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[RP] "La naissance n'est rien..

Morgane..
où la vertu n'est pas… » Molière

Elle était devenu mère, durant la matinée du …de mai 1464. Mère le plus beau rôle de sa vie, le plus effrayant aussi. Comment devenir mère quand sur certains aspects elle restait encore une enfant ? Une ingénue ? Comment réussir là où elle n’avait aucun manuel pour lui apprendre les rouages de ce rôle ?

La jeune femme avait déjà réussi un tour de force, resté en vie à l’enfantement de deux enfants, sans en perdre un seul. Ils étaient en vie et bien présent, malgré une peur viscérale pour Morgane de mal faire.

Les premiers jours furent un peu flous pour la Blonde, l’accouchement avait puisé dans ses dernières forces, la laissant vide dans sa couche. Vide d’un tout et pourtant pleine de vie en entendant les cris de ses enfants.


Puis la vie reprit ses droits, la Valyria se releva, tenta de faire ses premiers pas de mère, malgré cette douloureuse sensation d’être seul. Son époux semblait pourtant ravi du cadeau de sa femme, pourtant elle le sentait s’éloigner pour ne devenir qu’une ombre, tout en gardant en mémoire ses mots « Ma femme…chez les Valyria l’enfantement n’est pas une joie…vous verrez, promettez moi de ne pas vous culpabiliser ! »
Pourtant tout semblait aller pour le mieux, enfin…Son fils n’était pas friand d’être déplacé ou être dans les bras de sa mère, tandis que sa sœur, elle, se faisait entendre pour un seul but : être dans les bras de sa mère. Deux caractères déjà antinomique, et si proche à la fois.


Tout commençait à revenir à l’ordre maintenant, il fallait alors prévenir de la nouvelle la Famille Valyria mais aussi la sienne. Son corps avait fondu à vus d’œil jusqu’à reprendre les formes juvéniles d’avant son mariage. Si on pouvait véritablement appeler cela des formes.
Installée devant son bureau, Morgane reprenait son rôle de maîtresse de maisons abandonnant quelques peu celui de mère, qui l’angoissait.


-Apportez moi une plume et des parchemins, je me dois de prévenir de la naissance de mes enfants convenablement, je vous prie.
-Oui Madame.

Les parchemins vierges furent posés devant elle rapidement.

-Madame, Monseigneur Alboin était présent lors de votre délivrance, il se peut qu’il ait déjà prévenu votre famille.
-Surement oui, tout comme mon époux. Mais il est de mon devoir de les prévenir convenablement et de les convier à venir les voir.

Plongé dans ses songes, elle se mit à écrire, puis envoya rapidement les quatre plis scellés.

Citation:
De nous, Morgane Blanche de Valyria,
A vous, Monseigneur Anarion de Valyria

Salutation,

Nous souhaiterions vous annoncer l’heureuse nouvelle part nous-même, mais avant veuillez nous excusez du délai pour cela, mais un enfantement n’est pas de tout repos.
La Famille Valyria compte deux nouveaux membres, dont un héritier. Vous êtes invités dès que vous le souhaiteriez à venir visiter Hector et Aurore auprès de nous.

Respectueusement,
Morgane Blanche de Valyria


Citation:
De nous, Morgane Blanche de Valyria,
A vous, Monsieur Alastor de Valyria

Salutation,
Nous vous écrivons ce jour pour vous convier à venir partager notre bonheur. Il y a quelques jours, j’ai donné naissance à deux nouveaux Valyria. Hector et Aurore sont entrés dans notre famille dans une belle matinée de Mai.
Je vous invite avec plaisir à venir les rencontrer dès que possible.

Amicalement,
Morgane Blanche de Valyria


Citation:
De nous, Morgane Blanche de Valyria,
A vous, seule femme de la Famille connu, Prim Adelys de Valyria

Salutation,

Une aide féminine et amicale ne serait pas de trop pour accueillir comme il faut dans notre famille ces deux petits êtres que j’ai mis au monde récemment. Hector et Aurore seraient ravie de rencontrer leur cousine.

A bientôt.
Morgane Blanche de Valyria.


