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[RP] Mariage Princier: Constance & Foulques

Savian
    Une journée assez étrange attendait le Colosse Alençonnais. En effet, il était en bien agréable compagnie afin d’assister à un mariage dont il avait eu trop peu d’informations. En effet, il y a quelques temps, aux joutes des festivités royales, il avait eu le plaisir de se faire –presque- écraser par une charmante blonde à qui il avait fait promettre de partager un verre dans d’autre lieux et d’autres temps. Et depuis encore moins de temps, il avait reçu un courrier de cette-dite demoiselle afin de l’accompagner à un mariage. Bien évidemment, ayant le souhait de la revoir, il n’avait guère hésité longtemps avant de prendre sa décision. Il était donc actuellement en sa compagnie, et ensemble, en voiture, ils cheminaient en direction de la cathédrale de Notre Dame de Paris.

    Sa main passe dans sa barbe et voilà que son menton se tourne vers la demoiselle qu’il commence à peine à questionner histoire de ne pas arriver au dit mariage comme un cheveu sur la soupe. Aaah ! Si le Colosse avait su qu’il s’agissait d’un mariage princier, peut-être qu’il aurait préparé les choses autrement. Enfin… En réalité, certainement que non. Il faut dire que malgré son sang noble, la Bête n’était que peu attirée par les événements mondains – autre les joutes qu’il avait le plaisir de découvrir avec la Chancelley – tout en sachant parfaitement comment se tenir. Mais quant à côtoyer la haute noblesse, il n’avait sûrement pas connaissance du protocole adapté pour ce genre d’événement mais peut être que sa cavalière en savait davantage sur le sujet.


     « Dites-moi, est-ce le mariage d’un de vos amis proches ? »

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Isora
Des retrouvailles au Mans, quelques confidences, il y avait assez longtemps que leurs chemins ne s’étaient pas croisés de nouveau. Son Altesse Actarius lui avait dit il y a quelqu’un qui vous cherche …Constance ! Isora avec un plaisir non dissimulé lui avait écrit afin de lui dire qu’elle aimerait beaucoup l’entrevoir. Elle était bien consciente que cette dernière avait des obligations mais qui ne tente rien …. Et elle lui avait consenti un peu de son temps, elle était et serait toujours Constance, douce, charmante. Aussi lorsqu’elle eut reçue invitation à venir à ses épousailles, Isora fût ravie et l’informa qu’elle se ferait une joie de venir.

Isora était Auxerroise, Dame d’Atours de la sublime Duchesse d’Auxerre et c’est en compagnie de son époux qu’elle fit le voyage de sa Bourgogne, en passant par la Champagne jusqu’en la capitale. La chevauchée fût agréable, Isora appréciait beaucoup son Altesse et se sentait parfaitement à l'aise en sa compagnie car elle le connaissait, il n'était point un inconnu. Une halte salutaire au Petit-Bourbon, lieu visité il y a peu, afin de se préparer. Ses atours avaient été choisis avec grand soin, toute de bleue vêtue, car telle était sa couleur fétiche.

Notre Bourguignonne enchantée arrive sur le parvis de Nostre Dame. Son regard s’attarde sur l’édifice qui lui fait face, elle ne l’avait jamais admiré de si près et elle était fascinée. Elle devait cacher en son sein splendeurs et beautés. Il lui faudrait un jour résider plus longtemps afin de visiter les moindres recoins de cette ville magnifique qui devait garder nichés dans ses rues des endroits magiques à l'image de celui-ci. Elle avait entendu parler de jardins notamment.

Elle sourit au Duc d’Auxerre. J’en ai bien l’impression votre Altesse ! Une cérémonie grandiose en un lieu splendide !

Son amie était resplendissante de bonheur lors de leur dernière rencontre et elle était curieuse de pouvoir entrevoir le visage de celui qui faisait palpiter son coeur. Celui qui d’ici peu serait son époux.

