parlait des dépassement de prix maximaux pour le rachat ducal, mais avec des produits d'origines artisanales.

Ma question est celle ci :

Cela veut-il dire que ce sont uniquement et respectivement ces produits que chacun doit pouvoir être autorisé à dépasser le seuil maximum, de 0.01 écus pour le maire, et peu importe le montant pour le dûché, vu que ce sont des prix indicatifs...?
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Altea

Revenu depuis peut en Lyonnais-Dauphiné Altea n’avait pus s’empêcher de se rendre en la mairie de Valence. Quel surprise alors de voir à moitié décollé le programme qui avait servie aux membres de l’APD pour gagner les dernière élections.
Amusé de voir en les premières lignes ce qu’elle y lu, elle en parla vaguement autour d’elle pour apprendre que l’APD comme à son habitude des dernière élection avait une nouvelle foie été boudé par le peuple. Pourtant, n’ayant pu participer aux questionnements habituel des ducales elle irait en salle de doléance afin d’avoir réponse à ses questions.
Bien sur les gardes la laisseraient entré dans la dite salle comme à leur habitude le Gouverneur ayant posé son séant sur son siège afin de répondre à tous ceux qui venait le voir. Elle attendrait alors que Toute les discutions en cours soit terminée, pour s’adresser alors au gouverneur en place.
L’air étonné et à son tour, elle prit alors la parole :

Bonjour à vous votre excellente brillantissime altesse gouverneur du Lyonnais-Dauphiné.

Une révérence s’appliquant alors et de bon ton, du moins l’espérait elle. Après tout sa grand-mère ne lui avait que très peut parler de ses coutumes qu’elle n’appréciait guère. Préférant de loin le maniement des armes d’avec son grand père qui lui sauvèrent mainte foi la vie durant la guerre de Bretagne. Mais bon, il fallait cela en ce genre de situation, ainsi allait la bonne, et la moins bonne société et il fallait s’imposé certaine mise en forme. Reprenant alors la parole après quelques secondes :

Je viens à vous ce jour afin de vous faire part d’une grande découverte.
Moi qui croyais qu’il fallait concevoir un enfant, paraît-il à présent qu’on doit l’élire. Les lois de la politique sont elle donc à ce point différente des lois de la nature !
Pourtant je peux vous attester à vous tous homme et femme de loi, de politique qu’après avoir fait naitre quelques enfants que nul parents ne les à jamais élue, mais que belle et bien ceux-ci sortirent du ventre bien arrondi de leur mère.
Somme toute me permettrez vous de vous donnez alors cours sur la conception d’un enfant. Du moins à vous et à tout ceux qui comme vous peuvent encore croire que l’on peut élire le premier fil d’un Roy.
Je reste encore coite, du moins étonné qu’autant de haut dignitaire puisse encore croire ce genre de chose. Je pensais quand a moi qu'uniquement les enfants étaient suffisamment naïfs pour ce genre d’histoire.
Je ne donnerais bien évidement point de cours ici même, et je ne divulguerais point les noms au bon peuple de ceux qui viendront me voir afin que je les informe de ce genre de chose. La raillerie populaire se sentirait alors bien trop fort sur ces personnes et permettez moi de vous dire qu’il n’y à aucune honte à venir apprendre ce que l’on ne sait.
A vrai dire mieux vaut cela que de rester dans une telle ignorance.

Je voulais savoir et donc après la révélation que je viens de faire à votre altesse sérénissime gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, avez-vous encore l’intention de choisir la progéniture du Roy ?

J’attends votre réponse avec grande impatience, malgré le fait que je doute que le Roy puisse voir cela d’un très bon œil.

Oui, il faudrait un jour donné quelque court rudimentaire de médecine aux futurs politicien de la contré. Elle en ferait part à la rectrice Ulan afin de parfaire la culture général de ceux-ci qui en venait à pensé qu’on pouvait élire un futur héritier.
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--Rotrude

Vêtue d'une robe de grossière laine brune, la matronne entra dans la salle des Doléances. D'âge plus que mûr, elle s'avança à la hauteur des trois personnes déjà présentes devant le Gouverneur et les conseillers ducaux. Exécutant une ébauche de révérence un peu raide, elle attendit son tour avec impatience avant de s'adresser au Gouverneur avec un léger accent paysan :

Le bonjour à vous Gouverneur.
Je viens vous poser une question que se posent beaucoup de Lyonnais et Dauphinois. Pourquoi, alors que le peuple a élu les GONES à presque 40% des voix, le duché est-il gouverné par une personne de l'APD ?
Vous l'aurez compris, je n'appartiens pas au milieu politique. Si vous pouviez donc laisser de côté votre parlé creux et vos discours pompeux pour me répondre de façon claire et compréhensible pour le petit peuple, je vous en serais gré.

Rotrude se campa là d'un air décidé et attendit qu'on daigne répondre à sa question.

Lavoyageuse

La gouverneur se concentra sur le discours de Ka et ses questions. Elle prit le temps de réfléchir à sa formulation et prit la parole.

Messire Ka, je suis surprise par vos paroles puisque je viens juste de m’entretenir avec notre Chancelier Sagaben qui m’a montré un rapport sur l’état du prestige dans le royaume et il semblerait que la baisse soit générale. La dernière baisse que l’on a vue ce matin est due au fait que le bonus accordé par le Roy dure 60 jours et hier un de nos bonus s’est terminé faisant place à un autre moins élevé. Ainsi, cette conséquence n’est pas due au fait de mon travail, mais la résultante de celui de mes prédécesseurs.

(HRP je considère que la question à été posée hier et répond donc avant le changement de prestige de ce matin).

Par contre ce que je peux vous dire, c’est qu’en tant que gouverneur, j’ai prévu des dépenses tout à fait correctes, mais suffisamment élevées pour faire remonter ce prestige. Je ne souhaite pas voir notre prestige tomber, mais je ne ferai pas mourir les habitants de faim pour obtenir un meilleur prestige. Je tâcherai de garder un prestige tout à fait correct. Quant à nos voisins, je ne pense pas qu’ils aient une image de nous aussi négative que ce que vous décrivez, notre chancelier et nos ambassadeurs vous en diront autant que moi.

Ensuite concernant cette armée dont vous parlez, effectivement il y a une armée, mais sachez que notre Capitaine, notre Prévôt et tout notre conseil de guerre sont au courant, et nous avons déjà pris cette affaire en main. Je ne peux vous en communiquer plus pour le moment, mais je ne manquerai pas de le faire dès que cela sera possible et soyez assuré que nos habitants n’ont absolument rien à craindre pour leur sécurité. Maintenant, pardonnez moi mais je ne vois pas pourquoi vous pensez croire que le moral de nos hommes est touché par l’image du duché, nos hommes, si vous parlez bien de l’Ost sont réactifs et prêts à défendre si besoin se faisait sentir. Nos soldats peuvent être fiers d’eux, car ils sont excellents et les habitants peuvent être fiers d’être dans un duché aussi bien défendu.

Une fois qu’elle eut terminé, Messire Paeins arriva et prit la parole, elle espérait que le sieur Ka avait été satisfait de ses réponses, elle n’eut malheureusement pas le temps de le lui demander qu’elle se concentrait déjà sur les paroles du sieur Paeins.
Elle fixa donc son attention sur le Sieur Paeins, puis ensuite lui fit réponse:

Messire Paeins Bonjour, soyez le bienvenu icelieu.

La gouverneur marqua une pause et reprit :

Concernant les prix dont vous parlez, sachez qu’il y a une grille de prix divisée en deux. Une partie qui impose un prix maximum essentiellement sur de la nourriture, cette grille est obligatoire et toute personne ne la respectant pas peut être poursuivie en justice, dans le coutumier vous la trouverez en rouge. Ensuite la seconde moitié a des prix donnés à titre indicatif, les habitants peuvent vendre leurs denrées aux prix qu’ils souhaitent, cependant nous la donnons pour que de jeunes habitants arrivant dans notre duché puissent avoir une idée du prix des denrées et ne pas payer trop cher ou risquer de ne pas vendre en mettant leur produit trop cher sur le marché. Pour cette grille, nous ne pouvons pas poursuivre les gens, sauf dans le cas d’une spéculation qui devra être prouvée, mais c’est une autre affaire.

Maintenant pour le 0,01 que nous accordons aux maires, cela a été fait lorsque notre Roy à décidé que nous mélangerions les marchés réservés aux maires à celui des villageois : cela permet de différencier les denrées mise en vente par la mairie des autres marchandises. Il est fréquent que le maire mette des denrées sur le marché pour réguler ce dernier, ainsi on peut les identifier grâce à ces 0,01 écus. Je sais par exemple qu’à Vienne le maire vend le bois à 4,51 écus, ainsi nous pouvons facilement identifier les stères vendus à un autre prix et voir immédiatement si quelqu’un ne respecte pas la loi en déposant en grande quantité du bois sur le marché sans autorisation. Ce dépassement est autorisé pour la première moitié de la grille, puisqu’il n’y as pas de maximum imposé pour la 2e.

J’espère avoir répondu à vos questions Messire Paeins.

A peine eut-elle terminé qu’une troisième personne arriva, elle se dit que décidément elle était très demandée. Elle l’écouta donc, sourit au discours de la jeune femme, apprécia sa fougue et sa jeunesse, puis calmement la regarda et prit la parole :

Mademoiselle, tout d’abord sachez qu’à mon âge je suis déjà maman de Jumeaux qui sont déjà bien grands et qui pourraient, j’en suis sûr, fort vous séduire. Je pense donc largement savoir comment se font les enfants, d’autant plus que je suis physicienne et que j’exerce à l’hôpital de Vienne en tant que telle. Croyez-moi : j’ai vu plus d’un enfant naître, j’ai notamment aidé Dame Elorane, une de nos anciens gouverneurs à mettre Geoffroy au monde ! Je pourrais vous parler de toutes les naissances auxquelles j’ai assisté, les soucis que j’ai rencontrés, surtout lorsque l’enfant est coincé, refuse de sortir et qu’il vous faut ouvrir le ventre de la mère pour sauver le bébé et sa mère ! Mais, je m’écarte du sujet, là n’est pas la question.

Concernant votre question en elle-même, tout d’abord permettez-moi de vous dire qu’ici je suis en tant que Gouverneur et donc en représentant du duché et non de mon parti politique l’APD, ainsi je suis là pour répondre aux questions concernant la politique du duché non celle de mon parti.

Cependant je vais tout de même vous apporter un élément de réponse, vous invitant à vous rendre à l’hostel de l’APD pour des explications plus détaillées. Le titre Dauphin de Viennois est un titre historique qui n’a rien à voir avec notre bien aimé Dauphin, le fils de Sa Majesté le Roy Levan. Des « dauphins » existent également en Aragon et en Auvergne et cela n’a rien à voir avec notre Dauphin en lui-même. Ce n’était à l’origine qu’un prénom fort en usage chez les seigneurs de Vienne, et fort rare, qui plus est, si bien qu’il a fini par désigner la charge elle-même.

Maintenant comme je l’ai dit, si vous voulez plus d’explications sur la politique de l’APD, allez les voir à l’hostel de l’Alliance dauphinoise, et si vous voulez des conseils sur les enfants ou les accouchements, j’exerce à l’hôpital de Vienne.

Le Gouverneur sourit, se demandant qui ensuite allait venir lui parler.
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Zoyas

La jeune femme était arrivée quelques instant auparavant, attendant discrètement que les autres présents reçoivent réponses avant de poser ses propres questions.

Elle fut tellement choquée de la façon dont la Gouverneuse répondait à l'ancienne Doyenne de l'Université de médecine du Lyonnais Dauphiné , comme si cette dernière, qui avait notamment assisté la cour du Roy pendant son voyage au travers du Royaume, était une jeune ingénue, qu'elle fut pliée en quatre dans la salle, riant fort bruyamment.

Nul doute que la Dame Altea, bien qu'elle ait reçu fort beau compliment de la régnante pour son âge, allait moucher cette jeune impertinente pour son manque de respect évident, fût elle sur le trône. Cela ne lui permettait point de traiter les habitants du Lyonnais, que malheureusement elle ne prenait sans doute que pour des "sujets" ignares et moins expérimentés qu'elle, de cette façon là.

La pauvre, se disait Zoyas, toujours aussi hilare. Elle fut contrainte de sortir car elle ne pouvait contenir son rire induit par le ridicule dont se couvrait celle qui dirigeait le duché.

Mais sans nul doute elle reviendrait quelques minutes plus tard, quand son rire serait calmé, et qu'il ne lui resterait qu'envie de pleurer en pensant à son pauvre duché dirigé par une femme qui ne connaissait même pas les gens parmi les plus importants...
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Ka_de_brugeliete

Le Seigneur de Saint-Véran écouta les réponses du gouverneur qui avait apparemment mal compris.

Voyez-vous je suis moi-même surpris que vos rapports ne vous indique point que le prestige du Bourbonnais-Auvergne (*****) est actuellement au plus haut de ses capacités ainsi que celui de la Bourgogne(****1/2) qui en est très proche.

Voyez-vous, je n'ai point besoin de rapports pour m'apprendre cela! Discuter avec les voyageurs et les petites gens me suffisent à m'en rendre compte. Je vous suggère donc cet exercice et j'en suis sûr, vous le constaterez de par vous-mêmes et pourrez en apprendre beaucoup.

Par exemple, en commençant par répondre à cette petite dame qui a parlé et auquel vous daignez répondre.

Concernant nostre armée, je vais donc à nouveau vous apprendre quelque chose; le prestige du duché joue en effet sur leurs performances sur le terrain! Les soldats d'un duché très prestigieux sont beaucoup plus efficaces que ceux d'un duché où le prestige est bas. il ne put s'empêcher... Dans mon jeune temps dame, j'eus créée une école à Briançon afin de soutenir les jeunes arrivants. Si vous l'exiger je puis réouvrir celle-ci afin de permettre quelques cours plus poussé.

C'était une pirouette RP pour parler des 20% de bonus attribués aux armées que de parler du moral des soldats...Tout comme lorsque quand Ka explique ici qu'il parle avec les voyageurs pour connaitre le prestige d'autres duché, Hors de la ville> informations sur les villes.

Il vit arriver ensuite celle qu'on nommait Altea et qu'il ne connaissait que de réputation. Il l'entendit parler de grossesse et autres pinailleries sur la façon donc comment faire des enfants. Il ne put à nouveau pas s'empêcher de réagir suite aux explications du gouverneur.

" Je suis ravi d'apprendre que vous ayez des compétences, au moins vous en avez, de sages femmes, mais il est bien fort aise après être accédée au pouvoir, et je ne m'attarderai pas sur la méthode bien qu'il y ait là à débattre longuement, de renier être dans l'optique de la lignée du programme politique que vous avez émis préalablement. Soit cela est de la mauvaise foi, soit cela était juste afin d'apater l'électeur sans y croire vous-même. De plus je ne vous comprends pas lorsque vous parlez de titre historique...Vous m'auriez parlé des titres des empereurs romains ou des populations grecques j'eusse compris que l'on parle d'histoire mais ici..."
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Paeins

Paeins avait écouté, sa grasce avec beaucoup d'attention, et finit par faire une petite grimace, sentant qu'effectivement alors, c'était passé sur le marché une transaction des plus douteuse, et vraissemblablement hors respect de la loi en vigeur. Ce qui était encore plus dommage de surcroit, c'est que les contrevenants, semblaient être des membres influants, voir au pouvoir en place... Paeins pris alors forte inspiration, et s'adressa de nouveau au Gouverneur de son Duché.

L'explication est limpide vostre Grasce, et me conforte dans l'interprétation que j'en avait fait moi même en les lisant.

Donc permettez alors, que je vous soumette le problème qui m'a amené en ces lieux, poser ma question. Voici quelques jour une transaction s'est opérée sur le marché de vienne, sous l'annonce des marchandises réservées, et transactions faite pour le duché. Surement je présume entre la Mairie et le nouveau CaC de notre duché, je ne vois pas qui d'autre, mais cela reste à vérifier, je vous l'accorde.

Et quelle ne fut pas ma stupeur, de voir un prix de rachat de sac de blé d'une valeur dépassant largement, celui indiqué par la grille de prix dans le coutumier.

Soit 13.35 écus au lieu de 12.85, ou bien même 12.86 éventuellement, que la mairie aurait pu lui faire selon la loi en vigeur.

Doit-on se poser la question si les lois sont faites uniquement pour le peuple, et non ceux qui les dirigent ?

Et comptez-vous diligeanté une enquête, et poursuivre en justice les contrevenants ?
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Pouilleux

Messire Paeins, je vois, à la lueur de toutes vos questions, que vous vous intéressez de prêt à l'étude de nos lois. Juste à temps je dirais, puisque vous vous proposez pour être demain à la Mairie de Vienne.

Pour commencer, je rappellerai que tous les Conseillers ducaux, pendant leur mandat, bénéficient d'une immunité, celle-ci pouvant être levée par le Gouverneur s'il le juge nécessaire. Mais je ne pense pas que ce soit nécessaire.

J'ai moi-même attribué un mandat de 275 écus à Dame Aldraien, celle-ci, dans la fatigue d'une fin de journée, et n'ayant pas encore acquis tous les réflexes d'un Commissaire au Commerce, ayant confondu et acheté ce blé et ce maïs avec ses propres écus. N'ayant rien n'a faire avec du blé et du maïs, elle m'a demandé de lui faire un mandat afin qu'elle puisse restituer ces céréales au Duché. Je signalerai également, que, au passage, elle a fait don de la taxe de la foire ducale, soit 50 écus, au Duché.

Quand un agent de la maréchaussée fait une médiation, vous viendrait-il à l'idée de porter plainte pour escroquerie ? Non, car en faisant cela, il fait son travail. Les Maires, en vendant du blé à 13,35 écus, et Dame Aldraien, en les revendant au Duché après une petite erreur, font aussi leur travail. Vous-même, si vous étiez élu Maire, apprécieriez-vous d'être poursuivi en justice pour avoir fait votre travail en fournissant des céréales au Duché et ainsi permettant aux éleveurs d'acheter des animaux ?
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Ulan

Ulan entendit Messire Paeins parlé et ne pu que rire à son écoute.

Messire, j'ai cru comprendre que vous vous présentiez pour occupper le poste de maire à Vienne, je vois que vous avez des choses à acquérir avant d'occupper ce poste. Votre remarque sur le prix du blé est totalement absurde et montre bien, le manque de compétence en la matière sur ce sujet. Cela fait plusieurs mois que les mairies dauphinoises vendent le blé à 13,35 écus et le maïs à 3,50 écus au duché.

Un peu de recherche de votre part et un peu plus de tolérence et d'indulgence envers les personnes qui viennent de prendre leur fonction auraient éviter une perte de temps en ces lieux pour vous même et les autres personnes ici présentes.

Si vous devenez maire, je ne manquerai de venir vous aider dans vos fonctions si vous le désirez.

Ulan souria au Messire Paeins
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Maire de Montélimar depuis octobre 1456

Paeins

Paeins répondit au sourire de Dame Ulan, qui intervenant et précisant que c'était pratique courante, confirmait les procédés employés par nos dirigeants.

Bonjour Dame Ulan !

Je vous remercie d'intervenir et de me répondre, sans toutefois, expliquer exactement le pourquoi du comment, contrairement à messire Pouilleux notre Bailli, qui lui avait l'air de prétendre que c'était une erreur. Vous, vous me dite, que c'est pratique courante depuis des mois.

Pour vous répondre, recherche à été faite vu que je signalais que j'avais relu le coutumier, nouvellement affiché par les soins de nostre actuel gouverneur, dans ces fonctions précédentes. Et ce n'est pas d'aujourd'hui, que le coutumier fait partie de mes lectures...
De plus, j'ai demandé à nostre Grasce, de préciser ces textes pour vérifier qu'aucune mauvaise interpretation n'avait été faite de ma part.

Mais je constate donc que cette grille de prix, est uniquement pour le peuple, et non pour les maires et dirigeants du Duché, qui malgré des textes précis et expliqués à l'instant par nostre Grasce, indiquant que nul ne pouvaient enfreindre ces lois, sauf pour les cas précisés dans les articles, ceux-ci l'on quand même fait.

Messer Pouilleux !

Messire Bailli vendre du blé au duché oui ! Mais à quel prix ? En voyant les textes de loi et en les appliquant, le prix maximum devrait être de 12,86 écus, et non de 13,35 écus.
De plus Dame Ulan, semble être d'un avis différent du votre, vu qu'elle précise que c'est monnaie courante..., et comme cela depuis des mois...

Dans ce cas, je ne vois pas pourquoi vous le permettez aux mairies, la loi dit qu'elle n'a pas le droit de vendre plus cher. Et un maire, n'a pas non plus une immunité durant son mandat j'espère...?
D'ailleurs l'immunité accordé à un Conseiller Ducal, n'est pas là pour lui permettre non plus, de ne point respecter les lois.
Qu'il y ai eu erreur comme vous le prétendez certes, je veux bien le concevoir, et le comprendre, d'où ma demande d'enquête pour éclaircir le sujet... mais le prix adopté par la mairie de 13,35 par sac de blé, est je m'excuse d'insister, complètement interdit et condamnable par nos lois du coutumier.

Sachez Dame Ulan que je vous remercie, de l'aide que vous voudrez bien m'accorder, si éventuellement la tâche de bourgmestre m'était allouée.
Messire Bailli je vous remercie de vos explications sur une erreur éventuelle du CAC, mais cela n'explique en rien ce prix excéssif et illégal.
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Argael

L'homme serra les poing du moins celui encore valide veine saillante au front. Respiration hachée, il cria.

SUFFIT TOUS, QUI QUE VOUS SOYEZ JE FUS LA AVANT, ET SA GRASCE N'A POINT ENCORE DAIGNE ME REPONDRE, MERCI AU DELA DE VOS GRIEFS D'ATTENDRE VOTRE TOUR CAR MA QUESTION EST D'IMPORTANCE.

Il croisa alors l'assistance, le visage crispé
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Ulan

Ulan, surprise des cris, sursauta et se tourna vers Argael. Elle préféra se taire, ne voulant pas accentuer la colère d'Argael.
Elle s'approche de lui et lui chuchotta au creux de l'oreille n'oublie pas ton cours de ce soir, cela te détendra un peu de voir du monde.
Ulan lui souria et ne parla plus
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Maire de Montélimar depuis octobre 1456

Argael

Reprenant son calme après avoir fait un tour d'horizon il poursuivit plus calmement.

Nul ici n'ignore de plus mon opinion sur le conseil de guerre, voici que des nouvelles troublantes arrivent aux oreilles des habitants une armée ennemie se ballade de Die à Montélimar, sans rencontrer une opposition de la part des militaires, prétendriez vous alors que notre Ost est toujours aussi éblouissant je vois moi qu'il est bien terne et perd de sa superbe.

Je vous laisse libre d'expliquer pourquoi cette armée n'est point stoppé et comment vous êtes arrivé a la tête du duché, si vous juger ma parole digne d'intérêt
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Aldraien

Ald, qui avait eu vent des questions posées en salle de doléance, s'y rendit avec quelques parchemins dans les mains. Elle apperçut la personne qui avait posée une question concernant sa petite erreur très rapidement réparée de son deuxième jour de mandat, aussi, elle salua tout le monde, et ayant entendu Argael crier depuis la rue, elle s'excusa.

Bonjour à tous, je ne vais pas interférer avec les questions que vous avez à poser à nostre Gouverneur, aussi je vais me mettre de côté pour parler à ce jeune homme. Veuillez m'excuser.

Elle invita Paeins à la suivre légèrement à l'écart et s'adressa à lui d'un ton calme et bas afin de ne pas déranger les autres personnes présentes.

Et bien, je vois que vous avez été prompt à venir réclamer réponses à vos questions après mon erreur de la semaine dernière, peut-être les choses auraient-elles été plus simples et plus rapidement éclaircies si vous étiez venu me parler directement en taverne ou par courrier, enfin bon...Je vais répondre à votre question concernant la grille des prix, puisque cela semble à ce point vous choquer.

Le coutumier auquel vous avez fait réference dis ceci :

Citation:

Voici la liste des prix maximaux à respecter obligatoirement dans le Lyonnais-Dauphiné. Chacun est en droit de faire ce qu'il désire en dessous de cette grille mais ne peut aucunement vendre à un prix supérieur sous peine d'etre accusé d'escroquerie, exception est faite aux maires qui ont la possibilité de vendre à 0,01 au dessus du prix maximal afin de réguler leur marché et qui peuvent vendre les ressources naturelles dont elles ne sont pas productrices au prix de leur souhait.

Cette grille de prix concerne les habitants du Duché et le marché, ou les maires et le marché.
Or la foire ducale, sur laquelle nous effectuons habituellement nos transactions entre mairies et le duché, n'est pas soumise à la même grille de prix, nous en avons une également, bien entendu, mais elle est différente. Je vais vous la montrer de suite, avant que vous ne m'accusiez également de mensonge, en plus de ne pas connaitre les lois de mon Duché...
Elle sortit un parchemin de sa pile et lui tendit :

Citation:

Grille de prix d'achats et ventes Ducale

PRIX DE VENTE (attention : prix indicatifs)
- fer à 18.60 écus
- bois à 4.20 écus
- poissons à 18.35 écus
- fruits à 10.10 écus
- légumes à 10.10 écus
- laine à 12 écus
- seaux à 46 écus

PRIX D'ACHATS (attention : prix indicatifs)
- viande à 18 écus
- poisson à 18,35 écus
- fruits 10.10 écus
- légumes à 10.10 écus
- bois à 4,20 écus
- blé à 13.35 écus
- mais à 3.50 écus
- pain à 6.55 écus

Elle attendit quelques minutes, le laissant prendre connaissance des informations, avant de reprendre.

Vous voyez, la foire ducale et le marché sont deux endroits bien différents, et chacun a des lois bien définies les régissant. On ne peut pas comparer les achats faits par le duché aux mairies ou les ventes que celles-ci au duché avec les achats et ventes concernant le marché et la mairie.
Les transactions ayant eu lieu sur le marché de Vienne il y a quelques jours sont dues à une erreur de ma part, fatiguée par la journée, j'ai accidentellement acheter les marchandises du Duché avec mes propres écus. Afin que ce qui appartenais au duché lui revienne, j'ai demander au Bailli de me fournir un mandat avec l'argent exact des marchandises, j'ai fait les transactions rapidement et j'ai aussitôt redonner le mandat au Bailli avec les denrées. C'était un cas exceptionnel et n'était en rien des transactions entre la mairie et moi-même, comme vous l'avez supposé.

Voilà, j'espère avoir répondu à vos questions.
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Pouilleux

J'ajoute, Messire Paeins, qu'il est en effet monnaie courante, et même quotidien, de vendre des céréales au Duché. L'erreur, dans ce cas précis, a été de la part de Dame Aldraien de confondre les bourses et d'acheter les rachats du Duché avec son propre argent. par mandat, elle a ensuite réparé son erreur.

Ce petit oubli, que je considérais au départ comme insignifiant, je le trouve maintenant fort navrant puisque c'est ce qui vous a fait venir en salle de doléances prendre des cours pour un éventuel poste de Maire, au détriment de questions plus importantes et utiles. Comme dit le Vicomte, la prochaine fois, attendez votre tour.
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Lavoyageuse

Editer avec la réponse comme convenu:

Le Gouverneur n’en revenait pas : alors qu’elle avait à peine fini et n’avait pas eu le temps de respirer que déjà quelqu’un d’autre arrivait, Ka reprenait la parole, Paeins également. « Le Gouverneur attendait que ces messieurs daignent écouter pour reprendre la parole, lorsqu’Argael hurla. Elle apprécia qu’Aldraien emmène Paeins de côté pour continuer la discussion. Elle s’adressa à Argael, le regard grave et mécontent :

Messire il n’est point nécessaire de hurler pour se faire entendre ! Ces lieux sont là pour débattre et apporter réponses aux questions. Je vous ai vu entrer et je comptais venir vous voir, n’ayant entendu ce que vous aviez dit, mais comme vous pouvez le constater vous n’êtes point seul ici. De plus je pense qu’en tant que conseiller ducal certaines questions peuvent être posées au Conseil. Nous discuterons de cela à huis clos je pense, pour le moment j’ai des personnes qui ne sont point conseillers qui attendent réponse.

Lavoyageuse se tourna vers la femme qui était entrée et qu’elle ne connaissait point.

Pardonnez-moi, Dame, de tout ce bruit et de ce désordre que certains de mes conseillers ont plaisir à mettre. Soyez la bienvenue ici, je vais répondre à votre question si l’on m’en laisse l’occasion.

Le parti Gones a effectivement été élu à 40% ou presque, mais il y a aussi 3 autres partis qui ont été élus au conseil : L’APD, les GOLDS et le LDL. Ces trois partis représentent 60 % des électeurs. Les 12 conseillers sont élus directement par le peuple comme vous l’avez dit et le gouverneur est élu par suffrage indirect, les 12 conseillers une fois les élections passées sont appelés à choisir le gouverneur, et il n’y a aucune obligation à ce que ce dernier soit issu de la liste arrivée en tête. Dans mon cas c’est ce qui se passe, les Partis APD, GOLD et LDL m’ont choisie comme gouverneur pour représenter les 60% des électeurs qui les ont élus. Mais rassurez-vous : les Gones sont présents au Conseil ducal et je les écoute, aujourd’hui justement à propos de l’Ost, le travail avec le capitaine se passe très bien, j’ai une grande confiance en elle. Il en est de même pour notre CAC Aldraien qui est excellente dans ses fonctions. Ce n’est pas parce que ce n’est pas quelqu’un issu du parti des Gones qui est à la gouvernance que leur avis ne sera pas pris en compte, je vous l’assure.

J’espère ainsi avoir répondu à vos questions Dame, et je pense avoir répondu aux vôtres également Messire Argael.

La gouverneur se retourna de nouveau vers le sieur Ka.

Messire je ne vous ai point oublié. Je vais vous répondre et je vous remercie grandement de m’avoir laissé le temps de répondre à cette dame avant de poursuivre. J’apprécie vos manières et votre calme.

Lavoyageuse marqua une pause pour reprendre son souffle et se remémorer les paroles du sieur Ka. Puis elle reprit :

Messire Ka, en m’appelant « jeune dame », je vous remercie du compliment, je suis ravie de voir que je peux encore paraître jeune aux yeux de certains hommes, vous m’en voyez flattée, mais il est d'usage, par tout le Royaume, de considérer dans les relations officielles la fonction, non la personne qui l'occupe.

Messire Ka, en affirmant que je ne suis pas au courant du prestige de nos voisins, vous mettez en cause non seulement mes compétences mais surtout celle de tous les conseillers ducaux et de notre chancelier. Je vous remercie de bien vouloir porter à la connaissance du Conseil Ducal les informations que vous avez pu glaner, mais rassurez-vous : vous ne m'apprenez rien. J'ai toute confiance en la Chancellerie du Lyonnais-Dauphiné, dont vous aurez pu constater, lorsque vous étiez au Conseil, le sérieux et l'efficacité, pour me présenter une synthèse de la situation du Royaume. Vous avouerez qu'aller vérifier par moi-même auprès de voyageurs, comme vous avez désormais le temps de le faire, serait d'une part assez désobligeant pour Messire Sagaben et les ambassadeurs, d'autre part une perte d'un temps que je préfère utiliser ailleurs.
Puis-je vous suggérer de postuler à Mercurol ? J'ai eu tout loisir d'apprécier votre sérieux en tant que bailli, je constate que vous avez de plus toutes les qualités qui font un bon ambassadeur, et ce serait une façon supplémentaire de servir votre Duché.

Enfin concernant le mot « historique », eh bien je ne peux que vous suggérer de vous rendre à l’université pour en apprendre la définition.

La gouverneur regarda autour d’elle espérant n’avoir oublié personne, prête à répondre à toute question et soucieuse de répondre à chacun.

Paeins

Se plaçant à part dans la salle de doléance, afin de ne pas gener, la suite des opérations, au sens où une réponse était attendue avec grande impatience par bon nombre d'habitants du LD, Paeins s'entretint avec le CAC.

Je vous remercie pour toutes ses précisions, qui sont fortes utiles à la compréhension de la dites marche du Duché.
Je déplore cependant que cette grille spéciale ne soit affichée nulle part déjà, et que lorsque l'on consulte le coutumier, ou bien que l'on demande confirmation de la loi, n'est pas stipulé l'exception des transactions entre mairie et Duché, en y parlant de cette deuxième grille.

Cela aurait évité beaucoup de temps perdu, et aurait amené meilleur compréhension à pas mal de personnes.
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Altea

Voila qui était fortement troublant, la personne qui lui faisait face ne semblait pas la connaître. Elle qui ce disait médecin, était ce la un imposteur, une femme qui ce serait fait passer pour la véritable gouverneur ! Non, après tout, elle devait belle et bien ignoré l’existence de l’hôpital Ducal, voir même de la faculté de médecine ou elle n’avait jamais mis le pied.

Madame, vous me voyez fort aise de savoir que vous êtes médecin. Excuser moi pour le terme de physicienne qui ne me convient point. J’ose bien évidement croire que cela ne fait que peut de temps.
Il est en effet en l’Université encore accrocher l’appel aux médecins de bonne volonté afin que ceux-ci ce rende en l’hôpital ducal.
Comme il est fort dommage de ne vous y avoir point vue, peut être alors me connaitriez vous, et ne vous permettriez point de comparer votre expérience avec la mienne.
Mais soit, vous préférez la politique à la médecine, j’en prends bonne note.

Quand à ce qui concerne ma question, elle ne concerne que le gouverneur et nul autre.
Pourquoi me parler de votre partie politique ?
Je n’y ai jamais mis les pieds du temps ou mon grand père était à sa tête, ni même du temps de ma grand-mère, et toujours pas plus du temps ou ma tante y était une de ses représentante les plus fervente. Pourquoi voudriez-vous que j’y mette les pieds aujourd’hui ?
Pour trouver réponse que d’autre me donnerons, et faire ainsi en sorte que vous ne répondiez pas vous-même sur le futur de notre duché dont vous êtes la dépositaire !
Que nul qui ce pose cette question ne puisse en recevoir réponse !

Donc, revenons en à ma question, je vous demandais à vous, oui vous qui êtes gouverneur, issue de la liste APD, allez vous élire le fils du Roy comme vous nous en avez fait part durant les élections ducal ?
Cette question ne s’adresse qu’a vous, uniquement à vous car après tout, vous êtes celle qui décideras en quoi consisteras votre mandat.
A moins bien évidement que vous ne vous laissiez manipulé par votre partie, auquel cas, j’en conviens, pour avoir réponse peut être devrais je me rendre dans le fief des APD.
Ce que je ne ferais guère puisque je suis ici devant vous et que j’attends réponse de vous et de nul autre.

