Afficher le menu
Information and comments (2)
<<   <   1, 2, 3, ..., 29, 30, 31, ..., 47, 48, 49   >   >>

[DUCHE] Salle des Doléances

Lapetitenadia
Nad' fut surprise de trouver en mairie un pli du conseil.
Elle se mit donc à lire, découvrant une lettre d'Hardr le prévôt.
Tandis que ses yeux parcouraient les lignes, son sourire se fit entrevoir, devenant de plus en plus grand au fil de la lecture.

Elle s'installa à son bureau et prit sa plume, pour répondre.


Citation:
Messire le prévôt bonjour

Votre missive m'a particulièrement surprise.
En effet vos dires mes laissent un peu coi.

Je reviendrai en premier lieu sur "mes surprises désagréables".
En découvrant la prévôté et le nombre de conciliations engagées, je ne peux que me questionner....
Si peu de conciliations d'entreprises et pourtant depuis longtemps un marché montilien dans un état misérable.
Et là pas d'histoire de retraite, cela dure depuis plus d'un mois.
Ainsi n'ai je pas de quoi dire que le travail n'est pas fait croyez vous?

De plus, je n'ai pas à rappeler à l'ordre vos maréchaux, je ne pense pas être leur supérieure hiérarchique.
Pour preuve :"l'acces à la prévôté est laissé au bon gré du prévôt".
Et moi je ne suis que maire....

Vous me dites être satisfait de vos agents et croyant sur leur bon travail. Et bien moi non!
Je ne parle pas de Stefie qui a elle seule a déjà fait voir du changement.
Mais bon une nouvelle fois je ne suis que maire....
Je me contente d'entendre râler les gens et de leur répondre quand ils s'aperçoivent que la maréchaussée ne fait rien.

Vous me parlez ensuite de Mésange, mais une nouvelle fois ce n'est pas à moi de relancer vos maréchaux. Létat du marché, mes missives et nombreuses plaintes en halle auraient plus que dû les faire réagir. (pis la joueuse evite le rp msn, elle aime pas trop^^)

Et pour conclure, pourquoi ces missives ici?
Et bien la réponse est sous vos yeux.
Ici les réponses viennent et rapidement, bizarrement...Mais au moins personne n'oublie.
Puis finalement quoi de mieux que de l'officiel?

Cordialement
Lapetitenadia
Bourgmestre de Montélimar
Walan
Walan eut un petit signe de dénégation à l'intention du seigneur des lances.

Je me rappelle fort bien de l'affaire et de ses causes, mais n'est-elle pas quelque peu ancienne désormais ? Cela fait maintenant plus d'un mois qu'elle s'est déroulée après tout et bon nombre de choses ont eut lieu depuis.

Faisant signe à Kernos de le suivre, il se dirigea vers l'un des coins de la pièce abrité derrière quelques tentures tout en adressant un regard à l'un des pages, qui s'empressa de les suivre. Derrière les rideaux se trouvaient nombres bouteilles de liqueurs, vins et autres boissons, que le page s'empressa de présenter aux deux hommes.

Le vicomte de Crots doit être fort occupé avec son déménagement et la préparation de ses noces, aussi risque-t-il de mettre quelque peu de temps à se présenter. Autant l'attendre autrement que plantés au milieu de la salle.
_________________
Hardryan
Arrivant au bureau sans doute après avoir flâné dans les couloirs du castel, Hardryan fut surpris "Oh!" d'y trouver un pli... En fait de pli, il s'agissait plutôt d'un repli, et même d'un rererepli puisque le parchemin avait été plié maintes et maintes fois, sans doute par une personne qui accordait une maladive attention aux petits détails et qui l'avait préparé en prenant énormément de temps et de soins. Parvenant enfin à voir ce qui semblait être une lettre après avoir défait pli après pli et repli, Hardryan commença la lecture de celle-ci. Au fil de ladite lecture, son sourire se fit de plus en plus grand. Hormis son joli minois et la grâce des attributs de la jeunesse d'une femme de son âge, le bourgmestre de Montélimar lui faisait penser en de nombreux points à l'ancien du village de Briançon; il ne manquait jamais une occasion pour agiter de sa canne. Bien sûr, tous au village aimaient le vieux, mais à force de l'entendre braire pour des broutilles, on en venait à ne plus l'entendre. Aussi Hardryan espéra un instant que le maire de Montélimar ne devienne pas comme l'ancien, c'eût été dommage qu'un si beau visage se couvre de plis prématurément. En regardant le rapport du marché qu'on lui avait donné l'avant-veille, Hard ne put que constater l'état satisfaisant du marché de Montélimar en matière de prix maximum. Évidemment, il y avait quelques dépassements, mais cela ne différait en rien avec le marché des autres villes, un simple regard en légature suffisait pour s'en rendre compte. Bien sûr Hard ne s'en fit pas outre mesure, certains maires étaient sans doute plus zélés qu'il ne l'avait été en matière de propreté de marché. Qu'elle ne fût pas satisfaite du travail de ses agents ne troubla pas non plus Hard outre mesure, il avait confiance en ses hommes, forts d'une expérience non négligeable qui n'avaient pour ainsi dire jamais fait l'objet de plainte de la part des autres maires sous lesquels ils avaient servi et avec qui ils avaient toujours entretenu de bons rapports... Le problème devait venir d'ailleurs... Et leurs opinions à ce sujet étaient contradictoires, autant au sujet du bon ou du mauvais travail des agents de la prévôté de Montélimar que de la responsabilité au niveau des rapports qu'il entretient avec ces derniers. Mais elle n'était que maire et semblait vouloir rester sur ses positions plutôt que d'aller parler à des gens dont le mérite et le travail avaient été reconnus par le passé et qui, malheureusement, étaient humains, l'un étant en transition vers la retraite du service et l'autre ayant été en séjour chez les moines. Mais du contexte, le bourgmestre ne semblait pas vouloir tenir compte, c'était peut-être pour elle la façon d'exprimer son mal en patience.

