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[RP] Mariage Princier: Constance & Foulques

Neyco
Après les salutations d'usage, l'entrée dans l'église se fit assez rapidement. Il fallait dire que niveau monde, c'était bondé pire qu'un marché à 11h lorsque les poissonniers bradent leurs marchandises. Toujours est il qu'une fois à l'intérieur elle avait finit par se poser avec son chéri fiancé à vie du coté de la mariée.

Se disant d'un coup qu'elle aurai peut être du emmener Riccardo, elle haussa les épaules tentant de se rassurer que la messe de toute manière aurai sans été un pu longue pour lui. Après tout, un gamin de sept ans cela préfère creuser des trous pour un hypothétique trésor, plutôt que d'aller écouter le curé raconter sa vie.

Et vint la présentation et une sorte de litanie et le pire tout le monde suivait. Retenant un nom d'un biscuit c'est quoi ça. Finissant par imiter sans forcément dire les mots car c'était étrange, elle fit la prière qu'on lui avait apprise tout simplement.

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Argawaen
[A l'approche du banc Malemort]

Depuis quelques semaines il était totalement renfermé sur lui même, ne sortant peu, voir plus du tout. Cependant il savait que cela faisait du tord autour de lui, et auprès de son épouse. Il devait remonter la pente mais cela lui était difficile. Il avait déjà perdu deux enfants, et voilà que Plume avait rendue son dernier souffle.
Le vétéran se décida, bien plus tard, de venir au mariage qui avait lieu à Nostre Dame, voir du monde l'aiderait peut-être, ou pas...

Le Dehuit de Malemort arriva bien après son épouse, il portait son épée de cérémonie, une tenue sobre mais sombre, et il avançait lentement dans le lieu saint avant de rejoindre le banc Malemort.
Sans un mot il prit place aux côtés de son épouse, et Amy n'était pas loin également. L'ours se contentait de perdre son regard dans les vitraux derrière l'autel et attendait patiemment...

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Amarante.
Le pardon fut dit, la brune écouta sa belle-sœur se plaindre de son frère ce qui lui arracha un petit sourire … Étrangement, Arga était le seul homme à qui elle pouvait tout passer … Allez savoir pourquoi ?

Depuis la mort de Plume, il boit,
Parce qu’il fallait une raison à un homme pour boire ?

Mange à peine,
Là, c’était tout de même étonnant de la part de son frère, elle devait admettre.

Se lave une fois tous les 36 du mois et reste enfermé dans la chambre de notre fille.
Humm, cela ne devait pas être très reluisant niveau odeur … Là, elle compatissait ...

La petite Jade ne voit plus son père, c'est pour cela que je l'ai prise avec moi à Paris et que je l'ai amenée ici. Elle a perdu la seule sœur qu'elle connaissait vraiment et voilà que maintenant c'est comme si elle n'avait plus de père.
Elle connaissait assez bien son frère pour savoir qu’il se remettrait, il lui fallait juste un peu plus de temps …

J'ai perdu ma fille moi aussi, je connaissais Plume bien avant qu'il ne la croise et ne l'adopte, j'ai déjà perdu la chair de ma chair et j'ai failli en mourir, mais j'étais jeune et surtout, j'ai fini par réaliser que mes autres enfants devaient désormais être ma priorité. Lui, alors qu'il est entouré de son autre fille déjà adulte et de sa petite dernière, il continue de geindre et de rester enfermé.
C’était un homme. Les Hommes étaient faibles, même s’ils étaient trop vaniteux pour l’accepter …

Elle tapota la main de sa belle-sœur et néanmoins amie.

Tu te fais trop de souci, ma chère. Laisse-lui du temps et je suis certaine qu’il ria voir Jade tout seul. Il sait qu’elle est là, il sait que tu es là aussi. Laisse-lui encore un peu de temps.
Veux-tu que je lui écrive ?


Elle sentit une présence tout près et instinctivement, elle se tourna pour planter son regard sur son frère … Que disait Patt déjà ? Qu’il ne sortait et qu’il sentait le chacal ? Elle se poussa un peu pour qu'il puisse se glisser entre elles deux ...

Arga ! Quel plaisir de te voir …
Tu arrives à temps, ils ne vont pas tarder à prononcer leurs voeux ...


Tout cela avait dit dans un chuchotement, pour ne pas déranger la cérémonie qui se passait sous la meilleure des étoiles …
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Rebecca_laurentia
Rapido! Rapido! Io non viaggio nei regni di vedere i campi. Maaa chose ... *

Elle passait la tête à travers le carrosse qui filait à toute allure. Paris...enfin Paris la belle, la grande....c'était magnifique et ouf. Elle prit une grande respiration, agita son mouchoir parfumé à l'huile essentielle de lavande. Elle s'y fera, l'odeur..elle s'y fera ce n'était pas différent de Venise ou Rome et encore moins l'Espagne.
Un sourire, elle ajuste sa robe, son chignon profitant pour remettre sa coiffure avec un miroir. Elle était en France et le dicton disait bien "Si fueris Romae, Romano vivito more; si fueris alibi, vivito sicut ibi" Bref, si tu es à Rome, vis comme les Romains; si tu es ailleurs, vis comme on y vit. Alors la belle italienne allait vivre comme les Français, elle allait respirer l'air français, s'habillée comme les français et retrouvé une amie...française.

Elle débarqua en même temps que la foule et avait eu le loisir durant le trajet à faire répéter son page pour la présentation afin de ne surtout pas écorcher son nom de famille si compliqué et l’annoncer correctement en Français. Une mesnie complète avec des bannières qui viennent se poser de chaque côtés du carrosse aux armes des Lancaster. Voilà que la porte ne s'ouvre pas encore qu'elle lève les yeux au ciel et soupire déjà.

"Ils vont rouler tambour et sonner trompette mamamia tant qu'on y est ? " Pensa-t-elle.

Elle passe sa main dans ses cheveux

"Pitié j'espère qu'ils m'ont amenés au bon mariage"




Les couleurs c'est bien choisit, une tenue à la française d'une couturière de France. Elle descend avec prestance ajustant son jupon et incline la tête avec le sourire. Elle est un peu perdue, admire Notre-Dame, se signe puis...