Mais votre réponse me fait me poser bien des questions comme vous pouvez le voir. Vous nous dite donc que ce nom est tirer de notre histoire. Mais soit, n’ayant pas suivit de cours historique en l’université prétendons alors que cela soit fait historique et en cela il faudrait garder les choses intact pour que les fait historique n’en soit pas altérer.
Vous nous dites donc que l’histoire nous apprend que le titre de dauphin de viennois était fort en usage chez les seigneur de vienne et de plus fort rare. A croire que l’usage soit fort rare donc, mais n’allons pas plus avant dans ce chemin qui se montrerais bien stérile.
Oui donc dite vous que ce nom appartient aux seigneurs de vienne de manière tout à fait historique.
Si nous voulons donc d’un Dauphin de Viennois aussi historique, il nous faudra par obligation un pur seigneur viennois.
Ou alors vos arguments ne tiennent plus. L’historique peut être fort belle, mais pourquoi irait il plus à un viennois qu’a un lyonnais ?
Voila comment diviser une contré en sont entier afin d’en prendre le pouvoir bien plus aisément.

Prenant l’air plus grave, plus autoritaire, sans pour autant hausser la voix. Fixant le gouverneur sur son trône comme un enfant ayant fait une bêtise monstrueuse, elle continua de parler :

Permettez moi à présent d’oublier votre titre de gouverneur, et de ne vous voir que comme médecin puisque vous oser dire à cette assembler que vous n’êtes point concerner par les questions que je pose au gouverneur et que vous exercer à l’hôpital de vienne.
En tant que représentante des médecins du Lyonnais-Dauphiné en l’hôtel dieu de paris, en tant que directrice de l’hôpital ducal de Lyon, je vous somme de vous présenter à moi dans les plus brefs délais. De façon à ce que vous me rendiez compte de votre non présence en l’hôpital ducal. Je vous y apprendrais bien plus que les simples rudiments des accouchements. Je ferais de plus mander le sieur Démon, actuellement doyen de la faculté de médecine, afin d’en savoir plus sur vos compétence médical.

Voila qui attendait réponse qu’elle donnerait sans doute…
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Argael

Vostre Grasce non seulement vous n’avez répondu à ce que je veux entendre de votre bouche concernant votre élection mais vous éviter le sujet concernant la sécurité du duché.

Comment avez-vous été élu dites nous ceci sans besoin de prendre le peuple pour ignare de pas savoir comme un gouverneur est élu, quels ont été en d’autre terme vos proposition vos échanges avec les Gones alors, comment avez-vous traité avec eu en temps que futur Gouverneur, comment avez-vous considérer les représentants de 40% de la population, la est ma question. Mais si vous ne voulez point le dire vous-même je le ferais moi, je pensais que vous auriez au moins la décence d’assumer vos bassesses, seriez vous capable de baisser plus encore dans l’estime que je vous porte, la chose semble êtres difficilement concevable et pourtant la prouesse que je vous concède et que vous puissiez y arriver.

Je reste donc car la population ici n’a en rien entendu les explications de cette armée sur ses terres rippaillant en taverne se jouant de notre corpus, insultant nos lois et méprisant nos propos.

Expliquer nous je vous pris de quoi il en retourne car maintenant si une armée ennemi est bienvenue chez nous ou tout comme puisque nullement inquiété, je suis près a parier que de nombreuse personnes seraient ravit de faire de même afin de tester leur compétence en la gestion d’une armée.

Bref vous comprendrez bien qu’en tant que Gouverneur ces questions se révèlent d’importance quand à savoir qui vous êtes et quelles sont vos compétences à mener le duché dont vous avez la charge, ceci pour la population de notre si beau duché.
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Ka_de_brugeliete

Vostre ouïe doit être défaillante...ou bien est-ce vôtre écoute à nouveau. Je n'ai pas dit "jeune dame" mais, "Dans mon jeune temps, Dame..." Loin de moi l'envie de vous flatter, que du contraire...Et quand je remets vos compétences en doute, vous ne comprenez pas non plus que là en est justement mon but; démontrez vos inaptitudes.

Vous me dites ne pas avoir le temps d'écouter la populasse et les voyageurs. Drôle de dire pour une dame qui se fait reconnaître en tant dicte "Lavoyageuse"....Sachez que même étant bailli je pus prendre le temps pour écouter le peuple. J'estime d'ailleurs que lorsqu'on prétend le représenter cille vous le faites, s'en est un des premiers devoirs !

Certes, je vous laisserai là car au fur et à mesure que les débats évoluent, vous ne faites que me tendre les bâtons pour vous faire battre et il n'y à aucune gloire pour moi de taper sur un homme à terre. Je vous remercie de vostre proposition au sujet de la diplomatie, mais à nouveau de part les échos que je reçois de Mercurol et du mépris dont vous faites part auprès de vos ambassadeurs, cela ne m'intéresse guère. Je ne m'étonnerai d'ailleurs sûrement de voir prochainement ces derniers arriver icelieu.

Je vous suggère plutôt de répondre concrètement au question posée par d'autres ici au sujet de vostre accession au poste de gouverneur! Ce qui nous intéresse à vrai dire tous pour le fond de ce débat!

Si vos explications se veulent continuer à être circonvolutives et démagogiques, je ne doute pas que le peuple comprendra de par lui-même l'absurdité de vos dires et vous le revendiquera lui-même de par ses actes !

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--Rotrude

Rotrude acquiessa aux dires des Seigneurs de Saint Giraud et Saint Véran avant de répondre au Gouverneur

Peut-être me suis-je mal exprimée ce qui, je vous l'accorde, est fort probable vu mon manque de pratique dans le domaine. Je vous remercie de ce petit rappel sur les rouages des élections du Conseil bien qu'il n'aurait pas été nécessaire.
Je reformule donc ma question qui apparament fait écho aux interrogations des seigneurs ici-présents. Comment se sont déroulées les négociations pour la répartition des responsabilités au sein du Conseil ? Les conseillers ducaux ne tiennent-ils pas compte du choix du peuple lorsqu'ils élisent le Gouverneur ? A quoi sert-il de demander leur avis aux habitants du Duché si, par la suite, les membres des listes des différents partis politiques s'arrangent entre eux, sans en tenir compte, pour désigner la personne qui posera son séant sur le siège du Gouverneur ? Et enfin, pourquoi l'on entend partout la rumeur que vous avez désignez leur postes à certains conseillers sans tenir compte de leur souhaits, alors que vous dites les écouter ?

Pour finir, et dans un tout autre registre, je dirais aussi que d'autres rumeurs circulent, répendant la crainte parmis les habitants. On parle de deux armées ennemies dont l'une serait déjà sur les terres dauphinoises. En admettant que notre Ost soit, comme vous le dites, apte à répondre à la menace, j'aimerais signaler que le peuple reste dans l'attente d'une annonce officielle pour savoir ce qu'il en est exactement. Vous l'ignorez peut être mais l'on a toujours une plus grande crainte de ce que l'on ne connais pas. La habitants du Duché aimeraient voir une réaction de votre part, signifiant que vous prenez cette agression au sérieux et que vous vous attelez à y remédier au plus vite.

Elle joignit ensuite les mains, espérant avoir tenu des propos intelligibles et obtenir réponse.

Ericx

Revenant du castel de Grenoble, le Connétable rejoignit la salle de doléance dans laquelle regnait une certaine agitation.
Il salua dame Altéa qu'il n'avait pas eu l'occasion de revoir depuis longtemps puis s'assit.

Quel bas spectacle nous offrait là ces politiciens !
Se dit le Connétable.

Il connaissait les intervenants et savait très bien pourquoi ils étaient là en train de faire un tel remue ménage.
Son regard se posa alors sur une encapuchonnée, surement quelqu'un de trop couard pour montrer son visage.

Elle craint peut être de se voir assené un coup de poignard au détour d'une sombre ruelle.

Se dit il en souriant.

Dame ... Si vous êtes une bonne fille, veuillez enlever votre capuche en ces lieux je vous prie, il en est ainsi des bonnes manières.
Et je vous prie de croire qu'il me sera plus agréable de vous apporter une explication, sur nos votes en tout cas,
si je vois un visage en face de moi et non point cet attirail, digne des plus mauvais espions bretons.

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Fini de faire les marioles !!!

Zoyas

La jeune femme avait enfin calmé son fou rire, et vit plusieurs personnes qu'elle connaissait, ou pas, dans la salle dans laquelle elle était revenue quelques instants après, entendant donc les nouvelles questions et la trop rare réponse.

Elle soutint le regard du connétable lorsque celui çi croisa le sien. Bien qu'elle même ne fut pas la personne encapuchonnée dont elle ignorait l'identité, elle avait les mêmes questions qu'icelle.
Mais ce n'était point le but de sa visite icelieu.

Elle s'approcha de la femme qui dirigieait le duché, et, se raclant la gorge, dit d'une voix posée mais assez forte pour être sûre que son interlocutrice l'entendrait à la première fois.

Bonjour, Vostre Grasce. Il lui en coûtait de nommer ainsi une personne qu'elle jugeait incompétente. Déjà pendant son poste de connétable ou moults erreurs furent faites, mais plus encore à la lueur des derniers évènements.

Elle continua néanmoins, son mépris que tous connaissaient seulement dissimulé pour la bienséance.

Je viens à vous, puisque je ne suis plus conseillère, pour plusieurs raisons.

La première, vous poser une question que je vous ai posé déjà trois fois, au conseil puis par missive privée, à laquelle je n'ai encore jamais obtenu réponse :

Pourquoi avoir décidé, sans me consulter moi même, qui était l'une des conseillères, de me mettre au poste de Cac ?
Je ne parles point là de mes compétences.
Je l'étais à ce poste, plusieurs, et vous même, m'en ont fait la remarque. Je parle ici de mes souhaits. Je parle ici de l'écoute dont aurait dû faire preuve une personne qui savait qu'elle serait Gouverneur et devrait répartir les postes en fonction aussi des souhaits de chacun.

Je sais bien que vous avez préféré donner d'autres postes à ceux qui vous ont donné leur voix pour vous faire élire en contrepartie, sans écouter ni même chercher à connaitre les souhaits de la plupart des Gones, mais pourquoi, alors qu'après justement 4 longs mois de bons et loyaux services dans le bureau de Conseillère au commerce, n'avez vous point daigné me donner un autre poste ?
Je précise que vous n'êtes point venue me voir directement pour me demander, à aucun moment, quels étaient le ou les éventuels postes que j'aurais souhaité prendre en charge.

Ma question est donc pourquoi ? Pour quelle raison avez vous décidé de ne point écouter les quelques conseillers qui ne voteraient pas pour vous mettre dans le fauteuil occupé actuellement ?
Pourquoi ne pas même les avoir questionnés ?

Elle fit une pause, regardant franchement La Voyageuse, et continua, sans détour :

J'en viens d'ailleurs à ma seconde question :

Car voyez vous, j'aurais accepté avec plaisir par exemple le poste de Porte parole, que vous avez attribué à Bounette, juste pour avoir les voix justement des Gold, mais passons sur ce point.

Aujourd'hui, je m'interroge :

Car depuis les élections, soit le 27 avril, aucun communiqué n'a eu lieu.

Ni pour donner la composition du conseil, ce qui en général se fait au pire deux trois jours après l'élection du Gouverneur. Qui aurait donc du avoir lieu au pire le 1er ou le deux. Soit, ces jours là étaient plus festifs que d'autres, je puis le comprendre. Mais nous sommes tout de même le 05, cela fait donc à présent 8 jours pleins que le duché n'a plus aucune nouvelle de ce qui se passe au conseil.

Aucune annonce non plus justement, concernant l'armée Bourgignone en nos terres.

Pas plus que l'annonce de l'ouverture des allégeances, d'ailleurs...Quoique j'espère fort être déjà hors du duché, et vous envoyer missive, c'est que je suis pressée de quitter ces terres, j'ai affaire ailleurs.

Je souaites donc savoir pourquoi ce long silence ?
Est ce que notre porte parole est souffrante, et donc absente ?
Est ce qu'elle n'est point compétente
Est ce que le conseil, que vous dirigez, n'arrive point à communiquer ?
Est ce plutôt que le conseil ne s'est pas encore mis au travail, et devons nous attendre un bilan de mi mandat aussi vide que le parchemin qui devrait nous donner depuis quelques jours déjà la composition du conseil ?

Enfin, avez vous des suggestions quand à ce que les ambassadeurs doivent répondre à nos voisins qui gentiment pourraient se moquer de la lenteur avec laquelle les documents officiels nous parviennent ? Si tant est qu'ils nous parviennent un jour, bien sûr !

Elle sourit. Il y avait bien des façons de servir le duché. Elle se demanda si elle devait continuer dans son questionnement, ou bien si elle devait plutôt attendre réponses à ses premières questions.

Elle jugea, à la mine débordée de la femme face à elle, qui recevait plus de questions qu'elle n'aurait cru certainement, qu'il valait mieux lui laisser le temps de répondre à la première salve.
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Lavoyageuse

Et vous messire Argael comment avez-vous fait en Mai1456 pour devenir gouverneur alors que votre liste n’était arrivée que 3e ?
Voulez-vous expliquer à tout le monde comment vous avez manipulé les autres pour obtenir cette place ?
Alors cessez de m’importuner, je vous rappelle puisque vous semblez l’oublier que nous devons faire avancer le duché et ce n’est pas avec un tel comportement de la part de conseillers ducaux que nous y arriverons. Vous doutez de mes compétences, soit, mais je vous rappelle que même si je donne la ligne de conduite, nous sommes 12 à voter, dont 5 Gones, je ne décide pas seule des projets que l’on met en place !

Cela m’amène à vous Dame Altea, Concernant le Dauphin de Viennois je parle de mon parti, parce que ce projet à été créé et pensé avec eux, je ne suis pas seule à l’avoir établi, c’est le travail de toute une équipe, en tant que gouverneur je le présenterai en temps et en heure au Conseil ducal, les conseillers débattront et accepteront ou non ce projet, avec ou sans modification. Si le titre dérange, cela sera débattu, et si la majorité des conseillers estiment que nous devons le changer, nous le ferons !

Maintenant concernant vos exigences, je ne pense pas que vous soyez en droit d’exiger quoi que ce soit du gouverneur ! De plus vu la façon dont vous avez osé me parler, je ne pense pas que je vous doive quoi que ce soit. Vous ne voulez pas que je remette vos compétences et vos connaissances de la médecine en doute alors ne venez pas essayer de m’apprendre comment on donne naissance à des enfants ou à un projet. Tant que vous me parlerez sur ce ton, ne vous attendez pas à ce que je vous accueille à bras ouverts !

Messire Argael pour revenir à vous, concernant cette armée, je vous rappelle une fois de plus qu’en tant que conseiller vous avez le devoir de secret, vous n’êtes pas autorisé à divulguer de telles informations, comme je l’ai dit, nous avons la situation en mains, le conseil de guerre et le conseil ducal s’occupent de cette affaire depuis le début, mais peut être souhaitez-vous que l’on divulgue à tous nos stratégies, l’emplacement de tous nos soldats, les missions et tout le reste ainsi cette armée et tous les brigands pourront tout savoir bien avant que l’on agisse !
De plus comme je l’avais déjà annoncé, un communiqué est prêt pour que le peuple sache ce qui s’est passé, j’étais dans l’impossibilité de le faire avant de façon plus détaillée sous peine de révéler des secrets militaires et de donner des informations à la dite armée ! Désormais le communiqué est paru dans la salle des annonces ducales et en voici une copie.

La gouverneur donna un parchemin à un homme qui le porta directement au sieur Argael.
Ensuite Zoyas arriva elle l’écouta avec attention, non pas débordée, mais avec grande attention. Elle laissa donc Zoyas sortir toutes ses questions les unes après les autres, elle se dit que cette personne n’écoutait pas puisque pour nombreuses d’entre elles, réponses avaient été faites bien avant et plusieurs fois. Elle sourit lorsqu’elle entendit Zoyas dire qu’elle allait quitter le duché, puis lorsqu’elle eut finit. Tranquillement et calmement, elle prit la parole :

Dame Zoyas, bien que nombreuses réponses aient déjà été apportées je vais reprendre chacune de vos interrogations.

La raison pour laquelle je vous ai nommée CAC, hormis vos compétences que j’avais en haute estime pour ce poste, est le fait, comme je vous l’ai déjà expliqué, que le sieur Argael, qui était la tête de liste, et avec qui je discutais ne m’a jamais dit que vous souhaitiez faire autre chose si ce n’est gouverneur. J’étais bien surprise lorsque vous êtes venue me voir offusquée en me disant que vous auriez préféré Connétable ou Juge. A chaque fois que j’ai discuté avec le sieur Argael, il semblait évident dans ses paroles que seul CAC ou Gouverneur vous intéressait.

Ensuite pour la place de Porte Parole vous ne m’en avez jamais parlé ! Je suis consciente que vous ne vouliez pas de la place de Procureur, mais je ne vous aurais pas donné la place de juge ou de Connétable, estimant que les personnes que j’y ai placées y sont très bien. De plus Notre Connétable est aussi mon premier conseiller, il a fait un excellent mandat je n’avais aucune raison de lui enlever la charge pour vous la donner. Le poste de Porte Parole je découvre aujourd’hui qu’il vous intéressait ! Bounette par l’intermédiaire de sa tête de liste m’avait fait part de son envie de prendre ce poste alors pensant qu’elle y serait bien je lui ai donné.

Pourquoi je ne suis pas venue vous voir directement ? Et bien parce que je n’ai vu que les têtes de listes des partis Politique, y compris le sieur Argael contrairement à ce qu’il hurle partout. Lorsque vous m’avez écrit, pourquoi ne pas me l’avoir dit ? Ai-je refusé de vous écouter ? Non, vous m’avez envoyé une missive et je vous ai répondu au conseil, demandant si quelqu’un accepterait de changer de poste avec vous, mais je ne peux pas dénommer les personnes que j’ai moi même nommées juste pour vous satisfaire ! J’étais prête à trouver des arrangements mais vous avez préféré claquer la porte. C’est vrai, c’est tellement plus facile de me juger coupable sans m’écouter !

J’ai nommé Pénélope en capitaine, je vous avais donné le poste de CAC, je pense que les GONES avaient des postes importants qui correspondaient à ce que le sieur Argael m’avait transmis. Désolée si ce dernier n’a pas été clair.

Concernant la communication du duché et la composition du conseil, je suis contente que vous abordiez le sujet, je voulais l’afficher mais le sieur Argael s’y est opposé en tant que conseiller disant que nous devions attendre l’assentiment du Roy, comme d’autres conseillers étaient d’accord avec lui et que notre Porte-Parole était absente, j’ai décidé d’attendre un peu. Mais notre porte-parole doit être actuellement en train de préparer l’annonce de la composition du conseil et du fait que j’ai prêté allégeance, n’attendant plus que l’assentiment pour l’afficher d’ici demain.

Pour l’armée sur nos terres je viens de m’expliquer sur ce point, je ne pouvais communiquer plus tôt et risquer de dévoiler des informations tenues secrètes ! Enfin toujours côté annonces, je ne peux annoncer le début des allégeances puisque j’attends l’assentiment du Roy concernant la mienne.

Maintenant pour notre Porte Parole elle est compétente mais démarre comme nous l’avons tous fait un jour, ainsi un peu de tolérance de votre part serait la bienvenue, même si je sais que cette dernière n’est point votre vertu ! Pour nos voisins, et le Conseil, ne vous inquiétez pas nous communiquons parfaitement. Le travail se fait et le bilan de mi-mandat sera prêt, vous ne devriez pas vous inquiéter autant, Dame Zoyas : c’est très mauvais pour votre cœur !

La Gouverneur, n’avait pas baissé le regard une seule fois, soutenant celui de Zoyas ; son visage était impassible, elle ne montrait pas ses émotions et ne laissait rien transparaître.
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Zoyas

A certains moments, elle croyait entendre une voix, une autre voix derrière celle du Gouverneur.
Son oreille sans doute lui jouait des tours...On aurait cru par moment un automate qui lisait un texte écrit par un autre...

Elle secoua la tête en souriant, écoutant les belles paroles de cette femme qui n'assumait même pas ses actions.

Je maintiens, Dame, que vous n'êtes point venue me voir, comme l'aurait voulu l'écoute et l'ouverture dont j'aurais aimé que vous fassiez preuve. Qualité indispensable pour le poste auquel vous êtes.
Vos raisons, bonnes ou mauvaises, n'expliquent en rien.

Et, pour trouver une "issue" soi disant au problème rencontré par ce fait là, de la nomination que vous m'avez imposé, vous n'avez su que dire, en effet, au conseil, "allez donc voir si un conseiller veut échanger sa place".

Belle façon de résoudre les premiers soucis de votre Gouvernance...J'aimerais entendre pareille réponse icelieu, à vos citoyens :

Allez donc voir ailleurs si j'y suis, en somme.

Soit, j'y suis donc allée, voir ailleurs. Espérant en revanche ne point vous y trouver.

Elle sourit et reprit :

Et pourtant voyez vous je me trouve devant vous ce jour. Car oui je m'inquiète pour l'avenir de ce duché.

Mais ne vous en faites point pour mon coeur. Il y a un médecin dans la salle.

Une vraie. Pas une usurpatrice.

Nouveau sourire, le ton léger, elle termina la discussion.

Vous me voyez heureuse de savoir que le duché était prêt, après le cafouillage et l'étonnement général de découvrir une armée en Dié ce qui n'était un secret pour personne, j'ai moi même vu les fanions...

En ce qui concerne la communication, j'attends donc avec impatience leurs publications...

Quand à ma tolérance, j'ai bien peur que justement j'en ai largement plus que vous. Rappelez vous, lorsque vous aviez voulu démissionner sur un coup de tête, alors que vous n'étiez que connétable...

Elle se tut un instant, semblant laisser le temps à son interlocutrice de se replonger dans ses souvenirs. Puis reprit enfin :

Ne reniez jamais le passé, vous venez de dire la même chose, en d'autres termes, à Messire Argael.

La tolérance, la patience, l'écoute, sont des vertus que j'ai, en dépit de mon mauvais caractère.

Devant le masque qui se voulait impénétrable de la femme face à elle, elle sourit. Qui d'autre qu'une manipulatrice sans âme pouvait avoir un tel visage qui ne reflétait aucune émotion ?

La rousse espérait ne jamais arborer ce visage lisse, dénué de vie propre, dénué d'émotions, qui reflétait un coeur sans doute taillé dans la pierre.
De la dignité ? Non, seulement la réalité qui transparaissait bien mieux que ne l'aurait voulu Lavoyageuse.

Un semblant de révérence, faite à la hâte, sourcils hauts, sourire en coin. Le regard qui trahissait un amusement certain malgré la crainte pour son duché.

Je me retire au fond de la salle, Gouverneur, afin d'écouter vos futures réponses aux prochaines questions, qui ne manqueront point d'être instructives, pour sûr.

Mais ne vous inquiétez pas vous même, je reprend la route bientôt...

Vostre Grasce...

Phonétiquement, ce mot avait une autre signification qu'il plaisait à la Marcieu de penser, souriant toujours alors qu'elle se dirigeait vers le fond.
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Argael

Le Vicomte écouta les propos du Gouverneur avec dépit, des battons pour se faire battre voila ce que sa Grasce proposé.
Nulle réponse à ses questions et pour seule réponse donnée des propos complétement à coté.
C'est avec un sentiment la concernant de totale incompétence qu'il attendit la fin avant de se lever. Voici bien une chose nouvelle, il y avait eu des gouverneurs avec qui il n'avait pas été d'accord mais encore aucun pour lequel il était inutile de discuter tant ici l'incompétence et la mauvaise foi était évidente.
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Emilie_la_belle

Emilie n'y connaissait pas grand chose en politique mais elle essayait de s'y intéresser. Elle était dans la salle de doléances et écoutait les uns et les autres. Aucune intervention de sa part, elle n'avait pour l'heure aucune doléance à soumettre. Mais ce qu'elle retenait avant tout, c'était l'art de répondre aux questions en prenant ses interlocuteurs pour des imbéciles.

Un peu étonnée de ce comportement, elle se dit qu'être gouverneur permettait visiblement pas mal de liberté. Elle regardait Argael, rencontré brièvement à Dié alors qu'il se rendait à Lyon pour y faire construire son hôtel particulier. Il avait l'air dépité. Visiblement il n'avait pas eu les réponses qu'il attendait, tout comme la jeune femme qui était sortie un peu plus tôt.

Cependant Emilie resta là, attendant de voir si d'autres personnes allaient se présenter et si les questions seraient toutes contournées de la même malhabile façon. Elle fit un léger sourire à Argael lorsqu'il se leva, comme s'il pouvait se rappeler d'elle, elle qui voulait lui soulager ses bourses de ses écus alors qu'il expliquait le coût de sa future construction .... Elle était parfois un peu bécasse Emilie, mais jamais méchante. Son regard retourna sur le gouverneur, essayant de s'imaginer à sa place. Non, vraiment elle ne l'enviait pas.
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Bounette

Citation:

Ni pour donner la composition du conseil, ce qui en général se fait au pire deux trois jours après l'élection du Gouverneur. Qui aurait donc du avoir lieu au pire le 1er ou le deux

Pour votre gouverne Dame Zoya j'étais effectivement en retraite , le conseil n'étant pas encore former à mon départ je n'ai donc pu rien affiché.

Citation:

Pas plus que l'annonce de l'ouverture des allégeances, d'ailleurs.

L'allégeance au roi n'étant pas encore terminée , il est impossible de commencé la cérémonie

Hazram

Hazram passait par là, et en entendant des cris il était entré, tout guilleret. Tout ce petit monde s'exclamait comme s'ils étaient des poules surprises par un renard. Il avait entendu quelques bribes de conversation et ne put s'empêcher de soupirer.
Quelle que soit la personne assurant la Gouvernance, elle devrait être traitée avec le respect du a sa charge, étaient ils des brigands pour ne respecter ainsi aucune hiérarchie?
Il baissa son regard lorsque les propos se firent chargés de lourds sous entendus, fleuretant avec la calomnie et l'insolence. Les membres du conseil y étaient pour servir le duché, tout comme les personnes ici présentes, pourquoi s'entredéchirer alors?
Il resta ainsi dans les yeux dans le vague.

--Rotrude

La matronne se tourna vers le Connétable, l'air étonné, et lui répondit posément.

Sieur Ericx, je ne vous cache pas ma surprise devant vos propos. Je veux bien croire que vous puissiez être déstabilisé par mon "attirail" mais je m'interroge. Serait-ce interdit aux personnes telles que moi de venir chercher réponses à ses questions en cette salle ? Ses réponses varient-elles en fonction de la personne qui les pose ?

En réalité, mon visage n'a que peu d'importance ici car je pense représenter un certain nombre d'habitants de ce duché. Ce jour, c'est moi qui suis venu chercher quelqu'un qui pourrait répondre à mes interrogations. Mais demain cela pourra être un autre Dauphinois, un autre visage qui se présentera à vous. Je pensais que l'apparence n'avait pas d'importance pour des questions de cet ordre, je constate que ma vision des choses n'est pas partagée par tous.

Si la vue de mon "attirail" vous incommode de trop pour que vous puissiez me répondre, soyez rassuré, je sortirais. J'irais chercher des réponses ailleurs, auprès d'autres personnes. Je voulais entendre l'avis des représentants officiels du duché mais si cela m'est impossible, j'irais en d'autres lieux.

Rotrude patienta, regardant le Connétable

Pouilleux

Le Bailli reprit la parole, et s'adressa à la personne masquée.

Il s'agit là d'une simple question de respect, d'honnêteté et de responsabilités également. Tout d'abord, si vous respectiez ce Conseil Ducal, vous vous adresseriez en tant qu'homme ou femme dauphinoise. Ce que vous ne faites pas en vous cachant.

D'autre part, il faut assumer ses actes et ses paroles. Je ne vois pour l'instant en vous qu'une personne qui a peur des répercussions de ce qu'elle pourra dire. Que diriez-vous, par exemple, si les Conseillers Ducaux et le Gouverneur se présentaient masqués en Salle de Doléances pour répondre aux questions ? Ne trouveriez-vous pas ça absurde ? Je trouve aussi absurde de se cacher pour poser des questions.
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--Rotrude

La matronne sourit doucement et répondit au Conseiller ducal

En effet messire Bailli, j'ai peur des répercussions que pourraient avoir mes paroles si je parlais à visage découvert. Car je pense ne pas me tromper en disant que vous aurez mené une enquête sur moi, dans le but de savoir de quel parti politique je suis partisane ou du moins la plus proche. Aussi, j'ai choisi de me présenter à vous sous cette apparence pour tenter d'obtenir la réponse la plus neutre et donc je pense la plus proche de la réalité.

Je puis vous assurer de l'absence de lien avec tel ou tel parti, mais je sais maintenant quel crédit vous accordez à ma parole. Il est donc inutile pour moi de m'attarder en ces lieux puisque je vois bien que mes questions vous dérangent autant que mon visage voilé. Car si tel n'était pas le cas, j'aurais reçu des réponses depuis longtemps.

Je sais à présent quel accueil est réservé aux personnes comme moi. Je voulais entendre la parole du Gouverneur et des Conseillers ducaux pour me faire ma propre opinion et ne pas me contenter des rumeurs qui circulent. Mais soit, je me retire puisque ma vue vous insupporte et vous laisse continuer les débats avec les personnes que vous jugerez dignes de vous poser des questions. Je sais maintenant à quoi m'en tenir..

Rotrude s'inclina devant le Gouverneur et ses Conseillers, puis devant les nobles, avant de sortir de la salle des doléances, déçue mais forte de sa première expérience.

Altea

Elle écouta attentivement la femme qui se trouvait par devant elle. Tenant des propos qui laissait sous entendre qu’elle n’était point concerner par le gouvernorat, puis qu’elle était gouverneur. Répondant sans répondre à tout à chacun. N’ayant point eu de réponse, Altea repris donc la parole :

Madame, veuillez bien croire que je comprends bien vos paroles.
Vous n’avez point œuvrez seul dans l’élaboration de ce projet, j’en suis fortement consciente.
Je pense en effet que vous défendriez bien mieux ce projet si vous en aviez été l’instigatrice.

Le sourire ne pouvait point ce dissimulé, et elle ne put le retenir. Bien qu’elle ait faillit rire, elle ce contenta par pur décence de ne pas commettre l’impaire en ne montrant qu’un mince sourire.

Mais vous ne semblez pourtant pas écoutez mes paroles, à croire que vous ne désirez pas les comprendre.
Vous êtes le gouverneur, vous êtes la personne qui représente le duché devant le Roy, vous serrez seul responsable devant le peuple de ce qui se produiras durant votre mandat. Et toute les actions que vous y aurez menez en tant que gouverneur et qui aurait conséquence plus tard, vous seront également attribuer.
Que celles-ci soit en bien ou en mal bien évidement.

Après avoir vue le sieur Argael, entendu la dame Zoyas, les paroles du gouverneur en devenait obsolète. Comment croire qu’elle écoutait son conseil dans de pareilles circonstances. Plus celle-ci parlait, plus les questions s’amoncelaient.
L’œil interrogatif, la tête légèrement penché vers la droite. Le sourire disparu, elle continua à discourir, mettant ses interrogations à jour :

Vous avez l’air de dire que vous écouterez vos conseillers, alors que certain en viennent même à venir vous parler ici pour recevoir réponse. Réponse qu’ils n’obtiennent pas d’ailleurs. J’en reste donc fortement étonné, sinon choqué qu’ils ne les obtiennent pas au sein même du conseil.
Comment croire alors que vous les écouterez dans ce débat, ou même un autre d’ailleurs ?
Mais je resterais magnanime je ferais en sorte de croire que vous les écouterez, même si j’ais peine à y croire.

Mais il n’en restait pas moins que le débit de parole de la dame, certes court, n’apportait rien de concret. Elle se dérobait à sa fonction laissant les membres du conseil dont elle était responsable faire à loisir comme bon leur souhaitait. Ce qui restait fort courageux quand aux conséquences qu’elle serait seul à supporter :

Le problème de vos paroles résidant encore une fois sur le fait que vous vous dérober à votre fonction, en ne me répondant pas.
Cela seras vu…, nous en discuterons…, voila vos paroles.
En somme rien ne dépend donc de vous.
Un gouverneur gouverne n’en déplaise à celui-ci. Vous vous dérobez à votre fonction, ne vous plaignez donc point que je ne m’adresse à vous comme ce que vous avez affirmé être, médecin de l’hôpital de vienne.
Oui, madame, je n’ais rien exiger du gouverneur. Et si vous n’avez point compris cela dans la formulation de ma demande j’en suis fort peiné.
Permettez moi à présent d’oublier votre titre de gouverneur, et de ne vous voir que comme médecin puisque vous oser dire à cette assembler que vous n’êtes point concerner par les questions que je pose au gouverneur et que vous exercer à l’hôpital de vienne.
Voila les mots approximativement que j’ais employer il y à quelques minutes. Et si vous n’en comprenez point le sens je ne puis rien pour vous.
Et comme vous auriez du le comprendre je m’adressais au médecin de l’hôpital de vienne et non au gouverneur.
En d’autres mots, vous vous permettez en effet d’oublier vos devoirs de gouverneur, n’oubliant pas de faire valoir les prérogatives dû à votre poste.

Altea ne pouvait certes plus se retenir entendant la fin des parole de la gouverneur qui lui étaient adressé, son sourire revint donc et plus soutenu qu’auparavant. Son ton restant calme, posé, devant la femme qui lui faisait face. Quoi qu’un peut railleur, sans trop insister restait bien visible de qui voudrait l’entendre. Elle continua donc de parler à la femme qui lui faisait face :

Permettez-moi de sourire quand à vos parole, vous mettriez en doute mes compétences et connaissances de médecine ! Vos parole n’on fait que conforter tout à chacun sur le fait même que vous ne connaissiez en rien la politique médical du duché. Ce qui reste un comble pour une personne qui ce dit médecin et qui navigue dans les hautes sphères de l’état.

Elle n’obtiendrait point de réponse, à quoi bon insisté. Nulle opposition n’en trouverait. Mieux valait laisser cette femme qui semblait ne rien comprendre. Mais était-ce intentionnel ou bien ne comprenait elle véritablement rien ?
Nul doute qu’elle ne le saurait jamais. Elle ne reposerait donc point ses questions et aviserait selon les paroles qu’énoncerais celle qui était devenu gouverneur quelques jours auparavant…
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Toffee

Il hésita longuement devant la porte. Mais décidement, il y avait trop de bruit, trop de voix fortes, trop de monde. Alors il se contenta de glisser sous la porte, et sous le regard suspicieux du garde de faction, un court billet exprimant sa doléance à lui !

