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[RP] Hotel Bressey

Merveylle_mirandole
    Les têtes de gibiers, oui pourquoi pas. Un instant avant de proposer de mettre une oriflamme au dessus de la cheminée elle avait pensé à y mettre une tête de cerf mais avait finalement opté pour une proposition plus ressemblante à celle de l’extérieur. Elle hocha de la tête se tournant également vers lui. Elle esquissa un sourire amusé.

    - Très bonne idée Aeglos. Hum… Juste une précision, allons nous mettre des bêtes que vous auriez vous-même tuées lors de vos chasses ou dois-je demander au taxidermiste de se procurer lui-même les bêtes ailleurs ?

    Elle se tourna vers la salle évaluant globalement le nombre de tête qu’il faudrait pour ne pas trop surcharger sans toutefois donner une impression de vide. Ceci fait, elle jeta un dernier coup d’œil au dehors. Le retour n’allait pas être gai. Elle avait bien pensé à prendre sa cape mais s’il faisait aussi froid et si la pluie ne cessait pas, elle risquait bien d’attraper au minima un rhume ou un coup de froid. Elle haussa légèrement les épaules. Elle logerait dans l’une des auberges de la capitale ou des villes qu’elle devait traverser pour retourner en Touraine si le besoin s’en faisait sentir. Le léger problème logistique résolu, elle réfléchit à ce qui leur restait à voir.

    - Je suppose qu’il reste les chambres et votre bureau ? Je ne pense pas devoir ajouter grand-chose à ce dernier mis à part peut être des rideaux. Quant aux chambres, ce qui pourrait différer ce serait les rideaux toujours, les draps et les voiles des baldaquins. Que de motifs et couleurs à choisir selon votre goût. Pour le décor, plutôt que des tapisseries je vous propose de mettre des tableaux. Et là le choix est si large que je vous invite à visiter les galeries d’art et expositions des artistes en vogue.

    Et la brunette de sourire en coin s’attendant à un autre non, d’après lequel il faudrait laisser les murs épurés ou encore que décidément le maître des lieux ne pouvait pas se faire à l’art sous autre forme que tapisseries. Soit, elle était là pour proposer après tout et avis positif ou pas, ce genre de personne avec plus d’une demeure pouvait tout à fait lui dire non pour ici mais conserver l’idée et l’appliquer ailleurs.

    - Après ceci, à moins que vous ne voyiez autre chose, je pense que nous en auront terminés.

    Une bonne chose de faite. Il n’y aurait plus qu’à entériner les travaux et admirer le résultat final.

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Aeglos.
Il écouta la Norinon et fut surpris qu'elle l'appelle par son prenom. Certes, il lui avait dit qu'elle pouvait, mais ne l'ayant pas fait plutot, il fut legerement surpris. Cela ne le derangea cependant nullement. Laissant cette surprise de coté, il passa sur l'ecoute de la suite de ses propos et surtout, le sourire amusé. Bon certes ce n'est pas une parole, mais ça va avec. Il leva un sourcil avant de repondre.

Est ce m'imaginer entrain de chasser qui vous fait sourire, Prunelle?

Leger sourire amusé du duc. Certes il n'a pas vraiment d'experience pour la chasse, mais quand meme, pas besoin d'en rire.

Mais votre question est quand meme bien utile et le taxidermiste remplira la salle bien pus rapidement que moi, j'en ai bien peur.

Leger rire avant de reprendre.

Disons que je pourrais le faire, mais entre mes differentes charges, je n'ai pas vraiment le temps.

Oui bon, ça s'appelle une escuse et flagrante en plus. Mais dans l'absolu, c'est quand meme vrai. Quand il n'était pas sur Paris pour ses charges, il était en limousin pour Blanche et quand il ne l'était pas, il était en Normandie pour Aumale, la Licorne ou l'Echiquier. Avec ça, trouver du temps pour chasser ou s'amuser était purement et simplement impossible. Alors, plutot que rester des années sans tete de magnifique cerf sur les murs, autant les acheter à un taxidermiste, cela sera bien plus rapide.

Il ecouta pour la suite, la aussi un sourire en coin. Il revait ou elle se mettait à se moquer la jeune dame de la chambre? Il verait ça plus tard, d'abord, finir la decoration. Il reflechit avant de repondre.

Exact, pour le bureau, je pense que ça iras, et je prefere eviter les rideaux pour cette piece.

Les differentes choses tel que le bureau et les fauteuils, il savait ou les trouver, ayant du s'amenager differents bureaux dans les differents offices, il était maintenant rodé.

