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[RP] Mariage Princier: Constance & Foulques

Amarante.
La Bretonne avait reçu l’invitation un peu tard. Elle avait hésité à se déplacer pour envoyer un coursier, mais finalement, n’étant pas très loin, elle avait fait apprêté sa voiture. Par contre, il lui serait impossible de rester, elle ne voulait pas rater le Sacre de son grand-Duc …

Comme à chaque fois qu’un grand évènement était annoncé, il y avait foule dans les rues. La pointe de la Cathédrale se voyait de loin, elle arriverait en retard, à n’en point douter. Tant pis, elle se ferait aussi discrète que possible et resterait dans le fond, si elle arrivait à y entrer …

Après un temps atrocement long, elle arriva enfin. Elle était seule, comme à chaque fois … Ce constat était d’un lamentable, mais qu’y pouvait-elle ?

Elle descendit de la voiture portant ses Armes, défroissa un peu sa robe et s’avança vers l’édifice. Il n’y avait plus grand monde à l’extérieur, a part quelques gens qui voulaient voir le beau mariage … Elle gravit les quelques marches, se signa et resta un petit moment près de la porte à regarder qui était présent …



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Madeleine_df
Il semblait bien à Rosa qu'elle avait déjà vu le freluquet quelque part. Et ça lui revenait à présent, la hérauderie. Donc Stilton se permettait de mettre le grappin sur ses chevaucheurs. Propre. De l'abus de pouvoir ! Ce qui était plus étrange, par contre, c'est que ce jeune homme à qui elle n'avait jamais adressé la parole fonce droit sur elles. Madeleine, elle, se taisait. Mieux encore, elle se mordait la lèvre, appréhendant la confrontation et tout le reste. Nerveuse, elle crispa ses doigts autour du bras de sa mère, priant le Très-Haut, les prophètes, les archanges et tous les saints pour qu'elle ne fasse pas d'esclandre, surtout dans une cathédrale.

- Maman n'oubliez que vous êtes dans un lieu saint et...
- Votre Altesse.


Rouquine senior s'inclina un bref instant, le temps de voir que le petit prince n'en avait rien à battre de sa personne, mais plutôt que c'était sa fille qui l'intéressait. Sa fille ? Sa Madeleine ? Ils s'étaient déjà rencontrés ? Et elle n'avait rien dit ? Et il la trouvait ravissante ? Ladite fille s'inclina à son tour, rougissant à la fois sous le compliment et le regard cuisant de sa mère, sachant pertinemment qu'elle avait menti à cette dernière par omission.

- Prince Guillaume, je suis ravie de vous revoir et je me porte à merveille. Et vous ? Dame Stilton, c'est également un plaisir.
- Un vrai régal en effet...


Malgré le discret coup de coude que lui prodigua sa fille, elle plaqua un sourire ouvertement hypocrite sur ses lèvres, mais sans oublier ce qui la tourmentait réellement : Le petit Mirandole trouvait Madeleine ravissante. Et c'est vrai qu'elle l'était ! mais son petit coeur de mère se serra dans sa poitrine, tandis qu'elle espérait qu'il ne s'agissait que d'un compliment en l'air, et pas autre chose. Oh non, elle préférait qu'on la tue plutôt que de voir qu'à nouveau Stilton se retrouvait en obstacle sur le chemin de la félicité. Transfert ? Qui a parlé de transfert ?

- Et je vois que vous vous trouvez en charmante compagnie. Vous alternez, c'est cela ? Un homme mûr, un jouvenceau, un homme mûr, un jouvenceau ? Et ainsi de suite ?

Ben quoi ? Le premier mari, Gautier, Gade, et maintenant Guillaume. Oh, il semblait qu'elle avait un problème avec les noms en G, aussi. Plus souriante que jamais, la reine de la passivité-agressivité se tenait donc là, tandis que Madeleine hésitait sérieusement à foncer vers la crypte et à s'y emmurer vivante.
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Arnarion
L'Archevêque – qui n'était pas si vieux – sourit à son ancienne élève. Il l'avait connu chez le petit Prince et déjà, à cette époque, alors qu'il n'était que simple Abbé engoncé dans sa robe de bure, elle avait un don particulier, qu'elle partageait avec Mélissandre, pour jouer avec ses nerfs. Oh, il jouait à ce jeu là lui aussi, et il n'était pas mauvais, quoi qu'elles auraient en pu en dire, et ensemble ils vécurent des moments joyeux, graves, solennels, de ces moments que l'on garde précieusement au fond de son cœur et qui parfois sans crier gare ressurgissent et les croyants oubliés, on se prend à sourire tendrement.
Mais voilà, l'avancement et la distance sinon du cœur, éloigne des yeux, et ils n'avaient plus l'heur d'entretenir une relation telle qu'elle fut par le passé lorsqu'ils coulaient leurs jours au doux rythme des grillons toulousains. Et l'Abbé, devenu Évêque puis Archevêque, avec des responsabilités toujours plus importantes à Rome, avait mille et une choses matérielles et spirituelles à travailler.

C'est pourquoi voir sa petite Lilly sourire comme cela, même en sortant cet insolent mot qui lui arrachait les oreilles à chaque fois qu'elle le prononçait, lui faisait toujours plaisir, surtout après une si longue absence.


Mort ? Moi ? Comment, ma chère enfant, ne savez vous donc point que ce sont les pires qui partent en dernier ? Il sourit malicieusement. Et dans les pire, j'ai bien peur d'être dans les plus tenaces.
Las, j'ai bien peur que vous ayez à me supporter encore longtemps. Mon heure n'est pas venu… pour le moment. Bien des couronnes tomberont avant que le dragon qui est en moi ne s'endorme dans le même sommeil que ses éminents frères.