Après le tour de la famille Valyria, il lui fallait convier son frère et Edellia à venir les voir. Morgane eut une pensée pour sa suzeraine et amie, elle qui était l’une de ses racines dans sa vie, elle ne pourrait venir voir ses anges, elle était trop loin et sa charge de Reine de Castille ne devait pas être négligée pour une simple visite. Morgane le comprenait et l’admirait. Oui elle admirait cette femme dont la vie ne l’avait pas épargnée et pourtant qui portait sur ses épaules la responsabilité de tant d’âmes.

Ses pensées se perdirent pour revenir aux présents : Alexis et Edellia. Edellia, aujourd’hui, après les tumultes de l’accouchement, Morgane comprenait, comprenait que pour elle, Edellia lui avait donné la plus belle preuve d’amitié voir d’amour, elle avait été présente dans le jour le plus difficile de sa vie et le plus heureux, alors qu’elle était tétanisée. Une pensée émue vers elle, puis elle s’empressa de lui écrire.

Citation:
De moi, petite blonde un peu têtue et survolté
A vous, Jolie Blonde, Marraine d’une petite brune

En fait, je ne sais pas vraiment comment commencé, ni quoi vous écrire…Je ne saurai vous remercier et je ne pourrai jamais vous rendre ce que vous m’avez apporté ce jour.
Si vous le voulez bien, je vous invite a venir faire plus amples connaissances avec votre filleule et Hector.

Affectueusement,
Morgane


Après la blonde, elle passa à son frère. Le meilleur pour la fin.

Citation:
De votre petite sœur,
A son grand frère,

J’aimerai vous parler et vous présenter vos neveux un peu mieux qu’au jour où ils sont venu au monde.
J’ai une surprise à vous annoncer.

Tendrement,
Votre petite sœur.


Les plis s’envolèrent chacun vers les destinataires, en espérant les voir bientôt fouler les portes du domaine.
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Vicomtesse de Brilon
Primha
    Une naissance. Les Valyria en était rarement doté, alors quand la rumeur de l'accouchement de Morgane fit le tour de la maigre famille, Prim avait sauté de joie. Chose secondement peu commune dans la famille.. Il y avait peu de réjouissance chez les dragons. Sauf peut-être pour Prim. Elle voyait la, l'agrandissement des Valyria, mais surtout, une façon d'être plus proche de sa cousine. Alors, quand la lettre fut entre ses mains, l'Argentée afficha un grand sourire. L'heure était aux réjouissances ! Quoi qu'en dises les hommes de la famille. Prévenante, elle fit emballer dans un linge blanc les deux présents ; de bien maigres cadeaux il fallait l'avouer, mais qui définissait comme il se devait qui étaient ces enfants. Puis, dans le carrosse aux couleurs Valyrienne, elle prit le chemin du domaine, le sourire placardé aux lèvres. Vêtue non plus de son éternelle chemise rouge, mais d'une robe de la même couleur, elle se passa la main dans les cheveux, histoire de se recoiffer soigneusement. Le temps passait bien trop lentement au goût de la jeune femme ; comme si les chevaux galopait sur un flottement immobile.. Comme une jeune enfant, elle regardait par la fenêtre de la voiture, quand enfin, les murs Valyriens furent à porté de vue. Le regard de prune se posa sur les deux linges, consciente qu'ils n'étaient ni riche, ni peut-être au goût de la mère, mais le geste était présent.. C'était là, le principal. Alors, quand enfin les roues finirent leur courses, Prim n'attendit pas que l'on vienne lui ouvrir ! Sautant sur ses pieds, elle prit une grande inspiration ; bouffée d'air frai et printanier comme elle l'aimait, puis frappa les pavés de ses petits pieds. Passant devant un garde, elle inclina le minois. L'air Valyria était reconnaissable entre mil, et pourtant elle précisa qui elle était. Il valait mieux prévenir que guérir.. Puis, montant les marches unes à unes, elle vint se perdre jusque dans le salon.

      Excusez moi.. Pourriez prévenir ma cousine, que Prim Adelys est arrivée ?


    Souriante, elle laissa le bon gens partir à sa tâche. Le regard attentif, elle en oublia de poser les linges, portant son regard sur les tapisseries du domaine. Du grand Valyria.

