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[RP] Mariage Princier: Constance & Foulques

Merveylle_mirandole
La première à la rejoindre était sa grande amie Prim, elle l'accueillit d'un sourire chaleureux, notant dans un coin que la nouvelle robe qu'elle lui avait faite lui allait bien. Puis ce fut au tour d'Evrard d'arriver et elle accueillit ses compliments d'un hochement de tête. Elle remarqua que par hasard, la couleur de sa tenue était assortie à celle de l'Argentée. Elle eut un léger sourire en coin. Nouvelle couleur à la mode ? A la fashion week, ils avaient pourtant eu droit à une myriade de rose dans les tenues défilant.

- Je suis contente que vous soyez là tous les deux.

Prim fila rejoindre son cousin et son propre frère débarqua en très bonne compagnie. Elle salua le couple et leur sourit. Ils étaient très bien assortis, bien que l'association des deux était des plus étonnantes.

- Bonjour mon frère, Elisabeth. Je vais très bien et vous ?

Son ange gardien était revenue et fit les présentations. C'était la première fois qu'elle rencontrait un membre de sa famille. Prim avait déjà été présentée à deux de ses cousins, mais cette fois elle avait son jumeau en personne en face d'elle.

- Ravie de vous rencontrer Monseigneur. Le sieur qui m'accompagne est Evrard Alaric de Beauregard de Réaumont Kado'ch.

Il manquait encore Lucie, et peut être une autre personne, mais à vrai dire elle n'était plus certaine de savoir qui viendrait ou pas.
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Pline
Dans le carrosse princier

Si tout s'était enchaîné assez rapidement, notamment les remerciements et les gestes amicaux échangés, il ne fallait pas perdre une seconde pour se rendre à la cérémonie.

Bien sur que je viens!

D'un pas léger le témoin suivit le futur époux jusqu'au carrosse princier. S'installant en face de l'homme tandis que la voiture était propulsée par quatre magnifiques chevaux le brun se mit à observer aimablement Foulques. C'était l'heure du contrôle visuel, si le futur époux n'était point des plus présentables ça tomberait encore une fois sur le témoin. Par chance tout était, à la vue du Comte, des plus parfaits... après tout on parlait d'un Prince et ce dernier avait du grandir dans l'excellence (du moins vestimentaire) depuis le berceau.

Alors que la garde princière accompagnait le carrosse jusqu'à Nostre-Dame Pline lança un coup d’œil à l'extérieur afin d'observer si le soleil n'avait pas trop avancé dans le ciel.


Bien Foulques, vous n'êtes pas en retard. Ce n'est pas plus mal croyez moi car un Prince en retard ça fait toujours mauvaise figure. Encore plus le jour de son mariage... Je ne sais pas si votre future épouse sera déjà sur place, mais dans le doute on se rendra directement au parvis de l'édifice religieux.

Nul doute qu'une petite foule viendrait saluer le Prince, il fallait donc prévoir le temps des salutations et donc déjà correctement se placer pour la cérémonie. Pline se souvint alors de son propre mariage et tout en mettant de côté le protocole à suivre il s’inquiéta du moral du futur époux. Après tout l'on disait souvent que les pensées les plus folles traversaient notre esprit quelques temps avant le mariage et donc une union pour la vie. Quelques aimables et rassurantes paroles ne faisaient jamais de mal :


Tout va pour le mieux Foulques? C'est une magnifique journée pour un mariage et je vous souhaite par avance tout le bonheur possible aux côtés de Constance. C'est une femme des plus aimables et des plus méritantes, je ne doute pas qu'elle vous rendra heureux et tout réciproquement.
C'était sincère.

Le temps d'une réponse, le carrosse princier vint s'arrêter directement au bas des marches de la maison du Tout-Puissant. Après un doux sourire à l'encontre du Prince, pour qui il jouerait son rôle de témoin jusqu'au bout, le brun descendit de la voiture en premier tout en annonçant d'une voix claire l'arrivée de Foulques à toute la foule présente.


Son Altesse Royale Foulques de Malemort! Futur époux du jour.


Tenant la porte du carrosse, comme le ferait un simple valet, le Comte laissa finalement passer le Prince au devant. A présent ce n'était plus à lui de guider mais à Foulques d'avancer. Pline quant à lui se contenterait de suivre religieusement l'homme du jour à travers les salutations et cela jusqu'à l'église même. Les plus grands du royaume étaient déjà présents et tous semblaient avoir convergé dans la même direction : le parvis de l'église.
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Lucie
Paris a le coeur en fête et sur le parvis de Notre-Dame, les carrosses déversent un flot régulier de pimpants invités. Fleurie, invitée pour tenir compagnie à la jolie Boisée, a hésité à venir, craignant que l’amour des épousés ne se charge de lui rappeler de malheureux souvenirs et puis finalement l’envie d’accompagner l’altesse tant appréciée a été plus forte que la peur. C’est ainsi qu’après de longues et parfumées ablutions Saint-Jean pointe le bout du nez vêtue d’une robe aux teintes claires qui souligne agréablement sa silhouette, masquant d’une façon ingénieuse les quelques kilos qu’elle a reperdu depuis que Pépin d’Olive a abandonné son infertile giron.