Ce à quoi il ne s'attendait pas néanmoins, fut la réponse de Mélissandre. Même s'il s'était avancé vers elle , il demeurait jusque là persuadé qu'elle ne lui adresserait ni regard ni parole, il la connaissait bien trop fière et surtout bien trop têtu, ce qu'il avait toujours aimé chez elle, d'ailleurs. Il ne savait trop quoi répondre, n'ayant pas calculé cette possibilité. Il y avait entre elle et lui quelque chose de profond qui distinguait la distance qui les séparait de celle qu'il entretenait avec Lilly. Il n'avait jamais su ni pourquoi ni comment ils en étaient arrivés là et ils ne s'étaient plus revus depuis qu'il était tombé en disgrâce auprès d'elle et que les yeux auparavant pétillants ne se ferment sur lui. Et cela aurait certainement continué si Prim ne l'avait pas convié à ce mariage. Elle était, malgré elle et malgré eux, l'initiatrice de ces retrouvailles.

Il était passé outre l'attitude froidement solennelle qui lui indiquait avec force qu'il n'était devenu qu'un religieux parmi tant et tant d'autres pour elle.Il avait aussi passé sous silence l'insolence sèche dont elle le gratifiait. A la petite princesse qu'il aimait, il répondit simplement en un chuchotement au creux de l'oreille


Cela me fait plaisir de vous revoir.
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Elisabeth_stilton
Pas le temps d'attendre la réponse d'Eléïce qu'elle se fit embarquer vers deux rousses. Si l'une d'elle était forcément le bien incarné car fille de Nicolas, ce qui lui pardonnait l'engeance qui l'avait mise au monde, l'autre était forcement le mal incarné. Les paroles de Guillaume n'avait aucuns effets sur elle alors qu'elle n'aimait pas qu'il s'intéresse à d'autres femmes sans pouvoir se l'expliquer. Elisabeth n'écoutait même pas les compliments qu'il faisait à Madeleine qui les méritait pourtant, forcément c'était la fille de Nicolas, ouais elle est un peu obsédée la blonde. Elle fit un grand sourire hypocrite à Rosa et un plus sincère à sa fille.

Bonjour. Madeleine, vous devriez venir me voir un de ces jours que je vous parle de votre père. C'est toujours plaisant de vous revoir Vicomtesse.

Ouais c'est pas comme si Elisabeth connaissait Nicolas mieux que Rosa mais presque, du moins dans la tête de l'anglaise. La blonde encaissait les remarques cinglantes comme si de rien n'était, en même temps au final elle s'en fichait un peu de ce que la rousse pouvait bien dire sans compter qu’Élisabeth n'avait jamais aimé les hommes mûrs au contraire. Elle ne comptait pas laisser la garce s'en sortir aussi facilement.

Oui très agréable. Voyez comme Guillaume est charmant, j'ai été invité par Constance et comme un mariage seule c'est juste horrible, il a tout de suite accepté de m’accompagner pour me tenir compagnie. Ça m'aurait embêté de devoir venir avec un de mes enfants pour combler le défaut d'un époux.

Puis vers son cavalier.

On y va très cher, il serait embêtant que le mariage commence avant que nous soyons assis.
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Lanfeust86
Une porte qui s'ouvre sur le délicieux sourire de sa belle fille, à qui il répond par un sourire également.

Bonjour Constance. Tu crois qu'un Roy se lève à midi ? Uhuh.
Bien je vais attendre alors mais pas de retard hein.


Ou comment stresser Constance en deux secondes, le Roy prit donc place dans l'antichambre et attendit que Margot lui serve quelque rafraîchissement.
Il regardait alors la tapisserie en face de lui, qui représentait une noble entourée de dames d'honneur, jouant dans le jardin d'un château.
A ce moment là sa fille Lilly fit son apparition et en profita pour s'asseoir sur ses genoux.


Bonjour Lilly, tu es ravissante comme toujours.

Ce fut ensuite Melisssandre qui effectua une révérence gracieuse comme toujours.
Il y répondit d'un signe de tête.


Mélissandre c'est un plaisir partager que nos familles s'unissent, il fut un temps où une Malemort faillit épouser un de nos vassaux, malheureusement ce ne fut pas le cas, finalement ce sera un Prince avec notre belle fille.

Oui c'était un souvenir du passé et sûrement que Mélissandre n'était même pas au courant de cette histoire, peu importe à vrai dire, les deux sont morts de toute façon.
La laissant repartir il continua à observer en silence la tapisserie, ce fut ensuite Lilly qui le laissa pour se rendre à la cathédrale et le Souverain continua à observer en silence la tapisserie.
Constance se décida finalement à sortir et il se leva pour l'admirer.


Ma foi, ma fille, tu es magnifique. Oui tu me l'a déjà dit, je te remercie.

Il lui apposa une légère bise sur la joue, pas trop appuyée pour éviter de ternir le maquillage porté,
Le Roy fit la moue quand Constance évoqua Laure mais à dire vrai cela fut de courte durée car les portes s'ouvrir sur une annonce.


Damoiselle Constance ! Votre mère, Sa Majesté la Reyne de France !

Le Roy n'en croit pas ses yeux non plus, son épouse se trouvait devant lui, le ventre au bord de l'explosion mais elle semblait toutefois bien se portait.
La force de caractère des Orsenac avait donc eut raison des ordres des médecins, la Reyne serait là en ce jour et Lanfeust s'approcha d'elle.


Ma Reyne, quel plaisir de te voir aujourd'hui.
Je sais que te faire changer d'avis est impossible aussi, nous accompagnerons tous les deux Constance à l'autel.
Mais au moindre problème, tu rentres au Palais de la Cité.