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Morgane..
Morgane avait délaissée son bureau pour se rendre dans la nurserie et admirait ses deux enfants. Ces gestes n'étaient pas encore automatiques, elle avait la crainte de leur faire mal, de mal faire, puis le fait de ne pas pouvoir les nourrir tout les deux convenablement culpabilisait la jeune femme.
Si son corps n'était peut être pas prêt à être pleinement mère. Elle laissa sa main délicate frôler les nourrissons un sourire bienveillant se dessinant sur son visage, lorsque la femme de chambre la sortit de ses songes.


- Madame, Votre cousine Prim Adelys est arrivée. Nous l'avons installé dans le salon Madame.
- Très bien. Faites apportez les berceaux dans quelques minutes. Souvenez vous, faites attention à ne pas bousculer mon fils, sinon il va pleurer.
-Oui Madame.

Morgane arriva ainsi vêtue d'une robe pourpre très simple, elle se rendit au salon, suivit de prés des deux berceaux.

Bonjour Demoiselle Prim Adelys, je ne pensais pas vous voir si vite. C'est une joie pour moi de vous acceuillir ici. Comment allez vous ?

Tout en parlant, Morgane lui désigna un fauteuil et prit place dans un second fauteuil, alors que les servantes déposèrent les deux berceaux non loin de la mère.


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Vicomtesse de Brilon
Primha
    Le regard d'améthyste détaillait les tapisseries Valyriennes, alors qu'à l'entrée, Morgane arrivait. Dans un mouvement de soie, l'Argentée se retourna, les mains à plat tenant toujours les deux linges. Le minois s'inclina dans un sourire, alors que le corps prenait place dans le fauteuil désigné. Les deux présents se posèrent sur les genoux, balayant un plis de robe.



      Les beaux jours aident, je vais. Et vous ? Vous m'avez tout l'air de vous porter à merveille !


    Si Prim avait connue sa cousine alors qu'elle était enceinte, elle ne pouvait que constaté que la silhouette avait reprit celle d'une jeune femme. Déjà, un des deux présent, celui d'Hector est tendu en direction de la jeune mère.

      Il n'est pas coutume chez les Valyria de fêter les naissances. Mais je me suis permise! Voici, pour votre fils.


    Le regard ne s'était pas encore fait curieux de découvrir le minois des dragonneaux, bien que les berceaux étaient posé là, attendant de rencontrer le monde. Dans le linge tendu, une statuette de bois dormait. Bien maigre présent, il est toute fois représentatif. Dans la buchette, un dragon était gravé de tout son relief, gueule ouvert vers l'avenir. Quant au linge blanc, Prim avait fait broder le nom des Valyria en fils dorés dessus, afin qu'un jour peut-être, ce même soit offert aux futurs générations.

      Ce n'est rien d'extravagant. Mais de suffisamment sentimental. Et puis, j'ai été prise de court ! Voici maintenant pour Aurore.


    Déjà, dextre tendait le second linge, brodé tardivement des mêmes lettres Valyriennes dorées. Dedans, un médaillon argenté frappé d'un dragon se reposait. Car si Prim avait été surprise d'une double de naissance, elle n'avait eût le temps de faire commande de ce bijoux. Non, celui ci était l'un des siens. Car si bien que des années durant elle avait été éloignée des siens, elle avait sur garder une touche Valyrienne sur elle.

      Et.. Pour Aurore, qui était une surprise.. Disons que lui offre.. Une partie de moi. Un de mes nombreux médaillons.

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Morgane..
Oui je me porte à merveille.

Mensonge par omission, cela ne compte pas voyons. Non elle ne se portait pas à merveille, elle ne dormait plus, réveiller par les pleures de ses enfants, puis son fils refusait ses bras et son lait maternel ne suffisait pas pour nourrir correctement ses petits. Tout cela, la Dragonne le vivait très mal, se sentant impuissante, mauvaise mère et mauvaise épouse.
Morgane n'avait qu'une envie, se réfugier son frère et redevenir l'enfant qu'elle était avant son mariage, avant ses enfants, juste fuir une journée. Pourtant elle aimait ses enfants, elle aimait sa vie, mais elle avait juste l'impression que son monde s'écroulait sans qu'elle est la possibilité de faire quoi que ce soit.

