Aeglos.
Il lui semblait que l'Argentée allait mieux, ou tout du moins, que son état ne s'empirait pas. Il était presque sur que les couvertures et la boisson chaude y était pour beaucoup, mais son instant ce dit que le fait d'être au calme, avec quelqu'un en fasse d'elle qui l'écoute, sans la juger, sans chercher à tirer quoi que ce soit d'elle, devait aider. Un instant titillé par cette idée, il se surprit à penser qu'il était rare pour l'Orkney daccueillir chez lui une femme sans avoir quelques arrières pensées, qu'elles soient d'ordre politique ou plus physique. Son appétit, dans les deux domaines était grand, pour ne pas dire insaisissable, et, pour les deux également, il n'affectionnait que la présence des femmes autour de lui. Il ne saurait pas vraiment dire pour quelles raisons, mais il n'avait jamais aimé les présences masculines. Il devait cependant avouer qu'il trouvait la présence de ses pairs contre productive, alors qu'avec des femmes, tout semblait se déroulait bien plus simplement. Mais, pour en revenir à sa pensée principale, il remarqua, presque amuse, que pour le coup, il était réellement totalement désintéressé. Pour autant, son il avisé avait remarqué que la jeune femme était extrêmement belle, sa chevelure blanche lui donnant un attrait certain, en partit poussé par la curiosité de savoir jusquoù cette teinte étonnante pouvait aller. Mais, était ce de part sa condition nécessitant plus sa protection et sa douceur que le coté plus chasseur en lui, ou était ce car, petit à petit, le fauve en lui apprenait à se tempérer pour ne se libérer que sur sa proie adorée, la seule qui arrivait à pleinement le sustenter? Il était également possible que le fait de savoir qu'elle allait devenir sa vassale lui ôtait tout ce qui dépassait la curiosité sur la jeune femme devant lui. C'était comme si elle n'était plus une potentiel femme à conquérir, mais une personne de sa maison, à protéger, aider, épauler et sur qui peut être un jour, il pourrait compter. Son instant de mâle laissait la place à son instant de protecteur, non seulement du à son état, mais également à sa future condition.
Mais l'instant ne fut que sa, une pensée et une réflexion éclair, un bride dans le méandre des cheminements tordus de son esprit, ce dernier, attentif aux mots de la Valyria qui semblait avoir choisit de son confié. Il ne la connaissait que peu, mais son instinct lui disait qu'elle lui faisait, en quelques sortes, présent d'une confiance qu'il se devrait de ne pas trahir. Il savait le prix que cela pouvait avoir, se basant sur ces propres valeurs, et il ne souhaitait pas trahir cela, car, à nouveau en se prenant comme indice de référence, il estimait qu'une confiance trahit ne revenait jamais, quelques soient les simulacres que l'on pouvait montrer. Il fut donc attentif à ses mots, à ses expressions corporelles, essayant, sincèrement de comprendre et usa de son empathie pour se mettre à sa place, réfléchissant à ce qu'il pourrait ressentir à sa place, à se qu'il devrait dire. En réalité, il n'eut pas trop de mal, ayant l'impression de se voir quelques années plus tôt. C'est donc naturellement que les mots, doux et calmes, sortirent de ses lèvres.
Vous vous trompez dame de Valyria.
Il se tut un bref instant, laissant le silence s'installé, friand de ce genre de petite mise en scène théâtrale, avant de reprendre, sur le même ton.
Ce jour, vous êtes faible, nuls, pas même vous, ne pouvez le nier. Mais, au fond de cette faiblesse, je sens en vous la force de vivre, la force de guérir, de grandir, de vous élever. Je ne vous connais pas, ou peu, Prim, mais, vous êtes là, devant moi, vivante après les épreuves que vous avez traversé, avec la maladie, la fatigue, le voyage, et, malgré tout ça, vous gardez votre fierté et votre dignité. Vous souhaitiez marcher seule, vous vous redressez pour parler. Votre dégager une force intérieur que l'on ne peut pas ignorer, vous nêtes pas, et ne serez surement jamais, une personne faite pour simplement briller là ou vous dit d'être. Vous avez cette force de caractère qui fait que vous finirez par briller là ou vous le décider, de faire ce qui vous plait, de la manière qui vous plaira.
Quant au reste...
Il laissa échapper un soupire, porteur à la fois de souvenirs, de regrets et d'une touche de fatalité.