Bien que tout ou presque ait été dit dans sa première missive, Hardryan reprit sa plume afin de revenir sur certains points.



Citation:
Madame le maire bonjour,

Il semblerait que nos opinions divergent quant à l'état misérable de votre marché. Le rapport qui m'est parvenu avant-hier fait état de 26 sacs de blé à prix supérieur à la limite maximale, de même qu'un sac de maïs, 2 légumes, 6 bouteilles de lait et 4 carcasses de cochon. Je peux vous assurer que la situation qui prévaut dans votre ville est comparable à celle des autres villes du duché, les autres maires n'ayant pas crié à la catastrophe. Or je doute, contrairement à ce que vous sous-entendez, qu'à l'instar des agents de Montélimar, que l'ensemble des membres de la Prévôté effectuent du mauvais travail.

Ensuite, je vous ai déjà dit que le contexte était particulier, le lieutenant Kederick étant en période de transition vers une retraite bien méritée après plus de 9 mois de bons et loyaux services et le sergent Lion ayant été en retraite chez les moines. Vous soutenez que votre marché était et est toujours considérablement affecté, ce n'est pas mon avis, quant aux médiations ou aux dossiers en cours, je vous ai dit que certains avaient été retardés en raison de l'absence du sergent Lion et je ne doute pas que le lieutenant Kederick ait fait ce qu'il avait à faire alors qu'il était seul. Malheureusement, je ne peux faire apparaître de nouveaux sergents en claquant des doigts et comme je vous l'ai dit, le recrutement n'est pas chose facile à la Prévôté et malgré que dernièrement nous ayons pu avoir une arrivée "abondante" de recrues dans certaines villes, la formation nécessite un certain temps et malheureusement, je n'ai pu envoyer des renforts dans votre ville.

Enfin, comme vous l'avez dit, vous n'êtes pas le supérieur hiérarchique du lieutenant Kederick et du sergent Lion, mais vous avez une part de responsabilités en tant que maire. Si vous vous bornez à penser que j'ai tort de croire que ces deux hommes font du bon travail et que vous refusez toujours de faire quelque effort de compréhension et de communication envers et avec les membres de la Prévôté en fonction à Montélimar, votre problème demeurera entier.

Je le répète, je suis satisfait de ce qu'ils accomplissent. Donc si vous avez un problème avec ce qu'ils réalisent comme travail, c'est donc aussi avec mon travail que vous avez un problème, et à ce titre, je vous invite à déposer une plainte officielle contre moi auprès du Gouverneur, mon supérieur hiérarchique.

En sens contraire je souhaiterais que cette lettre vous trouve en de meilleures dispositions envers les agents de la Prévôté de votre ville et qu'ainsi vous pourrez, en collaborant avec eux, arriver à travailler dans un contexte qui sera favorable à tout le monde.

Vous souhaitant la bonne journée,


Hardryan
Prévôt des maréchaux



_________________
Lapetitenadia
A la lecture du pli, Nad' ne put que rire.
Decidement les gens haut placés avaient du mal à accepter la critique en ce duche.
Elle avait assez perdu de temps en palabres inutiles avec le prévôt, s'il était borné, qu'il le reste.
Elle était sereine, son marché allait mieux depuis quelques jours, depuis le nouveau sergent en fait.
Et ça le prévôt le savait bien même s'il aimait faire croire aux autres qu'il n'avait pas failli à ses responsabilités.
Et puis les montiliens savait bien et seul cela lui importait.

Hier elle avait pu faire un petit point avec ses habitants avant de les quitter, positif pour la première fois depuis longtemps d'ailleurs. Puis une discussion houleuse avait suivi avec le lieutenant. Le linge sale avait été lavé, même si quelques chemises demeuraient toujours tachées....

Cette fois ci elle ne repondit pas au courrier du prévôt, ça n'en valait pas la peine, elle irait juste l'afficher en mairie afin de faire rire les montiliens.
Ils en avaient bien le droit après la dure période traversée.
Kernos
Kernos se releva et suivit Walan dans un coin plus tranquille de la salle des doléances où un véritable défilé de messagers avait lieu. Il attendit de se trouver derrière les tentures pour répondre au Gouverneur.

Votre Grâce, l'affaire est ancienne, je le conçois mais ce n'est pas pour autant que nous pouvons nous permettre de tirer un trait dessus et de la laisser ainsi en suspend... bien que je sois en partie responsable de ce retard... car le défi a été public, et de quoi aurions-nous l'air, nous, les personnes auxquelles le Vicomte a demandé réparation, si nous n'agissons pas? Nous passerions pour des pleutres, des lâches, cela est infamant et déshonorant.

Il regarda le page qui présentait les bouteilles, il lui fit signe de commencer par servir le Gouverneur avant de s'occuper de lui.

L'affaire a traîné de notre côté, c'est un fait, je l'assume. Cependant, il y a des causes à ce délai. Le Vicomte de Crots lancé son défi à quatre personnes, dans l'ordre: le Duc de Rives, la Vicomtesse de Voiron, votre serviteur ici présent, et Dame Zoyas de Bathernay.
- Sa Grâce Regimon de Prume, qui s'est retiré depuis de nombreux mois dans un des nombreux monastères que compte notre duché, où il consacre la plupart de ses heures aux prières... il n'a pas été aisé de le prévenir et encore moins d'obtenir une réponse de sa part.
- Sa Grandeur Umiko de Prume et de Saunhac, qui était à peine sortie de ses couches et encore convalescente, sa santé était alors suffisamment préoccupante pour lui accorder délai quand à une éventuelle réponse.