Quand aux chambres, à part la mienne qui est deja amenagé et une autre que je souhaite entierement bleu. Je vous laisse carte blanche pour la decoration. Cela laisse donc 4 ou 5 chambres si ma memoire est bonne.

Oui bon, il ne se souvient pas non plus de toutes les pieces et chambres libres de son hotel, une bonne partie étant utilisé par la garde et le personnel. Donc, le mieux était qu'il lui laisse choisir, il s'en moquait un peu, de toute maniere, il ne comptait pas utiliser personnellement ses pieces donc autant la laisser exprimer son art et ses talents. Pour sa chambre, s'était autre chose, il n'avait pas envie qu'une autre personne l'amenage, c'était apres tout un endroit qui lui était reservé, et à Blanche biensur, et il voulait que se cocon soit intouché par une main exterieur. Et enfin, la chambre bleu venait d'une vielle promesse faite à un etre cher maintenant disparu. Mais sa parole depassait les frontieres de la mort et il voulait la tenir. Et puis, ce n'était pas à n'importe qui qu'il l'avait faite... mais à son defunt pere.

Hum.. Sinon, oui, je pense que nous aurons fini apres ça oui.

Un des serviteurs arriva, lui glissa deux mots puis recula de quelques pas, attendant les consignes de son maitre. L'Orkney-Bressey se tourna vers la Norinon.

Souhaitez vous vous joindre à moi pour le diner. L'on m'informe qu'il sera servit sous peu et vu l'heure et le temps, vous ne pouvez decement pas prendre la route maintenant.

Il l'observa, attendant la reponse de la jeune femme.
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Merveylle_mirandole
    Evidemment il ne pouvait pas lire dans ses pensées alors toute mimique de sa part pouvait être mal interprétée . La jeune femme ne pouvait pas rester de marbre toute la journée sans passer pour une coincée sans coeur. Prune posa sa main sur sa tresse qu'elle se mit à caresser sans vraiment y faire attention.

    - En fait non, ce qui me fait sourire c'est que vous avez des idées auxquelles j'ai pensé mais que je n'ai pas exprimées.

    Elle referma son carnet. L'affaire était terminée pratiquement puisque pour le reste elle était libre. Elle le glissa dans sa sacoche puis jeta un regard vers la fenêtre où la pluie ne cessait de tomber. Elle n'était pas en sucre mais elle convenait que ce serait plus agréable de rester dîner ici plutôt que trempée à l'auberge.

    - Puisque vous le proposez, ce sera avec plaisir.

    Elle sourit avec douceur. Là s'était arrêté l'entretien professionnel. La Dame de la Chambre laissa donc place à la Norinon dans toute sa simplicité et sa curiosité. Un instant elle resta pensive

    - Vous allez trouver ma question soit déplacée soit fleur bleue mais je la pose quand même... Comment avez vous connu votre promise ? Comment êtes vous tombés amoureux l'un de l'autre ?

    La brunette, avide d'histoires à l'eau de rose regarda le duc prête à écouter son histoire.

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Aeglos.
Et bien, il avait mal interpreté ses propos. Tant mieux d'ailleurs, car il n'aimait pas vraiment ça, une petite pointe d'orgueil peut etre. Enfin, ça ne fait pas de mal et puis vu son rang, il fallait bien qu'il en ai un minimum. Il ne repondit pas mais acquiessa à la norinon avec un sourire, cela devrait lui permettre de compendre que l'affaire était oubliée et qu'il n'y avait plus de probleme.

Sa proposition étant acceptée, il acquiessa à nouveau avant de repondre.


Bien, cela sera servit sous peu alors.

Il s'adressa au serviteur et lui repondit qu'il faudrait qu'une table soit dressée dans la grande salle, de taille petite, il n'était que deux et qu'ils seront donc deux pour le diner. Ce dernier fila rapidement vers les cuisines pour preparer le tout.

Il se retourna vers la Norinon et sourit à sa question. En effet, l'un des meilleurs moyens de detendre le duc était de parler de sa Blanche ou poser des questions sur eux. Enfin, tant qu'il etait de bonne humeur, n'était pas suspicieux envers la personne, que les questions étaient agreables et non inquisitrice et biensur sans but de faire des commentaires desobligeant. Sinon, il devenait bien moins amicale, mais là, c'était quand meme normal. C'était Sa Blanche apres tout. A oui, autre detail, si c'était un homme qui lui demandait, il n'aimait absolument pas. En faite, des qu'un homme parlait de Blanche ou pire parlait à Blanche, son sang bouillait.


