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[DUCHE] Salle des Doléances

Hazram
Hazram passait par là, et en entendant des cris il était entré, tout guilleret. Tout ce petit monde s'exclamait comme s'ils étaient des poules surprises par un renard. Il avait entendu quelques bribes de conversation et ne put s'empêcher de soupirer.
Quelle que soit la personne assurant la Gouvernance, elle devrait être traitée avec le respect du a sa charge, étaient ils des brigands pour ne respecter ainsi aucune hiérarchie?
Il baissa son regard lorsque les propos se firent chargés de lourds sous entendus, fleuretant avec la calomnie et l'insolence. Les membres du conseil y étaient pour servir le duché, tout comme les personnes ici présentes, pourquoi s'entredéchirer alors?
Il resta ainsi dans les yeux dans le vague.
--Rotrude
La matronne se tourna vers le Connétable, l'air étonné, et lui répondit posément.

Sieur Ericx, je ne vous cache pas ma surprise devant vos propos. Je veux bien croire que vous puissiez être déstabilisé par mon "attirail" mais je m'interroge. Serait-ce interdit aux personnes telles que moi de venir chercher réponses à ses questions en cette salle ? Ses réponses varient-elles en fonction de la personne qui les pose ?

En réalité, mon visage n'a que peu d'importance ici car je pense représenter un certain nombre d'habitants de ce duché. Ce jour, c'est moi qui suis venu chercher quelqu'un qui pourrait répondre à mes interrogations. Mais demain cela pourra être un autre Dauphinois, un autre visage qui se présentera à vous. Je pensais que l'apparence n'avait pas d'importance pour des questions de cet ordre, je constate que ma vision des choses n'est pas partagée par tous.

Si la vue de mon "attirail" vous incommode de trop pour que vous puissiez me répondre, soyez rassuré, je sortirais. J'irais chercher des réponses ailleurs, auprès d'autres personnes. Je voulais entendre l'avis des représentants officiels du duché mais si cela m'est impossible, j'irais en d'autres lieux.


Rotrude patienta, regardant le Connétable
Pouilleux
Le Bailli reprit la parole, et s'adressa à la personne masquée.

Il s'agit là d'une simple question de respect, d'honnêteté et de responsabilités également. Tout d'abord, si vous respectiez ce Conseil Ducal, vous vous adresseriez en tant qu'homme ou femme dauphinoise. Ce que vous ne faites pas en vous cachant.

D'autre part, il faut assumer ses actes et ses paroles. Je ne vois pour l'instant en vous qu'une personne qui a peur des répercussions de ce qu'elle pourra dire. Que diriez-vous, par exemple, si les Conseillers Ducaux et le Gouverneur se présentaient masqués en Salle de Doléances pour répondre aux questions ? Ne trouveriez-vous pas ça absurde ? Je trouve aussi absurde de se cacher pour poser des questions.

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--Rotrude
La matronne sourit doucement et répondit au Conseiller ducal

En effet messire Bailli, j'ai peur des répercussions que pourraient avoir mes paroles si je parlais à visage découvert. Car je pense ne pas me tromper en disant que vous aurez mené une enquête sur moi, dans le but de savoir de quel parti politique je suis partisane ou du moins la plus proche. Aussi, j'ai choisi de me présenter à vous sous cette apparence pour tenter d'obtenir la réponse la plus neutre et donc je pense la plus proche de la réalité.

Je puis vous assurer de l'absence de lien avec tel ou tel parti, mais je sais maintenant quel crédit vous accordez à ma parole. Il est donc inutile pour moi de m'attarder en ces lieux puisque je vois bien que mes questions vous dérangent autant que mon visage voilé. Car si tel n'était pas le cas, j'aurais reçu des réponses depuis longtemps.

Je sais à présent quel accueil est réservé aux personnes comme moi. Je voulais entendre la parole du Gouverneur et des Conseillers ducaux pour me faire ma propre opinion et ne pas me contenter des rumeurs qui circulent. Mais soit, je me retire puisque ma vue vous insupporte et vous laisse continuer les débats avec les personnes que vous jugerez dignes de vous poser des questions. Je sais maintenant à quoi m'en tenir..