Mirettes menthe à l’eau plissées, elle parcourt la foule du regard, reconnaissant bon nombre de visages, quoiqu’elle ne connaisse pas bien la plupart des invités. Là, la PSE ; ici une Jenifael splendide dans sa robe verte ou encore une Elysandre visiblement bien accompagnée. Et soudain, une vision divine. Samsa ! Reyne des Carottes. Cerbère Adoré. Merveille d’humour, d’intelligence et de bienveillance.

Primesautière, la sémillante Lucie s’avance vers la Secrétaire Royale dans un nuage de soie et une exhalaison de muguet, un sourire exprimant une infinie tendresse accroché à sa lippe rosée. Doucement, elle pose une main à l'épaule robuste de la presque rousse.


    - Salutations ô Cerbère, fait-elle d’une voix aux amicales inflexions. Je suis si heureuse de vous voir ! Comment allez-vous ? Demande-t-elle avant que, se taisant à l'arrivée du Roy de ce jour, elle n'avise le groupe dont la Mirandole est le coeur. Je suis venue pour tenir compagnie à Son Altesse Royale, Merveylle ; vous vous joignez à nous ?



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Arnarion
ELISBETH STILTON ! VOUS ÊTES ELISABETH STILTON ! rugit soudain l'Archevêque. Un large sourire fendit son visage. Il se disait bien que le visage de la blonde lui disait quelque chose. Ils s'étaient croisé en Lorraine, membres partisans de deux camps opposés et qui s'offraient un conflit sans mercie. Il avait tout de suite trouvé la Stilton plus doué que les ses camarades réformés dans l'art de séduire les foules, ce qui ne la rendait que plus dangereuse. Néanmoins, elle était à présent davantage un témoignage vivant, un objet du patrimoine de ce qu'il appellait " son bon vieux temps lorrain". Et il était content de la voir.

Ah, de vous voir aujourd'hui, cela me rappelle les bon jours en Lorraine où nous menions notre petit combat ! Mas attention, toujours dans les règles de l'art, en bonne et due forme.

Il se tu, poussant un soupire puis il continua de sourire. Cela faisait quelques temps désormais que les médecins lui avait diagnostiqué la maladie du sang, et si le dégâts pouvaient être limités, la fin était inéluctable, mais imprévisible. Ce qu'il m'arrive, ma chère enfant, c'est que Dieu me fait l'honneur de porter un peu de la croix de Christos. C'est pour moi, un très grand cadeau, bien trop digne pour le serviteur que je suis. Je souffre, il est vrai, mais notre Seigneur dans Sa bonté infinie, plutôt que de me donner mort soudaine, a daigné m'offrir un sursis avec préavis avant que je ne monte le rejoindre. Ainsi, je peux continuer à le servir sur cette terre encore mieux chaque jour jusqu'à ma fin. Nest-ce pas merveilleux ? Le Très-Haut permet un mal pour un plus grand bien, et nous devons lui rendre grâce pour ce cadeau. Vraiment, Dieu est le bon Dieu. Et Sa vérité tout comme Son amour est infaillible.

Il lui sourit paternellement, son visage devenant serieux. Un jour viendra, ma chère enfant, où vous vous rendrez compte qu'il n'existe qu'un bercail pour le troupeau de Dieu, et que celui-ci a élu domicile autour du siège de Saint-Titus.

Il tourna légèrement le regard vers une haute dame qu'il reconnu sans peine et qu'il connaissait bien. Du moins qu'il connu et qui désormais faisait parti des fantômes d'un passé heureux, trop heureux pour avoir existé fidèlement dans ses souvenirs. La froideur de leur entretien présent n'égalait que trop bien la chaleur de leur relation passée. Et Arnarion avait peur de briser la glace, craignant de voir cette chaleur évaporée, perdue à tout jamais. Et surtout, il avait peur de lui faire face, la regarder dans la profondeur des prunelles déjà sondée, l'affronter et lui dire qu'il était en train de mourir.
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Galahad..
Je me tenais toujours auprès de mon aimé et regarde aussi les lieux, les personnes, tant de monde important était là réunis au même endroit. C'était un spectacle impressionnant que je pensais pas vivre un jour... Tout en restant collé a mon Elysandre j'avais aussi besoin de sa présence pour prendre mon courage à deux mains. J'écoute tranquille les échanges en souriant et finis par le saluer.

Ooo d'accord oui tu m'en avais parler...

Je sourit et la regarde, devinant qu'elle avait envie de la même chose de lui en cet instant, mais dans ce regard il comprit et lui sourit pour lui montrer qu'il avait compris. Je la serre d'avantage dans mes bras et regarde doucement tout ce monde arriver petit à petit

Mon amour, ne crois-tu pas qu'il serait préférable de nous installer à l'intérieur et de laisser tout ce petit monde ?