Le temps que réponses des intéressés soient faites, et une fois notre meneur, le Seigneur Argael de Saint-Giraud et de Montgenèvre, également convalescent, de retour, il nous a fallu attendre l'élection et la confirmation du Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, ainsi que le renouvellement de nos allégeances car pour pareil affaire, il me semblait légitime de demander conseil et avis à notre suzerain commun avant d'entreprendre quelconque action... Car le Vicomte Jean Zwyrowsky, tout comme moi, sommes vassaux du Lyonnais-Dauphiné, et donc de vous-même, et si nous devions vider querelle par les armes, le risque que l'un d'entre nous soit navré, chose que je ne souhaite point, n'est pas à écarter... seriez-vous prêt, Mon suzerain, à risquer la perte d'un de vassaux, voir les deux, car on ne sait jamais ce qui peut se passer dans ces moments là?

C'est pourquoi, je désirais m'adresser à vous en premier lieu, afin que vous exerciez votre devoir justice... Maintenant, je sais fort bien que notre ami le Vicomte à d'autres chats à fouetter en ce moment même et qu'il risque de pouvoir se présenter ici, puisqu'il doit être fort afféré à préparer ses noces avec Espoire... et croyez bien que je regrette de soumettre pareille requête dans un tel contexte.

_________________

En deuil d'une amie, en deuil d'un chef, en deuil de Linala
A nos compagnons morts pour la Couronne
Zwyrowsky
Le vicomte de Crots entra dans la salle d'audience, souriant mais les traits fatigués, simplement vêtu d'un mantel de velours brun fourré sur un pourpoint qui avait pu tout aussi bien lui servir à rester au chaud dans son cabinet de travail qu'à chevaucher toute la matinée.

La salle d'audience était vide - seule une pile de courrier (parmi lesquels se trouvaient peut-être encore les siens?) indiquait une activité récente. Cependant, une tenture qu'il connaissait bien avait été déplacée, et l'on entendait le bruit léger d'une conversation derrière.

Il interrogea un des gardes qui se trouvaient dans la salle, et qui l'avait reconnu.


Le bonjour à toi, soldat. Dis moi, le Gouverneur est-il dans le petit salon de la salle d'audience?

L'homme sourit.

Il y est entré tout à l'heure, en effet, votre grandeur, avec le seigneur de Genay.

- Peux-tu m'annoncer, alors, soldat? Je ne voudrais pas les rejoindre à l'improviste et paraitre fâcheux ou impudent...

Le garde se redressa sur sa pertuisane, très officiel dans sa cotte aux armes ducales, inspira à fond, et lança, d'une voix forte et claire:

Le vicomte Jean Zwyrowsky de Crots!

Amusé, le sus-nommé s'avança de quelques pas, puis attendit, patient.
_________________
Altea
Altea n’avait pas été voir les annonces du conseil depuis déjà pas mal de temps. Et l’agitation d’avec la prochaine arrivé du Roy avait du en voir paraître bon nombre. Sans compté la mi mandat qui avait sans nul doute vu paraître le travail de tout à chacun au sein du conseil ducal.
Quel surprise alors de s’apercevoir que le duché quémandait de l’argent sur la place publique. Voila qu’elle comprenait bien mieux le pourquoi d’un prestige en baisse. Après tout si le conseil ducal semblait s’abaisser à agir comme un mendiant cela n’aurait pu être autrement.
Mais l’honneur du sieur Walan en pâtissait tout autant de part l’absence d’un des ses conseiller APD. Messire Sagaben mettant ainsi l’honneur de son confrère bien mal en point.
La salle des doléances se prêtait bien à allez poser des questions, et à y exposer ses griefs, elle s’y rendit donc sans plus tarder afin de comprendre ce qui pouvait arriver à son beau duché bien mal mené. Puis parlerais quand le sieur zwyrowsky en aurait fini avec ses affaires et que tous serait revenu en salle de doléances :


Bonjour à vous noble assemblé, et moins noble aussi.
Il paraitrait qu’un nouveau projet vient d’aboutir, et je ne vous en félicite point.
Le duché a-t-il de tel dette, de tel problème d’argent, pour en arriver à ce que le conseil ducal mendie l’argent auprès de ses nobles ?
Il est bien beau d’appeler cela évergétisme, cela n’est que camouflage pour ne pas appeler les choses par leur nom, mendicité.
Mais pire encore, vous accepter les écus des miséreux sans même les en remercier. Ceci est une honte messires. Car avant toute chose ce sont eux la qui son les plus à remercier. Car pour combler vos dettes, ils se saignent volontairement. Pour vous donner de quoi faire de fête somptueuse auquel ils ne peuvent point se rendre. En quelques sortes, vous dédaigner le peuple par votre projet. Je pense que le peuple vous le rendra un jour, nul doute que ce même peuple ne vous donnera rien durant bien longtemps.


Regardant alors l’homme qui faisait office de gouverneur et qu’elle ne reconnaitrait jamais en tant que tel :

Pire encore les promesses électoral de messire Walan quand à la total participation de ses colistier durant ce mandat n’a pas été tenu. Pourtant, après avoir donné sa parole, et mis son honneur en jeu, sur ce point précis que tous serait bien présent et que nul absence ne se ferait.
Deux APD, pourtant sachant cela, qu’il allait de l’honneur du sieur en question de leur absence, prirent tout de même le pas pour s’absenter. Le sieur Ingrestar dans un premier temps, puis le sieur Sagaben dans un second.
Nous pouvons voir qu’au sein même de l’APD, vos colistiers prennent votre honneur bien à la légère. A vrai dire, je crains fort qu’après l’affront qu’ils vous on fait coup sur coup vous n’en possédiez plus grand-chose.
Il est vrai que celui-ci avait relativement baissé lors du colloque organisé par le sieur Zwyrowsky sur la non appartenance du Lyonnais-Dauphiné au royaume de France.
A croire que vous n’en posséder plus une seule once pour arriver à approuver un projet mendicité.
Mais cela ne changeras rien à votre attitude, j’en ais bien peur. Sans doute allez vous nous dire que vous n’êtes pour rien à ce qu’on pu faire vos colistiers !
Oui, certes, mais c’est vous et vous seul qui avez fait vos promesses électoral, et c’est à vous d’en subir les conséquences. Qui je pense n’existerons guère puisque vous serrez seul à vous les infliger.
Paraîtrait-il d’ailleurs que le Roy s’en vient ici même. Peut être redorerez vous votre honneur en lui faisant par de ce que vous avez laissé faire sur ses terres. Mais j’ais bien peur que votre honte ne l’emporte sur votre honneur. Du moins peut être me que je me trompe ! Peut être aurez vous le courage d’avouer tout cela au Roy. Nous verrons bien…