Rotrude s'inclina devant le Gouverneur et ses Conseillers, puis devant les nobles, avant de sortir de la salle des doléances, déçue mais forte de sa première expérience.
Altea
Elle écouta attentivement la femme qui se trouvait par devant elle. Tenant des propos qui laissait sous entendre qu’elle n’était point concerner par le gouvernorat, puis qu’elle était gouverneur. Répondant sans répondre à tout à chacun. N’ayant point eu de réponse, Altea repris donc la parole :

Madame, veuillez bien croire que je comprends bien vos paroles.
Vous n’avez point œuvrez seul dans l’élaboration de ce projet, j’en suis fortement consciente.
Je pense en effet que vous défendriez bien mieux ce projet si vous en aviez été l’instigatrice.


Le sourire ne pouvait point ce dissimulé, et elle ne put le retenir. Bien qu’elle ait faillit rire, elle ce contenta par pur décence de ne pas commettre l’impaire en ne montrant qu’un mince sourire.

Mais vous ne semblez pourtant pas écoutez mes paroles, à croire que vous ne désirez pas les comprendre.
Vous êtes le gouverneur, vous êtes la personne qui représente le duché devant le Roy, vous serrez seul responsable devant le peuple de ce qui se produiras durant votre mandat. Et toute les actions que vous y aurez menez en tant que gouverneur et qui aurait conséquence plus tard, vous seront également attribuer.
Que celles-ci soit en bien ou en mal bien évidement.


Après avoir vue le sieur Argael, entendu la dame Zoyas, les paroles du gouverneur en devenait obsolète. Comment croire qu’elle écoutait son conseil dans de pareilles circonstances. Plus celle-ci parlait, plus les questions s’amoncelaient.
L’œil interrogatif, la tête légèrement penché vers la droite. Le sourire disparu, elle continua à discourir, mettant ses interrogations à jour :


Vous avez l’air de dire que vous écouterez vos conseillers, alors que certain en viennent même à venir vous parler ici pour recevoir réponse. Réponse qu’ils n’obtiennent pas d’ailleurs. J’en reste donc fortement étonné, sinon choqué qu’ils ne les obtiennent pas au sein même du conseil.
Comment croire alors que vous les écouterez dans ce débat, ou même un autre d’ailleurs ?
Mais je resterais magnanime je ferais en sorte de croire que vous les écouterez, même si j’ais peine à y croire.


Mais il n’en restait pas moins que le débit de parole de la dame, certes court, n’apportait rien de concret. Elle se dérobait à sa fonction laissant les membres du conseil dont elle était responsable faire à loisir comme bon leur souhaitait. Ce qui restait fort courageux quand aux conséquences qu’elle serait seul à supporter :

Le problème de vos paroles résidant encore une fois sur le fait que vous vous dérober à votre fonction, en ne me répondant pas.
Cela seras vu…, nous en discuterons…, voila vos paroles.
En somme rien ne dépend donc de vous.
Un gouverneur gouverne n’en déplaise à celui-ci. Vous vous dérobez à votre fonction, ne vous plaignez donc point que je ne m’adresse à vous comme ce que vous avez affirmé être, médecin de l’hôpital de vienne.
Oui, madame, je n’ais rien exiger du gouverneur. Et si vous n’avez point compris cela dans la formulation de ma demande j’en suis fort peiné.
Permettez moi à présent d’oublier votre titre de gouverneur, et de ne vous voir que comme médecin puisque vous oser dire à cette assembler que vous n’êtes point concerner par les questions que je pose au gouverneur et que vous exercer à l’hôpital de vienne.
Voila les mots approximativement que j’ais employer il y à quelques minutes. Et si vous n’en comprenez point le sens je ne puis rien pour vous.
Et comme vous auriez du le comprendre je m’adressais au médecin de l’hôpital de vienne et non au gouverneur.
En d’autres mots, vous vous permettez en effet d’oublier vos devoirs de gouverneur, n’oubliant pas de faire valoir les prérogatives dû à votre poste.