Citation:

Au Gouverneur, et à son Conseil, salutations.

Modeste artisan de ce beau duché, je me permets d'exposer ici une revendication que certains d'entre vous, j'en suis sur, comprendront aisément.

Voilà, je proteste ! Je proteste contre le manque de présence de la Capitaine de l'ost, PénélopedeFrance, la belle ! Oh je sais, elle travaille, et préfère, j'en suis persuadé, s'employer à sa tâche plutôt que de s'épuiser en courbettes publiques et rodomontades.

Oui, mais... En attendant,nous voilà frustrés, privés de sa rayonnance, privés du soleil qui éclaire nos jours, et nous permet de survivre à la nuit, dans l'espoir de son retour matinal.

Alors, dolent, je dôle ! Vous devez, hauts dignitaires de ce duché, honorer comme il se doit la beauté, la grâce et le charme de cette femme ! On veut la voir plus ! On veut se rassasier de son éclat ! On veut Pénélope !

Penelopedefrance

Le Capitaine ne passait que très rarement en salle de doléances, elle n'avait pas le temps, elle n'avait jamais le temps d'ailleurs.
Mais aujourd'hui on l'avait prévenue qu'un message l'attendait, ni un ni deux, elle se mit à courir, grimaçant le long du chemin parce que courir sans ses bottes ça faisait très mal et ses plantes de pieds en prenaient un sacré coup sur les pavés.
Terminant le trajet à cloche pied, alternant le gauche du droit, elle arriva enfin à la porte de la dite salle.

Un page lui tendit un billet qu'elle parcourut avec attention, elle le relut une seconde fois puis se dirigea vers un bureau et s'y installa.

De son barda elle extirpa une plume d'oie et un vélin, plissa le nez en réfléchissant puis écrivit

Citation:

Messire Toffee,

Je ne sais comment prendre le flot de compliments qui émanent de ce billet.........mon époux non plus d'ailleurs

Mais soit, pour ce qui est de ma présence, en effet je travaille beaucoup, beaucoup trop parfois, et surtout en ce moment.
Et quand je ne travaille pas et bien je suis auprès de mon tendre mari, alors je veux bien me montrer plus souvent mais sachez que je ne suis pas toujours de bonne humeur, je râle souvent, mon nez se tord à la moindre contrariété et dans ces cas là il est préférable de ne pas me contrarier, je deviens intenable et fort désagréable.
Dans ces cas là, je ne me montre pas et préfère rester enfermée dans mon bureau.

Sur ce j'y retourne, du travail m'attend encore pour ce soir.

Respectueusement
Qu'Aristote vous garde.

Pénélope de Barsac, Dame de Neuville sur Saône
Capitaine de l'Ost du Lyonnais-Dauphiné

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Toffee

Une lettre de la belle ! Cela, il ne l'espérait pas, voilà qui dépassait toutes ses attentes. Ni une ni deux, il s'acccroupit au creux d'une porte, et rédigea sa réponse.

Citation:

Dame,

Par ma foi, votre plume est aussi chatoyante que votre sourire est ravageur !

Vous ne savez comment prendre mes compliments ? Permettez-moi un conseil : prenez-les avec le sourire, tout simplement, ils n'en attendent pas plus. Votre époux, heureux homme, devrait faire de même, lui qui vous cotoie doit, j'en suis persuadé, être depuis longtemps convaincu de la justesse de mes observations.

Ceci n'est ni du harcèlement, ni même l'expression d'une quelconque concupiscence. Il s'agit, sans plus, de chanter les louanges de la plus belle femme du duché. Vos bottes, Dame, déclenchent bien des passions, renforcées par ce que l'on découvre au-dessus d'icelles. Alors permettez au pauvre hère que je suis d'avoir capitulé devant si beaux atouts.

Respectueusement,
Toffee.

Maccornell

Ce jour-là après avoir reçu la nouvelle de la nouvelle imposition, MacCornell se présenta en salle des doléances. Il avait appris par ailleurs qu'il était possible au Duché de faire des économies en prélevant une dime tout en réduisant l'impôt aux personnes en monnaie sonnante et trébuchante. Il alla s'assurer que le conseil ducal était au courant de l'histoire.

Gouverneur, Conseillers Ducaux,

Permettez-moi de vous interpeller sur l'impôt que vous venez de voter. Le sujet a déjà été débattu allez-vous me dire...

Cependant, il m'est venu l'information que les duchés pouvaient faire de belles économies en prélevant une dime plutôt qu'un impôt en écu. Cela aurait de plus l'avantage de réduire la surproduction et ainsi donner à nos citoyens une meilleure qualité de vie et de meilleurs revenus.

Avez-vous considérer cette option ?

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Altea

La dame avait posé question et les doute de certain venaient d’être confirmés par celle-ci. Elle s’était ainsi affublée pour qu’on ne la reconnaisse point. Mais comment avait ils put la confondre aussi facilement ? Altea ne le saurait sans doute pas, pourtant, elle réprouvait totalement la manière. Avait-elle honte de ses convictions pour agir ainsi ?

Madame, je ne vous félicite point de vous cacher ainsi.
Pourtant bien que ne sachant pas ce qui se produisit lors des négociations je puis vous apporter quelques indication historique. L’histoire semblant si importante à notre gouverneur et à son partie politique. Malheureusement, elle semble vouloir prendre uniquement l’histoire qui lui siée le mieux.
L’histoire politique du Lyonnais Dauphiné est assez âpre de bataille onirique ayant fait trembler les plus compétents hommes et femmes politique de notre duché.
C’est donc sous l’impulsion d’une femme, seul contre tous, qui ne comprenait pas que le choix du peuple soit souillé par les négociations d’après élections qu’une négociation fut mise alors au point.
En ce temps la, l’APD régnait en maître sur le duché, et ils restaient les seul en première place des élections, sans pourtant obtenir le poste de gouverneur. Les tractations furent pointilleuses, mais tous les parties alors s’entendirent sur ce qui serait le futur de la politique du duché.
La dame Freyelda, paix à son âme, avait gagné son bras de fer, faisant Reigner alors la paix politique.
Il allait alors de l’honneur de chaque partie politique de ne pas aller contre cette décision.
L’APD avait fait en sorte que le choix des électeurs soit prit en compte, enfin, et depuis lors cela ce produisait ainsi.
Ceci est notre histoire proche, très proche, et vous comprenez à présent pourquoi mon ton envers ceux qui son la devant nous est si méprisant. Voila que tous ces gens on perdu leur honneur, ne voulant plus le bien du peuple mais le leur propre. Enfreignant les premiers ce pacte, qu’ils avaient eux même mis en place quand cela pouvait les faire s’assoir sur le siège de gouverneur.
L’APD, il est vrai perd de sa superbe depuis plusieurs mois. Je ne pensais pas qu’ils tomberaient si bas pour simplement prendre le pouvoir. Moi qui les avais mis sur un pied d’estale fus un temps, celui-ci a fini de s’écrouler durant cette élection.
J’espère vous avoir éclairé sinon des négociations, au moins du contexte historique qui lui nous éclaire sur les personnes qui y on participé, et le pourquoi final de ce qui si est produit.
Mais peut être à présent notre gouverneur pourras t’elle vous répondre plus aisément.

Voila qui était dit, la mémoire sélective de certain ne pouvait plus occulter cette partie de notre histoire. Ceux qui étaient bien trop jeune venait d’apprendre comment certain les avaient manipulé. Voila qui ce devait d’être dit, et qui l’avait été. Pourtant, les réactions ne t’arderait pas à se faire sentir. Qu’elles seraient ils ? Elle le verrait bientôt…
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Lavoyageuse

La gouverneur croyait la Dame partie, aussi elle se concentra de nouveau sur son travail. Un messager arriva pour lui dire qu’il y avait du monde en salles de doléances. Elle revint immédiatement et découvrit la Dame Altea et le sieur Mac Cornell.

Elle écouta les deux et sourit.

Messire Mac Cornell je vais vous répondre mais permettez que je réponde à cette Dame d’abord.

Pour votre réponse Dame Altea je vais donc devoir répondre en tant que tête de liste autant qu’en tant que Gouverneur.

Dame Altea sachez que ce que vous dites est vrai, pour le début du moins. Effectivement Freyelda avant d’être à la tête de l’APD avait réussi à convaincre les gens de nommer en gouverneur la tête de liste du parti arrivé en tête, seulement cela n’a jamais été respecté.

En Janvier 1456 le Sieur Argael a tenté d’avoir la gouvernance contre Zwyrowsky alors que son parti était second.
En mars 1456, Feanaro a tenté de l’avoir contre Sagaben alors que son parti là aussi était second.
En Mai 1456 Argael a obtenu la gouvernance contre Walan alors que son parti était arrivé 3e.
En Juillet 1456 Walan a tenté de prendre la gouvernance à Elorane alors que son parti était arrivé second.
En septembre 1456 : Elorane a tenté d’avoir la gouvernance contre Walan alors que son parti était 3e.

Enfin au dernier mandat alors que l’APD était arrivée 2e, nous avons été éjectés des négociations voyant la tête de liste du 3e parti, un civil, se voir nommé capitaine et 1er conseiller alors que la tête de liste de l’APD était tout de même un conseiller militaire.
Cependant l’APD n’a pas fait toute une histoire du peu de respect que les autres partis ont eu envers eux, nous avons travaillé pour le duché et nous n’avons pas hurlé partout que nous avions été évincés des négociations. Nous sommes restés fiers et dignes malgré l’humiliation. Car il nous était réservé deux postes sans portefeuilles pour un parti arrivé 2e.

Mais c’est vrai je suis tellement méchante et rancunière, bien sûr que non seulement j’ai travaillé sans rien dire, non seulement j’ai aidé Hardryan autant que j’ai pu, mais en plus je viens de prendre le sieur Phelim notre ancien capitaine comme 1er conseiller !

Alors je pense que vous devriez avoir toutes les informations avant de me critiquer Dame, la critique est toujours tellement plus facile que l’information et la compréhension.

Maintenant pardonnez moi mais d’honnêtes citoyens qui ont de vraies questions pour faire avancer le duché attendent réponses. Je vais donc vous laisser et répondre au sieur Mac Cornell. Bonne journée Dame.

La gouverneur se tourna vers le sieur Mac Cornell

Messire MacCornell, je vous remercie de votre question forte intéressante. En effet nous n’avons pas envisagé la dîme car nous ne connaissons pas ce système, j’avoue pour ma part que je n’en avais pas entendu parler jusque là, mais je n’ai pas la science infuse. Je serai ravie d’en discuter avec vous et de vous écouter sur ce sujet, cette idée nous intéresse, si elle est moins lourde que l’impôt alors nous voulons en savoir plus. Accepteriez-vous de nous en parler plus avant ?
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Altea

Voila que la femme lui répondait, elle ferait donc de même :

Madame, tout est dans le contexte, vous ne fait que nous donner des noms. Vous nous dites que certain on tenter de prendre la gouvernance, et cela n’est que votre parole. Hors vous nous avez déjà mentie prétendant être médecin alors que vous ne l’êtes point, comment pourrais je vous croire. Je viens donc d’allez chercher quelques parchemin relatant les fait de notre histoire politique.
Et vous comprendrez bien que je n’y vois moi non point que certain tentèrent d’obtenir la gouvernance, mais que ceux qui devait l'obtenir l'obtinrent ce qui est la tout à fait diffèrent.

Le traité ce fit avant la gouvernance de dame Freyelda soit avant le lundi 3 des ides de novembre de l’an de Pâque 1455, ou l’APD obtint 33,8% des votes.
Ce mandat ci fut la gouvernance de la dame Freyelda.

Deux mois plus tard l’APD reçu 29,2% des votes et le gouverneur fut le sieur Zwyrowsky.

Deux mois plus tard L’APD reçu 33,3% des votes et le sieur Sagaben devint gouverneur.

Deux mois plus tard L’APD reçu 35,2% et aucun APD en effet ne devint gouverneur.
Replaçons cela dans le contexte de l’époque. Le sieur Walan était tête de liste et venait d’exprimer fortement dans nombre taverne qu’il avait attenté à la vie de la dame Selene, et qu’il espérait bien voir le bébé qu’elle avait en son ventre ne jamais voir le jour. La dame qui l’accompagnait alors ce prénommait Calembredaine, et on la molesta tout autant que l’ancienne CAC du duché. Dame Calembredaine n’étant ni plus, ni moins la fille de deux père de France reconnue icelieu, le sieur Wulfen et la dame Numalane.
Les politiciens de l’époque firent alors en sorte que le courroux de la pairie ne s’abatte pas sur le duché, et donc le gouverneur fut nommé chez les gones.
Aucune tromperie, seul un vil homme fut mis au banc, pour en ressortir quelques mois plus tard alors que tous les hommes courageux du duché étaient partie en Bretagne et devint donc par la même gouverneur.

Deux mois plus tard les GOLD obtiennent 37,8% des votes et dame Elorane devient gouverneur.

Deux mois plus tard l’APD obtien 32% des votes et Walan devient gouverneur.

Deux mois plus tard les GONES obtiennent 40% des votes et Hardryan devient gouverneur.

Deux mois plus tard les GOLD obtiennent 34% des votes et Nynaeve devient gouverneur.

Deux mois plus tard les GONES obtiennent 37,2% des votes et Hardryan devient gouverneur.

Voila quelques jours les GONES obtiennent 39,3% des votes et Lavoyageuse devient gouverneur. Devenant alors la première personne enfreignant ce qui avait été un acquis jusque la.
Le contexte est simple ici et en ce moment précis, qu’a donc fait messire Argael de répréhensible pour que le duché soit en grand danger s’il avait été élue ?

Car voila, vous nous avez encore cité bien des noms, pourtant, avant vous une seul personne l’avait fait et le contexte du moment le justifiait pleinement. Ce qui n’est point votre cas.
Comprenez bien le pourquoi du fait que les APD ne dirent rien quand les événements firent d’Argael notre gouverneur, ils avaient bien honte de l’homme qu’ils avaient mis à leur tête. Préférant alors faire tête basse que de se montrer en public et déclamer contre le gouverneur alors élue.

Ils vous manquaient quelques précisions madame, je viens de vous les fournir. Donc j’en reviens à mes paroles qui précédèrent les votre, vous êtes belle et bien la première à faire cela, le traité n’ayant jamais été rompu que pour une raison d’état qui se justifie à elle-même. Et les APD on perdu leur honneur et enfreignant ce traiter qu’ils avaient eux même mis en place quand cela les arrangeait.

Les politiciens avaient la mauvaise manie de retirer tout de son contexte afin de pouvoir manipuler les foules. Heureusement que le sieur Walan avait mis des archives publique non loin et qu’elle ce rappelait bien de cet événement bien particulier qui avait changé quelques peut ça propre vie…
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Dameisabeau

Elle n’avait encore jamais mis les pieds dans la salle des doléances, se contentant d’écouter les rumeurs qui transparaissaient de ses murs ; mais aujourd’hui elle avait une inquiétude dont curieusement, elle semblait la seule à avoir, n’ayant eu aucun écho d’un tel sujet évoqué.
C’est pourquoi, elle s’était décidé à venir en ces lieux demander audience.

Après s’être abîmé dans une respectueuse révérence devant sa grâce et salué les personnes qui attendaient réponse, elle s’adressa au préposé chargé de recueillir sa doléance.

En tant que mairesse de Valence je viens de recevoir la répartition des prochaines impositions.
Comprenez que je ne les conteste pas mais ce dont je m’étonne c’est du délai aussi court : 5 jours pour recueillir près de 2950 écus alors que nous en sommes encore à tenter de percevoir les précédents, ce qui représente, en passant, à ce jour pour ma ville , la somme impayée de 495 écus.
1000 écus ayant été de mon choix, pris en charge par les caisses municipales.

Je vois donc difficilement, outre le fait de devoir par obligation prélever la somme globale aux habitants en une fois, ce qui je ne ferai déjà pas de gaieté de coeur, comment les caisses municipales vont t'elles pouvoir supporter l’avance évidente d’une grande partie qu’elle aura à faire!

Permettez que je souligne également le fait que , pas plus tard que la semaine dernière, toutes les mairies ont été mises à contribution pour renflouer les caisses ducales.
Pour sa part c’est 1750 écus que Valence a prêté au duché.
Somme qui , certes lui sera remboursé mais pas dans les délais de la date buttoir des 5 jours.
Ors, si je me réfère aux paiements des impôts précédents, 905 écus ont été réglés par les habitants sur une semaine.
Je doute que cette fois ci, ils soient plus empressés de s’acquitter de leur taxes.
Ce qui voudrait donc dire que la trésorerie municipale devra supporter une avance, impôts et prêts confondus, de 3750 écus environ ?
Ou même 3000., allez ! en étant optimiste, les sommes prélevées seront de fait plus importantes, mais tous les honnêtes gens pourront t'ils s'en acquitter dans ce délai, c'est encore une autre question.....

Pour le coup je m'interroge sur la situation des villes moins nanties dont cette somme représente à quelque chose près, la seule trésorerie disponible, et permettez que je m’inquiète pour l’avenir de notre économie, moins de trésorerie signifiant moins d’achats et plus d’engorgements sur nos marchés.

Ayant débité ce flot de paroles d’une traite, Isa reprit son souffle avant de poursuivre.

Veuillez, je vous prie faire part de mes réflexions, à qui de droit.
Je patiente ici en attendant une réponse.
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Maccornell

Les échanges entre le Gouverneur et Altea étaient houleux. Chacune à leur tour elles revenaient sur l'histoire politique du Lyonnais-Dauphiné. Dans un soucis de neutralité qu'il devait à ses fonctions de Seigneur des lances et d'Ambassadeur, l'embrunais les laissa terminer leur discussion. Lavoyageuse se tourna enfin vers lui et lui dit

Messire MacCornell, je vous remercie de votre question forte intéressante. En effet nous n’avons pas envisagé la dîme car nous ne connaissons pas ce système, j’avoue pour ma part que je n’en avais pas entendu parler jusque là, mais je n’ai pas la science infuse. Je serai ravie d’en discuter avec vous et de vous écouter sur ce sujet, cette idée nous intéresse, si elle est moins lourde que l’impôt alors nous voulons en savoir plus. Accepteriez-vous de nous en parler plus avant ?

MacCornell prit une profonde inspiration pour essayer de structurer sa pensée et se souvenir de ce qu'il avait entendu dire. C'est alors que la maire de Valence interpella le Conseil Ducal sur cette fameuse taxe monétaire... L'homme expira tout aussi profondément et attendit que Dameisabeau finisse. Une fois qu'elle reprit son souffle, il répondit au Gouverneur.

Votre Grâce,

De par mes activités au sein des guildes et en particulier au conseil inter-guildes et à la guilde des forgerons, je suis amené à croiser un certain nombre de personnes qui s'intéressent à l'économie. Récemment, j'ai eu l'occasion d'entendre parler d'une astuce légale qui permettrait de lutter contre la surproduction tout en faisant faire des économies au Duché. Bien que le terme n'ait pas été utilisé, j'ai appelé ce système dîme parce qu'il me fait penser à ce système ecclésiastique.

La dîme est un système qui consiste non pas à retirer des écus du bas de laine des mairies et des cerfs, mais plutôt une partie des productions des artisans et des ouvriers. Ce système a comme avantage de laisser des devises entre les mains du peuple et de désengorger les marchés tout en s'acquittant des taxes royales.

Sans vouloir fatiguer l'audience ici présente par de laborieuses démonstrations, il s'agit de payer en nature le prestige ou en d'autres termes d'utiliser des marchandises pour "payer" les fêtes.

MacCornell s'arrêta un instant et réfléchit à l'idée qui venait de lui monter à la tête.

En y pensant, ce système aurait en plus l'avantage de taxer les personnes en fonction des marchandises qu'elles produisent. On pourrait ainsi imaginer réguler les surplus au niveau ducal et communal.

Imaginons qu'il y ait 90% de producteurs de maïs, 2% de maraîchers, 2% d'éleveurs de cochons, 2% d'éleveurs de vaches, 2% de cueilleurs et 2% de pêcheurs. La dîme pourraient n'être payée que par les producteurs de maïs qui amènent la surproduction sur le marché.

Il s'arrêta là dans son explication ne voulant pas tout révolutionner d'un coup. Il attendit donc les réactions de l'audience et du Conseil Ducal.

Je vous invite à aller voir La surproduction, comment en finir? (surtout page 6 et 7). Dans d'autres comtés cela se fait déjà.

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Ka_de_brugeliete

Ka était resté silencieux depuis la dernière réponse affligeante du gouverneur envers les Lyonnais-Dauphinois inquiet. Il n'avait plus réagi car la valeur des réponses "ducales" suffisaient à ce que les gens puissent d'eux-mêmes juger des compétences de celle qu'il surnommait secrètement "la cruche".

En écoutant Altea, Ka sourit, et il sourit encore plus lorsqu'il entendit le gouverneur tenté de justifier ses propos par des nouvelles réponses sans valeurs. Néanmoins, un énormité avait à nouveau frappé ses oreilles déjà endolories. Suite à la réponse d'Altéa, il se releva à nouveau pour prendre la parole et rectifier plusieurs choses.

Vostre Grâsce doit avoir la mémoire courte! Il me semble que au dernier mandat, l'APD fût accommodée du poste de Commissaire aux mines, de plus à une personne qui en était à son premier mandat ducal. Pour ne pas la citer, Anne de Culan, et cela à VOTRE demande!
Ensuite vous osez prétendre que l'APD s'est vue attribuée 2 postes sans portefeuilles, dans ma mémoire, le défunt RADOUB a été conseiller sans portefeuille et celui-ci était un GONES il me semble! Un peu de respect pour nos morts s'il vous plaît ! A moins que vous considériez la fonction de porte-paroles comme une fonction sans portefeuille?
Ajoutons également que la différence entre les APD et les GOLDS était de 0,7%, cela laisse une très faible différence entre 2 et 3ème parti. Alors cessez de vous appuyer sur cela pour vous conforter. Concernant le capitaine de ce mandat, en effet, il n'était pas ostien, tout comme Gem à son époque je crois.

Ka se rappela une des phrases de voya ; "
Mais c’est vrai je suis tellement méchante et rancunière, bien sûr que non seulement j’ai travaillé sans rien dire, non seulement j’ai aidé Hardryan autant que j’ai pu, mais en plus je viens de prendre le sieur Phelim notre ancien capitaine comme 1er conseiller ! "

Oh sisi vous avez dit, mais en effet, pas tant que ça, vous n'avez fait que plussoyer ou désapprouvez tel ou tel dire sans jamais avancer clairement d'opinion fondée sur votre propre analyse durant 4 mois, 2 mandats. Je puis vous faire un énoncement de toutes vos gourdes si vous y tenez. Et si vous avez fait "tout ce que vous avez pu" durant ces 4 mois là, à nouveau alors je suis très inquiet concernant le mandat actuel.

Un preuve que tout va bien lorsque vous êtes au pouvoir; le duché n'a jamais compté tant de brigands, un nouvel impôt va être agencé alors que la trésorerie se portait bien au dernier mandat, le prestige du duché a été en péril, ... certes, cela reflète bien tous les travaux que vous fournissez.

Cessez donc de rabrouer les questions qui vous dérangent par des suppositions et des élucubrations pour enfin nous faire part de vos réelles intentions, dame "Gouverneur".

(edit pour fautes )
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http://www.heraldique-europeenne.org/Accueil.htm

Zoyas

La jeune femme, devant le panneau des annonces, n'en revenait pas. Elle venait de lire que les perceptions d'impôts allaient se faire en 5 jours seulement !
QUi plus est, une somme bien supérieure à la précédente : 20 000 écus tout rond étaient demandés présentement, contre 17 500 la fois précédente. Et encore, les conseillers, conscient de l'effort demandé aux habitants, avaient tenté de minimiser, en calculant au plus juste, en répartissant chaque denier dans un budget qu'ils souhaitaient tenir.

N'en pouvant plus, elle arriva en salle de doléance.
Voyant déjà plusieurs personnes, ne sachant le pourquoi de leur visite, elle héla un huissier pour transmettre sa requète.
Elle parla lentement afin que celui ci puisse noter les interrogations légitimes de la Marcieu...

Au conseil Ducal du Lyonnais Dauphiné,

Je m'interroge aujourd'hui sur la nécessité réelle de l'impôt qui nous est aujourd'hui demandé.
Je me pose donc des questions que je vous énumère çi après :

Comment se fait il que le duché, qui se portait tout à fait raisonnablement fin avril, soit seulement il y a une quinzaine, doive aujourd'hui percevoir une somme si importante ?

Où sont passés les écus qui étaient dans les caisses ? A quoi ont ils servit ? Ont ils étaient convenablement répartis dans les divers pôles qui étaient prévus ?
Comment se fait il nos caisses aient "fondues" ainsi en une quinzaine ?

A quoi à servit les écus demandés aux villes pour le renflouement dont j'ai eu quelques échos déjà ? Pourquoi n'y a t il pas eu d'annonce officielle ? Est ce un prêt ? A quelle échéance ? Etait il forcé ou bénévole selon les moyens de chaque ville ? Comment se fait il qu'il n'en reste déjà plus suffisamment pour faire tourner le duché ?

Pourquoi autant d'écus d'un coup ? Que comptez vous faire d'autant d'argent ?

Pourquoi seulement 5 jours de délais ? Souhaitez vous donc étouffer les mairies et leurs habitants ? Ne pensez vous pas que 7 villes fortes contribuent à la force du duché ?

Je sais que 5 jours ne suffiront jamais aux villes pour le paiement de cet impôt, pour avoir moi même perçu le précédant.
Vous allez étouffer les plus fragiles, les saigner et ces mairies là ne pourront plus aider leurs villageois ni réguler leur marché. Je ne parle même pas d'éventuelles festivités ou des pains aux vagabonds qui risquent de disparaitre...

La mort des villes ne signifient donc rien pour ce conseil ?

Que s'est il passé de grave ? Pas les attaques de brigands, nous en avons déjà connu par le passé, entre autre pendant les 4 derniers mois, et bien que couteuse, la défense ne coûte pas tant par rapport aux sommes considérables que vous réclamez, par prêts ou impôts, aux mairies.

Est ce donc la mauvaise gestion d'une mauvaise gouvernance ?

Si encore il y avait une explication plausible, je vous prie de bien vouloir nous la fournir, cela nous éviterait de penser que Sa Grasce est une incompétente notoire, du moins, à défaut de ne pas le penser, car cela est encré déjà malheureusement, peut être avoir des arguments concrets et clairs nous éviteraient d'avoir à le dire...

Zoyas, Dame de Marcieu,

Pendant que l'homme enroulait le parchemin pour le porter à qui de droit, elle se rapprocha des autres personnes, fit un salut à Maccornell et vint prêt d'Isa.
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http://parta-jeux.forumactif.net/forum.htm

Plumedange

*Plume, la mine fatiguée, était arrivée depuis un moment, trainant dans un coin, écoutant. Des choses intéressantes se disait, au milieu des quelques pics qui volaient.
Elle se tenait loin...Après tout elle n'avait pas grand chose à dire.
N'aimant pas les magouilles politiques, elle essayait de se tenir loin de tout sa, se promettant de ne jamais y sombrer...

Les personnes se succédaient et Plume écouta avec attention. Macc attira d'ailleurs celle-ci.
L'idée qu'il soulevait était intéressante, très même et son esprit commençait doucement à bouillonner tandis qu'elle restait pensive, dans un coin de la salle...

Après avoir longuement hésité, elle s'avança.
Après tout, elle venait parler de la même chose qu'Isa, pensait reprendre des points de Macc et le débat sur qui devait gouverner ou pas d'après les voix...ne lui semblait guère important à ce moment là.*

-Dame, Ka, excusez moi de vous coupez dans ce débat politique, mais je crois que pour l'heure notre duché passe avant sa.
Après tout peu importe que tel partit soit arrivé en premier ou pas, que le gouverneur soit issus de ce partit ou pas...
Est-ce que les querelles politiques doivent nous faire oublier ce duché pour lequel je crois nous sommes tous prêt à tant donner?

*Elle regarda un peu tout le monde...c'est que la salle ne désemplissait guère, même au contraire de plus en plus de monde arrivait.*

-Peu importe les partis politiques, les conflits, le fait qu'on apprécie pas telle ou telle personne.
Pour ma part si je suis là c'est pour mon duché.

*Plume s'avança vers le gouverneur, inclina la tête dans sa direction.*

-Votre Grasce je vous salue, je me nomme Plume, nous nous sommes croisées à l'ambassade il y a peu.
Le reste n'a guère d'importance pour l'affaire qui m'amène.
Comme beaucoup de Dauphinois je m'inquiète aujourd'hui de l'avenir de notre duché.
Les marchés croulent sous les produits que nous peinons tous à écouler.
Les brigands envahissent nos terres et maintenant l'impôt va être prélevé dans un délai bien trop court.

*Marquant une pause elle se tourna un instant vers Macc et Isa et leur sourit.*

-Vous avez entendu beaucoup de choses, je vais tenter de les reprendre et d'y ajouter se que j'ai à dire. Parlons d'abord de ce problème de marché engorgé.
Vous me direz que la production est importante partout, mais, certains maires arrivent à trouver des contrats avec d'autres maires.
Pourquoi le duché n'arrive t-il pas à en faire de même?
Je ne me permettrais pas de juger le travail des Cac, car sans détour je vous avoue ne rien y entendre.
Mais, cela est bien dommage que chaque ville doive se débrouiller par ses propres moyens, dépensant beaucoup de leur énergie dans cela.
Maintenant, comme le Sire Maccornell l'a énoncé, il y a une autre façon de désengorger le marché.
Puisque apparemment nous avons du mal à nous en sortir d'une autre façon, nous pourrions peut être essayer.
La solution qu'il propose pour désengorger nos marchés va m'amener à mon second point, les brigands.

*Légère pause alors qu'elle organisait ses paroles.*

-Revenons donc à se qu'il a soulevé. Le prestige peut être payé avec des marchandises.
Ne serait t-il pas possible d'enlever, à l'impôt à payer, le coût du prestige et de le transformer en denrées à prélever?
Désengorgeant ainsi nos marchés et par la même occasion entretenant notre prestige, qui n'est à vrai dire, pas au meilleur de sa forme.

*Une ombre passa sur son visage.*

-Depuis quelques temps le Dauphiné ne cesse de se retrouver en état de siège.
Une semaine en Décembre, une semaine en Janvier, puis 2 semaines en Avril, et de nouveaux 2 semaines actuellement et je ne doute pas que vu la tournure des évènements nous enchainions sur une troisième semaine.
Pas besoin de chercher loin la cause de leur venue...
Notre prestige est loin d'être à la hauteur de ce qu'il fut il y a quelques temps et attire les brigands. Il faut donc à mon avis remédier rapidement à cela.
La dîme me parait la façon la moins écrasante et la plus raisonnable actuellement pour ce faire.

*Plume marqua une pause fixant le gouverneur.*

-Venons en au sujet des impôts. Une annonce vient d'être faites les concernant.
J'espère sincèrement que c'est une erreur que vous avez faite en écrivant votre parchemin.
Cinq jours! Vous rendez vous compte?
Tout au début de votre mandat, le duché n'avait déjà même plus assez de sous pour payer la maréchaussée. Vous qui avez été au mandat précédent et êtes là aujourd'hui, je vous le demande, ou sont passés les écus des Dauphinois?
Pourquoi l'impôt est t-il prélevé aussi expressément? Pourquoi si le duché à tant besoin d'argent, n'a t-il pas été annoncé plus tôt?

*Elle marqua une pause laissant ses paroles arriver jusqu'à gouverneur.
Plume savait que son visage montrait toutes ses nuits passées à veiller, toutes ses nuits à travailler pour ce duché, dans l'ombre bien souvent.
Elle n'en avait que faire, elle aimait le Dauphiné et ne laisserait pas les brigands s'en sortir ainsi, mais les cernes qu'elle avait de nombreux soldats les avaient aussi.*

-Gouverneur, je vous prie de revoir cette annonce!
Les soldats et les honnêtes citoyens défendent notre Duché nuit et jour! Comment voulez vous qu'ils payent l'impôt alors que certains peuvent à peine se nourrir?
Réalisez vous la vie que mène actuellement ses personnes? Avez vous regardé le visage de votre capitaine dernièrement? Ou êtes vous passé dans les casernes?

*Ses yeux brillaient comme a chaque fois qu'elle parlait avec son cœur.
Peu importait sa fatigue, mais celle qu'elle lisait sur les visages qui l'entourait seule comptait.*

-Cinq malheureux jours pour payer un impôt énorme! Alors qu'aucune aide n'a était prévue pour ses personnes qui ne travaillent, pour certains, plus depuis bientôt deux semaines!
Ce, afin de défendre le Duché! N'oubliez pas que si le Dauphiné peut faire face aux brigands, c'est grâce au sacrifice de personnes comme sa.
Pour ma part je suis payée pour défendre tout les soirs.
Malheureusement ce n'est pas le cas de tous et même si moi je pourrais les payer ses impôts, je ne peux m'empêcher de penser à ceux qui n'ont pas ma chance.

*Replongeant son regard brillant dans celui du gouverneur, elle ajouta.*

-Tout est dit je crois bien. Vous êtes gouverneur, oui, peu importe comment, peu importe qui vous êtes.
Je ne vous demanderais qu'une chose. Pensez à ce peuple! A ces Dauphinois qui se battent pour ce duché que vous gouvernez et que vous accablez d'impôts!

*Elle inclina doucement à nouveau la tête vers le gouverneur, avant de se reculer légèrement, prête à écouter les prochains échanges.*
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Arwel

Le maire de Dié sortit de son bureau passablement énervée, elle venait d'ouvrir le courrier de la mairie, y trouvant une missive du Conseil Ducal, missive qu'elle avait trouvée fort sommaire d'ailleurs, vu son contenu.

Elle qui était habituellement si discrète était bien décidée à faire entre sa voix et surtout celles des Diois, elle entra donc dans la salle de doléances d'un air déterminé et elle n'était pas décidée à se laisser faire, quelle que soit la personne qui viendrait se présenter en face d'elle.

Le mécontentement se lisait aisément sur son visage et il transparaissait également dans le ton de sa voix.

Votre Grasce, Dames et Messires, bien le bonjour ...

je me présente, Arwel, maire de Dié depuis trois mandats. Il n'est pas dans mes habitudes de me plaindre, mais là, je ne puis plus me taire plus longtemps.