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Catherine.louveterie
A peine de retour de son grand voyage en France, en compagnie de Anne-Lyse, sa fille, de sa cousine, Elvyna et d'autres amis. Que la jeune Catherine se retrouvait de nouveau sur les routes pour rejoindre Paris. Pour un voyage long de plusieurs jours, la Louveterie avait prit une voiture. En effet, elle n'aimait pas vraiment les chevaux, plutôt ces derniers lui faisaient peur. C'était une peur irrationnelle. Bien qu'en réalité, un cheval pouvait tuer une personne en marchant dessus. Du coup, ce n'était pas aussi fou que ça. Elle trouva refuge dans une auberge la veille du grand jour. Elle avait tenu, durant la soirée, la missive de Savian dans ses doigts. Elle relisait les mots inscrits dessus. Il fallait dire que ce n'était pas tous les jours qu'elle avait l'audace de demander à ce qu'un homme l'accompagne. Ni tous les jours qu'un homme répondait oui. Les hommes étaient tellement compliqués. Le jour même, Savian se trouvait à l'auberge. Il l'attendait. Ils échangèrent quelques phrases. Et prirent la voiture pour se rendre à la cathédrale. En chemin, Savian, ne manqua pas de demander des précisions.

Il s'agit du mariage de ma cousine. De l'ex épouse de mon cousin Louveterie.


Et d'un sourire pour rendre plus simple.


Constance restera toujours à mes yeux une personne importante.

Surement, était-il toujours bien de préciser d'autres détails au sujet du mariage.

Il s'agit de la belle fille du Roy de France, fille de la Reyne.

Et d'un autre sourire. Comme-ci il lui était si simple de sourire en face de Savian. Il n'avait pas l'air compliqué. Même s'il fallait toujours se méfier. Ne pas oublier qu'au vu de sa taille et de la force qu'il devait avoir. Il pouvait toujours l'écrabouiller. Cette angoisse de toujours voir une ombre au tableau. Elle ne pouvait pas s'empêcher de passer ses mains sur sa robe à l'approche du mariage. De voir avec une de ses mains si une mèche n'avait pas fait sa rebelle en quittant sa coiffe. Posant ses yeux bleus sur lui, elle profita des quelques minutes restantes avant le bain de foule.

Vous avez été à beaucoup de mariages ?

Ou comment ne pas directement demander s'il a déjà été marié. Ils ne se connaissaient pas depuis longtemps. Ce n'était pas pour autant qu'elle ne pouvait pas faire sa curieuse.
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Nerval
La préparation prit un temps fou pour le Palatin. Un mariage, quelle belle idée mais il fallait se montrer à la hauteur de l’événement. Victoire était excitée comme une puce et se leva bien plus tôt que le Palatin pour une fois. Peut être étais-ce le voyage, toujours est-il qu'il était en retard une fois encore. Un jour il devrait surement commencé à se preparer la veille au soir pour que son Ecrin n'ait pas à l'attendre.

A peine le temps d'enlever le moindre grain de poussière sur sa tenue qu'il entendit une idée bien étrange de la part de son Ecrin. A pieds? Mais cela allait altérer la qualité des tenues. Puis ce fut au tour d’émettre l'idée d'achats puis du retard... Victoire était ainsi lorsqu'elle était impatiente sautant du coq à l’âne. Mais il fut impossible pour le Palatin de ne pas aller dans le sens de sa fiancée. C'est ainsi qu'ils traversèrent des rues, flânant très légèrement ne pouvant se permettre d’être en retard non plus.

Alors que les flèches de Notre Dame apparaissaient devant lui il compara avec les montagnes entourant Beuil. Oui c'était beau mais pas autant que les cimes des montagnes dépassant au dessus de la foret.

Saluant les personnes en retour il suivit la tête dans les nuages une nouvelles fois son Ecrin. Il se signa et prit place à ses cotés. Posant sa main sur les stigmates de son poignet il observait le lieu attendant que la cérémonie débute heureux pour Les futurs mariés.