Il tendit alors ses bras à Constance et Laure.

Il va falloir y aller à présent.
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Lanfeust, dit le Mort Vivant (Oui je suis mort mais y a un Bug, dixit Brennos)
Melissandre_malemort
Une faiblesse. Une toute petite.

Au murmure du Valyria, Mélissandre abandonne un frôlement de sa main sur la sienne, un tout petit geste d'affection, pâle reflet de ce qui autrefois était si naturel entre eux.


- A moi aussi, Arnarion.

Il aurait été tellement plus facile de détourner le menton un instant encore, pour le laisser partir et tirer un trait sur ce petit relent de passé. C'était le secret de sa présumée force, cette capacité à trancher dans le vif, comme on ampute un membre malade pour s'en épargner la douleur, parfois bien trop vite, trop abruptement pour ne pas causer plus de tourments encore. Mais quand on était habituée à être déçue et à décevoir depuis toujours, on finissait pas ne plus manier la demi mesure, et à teinter le monde de noir et de blanc.

Néanmoins, Mélissandre se perdit une seconde dans les lacs rosées de ses yeux, esquissant un sourire, toute fossettes dehots, qui acheva de craqueler son masque de froideur..


- La Franche Comté vous sied, vous avez meilleure mine que la dernière fois que je vous ai vu.

Sur ces mots, Mélissandre prit le temps de soigneusement lisser les pans de ses jupes d'un vert que la lumière ecclésiastique illuminait d'or et embrassa du regard les bancs, comprenant enfin qu'il ne viendrait pas, et l'acceptant avec toute la sérénité d'une femme aguerrie aux jeux de cours, qui n'attendait rien de vraiment sérieux d'une promesse échangée dans une taverne.
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Princesse de France. Comtesse de Primil. Baronne de la Porte. Dame de la Gasnerye.
Primha
    Au bras de son cousin, Prim était rentrée dans la maison du Très-Haut, prenant une inspiration profonde, comme si tout l'amour de ce dernier allait se déverser en elle. Rapidement, son regard se détourna vers Merveylle qu'il lui avait fait quitté. Car après tout, elle était venue pour son amie, ne connaissant que de nom les heureux mariés du jours. Aussi, quand Arnarion l'abandonna sur le banc, elle le regarda s'éloigner, allant à la rencontre de deux jeunes femmes ; charmantes et jeunes. C'est qu'il n'avait pas finit d'enquiquiner les enfants de ce monde le papy ! Secouant le minois, amusée de le voir en si bonne forme malgré la maladie, elle se permit de revenir auprès de Merveylle, laissée sur le Parvis. Une vraie girouette, voilà ce qu'elle était.. Avec prévenance, elle se plaqua toute fois dans le rang au passage de la Reyne et du Roy, tout deux d'une grandes beauté. Puis dans un sourire mutin, elle posa sa main sur le bras de Mery.

      Excusez moi, mon cousin m'a enlever à vous. Et si nous allions prendre place ? L'homme mit à l'honneur est arrivé, et je ne crains qu'on ne puisse avoir place pour nos séants !


    Surtout, elle craignait qu'Arnarion ne pète encore une ficelle avec son fichue canard, ou n'importune de trop les jeunes demoiselles. Si seulement, elle savait qu'elle avait mit un peu de baume au coeur du Valyria, et peut-être à celui de la Malemort, elle ne s'inquiéterait pas autant. Seulement, tout ce passé qui les liaient n'étaient qu'un silence absolu et non connu de l'Argentée. Haussant les épaules dans une nouvelle inspiration, elle porta son regard de prune sur Samsa. Décidément, il fallait qu'elle aille la voir cette bourrique Cerbère..

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Merveylle_mirandole
Autour d'elle se dansait une sorte de ballet d'allées et venues. Son frère et sa cavalière quittèrent le groupe pour aller saluer l'une des Princesses les plus douce et pure qu'il soit, accompagnée de sa mère, et Prim et son cousin les abandonnèrent également. En contre partie, Lucie, délicate fleur du sud, vint la rejoindre accompagnée également.

- Vicomtesse, je suis contente que vous ayez pu venir ! Vous êtes ravissante, comme toujours !

Avisant tous les duos du jour, elle échangea un regard avec Evrard. Son cavalier à elle n'était pas venu. Et sa cavalière à lui semblait s'être trouvé un autre accompagnateur. Elle posa négligemment sa main sur son bras. Il avait l'avantage d'être constant, humble et droit. Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui pour ne pas la laisser tomber. A peine quelques minutes plus tard, l'Argentée était de retour et la Boisée hocha la tête.

- Oui bonne idée. Je ne tiens pas spécialement à rester sur le parvis. Et je pense que plus personne ne va arriver.

Couvrant Lucie et Evrard de ses océans et d'un doux sourire, elle ajouta :

- Vous nous suivez ?
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Felip.
Plus personne ne devrait arriver dites-vous ? Que nenni ! Ce n'est point compter sur la présence d'un Comté immaculé qui débarque à l'improviste dont certains connaissent son goût pour les farces, taquineries et autres surprises !

Quelques jours auparavant, la très convoitée "Fleurie" lui proposa de l'accompagner pour la mariage Princier à Nostre-Dame de Paris.
Le jeune Comte d'Armagnac et Comminges fut incapable de lui donner une réponse concise et c'est bien la première fois !
Et pour cause, en pleine période de fin de mandat, le Régnant se hâte à boucler les derniers projets/travaux qui ont vu le jour sous son "règne" afin de laisser derrière lui un gouvernement qu'il veut irréprochable, stable et prospère à déléguer prochainement entre les mains de son successeur.
Croulant sous ses "devoirs", à s'en faire des cheveux blancs mais ceci ne peut se voir sur lui désormais ahahah (j'aime assez ce ton décalé..), Felip incertain de pouvoir se libérer de ses charges surtout pour remonter sur Paris qui n'est pas la porte d'à côté depuis Auch, libéra donc Lucie de sa compagnie à son grand regret au fond. Mais trop fier pour lui avouer comme le reste d'ailleurs.