Mais au lieu de lâcher toute ses peurs, angoisses, Morgane fit un sourire bienveillant à sa cousine par alliance, qu'elle commençait à connaitre doucement et reprit le fil de la discussion.


Justement ma cousine, changeons cette coutume ridicule. La naissance est un cadeau, un don et je compte bien fêter celle de mes enfants. Tout s'est bien passé, les enfants vont bien et moi aussi, ainsi cette naissance peut devenir une fête.


Elle fut tout de même étonnée de recevoir un présent pour son fils, elle tendit la main délicatement pour réceptionner l'objet.
Puis le sortit de son écrin.


Oh..un dragon. Il est splendide..

Oui la Jeune femme était tout simplement touché de l'attention de l'Argenté et fit d'autant plus touché lorsqu'elle reçut en cadeau le linge. Pourtant ce n'était qu'un linge, mais ses yeux s'emplirent doucement d'eau sans qu'elle ne comprenne vraiment pourquoi.

Il ne fallait pas..

Elle le déplia puis caressa du bout des doigts les borderies.

Je vous remercie pour lui.

Morgane se reprit rapidement lorsqu'elle évoqua Aurore.

Oui ce fut une surprise, qu'en mon sein nichait deux dragonneaux, qui plus est nous avons eu le choix du roi. Un garçon et une fille.
Enfin surprise oui et non en fait..Mon époux, votre cousin le présentait mais j'avais bien du mal à le croire, ainsi que ma Suzeraine et Amie Sarah.


La aussi, elle réceptionna le présent au creux de sa main. Elle sourit en découvrant un pendentif ouvragé avec un dragon en son coeur, puis là aussi, un linge bordé pour sa fille.

Je suis certaine que quand elle sera en age de le porter, elle le quittera plus.

La blonde se leva et s'approcha des deux berceaux. Tout en l'invitant à venir à ses cotés, elle couvrit ses petits avec leur propre linges brodés et déposa à chacun au bord du berceau leur présent.

Je vous en prie, venez.

Morgane plongea ses émeraudes sur la Valyria.

Merci encore ma cousine. Voulez vous boire ou manger quelques chose ?
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Vicomtesse de Brilon
Primha
    Si certaines femmes mettaient un temps fou à se remettre debout après la délivrance, Morgane avait quant à elle retrouvée force d'être debout. Le minois semblait pourtant bel et bien tiré d'une fatigue, qui était compréhensible, mais en aucun cas alarment. En tout cas, pas du point de vue de Prim. Car si l'Argentée n'était pas mère, ni même mariée, elle avait dores et déjà vu suffisamment de choses, et d'âmes pour ne point se soucier de la santé de Morgane. Les deux jeunes femmes, les seules femmes des Valyria, apprenaient à se connaitre au fur et à mesure du temps. Si cela pouvait paraître déroutant de part l'écart d'âge, Prim voyait en Morgane une enfant, une mère, une femme. Un délicat pétale de vie. C'était d'ailleurs ce pourquoi elle voulait mettre un terme à ces coutumes Valyriennes. Si la famille s'était de nombreuses fois illustrée dans la politique, diplomaties et diverses guerres, aujourd'hui par la revenue d'une Valyria et la naissance de trois autres, les choses devaient changer. Doucement mais surement, Prim apporterait une touche, aidée de sa cousine. Alors, quand le dragon fut découvert, un sourire étira les lippes carmines. Bien sûr, ce n'était la qu'un modeste présent, mais possédant un sens bien profond. L'océan rosé se posa sur le minois de la jeune mère, captant les quelques larmes nichées dans les mirettes. Puis, le médaillon destiné à Aurore fit à son tour son chemin d'émotion.

      Ce ne sont que de maigres présents.. Mais assez fort pour marquer leur entrée dans le monde.