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Leanore
Et voilà .....un autre mariage, d'une autre jeune femme douce et dont la vie amoureuse antérieure n'avait pas eu de ciel tout bleu. Léanore en recevant le pli ne put que se réjouir de la chose.
Bon elle avait un peu froncé le nez : un mariage princier....Sûre elle ne se sentirait pas du tout, du tout à l'aise. Bien sûr elle savait d'avance qui elle verrait et la plupart des personnes seraient de sa connaissance. Mais dans tout ce flot, sans doute énormément de couples, de dames accompagnées, elle savait qu'elle s'y noierait. Mais elle appréciait Constance et donc décida de s'y rendre. Au moins à la cérémonie pour être le témoin de cette union qu'elle espérait heureuse pour la jeune femme.
La première épreuve était le choix de la robe. Bien que Léanore était très simple et n'aimait pas les fanfreluches, il fallait tenir son rang et surtout coller au thème du jour. Elle choisit donc une robe azur avec traîne et galons, aux manches bouffantes en soie, et dont dont le corsage était incrusté de pierres et de perles.



Les cloches sonnèrent, lançant officiellement le début de la cérémonie et Léanore se hâta pour rejoindre la parvis et, pour se faire encore plus discrète, elle entra tout de suite dans la cathédrale, saluant d'un signe de tête sans s'attarder, les différentes personnes croisées et qu'elle connaissait de près ou de loin.
En attendant que les mariés fassent leur entrée, elle s'agenouilla et se lança dans la prière.
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Elisabeth_stilton
Invitation faite à l'atelier, le dernier mariage auquel elle avait assisté était celui de June et Rosalinde, autant dire que le but de l'apparition était de faire chier la mariée. Aujourd'hui était un jour différent, déjà elle n'avait aucune envie d'emmerder Constance au contraire, celle ci contribuait à son niveau de vie en rapportant de l'argent à l'atelier. Le mariage se faisait à Paris, ce qui arrangeait bien les affaires de la jeune femme, ayant une grosse partie de son activité dans cette ville. Niveau tenue, elle avait amplement de quoi faire, encore heureux me direz vous, mais il lui manquait un cavalier. Cette situation ne dura pas non plus très longtemps et ce grâce à son chevaucheur, enfin son ex chevaucheur qui pour le coup l'avait abandonné au profit d'un belette sigillographique, honteux c'était honteux. Enfin bref, toujours est il qu'il accepta de l'accompagner au mariage.

Tranquillement elle se réveilla le matin du jour J dans ses appartements de l’hôtel Arnvald. Sa camériste passa un long moment à dompter ses cheveux pour réaliser une coiffure élégante qui laissait retomber sur son front un ensemble de perles accompagné d'un saphir. Sa robe de velours bleu orné de broderies argentées dévoilait un brin ses épaules et sa gorge qui était mise en valeur par une magnifique dentelle de Venise. Ses manches du même velours que la robe puis en coton de Damas se finissent au dessous de son coude, elles sont resserrées alors par un ruban de satin noir, permettant ainsi de les rendre bouffantes. Les courbes de sa taille furent relevées par une fine ceinture d'argent, délicatement ouvragée. La femme qui s'occupait de la préparer fini son ouvrage en posant sur chacun de ses poignets et autour de son cou, bracelets et collier de perles.

Guillaume vint alors la chercher, il était magnifique dans son ensemble de velours bleu avec chemise et foulard assorti à sa robe. Elysandre faisait des merveilles. Elisabeth ne pu qu'admettre qu'il avait fière allure son cavalier, la tenue soulignant parfaitement le corps de Guillaume. Elle lui sourit n'était ce pas un jour de mariage tout de même ? Ils prirent une voiture qui les mena à la cathédrale. La blonde serait ainsi obligée de rentrer dans un lieu papiste mais elle ferait ses prières à elle, essayant de convaincre l'homme qui l'accompagnait de suivre son exemple.

Voilà que le couple arrivait sur le parvis de Notre Dame. Elisabeth vit alors beaucoup de tête connues dont la sœur de son cavalier. Une fois descendu, le couple s'avança l'un à côté de l'autre. La blonde s'arrêta néanmoins pour glisser à l'oreille du brun.


Voulez vous qu'on aille saluer votre sœur ?




