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[RP] Le vent nous portera.

Primha
    Un doigt s'enroule autour d'une mèche d'argent, créant pour quelques secondes un boucle parfaite dans l'océan immaculé. Silhouette féminine allongée sur le côté, le regard de prune fixe interminablement par la fenêtre le paysage paisible s'offrant au Val, attendant sagement que le temps passe, puisqu'il ne peut reculer. Il y avait pourtant tant à faire, de par ses fonctions ; son rapport à jour des Ambassades devait être apporté, celui sur les différents défenseurs Béarnais devait se terminer, et elle devait continuer de veiller. Par d'autres temps, Prim aurait agit sans râlement aucun, plutôt ravie de tout ceci. Néanmoins, le temps passait, les choses changeaient, autant que les gens. Prim la première. Enfant d'une famille d’évêque et cardinaux, elle avait grandit entre les murs de couvent de France, d'Empire et parfois en Italie lorsqu'elle rendait visite à son cousin, Arnarion. Ainsi, elle avait évoluer à la place qui était la sienne : Prime femme, Prime génération.. Prime Adelys. Le temps avait cousu pour elle une cape de chasteté, aussi immaculée que la tignasse lui bordant le minois, qui ces derniers temps, se voyait gagner par des ténèbres nouveaux. L'impatience naissait, la colère embrassait les recoins, et la fierté gagnait le menton timidement rond, l'invitant à se redresser devant le monde.

    Un soupire s'évapore, et Valyria se redresse, laissant aux oublies l'atelier bigoudis remplaçant les doigts masculin qui s'y attelait d'ordinaire.. Il était temps pour elle de penser loin, plus loin que le lendemain. Elle, aimant vivre au jour le jour, ne se souciant de rien qui n'ai pas intérêt à sonner le tocsin, songeait à un avenir flou, dessiner sur les bords de quelques coups de tendresse et d'évasion nommé Priam. Imprévu et surprenant, elle défit toute les instructions de sa vie, plongeant dans l'inconnu qui lui chatouillait les entrailles en silence, s’immisçant au fil des jours dans les envies sauvages. Val silencieux du fait des absences des deux autres Jolies, Priam pouvait gagner comme bon lui semblait les lieux. C'était là une volonté de la maîtresse presque principal du Domaine. Les gardes prévenu, ils laissaient le jeune homme aller et venir, quand bien même il ne squattait que le jardin, il était ici, l'invité principal.

    Les poulaines noires frappent en douceur le bois de la demeure, venant se stopper dans le petit salon ovale, donnant sur la rivière qui coupait plus à l'ouest le terrain. Dextre ouvrit un petit placard, tirant un vélin vierge, alors que senestre prenait le porte plume d'argent, habillé d'un dragon – armoiries des Valyria. Posé sur le maigre bureau, Argentée s'installe en venant rassembler ses fils blancs sur un côté, devant la poitrine, avant de ne tremper la plume. Les premiers mots s'inscrivent, laissant libre court aux envies.

    Citation:
    Un jour, une envie.

    • - Trouver un nom d'emprunt.
    • - Se camoufler brune. Ou noire.
    • - Partir avec Priam :
      • - Voir la mer
      • - D'autres provinces
      • -Sans réfléchir.

    • - Créer P&P ?
    • - Ne plus douter.

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Kleze
    Qu'il est loin le temps où j'espérais toucher du doigt la vie "de la haute".

    J'ai traversé un bout d'océan, usé plusieurs paires de bottes sur des chemins terreux ou pavés, dormi dans des endroits peu fréquentables voir peu fréquentés, cueilli quelques champignons bien dodus, fait la guerre, fait le moine, ... Je me sens comme une vieille chemise qu'une lavandière monomaniaque aurait remué dans l'eau et battu sans relâche pendant une vie entière.
    J'étais usé.

    Il aura fallut ne plus y penser pour finalement réaliser un vieux rêve oublié. Une maison aussi grande que huit maisons. Un jardin aussi grand que quarante deux jardins. C'est grand. Trop grand. Trop grand avec trop peu de gens. Il y a bien des gens, un petit paquet. Mais ce sont des gens de maisons. Et les gens de maisons, ils s'occupent tellement de tout que je pense que je pourrais aller faire pipi sans avoir à me soucier d'où ça part. Je ne l'ai pas encore testé, mais j'ai appelé ça, le kit main libre.
    J'étais usé mais je dois bien avouer que le Béarn a ce petit côté reposant. Spécialement ce jardin. J'y déambule en perdant des heures en contemplation de faunes et flores. L'endroit est propice à l'introspection ou à l'oubli de tout. Marcher au milieu de mille couleurs. Imaginer une symphonie avec l'expression de la nature. Méditer. Se concentrer sur...