J'aimerais, non ... J'exige d'avoir des explications quant à cette ... missive ... si on peut appeler ce que j'ai reçu ainsi ... En quel honneur devons-nous régler cet impôt en cinq jours ?

J'ai deux ou trois petits détails à vous rappeler :

- Tout d'abord, la ville de Dié, comme d'autres villes du Duché a prêté au Conseil Ducal une somme de 1800 écus il ya peu ... Personne ne nous a encore dit quand cette somme nous serait rendue ...

- Ensuite, un tel délai va m'obliger à prélever l'impôt en une seule fois, ce qui va faire, à mon avis une somme bien trop importante ! Dois-je vous rappeler que nous entamons notre deuxième semaine d'Etat de siège, que nos soldats n'ont pas pu travailler depuis de nombreux jours, ainsi que les membres des Compagnies Nobiliaires ET, ce qui me paraît encore plus important, de nombreux CIVILS, qui défendent leur ville BENEVOLEMENT ! Comment pensez-vous qu'en de telles circonstances, ces personnes PUISSENT s'acquitter de leurs impôts ?

Au vu de ces éléments, je viens vous annoncer que si le délai qui nous est imparti n'est pas rallongé, la mairie de Dié paiera les impôts dûs en temps et en heure, mais qu'il vaudra mieux que vous vous en serviez avec parcimonie, parce que, tant que j'en serai le maire, il sera hors de question qu'elle vous accorde un nouveau prêt ... Il serait peut-être temps que les Conseillers Ducaux apprennent à gérer un argent qui ne leur appartient pas !

Toujours aussi furieuse, Arwel attendait que l'on daignât répondre à ses doléances.
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Le_troll

le_troll entra dans la salle avec la missive du duché sous le bras.
Il s'installa écouter ses confrères des autres villes et ne pouvait qu'approuver leur requête. Il préfèrait attendre la réponse du gouverneur avant d'intervenir si il le jugeait nécessaire.
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Lavoyageuse

La gouverneur réalisa le malentendu créé par l’annonce, une erreur de communication. Elle en prit note se promettant de faire plus qu’attention la prochaine fois et d’en discuter avec la Porte Parole.
Elle écouta chaque personne mais ne pouvant répondre individuellement, elle recentra les différentes informations pour les transmettre correctement. Avant de faire réponse elle transmit une annonce à faire afficher sur toutes les halles.
Elle ignora la Dame Altea et le sieur Ka qui ne cherchaient que querelles, la demoiselle Plume avait très bien parlé, la gouverneur n’avait pas envie d’en rajouter elle avait autre chose à faire que débattre inutilement pendant deux mois.

Elle centralisa donc toutes les questions et commença :

Dames et Sires, il y a eu une erreur dans l’annonce des impôts, je vous présente mes excuses pour cette dernière, les 5 jours sont le délai pour les maires, non pour le duché. C’est à dire que les maires pourront commencer à prélever dans 5 jours, pas avant ! Le CAC prendra ensuite contact avec eux pour leur donner la date de remise des écus au duché.

Ensuite, les emprunts des mairies sont considérés comme une avance et seront déduits des impôts à verser, ne vous inquiétez pas nous ne voulons pas étouffer les villes.

Dame Zoyas, bien que vos préoccupations soient légitimes, et que je sois ravie de voir que vous vous intéressez à ce qui se passe, vous n’êtes plus conseillère. Vous avez démissionné, une autre CAC fait son travail et très bien qui plus est. L’argent a été utilisé sur les postes prévus.

Concernant le prestige, une hausse ou une baisse trouve son explication 60 jours avant. Nous le savons, et nous le prévoyons. La baisse de prestige intervenue en début de mandat est donc la résultante d’un malus obtenu 60 jours avant. Nous le savions, et les fêtes données quelques jours plus tard ont largement compensé, tout en restant raisonnables.
Un choix judicieux des denrées a rendu cela possible.
Ce qui rejoint ce que Messire Maccornell et Dame Plume nous disaient sur la dîme.
Sachez que cette idée vient d’être transmise au conseil, nous la débattons actuellement et nous en étudions les implications. Je peux vous assurer que les moyens de palier la crise de surproduction sont au premier rang de nos préoccupations.

Ensuite, pour les échanges entre villes, je comprends vos interrogations par rapport aux ventes du duché, ce qui freine les ventes du duché et moins celles des Mairies, c’est le déplacement. Nous envoyons des MA, cette semaine encore notre CAC en a mandaté un, seulement il faut le temps à la personne de se rendre sur place et de revenir, ce qui ralentit énormément nos ventes. Vous savez que les échanges inter duchés se font sur des distances bien plus importantes, en moyenne, que les échanges entre Mairies. D’autre part, alors que les Mairies ont, grâce aux rachats du Duché, des rentrées quotidiennes régulières, le Duché doit attendre les retours de MA : c’est ce qui explique l’amplitude des hausses et baisses de trésorerie.
Notre CAC assure beaucoup de contrats et travaille dur pour en trouver d’autres. D’ailleurs sachez que le fer est une denrée fort recherchée dans le royaume, que nous vendons très bien, et des mines pleines permettraient d’alléger l’impôt.

Enfin, je vous annonce que le conseil va bientôt proposer un plan général qui permettra à la fois de réduire la surproduction et d’augmenter la trésorerie, ce qui permettra aux conseils suivants de prélever des impôts moindres.
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Ayorleo

Le Maire de Briançon arriva en salle de doléances passablement énervé un parchemin à la main... il ne fut guère surpris d'y trouver trois de ses confrères ainsi que d'autres présents dont le Gouverneur tous en débats autour de différents sujets et notamment celui pour lequel il était venu trouver une explication...
La réponse du Gouverneur apaisa quelques peu sa colère mais néanmoins il semblait important d'attirer l'attention sur un point dramatique... il se permit de prendre la parole juste à la suite de cette dernière.

Bonjour Vostre Grasce, permettez moi d'abord de me présenter je suis messire AyorLéo, Maire de Briançon. Il me semble important de noter la légèreté de la missive que nous avons tous reçu... celle la même qui nous explique les montants de l'impôt que les Dauphinois vont devoir payer. Comme vous le soulignez à juste titre elle est fausse... elle ne contient pas une erreur mais plusieurs me semble t-il! Je trouve inconcevable qu'une lettre si importante pour tout le peuple n'ai pas mérité plus d'attention! La seule phrase qu'elle contient n'est même pas correcte! De plus elle est signée du conseil ducal... depuis quand s'exprime t-il à la première personne... Mais le plus grave c'est l'incompréhension qu'elle a provoqué chez nombres de personnes... visiblement beaucoup ont compris que l'impôt serait payé dans 5 jours... je me demande comment pourraient réagir des personnes mal intentionnées envers notre duché en ayant connaissance d'une pareille nouvelle... Comment autant d'erreur ont elles pu se produire simultanément? Personne ne corrige les courriers ou les annonces avant de les faire transcrire? Il serait effectivement fort intéressant de veiller à ce que cela ne se reproduise pas.

Léo termina d'exposer ces questions avant de laisser à ceux qui le désiraient la possibilité d'intervenir.
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Ka_de_brugeliete

Lorsque Ka entendit la voix de Plume le couper, il tourna son regard vers elle les yeux écarquillés, ensuite lorsqu'il eût pris conscience de ses paroles, son regard devint noir et s'emplit d'une rage froide envers celle pour qui il venait d'apporter son parrainage Aristotélicien. Un frisson de trahison et d'irrespect le travers des cheveux aux pieds. Il la laissa terminer et se tourna vers elle. Le volume de sa voix s'était abaissé, car il parlait de parrain à filleule, mais son ton était devenu glacial, un ton que celle qu'il surnommait jusqu'à présent "sa filleule" n 'avait pas dû encore ouïr.
Il choisir le vouvoiement et l'usage de sa fonction pour lui parler. Désirant couper à toute forme de familiarité entre eux.

Sergente, vous qui vous prétendez faire respecter les lois et protéger le peuple, vous osez prétendre que s'élever contre la calomnie et les mensonges que profère celle qui se dit gouverneur est une ..."simple querelle politique"? Et bien cela montre l'intérêt que vous y portez au peuple ! Si ces impôts vous semblent plus importants que la trahison que le peuple a subi, laissez moi penser que vos intérêts passent pour vous avant le peuple que vous...tousse protégez.
Certes, nous savons tous que peu vous importe les partis politiques que vous choisissez plus par connivence que par conviction comme vous l'avez déjà démontré par le passé. Mais le respect, et de surcroît envers 2 vassaux de duché dont vous prétendez vous enquérir, jeune roturière!, vous fait gravement défaut. Vous avez la chance d'avoir été, jusqu'à présent, dans mes petits papiers sinon duel aurait icelieu afin de laver cet affront!

Troublé, le seigneur de Saint-Véran secoua la tête. Mitigé entre colère et dépit, était-ce elle qui était impossible à éduquer ou était-ce lui qui avait failli. Devait-il renier son parrainage? Il tenta de faire fît quelques instants de ses sentiments et se retourna vers le gouverneur. Reprenant un volume de voix plus conséquent afin de se faire entendre.

Et bien votre Grâsce, puisque vous semblez ignorer les doléances de vos vassaux, nous userons d'autres voix pour trouver des réponses sachez-le. Un sourire en coin comédien vint contraster la noirceur de ses yeux.

Il se pencha vers Altea et lui murmura;

Et bien, étonnant mais la cruche devient sourde comme un pot je pense
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Plumedange

*Plume écouta, Arwel...puis le gouverneur et enfin son cher et tendre s'exprimer.
Mais, alors qu'elle attendait d'autres réactions face à ses prises de paroles, se fut la voix de son parrain qu'elle entendit...
Si elle ne l'avait pas vu devant elle, elle n'aurait jamais cru que c'était lui...
Le ton employé n'avait jamais été entendu de ses oreilles.
Même le jour ou il l'avait menacée de cours martiale il n'avait pas été ainsi.
Une boule se forma dans sa gorge au fur à mesure qu'il parlait, elle le laissa finir écoutant toutes ses paroles qu'il déversait.
Oui, jamais il ne lui avait dit de telles choses.
Les yeux brillants de larmes cette fois elle tourna les talons et couru hors de la salle, sans voir que le cadeau que son parrain lui avait offert, à son baptême, tombait au sol.

Servir ses intérêts propre? Avait t-il perdu la mémoire? Quand l'avait t-il déjà vu servir ses intérêts?
Elle avait dit pouvoir les payer ses impôts et était même prête à payer plus que les siens si il le fallait, a donner jusqu'au dernier écus...
Il avait critiqué ses actions, le choix de son partit politique, l'irrespect face à deux nobles, puisque apparemment la Dame en était une aussi...
Un duel...aurait t-il été prêt à se battre contre elle?
Pleurant, elle sortit du château, enfourcha Etincelle et galopa vers elle ne savait ou.*
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Ka_de_brugeliete

C'est en essayant de garder sa froideur que Ka regarda sa filleule s'en aller en courant. Il savait qu'il eût été très dur dans ses paroles, mais il se refusa à émettre quelconques regrets. Après tout ce fût sa filleule qui avait, sûrement s'en rendre compte, manqué de respect pour les paroles dites.

Durant quelques secondes il la regarda s'en courir et lorsqu'il allait se retourner à nouveau vers l'estrade, sa vue frappa sur le couteau montagnard qu'il lui avait offert. Il le ramassa, l'observa et en effet, la plume gravée en son manche lui assurait qu'il s'agissait bien du sien.

Il glissa discrètement le couteau en sa poche et se retourna enfin vers la mascarade ducal. Son visage était impassible bien que son esprit était confondu entre sa concentration pour les débats et la scène entre sa filleule et lui-même. Quoiqu'il en soit, il irait lui déposer en son bureau lors de l'un de ses prochains passages.
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Seigneur-mort

Seigneur-mort eccouta attentivement les différentes personnes soucieuses de leur terre. Seigneur-mort était rentrer sagement sans faire de vague jusqu'à présent, mais comme les autres il fallait des maintenant soutenir leurs thèses.

Bonjour madame le gouverneur,
Je me nomme Seigneur-mort, homme d'armes de Valence.
On ne vous a jamais vu en garnison. Je veux ainsi vous dire que vos précédent compères on eu le respect de nous, eux. On se bat pour ce beau duché, on étudit pour lui. On l'aime. Vous avez une forte et belle armée qu'attendez vous pour donner l'ordre de suprimer ces hommes? Ne me dite pas que vous avez pas de solutions pour allongé la période d'impot et les amoindrire immédiatement.
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Homme d'armes de l'ost dauphinoise

_geoffroy_

Geoffroy avait eu vent de la nouvelle imposition qui allait leur être attribuée à tous... Choix du Conseil, bon ou mauvais, il fallait s'y plier. Il arriva ainsi en salle des doléances pour y écouter les personnes titrées et réputées pour la plupart dans le Duché, donner leur avis, défendre ou non le Gouverneur et son Conseil.. Le débat était assez intéressant même si quelques uns prenaient certainement la grosse tête depuis leur arrivée dans un parti politique.

Un homme qui d'apparence plutôt sympathique s'était même permis de hurler pour s'adresser au Gouverneur, tel un père disputant sa fille. Peut être cet homme n'avait pas reçu de ses ainés l'éducation suffisante pour rester calme et ne pas se ridiculiser de la sorte dans un pareil lieu... Ce qu'il chuchota à la Dame à ses cotés, Dame qui était bien plus posée, parlant clairement, tout était plutôt limpide dans ses paroles, le fit froncer les sourcils. Appeler le Gouverneur "La Cruche", l'insulter en public dans la salle des doléances... Le pauvre homme était tombé bien bas, encore une chance qu'il n'ait pas encore de procès pour trouble à l'ordre public au dos...

Geoffroy s'était glissé dans un coin de la salle, écoutant sâgement, haussant les épaules en voyant Plume partir en pleurant de cette salle... La pauvre, peut être encore trop jeune pour la politique, bien trop fleur bleue pour porter le poids des remarques qui fusaient dans cette salle... Elle ne semblait pas avoir le caractère taillé pour faire de la politique, mais il était persuadé que malgré cela elle devait faire du bon travail, sinon elle ne serait pas arrivé jusqu'ici.

Puis vint le tour d'un autre homme, il le reconnut à sa voix, Seigneur Mort... Il l'écouta en souriant. Il avait au moins le mérite de mettre un peu de gaieté dans cette salle par sa question... En temps d'état de siège, le Gouverneur devait certainement avoir autre chose à faire que d'aller visiter les garnisons de l'Ost... D'ailleurs, depuis son entrée dans l'Ost, il n'avait pas souvenir d'avoir croisé un des Gouverneur de l'époque dans sa garnison, le Capitaine pour sûr, mais le Gouverneur... Peut être sa langue avait il fourché dans ses paroles ou bien... ou bien... Dans tous les cas, sa question était intéressante dans le fond, elle pouvait permettre à la populasse de comprendre comment fonctionnait une armée concrètement... Eliminer les personnes dont se méfie le Duché, c'était chose impossible, simplement parce qu'ils n'avaient pour le moment absolument rien fait à part passer sur le territoire Lyonnais Dauphiné... Ils étaient en alerte, mais ce n'était pas une raison pour attaquer des personnes présumées innocentes, même connaissant leur passé ou présent de brigands des grands chemins...

De plus, l'armée était quelque chose de vicieux, il se rappelait du désastre qui s'était passé lors du dernier mandat, l'armée qui avait malencontreusement tué, ou assassiné selon les points de vue, des Dauphinois, des frères et soeurs, parfois même leur propre famille.. La direction d'une armée ne devait pas être chose si facile à faire... Si ce devait être aussi simpliste que le pensait Seigneur Mort, il était persuadé que le Conseil Ducal l'aurait fait depuis un moment.. Il y avait peut être des fautes de communication de leur part, mais au point de les voir incompétents, c'était tout autre chose.

Cette salle était intéressante dans le fond... Avec tous ces débats et ces personnes qui parfois frôlaient le trouble à l'ordre public, Geoffroy était persuadé qu'il ne ferait jamais de politique... Qu'importe la personne au pouvoir ou bien le parti, il avait toujours quelque chose à redire... Un adepte de la Cour Martiale en chef de parti et chef d'orchestre des râles contre le Conseil Ducal, ça paraissait assez délicat comme situation et pourtant...

Toutes ces personnes semblaient parfois si risible, parfois si impressionnantes, Geoffroy apprenait beaucoup à rester là, écouter pour mieux comprendre...
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La sueur épargne le sang.

Lavoyageuse

La gouverneur voyait de plus en plus de personnes dans la salle de doléances, en plus des éternels qui semblaient prendre possession des lieux, les maires et d’autres citoyens étaient là.
La gouverneur aperçut la jeune Plume s’en aller en courant, elle ne comprit pas, pourtant cette demoiselle, si calme et qui parlait si bien, mais que lui arrivait-il ?
Elle n’eut pas le temps de se poser plus la question que le sieur Ka hurla, était-il donc à cours d’arguments pour crier comme ça ? Etait-il en train de perdre son calme ? Cette pensée fit sourire le gouverneur, elle ne montrait rien de ce qu’elle ressentait dans cette salle, comme son mentor le lui avait appris, elle restait digne et sérieuse, faisant honneur à ses fonctions, ça ne l’empêchait pas d’être à l’écoute et compréhensive, mais elle se devait de tenir son image de gouverneur. Elle écouta donc une fois de plus avec attention

Elle resta calme et posée comme elle l’était depuis le début, et répondit sur un ton respectueux :

Messire Ayorleo, je conçois que c’était une erreur, je me suis déjà expliquée là-dessus, sachez que je vais m’occuper personnellement de rédiger un courrier à tous les maires, pour réitérer mes excuses, afin que les maires qui ne sont pas là aujourd’hui puisse les recevoir. Maintenant, je peux vous assurer qu’une telle chose ne se reproduira point.

Elle se tourna vers le soldat qui était entré, ses paroles n’étaient pas claires, la gouverneur avait du mal à le comprendre. Elle respira et prit la parole :

Messire Seigneur Mort, si je vous comprends bien vous me reprochez de ne pas être passée en garnison pour rencontrer les soldats. Et bien dans ce cas, je vous répondrai que l’explication est simple, d’une l’Ost a un capitaine à sa tête, même si le gouverneur est à l’écoute des soldats et que personnellement je sui très soucieuse de leur sort, c’est au capitaine de se rendre en garnison, maintenant si le capitaine me demande d’y aller, je le ferai avec plaisir. Sachez que vous avez un excellent Capitaine : Pénélope de Barsac, qui est proche des soldats et très à leur écoute, je ne voudrais point empiéter sur ses fonctions et aller dans les garnisons sans sa demande, ce serait un manque de respect envers elle ! Ensuite, avec la situation d’Etat de siège je pense que ni notre capitaine, ni moi, n’avons le temps de faire une telle visite, qui plus est nos soldats sont très occupés et n’ont pas le temps pour notre visite !
Pour ma part dès que l’état de siège sera terminé, je me déplacerai personnellement a travers le duché à la rencontre des habitants, et je suis sûre que votre Capitaine ne manquera pas de venir vous voir.

Vous me parlez ensuite des impôts, je ne vois pas trop où vous voulez en venir. Les dépenses sont déjà au minimum pour le conseil, comme déjà dit, pour le prestige j’utilise déjà une bonne partie des denrées à la place des écus, je ne peux faire mieux, nous ne pouvons défendre le duché sans un minimum, nos soldats et nos maréchaux doivent être payés, ils sont importants. La gestion n’est pas si simple que l’on peut imaginer, il ne suffit pas de savoir qui sont les brigands pour les mettre dehors, il est vrai que se serait tellement plus facile, je suis sûre que tout le monde apprécierait, mais la réalité est toute autre, et je vous invite à questionner vos supérieurs pour qu’ils vous expliquent tout cela, je ne peux me permettre de le faire en place publique, il ne faudrait pas que des oreilles mal intentionnées puissent connaître notre mode de fonctionnement. Mais soyez sûr que notre Capitaine, notre Prévôt, et tout le conseil de guerre m’aident à gérer au mieux cet état de siège.
Enfin concernant l’impôt je n’ai pas dit que nous avions une solution immédiate, j’ai dit que nous travaillons dessus et que nous préparions un projet. Ceci fait partie de nos priorités mais je n’ai pas de solutions miracles, je ne connais personne qui en ait d’ailleurs !
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Seigneur-mort

Seigneur-mort sourit. Il était content d'avoir eu les réponses qu'il attendait de la part de son gouverneur. C'etait un sorte de questionement util, pour savoir les capacitées de celle ci. Quoi de plus naturel que de savoir qui dirige. Quoi de plus naturel de comprendre certain point. Il prit parole avec une voie sùr et propre articulant avec grande attention. hehehe.... faut pas joué trop le politicien. Seigneur-mort voulait rendre les lieux moins en tension.

Merci madame pour vos réponses. Nous allons avoir la visite de notre Capitaine. Mais je reste triste de ne pas vous voir. Je comprend que vous avez autre chose à faire. Faite dans l'esprit et le bien de se duché. Nous vous encourageons à faire! Nous decevez pas! Nous sommes là en cas de difficultés dans vos taches ne l'oublier pas.
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Homme d'armes de l'ost dauphinoise

Lavoyageuse

La gouverneur avait vu Geoffroy entrer et s'installer, elle l'observa un instant et regarda de nouveau le soldat devant elle.

Elle qui d'habitude avait un visage sérieux et sans expression ne pu s'empêcher de sourire à ses paroles. Il devait bien être un des seuls à vouloir la voir vu le nombre de personnes présentes en salles de doléances et prêtent à la pendre haut et court.

Elle reprit un ton plus doux et plus clément et toujours souriante regarda le soldat:

Sachez Soldat que si tel est votre volonté, j'en parlerai à notre Capitaine, voir si je peux me déplacer en garnison à ses côtés, mais il vous faudra attendre la fin de l'état de siège avant tout. Je ne vous promets pas de venir, mais je vous promets d'essayer. Pour sûr, dès que l'état de siège sera terminé, je passerai dans toutes les villes du duché à la rencontre des habitants.

Lavoyageuse apprécia ce moment de répis et en profita avant que les hostilités reprennent.
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Dameisabeau

Le gouverneur en personne était intervenu pour rassurer les quelques maires qui étaient là à attendre réponse.
Elle avait soupiré de soulagement à ses dires, ce n’était qu’une erreur qui aurait pu être évitée certes mais après tout… errare humanum est.

Seulement, aujourd’hui, elle avait une autre question et de nouveau, elle avait prit le chemin de la salle de doléances,
profitant du fait que leur gouverneur était encore en ces lieux.

Votre grâce, j’ai une question qui, à mes yeux est importante ;
Si vous permettez, je reprends vos paroles.
Vous nous avez annoncé ceci

Citation:

Dames et Sires, il y a eu une erreur dans l’annonce des impôts, je vous présente mes excuses pour cette dernière, les 5 jours sont le délai pour les maires, non pour le duché. C’est à dire que les maires pourront commencer à prélever dans 5 jours, pas avant ! Le CAC prendra ensuite contact avec eux pour leur donner la date de remise des écus au duché.

Ors, ce délai des 5 jours arrive à terme et nous devrions, nous autres maires, lever les impôts demain.
Seulement, aucune date de remise des écus au duché ne nous a encore été annoncé.
Comprenez bien que ma question est par souci de respect pour mes administrés.
Je me dois de les informer au préalable par un courrier municipal et je me refuse à lever des impôts tant qu’ils n’auront pas eu toutes les informations nécessaires .
Cela me semble important qu’en contre partie de l’effort demandé aux habitants , nous fassions preuve de considération et que nous évitions de les mettre au pied du mur si je peux m’exprimer ainsi.

Aussi pouvons nous espérer obtenir cette information dans la journée ?
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Lavoyageuse

Dame Isabeau, je comprends votre inquiétude. Nous avions commis une erreur sur les montants annoncés, nous les avons recalculé et nous devons vous les transmettre.

Ne vous inquiétez pas pour les temps, maintenant que les maires sont au courant nous allons prendre le temps de faire les choses comme il le faut. Nous avons justement déjà parlé de prendre des marchandises à la place des impôts et cela devrait se mettre en place plus vite que ce qu’on pensait d’où le retard que nous avons pris.

Le CAC vous informera de tout cela en direct, mais rassurez-vous nous vous laisserons le temps de réagir et de prélever. Ce qui est important c’est que vous soyez au courant que les impôts vont arriver. N’ayez crainte nous ne mettrons personne au pied du mur, ni les maires, ni les habitants, nous sommes conscient de notre retard, nous l’assumons et l’assumerons jusqu’au bout.

Voilà j’espère que vous êtes rassuré.
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Seigneur-mort

Seigneur-mort prit encore parole cette fois ci c'etait en faveur des mines.

Votre éxéllence, j'ai une proposition de modication de loi afin de changer de sujet. Je vous expose la demande que je vous souscris. Il faudrait je pense revoir la grille des prix de salaire. En effet par ce projet audacieux, je favorise les mines. Nous le savons très bien les mines sont très importante, elle sont l'équilibre économique entre les denrées et l'or. c'est pour cela que je propose comme dans le B.A un prix minimu de 14 ecus pour 0 de caractéristique.
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Homme d'armes de l'ost dauphinoise

Dameisabeau

Fort bien votre grâce, voilà des propos qui me rassurent en effet et je vois ce mode d’acquittement des impôts par des marchandises d’un très bon œil pour notre avenir.
Je vous remercie de m’ avoir consacré un peu de votre temps si précieux en ces temps troublés et avec votre permission je me retire.
Je crois que d’autres attendent des réponses.

Esquisse une révérence et s’en retourne à la mairie propager la bonne nouvelle.
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Fontvell

Fontvell s'approcha et prit la parole :
Votre Grâce, je suis Fontvell, Hospitalier de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem.
Cela fait maintenant près de deux mois que j'ai quitté le Lyonnais pour accomplir mon devoir envers mon Ordre et en portant assistance au Duché de Gascogne.
Voilà donc deux mois que je n'exploite plus mes terres et que je n'ai plus aucun revenus...Mes Frères m'ont aidé financièrement afin de payer la première vague d'impôt et j'ai été obligé de détruire mon échoppe.
Je suis rentré en Lyonnais car je suis volontaire pour participer à la défense de Lyon et voilà que j'apprends que de nouveaux impôts vont être levés !!!!
Je me suis fait brigandé en Languedoc où l'on m'a dérobé les 20 écus qui me restaient. A ce jour, je n'ai que 7 écus dans mon escarcelle.
Expliquez moi comment je vais pouvoir payer....A part vendre mes champs et de venir vagabond, je ne vois vraiment pas quelles sont les solutions qui s'offrent à moi.

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Compagnon du GOLD

Anne_blanche

S'excusant auprès de l'Hospitalier, Anne s'approcha du messire qui venait de parler des mines, au cœur de ses préoccupations depuis près de trois mois.

Seigneur-mort a écrit:

Votre éxéllence, j'ai une proposition de modication de loi afin de changer de sujet. Je vous expose la demande que je vous souscris. Il faudrait je pense revoir la grille des prix de salaire. En effet par ce projet audacieux, je favorise les mines. Nous le savons très bien les mines sont très importante, elle sont l'équilibre économique entre les denrées et l'or. c'est pour cela que je propose comme dans le B.A un prix minimu de 14 ecus pour 0 de caractéristique.

Messire, bonjour. Je suis Anne de Culan, Commissaire aux Mines.
Baisser le salaire minimal induirait une perte de revenu pour les vagabonds, c'est à dire les plus faibles d'entre nous. En revanche, les propriétaires des champs gagneraient 1 écu à chaque embauche. Ils pourraient aussi offrir 15 écus au lieu de 14, afin d'être certains de trouver un employé, ce qui réduirait à néant l'effet de la mesure.
Vous évoquez le BA, mais là-bas, à ma connaissance, on lève l'impôt deux fois par mois, ce qui démontre que la mesure n'a pas l'effet escompté.
Quoi qu'il en soit, au nom du Conseil ducal, et en mon nom propre, je vous remercie de l'intérêt que vous portez aux mines. C'est en effet la clef de la bonne santé économique d'un duché, et vous l'avez parfaitement compris.

Fontvell

Citation:

Baisser le salaire minimal induirait une perte de revenu pour les vagabonds, c'est à dire les plus faibles d'entre nous.

Vous avez entièrement raison, ma Dame, et, en tant qu'Hospitalier, je ne pourrai que m'élever contre toute mesure pouvant fragiliser la situation des plus faibles.
A ce propos, je rappelle au Conseil que l'Ordre de St Jean de Jérusalem a construit à Embrun un bâtiment dans lequel sont stockés maïs, pains et blé. Nous attendons les dons des personnes charitables.
Ces denrées seront redistribuées aux démunis, après demande auprès de notre Ordre, en cas de besoin....
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Compagnon du GOLD

Lavoyageuse

La gouverneur était affairé lorsqu'elle fut demandée en salle de doléances, elle s'y dirigea lorsqu'elle arriva, elle regarda Seigneur Mort, la demoiselle de Culan lui fit une excellente réponse, ainsi la gouverneur se concentra sur la demande de Messire Fontvell:

Messire Fontvell, je comprends parfaitement votre situation, j'étais au courant de votre voyage. Nous avions bien pensé à cela lorsque nous avons mis en place les impôts. Sachez qu'il n'est point question que nous vous fassions subir le retard pour une si juste cause. Ainsi, je prendrai moi même contact avec le maire de votre ville et nous allons trouver un arrangement, vous aurez un délai ne craignez rien et aucune pénalité de retard.

Cela vous convient-il?
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Fontvell

Fontvell s'inclina et reprit la parole :
Je serai pleinement satisfait si cette mesure pouvait etre étendue à tous ceux qui, servant le Duché, se trouvent éloignés de leurs foyers et de leurs exploitations.
Je ne voudrai qu'en aucun cas ce délai que vous m'accordez soit considéré comme une faveur personnelle.
C'est pour cela, Votre Grâce, qu'il conviendrai que la loi fiscale soit revue afin de prendre en considération cette situation qui concerne nombre de nos concitoyens.
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Compagnon du GOLD

Seigneur-mort

Seigneur-mort sourit et recommença.

Je pense madame Anne que vous avez rien compris! Baisser le prix du salaire minimal permettrait un essor des jeunes gens vers les mines au lieu des champs des propriétaires. Si nous ne changeont pas le salaire des mines 15 ecus et que les offres à 0 de caractéristiques sont à 14 ecus, les jeunes gens iront à la mine. Si les jeunes gens préférent allez chez un propriétaire à 14 ecus plûtot qu'à la mine, c'est qu'ils sont idiots. Pour le B.A ce plan n'est en rien aux impots!En gros je ne cherche pas à diminuer les moyens des pauvres gens mais améliorer notre balance economique!!
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Homme d'armes de l'ost dauphinoise

Lavoyageuse

La Gouverneur regarda Fontvell et sourit:

Et bien rassurez-vous, ce n'est pas une faveur personnelle que je vous accorde, nous ne l'avons pas noté, mais lorsque la discussion des impôts à été amorcé par Dame Nynaeve, nous avions prévu ce cas, et nous avions prévu de nous arranger avec les mairies pour laisser un délai. Cependant vous avez raison, nous pourrions apporter cette précision au coutumier. Il est vrai que ni Hardryan, ni moi n'aurions osé ne pas laissé ce délai aux voyageurs, mais soyez assurez que j'en parlerai au conseil pour que cela soit noté.

La gouverneur entendu le ton de Seigneur mort et ses paroles, elle ne put s'empêcher d'intervenir outré par sa façon de parler à un conseiller même si elle savait que Anne était parfaitement compétente pour le faire:

Demoiselle de Culan permettez moi de prendre la parole un instant.

Elle se tourna ensuite vers Seigneur Mort:

Messire, tout d'abord c'est Mademoiselle de Culan et non Madame!
Ensuite, je ne pense pas que ce soit elle qui n'ait rien compris mais vous qui n'avez pas écouté!

Il est vrai qu’à priori votre idée n’est pas mauvaise, il est sûr que cette solution serait simple et radicale, ou du moins elle a l’air simple.
D’abord vous savez surement que les Dauphinois sont généreux, ne pensez-vous pas que beaucoup par solidarité envers les vagabonds ne respecteront pas les 14 écus et continueront à embaucher à 16 ? Je pense que si ! Et je ne peux pas blâmer les gens pour ça, moi même j’ai souvent embauché au dessus du prix minimum pour aider les autres !

Ensuite, même sans parler de ça, la grille a déjà été modifiée une fois, les gens ont déjà du baisser les salaires et cela a été difficile pour eux d’accepter une telle décision et de s'y habituer, nous prélevons déjà des impôts demandant un effort aux habitants, nous ne pouvons pas exagérer et en plus baisser leur salaire !

Les habitants font beaucoup d’efforts et j’en suis consciente, je ne peux pas leur en demander plus, la seule chose est de leur faire prendre conscience que les mines sont importantes pour eux, comme pour nous, mais je ne peux pas les presser pour faire vivre l’économie du duché ! Je préfère convaincre les habitants de l’intérêt de la mine plutôt que de baisser leur salaire, il me semble que ce sera plus intelligent et tout aussi efficace.

Le BA ne fonctionne pas du tout de la même façon que nous pour la simple et bonne raison que leur culture est différente, les gens ne sont pas les mêmes, les duchés ne se ressemblent pas tous, ce qui marche pour un ne marchera pas forcément pour son voisin! Et comme l'a dit la Demoiselle de Culan, ils prélèvent des impôts tous les 15 jours, ce qui donne bien la preuve que leur politique économique est complètement différente de la notre. Par conséquent nous devons être prudent quant aux mesures qu'ils appliquent.

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Seigneur-mort

Seigneur-mort avait un plan B! Il le proposa.

Je propose suite à vos réponses. Enfin excusez j'avais crus mademoiselle culan, veuillez m'excuser.... je propose donc d'augmenter le prix de la mine de 50 centimes!
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Homme d'armes de l'ost dauphinoise

Anne_blanche

Demoiselle de Culan permettez moi de prendre la parole un instant.

Anne, qui allait répondre, s'effaça aussitôt devant le Gouverneur, avec une rapide révérence. Elle écouta attentivement sa réponse, hochant de temps à autre la tête en signe d'assentiment.

Je propose suite à vos réponses. Enfin excusez j'avais crus mademoiselle culan, veuillez m'excuser.... je propose donc d'augmenter le prix de la mine de 50 centimes!

Elle eut un regard en direction du Gouverneur, puis reprit la parole.