    Et il en serait ainsi, pour chaque nouvelles naissances. Quoi qu'il ne devrait pas en avoir vingt non plus.. Doucement, Prim se redressa, venant à l'invitation se poser près des petits dragons. Les linges brodés couvraient déjà les porcelaines, étirant d'avantage un sourire à la Valyria. Sans surprise, l'un était blond, quand à l'autre, aussi sombre que son père. Un mélange unique ; des enfants dignes des deux familles en devenir. Doucement, elle lissa un plis sur le linge d'Hector, alors que Morgane la remerciait. Les améthystes se posèrent dans les émeraudes.

      C'est tout naturel voyons.


    Délicatement, et amicalement, senestre vint se poser sur le bras de la mère.

      Si jamais vous avez besoin d'aide.. D'une simple sortie même. Vous savez où me trouver.


    Il ne fallait pas que Morgane s'oublie, quand bien même deux enfants demandaient d'avantage de temps.

      Je prendrais bien quelque chose à boire, oui. Je suppose que les familles ont aussi été conviée à découvrir les nouveaux Valyria. Suis-je arrivée en retard ?


    Oui, parce que la.. Ce n'était pas évident. Quoi qu'ainsi, elle avait pu échangé avec Morgane en intimité et amitié.

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Morgane..
Je ne suis pas attaché à la valeur matériel des présents, mais surtout aux symboles. Vous avez fait des présents aux enfants splendide. Merci beaucoup.

La blonde caressa du bout des doigts la joue de sa fille, puis de son fils, un sourire bienveillant se dessinant sur ses lèvres.

Des sorties..Oh j'avoue que je ne suis pas encore sorties depuis ma délivrance, et je n'ose pas vraiment m'éloigner de la pouponnière..Mon fils reste fragile par rapport à sa soeur. Puis je..dois faire mal les choses encore, il pleure souvent et ma fille fait pareille, même si elle prend un peu plus de poids.

Votre cousin a beau me répéter que je ne suis pas une mauvaise mère, j'ai bien du mal à trouver les bons gestes seules, heureusement que deux nourrices sont présentes.

Les deux femmes se réinstallèrent chacune dans un fauteuil, au milieu d'elle les deux berceaux trônant, comme du lait à surveiller sur le feu.

- Lucie ?

La servante arriva bien plus vite que sa Maîtresse n'osait espérer.

-Oui Madame ?
- Pouvez vous nous servir un thé et quelques douceurs je vous prie. Ma cousine un thé vous conviendrez ? Sinon que souhaitez vous ?

Elle sourit à la question.

Oh non, vous êtes la première arrivée, j'en suis ravie d'ailleurs. Votre frère a tenu compagnie à mon époux lors de la délivrance, mais je l'ai convié pour les présentations, ainsi que Monseigneur Arnarion et Messire Alastor.
Les hommes Valyria ne devraient plus tarder, enfin j'espère. Et le Père est censé aussi quitter son travail pour se joindre à nouveau.

Enfin pour le moment, nous avons tout le loisir de discuter. Parlez moi un peu de vous, enfin si vous le désirez.

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Vicomtesse de Brilon
Clothyde


~~ Couvent des Edelweiss près de Chambéry ~~


Ce matin là, une brume légère drapait la vallée et le soleil levant inondait le paysage de ses rayons, c'était là le spectacle qui était offert à la jeune Valyria.
Cette dernière aimait ces instants paisibles de l'aube, un sentiment de plénitude l'emplissait, et son esprit vagabondait tantôt à penser à sa famille, tantôt à rêver d'un amour courtois, des rêves de jeune fille en sommes.

Puis l'on frappa à la porte de sa cellule, oui n'oublions pas que nous sommes dans un couvent, la Mère Supérieure entra et salua sa protégée.


"- Le bon jour Clothyde, un pli est arrivé hier, il s'agit de votre frère qui vous demande auprès de lui, votre séjour parmi nous touche à sa fin, j'espère que nos enseignements vous permettront de mieux appréhender la vie."

Naturellement la demoiselle s'était levée et salua la Mére Sup' avec respect.

"- Ma Mère, ma famille et moi même sommes très reconnaissants des bons soins dont vous nous avez entourés pendant ces quatre années, j'en garderai un excellent souvenir et je vous promets de vous écrire souvent. Savez-vous pourquoi mon frère me rappelle à lui ?"

La religieuse opina du chef.