Arrivederci...

Un clin d’œil, un petit signe de la main pour dire "Au revoir" à ses pots de colle de garde et le petite lutin se faufile dans la foule avec le page à qui on a collé le traditionnel habits à l'italienne avec le blason bien devant et derrière son torse qui accourt à sa suite en pestant. Sa robe parait comme glisser sur une patinoire dans une démarche à la fois agile, souple et gracieuse. Elle n'est pas très grande, le visage très doux et malicieux. Elle se met dans la file et arrive à la suite des convives, juste à temps.

Essere efficiente Sylvio

En gros, soyez efficace. Ni trop, ni trop peu mais c'était déjà beaucoup. Elle suit le mouvement puis alors que c'est son tour pour entrer pour prendre place, son page prends le relais :

Invitée de son Altesse Royale Melissandre Jeanne Marie d'Armantia-Malemort,

Son Altesse Royale, la Princesse Rebecca-Laurentia Lancaster Stewart Gropaj Dondi-Zen.


Un doux sourire charmeur pour passer, un regard et hop, hop on se dépêche pour ne pas être en retard. Elle veut voir la mariée ! Elle prend place à l'arrière, cherche des yeux la sœur du marié mais tant la foule est nombreuse que l'âge les a bien changée toute les deux. Son page derrière debout alors qu'elle s'assied puis donne une tape sur l'épaule et lui murmure quelques mots discrets pour lui indiquer la place du Roy et de la Reyne de France.
Les invités sont dans les dégradés de rouge ou de bleus. Bon point, sa garde-robe est à la mode ou plutôt la France est à la mode d'Italie. Dans sa chambre, elle aurait sauté à pieds joint, ici elle ne bouge pas d'un centimètre.

Elle se lève pour l'arrivé des futurs époux, pour le moment. Puis se met à genoux sur le prieur, mains jointes après s'être signé pour répéter la confession.


Je confessé à Dieu Toute-Puissant
A tous les Saints
Et à vous aussi, mes Amis
Parce que j'ai beaucoup péché
En pensée, en parole, en actione.
Je supplie tous les Saints
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardone,
L'absolutione et la rémissione de tous nos péchés.


Et voilà, pas la même version, le cœur y est, tant pis avec le bel accent Espagnole à vite oublier. Après vint la lecture de la Sainte parole du Livre des vertus et elle se relève debout visiblement toute seule dans l'assemblée.

"On m'a vu, ne m'a pas vu ?!...Tant piiiis !"
D'un regard neutre et un sourire convenu, se rassied comme si de rien n'était.
L'homélie terminée, elle psalmodie :


Amen.

Déjà la messe devient un calvaire protocolaire çà promets...

Je ne suis pas partie de l'auberge...

* Vite ! Vite ! Je ne voyage pas dans les royaumes juste pour voir les champs. Maaaais quelle ...
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Loanne.
En cette presque fin du mois de mai, une blonde se prépare dans un domaine Parisien. Son ventre qui commence à être bien rond lui pose quelques soucis d’ordre vestimentaire, et on forcément, les murs l’entendent râler. Et elle est loin d’être au bout de sa grossesse la trentenaire. Bref, C’est donc une Loanne qui râle parce qu’elle n’a pas de cavalier, rappelons qu’à l’époque le beau brun n’était point son sieur, qu’elle se trouve trop grosse, que sa robe lui va pas. Bref, la catastrophe. Elle ne veut pas aller au mariage. Mais en même temps, c’est tellement un jour merveilleux pour Constance, qu’elle veut être là ! Autant vous dire que depuis des semaines ça fourmille dans la tête de la Montfort-Laval. Ira ? Ira pas. Ira bien sûr ! Et tant pis si elle ressemble à un épouvantail parmi les belles soieries et tout. Au pire elle se planquera dans un châle.
C’est donc très peu sûr d’elle que Loanne enfile sa plus belle tenue et se dirige vers la cathédrale. Somptueux édifice s’il en est. Elle reste longuement ébaubie à regarder les gargouilles, les détails sculptés. Puis elle bise Shaomye qui arrive avec sa petite famille et s’engouffre dans l’édifice.
Mon dieu que de monde. La blonde n’était plus habituée à tant de foule. Elle regarda à droite, puis à gauche, puis devant, des têtes à n’en plus finir. Elle soupira et s’installa dans le fond de l’édifice, après tout, elle n’est ni de la famille, ni noble, et puis si elle se sent mal elle pourra filer à l’anglaise. On ne sait jamais.
Loanne pose une main sur son ventre. Histoire de calmer la crevette qui est décidé à faire son footing de la journée. C’est alors que le regard de la Montfort croise la belle silhouette de Paul. Un sourire. Il est donc là. Elle a hâte de voir les quatre cavalières avec qui il doit se rendre aux festivités. Puis elle reporte son attention sur les allées et venues. Des visages connus, peu connus, de tout. Et alors qu’elle observe, un silence se fait. Après l’arrivée de Foulques, ravissant dans sa tenue rouge, voilà que la fiancée se présentait. Mon dieu qu’elle est belle. Et le cœur de mère de Loanne bondit lorsqu’elle remarque que la Reyne est présente. Quel magnifique cadeau pour Constance. Et voilà qu’une larme émue coule déjà, tellement heureuse pour cette belle Prévôt, pour cette amie chère bien que récente.
Le souffle coupée Loanne regarde le trio s’avancer. Elle essaie de se remémorer son propre mariage, la cérémonie avait surement été ce qu’il y avait eu de mieux dans celui-ci. Une prière pour que ce mariage princier soit plus stable que le sien, mais elle n’en doute pas. Ils sont tellement, un. La blonde essuie ses yeux, décidément, que d’émotion.
Puis la cérémonie commence. Loanne difficilement avec ce ventre qui commence à doucement peser pose un genou à terre, puis murmure pieusement.