Et bien, fleur bleue surtout, mais, cela ne me derange pas. Leger sourire Et bien, quand sa defunte mere, Feu sa Majesté Nebisa est morte, Blanche c'est retrouvé pour une raison etrange pret de la frontiere bretonne. Mon pere est allé la recuperer en territoire ennemi et la rammené à Aumale. Elle y est restée, il est devenu son tuteur et elle sa protegée. Nous avons donc grandit ensemble, et les choses sont devenues se qu'elles sont presques naturellement. Nous rapprochant de jour en jour jusqu'à.. Et bien, jusqu'à aujourd'hui.

Leger sourire de l'Orkney. Tandis qu'il parlait, les serviteurs avaient dressé une table de taille moyenne, 5 metres sur 2, couverte d'une nappe blanche et de deux chandeliers et entouré par deux sieges en bout de table. La vaisselle avait elle aussi était disposé et il ne restait plus qu'à prendre place et le diner pourrait etre servit. Il invita donc la Norinon à prendre place et faire de meme.

Bien, nous allons pouvoir commencer, j'espere que vous avez faim?
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Merveylle_mirandole
    Elle l'avait écouté en silence. Pour eux le hasard avait bien fait les choses. Cela semblait si facile... Mais que pouvait-on faire lorsque l'on n'avait pas la chance d'avoir son ami d'enfance toujours près de soi ?

    - Vous avez le Très Haut avec vous j'ai l'impression. Votre bonheur est tout tracé et vous l'avez bien mérité.

    Un doux sourire se dessina sur ses lèvres et elle se rapprocha de la table qui avait été dressée. Par réflexe elle posa sa main sur son vendre.

    - Oui je commence à avoir faim !

    Elle attendit qu'il se soit assit pour en faire de même comme l'exige le protocole et admira un instant l'argenterie. Elle prit la petite cuillère entre ses doigts et la tritura un peu nerveusement.

    - Si toutes les histoires d'amour pouvaient être aussi simples et se finir, enfin continuer, comme la votre... Mais ce n'est pas le cas...

    Le regard légèrement fuyant, elle se força à ne pas penser à son défunt amoureux et à sourire.

    - Mais je ne vous ennuierai pas avec mes déboires amoureux, je ne voudrais pas ternir l'ambiance.

    Trouver quelque chose d'autre à dire, changer de sujet...

    - Vous n'avez pas le temps pour la chasse donc ? Je vous avouerai que ce n'est pas vraiment ce que je préfère. La chasse à l'homme passe encore car je fais partie de l'OST Tourangeau mais celle des animaux moins. Je préfère passer quelques instant à les observer évoluer dans leur milieu naturel. Ils semblent ainsi si insouciants... Bien loin de nos brigands ou pervers de passage !

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Aeglos.
S'il l'avait merité, il ne savait pas, en attendant, c'était le cas et il n'aurait echangé cela pour rien au monde, ça il en était sur. De parler d'elle, elle revient dans ses pensées un peu plus que d'habitude et il se demanda ce qu'elle pouvait faire, si elle allait bien... Bref, elle lui manquait en cette instant, et bien que la demoiselle en face de lui soit fort agréable, que ce soit à regarder ou avec qui discuter, ce n'était pas Sa Blanche et son humeur en patis. Il n'aimait pas etre separé d'elle trop longtemps et là ça faisait deja trop longtemps pour lui...

Le diner passa avec differentes sujets de discution, un diner classique en sommes, bien que l'humeur du duc ne soit pas au beau fixe. Il essaya de ne pas trop le montrer, elle n'avait pas à patir de son etat d'esprit, mais il n'était pas sur de reussir sur ceux point. Enfin bon, tampis, on ne peut pas etre de bonnes compagnies tout les jours et il se doutait bien qu'elle pourrait comprendre.

Apres un repas copieux sans tomber non plus dans l'exces, simplement trois plats, un de vollaile, un de viande et le dernier de gourmandise au miel. La table fut debarassé et une bouteille d'alcool de prune fut apporté puis deux coupes remplies. Le duc en recupera une, tandis que la deuxieme fut deposer devant la tourangelle. Un bon digestif faisait souvent des merveilles, de plus, cela aidait à dormir.

Il tourna son regard vers la fenetre, observant le temps. La nuit était deja tombée, une nuit noire, tout eclat de lune dissimulé par les epais nuages qui continuaient à deverser leurs pluies sur la terre des hommes. Il but une gorgée, laissant la brulure de la prune glisser dans sa gorge, rechauffer son corps avant de re-orienter son regard vers la Norinon.


Le temps n'est toujours pas clement, souhaitez vous coucher ici? Il y a bon nombre de chambres disponible et vous pourrez toujours repartir demain au matin si c'est ce que vous voulez.

Il reflechit une seconde et ajouta.