Pardonnez-moi, Messire. 50 deniers de plus ou de moins dans l'escarcelle d'un mineur, ce n'est même pas le prix d'une bière en taverne. Mais, si vous le multipliez par le nombre total de mineurs, vous parvenez à des sommes très importantes pour le Duché.
50 deniers de plus donnés chaque jour à chaque mineur, c'est, au bas mot, 125 écus qui sortent chaque jour des caisses du Duché, soit au minimum 3750 écus par mois. Pour couvrir cette dépense supplémentaire, il faudrait que la mesure amenât dans nos mines un nombre considérable de mineurs supplémentaires.
Or, comme vous l'a expliqué Sa Grasce, les employeurs, croyant bien faire, proposent très souvent des offres supérieures au minimum autorisé. Entre un salaire de mineur à 15.50 écus et un emploi aux champs à 16 écus, le vagabond n'hésitera pas.
Croyez bien que cette modulation des salaires est toujours le premier point étudié, quand on se penche sur la question du remplissage des mines. Hélas, je vous le répète, c'est ailleurs qu'il nous faut trouver des solutions.

Le discours était certes un peu long, l'énumération de chiffres plutôt aride. Mais rien n'est jamais simple en matière d'économie.

Seigneur-mort

Seigneur-mort sourit.

Merci pour vos reponses mademoiselle culan et vous aussi votre grasce.
Je m'excuse si je peux parraitre abrute comme homme. Mais je n'ai nullement l'intention de vous manquez de respect. je tente d'apprendre et de proposer. J'ai appris votre dévouement et votre expérience que ce sois vous mademoiselle Culan ou vous exellence. Au nom de tous le Lyonnais dauphiné je vous remercie pour le travail accomplit par vos mains. J'espere pouvoir en faire autant. Quelle solution pouvons nous envisagez celon vous pour les mines?
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Homme d'armes de l'ost dauphinoise

Anne_blanche

Anne de Culan sourit à son interlocuteur, pour le remercier de ses compliments.

Deux projets sont à l'étude, Messire. Mais la façon la plus simple d'envoyer les gens à la mine, c'est encore de répéter, toujours et partout, que remplir les mines permettrait d'éviter l'impôt. Vous me semblez fort soucieux de l'avenir de notre Duché, Messire. Je compte sur vous pour demander à tous, en votre village, de se rendre régulièrement à la mine. Vous ferez là une bonne œuvre.

Elle inclina la tête pour signifier la fin de l'entretien, et se retira, suivie de son factotum Bacchus qui titubait sous les dossiers.

Seigneur-mort

Seigneur-mort dit.

J'ai peux être trouver une autre idée pour les mines.
Je propose une chose peut être impossible mais bon qui ne propose rien n'a rien. Je propose un concour de remplissage de mines par les villes.
Voilà faire un méga rp ou on comptabilise le remplissage des mines par les habitants des villes. On crée une médaille pour cet événement on rend attractif la chose. Qu'en pensez vous?
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Homme d'armes de l'ost dauphinoise

Paprika2

Pap avait eut une idée quelques temps auparavant, en avait un peu parlé autour d'elle, mais s'était entendu répondre que ce n'était pas possible. Elle avait alors remit son idée dans sa poche. Lorsqu'en passant devant la grande salle, elle entendit que les mines étaient le sujet de conversation, elle ne put s'empêcher de s'arrêter un instant afin d'écouter. Si seulement elle osait prendre la parole... dévisageant l'assemblée, hésitant... elle se lança enfin après un salut militaire

Bonjour votre Grâce, demoiselle de Culan...
Je me présente, je m'appelle Paprika
Je suis chef de lance en la garnison de Valence

Et bien voilà... Si une loi interdisait d'embaucher un jour de la semaine, admettons... le samedi... Évidement, il y aurait plus de pêcheurs, de cueilleurs et de bucherons mais... encore faut-il avoir mangé poisson, viande et être équipé... Le meilleur réflexe serait peut-être, alors, d'aller à la mine...

Sentant ses joues rosir, elle respira profondément, espérant que personne ne s'en rende compte...

Lavoyageuse

Le gouverneur aperçut Seigneur Mort revenir, Anne était repartie à son travail et Voya allait faire de même lorsqu'elle le vit.

Elle l'écouta de nouveau et sourit. Son énergie de jeune renard fougueux la faisait sourire, il était agréable de voir des gens chercher des solutions.

Elle reprit la parole:

Messire Seigneur Mort, j'apprécie vos efforts pour trouver une solutions, croyez bien que nous avons déjà pensée à cela et nous avons mis en place à plusieurs reprise des concours, mais les gens ne participent pas.

Anne de Culan avant même qu'elle soit conseiller avait proposer l'idée de loterie des mines, mais personne ou presque n'a participé. Ensuite au dernier mandat elle a mis en place un jeu de recherche de minerai, mais là encore personne!
Alors je crois que de ce côté, Anne de Culan à fait bien plus que sa part pour lancer ce genre de concours.

De plus, nous sommes actuellement en train de préparer quelques festivités qui pourraient tout de même, aider le duché alors messire peut être pourriez-vous en parler autour de vous?

Ensuite elle se tourna vers la jeune femme qui était entrée et qu'elle avait également écouté, son idée était une bonne idée, elle reprit la parole:

Dame, je vous remercie de votre proposition, elle est excellente, nous allons de ce pas en discuter au conseil et travailler dessus pour introduire cette mesure dans le coutumier et si elle voit le jour, je ne manquerai pas de citer votre nom... d'ailleurs puis-je me permettre de vous le demander?
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Nynaeve87

Nyna n’avait pas été sans entendre parler des débats houleux de la salle de doléance.
Elle avait eu parfois envie d’aller y intervenir, dans un sens ou dans l’autre selon les propos. L’élection de Voya au poste de gouverneur ne l’avait pas chagriné plus que ça.
Le jeu des élections à la proportionnelle amenait souvent à des déceptions ou des joies imprévues qui interdisait un certain monopole des plus sain à son avis.

Cependant, là il s’agissait du Duché.

Ses dix mandats lui avaient appris beaucoup sur la gestion économique et là il semblait que tout allait de mal en pis. Des bruits de couloir et maintenant des mines qui s’effondrent…

Le sourcil froncé elle s’avança à son tour dans cette salle qu’elle avait connu naguère, cette salle où l’on était venu poser des questions sur sa politique.

S’inclinant devant le gouverneur…

Bonjour vostre Grasce… je demande la permission de m’exprimer icelieu.
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Ex Ambassadeur en Normandie, Conseiller Militaire
Ex gouverneur, Ex bailli, Ex connétable, Ex maire...

Paprika2

Pap se détendit un peu et sourit lorsque le gouverneur lui demanda son nom. Son nom... Cela faisait déjà tant de temps qu'on ne l'appelait plus que Pap... Paprika... Un épice qui, parait-il, piquait la langue... Un surnom qu'on lui avait donné, probablement à cause de son caractère bien trempé. Elle aurait du en porter un autre en épousant... oh, et puis quelle importance...

de Bissy votre Grâce... Inès de Bissy...

Lavoyageuse

Le gouverneur nota le nom de la jeune femme et reprit:
Bien, je vous remercie dame et comme promis nous vous tiendrons informé de la suite.

Puis elle se tourna vers Nyna

Dame De Mornant, soyez la bienvenue, je suis toute ouie à vos questions ou commentaires, que puis-je pour vous?
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Seigneur-mort

Seigneur-mort rentra.

Votre grasce. Une question et une incompréhension me touche.
Nous avons payé les impots, pourquoi avoir encore de problémes d'argents?
Je ne comprend pas également la démission de certains conseilliers ducaux! Pourrez savoir ce qu'il se passe?
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Homme d'armes de l'ost dauphinoise

Guidel

Le baron entra, boitant. Il n'aimait pas ça... Les "doléances", il essayant autant que possible habituellement de se taire et d'attendre, sachant que la critique était facile et que rarement elle était constructive. Cependant, pour cette fois, il n'y tint plus et se présenta donc à sa suzeraine, du moins celle qui devrait l'être depuis plus de cinq semaines.

Bonjour gouverneur.

Bien rarement, on m'a vu en cette salle, car jusque là j'ai décidé de me taire, de vous faire confiance, me disant que vous saviez ce que vous faisiez, mais aujourd'hui, la question me tarraude bien trop pour que je puisse la laisser sans réponse.

Nous sommes aujourd'hui à 25 jours de l'élection du prochain conseil, et force m'est de constater que vous n'avez toujours pas reçu ni vos conseillers ducaux, ni votre noblesse pour qu'elle vous preste allégeance.

Quand pourrais-je enfin me présenter à vous pour renouveler mon serment d'allégeance, comme normalement je suis obligé de le faire?

Il s'interrompit un instant, songeant à une affaire plus personnelle qui l'occupait depuis un moment... Avant de reprendre.

Ma suzeraine, Aliénor d'Avencourt, Vicomtesse de Guillestre, a été considérée comme morte par les responsables de la généalogie à l'hérauderie.

Dois-je donc prêter serment d'allégeance au Lyonnais-Dauphiné également pour les terres de Mont-Dauphin qui m'avaient jadis été confiées par Freyelda, ou dois-je rendre ces terres pour qu'elles retournent au duché?
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Lavoyageuse

Le Gouverneur écouta attentivement les personnes présentes et calmement prit la parole:

Bien messire Seigneur Mort, je comprends vos interrogations.
Le souci de nos finances réside essentiellement dans le fait que nos Marchands Ambulants ont besoin de temps pour nous ramener l'argent du duché. Si nous accumulons toutes les sommes qu'ils transportent nous avons de quoi faire, mais leur voyage est long et souvent le temps qu'ils rentrent nous nous retrouvons confronté à quelques jours où nos finances sont basses.

L'autre chose est que nous ne remplissons pas assez les mines, si ces dernières étaient pleines nous aurions moins de problèmes, les mines sont notre ressource d'argent, l'or et le fer produit rapportent énormément. Nous exportons le fer et cela rapporte bien, mais pour assurer ces rentrées d'argent il nous faut des mines remplies.

Elle se tourna ensuite vers Guidel

Messire Guidel, je comprends vos interrogations concernant les allégeances, sachez que nous avons commencé et que nous avons du attendre d'une part l'acceptation de ma propre allégeance au roy et ensuite notre Heraut pour commencer cette dernière.

(HRP je ne peux pas assumer ce que Nebisa impose, elle voulait qu'on fasse les allégeances d'Hard et Péné avant les conseillers et les nobles et elle fait trainer les choses. Donc je suis bien obligée de suivre.)

Ensuite concernant vos terres, je ne vous demande pas de les rendre au duché, je vous laisse prêter allégeance et le prochain vicomte de Guillestre décidera de ce qu'il fera.
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Phelim

C'est guilleret sur Rouge pour le trajet jusqu'à Lyon, et puis en sifflotant en route pour la salle des doléances dans la rue de la capitale, que le Premier Conseiller progressait, en tenant avec soin, un parchemin entre ses doigts.

Il le relut une dernière fois toute en s'avançant vers le trône du Gouverneur. Parce qu'il ne voyait pas devant lui, il en vint à heurter Guidel, qui se trouvait en audience à ce moment là. Il se pencha pour récupérer son document par terre qui lui avait échappé et releva les yeux sur l'homme robuste qui fut autrefois son effrayant supérieur qui lui avait n'empêche jamais fait peur d'abord !

Hum, pardon La Salle ... je lisais ...

Il inclina la tête en direction du Gouverneur, puis alla récupérer un verre de vin et un poussin farci au buffet. Il s'installa ensuite à un siège, non loin de Voya et commença à manger.

Remarquant qu'on attendait qu'il dise ce qu'il avait à dire, il hésita un instant entre parler ou finir de festoyer ... Il fit le tour des personnes présentes avec les yeux ... que des amis intimes ou presque ... bref, il ferait donc les deux, puisqu'ils étaient en comité restreint et remordit dans la cuisse en prenant la parole.

Votre Grache. Che chui rentré de Paris où le verdicht pour Chelrach a été rendu en la Chour d'Appel.
Il a été reconnu choupable votre grache, et il richque pas de recommencher ché méfaits en Lyonnais-Dauphiné ! Foy de Phelim !
Ché donch offichiellement un ...

Il toussa soudain parce qu'il venait d'avaler de travers, et avala une gorgée de vin pour faire passer le tout.
Il reprit.

Cela peut donc être dit officiellement, Selrach est un Haut Traitre du Lyonnais-Dauphiné ! Il a écopé de la peine maximum que pouvait lui donner la Cour d'Appel sans enfreindre la Charte des Juges qu'elle est justement chargée de faire respecter.

Et moi, j'ai rempli en tant qu'avocat la mission que m'avait confié le duché. Et tant mieux, je n'en pouvais plus de ses allers retours Lyon-Paris !

Je vous donne le verdict.

Et il lui tendit le parchemin qui lui avait fait voir la vie en rose pour une fois.

Citation:

Nous, juges près la Cour d'Appel, déclarons,

Le dénommé Selrach a quitté son poste de Maire dans le courant du mois de Juillet 1456 sans en prévenir les autorités compétentes et en emportant avec lui la quasi-totalité de la trésorerie de la ville dont il avait la charge. Il a par la suite été mis en procès par le biais d'un traité de coopération judiciaire mais son Jugement a été rendu par un juge illégitime ne devant son autorité qu'à une révolte.

Après audition des témoins, il apparait que l'accusé ne nie aucunement les faits et qu'il a formulé des excuses publiques aux habitants de Valence, excuses non suivies par une restitution des marchandises et écus dérobés.

Aussi, la présente Cour d’Appel du Royaume de France infirme le prime verdict rendu par l’institution juridique du Comté du Languedoc, alors menée par le juge Angëlyss et le procureur Fra_diavolo. L'accusé est donc reconnu coupable de Haute trahison. L'accusé est condamné à effectuer une peine de prison de 6 jours et à verser une amende de 200 écus .

Le juge frappa d’un coup vif le lutrin…

«Affaire close ! Tel en est décidé.»

Et comme il en avait toujours pas fini, parce qu'il pouvait être très bavard quand il s'y mettait ...

J'collectionne pas les compliments vot' grasce, cependant, j'ne cracherai pas d'sus si vous voulez m'en faire.

Il esquissa un sourire.

Pas pu avoir la tête parce que le joueur a refusé de faire mourir son perso.

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Lavoyageuse

Phelim fidèle à lui même arriva avec du poussin farci en salles de doléances, fidèle à lui même, il ne su pas se tenir, Voya leva les yeux au ciel se demandant comment il avait fait pour finir premier conseiller et pour avoir fait autant de mandat. Elle espérait tout de même qu'il avait su se tenir devant la cour d'appel.

Elle essaya de le déchiffrer lorsqu'il parla la bouche pleine, et ensuite le voilà qui demandait des compliments!

Elle le regarda et le sourire aux lèvres répondit calmement:

hum... et bien je ne vous félicite pas pour votre tenu, cependant je note que vous avez bien travaillé, et je saurai m'en souvenir.
D'ailleurs ça tombe bien j'ai plein de dossiers qui attendent un expert tel que vous!

Le gouverneur regarda son 1er conseiller avec un sourire malicieux et déposa des gros dossiers devant lui.
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Phelim

Phelim accepta sans broncher les remontrances du Gouverneur et observa un moment les dossiers posés devant lui, du temps qu'elle finissait avec les personnes présentes.

Quand il eut à nouveau son attention, c'est avec un air tragique, et en la pointant avec sa cuisse de poussin farci de manière mélodramatique qu'il lui donna la réplique ... des mots fatidiques, résumant la situation actuelle.

Aujourd'hui, le Lyonnais-Dauphiné a remis un duché en fief de retraite à une pucelle terrée, on ne sait où ...
Votre Premier Conseiller, souvent en rogne, a vexé sa Tlia adorée ... et ne sait pas se tenir ...
Nous croulons sous les dossiers du temps que le gouverneur surveille mes manières ..
Des hauts traites sont au Conseil Comtal de nos voisins.

Mais où va la province qui m'a vu naître ...

Il prit un air résolu en se levant et en prenant les dossiers sous son bras.

Et bien, vostre Grasce, où que nous allions ... ce ne sera pas le ventre vide ... qu'on se le dise !

Et il partit en direction de son bureau de Commissaire au Commerce en récupérant un autre poussin farci ... en ces temps de déprime, c'était la seule consolation que l'on pouvait espérer avoir ..
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Hardryan

Le Montagnard galopait en direction du castel pour régler une affaire qui lorsqu'on la lui avait rapportée avait fait vriller son oreille à un point tel que la réponse qu'il avait faite au porteur l'avait presque rendu sourd.

Envoyant ses rênes valser au premier écuyer qui vint à sa rencontre, Hardryan gravit ces marches qu'il avait grimper à plus d'une reprise et s'engouffra dans les méandres du castel pour se rendre à la salle des doléances. Sans qu'il n'ait à faire un signe, des soldats aux couleurs du duché lui ouvrir les portes de la salle alors que résonnait toujours dans les couloirs l'écho déterminé de son pas.

S'adressant à un page qui se trouvait là:

Va quérir Phelim, le seigneur de Tassin la Demi Lune, et dis lui que Hardryan, duc de Chasteau Queyras veut lui parler dans les plus brefs délais.

Une fois le page parti, Hardryan attendit que celui-ci revienne.
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Phelim

Le CaC se trouvait, comme souvent, dans le grenier ducal. Il achetait quotidiennement des produits à la foire de la capitale, les stockait dans son grenier et les redistribuait ensuite soit pour les fêtes du Conseil Ducal, soit pour l'ost, soit pour les besoins du bailli ou soit encore pour une commande d'un autre duché.

Aujourd'hui, il n'était pas seul, mais en compagnie de la Commissaire aux Mines. Lui, son carnet de commande à la main, elle, ses prédictions sur la production des mines dans la sienne, ils s'échinaient à séparer leur fer et leur pierre en deux tas, ce qui resterait dans les réserves pour le cas où il y aurait un problème, et ce qui partirait pour les livraisons.
Ainsi, sur une injonction de l'un ou de l'autre, les domestiques déplaçaient un kilo de fer ou un quintal de pierre d'un tas à l'autre ... et en une heure l'affaire était réglée ...

Enfin non, car souvent, les deux Conseillers Ducaux étaient en désaccord, et alors, les pauvres serviteurs se voyaient déplacer des pierres tantôt d'un côté sur les instructions du Seigneur de Tassin la Demi Lune, tantôt remise de l'autre côté par Anne de Culan .... Ces aller-retours pouvaient durer longtemps avant que les deux Conseillers Ducaux ne finissent par se décider de faire un compromis .. mais ils étaient quand même désormais plus enclin à être du même avis depuis qu'un pauvre homme avait failli en périr d'épuisement ...

Cet après-midi, tout se passait pour le mieux quand un page vint déranger Phelim pour lui transmettre un message.

Messire, le Duc de Chat aux Queues de Rat veut vous parler ...

Haussement de sourcil ...

Connais pas ....

Mais si Messire, vous savez bien .. c'est notre ancien gouverneur !

Ah ....

Il avait laché ce mot, avec en apparence un désinterêt total, sous le regard attentif de la Cam. Il lança une oeillade sur son carnet de commandes avant de poursuivre ....

Anne, il me faudrait 50 kilo de fer supplémentaire pour vendre .. il n'y aura pas de problème avec les mines de toute façon, je le sens ...

Odorat qui lui faisait défaut quand il s’agissait de comprendre les femmes néanmoins … mais les mines n’en étaient pas et heureusement .. sinon, il faudrait les entretenir aux fraises … mais au moins ainsi, il n’y aurait plus de problème avec les taux de fréquentation des mines.

Le page, voyant que le Premier Conseiller ne faisait pas mine de le suivre, ajouta :

Messire, c'est qu'il a dit : je veux lui parler dans les plus bref délais.

Il soupira en se mettant à réfléchir. Cela concernait-il un problème avec la gestion de sa ville? Non ... il y avait le bureau du CaC auquel il avait accès pour cela ... Cela concernait-il une proposition économique? Impossible ... il ne s'était jamais interessé à l'économie ducale ... En gros, l'urgence c'était encore sa petite personne ....

Et ce que Hard veut, le Lyonnais-Dauphiné le veut peut-être?
Tu lui diras que le Seigneur de Tassin la Demi Lune est débordé et qu'il le recevra dans trois jours ... Vendredi oui, c'est très bien ... allez va ...

Il regarda, pensif, le jeune garçon partir et puis se tourna vers la Conseillère Ducale qui avait suivi silencieusement la scène.

Bien, je crois qu'on a fini pour aujourd'hui ... on a tout le reste de l'après-midi et le soir devant nous ... vous voulez venir boire un verre?
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Hardryan

Hardryan attendait encore dans la salle de doléances quand le page revint...

Votre Grâce, le seigneur de Poussin la Demi Portion ne sait pas comment distinguer un tas de pierre d'un tas de fer, il dit qu'il vous recevra dans trois jours, il est débordé.

Haussant un sourcil, le Montagnard regarda le page...

Il est débordé ou il s'est perdu dans le grenier ducal? Attends-moi là un instant.

S'approchant d'un petit secrétaire à l'usage des visiteurs, le Montagnard se saisit d'un parchemin et d'une plume qu'il plongea dans l'encrier à proximité et commença à rédiger.

Citation:

Le 10 juin 1457

À Phelim, seigneur de Tassin la Demi Lune,

Des propos selon lesquels vous auriez attenté à mon honneur me sont parvenus.

Si d'honneur vous avez encore, je vous somme de vous présenter devant moi afin que nous mettions cela au clair au plus vite.

Si d'honneur vous n'avez plus et que comme un couard vous refusez de vous présenter devant moi dans l'heure qui vient, alors je considèrerai que les paroles injurieuses qui me sont parvenues étaient bel et bien les vôtres et vous devrez en répondre.

Hardryan
Duc de Chasteau Queyras

Retourne le chercher, donne-lui ce parchemin et revient avec Phelim. Autrement tout le monde saura qu'il n'a rien dans les braies.

Et le page repartit...
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Phelim

Le page, un sourire aux lèvres, retournait en direction du grenier. Il avait vu en ce Duc, quelqu'un de très peu malin ... et il comptait entrer dans ses grâces et par la même occasion à son service ... espoir d'une situation mieux payée, avec moins de travail, s'il se débrouillait bien. C'est en ce but, que le fait qu'il ait écorché involontairement le nom de ce dernier, lui avait donné l'idée de recommencer pour le Seigneur de Tassin la Demi Lune, en rajoutant des remarques de son cru, pour se faire bien voir.

Il souhaitait lui présenter ensuite, une fois qu'il lui aurait ramené Phelim, sa candidature ... Après tout, être page dans un Conseil Ducal qui transmettait à longueur de journée des messages de ci, et de là ... c'était fatiguant à la fin ...

Personne ici ... Il fronça les sourcils en même temps qu'il réfléchissait .. En partant .. il avait entendu parler de taverne, aussi, c'est dans celles de Lyon, prêt du castel, qu'il le chercha et le trouva.

Le jeune garçon remit le courrier à son destinataire, destinataire qui lut, qui rangea le courrier et but une gorgée de sa choppe.
Le page, qui craignait pour sa future place, s'il ne ramenait pas le Premier Conseiller, crut bon d'ajouter :

Mais Messire, il a dit que si je ne vous ramenais pas, tout le monde saurait que vous n'avez rien dans les braies.

Le CaC cracha bruyamment la bière qu'il avait dans sa bouche en hurlant de rire. C'est une fois remis et avec le sourire, qu'il répondit.

S'il est si sur de cela, il aura qu'à venir y frotter ses fesses et s'il rentre en marchant en canard jusqu'à Briançon, il saura qu'il s'est trompé.

Il porta la main à l'intérieur de sa chemise et en sortit une missive.

Tiens, puisque ta langue pendue me donne l'impression que tu veux faire du zêle, porte donc ce billet à Dié.
Et ne t'en fait pas pour Hardryan, il sait que je serai là Vendredi.

Le page eut une mine horrifiée en se rendant compte que son rêve s'envolait, puisqu'on l'éloignait de son pigeon.
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Hardryan

Le Montagnard attendait toujours dans la salle de doléances que le page revienne en compagnie du seigneur de Tassin la Demi Lune. Une heure passa puis, lorsque le quart d'une autre se fut écoulé, Hardryan se leva du siège où il avait trouvé à s'asseoir et prit la direction de la sortie.

Le page n'étant pas revenu, Hardryan, bien que mécontent et ne sachant pas si Phelim avait bien reçu la missive qu'il avait voulu lui faire transmettre, lui accorda le bénéfice du doute, se disant qu'autrement Phelim n'aurait pas refusé de le rencontrer.

C'est donc à cheval qu'il s'engouffra dans les rues de Lyon où il ne désirait pas s'attarder, devant se rendre à Saint-Antoine. Il avançait tranquillement à travers la foule des passants quand, telle ne fut pas sa surprise, il aperçut un page aux couleurs du Dauphiné et, y regardant à deux fois, y reconnut celui qu'il avait envoyé trouver Phelim. Sautant de cheval, il s'empressa de mettre la main au collet de celui qui n'avait pas rempli sa mission:

Hep toi! Que fais-tu donc là, n'as-tu pas trouvé le seigneur de Tassin comme je te l'avais demandé?

Regardant à droite et à gauche, ce dernier finit par répondre:

Si, je l'ai trouvé, mais il m'a dit d'aller à Die plutôt que de retourner vous voir. Il a dit que vous sauriez qu'il serait là vendredi, et il a dit que vous auriez qu'à venir vous y frotter les fesses et que si vous rentriez en marchant en canard jusqu'à Briançon, vous sauriez que vous vous êtes trompé.

Hardryan stupéfait relâcha le page dont les pieds avaient quitté le sol un instant.

Ma parole! Je savais que tout n'allait pas bien dans sa tête, mais serait-il tombé si bas dans sa dépravation qu'il se livrerait à des perversités contraires à la nature! Qu'Aristote ait pitié de lui...

Laissant là le page qui semblait tétanisé par les propos du seigneur de Tassin la Lune dont il venait de saisir la nature, Hardryan ne perdit plus de temps et poursuivit son chemin. Le pleutre lui en ayant déjà assez fait perdre.

LJD Phelim et moi ouvrirons bientôt un topic pour que les posts étant rattachés à ce RP puissent y être transférés.

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Zwyrowsky

Vêtu d'un chatoyant pourpoint de velours et de soie à manches crevées, un léger bonnet de velours sur la tête, Jean Zwyrowsky s'avança au-devant de la salle des doléances du château de Pierre-Scize. Il tenait dans sa main un parchemin de bonne facture, roulé, et son visage affichait une satisfaction souriante.

Il avisa un garde, et lui lança:

Faites savoir à Sa Grâce le Gouverneur Lavoyageuse que le vicomte de Crots demande à la rencontrer en audience publique.

Restant seul au milieu de la salle déserte, il se tint un moment face au trône, à bonne distance. Puis, l'esprit léger, il fit quelques pas vers la fenêtre de carreaux troubles, pour se distraire du spectacle des quais de Saône.
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Lavoyageuse

Un messager arriva dans le bureau du Gouverneur la prévenant que le Vicomte de Crots était en salles de doléances.
Se demandant bien la raison de sa présence elle prit le chemin de la salle pour aller à sa rencontre.

Elle savait que le vicomte ne se déplaçait jamais pour rien, et connaissait sa réputation, ancien gouverneur, il était doué, et avait le sens de l'argumentation.

Elle arriva donc en salles de doléances pensant à tout ça et accueillit le Vicomte:

Bonjour Vicomte, soyez le bienvenu ici, que puis-je pour vous?
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Zwyrowsky

Le vicomte se retourna prestement en entendant les pas du Gouverneur et de sa suite, et se présenta à eux, d'une révérence mesurée.

Votre Grâce, je suis ici pour vous annoncer que vos fidèles vassaux (ou du moins des présents, songea t'il), constitués en Assemblée Nobiliaire, se dont enfin dotés d'une règle de discussion. Celle-ci m'impose de vous en faire l'annonce publique.

Il déroula son parchemin, et avant d'y porter le regard, attendit la permission de quitter la discussion pour en faire lecture.

Si vous me permettez...

Citation:

Des discussions et résolutions de l'assemblée nobiliaire.

- Chaque noble vassal du duché, ainsi que le Gouverneur en fonction peut proposer à l'assemblée nobiliaire un sujet de débat touchant aux affaires nobiliaires ou à tout sujet concernant le duché du Lyonnais-Dauphiné, sous la forme d'une motion rédigée.

- Le dépositaire d'un sujet se voit responsable de la modération et du suivi de la discussion, jusqu'à sa conclusion. Il doit avertir par missive le Gouverneur et l'ensemble des feudataires du duché de la tenue du débat.

- Une séance de discussion sera ouverte 10 jours minimum, et limitée au maximum à 20 jours. A cette date:

soit la motion proposée, ou sa plus récente évolution, ne recueille aucune opposition exprimée: elle est alors déclarée adoptée par consensus, et la discussion est close;
soit la motion proposée, ou sa plus récente évolution, ne recueille pas l'unanimité des avis exprimés: est mis au vote alors une alternative entre la motion, et l'ensemble des options qu'elle exclut;
si l'option mise au vote recueille plus de 2/3 des voix exprimées en 7 jours, la motion liée est déclarée adoptée à la majorité, et la discussion est close;
si l'option mise au vote recueille entre la moitié et 2/3 des voix exprimées en 7 jours, la motion reste à débattre en vue d'un consensus plus large;
si l'option mise au vote recueille moins de la moitié des voix exprimées en 7 jours, la discussion est close sans suite.
il ne peut être procédé à plus de trois discussions et votes successifs à propos d'une même motion et le dépositaire peut à tout moment prononcer la clôture sans suite d'une discussion s'il l'estime utile.

- Une motion adoptée par consensus ou à la majorité est transmise au conseil ducal et proclamée publiquement par son dépositaire "adoptée par la haute assemblée des feudataires du Lyonnais-Dauphiné", datée, et le mode d'adoption étant clairement spécifié.

- Un sujet dont la clôture a été prononcée ne peut être rouvert avant un mois; l'option contraire peut cependant être défendue en une nouvelle motion, à l'initiative d'un nouveau dépositaire.

Il revint au Gouverneur et à sa suite, roulant discrètement le parchemin.

Cette motion a été adoptée par la haute assemblée des feudataires du Lyonnais-Dauphiné, à l'unanimité des votants, le dimanche 7 juin courant.

Elle permettra à vos feudataires, je l'espère, d'assumer à l'avenir pleinement et en corps constitué leur devoir d'avis et de conseil, dans un esprit tout à la fois de consensus et de décision.

Je dois préciser, puisque ce n'est point par écrit, que par convention, nous rapporterons à part l'avis officiel les éventuels points de divergence.

Il s'inclina, attendant une éventuelle réaction avant de se retirer.
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Elorane

Fraichement revenu de leur traversée du Royaume, après s'être battue pour défendre la capitale de la Guyenne au coté de Garzim et bien d'autres courageux hommes et femmes, après avoir passé des jours et des nuits à panser les blessures de son mari adoré, l'avoir consoler de la mort de son frère, Averos, dont ils avaient ramener le corps à sa veuve, la baronne Siva.

Elorane avait même du donner naissance, au premier héritier de Salah, dans une capitale dévastée pas la guerre. Eloï avait été mis au monde par l'actuel duc et ancien Régent de Guyenne, le pauvre il en gardera un souvenir à vie, à cette pensée elle ne pu s'empêcher de sourire.

Mais depuis son retour a Lyon, des bruits, des rumeurs étaient venu aux oreilles de la vicomtesse, des rumeurs qui lui avaient donnés la nausée, elle en avait parlé a son mari, lui aussi avait été choqué, et il lui avait répondu une chose qui l'avait ému et en même temps lui avait pincé le coeur...
« Si Geoffroy me considérait comme son père j'y serais allé moi » Salah avait toujours aimé Geoffroy comme son fils depuis le premier jour et même avant.
Bien qu'Elorane n'est jamais vraiment su qui était le père de Geoffroy, cela pouvait tout aussi bien être Salah que Kalten. Son fils avait le même caractère que Kalten, grognon, mais celui de Salah l'était aussi...étant petit il avait les même cheveux bouclés que Salah, Geoffroy aimé les femmes et l'alcool tout comme les deux hommes, encore à ce jour elle ne pouvait dire avec certitude qui était son père, si au moins il avait eut les yeux verts elle aurait su de qui il était, mais non il avait hérité de ses yeux bleus.
Pleins de souvenirs lui revint en mémoire, comme celui ou Geoffroy haut comme 3 pommes sur les genoux de Salah, qui venait de lui offrir sa première dague. Ou celui de Kalten qui lui avait forgé de petits soldats en fer,ou encore le sourire de son fils quand Salah, l'emmenait se baigner sur les rives du Rhône...
Elle se remémora aussi le jour de la naissance de son fils chéri, c'était Voya qui l'avait mis au monde... C est sur cette pensée qu'elle s'arrêta devant la porte de la salle de doléances. Elle ne pouvait entrer sans être prise d une vague de colère, son coeur battait férocement dans sa poitrine, il fallait qu'elle se calme, elle serra les dents en poussant la lourde porte.

Que de monde dans cette salle et que de remue ménage, a un moment elle se cru sur la place du marché...
Elle regarda un moment Hard puis Phelim, deux hommes qu'Elorane appréciait, chacun a leur tour l'avait a un moment ou un autre déçu, mais tous les deux étaient des hommes bons. Elle fut quelque peut abasourdie par ce qu'elle venait d'entendre, mais en aucun cas ne prendrait parti ni pour l un ni pour l'autre, elle comprenait Hard qui avait vu son honneur bafoué et qui demandé justice, et elle comprenait Phelim qui avait accepté le défis, il ne pouvait passé pour un pleutre aux yeux de tout le duché. Elle n'avait envie de voir mourir aucun des deux hommes, pourtant elle ne fit rien pour les en dissuader, c'était ainsi que se laver l'honneur entre deux hommes...
A ce moment précis elle aurait aimé elle aussi être un homme, elle aurait aussi pu laver son honneur de cette façon...

Après un long soupire et toujours sans dire un mot de peur de ne pouvoir s'arrêter...elle s'approcha d un jeune page et lui demanda de transmettre un message a celle qui était assise sur le trône (métaphore je sais pas ou se tient Voya réellement)

Jeune homme va t'en demander audience privée à celle qui est assise sur le trône, au nom de la Vicomtesse de Crest, dis lui que c'est très important que cela concerne mon fils et que je l'attend rapidement sur mes terres de Saint-Symphorien-sur-Coise.