Je confesse à Dieu tout puissant
au Bienheureux Aristote toujours lumineux,
au Bienheureux Jeshua Christos,
A Notre Dame qui veille sur cette église,
au Bienheureux Saint Pape Nicolas,
aux Saints Apôtres Titus et Paulo,
à tous les Saints,
et à toi, Père,
Que j'ai beaucoup péché par pensées,
par paroles et par actions.


C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute,
C'est pourquoi je supplie le bienheureux Aristote toujours lumineux,
Bienheureux Jeshua Christos,
Notre Dame qui veille sur cette église,
Bienheureux Saint Pape Nicolas,
les Saints Apôtres Titus et Paulo,
Tous les Saints, et Toi, Père,
de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.



A l’invitation, elle se redresse, non sans mal, puis se concentre sur la cérémonie. Le coeur battant.
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Valeryane
Assister à un mariage c'est se souvenir de son propre jour, mais celui-ci est royale il prend une autre dimension, Val aussi elle avait traversé l'allée devant plein d'invité la brune serra un instant la main de son époux qui commençait déjà à perdre patience, ce n’était pas son truc les cérémonies mais il faisait l'effort malgré les grognements que seule la brune pouvait entendre. Elle eut du mal à se retenir de rire pendant le credo que tous récitaient.

Je confesse à Dieu tout puissant
au Bienheureux Aristote toujours lumineux,
au Bienheureux Jeshua Christos,
A Notre Dame qui veille sur cette église,
au Bienheureux Saint Pape Nicolas,
aux Saints Apôtres Titus et Paulo,
à tous les Saints,
et à toi, Père,
Que j'ai beaucoup péché par pensées,
par paroles et par actions.

C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute,
C'est pourquoi je supplie le bienheureux Aristote toujours lumineux,
Bienheureux Jeshua Christos,
Notre Dame qui veille sur cette église,
Bienheureux Saint Pape Nicolas,
les Saints Apôtres Titus et Paulo,
Tous les Saints, et Toi, Père,
de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.


Les émeraudes avaient auparavant remarqué la présence de personne qu'elle connaissait et d'autre plus proche, comme Patt et Amarante et enfin Argawaen, mais elle resta inquiète de ne pas voir Alcimane ni Earnan, alors qu'ils lui avaient dit nous allons rendre visite à notre père. Val ne s’était pas opposé bien au contraire mais elle resta sans nouvelle depuis un bon moment.

Enfin, son regard continua à se perdre dans la foule de gens, Melissandre était ravissante comme toujours, elle aperçut la jeune Sofja et bien d'autre, après le mariage elle ira saluer tout ce petit monde.

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ellesya
~ Hostel de la Garancière ~

Il avait beau grommeler, il ne s’était pas fait prier quand sa capitaine lui était tombée sur le râble au sujet du mariage. L’Hostel de la Garancière, hors les murs, à St Germain, était désormais aménagé. Sobriété, bonne facture et couleurs de la Licorne. Contrairement à la porte St Michel, plus martiale, cette acquisition de l’Ordre, à un moment où la reconnaissance ne semblait plus nécessairement couler de source, se prêtait à des séjours plus confortables, où des proches pouvaient plus aisément se joindre, raisonnablement, aux licorneux de passage en la capitaine francilienne.
C’est ainsi qu’outre son page, Ellesya s’était encombrée de la toute jeune Neven et de la nourrice d’icelle. Mère et fille partageaient le lit tandis que les deux autres prenaient leur repos sur des couches temporaires.
Mal en avait pris au chevalier qui se retrouva à faire nuit blanche du fait des ronflements de la généreuse nourrice. L’esprit alerte, Sya mit les heures sombres au profit de sa réflexion sur les mois écoulés et ceux à venir.
Le ciel était encore teinté de cette couleur indéfinissable de l’heure dite entre chien et loup lorsqu’elle glissa discrètement hors de la couche pour enfiler braies et heuses souples. Ses cheveux tressés ressemblaient à un épi malmené. Elle gagna la pièce d’eau, luxe qui permettait parfois de s’éviter une toilette de chat au-dessus d’un bassin et se rafraichit tranquillement malgré le froid de cette heure. Puis, après avoir longuement tergiversé entre raison et le souvenir de certaines des paroles de Julios sur l’avenir qu’il se projetait, à savoir loin de ses taquineries irrévérencieuses, elle prit sa décision. Qu’il peste, tempête, l’enguirlande et l’envoie aux douves comme maintes fois menacés… Elle se faufila jusqu’à la chambre de celui-ci, tant pis pour les qu’en dira-t-on qui devaient déjà courir de toute façon. La journée étant encore plus que jeune, il devait encore se reposer. Sans prendre la peine d’avancer à pas de loup et de se préparer à quelques vilenies en faisant montre de réflexe qui le priverait définitivement de son bras droit, elle bondit sur la couche, lui claqua une bise sur le front en clamant joyeusement :


Je vais « encore » devoir t’attendre !

N’attendant pas son reste, elle fila aussi vite qu’elle était apparue, imaginant sa victime la maudire sur plusieurs générations.
Son repas fut pris avec célérité alors que la nourrice s’occupait de Neven de son côté. Elle avait beau être bien jeune, elle n’en était pas moins la cousine de la mariée par son défunt père, sujet sur lequel, toute à son bonheur et à son ouvrage, Constance n’avait visiblement pas eu le temps de lui répondre. Mais soit, après y avoir longuement songé, la duchesse prenait le risque de prendre la petite fille avec elle.
Elle mit également un point d’honneur à ce que Julios ne puisse user que de mauvaise foi pour l’accuser de le faire attendre.