Et si vous preferez rentrer des maintenant, au moins laissez moi vous faire ramener par une voiture, vous serez à l'abri ainsi...

Il continua de l'observer, voir sa réaction et sa decision pour au besoin prevenir les serviteurs qu'ils preparent l'une des chambres ou faire equiper chevaux et voitures pour une route rapide. Dans les deux cas, cela ne changerait pas grand chose pour lui, mais pour la Norinon, elle pourrait au moins etre au sec ou passer une nuit au calme. Il s'en foudrait si elle tombait malade. Enfin, elle pourrait aussi refuser les deux, mais cela serait un peu bete. Mais bon, il ne la forcerait pas si elle ne voulait pas. Il l'appreciait et s'en voudrait si elle tombait malade du à une chevauché de nuit, mais bon, c'était suivant sa volonté apres tout. Il attendit donc qu'elle lui repondre en buvant une autre gorgée de prune.
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Merveylle_mirandole
    Le repas s'était déroulé de manière normale avec des sujets banals. L'un et l'autre préoccupé par leurs propres fantômes et absents, étaient trop ailleurs pour vraiment profiter et passer un moment joyeux. Mais cela importait peu, il l'avait été un peu plus tôt. Tout ne peut pas être parfait.

    Elle prit volontiers le verre de prune lorsqu'on le lui proposa. Il faisait partie de ses alcools préférés avec l'hypocras. De quoi réchauffer tout le corps en une seule gorgée. Le temps gris avait apporté avec lui sa dose de fraîcheur et bien qu'elle ait pensé à garder son gilet, la frileuse n'avait pas vraiment si chaud que ça. Son verre fini, elle se sentit déjà mieux. Elle le reposa sur la table et regarda son hôte après avoir jeté un unième regard vers la fenêtre.

    Quel que soit le temps, elle devait partir. Elle avait des obligations ailleurs et se devait d'y être pour l'aube. Elle ne pouvait donc pas se permettre une nuit à Paris. Même dans une auberge sur la route elle l'aurait évité ou limité à un repos de quelques heures seulement.

    Elle sourit avec chaleur, gratitude et douceur.


    - Je vous remercie pour votre hospitalité et votre proposition mais je me dois de reprendre la route. Mon duché compte sur moi. Toute fois, j’accepte bien volontiers votre voiture.

    En plus d'y être à l’abri, elle pourrait même y trouver le sommeil, bercée par les mouvements plus ou moins chaotiques, elle ne tarderait pas à s'y endormir.

    Elle se leva, le laissa donner ses ordres pour que la voiture soit préparée puis récupéra sa cape dans laquelle, elle s'enveloppa.


    Ce fut un plaisir de partager ce moment avec vous. En espérant avoir d'autres occasion de revoir...

    Elle s'inclina légèrement et lui sourit.

    Prenez soin de vous.

    Elle transmit ses notes aux domestiques pour que tout les travaux puissent être réalisés correctement puis rejoignit la voiture prête. Direction, sa Touraine...

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Merveylle_mirandole
[Après les travaux, ultime visite]

    Les travaux chez le duc d’Aumale avançaient et la Tourangelle passait régulièrement pour voir si tout allait bien, si les choses étaient faites correctement et si les commandes arrivaient bien le jour prévu. Un gros ensemble de gestion de planning, de contrôle de qualité et d’organisation planait sur ses épaules.

    Dans sa Touraine, ses tâches étaient devenues habituelles et tout était à jour. Dans sa Chancellerie, ses ambassadeurs remplissaient bien leurs missions et elle s’ennuyait presque de manquer de travail. D’un autre côté, elle rêvait de vacances, de lâcher ses dossiers, de voyager, de s’amuser et de profiter de la vie. Une contradiction dans sa tête, ou alors elle manquait d’activité mais souhaitait avoir des occupations plus ludiques. Quoi qu’il en soit, son « chantier » à l’Hôtel Bressey prenait fin et ses visites régulières ne seraient bientôt plus qu’un souvenir. Quel dommage, elle qui voyait en elles, un moyen de s’évader, de s’occuper…

    Ce jour là était le jour de la dernière visite. La dernière fois qu’elle était venue, elle avait constaté quelques défauts et avait demandé à ce qu’ils soient corrigés. Il était temps de vérifier que ses ordres avaient bien été pris en compte et que tout était parfait, ensuite, il ne resterait qu’à voir si le Duc était satisfait du rendu final. La qualité, elle y avait veillé, ce ne serait pas un souci. Le seul hic qu’il pouvait y avoir serait si le jeune homme trouvait que ce qu’il avait imaginé ne lui plaisait plus ou si d’autres idées avaient germées dans sa tête au fil des semaines de travaux.