Du courage, de l’honneur, voila chose dont le sire Walan semblait être totalement vide. Mais peut être ferait il front de ses convictions profondes. Une foie n’était pas coutume…
_________________
Coppensbe
Le Duc d'Albon arriva en salle de doléances avec un dossier sous le bras. Son visage avait la couleur des jours de colères et c'est d'un pas déterminé qu'il s'avanca. Après avoir salué toutes les personnes présente, il s'adressa au conseil


Messieurs et Mesdames, est ce normal que certains membres du conseil pensent être au-dessus des lois?
Ce matin le capitaine de notre Ost a juger bon que nos lois sur le commerce intérérieur ne s'appliquaient pas à elle. Elle s'est permise de mettre en vente sur le marché lyonnais plus de marchandises qu'un citoyens dauphinois le peut sans tomber dans la catégorie de marchand ambulant et cela sans au préalable m'avertir ou obtenir mon autorisation


Citation:
Est considéré « Marchand ambulant », toute personne vendant:
- toute marchandise dont la quantité dépasse les cinq unités journalières sur un marché autre que celui de sa ville de résidence,
- tout produit qu’il n’est pas en mesure de produire lui-même et dont la quantité dépasse les deux unités journalières sur un quelconque marché dauphinois.

- une ressource naturelle sur le marché d'un village qui ne produit pas cette dite ressource naturelle.

Un marchand ambulant se doit de prévenir le maire de la ville où il se trouve et lui indiquer ce qu'il désire mettre en vente et la quantité de produits voulue ainsi que le prix afin d'obtenir son autorisation.


voici les preuves de ce que j'avance:


Quand je lui ai fais part qu'elle était en infraction avec notre loi, voici sa réponse:



ce qui est encore une infraction à la loi:

Citation:
Tout conseiller ducal et tout maire se doit d’effectuer les tâches dont il a la charge, sous peine d’être accusé de Haute Trahison, sauf motif légitime d’absence.


Je passe sur le mensonge flagrant car d'après les registres de la police lyonnaise, le capitaine de l'Ost n'est arrivé que ce matin dans la capitale.
Et c'est sans parler que pour sa tâche au sein de l'Ost elle est sûrement soldé comme tout les soldat


Alors je vous demande si par hasard il aurait été décidé en secret que les membre du Conseil ont l'impunité de leurs actes ou bien si j'aurais raté une quelconque annonce en faisant état?
Je me demande aussi quel respect ont pour nous nos dirigeants quand ils nous mentent aussi honteusement et nous menacent de la sorte


Je veux bien admettre que le courrier du capitaine, sûrement peu habitué à être remis à sa place par un "simple" citoyen, a été écrit sous l'effet de la colère mais j'en demande pas moins des explications!
_________________
Walan
Dans le petit salon de la salle d'audience.

... de quoi aurions-nous l'air, nous, les personnes auxquelles le Vicomte a demandé réparation, si nous n'agissons pas? Nous passerions pour des pleutres, des lâches, cela est infamant et déshonorant.

Walan eut un sourire sans joie en entendant Kernos, tout en commentant à mi-voix.

Je connais bon nombre de mauvaises langues qui diraient qu'après plus d'un mois, vous êtes déjà passés pour tout ceci ...

Ecoutant le diois continuer, il hocha doucement la tête.

... seriez-vous prêt, Mon suzerain, à risquer la perte d'un de vassaux, voir les deux, car on ne sait jamais ce qui peut se passer dans ces moments là?

Il n'est aucun des vassaux du Duché que je souhaiterai perdre, et ces deux ci moins que d'autres.

Le Gouverneur allait continuer lorsque l'un des gardes annonça que le second intéressé se présentait à son tour. Faisant signe de le laisser entrer, Walan salua Zwyrowsky d'un signe de tête alors qu'il pénétrait dans la pièce.

Vicomte, bienvenue. Je suppose que vous êtes au courant de l'affaire qui nous réunis ici ...

Une nouvelle fois, le seigneur de Meyrieu fut interrompu en entendant une voix dans la salle de doléances. Constatant que le début du discours s'adressait au vide -à moins que ce ne soit aux divers gardes en faction ?- et surprenant le ton habituel, Walan n'eut guère de doute quant à l'identité de la nouvelle venue.

Excusez moi, une petite affaire à régler semble-t-il.

Se dirigeant vers la salle, il leva les yeux au ciel en entendant les délires de celle qui ne passait son temps qu'à persiffler en pensant avoir raison sur tout. Alors qu'il arrivait, le Gouverneur eut la surprise de voir la jeune femme les yeux fixés sur le trône vide tout en débitant son discours sur une valeur dont elle ne connaissait que le nom.
Et comme d'habitude, aucune doléance ni même une réelle question ne franchissait les lèvres, juste des paroles pleines de fiel et n'ayant pour seul but que de tenter de mettre l'autre à mal -à moins que ce ne fut un début de campagne électorale (encore plus inutile dans ce cas) ?-. Qui sait, la jeune femme avait peut être un ulcère qu'il lui fallait soulager régulièrement avec des tirades de la sorte, à moins qu'elle n'ait juste beaucoup de temps à perdre ou qu'elle aime en faire perdre à ceux -de quelques partis qu'ils soient- qui travaillaient pour le Duché -ne lui en déplaise- bien plus qu'elle ne l'avait jamais fait.