Altea ne pouvait certes plus se retenir entendant la fin des parole de la gouverneur qui lui étaient adressé, son sourire revint donc et plus soutenu qu’auparavant. Son ton restant calme, posé, devant la femme qui lui faisait face. Quoi qu’un peut railleur, sans trop insister restait bien visible de qui voudrait l’entendre. Elle continua donc de parler à la femme qui lui faisait face :

Permettez-moi de sourire quand à vos parole, vous mettriez en doute mes compétences et connaissances de médecine ! Vos parole n’on fait que conforter tout à chacun sur le fait même que vous ne connaissiez en rien la politique médical du duché. Ce qui reste un comble pour une personne qui ce dit médecin et qui navigue dans les hautes sphères de l’état.

Elle n’obtiendrait point de réponse, à quoi bon insisté. Nulle opposition n’en trouverait. Mieux valait laisser cette femme qui semblait ne rien comprendre. Mais était-ce intentionnel ou bien ne comprenait elle véritablement rien ?
Nul doute qu’elle ne le saurait jamais. Elle ne reposerait donc point ses questions et aviserait selon les paroles qu’énoncerais celle qui était devenu gouverneur quelques jours auparavant…

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Toffee
Il hésita longuement devant la porte. Mais décidement, il y avait trop de bruit, trop de voix fortes, trop de monde. Alors il se contenta de glisser sous la porte, et sous le regard suspicieux du garde de faction, un court billet exprimant sa doléance à lui !

Citation:


Au Gouverneur, et à son Conseil, salutations.

Modeste artisan de ce beau duché, je me permets d'exposer ici une revendication que certains d'entre vous, j'en suis sur, comprendront aisément.

Voilà, je proteste ! Je proteste contre le manque de présence de la Capitaine de l'ost, PénélopedeFrance, la belle ! Oh je sais, elle travaille, et préfère, j'en suis persuadé, s'employer à sa tâche plutôt que de s'épuiser en courbettes publiques et rodomontades.

Oui, mais... En attendant,nous voilà frustrés, privés de sa rayonnance, privés du soleil qui éclaire nos jours, et nous permet de survivre à la nuit, dans l'espoir de son retour matinal.

Alors, dolent, je dôle ! Vous devez, hauts dignitaires de ce duché, honorer comme il se doit la beauté, la grâce et le charme de cette femme ! On veut la voir plus ! On veut se rassasier de son éclat ! On veut Pénélope !
Penelopedefrance


Le Capitaine ne passait que très rarement en salle de doléances, elle n'avait pas le temps, elle n'avait jamais le temps d'ailleurs.
Mais aujourd'hui on l'avait prévenue qu'un message l'attendait, ni un ni deux, elle se mit à courir, grimaçant le long du chemin parce que courir sans ses bottes ça faisait très mal et ses plantes de pieds en prenaient un sacré coup sur les pavés.
Terminant le trajet à cloche pied, alternant le gauche du droit, elle arriva enfin à la porte de la dite salle.

Un page lui tendit un billet qu'elle parcourut avec attention, elle le relut une seconde fois puis se dirigea vers un bureau et s'y installa.

De son barda elle extirpa une plume d'oie et un vélin, plissa le nez en réfléchissant puis écrivit
Citation:

Messire Toffee,

Je ne sais comment prendre le flot de compliments qui émanent de ce billet.........mon époux non plus d'ailleurs
Mais soit, pour ce qui est de ma présence, en effet je travaille beaucoup, beaucoup trop parfois, et surtout en ce moment.
Et quand je ne travaille pas et bien je suis auprès de mon tendre mari, alors je veux bien me montrer plus souvent mais sachez que je ne suis pas toujours de bonne humeur, je râle souvent, mon nez se tord à la moindre contrariété et dans ces cas là il est préférable de ne pas me contrarier, je deviens intenable et fort désagréable.
Dans ces cas là, je ne me montre pas et préfère rester enfermée dans mon bureau.

Sur ce j'y retourne, du travail m'attend encore pour ce soir.

Respectueusement
Qu'Aristote vous garde.

Pénélope de Barsac, Dame de Neuville sur Saône
Capitaine de l'Ost du Lyonnais-Dauphiné

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Toffee
Une lettre de la belle ! Cela, il ne l'espérait pas, voilà qui dépassait toutes ses attentes. Ni une ni deux, il s'acccroupit au creux d'une porte, et rédigea sa réponse.

Citation:
Dame,

Par ma foi, votre plume est aussi chatoyante que votre sourire est ravageur !