~ Parvis de Notre Dame ~

La presse était grande pour ces noces. Elle se prit à songer à son propre remariage s’il devait advenir un jour. Ce serait bien loin de tout cela. De toute manière, la mode n’était actuellement pas aux Anciennes Maisons mais aux Royales. Peu importait. Accompagnée de son Grand Maitre, l’Ambacienne avait pris soin de choisir une tenue d’une grande sobriété malgré sa richesse, connaissant un peu les goûts de son cavalier-martyr du jour. Elle l’avait gardée pour une occasion où elle serait parue avec son défunt fiancé en terre de Bretagne d’où les couleurs. Mais c’était là aussi les siennes, maternelles et paternelles, sable, argent et la touche de gueules avec les grenats catalans sur sa gorge. Elle avait encore pris soin d’agrafer à sa robe à tassel le collier de la Licorne et son page portait dans ses bras son mantel azur brodé d’une licorne d’argent. Neven, assortie à sa mère mais aux tons intervertis suivait dans son sillage avec sa nourrice. Elle n’avait pas trop embêté Julios depuis le réveil un peu brutal mais ne tarda pas à l’attirer par le bras vers Octave de Saint Ange qui attendait devant le parvis. Chemin faisant, elle crut reconnaître sa cousine accompagnée d’un inconnu mais un instant plus tard, la vision avait disparu. Trop de visages, trop de mouvements. Trop tout.

Ah, le bon jour vous va, Octave. J’ai cru qu’il serait impossible de vous trouver tant il y a du monde. Je te présente le Chevalier Julios, Grand Maître de l’Ordre royal de la Licorne. Ainsi que ma fille, Neven de la Louveterie Nauériels accompagnée de sa nourrice. Ne blêmissez pas, je ne comptais pas vous la confier, je sais votre aversion pour les humains de cette taille.

Julios, je te présente une de nos futures recrues. Le Maréchal Octave de Saint Ange avec lequel Victoire et moi nous nous sommes liées d’amitié lors de la dernière mission vers la Bourgogne et la Champagne si tu te rappelles.


La foule continuait d’affluer vers l’intérieur de la cathédrale. Son regard clair s’y tourna un instant alors que la foule se faisait moins pressante dans leur coin depuis l’arrivée du futur époux de son ancienne cousine. Dans la foulée, elle salua les visages connus dont elle croisa le regard.


~ Cérémonie à Notre Dame ~

Des places furent trouvées pour assister à l’arrivée du couple royal et de Constance. Suivant la vague de révérence, elle ne put croiser le regard de cette dernière qui devait de toute manière se porter bien au-delà, vers son futur époux. Seule Neven et ses iris céruléens n’avaient rien manqué du spectacle.

L’office débuta par la voix portant loin et fort pour couvrir les derniers chuchotis et bruissements.
Celle qui rechignait à ployer le genou devant les régnants de Touraine s’agenouilla sans hésitation pour le confiteor.


Je confesse à Dieu tout puissant, au Bienheureux Aristote toujours lumineux, au Bienheureux Jeshua Christos,
A Notre Dame qui veille sur cette église, au Bienheureux Saint Pape Nicolas, aux Saints Apôtres Titus et Paulo,
à tous les Saints, et à toi, Père,
Que j'ai beaucoup péché par pensées, par paroles et par actions.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute,
C'est pourquoi je supplie le bienheureux Aristote toujours lumineux,
Bienheureux Jeshua Christos, Notre Dame qui veille sur cette église,
Bienheureux Saint Pape Nicolas, les Saints Apôtres Titus et Paulo,
Tous les Saints, et Toi, Père,
de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
Que le Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde, qu'il nous pardonne nos péchés,
et nous conduise à la vie éternelle.
Puisse le Dieu Omnipotent et Tout-Puissant nous accorder le pardon, l'absolution et la rémission de nos péchés.

Amen !


La lecture de l’Eclipse lui fit perdre le fil de l’office alors qu’elle admirait la robe de Constance de loin, puis que ses pensées s’égarèrent. La lecture était trop longue. C’est ce qu’elle aurait noté sur la copie du séminariste qui lui aurait présenté cette messe au séminaire qu’elle dirigeait par le passé. Il lui fallut toute sa concentration pour reprendre le fil durant l’homélie et glisser des regards vers ceux qui l’accompagnaient. Etonnamment, sa fille s’était assoupie dans le giron de sa nourrice. En voilà une qui serait en forme à la fin de l’office.
Se penchant vers Julios, prudemment, elle murmura :


J’ai une idée à te soumettre.
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Elisabeth_stilton
Pendant que les deux femmes se toisaient prêtes à se sortir la prochaine vacherie le couple royal entra accompagné de la future mariée. Pas le temps de dire « ouf » ou « dégage sale mégère » que Guillaume et Madeleine embarquaient leur cavaliers respectifs au cœur de la cathédrale. Les deux altesses se trouvaient placées entre les deux ennemies afin d’éviter tout incident fâcheux durant la cérémonie. Elisabeth ronchonnait mais pas trop, elle voulait faire plaisir à son ancien chevaucheur. La cérémonie commença.

On aurait pu croire que la blonde se tairait durant tout l'office mais ce n'était pas sans tenir compte du fait qu'elle voulait convertir Guillaume à la réforme, tout comme ceux qui l’écouterait. Elle pesta dès les premières paroles de l’Aumônier Royal. Elle commença donc sa critique son enseignement.


Voyez la maison du Très Haut. Mais Déos est partout et n'a pas besoin de maison pour nous montrer sa puissance et son amour. C'est réducteur que de limiter la présence de Déos à quatre murs. Ah le pardon !!! Bien évidemment, nous devons demander pardon et il sera accordé, par magie ou par un curé alors que seul Déos est juge de nos actes. Demander pardon pour mieux recommencer n'est qu'une grosse hypocrisie des papiste qui n'assument pas leurs actes.

Elisabeth écoutait pour mieux expliquer à Guillaume pourquoi les papistes ne comprenaient rien à la religion.

C'est long. C'est trop long. Il va perdre l'attention de ses fidèles. Méthode de papiste va !

Curieux choix pour un mariage tout de même, elle n'aurait pas pris celui ci, personnellement mais bon on ne peut pas demander à un papiste de faire correctement.