Oui je suis d'accord, je suis curieux de voir l'intérieur


A moi aussi il me manque mais on le rejoindra bientôt


Je lui sourit et l'invite donc à entré à l'intérieur.
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Linoa
Seule pour changer. En retard, pour changer aussi, de quoi rester fidèle à une image cultivée malgré toute sa bonne volonté à faire l'inverse mais voilà, la duchesse avait du se retirer au couvent jusque le matin même de la cérémonie, même pas la blonde future épousée avait pensé à elle en choisissant un autre jour car même pieuse, la Valten ne partait en retraite qu'une fois l'année - et encore - il avait donc fallu tomber à ce moment là.
Enfin, le jurement fait d'être présente malgré tout, n'avait pas indiqué dans quel état, bien qu'elle devait faire honneur à son rang, l'humeur n'était pas assez au beau fixe pour faire un effort immense, juste assez pour le plaisir de sa filleule en ce jour qui changerait sa vie.
Mettant ainsi un point d'honneur à éviter le rouge lors d'invitation à un mariage, l'isle Bouchard avait opté pour une robe des plus simple qui n'en restait pas moins riche de part sa couleur de sable, bordé d'or, agrémenté d'un collier de perles, pas n'importe laquelle donc puisque réalisée par les petites mains qui allaient se lier à d'autres via un anneau.




De quoi lui faire oublier la Touraine le temps d'une journée, un mariage princier amenait forcément du monde surtout l'une des familles royales directement concernée.
La Valten avisa sa vassale en présence de deux de ses chevaucheurs et d'autres personnes qu'elle hésita à déranger avant de finalement les rejoindre, un peu de compagnie ne ferait point de mal.


Le bonjour à vous tous, fit elle sobrement, coupée à la fin par l'annonce de l'arrivée de Foulques.
Ah.

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Shaomye
Invitation à un mariage princier.. la classe... et l'angoisse!!
Voyage du Mans jusqu'à Paris, trouver un logement, être sure que les enfants ne vont pas aller se fourrer dans le pétrin...
Dans la chambre d'hotel, il faut convaincre les garcons de porter leurs habits du dimanche, convaincre Eymerick de porter ses habits du dimanche aussi (faut pas croire, les hommes adultes aussi c'est dur à convaincre).. Et puis étape ultime, réussir à enfiler la fameuse robe fabriquée pour l'occasion.. Une merveille offerte par la mariée, Constance, d'un vert profond, qui ferait presque croire que la brune est plus habituée des salons que des écuries




Pourtant, tout le monde, le Vicom, la Lutine, les garcons de 7 et 5 ans sont prets à l'heure, en avance meme! Le bébé nouveau né sera confié à la nourrice, histoire de ne pas perturber la cérémonie...

Ils sont donc en avance, et partent tranquillement vers la Cathédrale.. impressionnante, même pour des adultes. Comme ils sont en avance, Eymerick et Shaomye proposent aux enfants de faire le tour de la cathédrale, histoire de voir toutes les statues, toussah toussah!

Et le temps passe, passe... Les enfants s'amusent comme des fous, et d'un coup Shaomye s'apercoit que la foule s'est amassée pas loin..


Zut, allez les enfants, faut y aller!!!

Et d'embarquer ses mâles, le petit dernier, Alrik, dans les bras de son pere pour aller plus vite.
Sur le parvis (le hasard fait bien les choses!!!), la troupe tombe sur Loanne. Puis sur la famille Jacetania. Bizouilles en règle, et hop tout le monde dans la Cathédrale! Ce qui fait donc, à priori, deux couples et une blonde, et 4 petits garcons et une petite fille prets à faire les 400 coups pendant la cérémonie si ca vient à etre trop long...

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Primha
    Aux côtés de son amie, Prim souriait. A son tour, elle présentait à la Boisée quelqu'un qui lui était cher, et même très cher ! Car quand bien même la folie qui le gagnait pour ces saloperies de bêtes à plumes, il était son cousin, son favori. Sauf peut-être à cet instant, lorsqu'il criait le nom de sa marraine à tout va au beau milieu du parvis Parisien. Machinalement, les fins doigts se portèrent honteusement sur les lippes carmines, alors que la ravissante Elisabeth posait, LA question fatidique.. Que lui répondre ?.. Le minois se secoua doucement, d'un air désolé et surpris.

      Je vous demande de l'excuser.. Depuis sa maladie, Monseigneur apporte beaucoup d'importance à ces bêtes à plumes..


    Si seulement ce ne datait que de ce jour.. Prim en serait réjouie, mais ce n'était pas la cas. Le regard fuyant, elle embrassa de ses prunelles d'abord Merveylle, littéralement gênée de lui présenter pareil énergumène, puis fuyant d'avantage.. Samsa ? La folle, la secouée, la fissurée du bocal de la carotte était ici ? Amusée, elle ne dissimula d'aucune façon son sourire, se promettant d'aller la trouvée si elle ne se ramenait seulement pas d'elle même par ici en hurlant un « PARDIS ! » digne d'elle. Quoi qu'ils feraient la paire avec Arnarion.. Un dérangé des canards et une secouée de la carotte.. Imaginez un peu le bon petit plat ? Silencieuse, elle observa son cousin alors qu'une voiture arrivait. A l'annonce, elle comprit bien vite qu'il s'agissait là de l'arrivée du Prince. Bien curieuse, elle attendit, les lèvres mordiller de voir le nouveau couple de l'année 1464.. Du moins, elle attendait aussi sagement que possible, venant se pencher vers son amie.

      J'avoue que l'attitude de mon cousin me gêne.. Il est d'ordinaire.. Sage!