Vous ne savez comment prendre mes compliments ? Permettez-moi un conseil : prenez-les avec le sourire, tout simplement, ils n'en attendent pas plus. Votre époux, heureux homme, devrait faire de même, lui qui vous cotoie doit, j'en suis persuadé, être depuis longtemps convaincu de la justesse de mes observations.

Ceci n'est ni du harcèlement, ni même l'expression d'une quelconque concupiscence. Il s'agit, sans plus, de chanter les louanges de la plus belle femme du duché. Vos bottes, Dame, déclenchent bien des passions, renforcées par ce que l'on découvre au-dessus d'icelles. Alors permettez au pauvre hère que je suis d'avoir capitulé devant si beaux atouts.

Respectueusement,
Toffee.
Maccornell


Ce jour-là après avoir reçu la nouvelle de la nouvelle imposition, MacCornell se présenta en salle des doléances. Il avait appris par ailleurs qu'il était possible au Duché de faire des économies en prélevant une dime tout en réduisant l'impôt aux personnes en monnaie sonnante et trébuchante. Il alla s'assurer que le conseil ducal était au courant de l'histoire.

Gouverneur, Conseillers Ducaux,

Permettez-moi de vous interpeller sur l'impôt que vous venez de voter. Le sujet a déjà été débattu allez-vous me dire...

Cependant, il m'est venu l'information que les duchés pouvaient faire de belles économies en prélevant une dime plutôt qu'un impôt en écu. Cela aurait de plus l'avantage de réduire la surproduction et ainsi donner à nos citoyens une meilleure qualité de vie et de meilleurs revenus.

Avez-vous considérer cette option ?

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Altea
La dame avait posé question et les doute de certain venaient d’être confirmés par celle-ci. Elle s’était ainsi affublée pour qu’on ne la reconnaisse point. Mais comment avait ils put la confondre aussi facilement ? Altea ne le saurait sans doute pas, pourtant, elle réprouvait totalement la manière. Avait-elle honte de ses convictions pour agir ainsi ?

Madame, je ne vous félicite point de vous cacher ainsi.
Pourtant bien que ne sachant pas ce qui se produisit lors des négociations je puis vous apporter quelques indication historique. L’histoire semblant si importante à notre gouverneur et à son partie politique. Malheureusement, elle semble vouloir prendre uniquement l’histoire qui lui siée le mieux.
L’histoire politique du Lyonnais Dauphiné est assez âpre de bataille onirique ayant fait trembler les plus compétents hommes et femmes politique de notre duché.
C’est donc sous l’impulsion d’une femme, seul contre tous, qui ne comprenait pas que le choix du peuple soit souillé par les négociations d’après élections qu’une négociation fut mise alors au point.
En ce temps la, l’APD régnait en maître sur le duché, et ils restaient les seul en première place des élections, sans pourtant obtenir le poste de gouverneur. Les tractations furent pointilleuses, mais tous les parties alors s’entendirent sur ce qui serait le futur de la politique du duché.
La dame Freyelda, paix à son âme, avait gagné son bras de fer, faisant Reigner alors la paix politique.
Il allait alors de l’honneur de chaque partie politique de ne pas aller contre cette décision.
L’APD avait fait en sorte que le choix des électeurs soit prit en compte, enfin, et depuis lors cela ce produisait ainsi.
Ceci est notre histoire proche, très proche, et vous comprenez à présent pourquoi mon ton envers ceux qui son la devant nous est si méprisant. Voila que tous ces gens on perdu leur honneur, ne voulant plus le bien du peuple mais le leur propre. Enfreignant les premiers ce pacte, qu’ils avaient eux même mis en place quand cela pouvait les faire s’assoir sur le siège de gouverneur.
L’APD, il est vrai perd de sa superbe depuis plusieurs mois. Je ne pensais pas qu’ils tomberaient si bas pour simplement prendre le pouvoir. Moi qui les avais mis sur un pied d’estale fus un temps, celui-ci a fini de s’écrouler durant cette élection.
J’espère vous avoir éclairé sinon des négociations, au moins du contexte historique qui lui nous éclaire sur les personnes qui y on participé, et le pourquoi final de ce qui si est produit.
Mais peut être à présent notre gouverneur pourras t’elle vous répondre plus aisément.