Et le fait que Déos dit qu'il est le juge suprême ça non on en parle pas. Mais qu'est ce qu'il raconte encore, il a fumé quoi ? Guillaume par pitié ne restez pas papiste, je ne le supporterais pas ! Il n'a rien compris aux textes sacrés. On ne peut pas laisser faire ça tout de même. Laisser des gens prêcher de la sorte.
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Madeleine_df
De l'avis de Rosa, la répartie de Stilton était très petit zgeg. Et on sait tous que la Wolback est l'impartialité incarnée. Les deux jeunes gens échangèrent un coup d'oeil entendu, et trainèrent leurs harpies respectives jusqu'à un banc, en prenant grand soin de les éloigner l'une de l'autre. Deux bandes = sécurité, comme sur l'autoroute ouais ouais. Soupirant, Madeleine jeta un petit regard en coin à sa mère, avant de penser que c'était exactement là que Guillaume et elle s'étaient rencontrés quelques mois plus tôt. Elle se pencha donc vers lui, et lui glissa à l'oreille :

- La boucle est bouclée on dirait !


Puis elles se turent, le temps de regarder les futurs mariés remonter l'immense nef de la cathédrale. Et Rosa de se dire qu'elle était bien contente de s'être mariée dans la chapelle du Louvre, autrement quoi elle aurait sans doute accouché de Madeleine avant d'avoir atteint le chœur. D'ailleurs elle craignait que la reine ne finisse par en faire de même. Heureusement, elle sembla tenir bon, les mariés furent déposés à bon port et la cérémonie commença.

Confiteor. Comme à son habitude, la pieuse Madeleine ne fit pas de chichis et s'agenouilla au sol pour prier, en écoutant cette version Director's Cut de l'acte de contrition. Les mains jointes et appuyées contre son front, elle ressassait ses derniers péchés et ouvrait son cœur au Tout Puissant, prêtant une confiance aveugle à Sa Miséricorde. Rosa, elle, garda sagement ses fesses posées sur le banc et se contenta de baisser le regard, tout en se demandant si elle regrettait vraiment tout ce qu'elle venait de balancer à la mère Stilton.

La plus jeune se releva ensuite et regagna son siège, auprès de sa mère, pour écouter le Kyrie. Un sourire paisible flottait sur les lèvres de la Firenze, alors qu'elle écoutait la voix d'ange du jeune chanteur, et à nouveau semblait perdue dans sa prière, transfigurée par sa foi et la grandeur du Très-Haut. Fière d'avoir engendré une aussi bonne petite croyante, Rosalinde couvait son œuf du regard, tout en lançant de temps en temps des œillades méfiantes à Elisabeth qui semblait s'agiter sur son banc.

Lecture. Cette fois, la vicomtesse finit par être distraite, et ne plus écouter l'orateur pourtant animé pour observer les mises de ces dames. Elle appréciait surtout celle de sa consœur en rousseur Pattricia, et trouvait celle de la mariée bien trop classique (mais jolie !) pour l'amuser, quand pendant une demie-seconde peut-être elle avait espéré quelque chose d'aussi cinglé que celle de l'épouse de Sancte au jour de leurs noces. Mais enfin son observation fut vite distraite par l'espèce de pie bavassant deux personnes plus loin. Toujours la même, me direz-vous, et cette fois elle avait même le culot de prêcher pour sa religion de culs serrés au cœur même de l'antre des papistes de France, j'ai nommé Notre-Dame.

Certains ne manquent pas de toupet.

Et à l'oreille de Madeleine, elle murmura :


- Trois maris et même pas un pour lui apprendre le respect d'autrui à celle-ci.

Mini-rousse aussi tentait sans succès d'écouter le sermon. Fâchée, elle se garda bien cette fois de contredire sa mère, même si elle n'aurait sans doute pas formulé la chose de cette manière. Fâchée, et un peu paniquée. On prêchait l'hérésie dans la maison du Très-Haut. Que devait-elle faire ? Beaucoup de choses en vérité. Mais son premier réflexe, sans doute du à sa nature protectrice, fut d'attraper la main de Guillaume entre les deux siennes, et de l'y serrer.

- Ne l'écoutez pas, Votre Altesse, s'il vous plait...

Et puis, redressant son regard de biche effarouchée vers l'Anglaise :

- Dame Stilton, je vous en supplie, pas ici !

Cette fois, c'était acté : elle paniquait vraiment. Profaner ainsi une demeure sacrée en y prononçant sans vergogne des paroles impies ! Oh non, il ne fallait pas que le prince se laisse ainsi séduire par les sirènes hérétiques ! Et toujours à voix basse, elle continua :

- Seigneur Tout Puissant, prenez pitié de cette femme égarée, ne laissez pas ces vaines et obscures paroles pénétrer le coeur pur de mon ami le prince Guillaume de la Mir... Elle eut une respiration difficile. ... andole !

Impuissante et éberluée, Rosa observait sa fille monter en pression. Tant et si bien qu'à la fin, eh bien, Madeleine se mit à saigner du nez.
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Pattricia
Le tapotement de la main d'Amy l'agace plus que cela ne la réconforte. Elle savait pourtant que la brune serait toujours plus compréhensive pour son frère que pour elle "allez donc vous confier tiens ! Décidément, je suis vouée à toujours tout garder pour moi, au moins je sais à quoi m'en tenir". Seule Jade l'ainée comprenait... La fille ainée "surprise" de son époux avait été -une fois passée la désagréable douche froide d'apprendre son existence- une merveilleuse découverte, douce, compréhensive, à l'écoute.

Lui laisser le temps... Amy c'est mon quotidien depuis deux mois, il a eu assez de temps.
Quant à Jade, je me fiche qu'il y aille tout seul à la saint glinglin, c'est maintenant que la petite a besoin de son père après cela risque d'être trop tard et il se plaindra encore que ses enfants ne sont pas proches, ne lui donnent pas de nouvelles, bla bla bla.
Non inutile de lui écrire, il ne lit pas son courrier, quand il ne balance pas tout directement au feu...


Le tout avait été dit gentiment mais fermement, les bornes des limites allaient bientôt être passées et gare pour l'ours au réveil de la vindicative... Toute à sa rancune montante, la rousse ne tilte pas le moins du monde quand Amy s'écarte et c'est seulement quand une "masse" vient s'installer entre elles-deux que les jades clignent plusieurs fois et que les lèvres s'entrouvrent dans un "oh !" silencieux. La main se tend et tâte, juste pour être sûre hein ! Nan parce que les hallucinations tout ça...

