Primha
https://www.youtube.com/watch?v=iRGGTaAhexc
Apportez moi la tablette, et de quoi écrire s'il vous plait.
Il y avait d'autres histoires qui l'attendaient ; savait-elle seulement où regarder ? Tout la ramenait à Kleze, encore et toujours. Des heures, elle avait attendu que le coursier passe l'encadrement de la porte, quelques mots glissés de la main du barbu entre les doigts. Mais le Val trompait les rires et la vie qu'il avait abriter par un silence morose. Uns à uns, les jours coulaient dans la même rythmique de fond. D'abord le bruit des cuisines, puis les pas de la muette en direction des appartements Valyrien, pour y faire éclore les bruissements des tissues des jupons, extirpant quelques râles au corsage serré comme par vengeance. Pour elle, l'heure avait sonné ; Prim attendait les fameuses. "On s'écrit hein Pockye ?" ; on s'écrit.. Mais quand ? Les sentiments se taisaient à contre coeur, la faisant sombrer dans une instabilité qu'elle en connaissait pas. Il avait été le déclencheur d'une découverte de la vie, de moments inédits dont le tampon de la vie y avait inscrit l'éternité dans les songes. Mais Barbu n'écrivait pas. Fierté au devant, Argentée s'était refusée de prendre la plume pour lui indiquer que son odeur s'estompait au Val, que le coeur ne bizarrait plus que d'une faible lueur, et espoir en fond qui ne brillait que d'une braise rouge.
Le temps avait joué de bien des maux envers la vie Argentée. Et celui qui restait ce jour encore ouvert au sien de la jeune femme se nommait Cesare. Les échanges avaient été agréables, sonnant d'un glas délicat entre eux, sans que jamais, amour ne soit prononcé ou ne s'éveille au coeur. Lui, Franc-Comtois impliqué dans sa vie politique avait su étreindre la Française de sa solidité et cet air enfantin. Pleins de surprise, il avait par la même été braver le regard de Septime, demande concrète prononcée. Mais là encore, comme tout ce que touchait Prim, l'espoir s'était envolé, la faute à une dote dès plus importante et qui avait signé la fin des entrevus.
Citation:
- A vous, Cesare Copona,
De Prim Adelys de Valyria,
Salutations, & Paix,
Depuis combien de temps le silence s'est prit de nous ? Je n'ai osée compter, ni même le rompre car, notre dernière rencontre fut des plus houleuse. A contre cur, je me suis faite une raison mais aujourd'hui, il est temps de refouler d'un revers de plume tout les maux. De nos entrevues, j'en garde le souvenir et goût d'une complicité naissante qui je vous l'avoue, me manque. Peut-être est-ce que parce que vous êtes le premier à avoir daigné vous présenter à Septime, comme le premier à ne pas avoir poser un regard lubrique sur ma personne. J'aimerais, regagner votre attention, si vous le permettez. De sympathie, ou d'amitié, qu'importe. Vous m'étiez sincère, et même d'une importance ; la faute sans nul doute à votre sage prestance, et présence. Aussi, je vous présente platement les excuses Valyrienne quant à cette histoire de dote qui je le sais, et le comprend plus que vous ne l'aviez imaginé, vous à froissé. J'aurais dû, affronter cela pour garder l'espoir d'une union je suppose. Mais les choses sont faites.
Contez moi, j'aimerais, vos avancées en Franche Comté.
- Que le Très Haut vous garde,