Après avoir donné un rapide regard sur Phelim et Hard en se disant qu'un des deux serait bientôt plus de ce monde, elle reparti les poings serrés, sans rajouter un mot de plus, elle devait allé voir son amie la duchesse de Brienne pour discuter de la promesse de mariage entre Isalyne et son fils.

je prend aussi en compte le défis qui se passe sur un autre topic mais qui a lieu en salle de doléances

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Lavoyageuse

Le gouverneur n'eut pas le temps de répondre au Vicomte pour le remercier de l'information, elle voulait lui dire qu'elle prenait note de la décision et irait elle même à l'AN dès que possible, mais un messager arriva lui transmettant le message de la Vicomtesse de Crest.

Elle s'excusa auprès du Vicomte et répondit au messager :

Va dire à la Vicomtesse que je m'y rendrai dès que possible, je dois encore assurer mes fonctions, mais elle n'aura pas longtemps à attendre pour me voir.

Voya se demandait pourquoi la vie était si compliquée parfois, qu'avait-elle fait de mal aux yeux d'Elorane? N'a-t-elle donc jamais aimée pour lui en vouloir à ce point? Non Voya refusait de croire ça.

Le gouverneur épuisée, lasse de tout cela, de ses fonctions, de ces histoires, de ces duels, s'en alla dans l'arrière salle où personne n'allait jamais et s'assit, se laissant aller à la tristesse.
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Tandark

Lei Maistre Fourbe entra dans la salle de doléance avec fracas.

"Bon, faisons vite et bien! La raison de ma présence ici est très simple: je voudrais des explications sur ceci:"

Citation:

Toute personne embauchant un employé à un salaire inférieur au minimum imposé par le duché comme indiqué dans la grille qui suit sera jugé comme esclavagisme
-Pour une embauche Très Peu Qualifié (de 0 à 4 points de caractéristiques) : 18 écus minimum
- Pour une embauche d'Ouvrier Peu Qualifié (de 5 à 8 points de caractéristiques) : 15 écus minimum
- Pour une embauche d'Ouvrier Qualifié (de 9 à 18 points de caractéristiques) : 17 écus minimum
- Pour une embauche d'Ouvrier Très Qualifié (de 19 à 255 points de caractéristiques) : 20 écus minimum

"Qu'est-ce à dire exactement? L'embauche d'un gueux totalement inapte devrait nous revenir plus cher que celle d'un ouvrier compétent? Tout maistre fourbe que je suis, je me demande comment une idée aussi tordue a pu germer dans l'esprit de quelqu'un, et surtout comment elle a pu être débattue, et acceptée!
J'aurais trouvé mille fois plus sain et honnête de votre part de clairement interdire l'embauche de vagabonds plutôt que de leur couper l'accès au marché du travail d'une façon aussi vicieuse: car personne n'est dupe, et tout le monde a compris que cétait bien le but final de la manoeuvre..."
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Anne_blanche

Bruit de porte qui claque, fracas de talons qui claquent, grincement d'une voix énervée... Tout pour plaire à Anne, qui se retourna le plus lentement possible, et prit le temps de toiser l'homme pressé avant de lâcher d'un ton calme :

Bonjour, Messire.

Le ton ne lui plaisait pas, la façon de considérer implicitement que "tout le monde" était forcément de son avis, non plus. Pas plus que cette entrée cavalière en un lieu où elle aurait aimé voir plus de solennité, d'ailleurs...
Mais question était posée.

C'est-à-dire exactement, Messire, que l'embauche d'un gueux totalement inapte doit vous revenir plus cher que celle d'un ouvrier compétent, en effet. Et tout maître-fourbe que vous vous dites, vous ne l'êtes encore pas assez, puisqu'il ne vous vient pas à l'esprit que tout le monde n'est pas fait à votre aune.

Puisque vous vous demandez comment cette idée, lumineuse dans sa simplicité, a pu être débattue et acceptée, je vous répondrai "très sereinement".

Quant au but, que votre fourberie vous fait imaginer à votre image, il est tout aussi simple que l'idée : remplir les mines. Un rapide passage dans mon bureau public vous montrera d'ailleurs que les progrès en la matière sont sensibles, depuis la mise en œuvre de cette loi. Il ne s'agit donc nullement d'interdire le marché de l'emploi aux vagabonds. Ils ont un emploi, à 15 écus ou 15.10 écus, c'est-à-dire au tarif qui leur était généralement proposé par l'ancienne grille de salaires.
Pourquoi ne pas interdire l'embauche de vagabonds dans les champs ? Parce que ce serait stupide. Notre duché ne manque pas d'âmes généreuses, le Très-haut en soit remercié, qui n'hésitent pas à embaucher les faibles, les sots ou les inconnus à 17 écus, voire davantage. Au nom de quoi leur en ôter la possibilité ?

Je vous remercie, Messire, de votre avis... éclairé sur les capacités des membres du Conseil Ducal.

Pouilleux

Le Bailli vit arriver le Maistre Fourbe, qui avait suivi ses conseils pour venir en cette salle.

"Mais bien sûr Sieur Tandark, le but du Conseil est depuis des années (comme chacun le sait) de ruiner les vagabonds. L'accusation tombe bien plus mal de votre part. N'est-ce pas vous, en halle de Dié, qui prônez la hausse du prix du pain pour empêcher les vagabonds de devenir paysan assez rapidement, causant par là la mort de beaucoup ?

Sachez que la possibilité d'interdire totalement l'embauche de vagabonds a été débattue également, mais ce serait plus qu'abusif, des Dauphinois bien intentionnés proposant souvent à des vagabonds de les engager.

Ici, nous permettons toujours l'embauche de vagabonds de se réaliser, et les plus riches continueront certainement à le faire pour aider ces pauvres vagabonds. Mais pour le commun des Dauphinois, ce ne sera plus fait. On préférera bien sûr engager à 5 points de caractéristiques pour payer moins cher.

Les vagabonds auront, eux, toujours du travail, des une centaine de places étant perpétuellement vides dans nos mines. Sans oublier qu'un vagabond se doit de travailler par deux fois dans son église pour être accepté par le Conseiller du Gouverneur."
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Arkadien

Arkadien n'avait pas une idée très claire de l'économie du duché. A vrai dire, ces questions ne l'intéressaient que très moyennement. Mais il constatait que le marché ne tournait plus rond depuis son retour d'armagnac.

Il admirait Tandark pour son opiniâtreté et sa tenacité, guère pour ses idées. Néanmoins comme lui la réforme de la grille des salaires le laissait plus que dubitatif.
Comme le bailli répondait au maitre fourbe, c'est sans préambule qu'il s'adressa à son ancien maire :

Messire De Navarre, cette mesure va-t-elle lutter contre la surproduction qui mine notre marché ?
Lorsque je suis parti en Armagnac, en décembre dernier, j'achetais mes carcasses à 31 écus et revendait ma viande au détail entre 18 et 18.5 écus.
Je ne parle même pas du prix des légumes et des fruits qui ont chuté de 10,2 écus à 9,10, ou du lait du 9,5 à 8,9. J'ai renoncé à produire par moi-même.
Depuis que je suis revenu, j'ai acheté mes carcasses au même prix que l'hiver dernier, mais même à 17 écus mes morceaux de viande sont restés plus d'une semaine à attirer les mouches sur mon étal.
J'ai de forte répugnance à continuer à produire des denrées d'une aussi mauvaise qualité, d'autant plus que la majeur partie m'a été racheté par la mairie.
Je ne voudrais en aucun cas risquer d'empoisonner le conseil municipal.

Donc ...

Arkadien rassembla ses pensées pour exposer son cas le plus clairement possible :

J'ai dépensé 155 écus dans l'achat de la matière première, vendu le produit d'une journée de labeur pour 170 écus soit un bénéfice net de 15 écus, auquel il faut retrancher les taxes prélevées par le Duché.

Arkadien sentait qu'il commençait à s'embrouiller dans sa démonstration.

Bref, ne serait-il pas plus ... Il allait dire intelligent, mais cet adjectif risquait d'être mal interprété, aussi lui préféra-t-il un terme moins connoté : ... judicieux, de plafonner le salaire maximum à 14 écus, quelque- soit les compétences de l'ouvrier ?

Cette mesure rendrait le métier de mineur beaucoup plus attractif, tout en permettant aux producteurs d'améliorer leur marge bénéficiaire, permettant ainsi aux artisans d'acheter moins cher leur matière première.

Non décidément, Arkadien n'aimait pas l'économie. Il sentait son raisonnement bancal. Mais il n'en demeurait pas moins qu'il était quasiment impossible de s'enrichir en travaillant honnêtement actuellement.
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Pouilleux

Cette nouvelle grille attirait bien du monde. C'était chose logique, une telle mesure pouvait facilement choquer.

"Bien entendu, cela peut limiter la surproduction : les vagabonds constituaient une bonne part de la demande sur le marché de l'emploi. Les écarter des embauches des particuliers peut empêcher la production d'une journée (notamment pour les producteurs décidant de publier leur annonce tardivement.

Instaurer une grille des salaires à 14 écus minimum pour tout le monde supprimerait toute embauche pour ouvrier peut qualifié sauf pour les tâches ne nécessitant aucune conséquence : les vagabonds trouveront alors toujours beaucoup de travail à la Mairie, en oubliant parfois qu'ils peuvent aller à la mine.
De plus, les gens ne ressentiraient plus le besoin d'être fort et intelligent pour contenter les employeurs. Ils n'achèteront plus de viande, de poisson ou de lait et favoriseront la surproduction.
Ajoutons qu'un tel changement dans la grille des salaires devrait aller avec un changement dans la grille des prix, puisqu'un coût de production trop bas encourage rarement des producteurs peu scrupuleux à descendre leurs prix beaucoup plus bas que "le peloton". Un changement dans la grille des prix pourrait avoir de lourdes conséquences :
- Nous perdrions l'alignement de notre grille des prix avec nos principaux partenaires économiques, mettant en péril nos échanges commerciaux.
- Encore un grand chamboulement dans la Maréchaussée.
- Certaines marchandises sont déjà vendu le moins cher autorisé par notre Roy (exemple : les peaux). Ils seront "délaissées" d'une grille revue à la baisse."
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Nv68

Permettez à l'ignare que je suis d'essayer d'apporter ma pierre à l'édifice:
Quid des filières professionnelles? J'ai remarqué dans plusieurs villes qu'il avait existé ou qu'il existait encore des filières visant à réguler la production et l'activité de telle ou telle profession. Pourquoi ne pas généraliser ce système à l'ensemble du Duché?
Et pourquoi de ne pas réfléchir à un moyen de "mieux" orienter le choix des habitants qui sont appelés à élire une profession? N'ayant que peu de connaissances économiques, il me semble néanmoins que, si crise de surproduction il y a, elle est surtout due à la sur-abondance de bléiculteur, de meunier, de boucher ou d'éleveur dans certaines villes.
Dernière piste: quid de l'activité des CACs? Plutôt que de confier mandat à des gens qui endossent cette activité par complaisance ou intérêt personnel, pourquoi ne pas réfléchir à une véritable formation pour cette fonction, permettant ainsi de ne retenir que les candidats à ce poste aptent à l'exercer?

Voilà! Mon but n'était pas de blesser qui que se soit mais seulement d'ouvrir d'éventuelles pistes de réflexion. J'espère que cela vous aidera.
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Tandark

Décidément, l'air commençait à être vicié dans la salle de doléance, du fait des gens qui s'y entaissaient, et le Maistre Fourbe dû jouer des coudes pour passer devant tout le monde et reprendre la parole:

"Ah voila bien la réponse mielleuse que j'attendais de vous! Vous reconnaissez donc explicitement que votre but est bien d'empêcher l'embauche de vagabonds, mais vous ne pouvez pas vous empêcher de le faire de manière hypocrite, en vous cachant derrière une hausse de salaire qui a tout pour passer une mesure en leur faveur...

Quant à vous Messire Pouilleux, oui, je suis pour l'exploitation des vagabonds, mais je suis avant tout contres les mesures coercitives insupportables exercées par le Duché sur les producteurs. Et là, force est de constater que cela en fait une de plus. Si au moins elle était assumée et revendiquée avec panache, je pourrais avoir une once de respect pour ceux qui ont eu le courage de la prendre, mais je trouve cette façon de faire d'une telle hypocrisie...

Mais de toutes façons, cela se retournera contre vous: car cette loi est tellement illogique intrinsèquement, elle va tellement à l'encontre du bon sens que ce n'est pas en la publiant en cachette comme vous le faites que vous réussirez à l'imposer aux gens. Parce que là, excusez-moi, mais j'ai l'impression que vous vous êtes contentés de refiler le bébé aux municipalités en leur laissant la charge (titanesque) de son application... Comme il déjà été dit, je souhaite bon courage à la maréchaussée."
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Pouilleux

Le Maistre Fourbe fut rapidement devancé par un jeune homme qu'il avait déjà eu l'occasion de voir rôder autour des affiches des différents partis, l'air songeur.

"Pourquoi ne pas généraliser le système de filières à l'ensemble du Duché ? Car ce qui est en surproduction à Vienne ne l'est pas forcément à Embrun. Les marchés peuvent être totalement différents d'une ville à l'autre. Les Mairies sont bien plus aptes à décider quelle filière doit être privilégiée.

Votre discours sur le poste de CaC peut très bien s'appliquer aux autres postes. Mais accuseriez-vous notre présent CaC d'incompétence ? Non, je peux peux vous assurer qu'il est compétent.

Néanmoins, ce n'est pas la peine de mentir. Malheureusement, la politique influe inévitablement sur les postes pourvus. On essaie de mettre ses colistiers aux postes importants pour imposer sa politique, que l'on trouve la meilleure. Mais de façon générale, il est rare d'avoir un Conseiller incompétent. Lorsqu'il n'y arrive pas, il demande conseil à son prédécesseur, ou à un collègue, et devient apte à occuper son poste en moins d'une semaine."
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Phelim

Phelim, qui courrait partout, arriva dans la salle des doléances où on l'attendait.

S'adressant à Pouilleux :

Mon fillot, je ne pense pas qu'il ait voulu me traiter d'incompétent, il est venu présenter des pistes de réflexions, innocemment. Je ne pense pas que ce soit un individu qui parle dans le dos des gens, ou qui pense contre eux avec la peur au ventre de parler à haute voix.

Il se tourna vers Nv.

Bonjour.

Déjà, une précision, j'ai pris le poste de cac pour un remplacement, pas le temps donc, de monter de gros projets économiques.
Je me suis contenter d'exporter le maximum de marchandises que je pouvais, et je dois dire, que je suis assez content des contrats inespérés que j'ai pu trouver.

Donc, les filières de régulation, qui concernent surtout les artisans ... politique économique que suivait à une époque Vienne je crois bien ..
Il s'agit de la vente par palier. Un tour chacun, les artisans mettent leur produit en vente 5 denier en dessous, et ainsi, chacun est sur de tôt ou tard vendre.
L'incovénient, c'est que je trouve que c'est trop contraignant, je suis quand même pour une certaine liberté pour les artisans, que ça demande beaucoup d'énergie, et que ça ferme la ville, en maintenant les prix hauts, à la concurrence, ce qui équivaut à moins de vente et donc à l'accumulation des matières premières ... donc à l'augmentation de la surproduction au final ...
Parallèlement, il y a Valence où ce genre de méthode n'est pas mis en place, et pourtant l'économie n'en a pas l'air affecté ... je pourrais aussi citer le travail d'Arwel à Dié, qui a exporté beaucoup de marchandises, voici qui régule aussi les marchés et c'est une méthode que personnellement je préfère. Après, je suis pour une communication entre les maires à propos de leur méthode pour réguler le marché s'ils le souhaitent, mais je n'irai pas obliger une mairie à suivre tel conduite, je ne me mêle pas de la politique municipale, je conseille juste.

J'en viens à "l'orientation". Les filières vaches et légumes sont déconseillées en principe afin de permettre d'écouler les produits des ressources naturelles. Pourquoi les ressources naturelles sont elles privilégiées? Parce qu'elles permettent un bon salaire aux habitants qui vont y travailler, et aux mairies de se faire de l'argent à la revente. Les remplacer par des champs de légumes et de vaches, cela serait envoyer ces gens à la mine, et baisser les revenus, et donc le niveau de vie de nos habitants.
Par contre, je vous rassure, certains maires ne déconseillent pas légumes et vaches, et sont quand même en surproduction, donc le problème n'est pas vraiment là.

Ensuite, j'en viens aux marchands ambulants que vous proposez de selectionner ... Nous ne pouvons pas les selectionner parce qu'ils ne sont pas suffisamment nombreux pour que nous selectionnons.
Comment les rendre plus nombreux? En leur permettant de trouver leur interêt personnel dans le métier .. il n'y a rien de dramatique à cela ...
Par contre, je ne connais pas de MA qui fasse ça par complaisance, certains le font par amitié pour moi .. dommage que vous ne connaissiez pas ce mot là alors que vous êtes encore jeune en politique..

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Nv68

Tout d'abord merci pour la précision à votre filleul.
Ensuite merci également pour votre éclairage avisé, comme toujours. Enfin, comme je le disais déjà et comme vous le précisez vous-même, mon but n'est pas de blesser, d'accuser ou d'insulter quelqu'un, mais plutôt d'aider en soulevant des idées....

Pour en revenir à un échange d'idées constructif, j'ai bien compris que votre méthode consistait à privilégier les exportations ainsi que les discussions entre mairie. Mais peut être faudrait-il envisager à encadrer cet échange quand il existe voir à l'imposer là où il n'existe pas... une sorte de super ministère de l'économie en quelque sorte!
Pour ce qui est de l'orientation professionnels je comprends vos arguments et les reconnais comme fondés, même si les professions citées ne l'étaient qu'à titre d'exemple.
Venons en aux CACs et par extension aux MAs.
Primo, il est évident que pour attirer un nombre conséquent de postulant à ces postes essentiels, seul la perspective d'un intérêt personnel est à retenir. Peut être sur le principe des jds de l'Ost?
Secondo, le fait qu'ils soient peu nombreux ne doit pas empêcher, à mon sens, la mise en place d'un "guide" ou d'une formation, voir d'une école, destiné à ces postes au combien essentiels pour le Duché.
Tertio, la politique ne m'intéressant pas, je ne suis pas aussi expert en sémantique que les gens que vous avez sans doute l'habitude de côtoyer: mon intervention était destiné à donner l'avis d'un homme d'un peuple, désireux de proposer des idées pour faire progresser un Duché qu'il aime et qu'il sert par ailleurs depuis le début.
"Complaisance, amitié ou obligation, parce qu'il n'y a personne d'autre"... peu importe! Le résultat est le même: on se retrouve parfois avec des tamago qui se contente de faire acte de présence.
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Phelim

Il se détendit. Nv disait parler en tant que simple homme, il lui répondrait en le considérant comme tel.

Alors oui, pousser les maires à échanger, c'est une bonne idée. Cela demandera bien évidemment, de la bonne volonté du côté des maires, car on ne peut pas les obliger à parler quand même, et l'on pourra envisager de mettre cela en place au conseil suivant, du moins, je m'engage à transmettre cette idée au cac suivant.
Là, c'est un peu trop tard pour mon mandat.

Ensuite pour les marchands ambulants, nous avons un lieu, pour en demander un en cas de besoin. Je sais qu'on y répond rarement, aussi, j'ai pris l'habitude de demander à des connaissances de le faire, ou à des maires, sinon, je laisse l'autre duché l'envoyer.
Il est vrai qu'on ne peut pas demander aux même personnes de se sacrifier, on peut augmenter la solde, ou comme me l'avait proposé Hazram, donner aux marchands ambulants des produits avec les prix de vente et leur laisser empocher les bénéfices s'ils arrivent à vendre plus cher. Les deux sont envisageables.
Quand à la formation, d'habitude, c'est le cac qui la dispense, mais un guide peut-être envisageable.
Par contre, je ne suis jamais tombé sur un tamago.
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Tandark

Le Maistre Fourbe aussa un sourcil à l'annonce du mot "tamago". Fichtre, de quoi pouvait-on bien parler? Le Maistre Fourbe n'en savait rien, mais il fronça les sourcils et pris un air courroucé pour le dissimuler.

De toutes façons, il avait l'impression que le nouveau venu tombait à pic pour faire diversion et éviter de continuer à parler de la nouvelle grille de prix. Manifestement, ce sujet génait bien du monde...
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Tandark

C'est un silence religieux qui s'abattait à présent sur la salle de doléance, comme si celle-ci s'était figée à tout jamais dans le temps. Seul le bruit d'une mouche qui volait indiquait qu'il y avait de la vie...
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Nv68

Je regardais le petit messire à tête de souris qui s'agitait sur tous les forums en répétant inlassablement la même question et semblait s'impatienter.... Et comme nul ne semblait décidé à lui répondre, je pris la parole

Il me semble, messire, que moultes réponses ont été données par les différents partis à votre seule et unique question. A moins que votre discours sur la maréchaussée ne soit une question? Auquel cas, merci de la formuler de façon intelligible pour que nous puissions tous participer à la discussion.
Pour ma part, j'entends parler de-çi de-là d'un service minier obligatoire pour les soldats de l'Ost... J'aimerai juste savoir s'il s'agit d'un projet ou d'une réalité?

Je me rassis et attendis patiemment une réponse
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Phelim

Il regarda un instant Tandark, qui les yeutait silencieusement. Peut-être attendait-il quelqu'un ou quelque chose? Phelim n'avait pas entendu son intervention ...

Il se concentra sur Nv qui venait de reprendre la parole.

Alors, le service minier n'est qu'un projet, et encore d'un parti politique. Il n'y a rien de tel au conseil.

Le Seigneur de Tassin la Demi Lune leva les yeux au ciel. Ce projet ne passerait jamais au Conseil .. du moins l'espérait-il ... un service minier pour des futurs soldats .. ça se passait de commentaires ...
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Nv68

Merci de la précision, messire.
N'ayant, dans l'immédiat, aucune autre suggestion ou question à l'esprit, je vous quitte et cède ma place à un autre.

Je saluais avant de quitter la salle pour parcourir à nouveau la gargote et les discussions qui s'y tenaient
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Dameisabeau

Voilà ! elle était arrivée.
Devant elle se dressait l’imposant bâtiment ducal.
Elle se plaça juste devant l’entrée de la salle des doléances sous les yeux inquisiteurs du garde en faction qu’elle ignora complètement.
Le soleil était déjà haut dans le ciel et la chaleur qu’il prodiguait commençait à être étouffante mais elle n’en avait cure et s’assit , là, à même le sol, bien décidée à aller au bout de son idée.
Elle farfouilla dans son panier d’osier qu’elle trimbalait partout et où étaient jetés pêle-mêle un tas d’objets autant hétéroclites que souvent inutiles.
Ainsi elle déballa un croquis fait par sa fille, celui ci ne représentait pas grand chose si ce n’était que courbes et lignes au fusain mais c’était son premier.
Un galet qu’elle avait ramassé voici longtemps sur une plage du Sud et dont elle avait trouvé forme et couleur jolis au regard.
Sa serpette à herbe. Ah cela c’était indispensable ! on ne savait jamais quelle simple on pouvait trouver en chemin.
Une miche de pain frais qu’elle avait toujours sur elle et qui était destinée à un des vagabonds croisé qui pourrait au moins manger à sa faim, c’est ce qu ‘elle s’empressa de faire en le donnant à un petit mendiant, morveux et sale comme un pou qui passait non loin.
Un mouchoir finement brodé , seul souvenir matériel qui lui venait de sa mère et auquel elle tenait comme à la prunelle de ses yeux.
Enfin, sous le châle qu’elle installa sous ses fesses , elle trouva ce qu’elle cherchait.
De quoi écrire et expliquer au vu de tous la raison de sa situation incongrue icelieu

Sous le regard surpris du garde qui ne perdait pas une miette de son manége, elle se mit à noircir la page.

Citation:

A partir de ce jour, le 25 Juin de l’an de grâce 1457, moi dame Isabeau, présentement maire de Valence, décide de cesser de m’alimenter et d’investir ce lieu tant qu’une solution ne sera pas trouvée pour palier au manque de maréchaussée en la ville de Valence qui en est privée depuis des mois.
Les habitants n’osent plus sortir seuls et traverser les ruelles malfamées, la nouvelle grille de salaire n’est pas respectée, les ventes illicites sur le marché sont monnaie courante et je déclare cesser d’assumer cette charge supplémentaire.
Valence, ville fidèle et reconnaissante de l’autorité ducale, mérite bien que ses honnêtes sujets soient protégés tant physiquement qu’économiquement.
1er jour d'abstinence.......

Satisfaite, elle posa l'affichette face à elle, maintenue au sol par son galet porte bonheur et s'apprêta à endurer cet état de siége le temps qu'il faudrait et que ses forces lui permettraient

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Keyth

Quelques jours de repos n'avaient pas été inutiles. Le voyage de Keyth depuis l'Italie était rapidement devenu épuisant. Depuis son départ, elle avait subi le climat changeant du Royaume de France. Entre les chaleurs du sud et la pluie torrentielle qu'elle avait essuyée lors de son arrivée à Vienne, elle hésitait chaque jour une bonne demi-heure avant de s'habiller. On ne savait jamais ce qu'on risquait de rencontrer... Bref, la jeune femme n'avait pas encore terminé son périple. Mais il lui fallait quelques renseignements qu'elle ne savait où trouver, sinon au castel où des audiences au peuple étaient régulièrement accordées. Aussi se présenta-t-elle en ce début d'après-midi du 25 Juin.

Elle s'était imaginé une file d'attente digne des audiences royales. Heureusement, elle s'était fourvoyée. La chose n'allait donc pas durer trop longtemps, et elle en était ravie. Elle ne put cependant éviter de tomber nez à nez avec une femme assise devant la salle et munie d'un parchemin noirci de quelques lignes. Et elle n'avait pas l'air d'être là par pur plaisir.

Quelques secondes de lecture plus tard, Keyth grimaça.

Oh... Je comprends votre colère. Mais je n'aurais tout de même pas choisi de cesser de me nourrir! Je crois que je suis un peu trop gourmande pour ça. Enfin, vous avez du courage...

Elle lui adressa un sourire, puis après une brève révérence adressée aux membres du Conseil présents, elle s'éclaircit la voix et demanda:

Je ne savais à qui écrire ou qui déranger pour obtenir ces informations alors j'ai préféré venir ici. Je souhaiterais savoir si le passage par les Duchés de Bourgogne et de Champagne est actuellement possible, ou si une quelconque fermeture de frontière m'empêcherait de m'y rendre? Je vous remercie d'avance de m'accorder quelques instants...

Penelopedefrance

Le Capitaine arpentait les couloirs du Conseil ducal pour les quelques heures qu'il restait avant le changement du dit-Conseil.
Son barda sur le dos, elle se gavait de cerises en arrivant devant la salle de doléances où le Bourgmestre de Valence avait planté un campement de fortune.

Non loin d'elle, une Dame semblait patienter elle aussi, Pénélope s'adressa d'abord à elle en refilant son kilo de cerises à Isa en attendant.

Bonjour Dame, je suis Pénélope Capitaine de l'Ost, en effet les frontières de la Bourgogne sont à ce jour fermées et ce depuis le 16 juin, toute personne non-bourguignonne entrant sur le territoire bourguignon devra le quitter immédiatement, tout comme les étrangers actuellement présents sur le sol bourguignon devra quitter sans aucun délais la Bourgogne.
Par contre, si vous souhaitez traverser le Duché de Bourgogne vous devez obtenir un laissez-passer en bonne et due forme de la part du Prévôt Frim2811 ou du Duc Vaxilart avant l’entrée sur le territoire Bourguignon.

Voilà Dame j'espère avoir répondu à vos questions.

Puis Pénélope se tourna vers Isa.

Mange des cerises d'abord, et explique moi avant que le Prévot nous rejoigne.
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Keyth

Le regard de Keyth brilla en apercevant les cerises. Il faudrait qu'elle s'en procure avant de continuer sa route... Quoiqu'il en soit, la réponse qu'elle attendait avait été on ne peut plus rapide. Elle grimaça cependant en l'entendant. Ainsi, il allait lui falloir mettre la main à la plume, et encore... Il allait surtout falloir espérer une réponse favorable du Prévôt bourguignon.

Merci de votre si prompte réponse, dame. Je m'en vais de ce pas écrire missive à qui de droit.

Nouvelle brève révérence à l'intention des conseillers ducaux, puis Keyth quitta la salle de doléances.

Dedelagratte

Le prévôt des maréchaux arriva après qu'on lui ai dit qu'on le mandait en salle des doléances. Une fois arrivé le Capitaine attendait avec Isabeau, Maire de Valence. On lui glissa un papier sur lequel Isabeau avait écrit, il lut le papier avec attetion tout en glissant quelques remarque de désesperance.

Dame Isabeau, sachez que je connais votre problème, Valence est en effet dans un mauvais état au niveau de la prévôté, je tente tant bien que mal de trouver une solution mais recruter des agents n'est pas chose facile à la prévôté. Avec votre aide, j'avais trouvé un homme susceptible de faire repartir la maréchaussée Valentinoise, cependant après s'être présenté à l'école celui ci n'y a pas remis les pieds. En effet celui ci m'a dit être mandaté par la mairie valentinoise en vue d'aller vers le Rouergue.
Depuis, j'esssaie tant bien que mal de recruter mais ce n'est pas chose facile.Aussi je comprends que vous soyez désespéré pour cette situation et je ne vous oblige point à continuer de faire ce travail supplémentaire. Même si mon mandat de prévôt se termine, je vais essayer moi même de trouver des personnes de confiance pouvant assurer les charges d'agent de la prévôté.
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Ambassadeur du Lyonnais-Dauphiné auprès du Duché d'Orleans et du Grand-Duché de Bretagne.

Dameisabeau

Cela faisait quelques heures maintenant qu’elle était là, elle n’avait pas vu grand mouvement encore jusqu’à l’arrivée d’une jeune femme qui sembla s’intéresser à son sort .
Elle lui rendit son sourire, amusée par sa réplique et allait lui rétorquer que non, elle n’était pas en colère, que quelques kilos en moins ne lui ferait pas de mal quand retentit le pas botté reconnaissable entre mille de la capitaine et sans le temps de pouvoir dire ouf, elle se retrouva nantie d’un sac de cerises qui atterrit sur ses genoux.

Tout en bougonnant elle attendit que Pénélope en eut terminé avec la visiteuse et lui relança derechef les fruits tentateurs.

Non ! pas question ! tu me connais je suis aussi entêtée que ma mule, et je ne céderai pas au plaisir de croquer dans ces fruits si….rouges….si juteux si….agréables au palais si…tentants… si…
NON ! Vadé rétro
je suis bel et bien décidée à faire entendre ma voix.
Cela ne peut plus continuer ainsi, il faut trouver une solution.
Regardes moi un peu les cernes que j’ai à , en plus de gérer la ville, devoir faire des rondes régulières sur le marché,
surveiller les esclavagistes , sans parler des courriers à envoyer .
En plus d’y perdre mon latin, je vais y perdre la santé.
Il faudra plus que quelques rondelles de concombre pour lisser ses traits là, assurément.

Alors voilà, j’attends ici et ne repartirai qu’avec un sergent , nom d’un petit bonhomme en bois !

Pour appuyer ses dires, elle croisa les bras sur sa poitrine en guise de détermination affichant une moue boudeuse savamment étudiée qui d’ordinaire faisait au moins céder son époux.

C’est ainsi que la trouva le prévôt qui arriva sur ces entre faites.

Ah je suis bien aise de vous voir prévôt! je sais que le recrutement n’est pas chose aisée, j’en suis bien consciente mais de fait, la prévôté ne peut t’elle donc envoyer un agent en mission de remplacement depuis les villages mieux nantis ?
Quant au valentinois cité , je crois qu'il n'a tout simplement pas mesuré avant le fait qu'il se devait de ne pas sortir du village pendant longtemps et aura reculé. On ne peut lui en tenir rigueur.
Si son désir n'avait pas été de partir en voyage, vous pensez bien que je ne l'aurai pas mandaté pour tenter de vendre quelques marchandises sur son trajet.
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Dedelagratte

Le Prévôt des maréchaux repondit au maire de Valence

Pour ce qui est d'envoyer une personne, je vais m'en occuper il semblerait qu'il y ait une personne qui pourrait être dispo pour reprendre Valence. Je ne pouvais pas me permettre de degarnir une autre ville ni d'envoyer d'importe qui faire la maréchaussée à Valence, il faut quelqu'un de serieux et d'experimenté pour pouvoir remettre sur pied un poste de prévôté. Je devrais pouvoir dorénavant trouver quelqu'un qui à les compétances et le temps necessaire pour le faire sans pour autant mettre une autre ville dans l'embarras. Qui plus est, je rentre vers Vienne, aussi je passerai par valence et tenterai de sonder un peu la ville et les tavernes afin de trouver une personne à former rapidement afin de pouvoir rapidement mettre fin à ce dilemme et pour que le poste de Valence reprenne une activité normale.
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Ambassadeur du Lyonnais-Dauphiné auprès du Duché d'Orleans et du Grand-Duché de Bretagne.

Dameisabeau

3ème jour qu’elle n’avait rien avalé hormis quelques tisanes qu’elle ne pouvait refuser à son corps en manque.
Réprimant les grognements intempestifs de son estomac, elle
avait attendu le retour du prévôt qui aujourd’hui lui laissa entendre une solution au problème.
Finalement cela n’aura pas été si long et compliqué.

Parfait prévôt, alors j’attends ici cet agent et je le ramène avec moi à Valence.
Quand au recrutement, je ne doute pas que la mission soit impossible, Valence compte bien quelques habitants prêts à donner de leur temps pour elle, et si ce n’était ce passage obligatoire à l’école pour cette validation nécessaire des compétences qui, avouons le est bien trop long, nous aurions sans doute plus de candidats mais ceci est un autre problème.
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Plumedange

*Plume avait informée de ce qui ce passait en salle de Doléances, le fait qu'Isa ne se nourrissait plus l'inquiétait.
Après avoir parlé avec Léo, ils avaient décidés d'un commun accord de faire quelque chose.
La jeune fille se rendit donc à la salle de Doléances avec Léo et ils arrivèrent sur les dernières paroles d'Isa.*

-Parfait prévôt, alors j’attends ici cet agent et je le ramène avec moi à Valence.
Quand au recrutement, je ne doute pas que la mission soit impossible, Valence compte bien quelques habitants prêts à donner de leur temps pour elle, et si ce n’était ce passage obligatoire à l’école pour cette validation nécessaire des compétences qui, avouons le est bien trop long, nous aurions sans doute plus de candidats mais ceci est un autre problème.

-Bonjour Isa, vous avez de la chance car vous aurez deux agents pour le prix d'un.