Voila qui était dit, la mémoire sélective de certain ne pouvait plus occulter cette partie de notre histoire. Ceux qui étaient bien trop jeune venait d’apprendre comment certain les avaient manipulé. Voila qui ce devait d’être dit, et qui l’avait été. Pourtant, les réactions ne t’arderait pas à se faire sentir. Qu’elles seraient ils ? Elle le verrait bientôt…
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Lavoyageuse
La gouverneur croyait la Dame partie, aussi elle se concentra de nouveau sur son travail. Un messager arriva pour lui dire qu’il y avait du monde en salles de doléances. Elle revint immédiatement et découvrit la Dame Altea et le sieur Mac Cornell.

Elle écouta les deux et sourit.


Messire Mac Cornell je vais vous répondre mais permettez que je réponde à cette Dame d’abord.


Pour votre réponse Dame Altea je vais donc devoir répondre en tant que tête de liste autant qu’en tant que Gouverneur.

Dame Altea sachez que ce que vous dites est vrai, pour le début du moins. Effectivement Freyelda avant d’être à la tête de l’APD avait réussi à convaincre les gens de nommer en gouverneur la tête de liste du parti arrivé en tête, seulement cela n’a jamais été respecté.


En Janvier 1456 le Sieur Argael a tenté d’avoir la gouvernance contre Zwyrowsky alors que son parti était second.
En mars 1456, Feanaro a tenté de l’avoir contre Sagaben alors que son parti là aussi était second.
En Mai 1456 Argael a obtenu la gouvernance contre Walan alors que son parti était arrivé 3e.
En Juillet 1456 Walan a tenté de prendre la gouvernance à Elorane alors que son parti était arrivé second.
En septembre 1456 : Elorane a tenté d’avoir la gouvernance contre Walan alors que son parti était 3e.


Enfin au dernier mandat alors que l’APD était arrivée 2e, nous avons été éjectés des négociations voyant la tête de liste du 3e parti, un civil, se voir nommé capitaine et 1er conseiller alors que la tête de liste de l’APD était tout de même un conseiller militaire.
Cependant l’APD n’a pas fait toute une histoire du peu de respect que les autres partis ont eu envers eux, nous avons travaillé pour le duché et nous n’avons pas hurlé partout que nous avions été évincés des négociations. Nous sommes restés fiers et dignes malgré l’humiliation. Car il nous était réservé deux postes sans portefeuilles pour un parti arrivé 2e.


Mais c’est vrai je suis tellement méchante et rancunière, bien sûr que non seulement j’ai travaillé sans rien dire, non seulement j’ai aidé Hardryan autant que j’ai pu, mais en plus je viens de prendre le sieur Phelim notre ancien capitaine comme 1er conseiller !

Alors je pense que vous devriez avoir toutes les informations avant de me critiquer Dame, la critique est toujours tellement plus facile que l’information et la compréhension.


Maintenant pardonnez moi mais d’honnêtes citoyens qui ont de vraies questions pour faire avancer le duché attendent réponses. Je vais donc vous laisser et répondre au sieur Mac Cornell. Bonne journée Dame.

La gouverneur se tourna vers le sieur Mac Cornell

Messire MacCornell, je vous remercie de votre question forte intéressante. En effet nous n’avons pas envisagé la dîme car nous ne connaissons pas ce système, j’avoue pour ma part que je n’en avais pas entendu parler jusque là, mais je n’ai pas la science infuse. Je serai ravie d’en discuter avec vous et de vous écouter sur ce sujet, cette idée nous intéresse, si elle est moins lourde que l’impôt alors nous voulons en savoir plus. Accepteriez-vous de nous en parler plus avant ?

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Altea
Voila que la femme lui répondait, elle ferait donc de même :

Madame, tout est dans le contexte, vous ne fait que nous donner des noms. Vous nous dites que certain on tenter de prendre la gouvernance, et cela n’est que votre parole. Hors vous nous avez déjà mentie prétendant être médecin alors que vous ne l’êtes point, comment pourrais je vous croire. Je viens donc d’allez chercher quelques parchemin relatant les fait de notre histoire politique.
Et vous comprendrez bien que je n’y vois moi non point que certain tentèrent d’obtenir la gouvernance, mais que ceux qui devait l'obtenir l'obtinrent ce qui est la tout à fait diffèrent.