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Jenifael..luna
    La dernière fois. Il s'agirait surement une des dernières fois, où la jeune fille pourrait paraître, la tignasse brune totalement libre, lors d'un apparat. La robe à l'italienne est mise, et sa longue chaîne, avec sa croix réformé, cacher sous la robe, alors qu'une autre dorée, pend à son couds, vierge de médaille. Bien que ravie de son changement de foi, la jeune fille ne souhaite pas choqué les gens, alors qu'elle se rends à un mariage Aristotélicien. Constance est devenue au fil des mois, son amie et elle est ravie que la blonde épouse le Malemort. Elle se rends donc, silencieuse à l’événement, guère amatrice des événements publics.


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Guy_de_la_mirandole
Les mariages ... Il n'aimait pas vraiment ces cérémonies. C'était long. Ennuyant. Silencieux. Le jeune prince, lui, il aimait quand ça bouge, quand il peut se montrer, se pavaner avec plus ou moins de classe. Mais là, les héros, les gens sur qui les femmes est les hommes regarderont seront les mariés ! M'enfin, il se rendit là-bas pour accompagner une femme bien particulière à son cœur. Son astre. Au départ, elle ne devait qu'être son mentor, mais le destin en a voulu autrement.

Bref, dans tous les cas il se leva afin de se préparer. Il enfila une tenue qu'une jeune artiste avait réalisé afin de coller avec la robe d'Eli. Cette tenue était bleue. Agréable. Il avait le droit à un foulard qui lui donnait du charme. Bien, il n'était en aucun cas déçu de cet ensemble. Une fois l'heure arrivée, il se rendit dans l'appartement de son ex-enseignante pour ensuite aller au mariage avec elle.

Elle était magnifique. Durant le voyage il ne put décoller ses yeux de cette femme. Il était fier de se trouver avec elle. Il aurait aimé que ce voyage soit infini. Mais, une fois sur place, il marcha près d'elle. Puis, dans un moment de spontanéité, il croisa le bras d'Elisabeth avec le sien. Il répondit un oui à sa question. Ainsi, ils se dirigèrent vers sa soeur jumelle.


Bonjour, votre altesse royale ma soeur ! Comment allez-vous ?
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Octavesaintange
[Le matin du mariage, un appartement dans Paris]

Calmement, attendant sa tenue, Saint-Ange, lavé et rasé attendait patiemment sa tenue, tandis que Natacha, sa femme de chambre contenait difficilement son émotion, d'ordinaire si froide, réservée et si cynique. Elle en profita pour revenir à la charge avec ces maquillages et autre poudre qui donnait le teint frais. Encore, le jeune Maréchal la repoussa, commença à s'énerver qu'il fut si long de monter un mannequin de bois avec des tissus. Dans sa commande vestimentaire, il avait été assez précis, et le temps manquant, il n'avait eu le temps d'aller la chercher et de l'essayer. L'angoisse que la tenue ne lui aille pas commença à grandir en lui. Se levant, il se dirigea de nouveau vers la fenêtre et l'ouvrit. Habitué à l'air de sa campagne orléanaise, c'est bien vite qu'il referma la haute fenêtre, incommodé par l'odeur nauséabonde qui régnait dans les rues de Paris. Se retournant, il vit les domestiques entrer, portant sa tenue sur un mannequin de bois. Natacha se tenait les mains, et ses yeux brillaient tellement qu'on eut dit que les habits furent pour elle. Un instant, il resta à contempler son habit, pour sûr il lui plaisait beaucoup, et par conséquent, Octave resta un instant avec toujours sa serviette autour de la taille, à ne pas vouloir passer ses habits, craignant qu'ils ne lui aillent pas.

L'heure passa, le jeune seigneur se résolut tout de même à enfiler sa tenue avec une infinie précaution. Par chance, elle lui alla comme un gant, et ne le serrait point trop. A peine eut il le temps de prononcer les premières syllabes du prénom de sa chambrière que celle ci déboula dans la seconde, comme s'il elle fût caché derrière la porte. Après s'être regarder dans un grand miroir en pied, il passa encore 45 minutes à se coiffer et se fin prêt se décida à descendre et à se rendre à Nostre-Dame. Natacha le suivait comme son ombre dans les escaliers, avec un sourire béat. Avant de sortir elle l'interpella.