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Samsa
    "Nous devrions rester là jusqu'à tard dans la soirée,
    Mais elle est toujours en train d'arriver ou de partir.
    Ne décide jamais de croire
    Les gens qui la connaissent si bien."*



Dans la foule elle avance, se fraye passage vers la seule tête qu'elle connait, rassurante. Elle ne l'atteint pas qu'une main fine et légère, à peine perceptible s'il en faut, se pose sur son épaule. C'est surtout la voix, l'appellation, qui la fait se retourner, quoique l'odeur florale vient lui chatouiller les narines. Surprise, Lucie ! Le visage de Cerbère s'illumine d'un sourire alors que, spontanée, elle l'entoure de ses bras pour l'étreindre tout en veillant à ne rien déranger de la distinguée toilette. Elle se doute bien que ça prend plus de temps qu'elle à enfiler deux chemises, une cotte de maille et un tabard, laissant les cheveux au vent.

-Lucie pardi ! Je suis heureuse de vous voir aussi té !
Je vais fort bien et vous-même té ? Vous êtes drôlement belle pardi.


La voix est médium quoique sensiblement plus grave qu'une véritable voix féminine et l'accent, quelque peu chantant, est ponctué de tics de langage, injonctions empruntés au Sud qu'elle affectionne tant.
Elle peut se permettre de féliciter Lucie sur ses vêtements malgré ses goûts féminins, car la Béarnaise est pour elle ce qu'une âme serait à Cerbère, un trésor à protéger, Fleur sacrée, une Amie Éternelle. Elles ont partagé ensemble, Lucie écoutant sans broncher les colères folles de Samsa et celle-ci lui prêtant son épaule et sa tendre bienveillance en ses moments difficiles.


-Je ne la connais pas pardi, mais ce sera avec plaisir té. Laissez-moi juste un instant pardi, je m'en allais saluer une jeune demoiselle que je connais bien té.

Qui aurait cru que la dite amie était avec celle que Samsa rejoignait ?
Une bise protectrice est posée sur la joue de Lucie et Cerbère s'éloigne, rejoignant Primha qui, connaissant trop bien la Secrétaire Royale au phrasé unique, aurait pu gagner gros si elle avait parié sur la manière de saluer.


-Pardi ! Prim' té !

Le Prince avait été annoncé mais Samsa, rarement discrète, a fait passé sa salutation. Correcte cependant, elle se place à côté de la demoiselle et lui glisse à voix basse une question polie mais enjouée.

-Comment allez-vous pardi ?


* = paroles traduites de Passenger - Catch in the dark

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Louis_appollon
Les invités arrivaient en masse, se bousculaient dans les travées, se saluant et s'apostrophant les uns les autres créant ainsi un joyeux brouhaha dans la cathédrale.

Toujours posté à l'entrée, Louis-Appollon vit arriver le carrosse du marié dont descendit Pline, précédant ainsi Foulques.

L'Aumônier s'approcha pour les accueillir l'un et l'autre, tandis que la voix de Pline venait d'intimer de façon assez claire aux invités de rentrer dans la cathédrale et de s'installer à leur place fissa.

Le Castelviray s'inclina devant le Prince.

Votre Altesse, le bon jour. Soyez le bienvenu, en ce grand jour dans la maison du Très-Haut. Qu'Il guide vos pas...
Vous pouvez avancer jusque dans le chœur. La garde dégagera votre route. Il ne vous restera alors plus qu'à attendre votre promise. Votre siège est celui de droite.



Précisa-t-il avant de l'inviter à se diriger vers l'immense portail gothique où son passage serait annoncé avec fracas par le bruit des trompettes.

L'aumônier salua alors également Pline d'un signe de tête souriant.

Le bon jour, Votre Grandeur. Je vous remercie de vos bons offices et de nous avoir amené Son Altesse jusqu'ici. N'hésitez pas à détendre le marié si besoin. La tension va monter, croyez-moi.

Prévint-il le témoin en aparté avant de l'envoyer suivre Foulques. C'est que c'était tout un métier...

Votre place est juste derrière la sienne, un peu sur la droite...


Ajouta-t-il. De toute façon, si besoin, un acolyte sur place rectifierait.

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Foulques_de_malemort
Dans le carrosse princier

L’esprit vagabond ne se laisse pourtant distraire par l’effervescence d’une journée née sous de fastes idéaux. Les pas du prince qui les mènent, lui et son témoin jusqu'à leurs carrosses, sont pas vif, décidé franchissant les barrières invisibles d’incertitude et de doute. Le regard, lui, se brûle d’un désir unique, d’une envie grandissante, intensité cumulée de chacun de leurs effleurements provocants soumis au murmure des succubes infernaux. Les nuits connurent des instants de naufrages intensifs à chaque journée qui s’écoulait, dévoilant à leurs regards aveugles ce que tous ne cessèrent de leur murmurer. Mais, il n’était plus l’heure de regarder le passé, encore moins le présent, seul le futur … non seul leurs avenirs comptaient à présent. Et cela fut la dernière pensée de Foulques, à l’instant où ils prirent place dans le carrosse princier décoré de ses armoiries, mis d’avantage encore en beauté par les superbes étalons faisant avancer le cortège dans un tourbillon de poussières élevés par les sabots frappant le sol d’impatience.