      Oh. Une rivière !

    J'ai toujours eu un faible pour l'eau. Mais seulement quand on en voit le fond. Et là j'ai le faible qui est devenu tellement fort que c'est devenu un réflexe.
    Ma chemise s'envole, bien haut, telle une hirondelle découvrant la liberté pour la première fois. Puis elle retombe. Telle une hirondelle, morte. Pour la première fois aussi. Mes bottes... Ah non. Ça fait quelques jours que je vis pieds nus mais ça fait toujours bizarre de s'en rappeler alors qu'on agite une jambe pour se débarrasser d'un truc qu'on a pas.
    Et les braies ? Et les braies. C'est ça la liberté. Une rivière. A poils. J'en oublie même la maison trop grande qui doit avoir la vision du plus beau profil de mes fesses.

      Si aco ey trop per co qui'm cau
      Que'n tirerey lou debantau.

    C'est un bout de chant que j'ai retenu. Je sais juste que ça parle d'enlever un tablier. Mais bon... Moi, quand je me baigne, je chante. Peu importe ce que ça raconte.

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Primha
      Comme un vers !
      … Ce n'est pas un bordel ici Marie, ne racontez pas n'importe quoi!
      Justement ! Regardez par vous même.. Là ! Juste là!


    Le doigt s'agite frénétiquement en direction de la fenêtre offrant vue sur le cours d'eau, alors que la silhouette argentée se redresse lassement. Ce Val était censer être un havre de paix, de calme, de..

      PRIAM!


    Mimine maîtresse vient se plaquer sur les yeux de la femme de chambre, qui il fallait le dire, était bien moins prude que la Valyria. Peut-être moins chaste aussi, moins.. Moins Prim. Le rouge monta aux pommettes dessinée par tant de maigreur, offrant un éclat de coquelicot au teint de porcelaine. Quand bien même elle lui offrait une liberté exclusive au coeur du domaine, elle n'avait certainement pas dit qu'il pouvait se baigner aux vues des jeunes filles à son service. Senestre agrippe le lourd rideaux, venant clore ainsi le spectacle – tirant par la même un sursaut à la dicte Marie.

      Il va me rendre folle. Complètement folle. PRIAM BORDEL!


    Prim, c'était ça : un délicat, onctueux et léger mélange d'imperfections, de bafouilles, et surtout. De nombreuses personnalités. Autrement dit : une grande Prim Adelys, dans laquelle sommeillait pleins d'autres petite Adelys, toutes aussi secouée, frappée, toquée, folle, romantique ou rigide que l'originale. Alors, sur ces bons mots, elle délaisse la plus toute jeune femme, les petits Valyriens quittent le bois noble de la demeure, venant se perdre dans l'herbe sèche du jardin. Progressant, le coeur draconien se meurt de ce « spectacle » qu'elle n'aura finalement jamais vu, et pour cause. Priam, s'il vous plait! Sur le bord de la rive, Argentée fixe son regard sur la tignasse brune, loin d'elle l'envie qu'il ne se retourne et.. Se retourne.

      Vas-tu m'expliquer ce que tu fais, nu, dans ma rive Priam ? A la vue de tous, et pire encore, dans l'angle de ma fenêtre?

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Kleze
    Comme disait papa. Le bonheur c'est simple comme des roubignoles en liberté dans une rivière.

    Moi, dès qu'il y a de l'eau un peu vive, de la fraîcheur au milieu d'un océan de soleil qui tape un peu trop fort, pas trop de monde... Bah je me laisse aller et j'attrape le bonheur simple comme j'attraperais une pai... Non, rien.
    J'entends bien les petits pas dans les herbes sèches derrière moi. Et niveau interprétation de bruissement végétal, de tremblement de terre, je suis au top. Là, par exemple, on sent bien le subtil mélange d'exaspération et d'impatience. Un peu comme une maman rhinocéros qui s'en va engueuler son bébé rhinocéros parce qu'il vient de faire une connerie. Ou alors... Attendez. Non. C'est plutôt... Une Pockye. D'ailleurs ça ne tremble plus. Elle ne doit pas être bien loin.

    Moi nu ? Moi dans ta rive ? Moi devant ta fenêtre ?
    Non mais... Tutututu. Warning. Déjà avant de se défendre, faut vérifier deux ou trois trucs. Effectivement, je suis à poils. Effectivement je suis dans ta rive. Mais dis comme ça, c'est hyper-tendancieux. Et... Devant ta fenêtre. Petit demi-tour pour être sûr que l'accusation est bien fondée.

      Alors...