Monsieur ! Prendre carrrosse !
Mais non allons, je vais y'aller à pied, c'est tout près.
Dangerrrreux ! Où Madame ?
Madame n'est pas là... Je la retrouverai bientôt, mais pour l'heure, tu peux ranger l'appartement, et reprendre la route de Saint-Martin. Merci Natacha !


[Devant le parvis de Nostre-Dame]



Enfin, il avait réussi à trouver la Cathédrale, s'étant un peu perdu dans le fourmillement des rues parisiennes. Quand il venait généralement à Paris, il ne voyait que deux endroits, le bâtiment de la Connétablie et son appartement, le Louvre aussi quelque fois. Quoi que... En y réfléchissant bien, il n'était pas sûr de pouvoir retrouver le chemin du Louvre. Qu'importe, il suffirait juste de prendre un peu d'hauteur ou de retrouver la Seine et la longer. Foule et carrosses nombreux il y'avait déjà sur le parvis. En y regardant bien, Saint-Ange vit quelques connaissances qu'il salua d'un signe de tête, ou d'une poignée de main pour les personnes plus proches. Vu le monde sur le parvis, il se dit que les mariés ne devaient encore pas être arrivés, en espérant qu'il les reconnaîtrait. La robe de la mariée, elle est blanche non ? Chassant ses inquiétudes quand au protocole, il se rassura en essayant de trouver les gens d'armes qui assureraient la sécurité de l'événement. A bien y regarder, l'on voyait bien que rien n'avait été laissé au hasard, des archers sur les toits aux faux invités qui portaient armes et armures dissimulés sous des atours de fêtes. C'est en pleine déformation professionnelle donc qu'il essaya de quantifier le nombre de gardes, de repérer les places afin de comprendre l'organisation sécuritaire de l’événement, pour sûr rien ne devait être négligé, surtout en ces temps troubles, d'autant que sa majesté le Roy assisterait à l’événement. Certains gardes même le saluèrent discrètement d'un signe de tête ou respectueusement au son d'un " Mes respects Maréchal". C'est avec le sourire qu'il répondait, tenant fermement dans sa main son bâton de Maréchal. Quel idée, il avait eu de le prendre ! Il regretta son choix, pensant qu'il y'aurait mieux fallu prendre son épée, mais il se souvint alors du sacre de sa bien aimée, et du scandale qu'avaient produit quelques lames introduits dans la maison du "Très-Haut". Voyant des personnes entrer, il se demandait s'il pouvait le faire aussi, ou s'il fallait attendre sur le parvis. N'arrivant pas à trancher, le fil de sa réflexion sans cesse coupé par des salutations ou des discussions, il prit le parti d'attendre à l'entrée de la cathédrale.
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Primha
    Avançant au bras de son cousin, Prim s'arrêta presque d'agacement à la question qui tomba. Ce qu'il pouvait être sot parfois ! Mais c'était aussi ce qui faisait son charme d'Archevêque. Alors dans un soupire, la réponse fut, brève ;Non ! Invité.Parfois, le moins de mot possible était le choix le plus judicieux. D'autant plus que Merveylle attendait ! Tirant légèrement sur le bras du Valyria, elle se retrouva toute fois stoppée par la contemplation divine d'Arnarion. Bien que ce n'était absolument pas le sujet prioritaire en cette journée, elle devait bien reconnaître qu'une façade, et une entrée digne de ce nom manquait à Besançon ! Il faudrait à l'avenir penser à trouver les financements nécessaire à la gloire du monument.

      Venez, je vous présente.


    Sagement, elle entraîna son cousin dans les quelques pas manquant, et revint aux côtés de son amie au moment même ou une femme à la prestance mesurée dans une robe somptueuse s'approchait au bras d'un homme. Se taisant alors, elle comprit qu'il s'agissait là du frère, peut-être ce même qui avait engagé le chaperon. Le regard de prune se pencha sur le minois de Mery, puis de cette copie masculine d'elle. Lâchant le bras de son cousin, elle avança d'un pas en leur direction, se faisant connaître dans une révérence appliquée.

      Votre Altesse, Dame. Permettez moi ; Prim Adelys de Valyria, venue accompagner votre soeur dans ce mariage.