Le coude du prince se posa nonchalamment sur le rebord du carrosse, la paume soutenant le menton de Foulques, alors que les iris balayent le monde défilant dans une indécence impudeur – N’avez-vous jamais eu cette sensation, lorsque la vitesse se gagne de voir le monde perdre sa parure pour se dévoiler nu à votre regard, avouant ses pêches et son monde intime dans de fine lumière subjuguant – Les émeraudes parcourent ce monde, faste et lumineux, avant de s’engouffrer dans les rues de Paris où le monde semble si différent. Cet univers dévoile une autre beauté. Le hennissement des chevaux comblés par les fracas des fers sur les pavés des gardes princières donnèrent une mélopée envoûtante à ce chemin l’emmenant à l’église, mais ramenant une fois de plus le prince songeur à l’instant présent.

Un mouvement de la main nonchalant répond aux premiers dires de Pline. Ce n’est pas un manque de respect ou un désintérêt, mais d’avantage le murmure assourdissant qui ne cessait de croître au tréfonds de son âme répondant au tressaillement du palpitant empêchant le prince d’entendre et d’écouter avec attention son témoin. Le regard abandonne le paysage pour se porter sur le visage du comte. Les lèvres dansent au rythme des mots qui s’envolent sans venir éteindre leurs courses dans l’écoute du Prince. Une absence et si …



Soudain, le brouhaha incessant des ruelles, des gens du peuple, et des chevaux aspire l’âme en fuite du prince pour te prendre à revers, le ramenant dans un présent bien présent. Les pensées sont joueuses, l’imagination est provocante. Et la question de Pline débouche enfin les oreilles du prince. Un sourire qui s’étire, les yeux qui se plissent légèrement et enfin le prince sort de son coma pour reprendre contact avec le souffle de vie d’une flamme flamboyante.



Pour être sincère, depuis ce matin je me demande pourquoi … devons-nous arriver dans un tel faste.



Le regard abandonne le témoin pour se porter à l’extérieur.



Je ne suis que l’enfant d’une grande Reyne, ce n’est que son sang qui coule en moi. Et pourtant depuis ma naissance je vis dans le luxe et le faste sans jamais rien avoir dû faire pour me battre.



Les émeraudes se portent une nouvelle fois dans les iris de Pline.



Aujourd’hui j’épouse une femme formidable, elle-même fille d’une reyne, et le pire c’est que nous nous marions par amour. Une chance outrageuse. Au final, j’aurais peut-être voulu d’un mariage des plus simples, justes elle et moi, les témoins et la famille dans une petite église du Maine par exemple. Mais ce serait renier qui je suis, et ce que Mère à fait de moi.



C’est étrange comme pensée, ne trouvez-vous pas, alors que bien des gens aurait l’envie de vivre ma vie. Et je suis incapable d’y renoncer. Enfin …




Mouvement de la main balayant les pensées d’un esprit épuisé et un sourire qui se tend d’avantage en direction du Comte. Mais pas le temps de continuer l’échange entre les deux hommes. Pas le temps de douter une dernière fois et encore moins de penser à la moindre fuite possible, même un dernier mot à l’échange du témoin, le carrosse s’arrête. La cathédrale de Notre-Dame se dévoile à leurs yeux. Et voilà que l’ami descend de la voiture en premier, annonçant d’une voix claire aux personnes présentes son arrivée sur le parvis.

Une grande respiration, le visage se ferme comme à chaque grande occasion, le corps se raidit pour maintenir le rang qui est le sien, les mouvements se font nobles et assuré comme son éducation le lui a toujours enseigner. Les mains attrape le manteau d’hermine qui recouvre la tenue dans son entièreté – Constance lui avait demandé de ne dévoiler sa tenue qu’à l’ instant où les deux amoureux du jour, se retrouverait au pied de l’autel la main offerte par le Roy au Prince – C’est ainsi qu’à son tour le Prince descend du carrosse, un regard balayant rapidement le monde présent, saluant d’un geste de la main ou d’un mouvement de la tête badaud, et invité, tout son être autant que son âme uniquement tournée vers l’entrée du temple de la consécration.



Allons-y … et espérons que tout se passe pour le mieux …



Sur les derniers pas que l’emmenait à l’égide d’un désir, l’homme rendit son salut à la jeune femme secrétaire royale, s’inclinant en retour de la salutation, ne pouvant cacher un sourire en se demandant si elle avait eu loisir de lire les différents échanges qu’il y avait eu. Puis, ce fut au tour de l’aumônier de venir saluer le Prince. Un grand sourire, se demandant s’il pourrait lui arracher les quelques dernières confessions de sa futur femme avant le mariage. Le prince avait même eu l’espoir d’avoir l’idée d’un outil à glisser dans le confessionnal qui lui aurait permis d’entendre tout ce qui pouvait s’y dire … curiosité, non pas du tout ! Juste intérêt de la connaissance voyons. Bref, le prince inclina la tête en direction de Louis_appolllon.

Je m’en vais rejoindre ma place, attendre ma promise et vous remercie pour tout.

Et c’est ainsi que Foulques de Malemort s’avança d’un pas décidé, traversant le parvis pour se rendre aussi rapidement que possible là où il était attendu un chemin se construisant par les gardes.

Seule une personne pu braver la volonté de la direction à prendre. Un sourire sur la commissure des lèvres, un soupire presque amusé, arrivant dans le dos de sa sœur, lui embraquant le bras sans lui laisser le temps de houspiller ou de râler, le prince emmène sa sœur avec lui. Signe de la main à l’entrée, murmure à peine audible, attendant à son tour la promise de son mariage, les doigts glissant dans le dos, le regard porté vers l’entrée du temple, le dos offert à l’autel.