Sauf que ! Contre toute attente, le Von Wittelsbach a réussi à avancer et terminer la majeur partie et les plus importants de ses travaux en payant le prix de longues journées interminables suivies de nuits blanches pour arriver à ce résultat.
Ainsi, décision prise à la dernière minute, Felip fit préparer un coche des plus sobres et passe-partout pour éviter d'être interrompu en chemin ainsi qu'une tenue pour assister à la cérémonie et qu'il revêtira comme il le pourra à l'intérieur du véhicule faisant fi de sa coquetterie qu'on lui prête une fois qu'il entrera dans Paris.

Nous passerons les détails sur son long trajet peu agréable, mêlant secousses accrues dues à la cadence soutenue demandée par le Comte afin de se pointer à la Cathédrale avant la fermeture des portes.
Les haltes sont strictement réservées dans les relais pour changer les chevaux et faire un brin de toilette quand même ! Pressé certes, mais loin d’être pouilleux !

Paris grouille de monde comme à son habitude, le coche roule à une allure moindre pour éviter collisions ou retrouver sous ses roues animaux, gueux, vieillards ou enfants.
Felip en profite donc pour se changer avant d’apparaître enfin sur le parvis de Nostre-Dame pile à l'heure alors que les invités pénètrent à l'intérieur du Saint édifice :





Dès lors, l'on peut imaginer une petite entrée en scène digne de Gossip Girl :

"Aperçu sur le parvis de Nostre Dame de Paris à l'occasion du mariage Princier Malemort-Orsenac de Troy, le Comte d'Armagnac et Comminges qui s'incruste parmi les invités alors qu'on ne l'attendait point.
Quelle sera la réaction de Lucie Saint Jean et Merveylle de la Mirandole toute deux en pleine conversation alors que le jeune homme se glisse entre elle de manière subtile, élégante et légèrement audacieux ?

Je sais que vous m'adorez. XoXo. Gossip Girl".

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Princesselaure
Les azurs qui se noient dans un tourbillon d'émotion, Laure s'avança doucement vers sa fille, incontestablement émue de la voir ainsi... Les foulées qui se pressent...

Me pensais-tu mourante ? Oh ma douce tout va bien !

Léger regard en direction du roux, de son rouquin... L'envie de se perdre dans ses bras... Bouges pas je reviens sur toi après... Un large sourire qui s'affirme sur le visage royal...

Les ordres sont faits pour être désobéis n'est-il pas ? Allons promis je serais prudente ! Mais je ne pouvais manquer le mariage de mon aînée ! Et la force m'a été donné d'être avec vous aujourd'hui... Vais je le regretter ? Queneni ! L'amour saura toujours vaincre le malheur et la souffrance ! Et puis que dirait le Royaume entier ? La Reyne ? Absente au mariage de sa fille ! Et puis quoi encore !

Légère moue avant que ces bras n'enlacent la silhouette de l'autre blonde, sentant les larmes qui coulent... Puis se décollant légèrement...

Je vais réussir à ruiner cette magnifique robe avec mes pleurs ! Allons allons ! Si je peux contribuer à ce bonheur ma mission est pleine et accomplie !

Grande respiration avant que l'azur ne se repose sur son royal mari... L'azur encore plus ému, l'azur encore plus pâlichon, l'azur plus scintillant... Se jetant... Non un ventre empêchant le geste pourtant si désiré ! Mais le lien est fort... Les yeux qui roulent vers le haut...

Le plaisir est partagé et plus encore mon Roy ! N'essaye même pas la manœuvre ! Je suis ici j'y reste ! Et promis je serai prudente et ne te quitterai pas, aussi il te sera aisé de juger de mon état...

Prenant le bras marital après avoir essuyé d'un revers de manches les yeux humides... Emue d'un tel ouragan de bonheur...

Es tu prête Constance ?

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Valeryane
    « Départ d'Astarac »

    Sur les chapeaux de roues, la brune avait fini à temps les tenues quelque finition et tout était bien en place, un dernier regard dans la glace, ses cheveux étaient en chignon tressé et sa coiffe tenait à merveille, en même temps l'occasion de montrer son travail et une nouvelle robe qui sera en vente bientôt. Les clientes seraient ravies de la nouveauté. Mais pour l'instant elle devait mettre tout ça dans une malle et s'habiller confortablement pour le voyage.

    Enfin, elle attendit son époux dans le carrosse, celui-ci arriva vite et ordonna le départ, la route fut longue et bien entendu l'état des chemins que le carrosse prenait était par endroit désolant, heureusement les quelques gardes qui les accompagnaient voyait les dangers en aval. Quelques jours plus tard, ils arrivèrent aux environs de Paris pour atterrir dans une auberge bien renommé et bien fréquenté pour s'y installer, Val grogna et fit la remarque à son époux.


    Nous devrions trouver quelque chose à Paris pour nos visites ces auberge je n'aime pas trop. Un petit castel juste pour nos visites.

    « Quelques jours plus tard »

    Ils s'étaient installés dans une des chambres les plus confortable de l'auberge et la préparation allaient bon train, la brune était parée de sa toilette, il était temps de descendre au carrosse avec son époux.