Le traité ce fit avant la gouvernance de dame Freyelda soit avant le lundi 3 des ides de novembre de l’an de Pâque 1455, ou l’APD obtint 33,8% des votes.
Ce mandat ci fut la gouvernance de la dame Freyelda.

Deux mois plus tard l’APD reçu 29,2% des votes et le gouverneur fut le sieur Zwyrowsky.

Deux mois plus tard L’APD reçu 33,3% des votes et le sieur Sagaben devint gouverneur.

Deux mois plus tard L’APD reçu 35,2% et aucun APD en effet ne devint gouverneur.
Replaçons cela dans le contexte de l’époque. Le sieur Walan était tête de liste et venait d’exprimer fortement dans nombre taverne qu’il avait attenté à la vie de la dame Selene, et qu’il espérait bien voir le bébé qu’elle avait en son ventre ne jamais voir le jour. La dame qui l’accompagnait alors ce prénommait Calembredaine, et on la molesta tout autant que l’ancienne CAC du duché. Dame Calembredaine n’étant ni plus, ni moins la fille de deux père de France reconnue icelieu, le sieur Wulfen et la dame Numalane.
Les politiciens de l’époque firent alors en sorte que le courroux de la pairie ne s’abatte pas sur le duché, et donc le gouverneur fut nommé chez les gones.
Aucune tromperie, seul un vil homme fut mis au banc, pour en ressortir quelques mois plus tard alors que tous les hommes courageux du duché étaient partie en Bretagne et devint donc par la même gouverneur.

Deux mois plus tard les GOLD obtiennent 37,8% des votes et dame Elorane devient gouverneur.

Deux mois plus tard l’APD obtien 32% des votes et Walan devient gouverneur.

Deux mois plus tard les GONES obtiennent 40% des votes et Hardryan devient gouverneur.

Deux mois plus tard les GOLD obtiennent 34% des votes et Nynaeve devient gouverneur.

Deux mois plus tard les GONES obtiennent 37,2% des votes et Hardryan devient gouverneur.

Voila quelques jours les GONES obtiennent 39,3% des votes et Lavoyageuse devient gouverneur. Devenant alors la première personne enfreignant ce qui avait été un acquis jusque la.
Le contexte est simple ici et en ce moment précis, qu’a donc fait messire Argael de répréhensible pour que le duché soit en grand danger s’il avait été élue ?

Car voila, vous nous avez encore cité bien des noms, pourtant, avant vous une seul personne l’avait fait et le contexte du moment le justifiait pleinement. Ce qui n’est point votre cas.
Comprenez bien le pourquoi du fait que les APD ne dirent rien quand les événements firent d’Argael notre gouverneur, ils avaient bien honte de l’homme qu’ils avaient mis à leur tête. Préférant alors faire tête basse que de se montrer en public et déclamer contre le gouverneur alors élue.

Ils vous manquaient quelques précisions madame, je viens de vous les fournir. Donc j’en reviens à mes paroles qui précédèrent les votre, vous êtes belle et bien la première à faire cela, le traité n’ayant jamais été rompu que pour une raison d’état qui se justifie à elle-même. Et les APD on perdu leur honneur et enfreignant ce traiter qu’ils avaient eux même mis en place quand cela les arrangeait.


Les politiciens avaient la mauvaise manie de retirer tout de son contexte afin de pouvoir manipuler les foules. Heureusement que le sieur Walan avait mis des archives publique non loin et qu’elle ce rappelait bien de cet événement bien particulier qui avait changé quelques peut ça propre vie…
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Dameisabeau
Elle n’avait encore jamais mis les pieds dans la salle des doléances, se contentant d’écouter les rumeurs qui transparaissaient de ses murs ; mais aujourd’hui elle avait une inquiétude dont curieusement, elle semblait la seule à avoir, n’ayant eu aucun écho d’un tel sujet évoqué.
C’est pourquoi, elle s’était décidé à venir en ces lieux demander audience.

Après s’être abîmé dans une respectueuse révérence devant sa grâce et salué les personnes qui attendaient réponse, elle s’adressa au préposé chargé de recueillir sa doléance.