Alea jacta est …

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[En réfection]
Lilly_de_troy
    Le temps de papouilles à son Père est révolu. Elle se doit de rejoindre la cathédrale pour laisser Père et Constance faire ce qu'ils ont à faire et surtout que ce dernier lui prenne le bras pour l'amener à l'autel. Autel qui sera témoin de leur union à venir, union d'amour ... Peu le sont et elle est toujours émerveillée de pouvoir assisté à cela. Bien sûr, elle croit, enfin elle croit, que l'amour existe quelque part pour elle aussi. Alors oui elle a eut des mésaventures mais on tombe rarement sur le prince charmant du premier coup ... Pouah la blague, prince charmant ya que sa soeur qui a eu de la veine pour ça.

    Sourire aux lèvres, elle avait après tout à faire avant de rejoindre sa place de témoin. Une chose qui était quand même d'accueillir celui qui avait bien voulu tenir son bras pour pas qu'elle se retrouve seule. Alors oui, il a dit oui à la dernière minute, elle l'a un peu, énormément, invité à la dernière minute mais en ami qu'il est, il a répondu présent et elle en était ravie.
    Et Hop, on évite les pièges farfelues d'Orsenac-Malmort pour la journée. Elles les avaient prévenues toute les deux depuis l'annonce du mariage, elle se trouverait une personne pour l'accompagner. Voilà qui est chose faire. Le jour J mais elle a un cavalier. On va pas chipoter sur le délai, hein. Lui pourra mais elle trouvera le moyen de lui faire oublier ce détail dans l'organisation.

    Il avait fait connaitre sa réponse entre le moment ou elle avait été réveiller Constance et son retour pour se préparer. Le vélin avait été posée en évidence avant que Marg ne râle encore. De justesse mais oui la témoin de la mariée ne serait pas seule au bal. Ouf, l'honneur est sauf.
    Elle avait suivi un dédale des couloirs, de coursives et autres allées pour rejoindre le parvis. Parvis déjà rempli de personnes qui attendaient l'arrivée des mariés. Bien sûr, ils ne font pas attendre la traversée du cortège du marché... Ne faut pas pousser quand même. Elle arriva après que le futur époux fasse son apparition et pénètre au sein de la Cathédrale. Le cortège avait de la classe. Pas à dire, ça en jette ce mariage. Elle grimpa les marches doucement, en relevant le devant de sa robe. Elle y tenait, elle avait été faite par sa soeur. Elle en était fière.




    Elle arriva en haut des marches dans un bruit de tissu qui se froissent, un sourire pour saluer la foule et les visages connus. Son parrounet était là, elle était contente de le revoir après tout ce temps. Elle devra absolument aller le saluer. Wendy, Hersent, Linoa ... et d'autres. Oui les invités étaient présents manquait plus que Constance ... et lui.

    Elle regarda rapidement un peu autour sans le voir. Avait-il eu le temps de rejoindre la cathédrale à temps ? Elle regarda à l'intérieur et vit Foulques avec sa soeur qui se dirigeait vers l'autel. Elle décida donc qu'elle devait avancer aussi. Un dernier regard en arrière, espérant le voir arriver. Puis, elle se décide et pénétra dans l'enceinte de la cathédrale tout en souriant et saluant les invités.

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En deuil (armoiries à venir)
Princesselaure
[Dans la Chambre Royale ou quand tout fout le camp... Quand le temps semble une éternité... Quand la couche devient un cercueil... Quand l'absence devient une habitude... Quand une grossesse devient un calvaire ]

Alitée depuis des siècles, des mois... La Reyne semble comme morte dans cette couche qui est destinée pourtant à les protéger... Elle et le futur héritier qu'elle porte... Consciente que le temps file... L'azur scrute les jours qui se font la belle... De l'aurore au crépuscule... Elle reste là, couchée... Livide... Assistant parfois aux visites maritales, savourant les mots de ses enfants, se délectant de la présence trop courte de Meli... La Reyne souffre de ce qu'elle était et de ce qu'elle devient... Souvenir des mots d'un docteur auvergnat... Une autre grossesse vous tuera probablement ! Avait il raison ? Avait il vu en elle son dernier souffle ?! Les yeux qui se ferment...

Y’en a tant qui tue le temps
Tant et tant qui le perde ou le passe
Tant qui se mente inventant les rêves en un instant de grâce
Oh je donne ma place au paradis si l’on m’oublie sur terre
Encore hier *


On lui avait annoncé le mariage de son ainée, l'envie avait été telle qu'elle aurait pu sauter du lit... Mais à la moindre tentative, la Reyne s'était écroulée comme un poids mort... Les larmes avaient pris place sur son visage... Larmes de douleurs qui masquent le visage royal... S'en est fini ! C'est ainsi que la Reyne pourtant jadis si vive allait finir !!

Mais c'est sans compter sur le courage d'une mère, la force d'une blonde et la ténacité des Orsenac ! Ce jour serait sa renaissance ! Ce jour elle surmontrait la fatalité pour assister à ce mariage ! Ce jour elle serait des leurs ! Ce jour... Elle en fit la promesse... Elle renaitrait ! Non sans cri et douleurs d'une position latérale trop pesante, la reyne se retrouva debout... Légérement voutée, si peu rouillée !