"- Oui Clothyde, votre éducation est terminée et ... Septimus est père depuis quelques jours, ce bonheur il souhaite le partager avec vous et les siens."

En entendant ses mots notre blonde sautilla de joie, mais la mère sup' leva la dextre.

"- Une carriole vous attend, vous partez ce matin."

Puis la sœur invita Clothyde à la suivre et la mener à l'extérieur de la bâtisse ou l'attendait son véhicule, la blonde grimpa et salua la Mère Supérieure et les sœurs réunit pour l'au-revoir traditionnel, puis la carriole s'ébranla en direction de Chalon en duché de Bourgogne. Le voyage dura trois jours, et ce sans encombre.



~~ Domaine des Valyria ~~


La demoiselle de Valyria descendit de son véhicule et se fit annoncer à l'entrée de l'hostel familial, afin d'être reçue par ses proches.

"- C'est Clothyde, il y a quelqu'un ? Youhouuu ! Je suis revenuuuue..."

Oui oui l'entrée en scène n'était pas discrète, il faut dire que quelques années de séparation ça donne envie de revoir tout ce beau monde... Et surtout faire connaissance de son neveu ou de sa nièce. Bah oui elle ne sait pas que le Très Haut lui à fait une surprise.
Septimus.
Le père, puisqu'il fallait bien dire les choses telles qu'elles étaient, était dans son bureau, regardant à travers le verre de la fenêtre. Il semblait pensif. Se frottant le menton. On vint le prévenir que sa soeur venait de faire une entrée fracassante. Ainsi, il avait bien fallu qu'elle sorte de ce couvent. Il tourna les talons. Descent les escaliers avec son habituel port altier et son visage de glace, Septimus voyait donc cette soeur qu'il avait quitté jeune fille et qui lui revenait presque femme. En tout cas, il l'avait aussi quitté plus silencieuse.

Tandis que le Dragon Noir descendait finissait de descendre les marches, il s'aidait machinalement de la rampe. Il termina sa descente, augmentant l'atmosphère de lourdeur et de solennité qui semblait le poursuivre comme un orage au dessus de sa tête


-Ma soeur.

Il hocha la tête.

-Bienvenue de nouveau auprès des vôtres.
Clothyde
Le Dragon noir en personne vint accueillir sa cadette, on peut le dire, l'amour familial ne transpirait pas, c'était sans compter sur le p'tit grain de folie de la Dragonne blanche. Dès que Septimus fut à vue, elle se serra contre son frère.

"- Mon frère, bonjour. Je suis heureuse de vous revoir, la Mère Supérieure m'a dit que vous étiez père, est-ce vrai ? Dites moi que c'est vrai, je veux voir le poupon ?
Est-ce un garçon, une fille ? Je suis tellement heureuse. Ma belle sœur va bien ? Et vous, êtes-vous heureux ?"


Débit de paroles proche d'une cascade, tant elle était en joie.
Arnarion
Il arrivait avec bien du retard. Non parce qu'il voulait repousser la date ou parce qu'ils n'aimait pas sa famille, mais parce que ses obligations à Rome et son apostolat à Besançon le contraignait à passer d'une charge à l'autre sans véritablement trouver de repos. Mais aujourd'hui, il avait un peu moins de travail et il se trouvait à Besançon. Aucune excuse donc, pour ne pas passer voir sa famille.

Après les quelques tonnes de vélin quotidiens qu'il devait signer et sceller dont la plupart partirent à Rome aussitôt, il fit atteler son carosse dont les portes étaient frappées aux armes de la province de Besançon. Ce dernier avait déjà été utilisé par son prédécesseur et il avait entrepris de tout nettoyer. On ne sait jamais où ça aurait pu traîner. Enfin, le voilà en chemin entouré de quelques gardes épiscopaux pour sa sécurité. Il avait aussi emmené Onael, son canard particulier, qui siegait avec lui sur les fauteuils.

Le voyage fut rapide et sans trop de mouvement à part les routes irrégulières qu'offrait le paysage jurassien.

Arrivé aux portes du domaine, il se fit annoncer et s'engagea plus en avant jusqu'au perron de la demeure. Il descendit de son carosse et se fit indiquer la direction. Débouchant dans la pièce, il aperçu déjà du beau monde entourant Morgane et Septimus.