    Ils arrivèrent à la cathédrale, beaucoup de monde attendait et certain commençaient à rentrer dans le lieu de la cérémonie, elle avait hâte de voir les mariées. Accroché au bras de son époux tous deux se dirigèrent aux places réserve, elle aperçut son fils entre deux belle jeune femme, une princesse et une comtesse la belle Lucie, sourire en coin elle donna un petit coup de coude à son époux afin qu’il regarde sur la droite elle lui chuchota " Notre fils est bien entouré tu ne trouves pas".

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Constance..
[Il est temps]

Les mots de son père lui réchauffent encore plus le cœur, ils l'accompagneront tous les deux jusqu'à l'autel, jusqu'à son obsession, jusqu'à Foulques qui doit l'attendre... Et s'il avait pris la poudre d'escampette ? Non pas qu'elle doute de son amour pour elle, loin de là, mais elle sait aussi comment s'étaient terminées ses précédentes fiançailles, et se remémore les aveux formulés à Souvigny où ils avaient passés une bonne partie de la nuit à discuter, avant de s'endormir profondément tous deux assez alcoolisés.

Puis sa mère prend la parole, ses mots émeuvent la blondine, et la voir, la serrer dans ses bras est un réconfort après ces mois d'inquiétude pour sa santé. La jeune Orsenac souffle longuement.. non, non elle n'accouche pas, elle repousse juste les larmes qui perlent à ses cils. Technique toute constancienne qui fait son effet puisque les perles d'eau sont alors ravalées et rangées dans un bocal. L'azur se perd dans son miroir maternel, même couleur des iris, même blondeur


Oh oui tu y contribues. Cette journée n'aurait pas été parfaite sans ta présence. Vous savez comme je vous aime, vous êtes pour moi le couple exemplaire, parfait, soudé en toutes occasions. Vous êtes tous deux mon exemple, et vous avoir à mes côtés est le plus beau cadeau que vous puissiez me faire.

Déjà les cloches sonnaient non loin.. ça y est, elle était en retard. Un regard au couple de nouveau côte à côte, et cela, le jour de son mariage. Que demander de plus ? … Ah ben si ! Epouser l'homme qui hante ses nuits depuis des mois et qu'elle aime d'un amour unique et passionné, profond et sincère... Celui qui est devenu son tout, son air nécessaire à sa vie, car Lui il est tout son monde et bien plus que ça*...

Constance acquiesce à son Père et prend le bras libre qu'il lui offre pour ensuite se diriger vers l'extérieur du Palais de la Cité après que la cape devant cacher sa tenue soit accrochée à son cou. S'engageant tous trois dans le coche royal, la fiancée se place face au couple royal, l'azur voguant de l'un à l'autre, et les voici partis en direction de Notre Dame. Le trajet, encadré par les gardes montés sur leurs équidés, est court et assez lent pour éviter trop de cahotements inconfortables à la Reyne. La discussion s'oriente vers le futur membre de la famille Troy-Orsenac, vers la joie de la présence de la Reyne, et vers la décision prise que le couple royal conduira l'aînée des Orsenac jusqu'à l'Autel. Si c'est pas la classe ça quand même ?! Au fur et à mesure de leur avancée, les battements du palpitant augmentent, ils semblent répondre en écho au son des sabots des chevaux frappant le sol. Enfin l'arrivée se fait. Le parvis est bondé, des passants sont amassés afin de voir le Roy, la Reyne, et la future épousée.

Le trio patiente dans la voiture aux armes royales, alors que tout le monde se dirige vers l'intérieur du monument religieux, la blonde fiancée laisse de nouveau ses pensées s'envoler. Repensant à ces derniers mois, à ces changements bouleversants dans sa vie en moins d'une année.... A la nuit de noces qui suivrait les réjouissances. Des mois qu'ils se tournaient autour, se rapprochaient, se frôler, que les lèvres se joignaient dans une danse du palpitant. Ils avaient partagés beaucoup de choses, des aveux, un bain, une couche... Mais n'étaient jamais passés à l'acte charnel. Se confortant dans ce jeu d'attirance malgré le désir de céder et de s'appartenir. Ce soir, cette nuit serait leur. Le coche qui bouge, et l'Orsenac sort de ses pensées apercevant ses parents descendus et qui l'attendent.

La future Orsenac Malemort sort alors de l'habitacle avec l'aide d'un valet de pied, puis lisse les pans de sa robe sous la cape de fourrure légère afin de ne dévoiler sa tenue qu'au moment où elle rejoindrait son aimé devant l'autel. La plupart des invités sont maintenant à l'intérieur de l'édifice, et les gardes juchés sur leur monture forment une allée sur le parvis jusqu'à l'entrée de la Cathédrale, ce qui tire inévitablement un sourire à la future espouse qui se remémore alors la demande de son Prince, l'émotion la gagnant de nouveau alors qu'elle tente de retenir ce sourire niais de béatitude qui menace d’apparaître sur les carmines.


Voilà... Nous y sommes.

L'azur s'oriente vers ses parents, puis se perd quelques instants dans la contemplation de la façade avant de se concentrer sur les portes de la Cathédrale. Une grande inspiration est prise, et après un signe de tête à chacun de ses parents pour donner le signal, l'Orsenac avance tout d'abord un pied, puis un autre, dévoilant ses soliers dorés à chaque pas. Charmants soliers d'ailleurs... Non pas qu'elle veuille se donner du courage, mais il semble y avoir foule. Elle se serait bien contentée d'un mariage en intimité, mais avec une mère Reyne consort, un beau-père Roy, et toutes les personnes qu'elle connait, c'était impossible. Au fur et à mesure de leur avancée, le palpitant bat plus fort. Les bruits extérieurs lui sont étrangers, seul le son des cloches résonnent à ses oreilles et dans son coeur alors qu'ils arrivent à l'orée des portes ouvertes de la Cathédrale.