En réalité, dès que la politique s'en mêle, dès que l'on monte, d'une manière ou d'une autre, l'on finit par avoir cette impression. C'est... c'est d'une certaine manière, le revers d'une médaille que l'on ne choisit pas toujours de porter.
Il ne savait pas pourquoi, mais il avait envie de répondre à l'ouverture et la franchise de la Valyria par la réciprocité, lui narrant, dans les grandes lignes, une partie de son histoire. Etes ce pour rendre la pareille et ainsi éviter une gene, car il l'appréciait, pour, d'une certaine façon, l'integrer un peu plus à sa maison? Il ne saurait le dire, mais, il avait envie de le faire, alors, il poursuivit, sans freiner la spontanéité de ses propos.
Par... ambition, par devoir également, j'ai sacrifié deux fiançailles, causé, à ce qu'il parait, une fausse couche, presque détruit une famille, entraînant le desavouement de mon plus grand amour par les siens. J'ai également conduit de nombreux amis et proches à me rejeter, comprenant le suicide de ma propre cousine et n'apprenant que presque par hasard que mes deux surs n'étaient plus.
Au fur et à mesure qu'il parlait, sa voix se durcissait, devenant presque froide, contenant une pointe de tristesse, mais surtout une détermination brute qui masquait des douleurs, qui, pour certaine était encore très proches.
Ce n'est jamais nous qui choisissons la politique ou le pouvoir, c'est eux qui nous choisissent. Mais, il est de notre possibilité de pouvoir le refuser, ou, et c'est ce que j'ai fais, de l'accepter, mais, ce faisant, d'accepter, également, les prix, lourds, qu'ils impliquent.
Ses azurs durs, sadoucirent un peu, juste assez pour laisser percevoir une pointe de douceur envers la Valyria quand il se figeaient dans ses yeux.
Je ne peux vous répondre. C'est un choix que vous devez faire seule, en votre âme et conscience, en connaissance de causes aussi. Vous connaissez maintenant le prix, à vous de décider s'il n'est pas trop élever. C'est à vous et vous seule de prendre cette décision, ne laissez, jamais, personne, la prendre à votre place. De decider quelle sera Votre place.
Et la glace de son visage finit de s'adoucirent, reprenant, petit à petit le visage chaleureux et accueillant qu'il lui avait offert jusque là, aussi, en accord avec ses expressions, son timbre reprit celui de tantôt, les mots les plus durs étant passés, étant dit, les souvenirs, en partit, exprimés, il pouvait ce le permettre. Il n'avait pas plus creusé dans sa vie, dans ses souvenirs et dans ses peines. Il laisserait à la Valyria la possibilité de demander, répondrait, peut être, en partie, mais, pour le moment, il n'était pas le sujet de la discussion, et, ses confidences avaient aussi eu pour rôles dillustrer et appuyer ses propos. De plus, l'Orkney préférait ne pas rouvrir pour l'instant des blessures encore fraîches.
Mais, ne vous inquiétez pas, vous avez tout votre temps pour prendre vos décisions, en attendant, remettez vous, profitez du havre, tout relatif, de paix que je puis vous offrir. Comme je vous l'ai dis, je ne vous demanderais rien d'autre que la loyauté envers les mieux, Prim, alors, soyez tranquille et permettez vous de souffler, d'etre vous même, sans fards ni masques, en ces murs, vous n'en avez pas besoin.
_________________
Mais l'instant ne fut que sa, une pensée et une réflexion éclair, un bride dans le méandre des cheminements tordus de son esprit, ce dernier, attentif aux mots de la Valyria qui semblait avoir choisit de son confié. Il ne la connaissait que peu, mais son instinct lui disait qu'elle lui faisait, en quelques sortes, présent d'une confiance qu'il se devrait de ne pas trahir. Il savait le prix que cela pouvait avoir, se basant sur ces propres valeurs, et il ne souhaitait pas trahir cela, car, à nouveau en se prenant comme indice de référence, il estimait qu'une confiance trahit ne revenait jamais, quelques soient les simulacres que l'on pouvait montrer. Il fut donc attentif à ses mots, à ses expressions corporelles, essayant, sincèrement de comprendre et usa de son empathie pour se mettre à sa place, réfléchissant à ce qu'il pourrait ressentir à sa place, à se qu'il devrait dire. En réalité, il n'eut pas trop de mal, ayant l'impression de se voir quelques années plus tôt. C'est donc naturellement que les mots, doux et calmes, sortirent de ses lèvres.
Vous vous trompez dame de Valyria.