Les minutes passérent et bientôt le corps entier retrouva sa prestance, sa beauté et son charme si connu de la blonde !

Bientôt une horde de femmes de chambre vinrent applaudir et saluer le retour de la Reyne ! Bientôt la Reyne serait semblable aux souvenirs que l'on se faisait d'elle... Bientôt... Voilà des mois qu'elle n'avait pas ressenti un tel bien-être.... Papouillée et apprétée c'était cela sa véritable force et sa drogue... Être au centre de toutes les attentions !



Enfin prête ! Posant ses mains sur son ventre rond... Elle prendra donc le risque pour revivre comme jadis ! Au diable la crainte ! Je n'ai peur de rien s'était elle forcée à croire !

Que l'on me conduise à ma fille ! Nous avons déjà perdu assez de temps ! Ouh... Non rien... L'estomac qui redescent à sa place ! Allons y !

Et c'est une cour improvisée qui arpente les couloirs du Louvre... Créant stupéfaction sur son passage ! Non la Reyne n'est pas morte ! Pas encore tout du moins ! De signes de tête en révérences, de sourires en pincements de lèvres... Grande bouffée d'air aussi vivifiant que possible... Direction les écuries ou un coche a été préparé à la hate ! Aux couleurs du Lys... La Reyne prend la direction de la Cité du Palais... Souffrant peu au final des tracas routiers... L'azur qui savoure cette sortie... Cette libération... Terminus tout le monde descend ! La voici qui monte les quelques marches, traverse les derniers couloirs... Enfin Là voilà enfin devant la porte qui cache l'un de ses plus précieux joyaux... Constance...

Laissez moi je vous prie ! Retournez à vos occupations et... Merci !

Les mains qui viennent se souder... Le coeur lourd et serré... Un regard envers les deux pages! L'azur qui retrouve de sa force et de son prestige... Les lourdes portes qui s'ouvrent...


Damoiselle Constance ! Votre mère, Sa Majesté la Reyne de France !



* Extrait de la Chanson > Encore un soir Céline Dion
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Elisa.malemort
Malemort. Cette famille qu’elle avait aimé, des frères et sœurs avaient qui elle avait grandit durant toute son enfance. Des souvenirs avec chacun d’eux. La deuxième maman, Aliénaure, sa presque fugue chez son grand frère adoré Barahir qui lui offrit sa première vraie robe de femme, ses cours d’occitan avec Lunedor, sa découverte de la politique avec Arnaut, son accouchement avec Hannibal. Tant de souvenirs avec chacun d’eux…
Et puis, la petite Elisa avait grandit jusqu’à fonder sa propre branche Malemort. Sa mère s’était mariée à un homme qui la détestait… Et pourtant la jeune fille avait tout fait pour tenter de garder des liens avec ses jeunes frères et sœurs. Devenir la grande sœur, et ensuite la Maman qu’ils n’avaient plus, alors qu’ils étaient si jeunes. Mais les choses ne s’étaient pas passées aussi facilement, et le beau-père s’était mit en travers de leurs liens fraternels.

Mais aujourd’hui, c’était bien son jeune frère qui se mariait, et elle n’aurait raté ça pour rien au monde. Elisa se remettait seulement de sa maladie l’ayant laissé alité pendant de longues semaines. Elle avait tout de même fait la route jusqu’à Paris pour rejoindre son appartement quelques jours avant la date du mariage. Profitant de son passage dans la capitale pour visiter quelques échoppes de luxe. La Duchesse avait acheté une bouteille de parfum de violette pour sa fille Ehmée et une bouteille de parfum de rose pour Emelyne. Toutes les deux arrêteraient ainsi de vider le flacon de leur mère.

Mais le grand jour était rapidement arrivé. La Malemort avait prit le temps de se faire préparer. Remettant sa plus belle toilette brodée de violet et d’or, parsemée de perles blanche sur son col et ses manches. Sa couronne et ses plus beaux bijoux pour terminer le tout. Ses cheveux lâchés ondulant sur ses épaules, elle était enfin prête. Rajoutant juste une pointe de son parfum amande cerise au creux de son cou et à la naissance de sa poitrine.
C’est ainsi qu’elle prit la route de Nostre Dame. Tant de souvenirs dans cette Cathédrale, et notamment son premier mariage avec Bel Garath. Descendant de voiture, elle s’avança à travers le parvis, puis le long de l’allée où son jeune frère se trouvait déjà, de toute beauté.
Privilège de fratrie, les gardes la laissèrent avancer jusqu’à lui, arrivant alors elle lui sourit tendrement déposant sa main sur sa joue.


Mon cher petit frère. C’est un Très grand jour pour toi, que je n’aurais raté pour rien au monde. Tu es simplement Majestueux, notre mère aurait été tellement fière de toi et de ce que tu t’apprêtes à accomplir aujourd’hui. Tu vas prendre pour épouse la plus merveilleuse des femmes, et je vous souhaite d’être heureux tout au long de votre vie. Et n’oublie pas que je serais toujours là pour vous et votre famille.