En tant que mairesse de Valence je viens de recevoir la répartition des prochaines impositions.
Comprenez que je ne les conteste pas mais ce dont je m’étonne c’est du délai aussi court : 5 jours pour recueillir près de 2950 écus alors que nous en sommes encore à tenter de percevoir les précédents, ce qui représente, en passant, à ce jour pour ma ville , la somme impayée de 495 écus.
1000 écus ayant été de mon choix, pris en charge par les caisses municipales.

Je vois donc difficilement, outre le fait de devoir par obligation prélever la somme globale aux habitants en une fois, ce qui je ne ferai déjà pas de gaieté de coeur, comment les caisses municipales vont t'elles pouvoir supporter l’avance évidente d’une grande partie qu’elle aura à faire!

Permettez que je souligne également le fait que , pas plus tard que la semaine dernière, toutes les mairies ont été mises à contribution pour renflouer les caisses ducales.
Pour sa part c’est 1750 écus que Valence a prêté au duché.
Somme qui , certes lui sera remboursé mais pas dans les délais de la date buttoir des 5 jours.
Ors, si je me réfère aux paiements des impôts précédents, 905 écus ont été réglés par les habitants sur une semaine.
Je doute que cette fois ci, ils soient plus empressés de s’acquitter de leur taxes.
Ce qui voudrait donc dire que la trésorerie municipale devra supporter une avance, impôts et prêts confondus, de 3750 écus environ ?
Ou même 3000., allez ! en étant optimiste, les sommes prélevées seront de fait plus importantes, mais tous les honnêtes gens pourront t'ils s'en acquitter dans ce délai, c'est encore une autre question.....

Pour le coup je m'interroge sur la situation des villes moins nanties dont cette somme représente à quelque chose près, la seule trésorerie disponible, et permettez que je m’inquiète pour l’avenir de notre économie, moins de trésorerie signifiant moins d’achats et plus d’engorgements sur nos marchés.


Ayant débité ce flot de paroles d’une traite, Isa reprit son souffle avant de poursuivre.

Veuillez, je vous prie faire part de mes réflexions, à qui de droit.
Je patiente ici en attendant une réponse.

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Maccornell


Les échanges entre le Gouverneur et Altea étaient houleux. Chacune à leur tour elles revenaient sur l'histoire politique du Lyonnais-Dauphiné. Dans un soucis de neutralité qu'il devait à ses fonctions de Seigneur des lances et d'Ambassadeur, l'embrunais les laissa terminer leur discussion. Lavoyageuse se tourna enfin vers lui et lui dit

Messire MacCornell, je vous remercie de votre question forte intéressante. En effet nous n’avons pas envisagé la dîme car nous ne connaissons pas ce système, j’avoue pour ma part que je n’en avais pas entendu parler jusque là, mais je n’ai pas la science infuse. Je serai ravie d’en discuter avec vous et de vous écouter sur ce sujet, cette idée nous intéresse, si elle est moins lourde que l’impôt alors nous voulons en savoir plus. Accepteriez-vous de nous en parler plus avant ?

MacCornell prit une profonde inspiration pour essayer de structurer sa pensée et se souvenir de ce qu'il avait entendu dire. C'est alors que la maire de Valence interpella le Conseil Ducal sur cette fameuse taxe monétaire... L'homme expira tout aussi profondément et attendit que Dameisabeau finisse. Une fois qu'elle reprit son souffle, il répondit au Gouverneur.

Votre Grâce,

De par mes activités au sein des guildes et en particulier au conseil inter-guildes et à la guilde des forgerons, je suis amené à croiser un certain nombre de personnes qui s'intéressent à l'économie. Récemment, j'ai eu l'occasion d'entendre parler d'une astuce légale qui permettrait de lutter contre la surproduction tout en faisant faire des économies au Duché. Bien que le terme n'ait pas été utilisé, j'ai appelé ce système dîme parce qu'il me fait penser à ce système ecclésiastique.

La dîme est un système qui consiste non pas à retirer des écus du bas de laine des mairies et des cerfs, mais plutôt une partie des productions des artisans et des ouvriers. Ce système a comme avantage de laisser des devises entre les mains du peuple et de désengorger les marchés tout en s'acquittant des taxes royales.