    En se redressant, elle se tourna vers la Boisée, et désigna son cousin, une main se tendant en sa direction.

      Et voici mon cher cousin, Monseigneur Arnarion de Valyria-Borgia, Archevêque.

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Arnarion
Oui... c'est ce qui manque à Besançon... un peu de financement.Répondit l'Archevêque, songeur. Il eu soudain une pensée maligne mais innocente. Et si on taxait les Sparte ?

Il sourit exterieurement et éclata de rire intérieurement. Il fallait rester digne, tout de même. Il représentait Rome. Et Rome, c'est solennel.

Il souria à l'amie de sa cousine et à celui qui l'accompagnait et inclina du chef avant de leur tendre son anneau.


Le bonjour, ma fille, mon fils. Voici que je rencontre enfin la Merveille dont on me narra les mérites. Il se tourna vers l'homme qui l'accompagnait. Je n'ai pas l'honneur de vous connaître ?


Un instant de négligeance à saluer le siècle et l'instant d'après il pu constater avec panique la disparition de son canard.
Son brave palmé comtois dont il ne se séparait jamais, si bien connu à Besançon comme à Strasbourg et à Rome, son canard à la tête de bûche .... ! Il s'était volatilisé, le volatile !

Il se tourna précipitemment vers sa cousine, le regard inquiet, comme si on lui avait volé un bien des plus précieux. Et à bien réfléchir, cela l'était vraiment.

Prim ! où est passé Onael ? ... je regardais par là, et l'instant d'après ... plus de canard !

Il imaginait déjà son pauvre canard perdu dans les dédales des rues parisiennes qui formaient l'Ïle de la Cité, écrasé par une charette tirée par un bête cheval néglieant ou bien enlevé par quelque gourmet adeptes du confit. Cette dernière pensée eu pour effet de l'inquiéter davantage.

Les sens en alerte, il détacha de sa cousine et se mit à chercher son canard en scandant son nom.

ONAEL ! ONAEL ! ONAEL ! ... ONAEEEEL !! Où es-tu, vilain canard ?! Il cria ainsi le nom de son canard sur tout le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Sur le coup, il se fichait pas mal des gens qui l'entouraient. Il est vrai que voir un prélat romain partir à la chasse au canard n'était pas un fait des plus communs. Mais cela ne le préoccupait guère pour le moment. Jusqu'à ce qu'il arrive face à une femme dont le visage lui revint soudain en mémoire sans pouvoir mettre de nom dessus...

Blonde et sommes toutes élégante, de bleue vêtue et accompagnée d'un brun qu'il ne connaissait guère, il avait la vague impression de l'avoir croisé en Lorraine lorsqu'il était Evêque ...

Il se redressa et lui souria.
Bonjour, dame. Nous nous connaissons, non ?

Edit.
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Elisabeth_stilton
Merveylle le bonjour.

Même pas le temps des mondanités d'usage qu'une femme arriva et se présenta comme une amie de la jeune Mirandole.

Bonjour demoiselle. Elisabeth Stilton. J'ai été invité par Constance et du coup j'ai trainé Guillaume ici avec moi. Il a été adorable d'accepter.

Et là LE nom. Punaise jamais il ne la laisserai tranquille ma parole. Comment faisait il pour toujours se trouver non loin d'elle ? Elle allait lui lâcher un pique plus que désagréable quand le papiste se mit à courir après un canard imaginaire qui portait le nom d'un autre papiste en prime. Bon faut avouer que cela fit rire la blonde même si ce n'était pas très gentil pour la pauvre Onael. Enfin on restait dans le thème de l'alimentaire, surtout quand on est l'abbesse du Mont Saint Michel, fief d'une moule chef du clan des moules, ça parait logique. Elisabeth se dit que le vieux prélat avait un sérieux soucis et profita pour parler avec la fameuse cousine.

Que lui est il arrivé ? Il n'est pas dans son état normal.