Emue ? Si peu. Les yeux humides, elle cessa là son discours avant de craquer devant tout le public déjà présent. Cela deviendrait inconvenant et terriblement gênant pour Foulques. Elle lui éviterait tout cela. Déposant un baiser maternel sur sa joue, elle se décala pour le laisser affronter son destin de futur époux. Et la Duchesse partie s’installer sur le premier banc, à la place de la famille du marié.
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Constance..
Toutes ses pensées sont tournées vers lui, vers la chambre où il se trouve peut-être encore, vers la Cathédrale qui les attend avec tous les personnes invitées, vers la cérémonie en elle-même qui les verra s'unir devant le Très-Haut. Le cœur bat plus vite, plus fort ; enfin, ils seront ensembles. Et un mot vient à son esprit lui tirant un rosissement des joues "Nuit de noces"... Inspiration et expiration calme afin de ne pas arriver rouge comme une pivoine à son mariage à cause de pensées à ne pas avoir dans un lieux Saint où elle devra bientôt se rendre. Les petites mains terminent l'habillage de la jeune Orsenac, pour ensuite brosser les cheveux consciencieusement et avec soin.
Le reflet du miroir renvoyait les traits d'une jeune femme blonde aux joues rosies. Les carmines étirées dans un sourire rêveur n'ont pas besoin d'artifice. L'azur, aussi clair qu'un ciel sans nuage, pétille d'un bonheur et d'un amour sans limite. La robe met en valeur la taille fine et les courbes de la future épouse, sans trop en dévoiler. Les broderies d'or illuminent la tenue. La petite touche supplémentaire étant les soliers dorés. Pas de bijoux, pas d'artifice. Le seul bijoux porté par l'Orsenac étant sa bague de fiançailles, offerte par Foulques quelques petites semaines auparavant.
La seule ombre au tableau de cette journée idyllique étant l’alitement de sa Mère. Mère qu'elle adore et place au dessus de tous. Qu'elle soutient envers et contre tout, qu'elle prend pour exemple depuis sa plus tendre enfance. Mais ce jour, elle ne serait sûrement point présente, sa dernière grossesse en date l'obligeant à garder la couche continuellement. Alors le cœur se serre en son sein.

Sortant de sa chambre, elle trouve Lanfeust qui l'attend dans le petit salon... Lilly ayant pris le large pour rejoindre la Cathédrale où tous devaient être amoncelés sur le parvis. Ben quoi ? C'est toujours la mariée qu'on attend d'abord ! Elle pivote sur elle même afin de montrer l'ouvrage et le regarde avec interrogation.


Père tu aimes ? J'espère, car de toutes façons, je n'ai pas prévue d'autre tenue de remplacement... Je t'ai dit que tu es beau ?

Comment ça elle radote ? Meuh non, si peu.. la béatitude de la journée à venir certainement. L'azur caresse le visage de celui qui fait office de figure paternelle. Lanfeust, qui l'avait accueilli à bras ouverts à Souvigny lorsque lui et Laure s'étaient mariés, et ce malgré les tensions entre son fils aîné à lui et la petite blondinette qu'elle était alors. Puis, ils s'étaient raprochés et même si le rouquin n'était pas son Père naturel, ni même adoptif d'ailleurs, il avait joué ce rôle durant toutes ces années, laissant les décisions importantes à Laure en tant que chef de famille des Orsenac.
Un sourire tendre apparaît sur les carmines, alors que les deux brisent le protocole, et que la jeune femme se blottit contre le torse de son Père.


J'aimerai tellement que Mère soit présente en ce jour...


Et là, BAAAAM ! L'annonce qu'on n'attend pas, qu'on n'attend plus. C'est impossible ! Quelqu'un veut lui faire une mauvaise plaisanterie, elle sait sa mère alitée et couchée au fond de sa couche c'est donc tout simplement impossible que ce soit elle. La blonde et le rouquin se regardent, n'osant tenter d'espérer que ce soit vrai... Pourtant les portes s'ouvrent doucement, le cœur bat plus fort, plus aucun son, plus aucun souffle ne sort ou ne rentre des lèvres scellées de la jeune Orsenac. Alors elle apparaît... sa Mère, la Reyne, sa Mère est là, debout devant eux, avec un ventre proéminent. La jeune femme rosit de plaisir, pâlit ensuite, agrippe le bras de son père avec force, ne sachant si elle rêve ou non, les oreilles bourdonnent, et le sol s'effondre sous la future épousée, rattrapée de justesse par Lanfeust et une des servantes qui eut la bonne idée de passer à côté d'elle à ce moment là.
Vertige passager du à la surprise inattendue de l'arrivée de la blonde chef de famille, mais qui s'estompe rapidement.


Mère !!

Regard à Lanfeust répétant bêtement.

C'est Mère !

Alors seulement elle se dirige vers elle, larmes aux yeux, et sourcils froncés. La prenant doucement dans ses bras oubliant pour le coup le protocole toussa ici également. Hé oui, l'émotion.

Mais tu dois rester couchée ! Ordre du médecin !.. Cependant, je suis tellement heureuse que tu sois là. Tu ne peux pas savoir comme ta présence à nos côtés nous a terriblement manqué.

Prenant les mains de sa Mère dans les siennes, l'azur rencontre son homologue dans lequel elle se perd quelques instants, puis les regarde tous deux avec émotion, balbutiant légèrement.

C'est le plus beau jour de ma vie.
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