    Elle arriva donc à cheval devant la porte gardée de l’Hôtel particulier et les gardes habitués à la voir venir la laissèrent passer sans problème, ouvrant les portes de manière habituelle, presque par réflexe lorsqu’ils reconnaissaient sa tignasse brune tressée ou détachée, ou encore son cheval. Cette fois-ci, elle avait laissé ses cheveux libres et ils retombaient avec souplesse sur ses épaules.

    Une fois dans la cour, elle confia son cheval au palefrenier et alla vérifier de suite le coin des écuries où elle avait noté un oubli de peinture à sa précédente visite. Elle constata avec ravissement que l’erreur avait été réparée et laissa trainer son regard dans la cour sur les autres réserves qu’elle avait pu émettre quelques jours plus tôt. Tout semblait satisfaisant. Elle leva les yeux vers les fenêtres de la façade cherchant une ombre du regard. Le propriétaire devait être là et avoir entendu son arrivé ou en être alerté. Elle ne pourrait pas faire un tour seule avant qu’il la rejoigne, mais à la vue de l’extérieur, elle ne doutait pas que ses ordres avaient été suivis jusqu’au bout et que tout devait être impeccable. Elle l’espérait du moins car elle avait tout noté et elle faisait confiance en les gens du Duc. Etait-il possible d’oublier une ligne de sa liste ?

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Aeglos.
[plusieurs jours plus tard]

L'Orkney était dans le palais des ambassades royales quand il prit connaissance de la levée de Ban royale pour l'ensemble du royaume. Trois sentiments le partagaient en lisant ça. Le premier était une certaine fierté de voir que la France ne se laisserait pas faire contre des envahisseurs et des traitres et que la noblesse portera les armes pour defendre les terres du royaume. Mais elle fut rapidement compensé par la masse de travail qu'ils auraient à faire à la surintendance. Enfin, ça les occuperaient, comme s'ils ne l'étaient déja pas assez et qui sais ça pourrait permettre de trouver de nouvelle recrue prometteuse. Enfin vient le dernier sentiment qui balaya les deux autres, à savoir l'inquietude. Car si ce battre ne l'effrayait pas voir meme le rejouissait, il n'avait qu'une hate c'était de faire couler le sang des traitres et ennemis de la couronne avec la lame de son pere. Mais savoir que Sa Blanche devrait elle aussi combattre, cela l'inquietait grandement. Elle était si douce et si fragile, c'était trop dangeureux pour elle... Il faudrait qu'il lui en parle et surement aussi qu'il trouve un moyen de faire taire son angoisse des qu'on parlait de Blanche car il s'ecouterait, il la ferrait entourrer d'une armée dans une forteresse, au cas ou. Enfin, il devait s'y faire, elle avait le sang de sa mere dans les veines et elle voudra prendre part aux combats... Bah, il n'aura plus qu'à faire en sorte qu'elle reste à l'arriere des combats sans trop qu'elle le remarque... Pas sur que cela soit facile ça, enfin bon, il essayerait.

Apres avoir parcouru l'exemplaire de l'annonce qu'un page lui avait apporté, car il avait chargé un page des ambassades de lui faire porter un exemplaire de toutes les annonces royales ou des grands officiers des qu'elles arrivaient, ainsi il se tenait informé le plus rapidement possible. Et quand il n'était pas sur Paris, il se les faisait envoyer par pigeon. Il envoya une piece au jeune page qui le salua avec un sourire et partie s'acheter une petite brioche ou autre friandises de se genre au marché. Il l'aimait bien, il était serviable et efficasse avec toujours un petit sourire enfantin tout en restant discret, ce qui lui allait tres bien.

Il pensa qu'il aurait peut etre du lui dire de prevenir les ecuries de faire seller son cheval vue qu'il avait un rendez vous à son Hotel, mais tant pis, il était déjà partie. L'Orkney-Bressey deposa donc l'annonce dans ses affaires qu'il laissa dans se bureau puis le quitta apres l'avoir fermé à clefs, ce qu'il faisait toujours pour diminuer les risques d'espionnages, c'était quand meme une periode assez troublé et les ennemis de France étaient partout ou presque, y compris en son sein, il fallait donc faire attention à chaque détail. Il arriva aux écuries et decida que le temps que le palefrenier selle Olga, il aurait le temps de le faire, aussi décida t'il de le faire lui meme. De plus, ça resserait les liens entre sa monture et lui de s'en occupait et il esperait que cette petite pratique l'aiderait à se detendre apres l'annonce du Ban.