Il se tut un bref instant, laissant le silence s'installé, friand de ce genre de petite mise en scène théâtrale, avant de reprendre, sur le même ton.
Ce jour, vous êtes faible, nuls, pas même vous, ne pouvez le nier. Mais, au fond de cette faiblesse, je sens en vous la force de vivre, la force de guérir, de grandir, de vous élever. Je ne vous connais pas, ou peu, Prim, mais, vous êtes là, devant moi, vivante après les épreuves que vous avez traversé, avec la maladie, la fatigue, le voyage, et, malgré tout ça, vous gardez votre fierté et votre dignité. Vous souhaitiez marcher seule, vous vous redressez pour parler. Votre dégager une force intérieur que l'on ne peut pas ignorer, vous nêtes pas, et ne serez surement jamais, une personne faite pour simplement briller là ou vous dit d'être. Vous avez cette force de caractère qui fait que vous finirez par briller là ou vous le décider, de faire ce qui vous plait, de la manière qui vous plaira.
Quant au reste...
Il laissa échapper un soupire, porteur à la fois de souvenirs, de regrets et d'une touche de fatalité.
En réalité, dès que la politique s'en mêle, dès que l'on monte, d'une manière ou d'une autre, l'on finit par avoir cette impression. C'est... c'est d'une certaine manière, le revers d'une médaille que l'on ne choisit pas toujours de porter.
Il ne savait pas pourquoi, mais il avait envie de répondre à l'ouverture et la franchise de la Valyria par la réciprocité, lui narrant, dans les grandes lignes, une partie de son histoire. Etes ce pour rendre la pareille et ainsi éviter une gene, car il l'appréciait, pour, d'une certaine façon, l'integrer un peu plus à sa maison? Il ne saurait le dire, mais, il avait envie de le faire, alors, il poursuivit, sans freiner la spontanéité de ses propos.
Par... ambition, par devoir également, j'ai sacrifié deux fiançailles, causé, à ce qu'il parait, une fausse couche, presque détruit une famille, entraînant le desavouement de mon plus grand amour par les siens. J'ai également conduit de nombreux amis et proches à me rejeter, comprenant le suicide de ma propre cousine et n'apprenant que presque par hasard que mes deux surs n'étaient plus.
Au fur et à mesure qu'il parlait, sa voix se durcissait, devenant presque froide, contenant une pointe de tristesse, mais surtout une détermination brute qui masquait des douleurs, qui, pour certaine était encore très proches.
Ce n'est jamais nous qui choisissons la politique ou le pouvoir, c'est eux qui nous choisissent. Mais, il est de notre possibilité de pouvoir le refuser, ou, et c'est ce que j'ai fais, de l'accepter, mais, ce faisant, d'accepter, également, les prix, lourds, qu'ils impliquent.
Ses azurs durs, sadoucirent un peu, juste assez pour laisser percevoir une pointe de douceur envers la Valyria quand il se figeaient dans ses yeux.
Je ne peux vous répondre. C'est un choix que vous devez faire seule, en votre âme et conscience, en connaissance de causes aussi. Vous connaissez maintenant le prix, à vous de décider s'il n'est pas trop élever. C'est à vous et vous seule de prendre cette décision, ne laissez, jamais, personne, la prendre à votre place. De decider quelle sera Votre place.
Et la glace de son visage finit de s'adoucirent, reprenant, petit à petit le visage chaleureux et accueillant qu'il lui avait offert jusque là, aussi, en accord avec ses expressions, son timbre reprit celui de tantôt, les mots les plus durs étant passés, étant dit, les souvenirs, en partit, exprimés, il pouvait ce le permettre. Il n'avait pas plus creusé dans sa vie, dans ses souvenirs et dans ses peines. Il laisserait à la Valyria la possibilité de demander, répondrait, peut être, en partie, mais, pour le moment, il n'était pas le sujet de la discussion, et, ses confidences avaient aussi eu pour rôles dillustrer et appuyer ses propos. De plus, l'Orkney préférait ne pas rouvrir pour l'instant des blessures encore fraîches.
Mais, ne vous inquiétez pas, vous avez tout votre temps pour prendre vos décisions, en attendant, remettez vous, profitez du havre, tout relatif, de paix que je puis vous offrir. Comme je vous l'ai dis, je ne vous demanderais rien d'autre que la loyauté envers les mieux, Prim, alors, soyez tranquille et permettez vous de souffler, d'etre vous même, sans fards ni masques, en ces murs, vous n'en avez pas besoin.
_________________