Rosalinde
- Madeleine...
- Je n'ai pas envie d'y aller.
- Habille-toi vite.
- Mais je dois réviser pour mes leçons à l'Hôtel Dieu.
- Les leçons attendront demain.
- Et puis je n'ai pas été invitée !
Soupir maternel.
- Je ne les connais même pas, les mariés. Ils sont les amis de Mélissandre, pas les miens.
- Très bien. Si tu ne veux pas venir avec moi, alors je n'irai pas non plus.
- Ce n'est pas très gentil. Ils sont venus à votre mariage, il faudrait leur rendre la politesse.
- Et se marier sans le concours de mon office, c'est poli peut-être ?
- Je suis certaine qu'ils n'ont pas voulu te vexer. Allons, petite mère, ne fais pas cette tête !
Et la princesse de se lever de sa table de travail pour aller serrer Rosalinde dans ses bras. Cette dernière se mit à rire doucement, et en profita pour glisser à l'oreille de sa fille :
- Insinues-tu que cela me fera de vilaines rides ?
- Oh mais non !
La mère embrassa sa fille.
- Très bien. Je viens !
Vite, le branle-bas de combat pour habiller la jeune femme. Et finalement elles prirent la route de Notre-Dame, Rosalinde en vert et Madeleine en bordeaux.
- Promis, si je vois que tu t'ennuies trop, je simulerai un malaise !
- Maman !
- Ou peut-être que je n'aurai même pas à simuler, qui sait...
Qui sait, oui ? Mais Madeleine n'eut pas le temps d'en demander davantage. Elles avaient contourné la voiture du marié et étaient entrées par la petite porte dans la cathédrale.
- Et en plus c'est la foire aux bouffons par ici...
- Maman !
- Et cette morue de Stilton, que fait-elle avec un garçonnet à son bras ? Elle a épuisé tous les hommes murs de France et d'Empire, il faut maintenant qu'elle s'attaque aux enfants ?
- Maman ! Un mot de plus et je m'en vais !
- Bon, bon...
Et tandis que Rosalinde se disait qu'elle aurait mieux fait de venir avec June, plus conciliant avec son penchant à la langue de vipère, Madeleine elle ne put qu'observer avec un petit pincement au cur que le charmant cavalier n'était autre que Guillaume, qu'un peu plus loin se trouvait Savian, lui aussi en compagnie d'une jolie blonde, et que sans doute Maximilien ne manquerait pas de se pointer au bras de Mélissandre. Et elle venait avec sa mère. Super.
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Milite pour la pénalisation de l'emploi du mot « pantine »
- Je n'ai pas envie d'y aller.
- Habille-toi vite.
- Mais je dois réviser pour mes leçons à l'Hôtel Dieu.
- Les leçons attendront demain.
- Et puis je n'ai pas été invitée !
Soupir maternel.
- Je ne les connais même pas, les mariés. Ils sont les amis de Mélissandre, pas les miens.
- Très bien. Si tu ne veux pas venir avec moi, alors je n'irai pas non plus.
- Ce n'est pas très gentil. Ils sont venus à votre mariage, il faudrait leur rendre la politesse.
- Et se marier sans le concours de mon office, c'est poli peut-être ?
- Je suis certaine qu'ils n'ont pas voulu te vexer. Allons, petite mère, ne fais pas cette tête !
Et la princesse de se lever de sa table de travail pour aller serrer Rosalinde dans ses bras. Cette dernière se mit à rire doucement, et en profita pour glisser à l'oreille de sa fille :
- Insinues-tu que cela me fera de vilaines rides ?
- Oh mais non !
La mère embrassa sa fille.
- Très bien. Je viens !
Vite, le branle-bas de combat pour habiller la jeune femme. Et finalement elles prirent la route de Notre-Dame, Rosalinde en vert et Madeleine en bordeaux.
- Promis, si je vois que tu t'ennuies trop, je simulerai un malaise !
- Maman !
- Ou peut-être que je n'aurai même pas à simuler, qui sait...
Qui sait, oui ? Mais Madeleine n'eut pas le temps d'en demander davantage. Elles avaient contourné la voiture du marié et étaient entrées par la petite porte dans la cathédrale.
- Et en plus c'est la foire aux bouffons par ici...
- Maman !
- Et cette morue de Stilton, que fait-elle avec un garçonnet à son bras ? Elle a épuisé tous les hommes murs de France et d'Empire, il faut maintenant qu'elle s'attaque aux enfants ?
- Maman ! Un mot de plus et je m'en vais !
- Bon, bon...
Et tandis que Rosalinde se disait qu'elle aurait mieux fait de venir avec June, plus conciliant avec son penchant à la langue de vipère, Madeleine elle ne put qu'observer avec un petit pincement au cur que le charmant cavalier n'était autre que Guillaume, qu'un peu plus loin se trouvait Savian, lui aussi en compagnie d'une jolie blonde, et que sans doute Maximilien ne manquerait pas de se pointer au bras de Mélissandre. Et elle venait avec sa mère. Super.
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Milite pour la pénalisation de l'emploi du mot « pantine »