*Elle sourit avant de continuer.*

-Le sergent Léo et moi même allons nous rendre dès ce soir à Valence, le temps de faire préparer nos bagages et nous serons là.
Pour ce qui est de l'école, nous faisons en sorte d'avoir des agents compétents et présent.
Elle est aussi un test pour que les recrues démontrent une certaine patience.
Il est néanmoins possible de faire une formation en une semaine, j'ai réussis cet exploit avec une recrue dénommée Crasing qui fut très studieuse et finit ses apprentissages en a peine cinq jours.
Si un Valentinois est près à sacrifier une petite semaine pour étudier studieusement et ainsi participer au maintien de l'ordre de votre ville, sachez que je m'occuperais particulièrement de sa formation.

*Sortant alors un pain, une pomme et ne bouteille de lait de sa besace elle tendit le tout à Isa.*

-Il serait bon que tu manges un peu maintenant Isa, ses quelques jours sans manger n'ont pas dû te mettre en grande forme.
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Dameisabeau

A peine sa voix s’était t’elle éteinte sur sa dernière réplique que Plume fit son entrée, Léo sur ses talons.
Un sourire s’élargit sur son visage au fur et à mesure des paroles de la jeune femme qu’elle écouta attentivement.
Plume et Léo à Valence.
Voilà qui était une idée superbe.
De par le moyen emprunté somme toute peu commun pour attirer l’attention , une solution avait émergé et elle en était plus que satisfaite.
L’ordre régnerait de nouveau à Valence.
Elle n'avait plus de raison à s'attarder davantage ici.

Elle se jeta littéralement sur le fruit qu’elle croqua à belles dents, petite libation avant un festin gargantuesque qu’elle se promit de faire sitôt rentrée.

Merchi à vous deux, che vais de che pas annoncher votre venue.
Les echcrocs n’ont qu’à bien che tenir niark niark.
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Thiberian

Thiberian était quelque peu énervé depuis quelques temps et ce matin encore plus que d'habitude, il prit alors son chapeau et partit trouver la fameuse salle des doléances pour qu'elle serve à ce dont elle est sensée servir, oui, il allait pour une fois se plaindre.
Au fur et à mesure qu'il s'en approchait sa fureur grandissait, ou plutôt, il la nourrissait de sombres pensées, il n'aurait pas fallu se dégonfler une fois devant les membres du conseil il avait donc choisi de galvaniser sa mauvaise humeur et son énervement.
Il arriva enfin et attendit son tour...puis quand il fut arrivé il parla :

Bonjour éminent conseil, avant toute chose je vais clarifier ma situation, je m'appelle Thiberian et viens vous voir ici en tant qu'humble Dauphinois malgré le fait que je sois sympathisant des idées Gones.
Autre chose je ne vous ferais pas perdre le temps que vous allouez à toutes vos petites mesquineries et autres manigances, il n'y aura pas de discussion, en gros je viens râler et vu qu'il est de votre devoir de m'écouter et bien vous allez le faire.

Thib leur dédia un sourire radieux et poursuivit.

Première chose, je viens ici car je me suis rendu compte d'une chose : les élections sont une vaste blague ! J'en tiens pour preuve que c'est par deux fois qu'une grande partie du peuple de ce duché et moi même avons choisi en majorité de confier notre gouvernement aux Gones et que c'est par deux fois que vous vous permettez par je ne sais quel pouvoir illusoire de rediriger NOTRE CHOIX.

Alors le plan c'est quoi ? Deux partis qui obtiennent des résultats minables s'allient pour vaincre à 24 contre 12 le parti qui a légitimement le droit de diriger notre beau duché ? Pensez-vous pouvoir continuer ces magouilles impunément et indéfiniment ?

La chose importante que je retiens sous vos sourires enjôleurs et vos discours enflammés c'est que vous êtes là pour SERVIR ce duché et ses habitants, pour moi quand on ne sert pas ceux que l'on est sensé SERVIR on se rend coupable de TRAHISON...et oui...c'est moche hein? Honte à vous qui dites être notre VOIX et qu'alors que nous crions GONES vous criez GOLD ou APD.
Votre avidité de pouvoir fait honte à ce duché que j'aime de tout mon cœur et c'est le pourquoi de ma visite.
Continuez ainsi et plus personne ne votera puisqu' apparemment notre DROIT de choisir notre gouvernement n'est qu' illusoire.
Mais sachez tous une chose, un jour le peuple Dauphinois reprendra les droits qui lui sont inaliénables et n'oubliez pas que vous n'êtes que 12 sur vos sièges si "puissants".
Vous vous targuez sans cesse du fait que jamais une ville de ce duché n'ait été prise mais vous vous exposez à la reprise des dites villes par son propre peuple...pathétique !

Merci à tous de m'avoir écouté bien sagement, vous pouvez reprendre ou vous en étiez et laisser champ libre à votre perversité sans limite.

Thiberian, soulagé d'avoir enfin lâché ce qu'il avait sur le cœur lança un regard de défi au conseil puis tourna les talons et prit la direction de la porte...

Tenshikuroi

Tenshi visitait la salle des doléances pour la première fois depuis le début de son premier mandat. Il ne s'attendait pas vraiment à ce que se soit un havre de paix mais, à peine arrivé, il entendit déjà un homme qui semblait vouloir déverser sa colère. Il connaissait bien cette voix et s'approcha donc pour mieux comprendre. A priori il n'était pas satisfait du Conseil en place et tenait à le faire savoir. Alors qu'il commençait à tourner les talons,Tenshi décida d'intervenir.

Bonjour Thib.

Tu vas peut-être attendre une réponse avant de repartir non ? Bien. Je vois que tu as compris que c'était le lieu pour se plaindre, tu ne t'en prive pas. Tu as le droit d'être mécontent de la composition du Conseil, mais sache simplement que c'est ainsi que les choses se passent. Chaque conseiller vote en son âme et conscience pour la personne qu'il considère comme la plus apte à Gouverner... ce n'est pas toujours la tête de liste du parti majoritaire qui en sort vainqueur, loin de là. Les électeurs désignent un Conseil, pas un Gouverneur. C'est là, le mode de scrutin de notre Duché. Tu peux le critiquer, certes, mais c'est ce qu'il est.

Tu as le droit d'être en colère, tu as aussi le droit de t'exprimer. J'aimerais juste que tu fasses preuve d'un peu de retenue quand tu t'adresses au Conseil. La passion n'empêche pas d'exposer ses arguments sans utiliser de grands mots tels que trahison. Tout les membres de ce Conseil ont passé l'épreuve du suffrage populaire, tous sont donc légitimes dans leurs fonctions.

J'aimerais aussi que tu prennes garde lorsque tu évoques la possibilité de "reprise des dites villes par son propre peuple". Tenir des propos séditieux n'aidera pas à faire passer ton propos. Alors s'il te plaît, tu peux venir ici pour exposer tes griefs mais fais-le avec respect. Sans menacer en plus, tes amis qui siègent au sein de ce conseil. Nous faisons le choix d'aller au delà de la polémique car il faut bien que le Duché soit administrer dans de bonne condition, c'est bien là ce qui compte finalement non ?

Tenshi observa la réaction de son ami. Comme lui il avait eu le cœur lourd ce jour là, mais pourtant il convenait maintenant de se mettre au travail. Le Conseil désigné, il n'était plus l'heure d'ergoter sur tel ou tel poste mais bien de se relever les manches pour faire en sorte que le Duché n'ai pas à pâtir des querelles politiques.[
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Raithuge

Raithuge qui passait par le château de lyon, ne put s'empêcher de sourire face aux remarques du jeune garçon..Certes, il avait raison en disant que le gouverneur ne faisait pas partie de la majorité, mais cela n'arrivait quasiment jamais....On pouvait notamment rappeler les fous où l'APD avait été majoritaire mais où les GONES et GOLD avait obtenu la gouvernance, ainsi va la politique....

Cependant, Raithuge cru bon d'intervenir sur un point dissident:

Cher ami, je me permet de vous reprendre sur un point: Si le peuple reprend les villes, cela ne concernera absolument pas le duché, puisque vous vous en prendrez aux maires, élu légitimement par les habitants dudit village...
Cependant si vous jugez que le gouverneur n'est pas légitime, vous pouvez toujours essayer d'assiéger le château et de renverser le duc, la révolte est toujours possible, mais soyez sur de votre coup car vous risquez le gibet en faisant cela....Mais de garde, n'attaquez pas les villes, elles composent le duché mais ne sont pas liées au conseil ducal.
Sur ce, j'espère que le duc fraichement élu viendra vous expliquez comment il a été élu légitimement par le conseil ducal.

Raithuge se retourna vers la tribune pour voir si Phelim était arrivé, lui l'ami de toujours, enfin, à sa place....
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Thiberian

Thiberian fut arrêté par Tenshi au moment de passer la porte car celui ci lui demandait d'écouter sa réponse...ce qu'il fit.
Puis un homme qu'il ne connaissait pas fit irruption et lui dit autre chose...

Thiberian répondit ensuite :

Conseiller Tenshikuroi, nombreux sont ceux au conseil que j'apprécie énormément, que ce soit chez les Gones, les Golds ou les Apdiens, le gouverneur en fait d'ailleurs partie mais la n'est pas la question car il n'y avait nulle menaces dans mes propos, je soulève simplement le fait que le jour ou le peuple de ce duché en aura marre de toutes ces manigances et qu'il commencera à se révolter ça ne sera que justice. Maintenant comme je vous l'est dit il n'est pas matière à discutions puisque de toutes manière ces "excuses" ont un air de déjà entendu...et pas qu'une fois qui plus est...

Il regarda le messire qu'il ne connaissait pas et lui dit :

J'espère vous avoir aussi répondu messire, je suis soldat et sais qu'il sera de toute manière de mon devoir de défendre les villes ou le château mais si c'est pour se battre contre un peuple que j'ai juré de défendre et qui réclame justice c'est autre chose...

Il reporta ensuite son regard sur Tenshikuroi et ajouta :

Ensuite comme je le disais je suis sympathisant Gones et je tiens à dire à ceux pour qui j'ai voté ici que je serais très déçu qu'ils agissent de cette manière si ils venaient à perdre les élections. Comme tu le disais chaque conseiller vote en son âme et conscience pour élire le gouverneur, c'est là que l'on voit justement quel conseiller se fiche ou pas de l'avis des dauphinois.

Bien je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps, au revoir.

Puis il sortit et rentra chez lui...

--Frere_estienne

Frère Estienne, qui aimait à se promener dans son nouveau Duché d'adoption, et aspirait à bien le connaître, écoutait un peu tout ce qui pouvait se dire dessus. Aussi, prêta-t-il une oreille attentive lorsqu'il pénétra dans la Salle des Doléances où plusieurs personnes semblaient contester le choix du nouveau Duc... Gouverneur plutôt, puisqu'il avait appris le régime particulier qui régnait ici.

En fait, il ne voulait pas trop s'immiscer dans les affaires politiques. Après tout, il était un homme du spirituel alors que la majorité des hommes se tournaient vers le temporel. Pauvres brebis égarées qu'ils étaient. Bref...

Le moine ne semblait pas vouloir intervenir, juste écouter. Mais il se trouvait pourtant certaines interventions qui nécessitaient le rétablissement de la vérité. Non pas au nom du Duché, ou de telle ou telle personne de l'actuel et nouveau Conseil, mais bien au nom de ce qu'il est, le rétablissement des faits. Aussi, prit-il la parole :

'scusez-moi m'sieur... Il regardait l'avant-dernier intervenant, qui, comme beaucoup en ces lieux, était assez malpoli pour prendre la parole sans se présenter. A moins qu'il soit tellement connu qu'il n'ai nul besoin de présentation. J'm'appelle Frère Estienne. J'viens juste d'arriver alors j'vais p'têt dire des bêtises.

J'vous entends dire que l'fait qu'le peuple reprenne les villes, ça concerne pas l'Duché. Une histoire de maire d'après vous. 'z'avez raison dans un sens. Les villages, c'est b'en gérés par les maires. Mais l'truc, c'est qu'les maires, y zont un minimum de compte à rendre au Duché quand même. Y sont pas complètement indépendant. Pis si y'a une ville qui subit une révolte, c'est l'prestige de tout l'Duché qui en pâtira. Et pour que l'Duché y soit mieux vu des aut', faudra sortir les écus.
Alors entendre que l'un n'affectera pas l'aut', j'trouve ça un peu fort.

Voilà voilà, c'est tout pour moé.

[EDIT : Correction d'une erreur qui faisait un contre-sens]

Raithuge

Raithuge avait écouté avec attention la réponse du sieur Thiberian et apprécia sa réponse franche.
Cher sieur, vous êtes un brave homme et je vous offrirai volontier une choppinette de clairette. Je comprends la raison pour laquelle vous vous sentez trahi mais la politique n'a jamais été le reflet des urnes, bien malheureusement. Je vous souhaite un bon retour en votre ville

Pendant ce temps, un écclésiat avait fait son apparition, Raithuge ne le connaissait guère vint se présenter, du nom de Frère Estienne, et qui avec un langage assez rustre pour un homme d'esprit, lui tint un discours sur les mairies et le conseil ducal.

Raithuge laissa l'homme finir puis repris:

Monseigneur, je pense que c'est à moi que vous vous adressez. Je me présente, Raithuge, seigneur de la Vallouise.
Concernant vos propos, il semble judicieux de ne point mélanger l'aspect économique des interractions avec le duché et ses villes avec l'aspect politique des élections de conseillers ducaux comme le faisait mention sieur Thiberian.
Bien sur que les villes ont des interractions vaec le duché, mais d'un point de vue politique, ce n'est pas par une révolte dans une ville que vous allez faire changer le conseil ducal...il restera toujours en place..c'est sur ce point que voulait se faire entendre sieur Thiberian. Enfin il me semble...

Raithuge retomba dans une certaine méditation sur le fait que cet homme soit réellement un écclésiat...
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--Frere_estienne

Son interlocuteur répondit, et au fil de la réponse qu'il apportait à Frère Estienne, ce dernier se rendit compte qu'en fait, il n'avait rien suivit de l'intervention initiale et avait fait une sorte de hors-sujet complet.

Avec quelques couleurs sur les joues, il se mit à siffloter et à hocher la tête en signe d'assentiment, pour finir par un "Tout à fait, tout ça fait !", en espérant que messire Raithuge ne se soit pas aperçu qu'il s'était en quelque sorte "incrusté" dans la conversation.

Puis, histoire de donner le change :

J'été heureux d'faire vot'connaissance m'sir Raithuge. V'm'avez l'air d'un homme qu'y sait d'quoi y parle. Pas comme l'aut' qu'appelle à la révolte et qui croit qu'parc'qu'une liste arrive première d'une élection, sa tête doit être Comte, ou Duc, ou Gouverneur.... aaah pis zut, c'que vous voulez quoi !
P'têt à une prochaine fois.

Sa langue claquant dans sa bouche, il se rendit compte que l'intérieur de celle-ci était soudain bien sec. Une délicieuse Karlsdötter se mit à faire des aller-retour devant ses yeux et le moine tomba dans les pommes.

--Gaston_le_dru

Un homme entra dans la salle des doléances, accompagné par un enfant. Dans la main, il tenait une missive scellée et la tendit au gouverneur. On pouvait y lire :

Citation:

Nevers, le 27 de Juin 1457,

Messire Gouverneur,

Comme vous le savez, la Bourgogne est en guerre. Ma fille aînée va s'engager dans la défense, mais mon plus jeune fils, bien qu'il se soit fort entraîné avec son épée de bois, et malgré le désir qu'il a de se battre lui aussi - bon sang ne saurait mentir - j'ai cru bon l'envoyer dans le Duché où j'ai soin de son douaire.

Il sera accompagné de son valet, Gaston le Dru, qui saura en prendre soin.

Aussi, ce jour, je demande en tant que vassale protection pour l'un des miens, et petit-fils du Roy. Je sais sans l'ombre d'un doute qu'en les terres où feu son père a vécu et s'est dévoué, le meilleur des accueils lui sera fait.

Avec gratitude,
Armoria de Mortain

PS : il pose beaucoup de questions, est persuadé que les femmes enceintes sont des ogresses qui viennent de manger, mais malgré un caractère assez facétieux, c'est un enfant sage et qui aime par-dessus tout apprendre à lire sur le Livre des Vertus

Gaston pris ensuite la parole, lorsqu'on l'y invita

Bien le bonjour à vous, messires. Nous avons fait bon voyage. Nous avons élu domicile à Montélimar, où nous comptons séjourner pendant une période indéterminée. Nous espérons ne point trop perturber le cour des choses ici. Par ailleurs, j'ai moi-même pris l'initiative de contacter le sire Argael, Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud afin qu'il s'occupe de représenter au mieu l'hospitalité et la protection dont vous nous ferez don. Je..

L'homme se fit couper par une petite voix, jeune, farfelue mais autoritaire.

Dis, c'est quand qu'on va lire ? Dis ?

L'homme repris la parole en tentant vainement d'ignorer l'impatience du jeune enfant.

Je... Dès à présent, hum, donc, je me porte garant et responsable et servirai d'intermédiaire. Je... Désolé, j'interrompais quelque chose ?

Phelim

Phelim, tout occupé qu'il était avec sa paperasserie, écoutait néanmoins d'une oreille distraite, ce que disait Thibérian.
Le soldat avait l'air grognon ... et le gouverneur espérait que ça lui passerait vite cet excès de mauvais poil, car sinon, avec qui casserait-il du pélerin et du breton en taverne?

Comme Tenshi intervenait pour répondre, le Seigneur de Tassin la Demi Lune repartit dans sa lecture des rapports qu'on lui envoyait de Bourgogne.

Salut vieux loup.

Cela s'adressait à la voix de Raith qu'il venait de reconnaitre, et malgré la surprise de sa présence ici, il n'avait point écarté son regard du parchemin qu'il lisait, tant il était absorbé.

Par contre, celui qui intervint ensuite eut droit à une rapide oeillade.

Frère Estienne?

Mais comme le moine entrait lui même en grande conversation avec les autres personnes présentent, il préféra se reconcentrer sur ses rapports, qui n'avaient rien de réjouissifs. Sa correspondance régulière avec la conseillère militaire Mallory, Sa Grasce Erik de la Josselinière, le colonel Migisti et sa Grasce Vaxilart n'apportait aucune bonne nouvelle et les quatre personnes étaient bout. Pénélope, elle, trépinait d'impatience et le manifestait avec des claquements de bottes plus nombreux que d'habitude.

Il fut sorti de ses pensées par le moine qui s'évanouissaitet il haussa un sourcil.

Et bien,à quoi vous jouez? Raithuge, veux-tu lui mettre quelques claques pour le ramener à lui? Je vais mander la mairesse de Lyon pour qu'elle vienne le récupérer.

Un homme entra alors, avec un enfant. Il lui remit une missive donc il en brisa le scel pour pouvoir la lire. Les premiers mots, portant encore sur la Bourgogne, le fit soupirer et poser la lettre de côté dans un premier réflexe. Puis, se demandant ce qui pouvait motiver la Princesse à lui écrire, il la reprit et la parcourut rapidement des yeux.

Enfin, il invita l'homme à parler. Celui-ci s'exécuta, mais il fut interrompu par l'enfant, et au final, le Seigneur de Tassin la Demi Lune douta d'avoir parfaitement tout compris.

Il me semble que Messire Argael est loyal et donc un très bon choix mais ..

Il fit une pause, ne sachant trop comment avancer la chose sans être trop cru ... Enfin, il fallait qu'ils en aient envie du Premier Secrétaire d'Etat pour faire fi de son caractère râleur et du fait qu'il n'était absolument pas adapté pour rester à proxmité du moindre chérubin.

Enfin, non rien .. vous verrez.

Il esquissa un sourire en se levant et se présenta devant l'enfant. Il posa un genou à terre pour être face à son visage et y jeta un rapide examen à ses traits.

Bienvenue en Lyonnais-Dauphiné Altesse. Soyez persuadé que mon duché et son Conseil Ducal prendra très au sérieux l'honneur qui lui ait fait de pouvoir veiller sur vous.
Je suis votre serviteur.

Il se releva et s'adressa à nouveau au valet.

J'écrirais à sa mère pour la rassurer. J'aimerais maintenant vous présenter la nièce de la femme qui sauva la vie de l'enfant et de la princesse à l'époque.

Comme il faisait toujours quand il faisait mention d'elle, s'était plus fort que lui, il joignit ses mains et s'exclama.

Mentaïg était une sainte femme.

Il se tourna vers une conseillère et lui fit signe de s'avancer.

Voici la nièce en question, Anne de Culan, ma Première Conseillère. Je suis persuadé qu'elle saura elle aussi représenter dignement le duché auprès de Philipe Levan.

Quand à moi, j'ai le devoir de rester à Lyon qui est bien trop proche de la Bourgogne pour être délaissée. Je regrette, mais je ne peux vous accompagner jusqu'à Montélimar.

Soyez persuadé, que notre capitaine, Pénélope, dame de Mirmande et de Neuville sur Saone, et moi même, faisons le maximum pour assister le duché d'origine du Grand Maistre de France.

Il se tut, pour laisser Anne prendre la parole ou aux Conseillers qui le souhaitaient pour se présenter ou proposer leur aide pour la protection de l'enfant.
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Raithuge

Raithuge vit que l'écclésiat aquièscait sur sa deuxième intervention alors qu'aà la première cela avait été le contraire..peut etre que Frère Estienne avait mal compris la conversation...Cependant Rai se moquait de ce qui n'acquièsçait pas son point de vue, cela était fort possible, seulement, il fallait que cela soit justifié avec de vrais arguments comme tout bon débat politique.

Ah ce moment, le gouverneur prit part à la conversation d'une façon qui dû étonné plusieurs personnes mais point Rai...En effet, le gouverneur était absorbé dans une paperasse assez prenante, ce qui devait changer le pauvre Phélim, lui qui était habitué à boire à la taverne et à courir la gueuse ou les gueuses...il lança un:

Salut Vieux loup!

Rai comprit que c'était à lui que s'adressait le gouv et lui répondu avec l'honneur dû à son rang:

Salut mon petit phéphé, alors comment ça va la prise en main, pas trop dur?

A ce moment, le clerc partit voir si le sol était plus frais que l'air ambiant....
A la remarque de Phelim, Raihuge répondit:

Non, pas de claques à un ecclésiat, un bon coup de clairette dans le gosier, et ça marchera tu vas voir!!

Raithuge introduisit sa fiole de clairette dans le gosier du clerc et le fit boire en espérant le réveil immédiat...avant que ne se vide la fiole!!!
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Anne_blanche

Du monde en salle de doléances !

Le page qui venait de porter la nouvelle au Conseil Ducal aurait bien eu besoin de quelques leçons de bienséance. Anne regarda distraitement son collègue bailli et le gouverneur sortir de la salle pour aller répondre aux questions posées, et se remit à ses fastidieux calculs de remplissage de mines.
D'ordinaire, ça ne lui semblait pas fastidieux du tout, bien au contraire. Mais, depuis la mort de sa mère, tout était ou fastidieux, ou inutile.
Il fallait qu'elle définisse avec la Commissaire au Commerce la valorisation moyenne de la pierre et du fer. Elle n'en avait pas le courage. Avec un soupir, elle repoussa le parchemin noirci de chiffres, remisa son abaque dans sa besace.

Je vais faire un tour en salle de doléances.

Pourquoi pas ? Là ou ailleurs...
Sur le seuil, elle faillit buter sur un corps étendu. Effrayée, elle crut tout d'abord que le moine était mort. Mais on ne fait pas boire les morts. Or, quelqu'un dont elle ne voyait pas le visage était en train d'insérer une fiole entre les lèvres de l'ecclésiastique.

Bienvenue en Lyonnais-Dauphiné Altesse. Soyez persuadé que mon duché et son Conseil Ducal prendra très au sérieux l'honneur qui lui ait fait de pouvoir veiller sur vous.
Je suis votre serviteur.

La voix du Gouverneur avait retentit dans la salle, et Anne tendit aussitôt l'oreille. Altesse ? Il y avait là un enfant, tout jeune, devant lequel Messire Phelim se tenait, genou en terre, et un homme dans la force de l'âge, qui semblait l'accompagner. Anne contourna le moine évanoui et son soigneur pour s'approcher du gouverneur, tâchant de trouver assez d'énergie pour assumer son rôle de Premier conseiller.

J'écrirais à sa mère pour la rassurer. J'aimerais maintenant vous présenter la nièce de la femme qui sauva la vie de l'enfant et de la princesse à l'époque.
Mentaïg était une sainte femme.

A cette phrase, Anne comprit aussitôt qui était l'Altesse en question. Elle savait que feue sa tante Mentaïg avait été, en son temps, une sage-femme réputée. Le hasard avait fait naître Son Altesse Philippe-Levan dans la chambre d'une auberge de Sancerre, en Berry. La chronique s'en trouvait relatée à l'Académie Royale, de la main-même de la Dame de Baugy.
Sa Grasce Phelim vouait au souvenir de feue Mentaïg une vénération que le temps ne faisait qu'augmenter. Il faudrait qu'elle pense à lui en demander la raison, un jour.

Voici la nièce en question, Anne de Culan, ma Première Conseillère. Je suis persuadé qu'elle saura elle aussi représenter dignement le duché auprès de Philipe Levan.

Dans ses vêtements blancs de deuil, Anne plongea dans une révérence à laquelle sa mère elle-même n'eût rien trouvé à reprocher. Le gouverneur expliqua rapidement qu'il ne pouvait se rendre en personne à Montélimar. Anne ne comprenait pas bien pourquoi il fallait accompagner l'enfant royal à Montélimar, mais puisque c'était le cas, aucune hésitation n'était possible. Un rapide regard au gouverneur, pour s'assurer qu'il en avait fini, et elle s'adressa à l'enfant.

Je suis de Votre Altesse la dévouée servante. Daigne Votre Altesse me considérer dès à présent à Ses ordres.
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APD, la compétence au service des Lyonnais et Dauphinois

Philippe_levan

Philippe-Lévan, visiblement, semblait prendre son pied. Tout, autour de lui, était sujet à distraction. Il y avait des couleurs, des odeurs, des bruits devant lesquels il ne cessait de s'émerveiller. Le monde qui tournait dans sa tête était à des lieux du monde terrestre. Du haut de son jeune âge, il s'amusait et touchait à tout. Malgré tout, il avait apris très tôt à se tenir quand il y avait du monde. Il avait souvent joué à ça avec sa mère et avec Gaston. "Il faut faire comme les grands, attendre qu'on te dise de parler et ne pas parler trop fort. Il faut respecter ton interlocuteur et il faut toujours être poli. Et par dessus tout, il ne faut pas manger ses doigts ni se dandiner d'un pied sur l'autre." Curieux jeu !

Bienvenue en Lyonnais-Dauphiné Altesse. Soyez persuadé que mon duché et son Conseil Ducal prendra très au sérieux l'honneur qui lui ait fait de pouvoir veiller sur vous.
Je suis votre serviteur.

Le Gouverneur avait une petite tache sur le front que Philippe-Lévan ne cessait de fixer de ses yeux curieux pendant qu'il parlait. Avec deux rides du visage, on aurait dit un nez et deux yeux à l'envers. Lorsque le Gouverneur eut fini de parler, Philippe-Lévan lui répondit comme il avait apris :

"C'est tononeur pour moi d'être ici ! Merle Duchesse Armoria vous transmet ses respects !"

Gaston semblait vouloir rentrer sa tête dans sa chemise.
Soudain, Le monde de Philippe-Lévan disparut. Ses yeux quittèrent cette petite tache et se rivèrent sur ceux du Gouverneur qui étaient devenus sérieux. Un de ces regards sérieux et importants comme quand sa mère le grondait quand il faisait une bêtise, mais en pire. Bien pire. L'enfant n'avait encore jamais vraiment vu un regard si expressif, et pourtant, le Gouverneur ne devait sans-doute pas vouloir être si sérieux.

J'écrirais à sa mère pour la rassurer. J'aimerais maintenant vous présenter la nièce de la femme qui sauva la vie de l'enfant et de la princesse à l'époque.

Cette phrase était anodine. Elle avait pourtant un poids qui donnait l'impression à Philippe-Lévan de ne plus pouvoir bouger et d'avoir le devoir de se taire et d'écouter. Le Gouverneur lui présenta une femme dont l'allure générale et le regard déclenchaient chez lui l'envie presque irrésistible d'aller se blottir contre elle. Quel stupide jeu que celui de ne pas pouvoir faire ce qu'on veut et de devoir dire que ce qu'il faut dire !

Je suis de Votre Altesse la dévouée servante. Daigne Votre Altesse me considérer dès à présent à Ses ordres.

Et cette voix...

Haut-noré, Dame de Culan, votre dérouement est remaraquable !

Visiblement, il y avait encore du progrès à faire en diction. C'est du moins la première chose qui vint à l'esprit de Gaston Le Dru.

Adrienne

[ Lyon, Hostel de Ville ]

En cette journée étouffante, un valet au teint rougeaud et visiblement essouflé frappa contre l'huis du bureau de la bourgmestre de Lyon.

Vicomtesse, le Gouverneur vous fait mander au castel pour venir récupérer votre ecclésiastique qui a encore trouvé le moyen de se distinguer en salle de doléances. Il semble qu'il ait été victime d'un malaise ...

La brune releva son nez aquilin des relevés de comptes de la municipalité pour le froncer de son air contrarié. Sa journée s'annonçait des plus chargées et le moine à qui elle avait eu la bonté d'offrir son hospitalité lui donnait du fil à retordre. Laissant là le monticule de dossiers en maugréant, elle se leva prestamment pour suivre le valet et s'engouffrer dans le coche parqué devant la municipalité.

Allons donc, il ne manquait par plus que ça ! Pressons, j'ai un marchand à accueillir sur le coup de midi. Fouette, cocher, ou c'est moi qui te ferais fouetter !

[ Plus tard, au castel de Lyon, en salle de doléances ]

D'une démarche vive faisant claquer ses talons sur le sol lustré, la bourgmestre suivit le valet dans les dédales du castel avant de faire irruption dans la pièce. Balayant la salle du regard en une rapide introspection des lieues, elle se figea, restant interdite devant la scène s'offrant à elle et les paroles entendues.

Je suis de Votre Altesse la dévouée servante. Daigne Votre Altesse me considérer dès à présent à Ses ordres.

Haut-noré, Dame de Culan, votre dérouement est remaraquable !

Elle écarquilla ses yeux qui vinrent se poser sur le jeune enfant, comprenant qu'il s'agissait du petit-fils de Sa Majesté, la raison qui avait fait quitter si précipitamment la capitale à Son Excellence Argael. La Conseillère Anne de Culan s'était inclinée face à Son Altesse Philippe Levan tandis qu'icelui, sous le regard bienveillant de l'homme qui l'accompagnait, lui répondait d'une voix fluette, en tenant un discours sans doute appris par coeur et dont l'élocution maladroite lui arracha un sourire attendri.

D'un signe embarrassé de tête vers le coin de la pièce, le Gouverneur indiqua à la jeune femme le religieux en bure et sandalettes vautré à même le sol, qui ouvrait un oeil vitreux au contact de la clairette qu'un homme agenouillé à ses côtés lui faisait ingurgiter. Adrienne sentit le feu lui monter aux joues et ne put que répondre par une mine confuse, bredouillant en s'inclinant avec respect devant l'enfançon en une impeccable révérence.

Veuillez pardonner ... mon arrivée impromptue. Permettez que je me présente à vous, je me nomme Adrienne de Hoegaarden, bourgmestre de Lyon la Rugissante, Juge à la Cour d'Appel Royale et Chef de Cabinet Royal. Que votre Altesse sache qu'elle sera accueillie avec les plus grands honneurs en la prestigieuse capitale de notre Duché et sois assurée que nous saurons veiller à préserver sa sécurité.

S'excusant d'un regard contrit, elle se dirigea vers le religieux et l'éventa en lui tapotant la joue pour l'aider à recouvrer entièrement ses esprits, lui chuchotant à l'oreille d'une voix se voulant ferme.

Frère Estienne, de grâce, si vous tenez encore à savourer la sainte Karlsdötter que recelle ma cave, débarassez le sol sur le champ, c'est un ordre !!
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Kederick

Le Juge de Lyonnais-Dauphiné passé par le Castel de Lyon afin de se rendre en conseil quand il passa devant la salle des Doléances où le Gouverneur siègeait habituellement a cette heure de la journée. Il fut surpris de voir autant de monde. Il pénétra dans la grande salle voutée et aperçut Anne de Culan ainsi que certaines personnes inconnues mais d’allures altières.

Il entra discretement dans la salle et vit Phelim agenouillé devant un enfant qui lui disait ;

Bienvenue en Lyonnais-Dauphiné Altesse. Soyez persuadé que mon duché et son Conseil Ducal prendra très au sérieux l'honneur qui lui ait fait de pouvoir veiller sur vous.
Je suis votre serviteur.

Kederick en déduisit qu’une personne de sang Royal était en visite en Lyonnais Dauphiné.

Le Baron de Montfort, comme la plupart des courtisans autour s’etaient inclinés devant le petit enfant qui faisait des efforts pour s’exprimer correctement. Kederick fut touché par la vivacité et le dynamisme de cet enfant. Lui qui venait d’etre père se projettait l’espace d’un instant quelques mois dans l’avenir, quand son petit Louis commencerait a parler.

Kederick vit s’approcher de l’enfant la Bourgmestre de Lyon qu’il avait aperçut au secrétariat d’Etat. Saint-Prigent resta en retrait pendant tout ce temps là quand le Gouverneur finit par déclarer :

Quand à moi, j'ai le devoir de rester à Lyon qui est bien trop proche de la Bourgogne pour être délaissée. Je regrette, mais je ne peux vous accompagner jusqu'à Montélimar.

C’est alors que le Baron de Montfort s’avança du groupe et prit la parole, apres s’etre incliné respectueusement devant le jeune prince, ses tuteurs et le Gouverneur :

Votre Altesse, Votre Grace, veuillez excuser mon intrusion. Je me présente, Kederick de Saint-Prigent, Baron de Montfort, Secrétaire d’Etat au Lyonnais-Dauphiné et Juge du Lyonnais Dauphiné.

Tout d’aboerd, je vous souhaite la bienvenue en Lyonnais-Dauphiné et espère que vous vous y sentirez chez vous.

Je viens d’ouïr que vous allez séjourner en Montelimar. Il n'y a que tres peu de chateaux autour de la Ville.

S’il plait à son Altesse, ce serait un immense honneur pour Mon épouse et Moi-même que de vous recevoir en notre Chateau de Montfort, près de Montélimar.
Evidemment, mon Humble demeure serait ouverte à toute personne qu’il plaira de recevoir a son Altesse. Je m’engage à vous mettre l’ensemble de mes domaines a votre entière disposition. Les bois regorgent de gibiers et mes etang grouillent de truites et d’anguilles. Si cela peut constituer un divertissement a son Altesse et ses gens…

De plus, Montfort sera ouvert à l’ensemble du conseil Ducal et à la Noblesse Dauphinoise.