Une fois fait il enfourcha son Shire et se lança dans un petit galop dans les rues de la capitale, faisant s'écarter en vitesse les riverains q'ils ne voulaient pas se faire pietiner par la monture de guerre. En temps normal, il n'aurait pas galopé ici, mais aujourd'hui il avait besoin de se changer les idées et la vitesse était un bon moyen pour le faire. Mais les rues étaient courtes et la distance tout autant, ainsi, il arriva que trop tot devant les portes de l'Hotel Bressey. Les gardes le voyant arriver en trompe ouvrirent les portes assez tot ce qui lui permit de ne pas avoir à ralentir. C'est donc au galop qu'il arriva dans la cour et les sabots de sa fier monture claquerent et resonnerent sur les pavés dont l'échos se rependit dans l'ensemble de l'Hotel. Le message était clair, le maitre était là et n'était pas de bonne humeur, il allait faloir que tout soit parfait. Il tira d'un coup sec, sans pour autant faire mal à sa monture, sur ses renes pour qu'Olga s'arretent se qu'elle fit aux bouts de quelques foulées se qui le fit arriver juste à coté de la Norinon. Le jeune duc sauta d'un geste souple au bas de sa monture tandis qu'un palefrenier venait chercher Olga. Il se tourna vers son hote et la salua avec un leger sourire.


Prunelle, le Bonjour à vous!

Comment vous portez vous?


Le Duc était une fois n'est pas coutume vetu de noir, que se soit les braies, les bottes ou la chemise. Mais ses armoiries étaient cousues au niveau de son coeur, donnant une touche de couleur à l'ensemble. Armories qu'il avait également fait gravé sur le fourreau de son épée qui pendait à sa hanche gauche.
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Merveylle_mirandole
Le maître des lieux arriva d'une certaine manière que la brunette compris qu'il; était de mauvais poil. Elle évita alors de tergiverser sur l'infecte poisson pas frais qu'on lui avait servit à l'auberge ou sur la succulente tarte aux pommes que la tavernière avec faite elle même. La jeune femme s'inclina respectueusement. Son visage ne reflétait à ce moment que sérieux et professionnalisme. Avec une telle entrée en matière, le Duc avait donné le ton, pas de plaisanterie pour cette fois.

Bonjour. Je vais bien merci et vous même ? Pour la visite je propose de faire comme la première fois, l'extérieur d'abord puis l'intérieur. Pour moi ici tout est bon, mais je vous laisse juger par vous même.

La brunette s'effaça laissant au Duc tout loisir de faire son inspection minutieuse. D'ordinaire, l'humeur de ses clients lui importait gère. Elle faisait très bien son travail et s'entourait de personnes de confiance pour finir tout dans les délais impartis. Cependant cette fois elle n'avait pas une simple connaissance en face d'elle mais un ami. Pourtant elle n'évoqua pas le sujet de ce qui pourrait le mettre dans cet état. Ce serait risquer de le mettre encore plus en colère et dans ces cas il valait mieux tenter de lui changer les idées et de le faire se concentrer sur autre chose que ses tracas.
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Aeglos.
Il était de mauvais poil par la nouvelle, surtout du à l'inquietude, mais pas au point d'etre desagréable avec la Norinon, enfin, pas volontairement alors. Il essaya d'esquisser un leger sourire, mais cela ne marchant pas vraiment, il decida de garder un air neutre amical plutot qu'autre chose. C'était pour l'instant le mieux, il était beaucoup trop inquiet pour ça.

Disons que ça iras mieux quand mon épée degoulinera et celle de Blanche n'aura plus besoin d'etre degainée. Mais bon, en attendant, cela va bien merci.

Il regarda autour de lui, esquissa un petit sourire puis reprit.

Disons qu'habitant assez souvent ici, j'ai déja vu pour une grande partie des travaux fait. Et à premiere vue, tout me va tres bien, du bon trvail.

Mais si vous voulez, nous pouvons allez directement à l'interieur pour que vous voyez par vous meme que vous finissiez votre inspection? Vous avez surement l'oeil pour ce genre de detail.


Il esquissa un tres leger sourire, tout en l'invitant d'une main à se diriger vers la tour.
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Merveylle_mirandole
Quelques sourires bien que légers vinrent animer le visage du Duc, de quoi détendre la brunette. Elle savait à présent ce qui le tourmentait. Comment n'avait-elle pas deviné plus tôt ? Dans sa tête blonde, tout tournait autour de sa Blanche. La princesse avait bien de la chance, peu de femme ne rêverait pas d'avoir un compagnon aussi dévoué et attentionné. Malheureusement pour elles, ils étaient trop peu nombreux et déjà tous pris pour la plupart. Mais qu'à cela ne tienne, la roue tourne et Prunelle pensait fermement que chacun avait droit à sa part de bonheur.