Sans vouloir fatiguer l'audience ici présente par de laborieuses démonstrations, il s'agit de payer en nature le prestige ou en d'autres termes d'utiliser des marchandises pour "payer" les fêtes.


MacCornell s'arrêta un instant et réfléchit à l'idée qui venait de lui monter à la tête.

En y pensant, ce système aurait en plus l'avantage de taxer les personnes en fonction des marchandises qu'elles produisent. On pourrait ainsi imaginer réguler les surplus au niveau ducal et communal.

Imaginons qu'il y ait 90% de producteurs de maïs, 2% de maraîchers, 2% d'éleveurs de cochons, 2% d'éleveurs de vaches, 2% de cueilleurs et 2% de pêcheurs. La dîme pourraient n'être payée que par les producteurs de maïs qui amènent la surproduction sur le marché.


Il s'arrêta là dans son explication ne voulant pas tout révolutionner d'un coup. Il attendit donc les réactions de l'audience et du Conseil Ducal.


Je vous invite à aller voir La surproduction, comment en finir? (surtout page 6 et 7). Dans d'autres comtés cela se fait déjà.

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Ka_de_brugeliete
Ka était resté silencieux depuis la dernière réponse affligeante du gouverneur envers les Lyonnais-Dauphinois inquiet. Il n'avait plus réagi car la valeur des réponses "ducales" suffisaient à ce que les gens puissent d'eux-mêmes juger des compétences de celle qu'il surnommait secrètement "la cruche".

En écoutant Altea, Ka sourit, et il sourit encore plus lorsqu'il entendit le gouverneur tenté de justifier ses propos par des nouvelles réponses sans valeurs. Néanmoins, un énormité avait à nouveau frappé ses oreilles déjà endolories. Suite à la réponse d'Altéa, il se releva à nouveau pour prendre la parole et rectifier plusieurs choses.


Vostre Grâsce doit avoir la mémoire courte! Il me semble que au dernier mandat, l'APD fût accommodée du poste de Commissaire aux mines, de plus à une personne qui en était à son premier mandat ducal. Pour ne pas la citer, Anne de Culan, et cela à VOTRE demande!
Ensuite vous osez prétendre que l'APD s'est vue attribuée 2 postes sans portefeuilles, dans ma mémoire, le défunt RADOUB a été conseiller sans portefeuille et celui-ci était un GONES il me semble! Un peu de respect pour nos morts s'il vous plaît ! A moins que vous considériez la fonction de porte-paroles comme une fonction sans portefeuille?
Ajoutons également que la différence entre les APD et les GOLDS était de 0,7%, cela laisse une très faible différence entre 2 et 3ème parti. Alors cessez de vous appuyer sur cela pour vous conforter. Concernant le capitaine de ce mandat, en effet, il n'était pas ostien, tout comme Gem à son époque je crois.


Ka se rappela une des phrases de voya ; "
Mais c’est vrai je suis tellement méchante et rancunière, bien sûr que non seulement j’ai travaillé sans rien dire, non seulement j’ai aidé Hardryan autant que j’ai pu, mais en plus je viens de prendre le sieur Phelim notre ancien capitaine comme 1er conseiller ! "


Oh sisi vous avez dit, mais en effet, pas tant que ça, vous n'avez fait que plussoyer ou désapprouvez tel ou tel dire sans jamais avancer clairement d'opinion fondée sur votre propre analyse durant 4 mois, 2 mandats. Je puis vous faire un énoncement de toutes vos gourdes si vous y tenez. Et si vous avez fait "tout ce que vous avez pu" durant ces 4 mois là, à nouveau alors je suis très inquiet concernant le mandat actuel.

Un preuve que tout va bien lorsque vous êtes au pouvoir; le duché n'a jamais compté tant de brigands, un nouvel impôt va être agencé alors que la trésorerie se portait bien au dernier mandat, le prestige du duché a été en péril, ... certes, cela reflète bien tous les travaux que vous fournissez.

Cessez donc de rabrouer les questions qui vous dérangent par des suppositions et des élucubrations pour enfin nous faire part de vos réelles intentions, dame "Gouverneur".


(edit pour fautes )
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