"Bonjour mon amour tu vois je suis venu
Oui je vois ça mon cœur je suis si heureuse que tu sois là
Je ne pouvais rester isolé plus longtemps et Jade et toi me manquiez trop
Tes paroles me comblent d'aise. Regarde Jade ! Papa est là c'est merveilleux non ?"

Dans un monde idéal, c'est sans aucun doute ce qui ce serait passé, mais le brun pensait sans doute que sa présence se passait de paroles et que la transmission de pensée fonctionnait à donf. Décidant que c'était toujours cela de pris, elle approche son visage de son époux et fronce le nez.


Je constate avec plaisir qu'il y a eu assez de savons dans nos réserves au final...

Sans attendre la réponse, elle se tourne vers sa petite voisine, la glisse sur ses genoux et la dépose sur ceux de son père.

Ma petite chérie, je crois que papa et toi devriez faire un gros câlin.

Une fois sûre que Jade est bien calée, elle glisse sa main dans celle de l'ours. Son visage reste neutre quand elle fixe le jeune couple qui va d'ici quelques instants faire le grand saut mais le regard est gai et plein de tendresse. Faut dire que l'officiant il cause, il cause...
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Égérie de la Boutique du Lys
Heloise
Sur les talons de Mélissandre, la brune observa le clerc à qui l'Altesse adressait quelques mots. Fronçant les sourcils, elle ne l'avait jamais croisé pour sur mais le nom lui disait quelque chose...

Quand elle entendit le nom de sa terre natale, la brune retint un frisson. Décidément...

Elle sentait que c'était terriblement froid entre eux... A mais... Oui mais bien sûr... Heureusement que la jeune femme ne pouvait piper mot, au moins ca vous retirait l'envie de vouloir ouvrir le bec.

Entouré de grands noms et de hauts nobles, elle se sentait finalement ridicule. Quoiqu'elle avait l'avantage de ne plus porter ni nom ni titre d'Empire ca faisait bien moins tâche que ceux pour qui s'était le cas. La trève avait beau être d'actualité il fallait pas pousser après autant de temps de guerre il était difficile de faire comme si de rien était.

Vérifiant que Aelys suivait toujours, la jeune femme alla se caler dans les bancs et écouta le début de la cérémonie. Tête baissé elle récita le crédo en faisant bouger ses lèvres mais vous pouvez y aller vous risquer pas d'entendre le moindre son sortir de sa gorge pourtant elle souffle, elle en rejette de l'air mais non que dale !

Elle suivait la cérémonie sans avoir l'impression d'y être. Tellement de chose et de sensation passaient dans sa tête s'en était un vrai bazar ! Elle se sentait tellement loin de tout cela, tellement perdue, tellement seule. Pourtant elle ne l'était pas des gens l'appréciait mais qu'est ce comparer à la chaleur d'un foyer ? Bien peu de chose au fond.
Imbault
[Appartements princiers, forteresse du Louvre.]

L'aube crevait, sur les toits inclinés de Paris. Depuis quelques heures, la vie avait repris son cours; lavandières et bateliers s'apprêtaient à reprendre leur tâche harassante, artisans et catins ouvraient boutique, pour les uns panneaux de bois, pour les autres jupons usés. Le bal des commis, magistrats et officiers recommençait aussi, aux abords du Louvre et dans la cour elle-même. Depuis cinq heures, les rues de la Cité étaient encombrées de chevaux, voitures et mules tentant de se frayer un passage au plus vite dans les rues insalubres, jusqu'au saint des saints: les bureaux des offices royaux. Le cortège des magistrats vêtus de noir, la mine triste, montant des ânes crottés et fatigués annonçait déjà une journée morne et sans relief.

Du fond de son lit, le jeune Imbault Guilhem de Troy, fils d'Arthur de Troy et de Morganenn de Carpadant-Chéroy, prince de France, ouvrait à peine ses petits yeux. Il était six heures le matin, et déjà ses valets étaient à pied d'oeuvre, s'agitant dans la pièce, tirant les lourdes tentures, secouant les vêtements brodés d'or et d'argent et déposant sur une table marquetée un frugal repas. Le petit garçon, du haut de ses onze ans, observait la curieuse scène, encore caché sous ses couvertures. Comme tous les matins, sa mère ne viendrait pas le réveiller tendrement, sa soeur ne sauterait pas sur ses couvertures pour l'en faire sortir, et son père ne l'observerait pas dormir, dans l'encadrure de la porte à double vantail. Non, depuis la mort de ses parents, et l'absence de sa soeur, Imbault était réveillé par l'agitation d'obscurs laquais, dans une chambre qui ne lui appartenait pas, où il n'avait pas de coin secret, rien qu'à lui. Le garçonnet avait le triste sentiment que tout entouré de domestiques et de famille royale qu'il était, il n'en était que davantage seul, et qu'il le resterait longtemps encore.

Sur ces tristes pensées, Imbault se tira péniblement du lit à piliers tournés, qui était gigantesque en comparaison du prince qui y dormait, s'assît sur le bord et après quelques minutes de répit et de silence, sauta à pieds joints sur le sol parqueté. Au signal princier, deux laquais se précipitèrent pour l'aider à se préparer et à revêtir ses habits de cérémonie, avant de le laisser se sustenter en silence. Là, les valets se retirèrent et laissèrent Imbault déjeuner seul, dans un silence pesant, dans cette immense pièce. Enfin il pût penser à la journée qui l'attendait.

Si son quotidien était triste et rythmé par les enseignements de ses maîtres et les cérémonies officielles où il n'officiait qu'en mignonne petite plante verte, Imbault pouvait tout de même se targuer d'avoir les meilleures tantes au monde. Constance et Lilly étaient pour lui comme la mère qu'il n'avait plus. S'il s'autorisait à rire et se dérider un peu, c'était en leur compagnie et en celle de sa soeur Mordred, qu'il n'avait pas vu depuis longtemps. Aujourd'hui justement était le mariage entre Constance d'Orsenac et Foulques de Malemort, prince de France et fils de l'ancienne reine Nebisa. Imbault se réjouissait pour sa tante, car il savait que ce mariage, en sus d'être prestigieux, était d'amour. Au sein du marasme ambiant, cet événement n'avait pas de prix; et s'il souffrait de l'absence des êtres aimés, Imbault savait l'amour éminemment salvateur.