Un léger brouhaha se fait entendre avant que le silence agrémenté de quelques chuchotements ne se fasse dans la Cathédrale à leur apparition, certains se penchant pour voir l'arrivée du trio familial. L'azur de l'Orsenac parcourt rapidement les personnes debout et aperçoit enfin au bout de l'allée la silhouette tant espérée. Les doigts se crispent un peu plus sur les bras de ses parents, encore une fois elle ne doute pas non... mais d'une certaine façon, elle s'empêche ainsi de ne pas courir jusqu'à lui pour lui sauter au cou et l'embrasser... Impatience quand tu nous tiens.

Les invités s'inclinent dans un balai de révérences sur le passage du Roy et de la Reyne qui l'encadrent, ce qui du coup lui donne l'impression d'être elle-même une reyne. L'azur qui ne peut encore accrocher l'émeraude de par la distance, en profite pour glisser sur la foule présente, et la marche au ralenti lui permet de distinguer les visages de nombreuses personnes aimées, appréciées, mais aussi celui de personnages pour lesquels l'Orsenac éprouve un profond respect.

Alors, enfin, les saphirs rejoignent les jades de son obsession, celui-ci a toujours sa cape d'hermine sur les épaules. Le palpitant s'engage dans une course effrénée, tel un cheval fou partant au galop sans s'arrêter. La respiration ? Quelle respiration ? Elle ne respire plus... jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle manque d'air et inspire longuement. L'azur ne quitte plus l'émeraude, une chaleur bienfaisante se diffuse dans tout son être, les joues rosies par l'émotion, par le plaisir de le retrouver et parce qu'elle l'aime Lui, pour l'homme qu'il est, pas pour sa couronne ou son titre. La blonde n'est point vénale et ceux qui la connaissent le savent parfaitement.

Enfin, au bout d'un chemin qui semble durer une éternité malgré le fait qu'elle ait tenté plus d'une fois de faire accélérer la marche de ses parents, Constance encadrée de ceux-ci arrive aux côtés de Foulques. Alors, c'est un long soupir de bien être, de sécurité qui s'échappe de ses lèvres entrouvertes dans un léger sourire. Sa main est posée dans celle de son futur espoux, l'émotion se lisant sur les traits de la jeune femme qui respire le bonheur. Le contact avec la paume de Foulques est électrisant, une étincelle bien connue du brun anime alors les prunelles de l'Orsenac, le cœur battant a un rythme irrémédiablement rapide et désordonné. L'amour, la passion, le désir puissant qu'elle ressent pour Lui emplissent son être alors qu'un murmure s'échappe de ses lippes.


Votre Altesse Royale, vous êtes... à croquer.

Petit sourire taquin, alors qu'une étincelle amusée luit dans les pupilles de la blonde fiancée. Elle sourit à l'Aumônier et embrasse son anneau quand celui-ci se présente à elle. Puis un sourire est adressé à Pline qu'elle aperçoit alors aux côtés du brun, place que son Père ira ensuite rejoindre également remplaçant Hector dans son rôle de témoin.... Ce dernier n'étant pas baptisé. Le regard se porte alors sur ses propres témoins, Mélissandre et Lilly, toutes deux ayant une place importantes dans sa vie.
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[ - en réfection - ]
Pattricia
[Juste avant l'arrivée de l'héroïne du jour...]




Il était sensé l'accompagner, c'était son sang après tout, en vain avait-elle attendu une parole ou un geste de sa part. Rien... Tout à sa douleur, il était devenu plus ours que jamais et plus absent. Si il y en avait une par contre qui savait qu'elle ne pouvait continuer à s'enterrer vivante, c'était la La Canéda Dehuit de Malemort et elle s'était donc collée à toutes les obligations du couple inhérentes aux accords passés ou aux évènement familiaux et nobiliaires.

Tout avait commencé avec l'élection de Roudoudou 1er, -comprendre le Comte Matpel- nouveau régnant du Périgord-Angoumois, porteur des espoirs des habitants qui n'en pouvaient plus de voir cette province dépérir. De cette allégeance qui lui avait fait quitter le Languedoc, avait suivi la Fashion Week à la capitale, étant égérie de la Boutique du Lys à laquelle elle ne pouvait faire faux bond, elle avait donc continué vers le Nord, et avait pris possessions de l'Hôtel de La Force, rive droit à Paris.

Foulques se mariait, Amy serait là également, sans parler d'Elisa et sa chouchoute, Méli... Peut-être apercevrait-elle des connaissances, peut-être Blanche serait-elle là, peut-être la jumelle de Méli également, peut-être... Les Malemort étaient trop nombreux mais peu importe la rousse n'était à la base qu'une simple La Canéda qui avait aimé et servi LA Reyne de France, celle qui a ses yeux valait bien plus que plusieurs régnants réunis... La suite appartenait aux farces que la vie réservait parfois à certains, voire certaines.

Les farces que réservaient la vie l'avait mise en présence d'une autre femme, pas encore Capitaine de la Garde Royale, avec qui s'étaient tissés des liens particulier, Stephandra, lors des différentes croisades et c'est ainsi que la rousse voulant échapper à un futur Roy un peu trop "présent" dans sa vie avait intégrer la GR. Une guerre contre le Ponant avait ensuite mis en présence cette rousse écorchée vive et un brun oursonesque coureur de jupons et le monde de ces deux là avait totalement changé.