Apercevant le maire de Lyon entrer avec un air courroucé, le Gouverneur laissa la physicienne continuer sa tirade vers le trône vide pour se diriger vers lui. Après avoir entendu ses réclamations, il prit la parole calmement.


Je peux concevoir votre colère, mais je vous prierai d'éviter certains termes et accusations à l'encontre du Conseil ou de l'un de ses membres.
Il n'est nul mensonge dans le fait que dame Antlia et les membres de l'armée Confutatis protègent le Duché -dont votre ville est la capitale- depuis un mois, tout comme je l'ai fait avec Clipeus durant trois mois.

Et vous n'êtes pas sans savoir que les membres d'une armée (IG) ne peuvent prendre aucun travail, ce qui leur donne parfois des besoins urgents de liquidité lorsqu'il s'agit de se loger -les auberges de Lyon étant payantes et toute personne n'allant pas dans l'une d'elle étant jeté en prison- ou de pouvoir continuer d'embaucher des travailleurs -et perdre ainsi encore bien plus dans le service du Duché-.
C'est ainsi que certain des soldats qui vous protègent actuellement se seraient vu mis en geôle, puisqu'ils n'avaient plus d'argent pour payer leur hébergement.

Soit, notre Capitaine aura donc vendu plus de denrées qu'elle n'en avait le droit. Pour permettre à ses hommes de continuer de faire ce pourquoi ils ont prêté serment.
Une quinzaine de sacs de maïs alors que votre ville en compte, si mes rapports sont bons plus de 300 sur son marché, pour permettre à une dizaine de soldats supplémentaire de protéger votre cité au moment où l'arrivée de la Cour attirera immanquablement brigands et coupe jarrets ... je comprends fort bien que la réponse que vous ayez reçue soit écrite sous le coup de la colère.
Tout comme il est compréhensible que votre propre colère vous pousse à employer des mots ou des phrases qui n'ont rien à faire ici. Dois-je vous en tenir rigueur comme vous le faites avec le Capitaine, en vous citant de la même manière un passage du corpus (qui serait en l'occurrence l'article IV.4.a) ? Je ne pense pas.

Beaucoup de peines, de paroles et d'encre aurait sans doute pu être évité si vous n'aviez pas

Voilà, je crois que vous avez eut des explications et je ne doute pas que dame Antlia sera là sous peu pour vous en apporter d'autres si besoin est.

Avant de vous laisser, je terminerai simplement en vous rappelant un passage du Corpus que vous avez vraisemblablement omis et qui a été adopté et annoncé publiquement il y a plusieurs mois de cela -sous la Gouvernance de messire Sagaben pour être précis- :

Citation:
III.3.d : Des conseillers ducaux
Tout conseiller ducal jouit d'une immunité par protection du Gouverneur tout au long de son mandat. De ce fait, il ne peut être mis en accusation.

Néanmoins, le Gouverneur peut à tout moment lever l'immunité d'un conseiller pour faute grave, incurie, abandon de poste ou tout autre acte qui mettrait la stabilité du Duché en danger. Il doit pour cela obtenir l'accord de 2/3 des conseillers votants. Le dit conseiller se verra retirer toute fonction, son droit de vote, son immunité ainsi que les clefs du château. Il pourra, de ce fait, être poursuivi pour les délits qui lui sont reprochés.

Cela n'a été fait ni en secret, ni récemment, et ne veut certainement pas dire que les conseillers ducaux sont au dessus de lois plus que les autres -messire Invictus aura ainsi été exclut du Conseil Ducal gouverné par dame Elorane pour de multiples infractions, notamment au droit économique-, mais existe bel et bien.
_________________
Lady_antlia
Le Capitaine avait été appelé par un page alors qu'elle réglait certains dossiers concernant l'armée et son approvisionnement. Le maire de Lyon venait pour l'affaire qui les avait occupés le matin .

On lui fit un résumé de ce qui s'était passé et elle entra dans la salle d'un pas décidé, le temps lui manquant cruellement ces derniers temps devant toutes les affaires qui se présentaient .
Elle avait tenu à venir lui exposer ce qu'elle lui avait déjà écrit le matin même .

Bonjour Gouverneur ,
Bonjour Messire Bourgmestre ,

je viens à vous une nouvelle fois , au vu de votre venue ici même .

J'ai bien pris connaissance des " preuves " que vous me proposer la, mais vous avez oublié le courrier d'excuses que je vous ai adressé tout de suite après et les explications que je vous ai données .

Je réitère donc ce que je vous ai signifié par écrit , car il semble que vous ne l'ayez point eu .... :
Je vous représente à nouveau mes excuses pour l'envolée de mes propos mais je ne pensais pas etre étrangere mais Dauphinoise .
Je fais venir l'armée pour sécuriser les routes que vos administrés empruntent .
Certes je n'ai pas regardé ce matin l'affichage à la mairie, comme je vous l'ai aussi indiqué dans le même courrier, devant faire rapidement pour les membres de l'armée .
En effet, je le répète encore ici , cela fait un mois et demi que nous ne pouvons travailler et que nous ne sommes point dans notre ville , et cela pour les Dauphinois dans leur entier .
A Lyon, il faut payer notre nuit et étant a cours de mandat, il me faut acheter du pain et donner de l'argent aux soldats afin d'accueillir la Cour comme il se doit et pour des raisons de sécurité .
Je vous ai aussi proposé de racheter la marchandise, et je le répéte ici .

Auquel cas , nous serons amené donc a quitter Lyon pour des raisons financières .

Je n'ai jamais dit être au dessus des lois , au grand jamais . Je vous ai proposé des arrangements afin de rétablir votre marché de mes 5 morceaux de viande à 17n50 et de mes 18 sacs de mais a 3,45 .