Saint-Prigent attendit la réaction du jeune prince.
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Zwyrowsky

Le vicomte Zywrowsky s'en allait (doucement, par ces chaudes journées) de son hostel Lyonnais où il venait de faire halte, à Pierre-Scize, un peu plus haut sur la Saône, l'air enjoué, quoiqu'emprunt d'une note de gravité un rien plus importante qu'à l'habitude, qui traduisait bien sa démarche.

Cependant, aux abords de la petite forteresse, il remarqua un carosse, flanqué des armes qu'il connaissait bien, celles de feu le prince Morgennes et de son épouse, la princesse Armoria. Duché de Dombes, et non de Villars, quoi qu'en disent des parisiens mal informés.

Tiens donc, le Grand Maitre à Lyon, et sans annonce, encore? se dit-il à part lui, intrigué. D'autant plus, que sauf le cocher, aucune escorte n'était visible. Devant le château, deux gardes ducaux remplissaient leur office, avec une rigueur tranchant sur leur bonhomie habituelle, se dont se félicita le vicomte vu les troubles en le pays.

Il se fit reconnaitre, et entra jusqu'à la salle où un étrange spectacle se tenait. Jugez-en. Aux pieds du sire de La Valouise, un flacon en main, un frère qui reprenait tant bien que mal ses esprits sous les yeux... ah, tiens, de la bourgmestre. Dame, longtemps que je n'étais pas à Lyon, songea t'il en ne la reconnaissant pas mais son collier aux armes de la capitale. Puis, plus loin, aux pieds du nouveau gouverneur, un bambin haut comme trois pomme, et un valet semblant sien, auquel Sa Grâce (à laquelle il ne savait point de descendance) tenait propos graves et plus encore respectueux et dénués de la moindre pointe d'ironie, ce qui n'entrait pas dans les façons qu'on lui connaissait à Crots. Et, une toise devant lui, son ami le baron de Montfort, Kederick, incliné devant le même et qui proposait ses services.

Intrigué, mais n'ayant aucun titre à interrompre, il se glissa auprès d'un garde, un vétéran qu'il connaissait encore, et s'enquit de la nature de la scène et de ses protagonistes.

Parbleu, vot' grâce, c'est qu'c'estuy-là, pas plus haut qu'trois pommes comme vous l'voyez, c'est le fillot d'feu Son Altesse le duc! J'avions pas tout entendu, mais paraitrait qu'on nous l'envoie pour sa sauvegarde ou quequ'chose comme ça.

Ainsi, son fils. Leur fils. Un sourire un instant attendri fut interrompu par un raisonnement croissant. En retraite et détaché de tout ce qui pouvait constituer le prestige du duché, et à fortiori d'un royaume que sa rigueur estimait déshonoré, il n'avait prêté jusque là qu'une attention discrète aux événements du nord. Cependant, que la princesse juge nécessaire de confier son fils cadet en montrait toute la gravité. Ce que le souvenir de brèves confidences recueillies sur la fragilité chronique de la Bourgogne ne pouvait pas démentir, pas plus que son expérience de la faible valeur militaire des troupes royales qui pourraient la soutenir.

Son regard, porté par ses pensées, se tourna vers le gouverneur. Les deux proclamations lues ce matin dans les rues en arrivant lui revinrent en mémoire. Il était bon d'avoir montré tel esprit de décision, et son estime s'accrut. Il décida que sa requête n'était pas si urgente que ça, finalement. Un texte de loi mal rédigé, baste, il y en avait sans doute tant, et celui-ci si secondaire.

Il s'avança, ignorant le vélin qu'il tenait encore, et, souriant à Montfort:

Pardon, baron, mais il se trouve également Marsanne, dont le séjour est fort agréable aussi.

Il s'inclina. Révérence princière, mais non royale, puis un regard au gouverneur.

Avec votre permission, votre Grâce?

- Jean Zwyrowsky, pour vous servir, votre Altesse. Vicomte de Crots, et présentement baron de Marsanne entre autres. On me surnomme aussi "le Goupil". Votre mère témoigne une grande confiance au Lyonnais-Dauphiné en vous confiant à ses habitants. Je gage que vous vous y plairez. Surtout à Montfort, à qui je laisse de bon cœur le privilège de vous accueillir!

Il fit un clin d'oeil au Secrétaire d'Etat, et se releva. Il attendrait la suite, curieux d'en apprendre plus. Pour le reste, une missive suffirait bien.
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Anne_blanche

Haut-noré, Dame de Culan, votre dérouement est remaraquable !!

Certes, l'enfant répétait des paroles apprises, avec une élocution un peu maladroite, mais il avait dans le regard quelque chose de grave, qui montrait qu'il y mettait tout son cœur. Le valet, toujours debout derrière lui, semblait mortifié. Et pourtant ...
Anne se revit, quelques années plus tôt, à peine plus âgée que le prince, mourant de peur à l'idée de devoir dire devant Sa Majesté un poème composé pour la circonstance. Sans la ferme sollicitude de Dame Marie-Alice, et la sympathie quasi-paternelle de Messire Walan, alors Gouverneur, jamais elle n'y fût parvenue. Et ce petit, là, parvenait à garder les yeux dans ceux de ses interlocuteurs, et à parler comme un grand, sans appréhension apparente.
En dépit du protocole, elle ne put s'empêcher de lui sourire, sous la guimpe blanche qui lui tirait les traits et la faisait paraître bien plus vieille que ses presque treize ans - dans dix mois. Un sourire chaleureux, dicté autant par son admiration pour les efforts de l'enfant que par la sympathie qui lui donnait envie de le prendre dans ses bras, pour qu'il fût à la hauteur de toutes ses têtes penchées vers lui.

Elle fit un pas en arrière, pour laisser place à la Bourgmestre de Lyon. Dame Adrienne semblait horriblement gênée, et Anne évita de tourner ses regards vers l'étrange trio formé par les deux nobles personnes agenouillées auprès du moine, pour ne la point gêner davantage.

Messire Kederick s'approchait à son tour, offrait l'hospitalité de son château de Montfort. Anne aurait bien voulu comprendre pourquoi l'on menait le prince à Montélimar. Pour le mettre à l'abri d'une éventuelle incursion en Lyonnais-Dauphiné des hérétiques qui ravageaient la Bourgogne ?

Evidemment, mon Humble demeure serait ouverte à toute personne qu’il plaira de recevoir a son Altesse. Je m’engage à vous mettre l’ensemble de mes domaines a votre entière disposition. Les bois regorgent de gibiers et mes etang grouillent de truites et d’anguilles. Si cela peut constituer un divertissement a son Altesse et ses gens…

L'enfant de Messire Kederick et Dame Ulan était-il né ? Sa venue au monde était prévue pour le début de l'été, pour autant qu'elle s'en souvînt. Bien trop jeune, quoi qu'il en soit, pour servir à Son Altesse de compagnon de jeux. Il faudrait lui en trouver. Anne avait trop souffert, en sa prime enfance, avant sa rencontre avec le petit Antoine, puis l'arrivée de son frère à Vienne, de l'absence dans son entourage d'enfants de son âge. Elle ferait tout pour épargner cela à Philippe-Levan.
Toute à ses spéculations sur l'âge des enfants de la noblesse du Duché, elle couvait du regard le prince, et sentait monter l'envie de le soustraire au plus vite à cette salle trop vaste et trop peuplée de grandes personnes pour lui. Elle cherchait un moyen, quand le vicomte de Crots fit son entrée, vélin en main.

Jean Zwyrowsky, pour vous servir, votre Altesse. Vicomte de Crots, et présentement baron de Marsanne entre autres. On me surnomme aussi "le Goupil". Votre mère témoigne une grande confiance au Lyonnais-Dauphiné en vous confiant à ses habitants. Je gage que vous vous y plairez. Surtout à Montfort, à qui je laisse de bon cœur le privilège de vous accueillir!

Thomas Zwyrowsky... Elle se souvenait parfaitement de son baptême, célébré par son frère Gabriel. Quel âge avait-il, désormais ?
Anne opéra une manœuvre tournante pour se rapprocher du valet de Son Altesse, dans l'intention de lui suggérer que l'enfant avait besoin de repos.
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APD, la compétence au service des Lyonnais et Dauphinois

Plumedange

*La jeune prévôt du Dauphiné courait en tout sens depuis, des jours.
Ayant décidé de faire ce que nous pouvons communément appeler une "pause" elle se dirigea vers le château de Lyon pour rejoindre sa pièce cachée.
Au moins là bas, elle pouvait souffler deux minutes sans qu'on vienne toquer à sa porte.
Plume referma avec soulagement donc, la dite porte derrière elle et se jeta sur la banquette présente dans la pièce.*

-Dodo...

*A peine sombrait t-elle dans le sommeil rêvant de choses et d'autres toutes aussi futiles les une que les autres on toqua à la porte.
Elle en tomba de la banquette et son coeur fit des folies, mais qui donc venait ainsi toquer à SON bureau cachée, le sien l'unique...rien qu'à elle...
Soupirant, la jeune fille se remit debout et alla jusqu'à la porte.*

-Je vous apporte les pommes que vous avez demandé, Damoiselle.

*Elle jeta un regard intrigué au valet qui avait dû se tromper de personnes et prit le panier.
Le dit valet fila rapidement, sûrement de peur qu'elle lui donne encore quelque chose à faire.
Un festin de pommes gratuit, elle allait sûrement pas en profiter toute seule.
Le panier dans les bras, elle se dirigea donc à petits pas vers la salle de Doléances.
Salle qu'elle pensait quelque peu remplie mais pas bondée comme elle l'était en ce moment.
Plume resta à l'entrée regardant du haut de ses 16 ans la véritable scène qui avait lieu sous ses yeux.

Alors qu'elle regardait l'air sérieux d'un peu tout le monde et surtout des conseillers diplomatiques, elle commença à s'avancer dans la salle lançant d'un air guilleret:

-Coucou tout le monde! J'apporte le...

*C'est alors qu'elle vit la pièce dans toute sa...beauté?
Ptit Phel agenouillé devant un petit garçon!
La scène la surpris tellement qu'elle en lâcha le panier de pommes, avant de regarder le gouverneur, l'enfant, le gouverneur, l'enfant.

-Goûter...

*Elle fini tout de même sa phrase, avant de lancer un regard à celui qui marié à sa suzeraine était son suzerain et elle rougit, gênée.
Sûrement que dans sa distinction légendaire elle avait encore fait une gaffe...
Regardant le petit bonhomme qui attirait tant l'attention elle se demanda qui cela pouvait bien être et ses réflexions étaient tellement intenses qu'elle en oublia totalement que son met préféré, les pommes, étaient éparpillée au sol.*
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--Frere_estienne

Noir. Le noir total. Et une perte de connaissance. Oh, légère la perte de connaissance, bien qu'une fois inconscient, il soit plutôt difficile d'avoir justement conscience du temps qui peut passer. De quoi donner encore plus mal de tête en y réfléchissant bien.

Mal de tête. C'était sans doute ce qui l'avait sorti de son état. A moins que ce ne soit ce léger liquide rafraichissant, sucré et fruité à la fois qu'il sentait faire son chemin intérieur à travers sa bouche, puis sa gorge et sa trachée. Mmmh... délicate attention que celle-ci. De quoi feindre encore un instant l'évanouissement.

Son plan fut déjoué lorsque, toujours allongé et les yeux fermés, Frère Estienne entendit la douce mais néanmoins assurée voix de Son Envoyée. Et ça parlait de titre, d'Altesse et de tant d'autres choses apparemment importantes pour la noblesse qui faisait la fierté de tout Comté/Duché.

Il feignit alors le réveil. Un réveil douloureux qui pouvait se lire du premier coup d'œil sur le visage déformé du moine. C'est qu'il en avait connu des réveils douloureux l'ancien brasseur. Il savait ce que ça faisait. Et là, ouvrant un œil, il se permit de dévisager discrètement l'assemblée.

Penché au-dessus de lui, Son Sauveur, une fiole du breuvage qui avait réveillé ses sens une seconde plus tôt. Et plus loin, semblant faire cercle autour d'un bambin pas plus haut de trois pommes, toute une ribambelle de personnes toutes plus nobles les unes que les autres. D'un discret coup d'œil sur le côté, Frère Estienne distingua Son Envoyée qui semblait se diriger vers lui d'un pas déterminé.

Il sentit alors un peu de vent lui aérer le visage, puis quelques légères claques sur ses bonnes joues. Et là, le choc ! :

Frère Estienne, de grâce, si vous tenez encore à savourer la sainte Karlsdötter que recelle ma cave, débarassez le sol sur le champ, c'est un ordre !!

Un ordre de Son Envoyée ! Mais bien plus encore qu'un ordre, il s'agissait pour lui de se voir refuser l'accès à cette si sublime cave abritant cette si délicieuse bière bien connue de tout Artésien et de tout brasseur. Et ça, c'eût été pire que pendre.

Aussi, avec un geste tellement gracieux pour un homme d'une telle corpulence, il se remit sur ses pieds, faignant encore un peu d'avoir la tête qui lui tournait, souleva sa robe des deux mains et se mit à courir discrètement hors de la Salle des Doléances, du moins, aussi discrètement que la vision d'un moine rondouillard et rougeaud courant et soufflant pouvait l'être.

Au passage, il avait jeté un autre coup d'œil à l'assemblée. S'il n'avait pas été aussi pressé, il se serrait bien arrêté pour discuter avec l'enfant. Il aimait bien les enfants. C'était sans doute pour ça aussi que le sir de Montfaucon l'avait choisi pour veiller sur le sien le temps de son mariage.

Mais le poids de la menace de Son Envoyée avait eut une telle répercussion sur Frère Estienne qu'il écarta de ses pensées le simple fait de s'arrêter. Il n'avait même pas penser à remercier Son Sauveur. Il faudrait qu'il revienne une prochaine fois...

Argael

Depuis deux jours maintenant le Premier Secrétaire d’état, ne cessait de s’activer. Des guerres, des tensions, des nominations et même la démission du Grand prévôt de France, voici pour ses occupations qui l’avait retenu, empêché même de venir plus tôt.

Pourtant il était étendu, il le savait, et son retard ce jour était coupable. Quelques jours plus tôt, Son Altesse Armoria de Mortain, Grand Maistre de France, c’était entretenu avec lui. Elle partait en Bourgogne, aider cette province dans la crise qu’elle vivait. Elle ne pouvait se permettre de prendre avec elle son fils, et avait demandé au Grand Officier de la Couronne de s’assurer de sa sécurité et de son bien être pour son séjour en Lyonnais Dauphiné.

La chose en surprendra plus un, lui le premier, lui le montagnard dont le caractère semblait peu se prêter a une quelconque chaperonnage de substitution.

Ainsi, il lui fallait rejoindre, le fils de Feu le Prince Morgennes, fils bâtard du Roy, qui conféré alors à cet enfant, en l’attente de quelques terres, le titre indélébile de petit fils de Sa Majesté Levan III.

Passant dans les rues pavées de Lyon la rugissante sur son cheval dont les fers avertissaient les commerçants et habitant de son passage, il passait avec célérité tout en tenant les rênes.

L’instant n’était pas des plus adéquat, et il ne s’agissait point de renverser une étable ou un enfant.

Arrivant au château siège de la politique ducale, bien connu de sa personne, il ralentit pour passer au trot. Un carrosse portant les lys sur son tour couleur azur, attendait patiemment.

Il se maudit encore une fois d’être en retard, d’avoir été retenu, le temps était bien une chose sur lequel chacun possédé équité, n’en ayant aucune emprise.

A l’entrée, descendant de cheval, il se présenta alors même que l’on menait déjà son destrier.

Bonjour soldat, peux tu annoncer, Argael Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre et Seigneur de Saint Giraud je te pris, je pense être attendu instamment.

Le soldat s’exécutant, notre homme tira sur sa tenue afin de se montrer présentable. Dehors la chaleur du mois de juillet sur la rugissante rendait le travail des plus pénibles et les corps moites.

Vostre Excellence, je vous pris de bien vouloir me suivre se fit il entendre au retour de la garde, et c’est alors accompagné qu’il suivit l’homme de faction dans ces couloirs familiers.

Arrivant dans la salle de doléance, le Vicomte retint par le bras l’homme d’arme le remerciant tacitement de la tête, lui faisant comprendre qu’il se présenterait seul.

Quelques instants, à l’entrée, il observa la scène devant lui, ne s’empêchant quelques pensées à voir ainsi autant de monde présent dans cette salle d’habitude bien moins remplit pour quelques doléances ou invités.

Il vit ainsi se présenter nombres de conseillers ducaux et autre noble du Lyonnais Dauphiné, ne pouvant retenir de montrer un très large sourire à la présence du goupil, malgré les années le flair et la faculté de discernement du Vicomte l’avait toujours impressionné.

Attendant que chacun se soit exprimé selon ce qu’il avait à dire, il s’avança se découvrant de l’assemblé.

Mes respects Vostre Altesse, il fit révérence, Vostre Grasce, nobles et conseillers du Lyonnais Dauphiné, que voici un jour heureux pour notre duché n’est il pas.

Ravit de vous revoir jeune Philippe Levan, j’espère que vous n’avez point eu trop à attendre, mais j’ai pu de moi-même constaté l’accueil qui vous a été réservé ici lieu. Voici présent parmi les plus dévoué a leur duché, vous pouvez me croire, je serais ravit de vous montrez d’autres personnes tout autant dévoué de part le Lyonnais Dauphiné.

Dès a présent par la volonté de votre mère, pour votre plaisir et pour le mien je répond de ma présence à vos côtés pour tout ce qui touchera à votre sécurité de même que votre éducation et bon plaisir. Je suis Intendant des collections ducales, je gage que vous y seriez y trouver quelques livres pour vous plaire, si cela vous conviens je vous y mènerai.
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--Gaston_le_dru

Haut-noré, Dame de Culan, votre dérouement est remaraquable !

Bien que familiarisé avec la diction du jeune enfant, Gaston ne pouvait s'empêcher d'être anxieux. De toute son âme, il espérait que les efforts courtois de Philippe-Lévan soient mieux remarqués que ses fautes à l'étiquette. Une court si prestigieuse se devait tout de même d'être respectée pour ce qu'elle était, c'est à dire à la fois imposante et aimable, ferme et douce, humble dans les manières et riche dans les exploits. Il savait qu'à travers ces qualités, l'assemblée pardonnerait sans-doute les écarts de locution, cependant l'anxiété restait, et contrastait avec l'insouciance du petit.

Veuillez pardonner ... mon arrivée impromptue. Permettez que je me présente à vous, je me nomme Adrienne de Hoegaarden, bourgmestre de Lyon la Rugissante, Juge à la Cour d'Appel Royale et Chef de Cabinet Royal. Que votre Altesse sache qu'elle sera accueillie avec les plus grands honneurs en la prestigieuse capitale de notre Duché et sois assurée que nous saurons veiller à préserver sa sécurité.

Philippe-Lévan adressa un regard de détresse à Gaston, d'un oeil qui voulait dire "c'est trop long, j'ai pas tout compris", et Gaston pris le relais.

Vous êtes toute pardonnée, Dame Adrienne de Hoegaarden. Philippe-Lévan ne doute pas de votre sincèrité et de votre qualité et vous remercie grandement.

Gaston avait beau être habitué, le nombre de personne présente continuait à l'impressionner.

Votre Altesse, Votre Grace, veuillez excuser mon intrusion. Je me présente, Kederick de Saint-Prigent, Baron de Montfort, Secrétaire d’Etat au Lyonnais-Dauphiné et Juge du Lyonnais Dauphiné.

Tout d’aboerd, je vous souhaite la bienvenue en Lyonnais-Dauphiné et espère que vous vous y sentirez chez vous.

Je viens d’ouïr que vous allez séjourner en Montelimar. Il n'y a que tres peu de chateaux autour de la Ville.

S’il plait à son Altesse, ce serait un immense honneur pour Mon épouse et Moi-même que de vous recevoir en notre Chateau de Montfort, près de Montélimar.
Evidemment, mon Humble demeure serait ouverte à toute personne qu’il plaira de recevoir a son Altesse. Je m’engage à vous mettre l’ensemble de mes domaines a votre entière disposition. Les bois regorgent de gibiers et mes etang grouillent de truites et d’anguilles. Si cela peut constituer un divertissement a son Altesse et ses gens…

De plus, Montfort sera ouvert à l’ensemble du conseil Ducal et à la Noblesse Dauphinoise.

Sire de Saint-Prigent, vous aussi êtes tout excusé. Philippe-Lévan vous remercie pour votre accueil. Par ailleurs, soyez certain que votre proposition et votre hospitalité le touche profondément. Une proposition comme celle-ci ne se refuse pas, cependant nous devons refuser. N'y prenez pas ombrage ni offense; il s'agit d'une décision relative aux ambitions de notre séjour en ces lieux. A moins que la sécurité dans ces contrée ne devienne menacée, nous n'envisagerons pas de séjourner dans une place forte militaire, même si c'est pourtant fréquemment l'usage. C'est pourquoi nous avons choisi Montélimar : il y a là de quoi se reposer au calme tout en participant à la vie locale. L'implication dans la communauté humble est une chose très chère à Dame Armoria.

Gaston espérait que cette réponse fut satisfaisante. Philippe-Lévan, lui, recommençait doucement à regarder autour de lui, en se reprenant fréquemment. C'était un jeu très difficile. A ce moment, Sire Argael fit son apparition. Il repris discrètement son souffle pendant qu'il marchait vers les deux invités.

Mes respects Vostre Altesse, il fit révérence, Vostre Grasce, nobles et conseillers du Lyonnais Dauphiné, que voici un jour heureux pour notre duché n’est il pas.

Ravit de vous revoir jeune Philippe Levan, j’espère que vous n’avez point eu trop à attendre, mais j’ai pu de moi-même constaté l’accueil qui vous a été réservé ici lieu. Voici présent parmi les plus dévoué a leur duché, vous pouvez me croire, je serais ravit de vous montrez d’autres personnes tout autant dévoué de part le Lyonnais Dauphiné.

Dès a présent par la volonté de votre mère, pour votre plaisir et pour le mien je répond de ma présence à vos côtés pour tout ce qui touchera à votre sécurité de même que votre éducation et bon plaisir. Je suis Intendant des collections ducales, je gage que vous y seriez y trouver quelques livres pour vous plaire, si cela vous conviens je vous y mènerai.

Philippe-Lévan semblait à nouveau dans son monde, et en sortait de temps en temps en croisant le regarde d'Anne de Culan. Ce fut Gaston qui répondit toujours.

Votre présence est un plaisir ! A vrai dire, nous avions hâte de vous revoir.

Entra dans la salle une autre personne. Tout semblait se bousculer un peu, maintenant, et étrangement, Philippe-Lévan était d'un calme Olympien.

- Jean Zwyrowsky, pour vous servir, votre Altesse. Vicomte de Crots, et présentement baron de Marsanne entre autres. On me surnomme aussi "le Goupil". Votre mère témoigne une grande confiance au Lyonnais-Dauphiné en vous confiant à ses habitants. Je gage que vous vous y plairez. Surtout à Montfort, à qui je laisse de bon cœur le privilège de vous accueillir!

Soudain, l'attention de l'enfant se focalisa sur le dernier interlocuteur. Il le regarda un moment, et, alors que Gaston allait prendre la parole, répondit.

Ah Le Goupil c'est vous qui êtes méchant avec Ysengrin ! Ze sais ze l'ai lu ! Vous poussez le bouchon un peu loin !

Il semblait avoir une réelle affection pour ce loup mille fois dupé.

Il fit un sourire et il allait se remettre à parler lorsqu'il fut coupé.

- Coucou tout le monde! J'apporte le...

Son sourire se figea.

-Goûter...

Son sourire s'illumina.

Gaston, lui semblait ressentir toute la honte que Philippe-Lévan ne ressentait pas, multipliée par la différence d'âge entre les deux individus.

Phelim

"C'est tononeur pour moi d'être ici ! Merle Duchesse Armoria vous transmet ses respects !"

La diction de l'enfant qui était icelieu le centre d'attention de tout le monde le fit sourire et il se sentit honoré que l'enfant soit sorti un moment de son monde pour prêter attention à ses paroles. Puisse t-il s'en souvenir, et ne pas hésiter à lui écrire au moindre besoin.
Il fit quelques pas en arrière alors que deux de ses vassaux se présentaient et se proposaient pour loger l'enfant. Leur sens de l'hospitalité ne pouvait faire qu'honneur au Lyonnais-Dauphiné.

Du temps, il surveilla Raithuge qui s'amusait à jouer les médicastres. Il aurait certainement fini par noyer le pauvre moine, si la mairesse de Lyon n'était intervenu à temps pour le sauver. Et, il ne put retenir un soupir de contentement en voyant frère estienne se rélever, et en forme, puisqu'il courrait dans sa salle des doléances.

Il aurait été après tout facheux que le chaperon du rejeton des Montfaucon perdit la vie en son duché et heureusement, il n'en fut rien. Et il lui tardait de retrouver le moine en taverne, pour le chambrer en le menançant de faire un rapport au comte de Bailleul.

Et comme une catastrophe n'arrivait jamais seule, voici qu'une pomme roula jusqu'à son pied. Il la ramassa et y croqua dedans tout en levant les yeux au ciel, la mine sombre. Apporter le goûter ... non mais quel idée ...

Le Premier Secrétaire finit par arriver au plus grand soulagement de Phelim qui se demandait qu'elle serait le prochain accident. Il donna ce qui restait de son fruit à un serviteur et reprit la parole.

Heureux jour en effet !
Nous vous attendions.

Excusez nous un instant.

Il prit Argael par l'épaule et l'amena à l'écart. Au bout d'un moment, il dit.

Surprenant non?

Argael était quelqu'un de loyal, mais il se posait des questions sur ce choix. Si ce ne l'eut surpris qu'Armoria le prenne comme bras droit, qu'elle lui confie son fils à lui qui n'avait rien d'un chaperon, il y avait de quoi tomber par terre.

Inutile de vous rappeler qu'un potentiel hériter du trône de France est une cible de choix pour des brigands.
Je compte sur votre vigilance, et sur le fait que vous ne boierez point une seule goutte d'alcool durant la mission qui vous est confiée.

Il alla reprendre sa place et dit.

Il me semble donc que l'affaire est entendue. Son excellence Argael escortera son altesse avec sa garde personnelle et la fille du duc d'Albon au lieu qu'il a choisi comme résidence et veillera à sa sécurité une fois là-bas.
Anne de Culan apportera la touche maternelle et féminine qui risquerait de manquer au petit Prince durant son séjour.

A Zwyrowsky et à Kederick.

Il va de soit que n'importe lequel de mes vassaux qui le souhaite, pourra lui aussi veiller sur son altesse Philippe Levan.

Il parcourut à nouveau la lettre notamment le PS où il était question d'ogresse et ajouta.

A condition si c'est une femme, qu'elle ne soit pas enceinte.
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Zwyrowsky

Alors que l'on s'amassait en salle d'audience, le jeune prince, très instruit malgré une diction qui semblait mettre mal à l'aise son chaperon, répondait au vicomte avec une naïveté qui eut tout aussi bien pu être malice s'il eut été plus vieux de quelques printemps:

Ah Le Goupil c'est vous qui êtes méchant avec Ysengrin ! Ze sais ze l'ai lu ! Vous poussez le bouchon un peu loin !

Le goupil sourit, amusé et paternel, et répondit à mi-voix, pour ne pas rendre la situation plus confuse qu'elle ne l'était déjà.

Votre Altesse est déjà fort instruite pour son âge, il faut l'en féliciter. Hélas, je crains de ne pas être ce Renard-là...

Il lui fit un clin d'oeil.

Puis, le gouverneur indiquant sa préférence pour l'ex-secrétaire d'Etat, il s'inclina. Il était par trop évident que son épée défendrait au besoin un enfant menacé, à fortiori le fils d'un défunt ami et suzerain, pour qu'il juge bon de le réaffirmer. Et à vrai dire, voir reconnaitre de si tangible manière à sa province la stabilité et la force nécessaires à l'accueil et à la protection d'un prince n'était pas pour lui déplaire.
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Argael

Alors que l’attention de cet enfant décliné, tentant de manière polie de ne rien en montrer, le Vicomte se vit invité à l’écart par le Gouverneur. L’échange fût bref, et le Grand officier royal ne dit mot, serrant les dents, devant cette attitude paternaliste particulièrement mal venue. Point une goutte d’alcool, qui croyait il avoir en face de lui le premier saoulard en taverne, même point digne de s’occuper de lui-même. Le « fier », se retint donc d’une esclandre dans de tel lieu, grand dieu lui qui avait édifié le premier hôtel du duché, point capable de s’occuper d’autrui, ou de remplir une mission.

Silencieux donc il acquiesça pensant déjà à ce qui allait suivre. Tandis que Gaston le dru, en finissait avec les mondanités et la bienséance, le Montagnard tenta de capter l’attention du bambin, sourire visible au travers d’une moustache. Grand dieu, que son envie de paternité le consumé, elle qui c’était toujours refusé à lui, le très Haut se montrant bien cruel à cette occasion.

Bientôt, Philippe Levan remarqua cet homme souriant qui s’était accroupit et qui semblait l’invité silencieux à s’approcher. La curiosité est chose de tout âge, et bientôt le petit fils du Roy s’avança pour trouver tendu devant lui deux mains poings fermés.

Le Vicomte à voix basse lui susurra.

Choisis donc, un présent pour toi.

Piqué par l’intrigue, une main fut choisie, celle-ci s’ouvrant révélant une sucrerie, bien connu de Montélimar ; un nougat. L’autre bien vite s’ouvrit ensuite pour révéler même merveille pour petit et grand.

Attention avec les dents jeune homme, voici un bonbon à sucer doucement.

Du coin de l’œil il chercha ensuite un regard, point n’importe lequel, le sien présent dans la salle, ce regard et ce visage qui emportait son cœur, le faisant chavirer. Il l’a vit en retrait, silencieuse, l’observant. L’échange de regard fût bref, mais cela suffit à faire accélérer son pouls.
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--Gaston_le_dru

Gaston ne savait plus où donner de la tête. Un instant, le petit était en aparté avec Sire Le Goupil, tissant ce qui semblait être un début de complicité, et en un clin d'oeil, c'était Argael qui l'écartait doucement pour lui proposer quelques spécialités locales sucrées. S'efforçant de rester courtois - car si il accompagna dans tous ses déplacement la Princesse, sa famille et sa suite il n'avait pas l'habitude d'être ainsi au premier plan et ça se remarquait malgré lui dans sa gestuelle - , Gaston fit un signe discret à Argael pour lui signaler le départ imminent. Gaston pris la parole.

Bien, Mesdames et Messires, si vous n'y voyez pas d'objection, nous allons maintenant nous retirer sur Montélimar afin de profiter d'un repos bien mérité après ce voyage éreintant. Nous ferons au mieux pour vous éviter des frais et des contraintes inutiles dues à notre présence. D'ors et déjà, nous avons hâte de participer à la vie en communauté dans le Lyonnais-Dauphiné !

Si vous voulez bien nous excuser...

[i]Gaston fit un sourire à Philippe-Lévan, et celui-ci vint se mettre à ses côtés, non sans mâchonner imprudemment la confiserie locale.

Colombine.d.albon

Colombine qui arpentait comme à l'accoutumée le dédale des couloirs du vaste château, avait repéré une agitation particulière vers la salle des doléances.
Aux personnes croisées et à leur renommée, à n'en pas douter il fallait aller tendre une oreille de ce coté...

La curiosité de la jeune fille piquée au vif, elle se plaça dans l'encadrement de la porte, amadouant d'un large sourire le garde en faction.
Le spectacle qui s'offrait à elle l'obligeait parfois à se mordre les lèvres pour ne point pouffer de rire.
Tous ces grands noms du Duché qui faisaient de larges courbettes à un pauvre petit bonhomme apeuré, l'avait quelques peu amusée, mais bien vite exaspérée devant le minois inquiet de l'enfant.

Elle allait s'en retourner lorsque le Gouverneur prononça le nom du Vicomte de Monestier suivit du sien, en parlant d'escorte et de sécurité.
Prête à sauter de joie, lorsque ce dernier de rajouter que la Dame de Culan serait plus maternelle, elle haussa imperceptiblement les épaules, puis fit une petite moue boudeuse lorsqu'il parla de touche féminine.

Colombine fut sortie de ses pensées grises par le signal de départ de celui qui semblait avoir la responsabilité du petit homme.
Instinctivement, elle se plaça de coté prête à leur emboiter le pas, faisant au passage un clin d'oeil à l'enfant.
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Argael

Les confiseries prises, bientôt Gaston le dru prit la parole proposant d’en finir et de prendre la route.

Bien, Mesdames et Messires, si vous n'y voyez pas d'objection, nous allons maintenant nous retirer sur Montélimar afin de profiter d'un repos bien mérité après ce voyage éreintant. Nous ferons au mieux pour vous éviter des frais et des contraintes inutiles dues à notre présence. D'ors et déjà, nous avons hâte de participer à la vie en communauté dans le Lyonnais Dauphiné !

Si vous voulez bien nous excuser...

Le Grand Officier de la couronne se tourna alors vers le Gouverneur.

Vostre Grasce si vous n’avez rien à ajouter si plus personne n’a de doléance ou de propos à tenir, je pense qu’il serait en effet judicieux de nous autoriser à partir direction Montélimar dans un lieu tenu à notre propre discrétion.

Messire Gaston j’ai vu le carrosse devant le château, il s’agit pour sur du moyen le plus sur et confortable pour un enfant, je vous accompagnerai a cheval chevauchant a vos côtés. Je vous annonce également que l’héritière du Duc d’Albon, damoiselle Colombine, une jeune femme ayant toute ma confiance, nous accompagnera également, ceci afin de ne rien laisser au hasard.

N’attendant point plus de réactions, le « fier » s’inclina devant le Gouverneur opina du chef devant les autres personnes présente et d’un geste de la main enjoignit le petit fils du Roy ainsi que le sieur Gaston a prendre le chemin de la sortie.

Avant d’aller a leur suite, il jeta un dernier regard vers celle qui lui manquerait plus que tout autre, quitter Lyon a peine après y être revenu, des retrouvailles trop courte, toujours.

Silencieux il s’engagea alors rattrapant la petite troupe sans se retourner, résolu, direction Montélimar, tandis que son esprit s’agitait….

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[DUCHE] Salle des Doléances