Elle pensait également que pour elle, le bonheur était déjà passé et qu'il ne reviendrait pas. Tantôt défaitiste, tantôt optimiste, elle se contentait d'être contente pour les autres. Elle regarda la tour pensivement et commença à s'en approcher suite à l'invitation de son ami. Elle n'avait rien dit au sujet de la bataille à venir et ne dirait rien. Que pouvait-elle y faire ? Suggérer l'emploi de gardes du corps pour sa belle ? Elle le savait suffisamment intelligent pour se sortir de ses angoisses et de trouver les meilleures solutions possibles. Alors non, elle ne disait rien, évitant soigneusement le sujet fâcheux. Après tout, elle était bien mal placée pour se permettre d'émettre le moindre conseil.


-Bien allons y. J'ai déjà vu l'extérieur et tout y est bien fait. Je l'ai peut être déjà dit ?

A trop penser et réfléchir, elle en perdait presque le fil de la conversation. Une fois à l'intérieur, elle alla directement aux diverses zones qu'elle avait repérées comme comportant des défauts qu'elle avait demandé à corriger. Sans un mot, elle fit le tour du propriétaire. Plus vite ce serait fait, plus vite elle serait tranquille. Elle aimait son travail et aimait bien passer du temps dans ce lieu, mais n'aimait pas que les choses traînassent en longueur. Elle était pourtant d'une patience à toute épreuve, mais voir une chose terminée avait pour effet de lui procurer une très grande joie. La fierté d'une mission accomplie avec succès sans doutes. Donc plus vite ce serait fini, plus vite elle pourrait afficher ce sourire satisfait qui n'apparaissait que trop rarement ces derniers temps.

-Ce que j'avais remarqué à ma précédente visite a bien été arrangé. Vous pouvez féliciter vos gens pour cela.

Elle sourit avec douceur. Ce n'était pas dans toutes ses affaires qu'elle avait des personnes si volontaires et douées pour effectuer les travaux. Parfois même, elle devait employer des personnes externes.

-Je pense que nous en avons donc terminé, votre hôtel retrouve une nouvelle jeunesse.

Elle avait terminé par la visite de la salle à manger, croisant les doigts pour que la tête de cerf manquante ait enfin été livrée et c'était ce même trophée qu'elle admirait à présent, souriant du remarquable travail de conservation du taxidermiste.
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Aeglos.
Il observait la Norinon, elle semblait songeuse et il aurait donné cher pour savoir à quoi elle pouvait bien penser en se moment. Etes ce sur l'ammenagement, ou sur les propos qu'il venait de dire? Elle le trouvait peut etre un peu extreme en disans voir baigner son épée dans le sang. Enfin non, c'était une soldate, elle devait avoir l'habitude de se genre de chose et ses propos devaient etre monnaie courante pour ses oreilles. Enfin, ce qui était sur, c'est qu'au premier abord, l'on ne se doutait pas que l'Orkney était ainsi, mais quand il y avait un danger de pres ou de loin, pour Blanche, il le devenait, impitoyable et sans ame. Quand la France aussi était attaqué, cela lui donnait envie de faire rougir sa lame, mais il n'avait pas cet instint de protection aussi poussé à n'importe quel prix. Apres tout, c'était Sa Blanche.
Il se demanda au passage ou ça en etait pour la preparation de son bapteme, il faudrait qu'il lui demande. Aux dernieres nouvelles cela avançait, mais il était curieux de nature, aussi il se demandait s'il était pour bientot.

Mais ses pensées revinrent bien vite sur la jeune femme en face de lui et il lui emboita le pas tandis que cette derniere se promenait dans la tour. Enfin, promener n'était pas vraiment le terme, elle inspectait plutot le travail de ses gens. Il avait certes vu l'évolution, mais il en profita pour observer l'Hotel à nouveau d'un oeil neuf et critique. Tout était à l'endroit ou il l'avait souhaitait et également de la maniere dont il avait voulu que cela le soit. Il n'avait rien à redire là dessus. Elle avait fait de l'excellent travail et ne regreté pas de l'avoir engagé, au contraire il en était tres content.


Je n'y manquerais pas alors, mais vous pouvez egalement etre fiere du travail accomplit ici.

S'il pouvait faire des remarques cuisantes quand le travail était mal fait ou ne lui plaisait pas, quand il aimait, il le disait. D'un coté ça faisait plaisir et de l'autre, ça encourageait la personne à continuer sur cette lancée. Un double avantage donc.