Mais aujourd'hui c'est seule qu'elle se prépare dans sa chambre parisienne, l'ours était devenu un loup solitaire enfermé dans sa douleur, sourd et aveugle aux tentatives de son épouse pour le faire revenir par les vivants, la perte de leur ainée Plume avait peut-être eu raison de leur couple, de l'écrin familial... Elle avait donc pris la petite Jade avec elle, lui promettant une robe de princesse et un séjour un peu fou à Paris. La petite n'était pas coquette, elle aimait les choses simples comme sa grande sœur à jamais perdue. Jade décrétant qu'il fallait porter du rouge comme Plume aimait, la rousse avait obtempérer, elle qui détestait cette couleur et portait le deuil en blanc aux cérémonie et en noir le reste du temps.

Pour sa petite fille, qu'elle aimait comme si elle l'avait mise au monde, une robe rouge à l'italienne avait été commandée, sans doute une des dernières œuvres d'un couturier qu'elle appréciait fortement mais qui avait arrêté pour le moment. C'est donc avec une brunette d'écarlate vêtue et la nounou de celle-ci que la vindicative grimpa dans le coche qui allait leur faire traverser la Seine et les mener sur le Paris de Notre Dame quasi juste en face de leur ruelle.

La foule était dense, le peuple était friand de ce genre d'évènement, surtout lorsqu'il s'agissait d'une famille "de France". Après avoir mis chausses à terre -pour les mariages elle n'est, ni pieds nus, ni en bottes tss...- elle aide sa fille à dénouer le lacet de son aumônière et se contente de sourire aux personnes à qui celle-ci jette quelques piécettes. Elles étaient plutôt adeptes des soins et potions en tous genres, mais là ce n'était ni le moment, ni l'endroit pour ce genre de bonnes œuvres.

Une fois la double-porte de la cathédrale passée, le temps que les jades s'adaptent à la pénombre -toute relative étant donné les milliers de cierges allumés pour l'occasion-, la rousse prend l'allée latérale pour aller vers les premiers rangs sans être trop vue, après tout elles étaient en retard et la liesse de la foule en amont lui avait fait comprendre juste avant d'entrer que la future mariée était à l'approche. Accélérant le pas, soulagée d'arriver aux premiers rangs alors que Constance n'est toujours pas en vue, Patt s'approche d'Elisa qu'elle bise sans façon sur la joue.


C'est un grand jour ma cousine, Foulques se marie enfin. Vous devez être fière de votre jeune frère n'est-ce pas ?

Il fallait faire vite, rien ne devait entraver l'accueil que chacun ferait à la future épousée. Elle s'approche en un éclair de Méli et la serre dans ses bras -ouais la douleur la rendrait presque meugnone et câline- pour lui coller ensuite deux grosses bises sonores -voui voui chez la rousse, même pas bien tout ça, la vengeance est un plat qui se mange froid hé hé- et lui sourit, les jades malicieux.

vous êtes magnifique cousine !

Pour les autres, elle allait pas non plus se donner en spectacle, elle fait donc un "youhouuu !" silencieux en agitant la main en direction de Foulques qui avait d'autres chats à fouetter, la même pour Liloia et Yocto de l'époque de l'OSS, idem pour l'As Sparfel de l'époque du Louvre et de la GR, c'est au tour du "biscuit" de l'époque du SE ou même plus loin, jour où l'ours avait été fait vassal de la fille de Catherine, épouse de son actuel Suzerain, Sancte. Un grand sourire et un grand coucou à Griotte au bras de son chéri, un plus discret à Angoulême, un salut respectueux en direction de le Malzac d'Euphor qui avait été son patron, un à Annaig dont elle était fan. Décidant qu'il était temps d'aller s'asseoir et de se faire discrète, Patt ne manque pas juste avant d'aller tout de même embrasser Shao, Val et son époux.

Enfin, après l'avoir chaleureusement embrassée, elle attrape Amy par le bras et l'oblige à venir s'installer au 3ème rang des Malemort.


Je suis si heureuse de te voir, après la cérémonie il faut que je te parle de ton frère, je ne sais plus quoi faire.

Elle avait murmuré, déjà par discrétion naturelle mais surtout pour que Jade n'entende rien. C'est alors que le couple royal et la fiancée font leur entrée. Tout le monde de lève et la rousse n'est pas en reste, lissant machinalement sa robe.


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Égérie de la Boutique du Lys
Louis_appollon
Toujours planté aux portes de la cathédrale, Louis-Appollon aperçut quelque agitation dans la Rue Neuve. Ce qu'il supposait lui fut confirmé lorsqu'il vit le carrosse aux armes de France apparaître sur la place du parvis.

Très protocolairement, et comme il l'avait fait pour Foulques, il sortit de l'église et en descendit les marches pour accueillir la royale équipée.

Vos Majestés...

Dit-il au Roy et à la Reine dans une respectueuse inclinaison du buste.

Dame Constance, vous êtes tout à fait resplendissante. Si bien accompagnée, tant maintenant que tout à l'heure, vous n'avez nulle inquiétude à avoir.

La rassura-t-il, en faisant référence d'abord à Lanfeust et Laure, et ensuite à Foulques, sachant les tensions nerveuses qui pouvaient apparaître chez tout être normalement constitué lors de moments aussi intenses et émotionnellement significatif.

Ensuite, précédé et suivi d'une myriade d'acolytes, l'aumônier entra en procession dans la cathédrale Notre Dame, remontant la longue nef. Une fois qu'il fut arrivé à l'autel, les trompettes donnèrent à la mariée et à ses parents le signal d'entrée.

Comme d'habitude, ce moment était l'un des points d'orgue de la cérémonie, chacun se retournant pour enfin découvrir la tenue de la mariée.

Une fois qu'ils furent réunis, le Castelviray sourit aux deux futurs époux.

Bienvenue dans la maison du Très-Haut!