Je ne pouvais pas dire mieux .
Ceci vous conviendra t il ?


Elle regarda le Bourgmestre et attendit sa réponse .

_________________
Zwyrowsky
Jean Zwyrowsky, derrière la tapisserie avec Kernos Rouvray, ne perdait pas un mot des mots aigres utilisés par les interlocuteurs ducaux. Il prit un verre de vin pour se désaltérer de la longue route couverte le matin même depuis Die. Puis il se détourna des échanges, dont le caractère stéréotypé était frappant pour lui qui était attentif à la vie publique depuis des années. Il se replongea dans la vérification mentale des tâches encore à accomplir pour son mariage.

Les faire-parts étaient partis. Les bans publiés. L'archevêque de Vienne mobilisé (pourvu qu'il s'en souvienne!). L'église préparée - le petit obstacle théorique serait facilement résolu. L'hostel... l'hostel était sens dessus dessous. Après tout, l'on n'était pas plus mal au milieu des voix acerbes ou fatiguées du castel ducal, que chez lui, où résonnaient en un concert infernal marteaux des charpentiers et cuivres des cuisines, n'est-ce pas?

Il reposa son verre sur le coffre qui servait de desserte, et regarda nouveau sire de Glandage.


Tenez, seigneur Kernos, puisque le Gouverneur nous laisse une minute, et avant toute autre chose... Puis-je vous demander ce que vous avez fait de la proposition dont je vous avais entretenu il y a deux mois de cela, à mon retour de Bretagne? Je gage qu'ayant été pris de vitesse par Dauphiné, ce dont je me félicite pour vous comme pour le duché, vous souhaiterez peut-être la décliner?
_________________
Sagaben
Sagaben était entré dans la salle des doléances. L'assemblée était peu nombreuse. Dame Altea et le duc d'Albon étaient présents. Ainsi que le gouverneur qui semblait arriver. Le vicomte s'installa sur les sièges situés auprès du trône qu'il occupa jadis.

Dame Altea avait évoqué son absence. Il leva un sourcil. Tandis que le gouverneur répondait au duc d'Albon, avec l'appui du Capitaine, le vicomte se déplaça vers Altea.


Le bonjour dame Altea.

Sagaben lui sourit courtoisement avant de poursuivre.

J'ai crû comprendre que vous repprochiez au gouverneur l'absence de certains de ses colistiers au conseil. Je suis navré d'apprendre qu'il lui est repproché d'avoir permis à certains de ses conseillers de s'absenter quelques jours. Il arrive aux conseillers de se reposer... Quelques jours d'absences ne sont pas superflu lors de la vie au conseil. De plus, ce n'est pas comme si nous avions démissionné ou si nous avions déserté le conseil durant plusieurs semaines.

Sagaben s'arrêta et fixa la jeune femme un instant. Il reprit enfin avec le sourire, non sans un brin d'ironie.

Donc voilà! Vous qui vous inquiétiez pour mon état de santé, j'espère que vous voilà rassurée!
_________________
Coppensbe
Hé ben je vois que comme d'habitude nul n'a le droit de remettre en question la direction du duché et ses agissements.
Comme je l'ai dis cet après-midi au capitaine, une petite lettre ce matin me prévénant de la mise en vente aurait été pure politesse minimum et aurais éviter cette esclandre mais apparemment ce n'est que trop demandé de prendre 2 minutes de son temps. Sous mes différents mandat, la mairie de Lyon n'a jamais rechignée à venir en aide à un soldat dauphinois dans le besoin, allant jusqu'à avancer certaines soldes quand le fourrier n'était pas joignable.
Si vous savez que l'armée doit venir à Lyon, pourquoi ne donnez vous pas des liquiditées aux soldats en prévision? Non il est plus simple de venir mettre en vente sur le marché le plus fragile du duché. Je vois venir votre argument que ces quelques marchandises n'ont pas du beaucoup déranger le marché lyonnais mais je vous arrête de suite. Si je ne relève pas aujourd'hui votre manque de courtoisie et d'information auprès du maire, quand sera t'il demain?
vous dites comprendre que la lettre que j'ai reçu soit écrite sous le coup de ma colère mais vous avez du mal à comprendre la mienne? Peut être devrais je mener mes affaires sans en tenir le Conseil ducal au courant et on verra bien alors si vous ne seriez pas en colère! Pour vous paraphaser, beaucoup de peines, de paroles et d'encres auraient été évitée si on avait pris la peine de me prévenir!

Merci pour votre rappel du corpus, quand ce passage a été adopté j'étais en mission commerciale pour le compte du duché en terre Hollandaise et j'en ai point été informé.

_________________
Alienor.
En pénétrant dans la salle de doléances, Aliénor resta interdite quelques instants. François et elle se seraient-ils trompés de porte ? Ou même de bâtiment ?L'on se serait cru dans une taverne. L'on déblatèrerait à tort et à travers sur des sujets tout aussi divers que fallacieux pour certains d'entre eux. Des quelques bribes qu'elle put saisir de l'une des conversations, elle s'étonna des remarques de la consoeur de sa pauvre mère - que le Très Haut la protège. Dame Altea avait manifestement été épargnée des pinailleries lexicales pourtant courantes de sa génitrice ; dans le cas contraire elle ne se serait pas autant méprise sur le sens de la notion d'évergétisme.

La petite licorne soupira et lança un regard mi-inquiet mi-interrogateur à son chevalier de confident. Que faire ? Ce qui amenait les deux jeunes gens en ces lieux étaient de la plus haute importance, tout du moins pour eux. Voilà des semaines qu'ils noyaient leur inquiétude et leur tristesse communes dans le travail et en ce jour, ils venaient, comme convenu, en porter les fruits au Gouverneur et au Conseil Ducal.

