L_aconit
Des lettres de miel. Des lettres de fiel. Des lettres mortes.
Tant de lettres dans l'escarcelle, bien entourées d'une ficelle, pour que le vent ne les emporte.
Tant de lettres dans l'escarcelle, bien entourées d'une ficelle, pour que le vent ne les emporte.
Citation:
De Andreaaa Date d'envoi Le 01 Décembre 1464
Objet Message d'une brune qui vaut pas mieux qu'une noix
J'suis désolée.
J'vous aime. Tous les deux. J'vous aime amoureux. J'vous aime dans le regard de l'autre. J'vous aime dans la bouche de l'autre. J'vous aime dans vos différences et vos similitudes, j'vous aime dans cette sorte de lien invisible mais palpable qui vous lie. Et j'dormirai ailleurs dès ce soir si tu me le demandes.
Andreaaa.
De Andreaaa Date d'envoi Le 01 Décembre 1464
Objet Message d'une brune qui vaut pas mieux qu'une noix
J'suis désolée.
J'vous aime. Tous les deux. J'vous aime amoureux. J'vous aime dans le regard de l'autre. J'vous aime dans la bouche de l'autre. J'vous aime dans vos différences et vos similitudes, j'vous aime dans cette sorte de lien invisible mais palpable qui vous lie. Et j'dormirai ailleurs dès ce soir si tu me le demandes.
Andreaaa.
- Lettre morte.
Citation:
De Ansoald Date d'envoi Le 02 Décembre 1464
Objet Des lèvres qui brillent et des mots qui filent
L'accronit,
Plus d'une fois je me suis retrouvé devant une page noire écaillée de mots laids et plus d'une fois j'ai déchiré mes heures en maudissant ma stupidité.
Je jongle avec divers sentiments dont le moindre n'est pas l'amour que je te porte ni le plus grand la peine de
ma culpabilité. Non seulement j'ai avoué sans détour ce soi-disant crime, mais en outre tu n'es pas étranger à l'objet du délit. Que croyais-tu, naïf, en invitant cette femme dans notre piaule? Que je serais ému par ta générosité? Tu es assez intelligent pour comprendre que cette situation allait, tôt ou tard, dégénerer. Quand je t'ai vu, alors que mes lèvres brillaient encore de l'éclat de ce baiser filant, j'ai compris à ton regard que notre gêne ne pourrait passer inaperçue. J'ai songé à tes propos sur la vérité, quand nous étions un soir enivrés l'un de l'autre au point d'en perdre la raison. Alors, je t'ai infligé cette vérité. Tout comme tu m'avais imposé la présence d'Andreaaa à notre chevet.
Ta réaction m'a bouleversé. Elle m'a vidé de mes forces. Le ton de ma voix n'était plus qu'un gémissement de petit garçon. Une chape de plomb pesait sur le moindre de mes gestes. En m'approchant de toi, je m'éloignais davantage. Après ton départ, j'ai lancé à Andrea quelques mots réconfortants, sans conviction aucune, et je suis parti à ta recherche, en vain. J'ai erré dans la ville comme sur le cadran d'une horloge. Au matin, le soleil a brûlé mes pupilles.
Désormais, ma plume joue avec la lumière d'une chandelle. Dansent partout les ombres. En dehors, en dedans. Je sais simplement une chose....Si tu crois que je vais supplier que tu reviennes....J'ai plutôt envie de te cogner à coups de genoux. Cause de mon bonheur, conséquence de mon malheur. La pluie mouille mon visage, le froid me serre les dents. Avant toi, je n'avais rien, je m'en portais bien. Je peux vivre avec cent femmes, pourquoi ne puis-je pas vivre sans toi? Je t'aime, éperdument. Tu me le paieras.
Ansoald
P.S. Je ne sais même pas comment te transmettre cette lettre....Mais elle arrivera à bon port, peu importe le moyen ou l'argent.
