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[RP] Confidence pour cons qui dansent.

Primha
Dérivé de la musique "Confidence pour confidence".

    Citation:
      A vous, Johanara d'Ambroise, Duchesse de Deneyra. Baronne de Lignières et de Palluau-sur-Indre.
      De Prim Adelys de Valyria, Enlumineur à la Maison Royale, Consoeur de l'Ordre Thomiste.

          Douces salutations,


      Voilà quelques jours que nous sommes à Bayonne maintenant. Et déjà le manque de votre présence se fait savoir. Qui aurait pu le croire, lorsque vous, et vos treize, ou quinze peut-être, êtes arrivés en Béarn, du temps ou tout sonnait joyeusement pour chacun de nous. Depuis les bords de mer, je songe à vous, à notre amitié, à nos secrets à venir.. Aussi, je prend le temps, tablette de bois à genoux, assise au beau milieu d'immensité sableuse de vous confier quelques tourments. Et pas des moindres.

      L'on m'avait dit, Jolie Flamme, que lorsque l'amour viendrait sonner le tocsin à ma porte, je ne m'y attendrais pas. M'avait-on seulement dit qu'il y avait différents amours ? Jamais. Me voilà perdu, Johanara. Perdu au plus profond de moi. Mes entrailles ne cessent de me le rappeler, jours après jours. Vous savez plus qui quiconque que Priam le fait "bizarre" comme nous nous le confions. Mais à côté de cela, un Comte me fait.. Mal! Il me fait quelque chose que je n'explique pas ! Il y a quelques jours, il m'a indiqué, que c'était moi, son choix, son envie, son unique, et celle qui trône à son coeur.

      A cela s'ajoute, le devoir des Valyria, que je ne peux décemment pas balayer d'un revers de main. Quand bien même Priam serait Seigneur, Septime apportera d'avantage d’intérêt à ce Comte. Il me faut mettre fin à ma douceur avec Priam, dans l'espoir que nous restions en bon liens tout deux, et que cette bizarrerie qui nous vibre, ne prenne pas plus d'ampleur. Me comprenez-vous Johanara ? Ou ne suis-je qu'un monstre ? Ou bien, vous perdrais-je vous aussi ?

      Parlez-moi de vous, confiez moi.. Vos joies, comme vos peines !

        Que le Très Haut vous garde, attendant de vous lire,

_________________
Johanara
De répondre à Primerveille.


Citation:




A vous, Princesse dragonne au crin d'argent,
De moi, Reine Rousseur.


Tendre bonjour,

Je vous lis et je vous comprends.
Écoutez moi...

Le pouvoir est quelque chose d’enivrant surtout lorsqu'on est belle, jeune et ambitieuse. Vous voyez luire cette couronne comtale dans l'entrelacs délicat de votre chevelure de lune et cela suffit à amplifier les sentiments que vous avez pour lui.

C'est humain. Mais croyez moi, cette appât pour la puissance ne demeure pas. Les jours coulent et seul demeure l'amour. Vous fera t'il rire comme Priam ? Sera t'il au présent, aussi tendre, aussi patient, aussi joyeusement fou et virilement lui ? Vous êtes avec un homme qui renouvelle sans cesse le plaisir d’être à deux. C'est aussi doux que rare. Songez y bien.

Votre couronne vous paraîtra bien terne si l'ennui mord le palpitant et endort l'esprit...

Cependant si votre bonheur doit se trouver aux bras d'un autre que mon ami, mes sentiments à votre égards demeureront. Vous me manquez Prim'. Revenez en Béarn. Je suis à Orthez loin de ceux qui vous ont blessé. Revenez au moins une fois avec Priam et faisons semblant que tout ira bien.

Je n'ai ni peine ni joie à vous compter. Je suis le vide serein, le seul réconfort que j'éprouve, je le puise dans ma foi.

Que Dieu vous garde.

J.






_________________
Primha
Les lippes carmines se pincent, autant que le coeur à ses débuts de lettre. Puis la plume se trempe en retour.

    Citation:
      A vous, Johanara d'Ambroise, Douceur flambante,
      De Prim Adelys de Valyria, Dragon d'Argent,

          Douces salutations,


      Vos mots me fâchent. Me pensez-vous donc comme une vulgaire croqueuse de titre ? Il n'y a rien d'autre en cet autre, que je nomme Comte pour le préserver, et me préserver, qui m'attire si ce n'est son fond, aussi compliqué soit-il. Les liens se font, et le temps applique une certaine affection, dont je n'y ai aucun contrôle. Rien est comparable entre Priam et "Lui". Ils sont hommes, chacun à leur façon, comme la définition de la tendresse, de l'amour l'est. Il n'est pas question de me déhancher sur des couronnes, d'aller clamer en me présenter, Comtesse de.. Je suis Prime de Valyria, et le resterais, fidèle à ma famille, et à la simplicité que j'aime tant. Lui et Priam me font rire, à leur façon, ont tout deux, des attentions, des gestes et des regards. Et lorsque je suis face à eux, je vois les hommes, et non des titres ou des noblesses. Priam aura toujours une place particulière, vous le savez bien. Il est le premier, le premier tout, le premier homme, la première tendresse à franchir les barrières.

      J'ai répondu ce jour à Amblard. Je lui ai dis oui. Je serais sa seconde, et ferais mon possible pour être à sa hauteur. Cela engage encore deux mois, mais espérons qu'ils seront bien mieux, dans la conduite même du Béarn. Ensuite après cela, suivant ce que le Très-Haut aura mit sur ma route - Comte ou Priam - je m'en irais peut-être. Sous peu, nous reviendrons à Orthez.