Bonjour, chers Valyria. Je n'arrive pas trop tard, j'espère.
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Septimus.
Septimus crut bien qu'il allait valser sous le placage de sa sœur. Qu'est-ce qu'elle parlait vite! Il n'avait pas le souvenir qu'elle parlait si vite. Il l'entoura de ses bras presque machinalement.

-La Mère supérieure a dit vrai. En fait, la question de savoir s'il s'agit d'un garçon ou d'une fille ne se pose pas.

Il se libéra de son étreinte et reprit machinalement distance.

-Ce sont des jumeaux, un garçon et une fille. Hector et Aurore. Ma femme se porte bien. Je la laisserai vous les montrer.

Il ne sut pas trop quoi répondre au "êtes vous heureux". Il n'avait jamais su vu que de toute façon le bonheur n'importait pas trop aux décisions du Dragon Noir. Il répondit donc aussi précisément que possible.

-Mes affaires se portent bien.
Morgane..
Elle entendait bien de l'agitation dans le hall d'entrée, donnant dans le petit salon, où les deux jeunes femmes étaient installé, avec les enfants.
La blonde se leva, laissant au bon soin de sa cousine par alliance ses enfants, puis sortit du petit salon.
Elle n'aurait jamais cru voir cela un jour, ses yeux devint rond comme des billes, lorsqu'elle vit son époux étreindre bizarrement une blonde. Morgane inspira, sentant une colère nouvelle l'envahir, puis souffla pour se calmer. Qui était elle ? Pourquoi elle prenait SON époux dans SES bras ? Beaucoup de question pour une jeune femme, qui en plus avait ses hormones en vrac après un accouchement compliqué.

Elle s'avança vers les deux jeunes gens, puis entendit par la même occasion, Le Dragon, appeler la femme en face de lui : Ma "soeur".
Tout s'expliquait, elle sourit.


Bonjour Demoiselle Valyria. Morgane Blanche de Valyria, l’épouse de votre frère ainé.

Bien évidement un Valyria n'arrivait jamais seul, et Monseigneur Arnarion arriva lui aussi. Bon il était en retard, mais Morgane était simplement heureuse que la famille répondait présente, ainsi tout était oubliée.

Bonjour Monseigneur, je vous en prie suivez moi au petit salon. Les enfants s'y trouvent avec votre cousine Prim.

Elle ouvrit la porte du petit salon, et fit entrer tout le petit monde. Puis dit à son époux :

Je vous laisse présenter nos enfants à votre famille..
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Vicomtesse de Brilon
Primha
    La bouche s'ouvrit, pour se refermer aussi tôt. Quel était donc ce brouhaha ? Morgane quitta sa place, alors que l'Argentée vint se poser sagement près des enfants. Dextre s'approche du visage d'Hector, intimant une caresse à la joue, avant de ne se retirer. Non pas par peur, car, des enfants elle en avait eût maintes et maintes fois entre les bras durant ses deux décennies de couvent. Non, simplement par soucis de calme, celui-la même qui avec le temps s'envolerait pour eux. Le regard se perdit un instant ensuite sur Aurore. Qu'est-ce que l'avenir leur avait concocter ? Valyria était une étrange famille, quand bien même elle était respectable ; aucun des membres n'avançait dans le même chemin, tous étant à un degré de folie différente. Allez savoir lequel l'était le plus..

    Puis, la porte s'ouvrit à nouveau, faisant tourner la dragonne. Septimus pointa enfin son nez, faisant tirer un sourire d'amusement à la Valyria. Lui, si peu démonstratif, si peu cérémonial pour toutes ces choses de famille.. Puis, Arnarion, tendre cousin, adoré de Prim, qui avait finalement trouvé le chemin. Ne manquait plus qu'Alboin, et Aegon le jeune.. Puis, les prunelles rosées se posèrent sur la jeune femme les accompagnants, inconnue encore. Étrangement, elle était un des rares visages des lieux transpirant la joie, cette même qui fait sourire sans contrôle aucun. Dans un léger plissement de nez, Argentée s'éloigne des enfants.

      Cousins, Donà.
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