Ce qui se confirma quand il ne la reconnu pas, enfin pas plus que cela. Elisabeth était troublée de le voir dans cet état, elle y vit aussi un signe. Déos punissait des têtes papistes pour les mettre en gare contre le mauvais chemin qu'ils empruntaient au lieu de suivre la vrai foi. Autant vous dire que de croiser Arnarion dans cet état allait profondément encrer Elisabeth dans sa foi réformée. Il n'en fallait pas beaucoup mais là c'était le signe ultime. Il lui sourit et si la blonde ne savait pas maitriser ce qu'elle faisait apparaitre comme émotion sur son visage, elle aurait assurément écarquillé les yeux pour montrer combien elle était abasourdie par le comportement de son ancien ennemi.

Bonjour. En effet nous nous connaissons. Que vous est il arrivé ?
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Annaig
Je ne suis pas habituée aux sorties mondaines, aux regroupements de tout ce beau monde. Je couds pour ces belles dames, mais je ne suis jamais invitée à sortir de l'ombre de mon atelier.
Si j'ai peur ? Oui, un peu. Je ne suis pas sure de savoir ou aller m'asseoir. Je ne suis pas sure de savoir quoi faire, dans cette belle cathédrale, au milieu de cette belle assemblée. Je ne suis pas sure d'être à ma place, ici. Parce que jusqu'à présent, ma place a toujours été derrière les rideaux, avec toutes les petites mains qui préparent ou organisent. Alors me retrouver à la lumière, ça me fait bizarre.

Depuis ce matin, j'ai comme un nœud à l'estomac. Déjà, pour choisir ma tenue, Aloys dû m'aider. J'ai fini par opter pour un bliaud. Une robe simple mais de bonne facture, un tissu de très bonne qualité, bien teint. Il faut que je sois belle, pour faire honneur à la belle future mariée qui m'avait invité, mais je dois aussi rester en accord avec mon rang, avec ce que je suis : juste une couturière.
Ensuite j'ai traversé Paris l'angoisse au ventre. Et si je me salissais en route ? Ce serait un comble, pour une couturière, d'arriver à un si grand rassemblement en souillon.
Et puis me voila ici, maintenant. Je soupire, parce que je ne sais pas que faire, ni ou aller. Je peux rentrer à l'intérieur ? Je dois rentrer à l'intérieur ? Ou est-ce qu'il faut attendre un signal de quelqu'un ? Il y a peut être un ordre de préséance ? Alors, je devrais attendre dehors, peut être. Un moment, que toutes ces belles dames et ces beaux gens soient entrés.
C'est finalement ce que je vais faire, attendre. Je m'avance tout de même du parvis, ou du monde attend aussi, et discute.
Je me joins à cette foule là, tout doucement, en essayant de ne bousculer personne ni d'écraser aucun pied. Ensuite, je verrais bien.
Melissandre_malemort
Mélissandre ne pu s'en empécher. Alors qu'elle avait tiré un trait définitif sur la famille Valyria, voir Arnarion, même de loin, lui serra le coeur d'un mélange de colère et de nostalgie. Il semblait égale à lui même, d'autant que l'accompagnait de jeunes et jolies femmes.

Dans son dos, ses suivantes commentaient déjà les nouveaux potins, et l'un d'eux attira son attention. Elisabeth et... Guillaume? Parcequ'elle était fort petite, la Malemort ne voyait pas tous les invités, mais elle fini par repérer Dame Stilton en compagnie, en effet, du Prince Mirandole. A la surprise succéda l'amusement. Que ces deux là se connaissent était étonnant, mais plutot bénéfique. Avec un peu de chance, Guillaume s'épargnerait la malédiction qui semblait accabler les hommes de son rang. Elisabeth lui mettrait du plomb dans la tête, et juste assez de je m'en foutisme au coeur pour le rendre interessant.

Maximilien ne tarderait pas. Il n'était jamais en retard, lui qui mettait presque autant d'obsession dans la ponctualité que dans le désordre-ordonné de ses mèches blondes. Pour l'heure, elle n'en était pas moins seule, car dans sa position un peu reculée, elle n'avait vu encore ni Samsa ni Annaig, limitant ses interactions à un hochement de la tête approbateur pour chaque révérence qu'on lui destinait.