Ils auraient pu, bien évidemment, remettre leur visite à plus tard ou envoyer de simples pages. Mais leur investissement dans l'affaire et leurs moultes activités à venir ne leur laisseraient guère le loisir de revenir de sitôt.

Aliénor et François échangèrent un regard et eurent à peine besoin de parler pour se rendre compte qu'ils pensaient strictement la même chose. Elle glissa son bras sous celui qu'il lui tendait et c'est d'un pas décidé qu'ils traversèrent la salle, se frayant poliment un passage jusqu'au trône du Gouverneur.


Mon Parrain, commença-t-elle, crois-bien que nous sommes navrés de t'imterrompre de la sorte. Mère en sera sans doute fâchée lorsqu'elle apprendra notre petite effronterie aussi ferai-je pénitence. Promis... Mais n'aies crainte, nous serons brefs.

Elle eu une petite moue désolée puis se recula d'un pas, laissant à son charismatique partenaire, comme le voulait l'usage, le soin de présenter le vélin qu'il gardait précieusement dans son pourpoint.
François.de.macquart
Le jeune noble érudit avait traversé la salle au bras de sa petite licorne. Tous deux étaient arrivés devant le Gouverneur et la filleule de ce dernier avait pris soin de les introduire. Cela fait, il s'inclina dans une gracieuse révérence puis fit le dernier pas le séparant du Seigneur de Meyrieu. Il s'adressa alors à lui d'une voix claire et bien assurée.

" Gouverneur, nous nous présentons devant vous en ce jour de grasce, afin de vous remettre le projet que nous avions déjà évoqué ensemble, à savoir la rénovation complète de l'assemblée nobiliaire. Voici l'alternative que nous vous proposons humblement. "

Il tendit alors le parchemin à Walan.




  • Charte du Collège Nobiliaire du Lyonnais et Dauphiné

    I – Du fonctionnement du Collège Nobiliaire et de sa Composition

    II - Du rôle public du Collège Nobiliaire

    III - Du rôle judiciaire du Collège Nobiliaire

    IV – Du prestige du Collège Nobiliaire

    V - Du rôle héraldique du Collège Nobiliaire

    VI – Des modalités d'exclusion



    I – Du fonctionnement du Collège Nobiliaire et de sa Composition

    Le Collège Nobiliaire du Lyonnais et Dauphiné est un organe consultatif. Sauf exceptions définies ci-après, ses décisions n'ont pas de valeur exécutive. Néanmoins, toute décision collégiale est rendue publique.

    Le Collège Nobiliaire du Lyonnais et Dauphiné se compose exclusivement des seuls Seigneurs, Barons, Vicomtes, Ducs ennoblis par le gouverneur ou possédant fief de retraite et lui portant allégeance.

    Le Héraut d'Armes de France ayant la marche du Lyonnais et Dauphiné, quelque soit son rang, siège au Collège Nobiliaire.

    Le Collège Nobiliaire est sous la tutelle du Préfet, élu parmi les nobles détenteurs d'un duché sis en Lyonnais et Dauphiné, lors d'un scrutin majoritaire à deux tours. En cas d'égalité, le héraut « Dauphiné » départage.

    En cas d'absence d'une durée supérieure à une semaine, un membre du Collège peut désigner, en accord avec le Préfet et/ou le Héraut, son époux, son descendant ou l'un de ses vassaux afin de le représenter. De même, « Dauphiné » peut, en cas d'absence, être remplacé par son poursuivant d'armes.

    Tout Vassal du duché, étant membre du conseil ducal, se voit exclu du Collège Nobiliaire le temps de son mandat. Au cas où le Préfet, est présent sur une liste confirmée lors des élections ducales, alors celui-ci se voit démis de ses fonctions.

    Les membres du Collège Nobiliaire ne résidant pas en Lyonnais et Dauphiné ainsi que le Héraut d'Armes (ou son poursuivant le cas échéant) si celui-ci n'est pas directement vassal du duché ne sont pas autorisés à assister, débattre et voter aux cessions attenantes au rôle public du Collège Nobiliaire.



    II - Du rôle public du Collège Nobiliaire

    A : De la saisine

    Le Collège Nobiliaire peut être saisi :

  • Sur demande du Gouverneur. Celui ci peut demander la réunion du Collège, afin d'avoir son avis concernant tout point du travail du Conseil Ducal, des Compagnies d'Ordonnance ou de la Chancellerie.

  • En cas d'égalité de vote au conseil ducal et sur demande de ce dernier, le Collège Nobiliaire peut se prononcer sur la question et ainsi constituer la treizième voix manquante.

    D'autre part, le Gouverneur et le Conseil ducal sont tenus de saisir et de consulter le Collège Nobiliaire à propos de tout projet dans lequel la noblesse devra être partie prenante.

    B: De la mission de contrôle

    Le Collège Nobiliaire peut également agir en séance courante, sur la demande d'au moins trois de ces membres, afin d'obtenir du Conseil Ducal les informations nécessaires à un examen mensuel des finances ducales, de l'état des Compagnies d'Ordonnance, ou des affaires diplomatiques.

    En cas d'irrégularité ou d'erreur grave constatée et avérée dans la gestion des affaires ducales, le Collège Nobiliaire peut voter une motion de censure à l'encontre de tout officier ducal. C'est une recommandation au gouverneur qui est le seul habilité à prendre la décision finale.

    C: Des Compagnies Nobiliaires

    De par sa nature, le Collège Nobiliaire participe pleinement à la désignation du Major des Compagnies Nobiliaires, afin que celui-ci ait toute légitimité aux yeux de la noblesse, quel que soit son rang.

    Le Collège Nobiliaire soumet les candidatures au Conseil de Guerre pour que ses membres expriment leurs avis. Le Collège Nobiliaire élit ensuite le Major des Compagnies Nobiliaires. En cas d'égalité, le Conseil de Guerre départage.