Accompagné de son précepteur, le jeune prince prît part dans le cortège royal, qui se dirigea de la forteresse du Louvre jusqu'à la cathédrale Notre Dame. Tout le long du chemin, ce ne fût que hourras et vivats à l'adresse des litières et carrosses royaux. Imbault lui, osait à peine passer la tête par la fenêtre où était tiré un petit rideau, la foule lui faisait peur. Piqué tout de même de curiosité il osa quelques regards à l'extérieur: le peuple était là par milliers et l'esprit de Paris était à la fête, cela badigeonna son coeur de petit prince triste d'épaisses couches de baume.

Ayant remonté l'allée centrale de l'imposant édifice, sous les regards de l'assemblée et surtout sous celui du Très-Haut, Imbault prît place selon la préséance, sur les bancs du premier rang. Toute sa famille était rassemblée là et avant de réciter le credo à voix basse, il tenta de discrets signes en direction de sa grand-mère et de ses tantes, agitant sa petite main dans leur direction en esquissant un discret sourire.

Puis, à voix basse:


Je confesse à Dieu tout puissant
au Bienheureux Aristote toujours lumineux,
au Bienheureux Jeshua Christos,
A Notre Dame qui veille sur cette église,
au Bienheureux Saint Pape Nicolas,
aux Saints Apôtres Titus et Paulo,
à tous les Saints,
et à toi, Père,
Que j'ai beaucoup péché par pensées,
par paroles et par actions.

C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute,
C'est pourquoi je supplie le bienheureux Aristote toujours lumineux,
Bienheureux Jeshua Christos,
Notre Dame qui veille sur cette église,
Bienheureux Saint Pape Nicolas,
les Saints Apôtres Titus et Paulo,
Tous les Saints, et Toi, Père,
de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Que le Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde, qu'il nous pardonne nos péchés,
et nous conduise à la vie éternelle.
Puisse le Dieu Omnipotent et Tout-Puissant nous accorder le pardon, l'absolution et la rémission de nos péchés.

Amen.

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Melissandre_malemort
Se détournant finalement d'Arnarion, Mélissandre reprit sa place près de l'Autel pour regarder la procession royale qui remontait doucement le long de la nef. Etre la spectatrice du bonheur de Constance lui enflait le cœur de bonheur. Dieu sait ce qu'elle serait devenue si elles ne s'étaient pas serré les coudes un an plus tôt quand leurs vies respectives prenaient l'eau. Une amitié née dans les larmes que chaque jour ne faisait que renforcer depuis, si bien que ce jour elle ne mariait pas simplement son frère : Elle assistait aussi a l'union de deux des personnes qu'elle aimait le plus au monde. Apparaissant dans le cortège royal, elle remarqua le retour d'Imbault et soupira, espérant que son retrait du monde lui avait inculqué quelques manières et qu'enfin ils parviendraient à s'entendre.

Finalement, du bout des lèvres et en faisant volontairement pâle figure pour agacer Arnarion :

Je confesse à Dieu tout puissant
au Bienheureux Aristote toujours lumineux,
au Bienheureux Jeshua Christos,
A Notre Dame qui veille sur cette église,
au Bienheureux Saint Pape Nicolas,
aux Saints Apôtres Titus et Paulo,
à tous les Saints,
et à toi, Père,
Que j'ai beaucoup péché par pensées,
par paroles et par actions.

C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute,
C'est pourquoi je supplie le bienheureux Aristote toujours lumineux,
Bienheureux Jeshua Christos,
Notre Dame qui veille sur cette église,
Bienheureux Saint Pape Nicolas,
les Saints Apôtres Titus et Paulo,
Tous les Saints, et Toi, Père,
de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Que le Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde, qu'il nous pardonne nos péchés,
et nous conduise à la vie éternelle.
Puisse le Dieu Omnipotent et Tout-Puissant nous accorder le pardon, l'absolution et la rémission de nos péchés.

Amen...


Il y avait plusieurs visages connus dans l'assemblé. Amy, Pattricia et son ours adoré, surtout, qu'elle couvrit d'un sourire lumineux avant de remarquer que quelque chose semblait ne pas aller. Son cousin semblait bien maigre et fatigué, si bien que les deux femmes, manifestement inquiètes, lui jettaient des regards à la dérobé. Machinalement, elle tourna la tête pour voir les membres de sa suite, hésitant à envoyer l'une d'elle aux nouvelles. Mais elle ne connaissait que trop bien Arga pour savoir que pareille attention le génerait et ravala ses mots, modulant sa demande en un clin d’œil appréciateur, car elles étaient belles à se damner toutes les trois.

La surprise, totale, lui coupa à nouveau le sifflet. Becky? Ici? La princesse albanaise et elle ne s'étaient pas vu depuis des années, mais elle la reconnu au premier regard, car l'enfant adorable était devenue une fort belle femme et en la découvrant rougissante, seule debout, elle lui rappelait furieusement sa compagne de sottises. Réprimant un rire, sa comparse princière lui adressa un petit signe de main, l'oeil pétillant. Loanne, non loin, semblait avoir du mal à s'habituer au statut qui était le sien et frayait toujours maladroitement dans ce nouveau monde, manifestement persuadée de ne pas avoir le droit d'y appartenir. Elle était là, cependant, et c'était tout ce qui comptait. Ainsi que sa cousine Sya, et Valeryane, toujours éblouissantes de beauté.

Quelque chose attira alors son attention. Dans les rangs princiers, Madeleine paraissait à deux doigts de se pâmer et un peu de sang lui coulait du nez, si bien que Mélissandre cru à une agression et étouffa un cris d'angoisse et de surprise. Elisabeth avait elle finalement décidé de planter une fouchette dans le coeur de son eternelle rivale, la loupant d'un bon mètre pour atteindre la princesse ? Que se passait il? Dieu fasse que le couple ne remarque rien ! Une tentative d'assassinat le jour de son mariage, quelle idée !