    Ouais. "Alors...". C'est que niveau procès, c'est ma seconde fois. La première c'était en Champagne et j'ai pas forcément envie de me souvenir. Donc là, de suite, je me dis que c'est la première fois. Et la première fois, c'est tout bizarre.

      ... Oui. J'ai peut être un peu tout enlevé. Mais tu comprends. Il fait telllllleeeeement chaud.

    Hein qu'il fait chaud, Pockye ?

      Et puis, t'sais. C'est le Très-Haut qui m'a habillé comme ça quand j'suis arrivé sur Terre. Donc finalement. Est ce que c'est réellement un crime affreux que d'se baigner à oilp' dans une rivière alors qu'y a personne pour regarder ?

    J'ai voyagé un moment. Un très long moment avec une none. Alors les entourloupes et vérités religieuses, je connais.

      D'ailleurs, t'as l'air un peu tendu. Ça n'te dirait pas un p'tit bain ? J'regarde pas. Promis.

    Ouais. Je ne regarde pas. Je me re-retourne. J'émerge un peu de l'eau histoire de me frotter un peu les aisselles. L'hygiène c'est important, quand bien même ça implique de laisser ses fesses à portée de regards d'une baronne ou de ses "gens" un peu trop curieux.

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Primha
    La femme enfant était un temps révolu, loin derrière elle. Non pas qu'elle était devenue une femme aux charmes se déroulant sur son passage, moins encore qu'elle attirait les regards dès son entrée dans une pièce. La mine de porcelaine garde ses traits délicats, se durcissant parfois, affirmant cet air fier et nobliot, couplé d'une féminité naissante au contact de Priam. Qu'on se le dise, Adelys n'était jusque présent en rien un modèle de féminité ; elle, emprise de ses toilettes masculines qui à Paris, font parler par tant de vulgarité d'un séant modeler à souhait. Ce qui n'avait pas changé en revanche, c'était bien son fond. Quand bien même plus enclin à des regards moins chaste, le retour de silhouette de Priam tira le rouge coquelicot dans un plus ton plus foncé. P&P, s'était ça aussi.. Des taquineries, du naturel – en occurrence un peu trop pour le coup – et surtout, des silences comprit. D'ailleurs, à ce qu'elle comprenait, oui.. Il faisait tellement chaud, dans tout les sens du terme pour l'âme prude qui ne voulait se défaire. Les prunelles se décolèrent un instant du minois barbu aimé, déraison total, avec de ne revenir se plaquer dans les billes sombres.

    Je regarde, moi. Et puis il nous a permis de nous vêtir par la suite ! Afin d'éviter.. D'éviter.. Les péchés.

    Et quel péché ! L'envie, la luxure.. Prim gonfla les joues quand il se retourna, dans un respect qu'il s'engageait jour après jours à lui servir sur un plateau d'auberge, et non d'argent. Doucement, elle se retourna en direction du Val, et inspira profondément. Au Diable la tenue, elle avait été trop longtemps sans s'offrir aux plaisirs innocents. Dextre attrape le lacet de la toilette, dénouant le devant si bien tenu – et Ô joie, aujourd'hui aucun bandage pour plaquer au mieux la poitrine. Se tortillant, d'abord les bras, puis les hanches, l'étoffe s'écroule dans l'herbe.

    Ne te retourne pas, sinon..

    Sinon, rien, comme toujours. Elle était incapable de prononcer une menace correct envers lui, quand bien même parfois elles étaient nécessaire, il était celui qui lui faisait bizarre, quelque chose qu'elle n'arrive pas à expliquer, ni à nommer. Il était Priam, simplement. Les cheveux sont ramener par soucis de pudeur sur le devant du corps, dissimulant les arrondis de Vénus et leurs pointes, alors que le dos se cachait des nombreuses cicatrices – pénitences des péchés commis. La fraîcheur de l'eau tire la peau dans une chair ponctuée de hérissement, oscillant sous les quelques pas, alors que rapidement, elle dissimule à son tour, la cuisse droite, marquée en son contour d'une énième pénitence, trace de chaîne pointée sur la peau délicate.

    A son tour, Argentée vint chatouiller l'esprit du barbu. Il faisait chaud n'est-ce pas ? Il allait vite devoir plonger. La pulpe des doigts se posa sur le dos devant elle, partant des épaules dans un geste lent, emplit de découverte et d'attention. Les omoplates, puis les reins, le derme se dévoile au doigté Valyrien, avant de ne finir sa course au début du fessier de Priam. Audace tambourinant dans la poitrine dénudée, elle étire un léger sourire, retirant ses mains du corps masculin.

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Kleze

      Et on frotte sous les aisselles,
      et on frotte derrière les oreilles.