    III - Du rôle judiciaire du Collège Nobiliaire

    Lors de telles séances, le Préfet a la charge de procureur et le Héraut celle de juge. Ces charges sont temporaires et uniquement valables dans l'enceinte du Collège Nobiliaire.

    Le procureur et le juge membres du Conseil Ducal peuvent assister mais sans participer, aux audiences et sont tenus d'appliquer les sentences ou la relaxe, le cas échéant, conformément au jugement rendu par le Tribunal du Collège Nobiliaire

    A: Des procès faits aux nobles

    Le Collège Nobiliaire a la possibilité, sur demande de l'un de ses membres, d'instruire tout dossier mettant en cause un noble du duché accusé d'esclavagisme, d'escroquerie et de troubles à l'ordre public. Les chefs d'inculpation de trahison et de haute trahison sont laissés au Tribunal Héraldique.

    S'il s'avère que le Vassal d'un membre du Collège soit mis en cause, alors son Suzerain peut également être amené à rendre des comptes devant le Tribunal Nobiliaire.

    B : Des offenses faites aux nobles

    Dans le cas où tout roturier, venait à manquer de respect, ce de manière flagrante à tout membre du Collège Nobiliaire, à l'un de ses vassaux ou membre de sa famille, le Collège Nobiliaire se réserve le droit de juger l'affaire.


    IV – Du prestige du Collège Nobiliaire

    A: De l'importance de la Noblesse

    Le Collège Nobiliaire se doit, par le truchement de ses membres, d'être présents et de représenter la noblesse dauphinoise lors des grands évènements qui rythment la vie de notre Duché : ennoblissements, grandes messes, allégeances, banquets, joutes, cérémonies officielles et autres évènements.

    B: De la participation aux frais de prestige
    Les Nobles possédant fiefs vassaux au Lyonnais et Dauphiné se doivent de participer aux dépenses des réceptions organisées dans le duché, ce dans le but d'accroître le prestige de la province et de soutenir l'effort ducal en ce sens.

    Le montant de ces rentes est convenu en fonction du nombre et de la qualité des fiefs des assujettis et d'un accord établi entre le Gouverneur et le Préfet au début de chaque nouveau mandat.

    Au cas où le Héraut d'Armes n'est nullement Vassal du Duché, celui-ci n'a en aucun cas, le devoir de verser une rente au Duché. Il en est de même pour son poursuivant si celui venait à le remplacer.


    V - Du rôle héraldique du Collège Nobiliaire

    A : Du fief de retraite des gouverneurs

    A chaque fin de mandat, le Collège transmet au Héraut d'Armes son avis sur le fief de retraite à attribuer au Gouverneur sortant selon ses mérites : seigneurie, baronnie, vicomté, ou duché.

    B : Des patentes

    Toute patente doit être simultanément présentée par le Héraut d'Armes devant le Collège Nobiliaire du duché et devant l'Assemblée des Hérauts de France. Chaque membre du Collège Nobiliaire dispose dès lors de cinq jours pour donner son avis sur la ou les demandes d'ennoblissement rédigées par le Gouverneur. Les différents avis ainsi rassemblés sont ensuite transmis par le Héraut d'Armes à la Hérauderie de France.

    Toute patente ayant pour objet l'octroi d'une seigneurie est soumise au vote du Collège Nobiliaire.

    Le Collège Nobiliaire a également la possibilité, après discussions et vote, de soumettre un ou plusieurs noms au Gouverneur pour l'éventuelle rédaction d'une patente.

    C: Des activités nobiliaires

    Il revient aux membres du Collège Nobiliaire d'organiser et d'arbitrer en Lyonnais et Dauphiné toute activité sportive ou culturelle réservée à la noblesse. De même, les résultats de tous les tournois organisés en Lyonnais et Dauphiné sont consignés dans les registres du Collège Nobiliaire par le Héraut d'Armes.


    VI – Des modalités d'exclusion

    A : De la procédure

    Lorsqu'un membre déroge à ses devoirs :

  • lors de sa première incartade, il reçoit un rappel à l'ordre du Préfet et/ou du Héraut, qui est alors consigné dans les registres du Collège.

  • en cas de récidive, une demande d'enlaidissement des armes est faite auprès du Tribunal Héraldique par le Héraut d'Armes. Cette sanction est accompagnée d'une exclusion temporaire de deux mois du Collège.

  • en cas de persistance, il est exclu définitivement du Collège et une demande de destitution est faite auprès du Gouverneur.

    D'autre part, en cas de comparution d'un membre devant le Tribunal Héraldique, celui-ci se voit exclu du Collège durant toute la durée du procès.

    B : De la dérogeance

    Tout membre, est considéré comme dérogeant en cas de :

  • défaut d'allégeance au gouverneur

  • non participation à la vie du Collège Nobiliaire

  • non accomplissement du devoir du aux Compagnies Nobiliaires

  • non versement de la rente au duché

  • accusation par le tribunal héraldique ou nobiliaire

  • non respect de la charte du Collège Nobiliaire

  • non respect du vivre noblement.



    Pour la grandeur du duché du Lyonnais et Dauphiné, par Sainct Georges et Dalphiné,




" Si vous nous permettez, nous vous faisons part de nostre désir de présenter et défendre nostre projet nous mesme face au conseil ducal, qui nous le supposons, devra l'examiner. Nous vous informons également que nous en remettons une copie identique au Héraut d'Armes de France ayant la marche du Lyonnais et Dauphiné, ainsi qu'à l'ensemble des vassaux de nostre duché. "

Leur projet remis, le jeune dragon fit un pas en arrière afin de retrouver le bras d'Aliénor. Tous deux attendirent une éventuelle réponse du Gouverneur.



Edit pour signaler que ce projet à pour objet de remplacer l'assemblée nobiliaire.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 29, 30, 31, ..., 47, 48, 49   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)