Objet Des lèvres qui brillent et des mots qui filent
L'accronit,
Plus d'une fois je me suis retrouvé devant une page noire écaillée de mots laids et plus d'une fois j'ai déchiré mes heures en maudissant ma stupidité.
Je jongle avec divers sentiments dont le moindre n'est pas l'amour que je te porte ni le plus grand la peine de
ma culpabilité. Non seulement j'ai avoué sans détour ce soi-disant crime, mais en outre tu n'es pas étranger à l'objet du délit. Que croyais-tu, naïf, en invitant cette femme dans notre piaule? Que je serais ému par ta générosité? Tu es assez intelligent pour comprendre que cette situation allait, tôt ou tard, dégénerer. Quand je t'ai vu, alors que mes lèvres brillaient encore de l'éclat de ce baiser filant, j'ai compris à ton regard que notre gêne ne pourrait passer inaperçue. J'ai songé à tes propos sur la vérité, quand nous étions un soir enivrés l'un de l'autre au point d'en perdre la raison. Alors, je t'ai infligé cette vérité. Tout comme tu m'avais imposé la présence d'Andreaaa à notre chevet.
Ta réaction m'a bouleversé. Elle m'a vidé de mes forces. Le ton de ma voix n'était plus qu'un gémissement de petit garçon. Une chape de plomb pesait sur le moindre de mes gestes. En m'approchant de toi, je m'éloignais davantage. Après ton départ, j'ai lancé à Andrea quelques mots réconfortants, sans conviction aucune, et je suis parti à ta recherche, en vain. J'ai erré dans la ville comme sur le cadran d'une horloge. Au matin, le soleil a brûlé mes pupilles.
Désormais, ma plume joue avec la lumière d'une chandelle. Dansent partout les ombres. En dehors, en dedans. Je sais simplement une chose....Si tu crois que je vais supplier que tu reviennes....J'ai plutôt envie de te cogner à coups de genoux. Cause de mon bonheur, conséquence de mon malheur. La pluie mouille mon visage, le froid me serre les dents. Avant toi, je n'avais rien, je m'en portais bien. Je peux vivre avec cent femmes, pourquoi ne puis-je pas vivre sans toi? Je t'aime, éperdument. Tu me le paieras.
Ansoald
P.S. Je ne sais même pas comment te transmettre cette lettre....Mais elle arrivera à bon port, peu importe le moyen ou l'argent.
- Lettre morte.
Citation:
À Lglvh Date d'envoi Le 02 Décembre 1464
Objet Au Duc roux
Cher Duc.
Ansoald a trouvé le réconfort dans les bras d'une petite brune. Cette idée me fâche assez pour que je prenne le large quelques temps. Je pourrais aller dormir dans mon appartement d'Alençon mais le carreau est cassé, ça fait courant d'air, et je suis frileux. Vous m'hébergez quelques jours?
Nicolas
Objet Au Duc roux
Cher Duc.
Ansoald a trouvé le réconfort dans les bras d'une petite brune. Cette idée me fâche assez pour que je prenne le large quelques temps. Je pourrais aller dormir dans mon appartement d'Alençon mais le carreau est cassé, ça fait courant d'air, et je suis frileux. Vous m'hébergez quelques jours?
Nicolas
Citation:
De Lglvh Date d'envoi Le 02 Décembre 1464
Objet Re: Au Duc roux
Mon Nico.
T'as de nouveau perdu tes clefs. T'es pas possible toi.
J'aimerais aussi que tu m'avertisses la prochaine fois que tu mets les voiles. Je te rappelle je suis ton aîné, même de peu.
Tu me manques autant que ton père me manque. Je t'attends.
Et que ca peut donc te foutre que le germain se vautre dans les bras de....
- *texte ci-dessus raturé se rendant compte de sa méprise.*
Messer la Counit, je suppose c'est vous.
Le muffle d'Ansoald.
Je serais à Alençon demain.
La porte de mes appartements vous sera ouverte
Vous aurez tout l'air que vous voulez, de la boisson et du gouda et tout ce qui pourrait vous défacher.
Lestat