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Princesse de France. Comtesse de Primil. Baronne de la Porte. Dame de la Gasnerye.
Rebecca_laurentia
Elle n'avait d’yeux que pour la mariée qui était sublime et leur amour rayonnait. Rebecca adorait les mariages. C'était toujours un événement tellement émouvant.
Elle regardait le sol un moment toujours non remise de sa petite bourde excusable certes mais elle avait eu l'air fine. Visiblement ici quand on lisait la Sainte Parole, on restait assis sur chaise dans la noblesse française. Lissant le tissus de sa robe, elle releva la tête une ou deux secondes après pour remarquer que du côté des rangs de la famille du marié, une jeune fille lui faisait des signes. Meli ? C'était...il n'y avait pas de doute. Elle avait gagné en beauté, en grâce devenant une magnifique jeune femme également.
Ne sachant trop comment faire, elle lui répondit à la pareil d'un petit signe avec un grand sourire. Exprimant toute la joie qu'elle avait de la revoir et d'être là à cet événement. Certains langages étaient on ne peut plus universel.

Par contre, la rangé juste devant elle, dans sa diagonale et champs de vision, il y avait une pipelette de service qui n'avait pas arrêté de parler durant l'homélie. Mais où était le respect... c'est un mariage princier pas une kermesse. Elle n'avait pas entendu le contenu trop absorbée par la concentration sur l'énorme laïus du prêtre; et heureusement...
Ce qui attira surtout son attention fut le regard de Melissandre vers ce groupe après l'avoir salué. Une sorte d'effroi contenu se lisait sur son visage et Rebecca détourna alors le sien pour suivre son regard, se penchant discrètement pour mieux voir les visages.

La princesse albano-italienne fronça les sourcils remarquant elle aussi la jeune femme dont le sang commence à couler de son nez. Elle relance un regard inquisiteur vers Melissandre mais l'heure n'est pas aux questionnements. Il n'y avait pas de question à se poser sur la bienséance vu qu'ils étaient assis en rang d'oignon par rangs social. Une princesse ou quelqu'un de sa suite étant en train de faire couler du sang dans Notre-Dame de Paris !


Discreto Sylvio...Se l'emorragia non cessa, l'olio di Ciste, nel mio baule. *

Son page à proximité prend alors sa recommandation d'être fantomatique et prends le présent en main en l'effleurant à peine des doigts. En moins de deux et n'ayant pas besoin d'explication. Il se faufile dans l'allée comme une ombre puis baisse la tête à hauteur de la princesse Madeleine, s'incline une main sur le ventre et tends l'autre main par-dessus la princesse sans la toucher, à hauteur de ses yeux, derrière elle au niveau de ses épaules. Le page ne la regarde pas, ne la dévisage pas mais lui tend le mouchoir propre de Rebecca, le même qu'elle avait imprégné d'huile essentielle de Lavande pour lui masquer l'odeur de la ville à son arrivée. Il était en damas blanc et or de Venise brodé en fil d'or. On avait toujours besoin de mouchoir de secours en voyage. Un pour les larmes, l'autre pour les fluides divers. La main du page ne bouge pas mais tremblote un peu, lui restant immobile à disposition et ne comprenant pas un traître mot de français.

Rebecca respire à peine espérant qu'il n'allait pas faire l'imbécile sinon, elle allait avoir une remontrance dans sa famille et un page en moins.

Ils sont toujours ainsi les mariages français ? Peut-être qu'on avait trop serré le corset de la pauvre ou une contrariété diverse. Son esprit médicinal se mettait au travail et des bribes d'enseignement de Mère Eloin. Toujours utile quand on est entouré par une fratrie de combattants. La lavande sentait bon et déstressait mais la compression seul allait elle suffire à stopper le sang ? Qu'est ce qui avait causé çà ? On avait peut-être violenté la pauvresse…Les joies du voyage c'était d'avoir ses affaires toujours à l'arrière de son carrosse, la fleur de ciste en huile essentielle stoppait l’hémorragie. Sauf qu'elle était bien loin avec l'ensemble des voitures du cortège. De fait, dans un événement pareil, on pensait rarement à ce genre de pépin et les marges d'actions étaient limitées.

Elle détourne le regard pour ne pas incommoder la jeune fille, faire comme si tout allait bien, se faire aussi petite et invisible que possible dans le meilleur des mondes, comme si de rien n'était. Elle reporta sa vison sur Melissandre et les mariés, visage neutre, timide, joue rosie. Pensive, il était trop tard à présent et au pire, il y en a un qui allait se prendre une main à la figure et elle, elle allait s'attirer les foudres de ce côté de l'église là.

"Baaaaah tant pis, le Très-Haut y pourvoira. Le sort en est jeté."

C'est dans ces moments-là que les minutes deviennent très looooongue...


*Discret Sylvio ... Si le saignement ne cesse pas, l'huile de Ciste, dans ma malle.
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Celeste.bussey
Assise aux côtés de son fiancé, la Renarde n'avait pu s'empêcher d'admirer les futurs époux. Il était certain qu'à travers leurs regards l'on pouvait apercevoir le véritable amour, celui qu'elle aussi vivait à chaque instant passé aux côtés de Glorim. De temps à autre, la brune serrait d'avantage la main de son beau brun lors des passages importants. Elle espérait, aussi, au fond de son coeur que le jour où elle sera officiellement sienne devant le Très Haut arriverait vite.

Puis dans un souffle à peine distinct, elle récita :


Je confesse à Dieu tout puissant
au Bienheureux Aristote toujours lumineux,
au Bienheureux Jeshua Christos,
A Notre Dame qui veille sur cette église,
au Bienheureux Saint Pape Nicolas,
aux Saints Apôtres Titus et Paulo,
à tous les Saints,
et à toi, Père,
Que j'ai beaucoup péché par pensées,
par paroles et par actions.

C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute,
C'est pourquoi je supplie le bienheureux Aristote toujours lumineux,
Bienheureux Jeshua Christos,
Notre Dame qui veille sur cette église,
Bienheureux Saint Pape Nicolas,
les Saints Apôtres Titus et Paulo,
Tous les Saints, et Toi, Père,
de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Amen

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