Mélissandre blessée, Mélissandre fatiguée, mais Mélissandre liberée ! Ce jour, elle mariait son frère adoré à sa meilleure amie... En espérant que cela adoucisse assez Foulques pour qu'il abandonne ses projets de la marier d'ici six mois, sans quoi il l'enverrait au couvent... Quelle horreur. Le petit nez aristocratique de la Malemort, sculpté par son sang bleu et modelé par une vie entière dédiée au futile se retroussa. Entre s'enfermer entre quatre murs pour un dieu en lequel elle avait perdue la foi ou se soumettre à la volonté d'un homme qui l'affadirait pour mieux briller à son bras le choix serait vite fait : Elle fuirait. Encore.

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Princesse de France. Comtesse de Primil. Baronne de la Porte. Dame de la Gasnerye.
Celeste.bussey
[Sur le parvis de la cathédrale]

Aux côtés de Glorim, la Renarde brillait. Elle était très fière de pouvoir assister à cet événement bien que ce sentant légèrement mal à l'aise face à tant de noblesse et de royauté. Pour autant, c'est la présence de son fiancé qui prenait le dessus sur beaucoup de chose. Tenant son bras pour ne pas laisser l'ombre d'un millimètre entre eux, la brune ne cessait de lever les yeux de temps à autre, de façon discrète pour admirer les lieux. Qui l'eut prise sur le fait aurait certainement pu penser d'elle qu'elle aurait l'esprit léger et elle ne voulait pas faire de faux pas.

Admirant la cathédrale, elle ne remarqua pas l'arrivée de l'Aumônier royal qui l'interpella. Jetant ses noisettes sur lui, d'un sourire, elle le regarda tourner devant elle et répondit :

En effet. Tout sied parfaitement à votre taille.

Puis à sa dernière remarque, elle répondit, toujours le sourire aux lèvres.

Auriez-vous doutez l'ombre d'un instant que notre Atelier ne le mérite pas.


Ses yeux se firent alors taquins et après l'avoir salué une nouvelle fois, le laissa rejoindre les autres invités. Elle l'avait reconnu sans mal pour lui avoir réalisé sa fresque et avait également pris sa commande, notamment concernant cette tenue de cérémonie. Se doutant que Glorim ne le connaîtrait pas, elle se pencha légèrement vers lui pour préciser :

Il s'agit de Louis-Appollon. Il est l'Aumônier du Roy. Je l'ai servi à plusieurs reprises à l'Atelier.

Puis ses yeux se posèrent sur ceux de son aimé. En cet instant, un magnifique sourire éblouissait le visage déjà rayonnant de la jeune femme. Elle aurait voulu l'embrasser, son cœur battait plus fort. Elle se contenta de serrer son bras, d'un simple regard affirmé, il comprendrait. Puis vint les autres invités. Elysandre remarqua l'arrivé d'une femme qu'elle ne connaissait pas mais dont la robe brodée d'or ne la laissait pas indifférente, elle était même sublime. Des étoiles pétillaient dans les yeux de la jeune couturière. Puis elle reconnut ensuite Hersent, qu'elle avait vu à l'Atelier, la princesse Merveylle, Dame Sofja, Dame Leanore, Dame Elisabeth et son cavalier qui ne devait être que Guillaume. Elle remarqua aussi Jenifael Luna qu'elle avait rencontré lors de la Fashion Week. Quant aux autres, leurs visages lui étaient parfaitement inconnus mais tous semblait issus de haut rang. Alors que les visages défilaient devant leurs yeux, la brune glissait quelques identités à son fiancé pour qu'il puisse, lui aussi, ne pas perdre le fil de l'évènement. Après avoir constaté que le parvis commençait à se remplir, la Renarde demanda :

Mon amour, ne crois-tu pas qu'il serait préférable de nous installer à l'intérieur et de laisser tout ce petit monde ?

Puis son regard se posa sur une famille et notamment sur une petite fille. Sa main serra de nouveau le bras de son beau brun et elle ajouta :


Regardes comme elle est belle.

Puis une pensée pour son fils qu'elle avait dû laisser avec la nourrice pour ne pas gêner la cérémonie.

Larry me manque déjà.
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