      Vous êtes un vide serein.. Cela sonne comme une peine Johanara. Qu'est-ce qui vous tourmente à ce point ? Quant à faire semblant que tout va bien, cela sonne de paire dans le mal.

        Que le Très Haut vous garde, attendant de vous lire,

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Johanara
Citation:



Lune Rousse à Nuit d'Argent.


Je ne me sens pas la force de vous écrire ce soir. La tristesse est partout autour de moi.
Peut on aimer et se sentir si vide?

Je n'ai plus le goût de vivre, ni celui de l'amour, teinté toujours de l'amer et de la désillusion...

Revenez vite.


PS . Je suis heureuse que vous le souteniez. Votre esprit libre sera éclair vif dans cette nébuleuse affaire.



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Primha
    Citation:
      A vous, Johanara d'Ambroise, Rousse Nuit,
      De Prim Adelys de Valyria, Soleil d'Argent,



      J'ai parler ce soir avec Priam.. J'ai cru mourir à plusieurs reprises. Promettez moi de prendre soin de lui ! Promettez moi de veiller à ce qu'il reprenne les chemins pour oublier, qu'il reste lui même. Quand bien même il m'a promit ne plus se remettre dans de pareils état que la rupture précédente, j'ai peur pour lui. Ce fut je crois, la chose la plus compliquée qu'il m'est été donnée de faire jusque présent. Protégez le, car il est un homme qui mérite l'attention, que je ne peux plus apporter. Promettez moi.. J'en ai besoin.

      Amblard est, je le pense, bien malin. A.S.E est un esprit novateur, mais certain. Mon esprit libre sera la complémentarité de ses idées. Je ne peux que souffler quelques idées, et lui assurer ma loyauté, tant qu'il reste ce qu'il est.

      Tout comme je peux vous souffler tendrement ma chère, qu'Amblard est homme prévenant. Laissez vous portez par ce qui vous lie, au jour le jour. Cela est nouveau, tant pour lui, que pour vous. Vous l'aimez, il vous aime. Vous lui êtes un quotidien délicat, emplit d'apprentissage. Je gage qu'à terme, vous y trouviez tout deux un équilibre qui vous conviendra. Donnez vous le temps, de vous apprendre encore, et peut-être, allez savoir, qu'un mariage, amoureux, tendre et passionné naîtra.

      Ma douce, l'on peut aimer et se sentir vide. Il n'y a que vous qui puissiez vous retrouver dans ces flots interminables. Prenez simplement le temps, de vous livrer au bonheur que vous croyez juste.


        Que le Très Haut vous garde, attendant de vous lire,

_________________
Johanara
Citation:





Mon éclair d'Argent,



Merci pour cette missive emplie de bienveillance. Elle m'a remonté un peu le moral. Et je vous promets d'être l'épaule et le cœur plein d'amitié pour Maurice.

Ce que vous décrivez est doux mais je ne suis pas certaine que cela arrive. Cela restera néanmoins une sorte de réalité alternative d'une tendresse infinie qui remplacera la vérité dans mes souvenirs...

Nous ne partageons presque plus rien. Il ne vient presque pas en taverne, il n'écrit que si je lui demande. Et quand il est présent, il semble ailleurs.

Je ne demande pas grand chose vous savez. Une ballade sur les rives, des mains qui s'apprennent, des mots qui rient dans une complicité joyeuse et légère.

Mais ne parlons plus de moi. Je suis perdue entre mon affection sincère et mon impatience folle à vivre une passion sans bémol.

Que faites vous ?


J.








_________________
Primha
    Citation:
      A vous, Johanara d'Ambroise, Rayon Solaire,
      De Prim Adelys de Valyria, Lune d'Argent,



      Malgré les apparences, je ne suis pas que glaçon, moins encore sans coeur. Je l'ouvre à qui me semble bon, et le referme quand il risque gros. Avoir la vérité vrai, je ne peux le prétendre. Je vous aime, et vous le savez. A mes risques peut-être, mais mon amitié, mon épaule, mes conseils sont votre, dès que vous en avez besoin.

      Amblard est un homme patient, mais aussi discret. Il ne m'as pas été souvent donner de le voir de sortie, avant cela. J'ai conscience qu'il vous faut une présence, vous n'êtes pas femme à rester sagement dans l'attente d'un époux. Ce n'est pas femme Berrichone qui peut ! Tentez de lui écrire vos doutes, vos envies. Comme nous le faisons. Il est bien plus simple de se livrer par vélin, sans le regard de l'autre, et plus encore ; sans les émotions qui le traversent.

      La peine est présente, vous ne pouvez la contourner. Si vous avez besoin de parler de vous, nous le ferons. Il n'y a rien à dire sur ma personne. Priam et moi nous sommes dit au revoir, ou plutôt, avons dit au revoir à notre "Nous". Je l'ai suivis, sur la route, mais nous ne nous sommes revu plus que cela. Alors je me noie dans mes préparations avec les autres membres de la Maison Royale, pour le couronnement de sa Majesté la Reine, qui me fait plus amplement plaisir. Je m'épanouie dans cette nouvelle fonction, quand bien même je ne suis que nouvelle, et il me faut montrer ce que je vaux. Son Altesse Royale Mélissandre à eu la folie de m'introduire en cette prestigieuse maison, aimant mes quelques œuvres et le fond de ma personne. Ainsi, j'ai rencontrer bien des personnalités qui font notre France, et cela me réjouis Johanara. Non pas par intérêt, non plus par envie de suçoter leur personne pour m'attirer des gloires. Il s'agit là, du ravissement d'être dans les coulisses du grand monde.


        Que le Très Haut vous garde, attendant de vous lire, même si Orthez est à nous,

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