Il continua et finit la visite par la piece majeur de l'Hotel, à savoir la salle de reception. Cette piece, il ne l'avait pas du tout vu durant les travaux. D'abord car il n'en avait pas besoin et ensuite pour garder la surprise. Aussi fut il eblouit en voyant le changement et à quel point cela convenait à merveille à ses envies. Il ne montra cependant pas son ressenti, ce contentant d'un simple sourire. Simple sourire mais veritablement franc et ses yeux laissaient legerement transparaitre son admiration.
Il acquiessa legerement la tete apres avoir promenait son regard sur l'ensemble de la piece, puis vient le poser sur la jeune Norinon. Il lui adressa un sourire.


Et il est magnifique!
vous avez fait du tres bon travail ici Prunelle, j'en suis tres content.


Il marqua une legere pose pour reflechir et jeter un nouveau coup d'oeil puis reporta le regard vers la jeune femme.

Bien, il me semble qu'il est temps de passer à la conclusion de cette affaire. Si vous voulez bien me suivre dans mon bureau.

Et cette fois il ne la laissa pas passer devant mais la guida vers son bureau, lui ouvrant la porte et alla recuperer un alcool de prune ainsi que deux verres qu'il placa sur un plateau d'argent lui meme déposé sur la table, tandis qu'elle prenait place sur l'un des fauteuils comme il lui avait indiqué d'un signe de main. Il ne lui avait pas demandé si elle en voulait, mais dans ses souvenirs, elle avait bien aimé, aussi remplit il les verres et lui en laissa un tandis qu'il saisit le premier en s'asseyant dans son fauteuil. Il but une gorgée puis entra dans le sujet épineux.

Bon et maintenant, je vous écoute vis à vis de vos honoraires.

Nouvelle gorgée tandis que ses yeux étaient plantés dans ceux de Prunelle. Tiens marant, il boit de la prune en observant avec une Prunelle, cocasse.
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Merveylle_mirandole
Elle écoutait ses remarques ou plutôt compliments et manifestation de satisfaction en souriant avec douceur. Elle était toujours touchée lorsqu’on la complimentait mais loin de prendre la grosse tête et de considérer ses talents comme acquis, elle continuait de travailler et de se perfectionner avec acharnement. On pouvait faire bien une fois et se louper la fois suivante et seule une tête froide et perspicace permettait d’éviter les écueils.

En y réfléchissant bien, elle avait eu plus de compliments en un ou deux mois qu’elle n’avait pu en avoir en un an. Toujours sur son travail, rarement sur sa personne. Il faut dire qu’elle n’était pas du genre à se dévoiler au premier inconnu mais elle était toujours là pour rendre service à ses proches. En pensant à ses proches, son minois se fit légèrement inquiet. Le Duc de Touraine, grand ami de la demoiselle semblait las et peu présent en dehors des affaires prioritaires ducales. De quoi peiner la Norinon à qui il manquait, ces moments joyeux autour d’un bon verre lui manquaient… Même l’ancien maire de Tours semblait malade. Quel étrange mal sévissait dans sa province ?

Machinalement elle suivit son ami et prit place sur le siège désigné. Revenant à la réalité, elle prit le verre offert avec un sourire. Pourquoi aimait-elle tant la prune ? Etait-ce parce qu’elle refaisait surgir en elle le souvenir de ses parents qui l’appelaient Prune lorsqu’elle était petite ? Peut être, quoiqu’il en soit, elle appréciait grandement le goût de la liqueur ce qui était l’essentiel.

Lorsque le sujet de rémunération fut évoqué, un sourire mutin vint se dessiner sur ses lèvres. Que les esprits mal placés se rassurent, nulle mauvaise pensée n’effleurait l’esprit de la belle à ce moment là.


- Nous sommes amis n’est ce pas ?
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Aeglos.
L'Orkney-Bressey observait la Norinon silencieusement, ses yeux plantés dans les siens tout en sirotant son verre. Il fronca legerement les sourcils quand elle lui posa sa question. Pour etre franc, il n'y avait jamais reelement reflechit auparavant, mais en y repensant, oui, il la considerait comme une amie. Il acquiessa legerement et lui répondit.

Il me semble oui.

Puis remarquant à quoi elle pouvait faire allusion, il ajouta apres une ou deux seconde.

Mais ce n'est pas le sujet, Prunelle.

Il avait certain principe et tout travail meritait salaire, surtout quand ce dernier était réalisé avec brio. Ainsi, il ne considerait pas qu'une amitié soit une raison pour ne pas parler remuneration. Mais elle faisait peut etre reference à autre chose qu'elle souhaitait introduire de cette maniere. Aussi resta t'il silencieux et la laissa repondre et poursuivre.
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