Proclama-t-il à l'attention de l'assemblée toute entière, les bras écartés et les paumes vers le ciel en signe d'accueil.

Dans la foulée, il bénit du geste l'ensemble de l'assistance des fidèles, croyants et hérétiques réunis.

Gloire à Dieu et à Aristote et à Christos comme il l'était au Commencement, maintenant et pour toujours. Amen!

Tous, nous avons pêchés en parole, en acte et en pensée. Tous nous nous savons imparfaits, et avec l'humilité de la conscience de notre imperfection d'humains et des fautes qui en découlent que nous allons demander pardon au Très-Haut, dans la confiance de sa bienveillante miséricorde.


Puis, il se retourna vers l'autel et posa un genou à terre, accompagné en cela par deux enfants de choeurs, enjoignant, en faisant cela, le reste de l'assemblée à l'imiter.

Je confesse à Dieu tout puissant
au Bienheureux Aristote toujours lumineux,
au Bienheureux Jeshua Christos,
A Notre Dame qui veille sur cette église,
au Bienheureux Saint Pape Nicolas,
aux Saints Apôtres Titus et Paulo,
à tous les Saints,
et à toi, Père,
Que j'ai beaucoup péché par pensées,
par paroles et par actions.


Las, au rythme des mots, il frappa sa poitrine du poing à plusieurs reprises.

C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute,
C'est pourquoi je supplie le bienheureux Aristote toujours lumineux,
Bienheureux Jeshua Christos,
Notre Dame qui veille sur cette église,
Bienheureux Saint Pape Nicolas,
les Saints Apôtres Titus et Paulo,
Tous les Saints, et Toi, Père,
de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.


Se retournant, il invita l'assemblée à quitter la position de contrition pour se relever.

Que le Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde, qu'il nous pardonne nos péchés,
et nous conduise à la vie éternelle.
Puisse le Dieu Omnipotent et Tout-Puissant nous accorder le pardon, l'absolution et la rémission de nos péchés.

Amen !


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Susi
[écrit à 4 mains avec LJ Gauttier]

Un mariage princier. Sans doute l'un des évènements incontournables de l'année à ne pas manquer qui ferait la une des vélins people. Pour cet événement, tout le gratin de France serait sans doute présent. Ils avaient reçu l'invitation depuis quelques temps et pour Susi l'idée de se rendre à Paris ne l'enchantait pas plus que cela. Mariage princier, plein de monde, courbette et sourire allaient devoir être au rendez-vous et le couple n'était pas fervent de mondanité.

Cependant, pour Susi, l'idée avait germée et se faire une escapade sans leur fille, changer d'air, sortir du Béarn, galoper sur les routes, lui avait fait prendre sa décision, elle accompagnerait son époux.
Tant dis que pour Gauttier, c'était une occasion d'être présent à un évènement important pour la princesse Constance, une personne qu'il avait apprit à connaitre dans son métier de couturier et qu'il appréciait beaucoup. Aussi, avait-il porté toute son attention sur la tenue vestimentaire. C'était la chose la plus importante. Il passa de longue dizaine de minutes à arpenter leurs dressing. Avoir la classe, tout en demeurant sobre, pour ne pas voler la vedette aux futurs mariés, c'était tout un art. Mais lorsqu'il envisagea quelles seraient les tenues du couple, l'horreur. Rien ne correspondait aux attentes du jeune homme. Susi avait consciemment ou inconsciemment complétement éludé la question. Elle ne s'était occupée de rien comme à son habitude et ne savait même pas ce qu'elle allait porter. Plus occupée à promener et a cajoler Blanche pour diminuer sa culpabilité de l'abandonner avec Mariette ou à bichonner les chevaux pour qu'ils soient en pleine forme pour faire la route qu'a parler toilette avec son époux.

Heureusement, son Merveilleux veillait et quand elle découvrit la tenue l'envie d'aller au mariage monta, et le sourire d'une gamine trop gâtée s'afficha tout le long du trajet.

On sera les plus beaux à n'en point douter.


Ce à quoi Gauttier acquiesça d'un mouvement de la tête. Après tout, il en avait fait sa devise et ce quelque soit les circonstances.


....PARIS.....

Arrivée la veille des festivités ils avaient laissé le cocher et Pipo monter leurs affaires dans leur logement parisien, cadeau que Gauttier avait reçu en même temps que les caducées et en avaient profité pour se balader et boire quelques chopes.

Bien reposés, ils n'eurent pas de mal à être debout à l'aube.
Susi arborait un sourire radieux. Elle avait pu profiter de son époux et l'avoir rien que pour elle. Elle avait souvent tendance à réclamer sans cesse son attention. Depuis leur départ du Béarn, elle avait pu passer du temps avec lui et cela la mettait en joie.

Comme à son habitude elle sortie de sa chambre en trombe tout en s'esclaffant . "Je suis prête ! Mes cheveux ça va avec le voile ?" Accompagné d'un petit tour sur elle même pour qu'il est le temps de l'observer.

L'observer, il aurait pu, oui, s'il avait été dans l'entée à l'attendre, mais dans le couple ce n'était pas Susi qui mettait le plus de temps pour se préparer.
Gauttier Llobregat de la Duranxie Niraco? Mais t'es où ?!? Assurément il n'était pas encore prêt et loin d’agacer Susi cela l'a fit rire, d'autant que pour la première fois elle avait réussit a dire son nom de famille en entier.


Ils réussirent malgré tout à arriver à l'heure. En ce grand jour de mariage le parvis de Notre Dame était noir de monde et Susi ne quittait pas le bras de son époux. Ses yeux furetaient sur chaque visage essayant de reconnaitre les gens déjà croisés. Se tenant bien droite fière de leur couple.



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