    C'est poétique la toilette, faut pas croire. Par contre niveau rimes, c'est assez limité et puis si j'en crois les dites oreilles, par delà le léger "glouloutage" de la rivière il y a un premier "floc" suivant d'un second qui annonce une entrée prude-nte dans l'eau. La Pockye, c'est ça. Le premier jour je lui ai appris le levé de coude à outrance. Depuis c'est un apprentissage mutuel et constant.
    Floc, floc. C'est la Prim' qui approche. Je l'imagine déjà, ensevelie jusqu'au menton malgré la fraîcheur qui... qui... C'est une armées de gouttes qui part en voyage le long de mon corps ou un attouchement digital ? Épaule, dos, fess... Tournage de tête immédiat. Petit coup d’œil pas réprobateur du tout. Et pourtant.

      Hey ! Mais c'mes fesses !

    C'est que mine de rien, ça surprend. Déjà qu'à la base, je l'imaginais pas me rejoindre alors si la Pockye se met à me tripoter le popotin, je ne vais pas être loin de penser qu'elle apprend beaucoup trop vite. Et son petit minois rougi, son armure de cheveux... Tu veux jouer Pock-Pockye ? Pourtant tu sais que là je ne joues pas. C'est juste le naturel et l'insouciance. Un bonheur simple et savoir en profiter. D'ailleurs, la pudeur ne m'a jamais vraiment étouffé et j'entame un petit pivot autour d'un pied.

      Alo...Oooooor...

    Le truc chiant avec les rivières, c'est les cailloux. Alors quand on veut faire le kéké en sortant un 180°, y'a des risques. Le risque "Plouf". Ça n'a pas manqué. Je plouffe, sans même avoir eu le temps de voir si la bouille de l'Argenté devenait couleur coquelicot en face de mon recto.
    Réapparition deux mètres plus loin en mode sortie océanique de collègue de l'espion le plus connu. Les cheveux sont remis vers l'arrière d'une main assurée, l'eau est expulsée de la bouche en un petit jet désabusé et j'anticipe le rire moqueur de la spectatrice en lui envoyant une gerbe d'eau. Avec un peu de chance ça lui éparpillera les cheveux et elle assumera peut-être son corps.

    Alors...

      Pockye ? C'fait quoi de découvrir un peu le monde ?

    Le monde. Mon monde. Et de disparaître à nouveau sous l'eau pour faire le petit bout de chemin jusqu'à elle. L'est pas cool mon monde ?

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Primha
    La râlement de Priam étire un sourire dissimulé derrière les fines mains, alors que Priam décide de se retourner. Enfin, s'il y a parvient. Car déjà, le buste masculin chute dans l'eau sans qu'aucun des deux n'ai le temps de le voir venir. Les bras se lèvent, comme en protection de l'eau qui brûlerait – sait-on jamais. La pointe des cheveux blancs trempent dans l'eau, se collant aux hanches encore vierge de vie offerte. Il n'y avait pas à dire, la vie avec Priam, s'était une découverte de petites choses simples, délicates et surtout, d'imprévus ! Les prunelles trouvent la silhouette qui émane quelques mètres plus loin, s'accompagnant d'un rire enfantin et franc, même avec l'eau qui se fait envoyer à elle. Les bras se redressent encore, protégeant le minois de la subtile attaque, alors que le minois se tourne, embarquant dans son mouvement la couverture chevelu hors d'un sein qui se devine, l'autre encore à moitié dissimulé.

    La question tombe, et l'être disparaît sous l'eau à nouveau. Qu'est-ce que cela lui faisait.. Elle vivait, elle s'oubliait. Les regards pouvaient bien se poser sur elle, la juger ; elle en néglige même les convenances et ses devoirs. Le centre de l'attention étant devenu tout naturellement : Priam, et son monde qu'elle aimait découvrir, même si celui lui coûterait. Mais là, de suite, c'était tout autre chose. Les bras se referment sur eux même, main venant frotter doucement un bras, regardant autant qu'elle pouvait, l'eau sombre qui avançait vers elle. Machinalement, elle recule, manquant de tomber, une première fois, puis comme une enfant, elle se laisse tomber dans l'eau pour venir attraper doucement le minois barbu entre ses mains, le faisant retourner à la surface avec elle.


    C'est étrange, mais agréable.

    Les doigts se glissent dans la barbe, l'autre main caressant le front pour y reculer les quelques mèches rebelles de l'eau. Elle en oublie la nudité, happer par le visage qui dégage tant de sérieux, mais aussi de douceur. A ne pas douter, il serait un professeur de choix.

    Tu me fais peur. Ton monde me fait peur.

    C'est vrai, il n'était rien de ce qu'elle connaissait ; rien de ce qu'elle avait vu. Il était une nouveauté, une part de son renouveau. Il était Priam, trônant au coeur de Primha.

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